Well, in my time of dying don't want nobody to mourn | ft. Taylor

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 Well, in my time of dying don't want nobody to mourn | ft. Taylor


Elias Federman
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MEMBRE ☆ midnight love
i'm not your consolation prize
Elias Federman
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messages : 195
rps : 5
pseudo : Percival
id card : Ronen Rubinstein (Avatar : Myself / Gif de profil : hqroleplaygifs - Tumblr)
pronom irl : Il / Lui
Well, in my time of dying don't want nobody to mourn | ft. Taylor Be2eb451e3559122c11a46897e65b601c4bcaaed
âge : Il est né le 03/08/1994. Il a 29 ans est en route pour la trentaine. Le jour de son anniversaire, il a bien l'intention de faire une méga-fête comme il les aime.
statut civil : Actuellement, célibataire, il a divorcé depuis le 15/03/2018. Il est le père d'une petite fille, prénommée Sarah, née le 23/01/2014 et résidant avec sa mère en Israël.
occupation : Elias est chanteur, auteur et compositeur. Son style musical est plutôt tourné vers la pop et le rock. Jusqu'à récemment, il a fait quelques boulots pour arrondir ses fins de mois.
intervention pnj : Oui
pronom perso : Il / Lui
trigger : Aucun
warning : Homophobie / Rejet familial / Conservatisme religieux / Mariage arrangé / Violences
infos rp : Entre 600 et 1200 mots selon l'inspiration et mon temps de disponibilité.
J'écris à la troisième personne du singulier, au passé.
Je peux répondre 1 à 3 fois par semaine, selon mon emploi du temps.

disponibilités : Plutôt disponible en semaine car j'ai souvent des week-ends hors de chez moi.
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· Jeu 16 Mai - 21:35

« Hello. Je viendrai pas à la séance de ce soir. Tu t’en sortiras très bien sans moi, j’suis sûr. » Voilà le SMS avait envoyé à Taylor, pour lui annoncer qu’il ne serait pas présent à leur session d’entraînement musical. Une première, depuis qu’ils se connaissaient. La musique constituait son moteur depuis des années. Il avait annulé des plans Grindr pour y assister, c’était dire ! Pour qu’il renonce à y assister… Cela ne présageait rien de bon. Il ne pouvait même pas plaider la maladie, car sa dernière tournée, il l’avait faite avec 39 de fièvre, en transpirant comme un diable, au point que son costume avait déteint sur sa peau. Il lui avait fallu des jours pour que ça parte. Mais la sensation qu’il avait eue avec son public, avec son corps fébrile et ce sentiment qu’il allait tomber dans les pommes à tout instant. Il avait adoré ce shot d’adrénaline le maintenant conscient. Au point que s’il le pouvait, il aurait volontiers recommencé, en dépit de toute la folie d’un tel comportement. Comme il en avait parlé à Taylor, celui-ci pouvait légitimement douter d’un gain soudain de responsabilité, venant de son collègue chanteur.

Et puis cela survenait quelques jours après un incident. Alors qu’il se trouvait dans un bar gay bien connu, Elias avait mystérieusement perdu ses clés de voiture et son portefeuille. En réalité, c’était le barman qui les lui avait gardés au chaud, constatant qu’il était fortement alcoolisé et qu’il allait repartir au volant de son petit bolide, en grand inconséquent qu’il était. Sans cet ange gardien improvisé, il y avait fort à parier qu’il se soit retrouvé à l’hôpital ou à la morgue, suite à un grave accident. Elias ne pouvant prendre un taxi, il fit appel à Taylor. Dans la voiture, il ne s’en souvenait plus, mais il avait été très entreprenant, débridé même. Seulement, l’alcool en excès le conduisit dans les bras de Morphée. Le lendemain, après avoir payé sa gueule de bois, il lui fit impossible de se souvenir de quoi que ce soit. En-tout-cas, Taylor l’avait soigneusement mis au lit.

En ce moment, Elias n’allait pas fort et la lecture d’un article très négatif le concernant dans l’une de ses revues préférées, fut comme une goutte d’eau. Bien sûr que ça l’affectait. Son dernier album n’avait pas séduit, alors qu’il s’était donné à fond. Bon, il pouvait accepter de ne pas faire un carton à chaque fois, mais il avait un peu plus de mal à lire qu’il aurait mieux fait de rester à du rock pour midinettes… Que le hard rock ce n’était pas fait pour lui. À cela, venaient s’ajouter des événements qui ternissaient son tableau. Le conflit entre Israël et la Palestine, pour commencer, puisque sa fille y habitait toujours avec sa mère. Et quand bien même ses parents l’avaient-ils renié, il ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter pour eux. Son esprit était pollué par tout ça et un profond sentiment de solitude lui donnait le cafard.

Si l’on jugeait par le bordel ambiant qui se trouvait dans sa maison, il y avait une importante raison de s’inquiéter. Outre les papiers raturés, comportant des textes écrits de sa main, il y avait aussi des partitions. Elias avait dévasté ses créations, dans un accès démesuré de rage. Il enchaînait les cigarettes ce qui avait contribué à constituer un nuage épais. Les chiens, conscients que dans ces moments-là, il valait mieux faire profil bas, s’étaient logés dans leurs niches au fond du jardin. Elias avait sorti une bouteille de vodka, qu’il entama. Il voulait se couper du monde. Il mit donc la musique à fond, laissant tout en plan. Il s’isola au fond de sa chambre, bouteille d’un côté, cendrier de l’autre, rideaux tirés pour être dans le noir complet.

Il n’attendait personne et ne projetait pas de bouger de sa tanière avant d’être obligé d’aller aux toilettes. Il ne pensait pas un seul instant que Taylor viendrait. Son ami avait les clés pour entrer, parce qu’il lui faisait confiance et que c’était bien pratique quand il devait partir tôt le matin et que son amant dormait encore. Elias s’allongea par terre et ferma les yeux. Il n’espérait plus la fin de la journée, conscient que celle-ci serait suivie par un autre où son moral serait au ras des pâquerettes. Ça devait faire quelque chose pour quiconque entrerait dans la pièce, de le voir en tenue d’intérieur dans la pénombre, au sol… Quelle ironie, pour un rockeur d’avoir un immense coup de blues.

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Taylor Quincey
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multicomptes : santiago (d.luna) ; jin (n.sebastian)
à contacter : le compte concerné
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âge : lionceau du 23 juillet, il est âgé de 28 ans, sans trop se préoccuper de la trentaine qui approche. impassible face au passage du temps, ça ne l'atteint pas.
statut civil : célibataire en principe seulement, alors que le cœur a déjà été ravi par quelqu'un de très spécial pour lui. terrifié par l'idée de tout gâcher en assumant ce qu'il ressent, c'est dans le déni et quelques relations éphémères qu'il trouve refuge.
occupation : membre du groupe Little Anarchy, au chant et à la guitare. en pause depuis plus de deux ans, carrière menacée de tomber dans l'oubli, un nouvel essor semble possible grâce à un petit coup de pouce du label et le recrutement de Sasha.
adresse : 308 kangaroo point, maison sur les hauteurs de Brisbane. en coloc avec sa chienne, Leslie, et ses nombreux instruments.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il, lui
trigger : cruauté animale, agressions sexuelles, inceste, grooming/pédocriminalité + ne joue pas les scènes "hot".
warning : décès de proches, deuil, épilepsie, accident de surf/presque noyade, stalker & coming-out forcé.
infos rp : rythme chill et sans pression | 500 mots min, plus si je suis inspirée, je m'adapte | dialogues en #C3A86B
disponibilités : en cours (full) – Elijah & Brody · Stella · Elijah (2) · Keith · Jaime · Elias · Samuel · Sasha (2)
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· Dim 26 Mai - 15:41

well, in my time of dying don't want nobody to mourn

103, fortitude valley • w/ @Elias Federman

tw // consommation d'alcool

ce message a aussitôt attiré son attention. il en reçoit des dizaines, en ce moment, de dizaines de personnes et pour un tas de raisons différentes ; ç'aurait été facile de passer à côté de celui-ci. d'autant que ce n'est pas la première fois qu'Elias annule l'une de leurs sessions du soir, le plus souvent avec un mot d'excuse ou une justification, quand bien même Taylor n'avait jamais rien exigé de tel. le prévenir était largement suffisant, mais les deux musiciens ont manifestement une tendance au perfectionnisme en commun, chacun ayant en horreur de décevoir ou de boucler un projet avec la sensation de ne pas s'être donné à fond. voilà pourquoi ce message lui parait étrange. une phrase surtout, tu t'en sortiras très bien sans moi. l'inquiétude que ces quelques mots réveillent chez Taylor n'est pas due au hasard. Elias n'a pas l'air en grande forme ces derniers temps, le moral en berne pour une raison qu'il ignore. bien sûr, tout le monde connait des jours de déprime, mais il y a de quoi s'inquiéter quand ceux-ci se multiplient et que des mauvais choix en découlent. dans le cas d'Elias, boire jusqu'à ce que le barman lui-même décide que s'en était trop. un balayage de son répertoire avait désigné Taylor comme son chauffeur improvisé, ce fameux soir - ou tôt le matin, selon le point de vue - et dans la voiture, le brun n'avait pas manqué de lui faire un tas d'avances avant que l'alcool consommé ne le condamne au sommeil, le condamnant lui à le traîner tant bien que mal jusque dans son lit. c'est donc sur la base de cet incident survenu pas plus tard que la semaine dernière, et en l'absence de retour à son sms renvoyé, qu'une décision est prise. aussitôt libéré de ses obligations du jour, Taylor commande un taxi pour le déposer. le voiture de son ami se trouve dans l'allée, et la voir garée là le conforte dans l'idée qu'il a fait le bon choix.

c'est une légère grimace qui vient tordre ses traits en ouvrant la porte. accueilli par l'odeur entêtante de la cigarette froide, et un bordel monstre qui ne tarde pas à se dévoiler, après quelques pas prudents pour rejoindre le séjour. « Elias ? » le concerné ne lui répond pas mais il y a fort à parier qu'il se trouve à l'endroit duquel une forte musique provient. et si le maître des lieux ne daigne pas se présenter, sa voix a attiré l'attention des chiens, qui viennent le saluer. visiblement ravis de le revoir, ils en trépignent de joie, froissant sous leurs pattes des papiers éparpillés, raturés pour la plupart, et d'autres déchirés. Taylor reconnait l'écriture d'Elias, contemple le carnage avec une mine confuse. que s'est-il passé ici ? dans quels états d'âme son ami se trouve pour en arriver à détruire son propre travail ? attristé, il entreprend de remettre un peu d'ordre à l'intérieur, dans un premier temps. ouvre grand toutes les fenêtres, remplit les gamelles des chiens, et tandis qu'ils se régalent, le museau plongé dans leur bol, le blond en profite pour ramasser les bouts de papier disséminés un peu partout, qu'il dépose sur la table. il n'est pas sûr d'avoir tout retrouvé, mais là n'est pas le plus important.
c'est dans le couloir qu'il avance ensuite. dénicher l'endroit où se terre Elias n'est pas compliqué ; n'importe qui avec des oreilles fonctionnelles en serait capable. en entrant, il lui un instant pour laisser ses yeux s'habituer à la pénombre. son cœur saute un battement en découvrant son ami allongé par terre, les yeux clos, à côté d'une bouteille visiblement bien entamée. repérant l'enceinte responsable de tout ce boucan, Taylor se rue sur l'appareil. une fois éteint, la silhouette au sol ne tarde pas à remuer. « putain Elias, tu m'as fait peur ! » siffle le blond d'un air exaspéré, mais ses yeux arrondis par la peur racontent une autre histoire. sans perdre plus de temps, il ouvre les volets, tire les rideaux pour découvrir la lumière orangée du soleil comme le ferait une mère excédée cherchant à tirer son adolescent du lit. voilà qui devrait le réveiller pour de bon. le visage fatigué d'Elias a tôt fait de le radoucir, cependant, et il s'approche à pas feutrés, le jaugeant avec un petit sourire compatissant. « tu fais quoi par terre ? de la méditation ? » claquant des doigts à proximité de son visage, il soupire. voir Elias dans cet état n'est pas habituel. c'est bien différent de ces soirées arrosées auxquelles le brun aime tant s'adonner. le fait qu'il se soit barricadé chez-lui pour boire seul est un indice plus que révélateur. « la Terre à Elias. » répète Taylor d'une voix plus forte. l'objectif étant d'obtenir une réponse qui ne se résume pas à un grognement, et de s'assurer que le cerveau de son ami est bel et bien en état de marche. « donne moi ça. » confisquant d'un mouvement vif la bouteille de vodka, qu'il dépose hors de portée du brun, il s'assoit à même le sol ensuite. « et dis-moi ce qui ne va pas. »


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· Lun 27 Mai - 21:37

Malgré le vacarme, malgré les décibels, Elias parvint à sombrer dans le sommeil. Et ce malgré tout le danger que ça représentait puisqu’il avait encore sa clope allumée en train de se consumer entre ses lèvres. Le tube de tabac s’éteignit de lui-même avant de choir sur le sol, dispersant des cendres sur son visage. Il possédait un véritable ange gardien parce qu’au regard de son état, il aurait probablement été consumé sans s’en rendre compte ou alors de façon trop tardive pour être secouru. En dépit de tout ce que l’on pouvait anticiper, son sommeil fut paisible. Ce qui s'avérait plutôt paradoxal au regard des conditions chaotiques dans lesquelles il se trouvait. Il eut l’impression de faire une sieste au pied d’un arbre, bercé par le bruissement lointain du vent s’engouffrant dans le feuillage verdoyant des arbres. La déprime et la vodka, finalement ca se mariait bien ensemble. Au moins, dans cette bulle, il avait la paix. On ne venait pas lui cracher dessus, le rejeter, tenter de le cantonner à une existence précise en le persuadant qu'il devait mener telle ou telle vie, parce que c'était mieux ainsi. Dans quelques heures, il reviendrait dans ce monde réel, et il continuerait son bonhomme de chemin, comme il l’avait toujours fait. Baisser les bras, ca n’était pas son genre. Il se battait comme un diable, tout le temps. Renoncer ne faisait pas partie de ses habitudes. Il fallait voir son coup de blues comme une façon d’en revenir à l’essentiel, d’atteindre une sorte d’état de demi-conscience, dans lequel il pouvait ne plus penser à rien.

Et se laisser porter, jusqu'à ce que son corps et son esprit aient fait un reset. Certes, cela survenait de plus en plus souvent. En témoignait la cuite qu'il avait prise, quelques jours auparavant et dont il ne se rappelait pas grand chose. Avec toutes ces pensées négatives, Elias se savait en perdition. Difficile de ne pas chercher le black out quand son cerveau s'affairait à dégoter les pires élucubrations. Là, il mettait le magnéto en pause, pour s'offrir une parenthèse de vide, de limbes, de brouillard épais sentant bon l'alcool et la cigarette. Le bruissement sembla s’estomper. Étrange, ça semblait soudain. Il sentit de l’agitation autour de lui. Tiens, l’arbre était-il en train de lui parler ? Comment était-ce possible ? La lumière l’aveugla, alors qu’il avait légèrement entrouvert les paupières. L’arbre agita ses doigts… wait… depuis quand en avait-il ? Il ouvrit ses yeux bleus dilatés, dont l’iris s’amincit doucement alors qu’il focalisa sur le visage de… Taylor ? Bizarre pour un végétal non ? Il lui fallut plusieurs secondes pour reprendre ses esprits. Il se sentait vaseux. Épuisé… il le vit dégager la bouteille de vodka entamée au tiers, sans vraiment réagir. Il n’avait pas mal au crâne, mais il se sentait perdu. Que s’était-il passé ? Il avait dormi jusqu’au lendemain d’une traite ? Il se redressa, incapable de savoir si ce fut seul ou avec l’aide du blond devant lui. Il posa lourdement son dos contre le mur, un peu hagard. La bouche pâteuse, il bredouilla :

- J’ai soif… il est quelle heure ? Qu’est-ce tu fais ici ?

Il frotta ses yeux, et bailla en même temps à gorge si déployée que Taylor dut voir ses amygdales, avant de chercher son paquet de cigarettes et de placer le tube de nicotine entre ses lèvres. Il l’alluma machinalement. C’était devenu un geste si régulier qu’il ne comportait rien d’étonnant pour Elias. La première bouffée lui permit de réactiver un peu ses neurones. Le tabac était son moteur. Ce qui n’avait absolument rien de rassurant, surtout sur le long terme. Il sentait que son ami était fébrile, bien qu'il n'arrive pas à en comprendre les raisons. Il balaya d'un revers de main.

- Je crois que je me suis endormi. J’avais besoin de décompresser… t’es pas en train de faire de la musique ?

La critique qu’il avait lu à son sujet lui revint violemment au visage. La voilà, la véritable étincelle qui avait provoqué tant que rage, de colère, de détresse. Ce qui lui fit prononcer mécaniquement et laconiquement ces mots :

- Toi, tu réussis, au moins… ne gâche pas ton temps.

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Taylor Quincey
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· Jeu 13 Juin - 21:06

well, in my time of dying don't want nobody to mourn

103, fortitude valley • w/ @Elias Federman

tw // consommation d'alcool

il a l'air surpris de le voir ici, Elias. il met d'ailleurs un moment pour émerger, et réaliser qui se trouve avec lui. à première vue, il ne semble pas avoir consommé quoi que ce soit d'autre que plusieurs gorgées de vodka (pures, tout de même) ainsi qu'une clope à moitié consumée, qui traîne sur le sol. mais pourquoi ? et surtout, pourquoi tout seul ? il sait que le brun est plutôt friand des soirées et que ces dernières sont parfois mouvementées, pour ainsi dire, mais l'intérêt de s'adonner à la descente d'une bouteille d'alcool fort, étalé sur le sol de sa chambre avec lui-même pour seule compagnie lui échappe. quelque chose lui échappe, plus largement, et Taylor n'a pas l'intention de s'en aller avant d'avoir élucidé le mystère, et surtout, pas avant de s'être assuré que son ami va bien. visiblement encore un peu désorienté, Elias s'interroge sur la raison de sa présence. le blond consulte sa montre. « presque 21h, j'ai pas pu me libérer plus tôt. » répond-t-il d'abord. « et ton message était bizarre, alors je suis passé. » le voyant s'allumer un bâton de cigarette, Taylor grimace sans chercher à cacher son dégoût. l'odeur lui est presque insupportable, pour lui qui n'a jamais fumé quoi que ce soit de toute sa vie ; et au-delà de ça, le tabac peut avoir un effet désastreux sur la voix d'un artiste. Elias doit le savoir, et pourtant, il succombe à l'appel de la clope de plus en plus souvent, ces derniers temps. Taylor l'avait vu quitter le studio à plusieurs reprises pour sortir fumer, lors de leurs dernières sessions. et c'est bien ce qui l'inquiète. la recrudescence de mauvaises habitudes, c'est rarement bon signe.

d'autant que son explication ne tient pas franchement la route. décompresser en buvant seul chez-lui, par terre et dans le noir complet. intéressant. mais non, il y a forcément autre chose. personne ne ravage des heures et des heures de travail acharné pour se détendre. Taylor garde le silence, attend patiemment la suite. et une poignée de secondes plus tard, Elias reprend la parole, lui livre, peut-être sans le vouloir, ce qui doit être la raison de ce qui s'apparente à un coup de déprime. de là, assembler le puzzle n'est pas compliqué. il sait que son dernier album n'a pas rencontré le succès espéré, du point de vue des critiques, en tout cas. pour avoir assisté à certains de ses concerts, le public lui avait paru plutôt investi et réceptif, pour un artiste comme lui, à la visibilité encore assez réduite. mais il sait aussi que se faire bouffer par l'exigence de ce milieu est vite arrivé. une leçon acquise à la dure, au fil de ses propres déceptions. les gens ont toujours quelque chose à dire. un bridge pas assez long, un fill de batterie pas assez original, une guitare aux accents trop prononcés, une basse trop peu présente. lui-même fait de nouveau face à ce dilemme, avec la parution imminente son propre ep, mais aussi le prochain album du groupe, qui n'en est encore qu'à ses premiers balbutiements. l'on attend d'eux qu'ils proposent quelque chose de réellement percutant, à la hauteur de leur dernier projet et d'un retour désormais très attendu ; et de lui qu'il produise quelque chose d'original, comme promis. alors oui, il avait réussi, à l'époque, mais la suite est encore loin d'être gagnée. « dis pas n'importe quoi, je gâche pas mon temps. et je sais que c'est facile à dire, pour moi... » commence-t-il, cherchant les bons mots. le moment est mal choisi pour se montrer maladroit, mais il ne veut pas lui faire miroiter de faux espoirs, Taylor. la musique n'a rien d'un conte de fées, et en vivre est extrêmement compliqué, c'est un fait. « mais t'es quelqu'un de talentueux. peu importe ce que tu fais, tu auras toujours une audience pour l'écouter et l'apprécier à sa juste valeur. » ce sont bel et bien les gens, ceux qui écoutent et qui consomment, qui détiennent le pouvoir sur la carrière et le destin d'un artiste. mieux vaut ne jamais accorder trop d'importance à l'avis des critiques, au risque de se décourager, voire de se dégoûter de son propre travail. « c'est pour ça que t'as déchiré tes notes ? parce que "tu ne réussis pas" ? » demande-t-il, mimant les guillemets, parce que ce n'est pas du tout ce qu'il pense, Taylor. et il est déterminé à lui faire changer d'avis sur la question.


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