TW : HARCELEMENT - VIOLENCES PSYCHOLOGIQUES ET PHYSIQUES - HUMILIATION - DECES
âge & naissance : elle a fêté son 37eme anniversaire il y a quelques jours le 2 aout. Elle est donc née en 1987. origines & nationalité : Meredith est américaine, elle est née dans une petite ville voisine de New York où elle a grandi. Elle a aujourd'hui une double nationalité, américaine et australienne. Ses origines sont elles plus européennes notamment italiennes, anglaises ou écossaises. finances et emploi : $$$$$, la beauté du monde vient de la femme c'est une évidence. Chaque être vivant est d'abord un secret bien gardé entre une femme et son médecin. Meredith aime son métier, elle est délicate, à l'écoute et donne tout ce qu'elle peut pour aider ses patientes et leur antre féérique. Elle gagné donc très bien sa vie même si elle partait d'assez loin. statut civil : mariée, séparée, c'est compliqué orientation sexuelle : Si elle aime partager les secrets des femmes dans sa vie de tous les jours, ce sont bien les secrets des hommes qui attirent son attention. situation familiale : maman d'une ado, prête à devenir maman d'accueil à son tour signe astrologique : lion. le pire tue-l'amour : le manque d'hygiène, le manque de communication, les chaussettes au litun fantasme : peut être ce nouveau médecin où tu travailles, mais tu es mariée ... à Brisbane depuis : que tu as 16 ans. traits de caractère : maternelle, passionnée, généreuse, féminine, rancunière, maniaque, perfectionniste, émotive (elle pleure très facilement et ça l'agace)avatar :sophia bush (origines européennes).

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romantisme (80%)	level de drague (35%)
engagement (90%)	passion (70%)
performance au lit (90%)	fidélité (95%)
nombre de cœurs brisés (20%)	recherche de l'amour (100%)

♡ qu'est-ce que le grand amour, selon ton personnage ? est-il à sa recherche actuellement ?
L'amour c'est faire passer le besoin des autres avant les siens sans d'oublier. L'amour est inconditionnel, il ne demande rien en échange. C'est un partage sincère. C'est être présent, donner de son temps, toute son énergie et sa protection. C'est prendre soin de ceux qu'on aime.

♡ quelle a été la plus grosse déception amoureuse de ton personnage ?
Il y a plusieurs mois maintenant qu'elle et Wade ce sont séparés. Elle n'a connu que lui dans son parcours amoureux. Bien sur elle a eu quelques coups de coeur enfant, mais il a été le premier et le seul. Aujourd'hui, tous les deux semblent d'accord pour se laisser du temps et la possibilité de rencontrer quelqu'un. Evidemment que Meredith est folle de jalousie mais tant que ce n'est pas bien sérieux elle n'y prête pas vraiment attention. Elle commence tout juste à s'ouvrir et à envisager la possibilité d'aimer quelqu'un d'autre. Elle a juste peur de devenir comme sa mère, d'enchainer les maris. Mais on sait tous que Meredith est une perle, une vraie amoureuse de l'amour. Elle n'a aucune rancune envers l'amour. Même si Wade c'est Wade quoi qu'on dise.

(NEW YORK) New York est une fourmilière à ciel ouvert. Une ville de cinéma, un rêve impossible pour les amoureux de voyages, des états-unis et des curieux. Les taxis jaunes, les buildings si grands et aux fenêtres infinies offrent une vue sur le reste du monde. Il est difficile au milieu de cette jungle urbaine de trouver réellement sa place. Il est difficile de crier et de se faire entendre. Si la ville est sublime, elle ne manque pas aussi de vilenie. Certaines rues empestent l’urine mélangé aux restes d’effluves de nuages toxiques. Les petits bonhommes en bleu bombent le torse, montrent fièrement leur insigne. Ils font partie de la ville, ils ont l’autorité. Toi quand tu les croises tu ne peux t’empêcher de leur en vouloir. Tu es une adolescente, tu devrais pas détester des hommes qui arpentent les rues new yorkaises pour assurer ta sécurité, la sécurité de tous les habitants. Tu leur en veux, ils te croisent et ne voient pas la détresse. Tu entends les rats qui s’agglutinent derrière les poubelles, tu entends les gyrophares et des voix graves de règlement de compte. Il est tard, presque minuit. Tu n’es pas Cendrillon, ton carrosse ne redeviendra pas citrouille. Tu n’as pas dansé avec un joli prince. Pourtant tu vis dans une maison dorée que cette chère Cendrillon aurait trouvé fabuleuse. Mais toi tu es jalouse de Cendrillon. Si elle passe son temps à faire le ménage pour des demi sœurs intolérantes et jalouses de sa beauté, elle n’a pas à rentrer chez toi. Tu préfères être ici au milieu des saletés et des bastons, tu préfères affronter les sourires malaisants de quelques hommes trop âgés pour toi et remplis d’alcool que de rentrer dans ta belle demeure.  

(papa)Il te manque. Tous les jours. Tu n’étais qu’une enfant, une petite fille mignonne et enjouée. Une véritable princesse aux yeux de ce roi aux yeux rieurs. Le bruit de la porte quand il rentrait à la maison remplissait ton petit cœur si pur, si jeune d’un amour inconditionnel. Tu savais que tu aurais de la tendresse, des mots gentils et si tu avais de la chance quelques chocolats qui trainaient dans la poche de son pantalon gris en toile. Ce moment si cher pour toi chaque jour après l’école, un jour a bouleversé toute ta vie. Alors que tu te précitais dans les escaliers, avec ce sourire laissant voir tes dents de lait agitées l’image de ces quelques hommes se figea dans ton esprit. Ils étaient deux ou peut être dix tu ne te souviens pas. Ils prenaient beaucoup de place sur le pas de cette porte qui restait mi ouverte derrière eux. Ils avaient un visage fermé et des papiers dans les mains. Tu ne te souviens pas des mots qui ont été envoyés comme des missiles vous laissant à terre. Tu n’as en mémoire que le son strident du cri de ta mère en larmes. Ton grand frère silencieux qui posait sa main sur ton épaule dans les escaliers et les sanglots de ta petite sœur dans son berceau. A 7 ans, tu vivais l’un des moments les plus dévastateurs de ta petite vie. Tu perdais ton repère, la personne que tu aimais le plus au monde. Il vit toujours dans ta mémoire, dans ton cœur. Tu lui parles parfois. Encore aujourd’hui. Comme un point de lumière dans les moments les plus noirs. La perte de ton paternel n’était que le commencement de la chute de cette famille détruite à jamais.  

(howard)La salle de bain, ce petit paradis qu’on a inventé.Chaque maison doit avoir ce havre de paix. Ce lieu si paisible où l’on peut laisser échapper toute sa vulnérabilité en sécurité. Cet endroit dont la chaleur recouvre notre peau frêle après une dure journée de travail, après une nuit d’amour si torride. La porte fermée à clé tu savoures l’odeur des savons et autres parfums qui déambulent dans cet air chaleureux. Tu as toujours aimé prendre soin de toi. Tu as toujours aimé prendre des douches ou te prélasser dans une baignoire pleine de mousse. Pas seulement pour avoir une hygiène irréprochable mais pour t’évader. Si dans ton esprit fragile ce soir tu aimes être dans cette petite pièce humide, ce soir tu ne fais que t’y cacher. Ce n’est pas la première fois. Tu ne sais pas combien de temps tu vas pouvoir ressentir un peu de solitude. Tu es une guerrière, tu as 16 ans, tu sais encaisser. Assise sur le carrelage frais tu laisses tes pensées danser dans ta tête qui te fait mal. Tes joues sont trempées, tu as le sentiment de n’avoir jamais autant pleuré de ta vie. Tu ne sais pas si tu as mal ou si tu ne ressens plus rien du tout. Tu es comme éteinte. Ce n’est pas la première crise que tu vis dans cette résidence de Brooklyn. Depuis la perte de ton paternel, tu aurais aimé pu compter sur ta mère et ton grand frère. Tu es complètement seule. La seule qui compte pour toi à cet instant c’est ta petite soeur sans doute encore plus effrayée que toi. De ton jeune âge tu fais tout ton possible pour la protéger puisqu’elle n’a que toi. Ta mère depuis le départ au ciel de ton ange de père a complètement raté son existence sur terre. Elle n’a jamais vraiment réussi professionnellement, ça t’était égal enfant, c’était ta maman, celle qui veillait sur toi. Elle était toujours jolie et pomponnée. C’est toi qui pensais déjà le plus à la maison et à la famille. Elle aussi selon ses dires. Papa avait une très belle situation, il était médecin. Un médecin respecté. Tu as toujours rêvé de suivre ses traces.

Maman elle préfère rencontrer des hommes pour essayer de le remplacer. Elle pourrait chercher un travail, quelqu’il soit. Ton grand frère malgré ses réticences lui faisait de son mieux. Elle s’est mariée plusieurs fois. Tu ne sais compte le nombre de maris exactement en dix ans. Ils avaient tous de l’argent et elle pouvait continuer sa routine sans réellement se soucier de ses enfants. Si elle était heureuse, tu l’étais aussi. Jusqu’à Howard. Elle l’a épousé quand tu avais 12 ou 13 ans. C’était un homme charmeur, un mania de l’immobiliier new yorkais. Il vous emmenait tous les 4 dans des grandes réceptions dans des immeubles somptueux de la ville. Tes yeux étaient toujours éblouis par toutes ses lumières. Ta mère était si heureuse de sa pavaner au bras de son nouveau pigeon mari. Toi tu étais toute mignonne, une vraie poupée, accompagnée d’une autre poupée, ta petite soeur. La prunelle de tes yeux. Le vrai prince charmant dans sa belle cité, entouré de bouffons du roi aux grelots fort agités pour quelques attentions et surtout quelques dollars de plus. Tu étais peu impressionnée par ce bazar élitiste. Tu savais te faire ta place par ton sourire, ta gentillesse.

Mais ce soir tu n’es pas vêtue d’une jolie robe lors d’un cocktail pompeux. Tu es seule, déroutée, bouleversée. Howard n’est pas le monsieur gentil des débuts. Il a charmé toute la famille. Ta mère qui ne voyait que la sécurité et l’opulence que ça lui apporterait. Vous n’étiez pas un trésor assez précieux à ses yeux dénudés de valeurs et d’amour. Toi aussi au début, tu te disais que ta mère avait trouvé l’homme qu’il lui fallait tout en pensant à ton pauvre père qui serait malade de la voir ainsi. Il serait très heureux comme toi si elle retombait amoureuse et qu’elle vivait une belle histoire. Le plus important que vous soyez tous épanouis et bien traités. Les belles louanges n’ont pas duré très longtemps. D’aussi loin que tu te souviennes tu as toujours été féminine. Tu as toujours aimé les poupées Barbie, les robes, le maquillage. Adolescente tu découvrais d’autant plus ces artifices merveilleux qui te rendrais encore plus belle. Adolescente, coeur joyeux, coeur amoureux des premiers émois. Pas de grand amour à cet âge mais les premiers coups de coeur dans la cour de l’école. Tu voulais être jolie, quel était le problème avec ça ? Régulièrement sur le chemin qui devenait à cet instant interminable entre le couloir et la porte de sortie de l’appartement tu entendais les premières réflexions de Howard. Tes robes sont trop courtes, tes tee shirts dévoilent trop ta poitrine qui commence à être formée. Tes joues légèrement poudrées sont trop roses pour lui. Au début, tu ne te laissais pas faire. Puis sous les remontrances de ta mère et de ton grand frère complètement manipulé par lui tu cédais. Tu n’avais que 13 ans. Tu n’étais pas suffisamment armée pour lutter contre eux. Par chance, si on peut appeler ça de la chance, il ne s’en prenait pas pour le moment à ta petite soeur de 8 ans de moins que toi. A force tu finissais par partir en cours en tenue de sport et ton joli attirail dans ton sac à dos, pour te changer vite dans les toilettes. Même comme ça, tu avais des remarques. Il t’insultait, souvent. Personne ne prenait ta défense. Ton frère à cette époque était peu là, plus grand. Tu essayais de lui en parler mais il fermait les yeux, surtout que ce cher beau papa lui avait promis une belle part dans sa société. Il était aussi aveuglé que sa mère à cette période. Elle lui en voulait tellement. Pas qu’elle ait besoin d’un homme mais en fait si, à ce moment là si. Elle se réfugiait à l’école avec ses amis, souvent plus de garçons, sans doute pour se sentir protégée même si elle ne leur disait rien.

Tu ne parlais de ce que tu vivais à personne. Tu n’assumais pas de vivre de telles choses. Si les humiliations étaient surtout psychologiques, plus tu grandissais plus les allusions à la partie charnelle, sexuelle devenait le sujet principal. Ces mots plus crus tout droit sortis d’un vieux porno ta mére ne les entendait certainement pas. Les agressions n’étaient pas toujours de la violence que l’on imagine dans un téléfilm du jeudi soir. Une main baladeuse qui se croit délicate sur ta peau qui n’a encore jamais connu l’amour véritable. Tu n’as que 15 ans. Et même si ces questions de sexe te questionnent, ce qui est assez fréquent chez une jeune fille de ton âge, tu sais que ces gestes ne sont pas appropriés. Ils ne sont pas désirés mais tu ne fais pas le poids contre lui. Les choses se calment quand ton frère rentre ou ta mère. Qui remarquent les traces sur ta peau de la main qui a serré ton bras. Peut être que c’est vrai, qu’ils ne voient rien ou qu’ils te laissent tomber. Tu ne préfères même pas leur demander.

Ce soir dans cette salle de bain, tu pleures. S’il n’est jamais rentré en toi, la pression était le pire des fardeaux pour toi. Tu restais tard le soir dans la rue, dans des clubs malgré ton âge mais tu étais en sécurité. Il y avait ce groupe d’étudiants, dont ce joli étudiant australien. Il était ton rayon de soleil dans cette obscurité new yorkais. C’est lui a débarqué ce soir là. De ta salle de bain, tu as entendu sa voix voix adorable même en colère, se mêler à celle de ton beau père. Tremblante, tu descendais ces escaliers, comme lorsque tu as vu les policiers annonçait la mort de ton père. Mais là c’était lui qui avait le visage fermé. Ton beau père au sol se tenait la bouche, crachait un peu de sang et jurait. D’un seul regard doux de sa part, tu fondis en larmes. Tu longeais le mur, comme pour ne pas t’approcher de l’épave de Howard. Tu rejoignis ton australien qui te serra dans ses bras. Tout à coup les pleurnichades de Howard devenaient moins sonores. C’est la dernière fois que tu le vis. Dans le couloir vers l’ascenseur, la main dans celle de ton sauveur boxeur, tu croisas ta mère toute belle, ton grand frère et ta petite soeur. Tu fuyais leur regard, la colère de l’australien était aussi palpable. Les seuls yeux que tu n’oublieras jamais à cet instant sont ceux de ta petite soeur.

Vu l’ambiance chez toi, tu passais plus de temps dehors que chez toi. Tu ne rentrais vraiment que pour dormir et te laver. Tu faisais tes devoirs directement à l’école, à la bibliothèque, dans un café, dans les parcs, dans les transports, tu trouvais toujours une solution. Tu étais une élève très studieuse. Après tout, ces quelques épreuves, ces quelques nuisibles ne devaient pas détruire ton avenir. Au fond de toi, tu savais qu’autre chose t’attendait, que tu ne resterais pas enfermée avec cet affreux Howard et ta famille aveugle toute ta vie. Tu refusais de le laisser gagner, tu préférais écouter cette petite voix dans ta tête. Ton Jiminy Crickett sans doute envoyé par ton papa pour t’aider à faire face. Tu as trouvé un petit boulot de serveuse dans un bar miteux au fin fond de Brooklyn. La journée ils servaient des snacks, le soir aussi. Le soir c’était festif. Tu ne sais pas vraiment si c’était légal d’être employée dans cet endroit servant de l’alcool à gogo, présentant des numéros de strip tease ou parfois même des combats de boxe sur un vieux ring mangé par les mites. Oui le bar était assez grand. Des personnes plus conventionnelles aurait trouvé honteux qu’une jeune fille de son âge travaille ici. Dans un endroit où trainent des vermines, des voyoux, des baroudeurs, des vieux rockeurs ou des dealers. Mais en réalité, il n’y avait nulle part où elle se sentait plus en sécurité qu’ici. Le patron était un vieil homme adorable. Un peu rustre, un peu aigri avec une voix cassée par l’âge et le tabac. Il émanait de lui l’odeur des gauloises consumée juxtaposée à celle de l’après rasage fort alors que de nombreux poils gris restaient sur ses joues bombées. Il était toujours avec sa femme, toute fine, aussi fumeuse que lui mais toute conquête, les lèvres toujours rouges. Elle t’achetait des tampons quand tu en avais besoin ou te faisais la leçon sur les rapports sexuels à ton âge. Tu levais souvent les yeux au ciel, gênée que cette dame inconnue au début soit aussi personnelle avec toi. Ils étaient autoritaires mais t’aimaient, tu le sais. Il y avait aussi Freddie et Bille, deux acolytes, deux armoires à glace qui assuraient la sécurité des lieux. Et le reste du personnel, d’autres serveuses plus âgées et du personnel. Sans oublier la clientèle fidèle qui avaient presque fini par faire de toi la petite mascotte adorée. Grâce à cet emploi tu oubliais ton tracas et pouvais mettre de l’argent de côté. Bien qu’un petit héritage de ton pére t’attendaità ta majorité, tu te doutais que tu n’en verrais jamais la couleur. Que ta mère dépenserait tout. Alors dans le doute tu faisais de ton mieux pour assurer tes arrières. Pouvoir démarrer dans la vie, étudier pour réussir et réaliser ton rêve de t’enfuir loin d’ici et de devenir médecin.


(wade) Finalement la petite princesse à laquelle tu ressemblais s’acclimatait bien dans l’asphalte brooklynnienne. Tu avais ta bande de potes du lycée, puis tu travaillais. Les après midi dans le bar il y avait beaucoup de jeunes, notamment des étudiants. C’est comme ça que tu l’as rencontré. Wade. Si tu te souviens avoir eu quelques coups de coeur au cours de ta jeune existence, tu n’avais jamais ressenti ça. Ce frisson intense sur chaque parcelle de ton être. Tu le voyais tous les jours pendant plusieurs jours. La journée tu le voyais réviser et le soir tu le voyais s’amuser; boxer, parfois draguer … Plus tard il t’avoueras que s’il venait ici par hasard au début, il revenait régulièrement pour te revoir. Tu l’as aimé, tout de suite. Ne demandez pas pourquoi. C’était comme ça. Les plus belles chansons d’amour parlent de cet effervescence qui chamboule tout ce que tu es. Les premiers temps il y avait un peu de timidité de ta part, de la prudence de la sienne. Il savait que tu étais un peu plus jeune. 4 ou 5 ans mais à cet âge là ça fait une grande différence. Tu avais pourtant une maturité à toute épreuve. Un sourire enfantin, une douceur qui l’ont fait tomber amoureux de toi. Oui, c’est arrivé. Un homme aussi beau et adorable t’a aimée. Tu trainais avec lui dans des clubs de boxe, avec lui et ses amis. Tu le voyais se battre avec rage et honneur. Tu étais si bien avec lui, dans les petits canapés de ce club. Vous parliez. C’est là qu’ont eu lieu les premiers rapprochements. Il était si tendre, si attentionné. Tu en oubliais tout le reste.Tu ne lui parlais pas au début de ce qu’il se passait chez toi. Mais il était observateur. Wade. Par moment tu étais déstabilisée de sentir ses yeux envoutant sur toi. Sur ton visage, sur ta peau mais tu sentais la bienveillance. Le désir était là bien sur. Tu avais envie de lui aussi. Tu étais jeune et les conseils de la chouette du bar venaient parfois dans ta tête. Une histoire incroyable avec cet australien sans doute de passage. Tu savais qu’il était étudiant et que dans quelques mois il partirait loin de toi. Tu préférais faire l’autruche sur cette destinée dévastatrice qui arriverait bien trop vite. Le bonheur passe beaucoup trop vite. C’est à force d’être avec toi, de te regarder qu’il remarquait parfois quelques traces sur ta peau. Il voyait aussi tes réactions sur certains bruits de porte. Finalement il t’a aidée. Il est encore aujourd’hui la seule personne à qui tu as pu tout dire. Il a aussi beaucoup deviné. Quand tu devais vite rentrer chez toi. Quand tu avais pleuré, ta mine triste de laisser ta petite soeur. Il t’a donné confiance en toi, il t’a appris à te battre. Il t’a aimée, plus que n’importe qui sur cette planète. Il t’a sauvé la vie. Il est venu te chercher, affronter le monstre qui bouffait ta lumière.  


(brisbane) La lumière que tu cherchais, que tu méritais depuis tout ce temps c’est en Australie que tu l’as trouvée. Toi la petite new yorkaise adolescente tu as tout quitté pour suivre Wade. Quand il est venu te chercher dans un piteux état chez ta mère et ton beau père, il est resté avec toi. Toi qui pensais devoir lui dire au revoir quelques semaines après car il devait rentrer chez lui après son année américaine, tu n’as pas hésité une seule seconde à le suivre. Tu ne sais pas vraiment si tu avais le droit de le faire, tu étais mineure. Tu ne sais pas si vous avez utilisé les bons papiers, mais tu as su partir avec lui. Tu n’avais alors qu’un petit baluchon mais tu avais Wade. Tu ne l’as plus jamais quitté. Il t’a ramené avec lui, chez lui. Lui aussi ne t’a plus jamais quitté. Sa mère était d’abord surprise et inquiète de voir une jeune adolescente débarquer chez elle. Mais en ayant élevé un homme aussi généreux, elle devait elle même venir de la terre des anges.

Après quelques jours chez les parents de Wade, lui reprit ses études et ses activités sportives. Tu as repris la route du lycée. La maman de Wade a fait en sorte que tu aies ce dont tu aies besoin. Des vêtements, des cahiers, des soins. Mais elle ne pouvait pas te garder complètement. Tu as donc rejoint une famille d’accueil quelques semaines. Tu as rencontré d’autres enfants et adolescents, comme toi, un peu perdus. Mais toi, tu n’étais pas perdue. Tu savais que tu avais pris la bonne route. Le soleil de l’Australie t’attendait et c’est ici que ta vie serait. Ce n’est que plus tard que la famille Parker t’a officiellement adoptée. Une famille. Tu avais 16 ans et tu ne t’étais jamais sentie autant en famille qu’avec ces étrangers. Ils aiment les animaux, ce sont des gens simples qui consacrent leurs vies à aider des enfants malheureux. C’est là que tu as rencontré ton frères adoptifs jumeaux. César. Tu ne te souviens pas avoir été aussi fusionnelle avec ton frère biologique.

(summer 2024) Aujourd’hui tu es une femme australienne de 37 ans belle et épanouie. Tu as réalisé ton rêve. Tu es devenue médecin. Tu es gynécologue, tu aimes aider des femmes. Tu participes régulièrement à des ateliers d'éducation sexuelle dans des écoles ou offre des services dans des associations pour les adolescentes. Si tu peux tu contactes des services. Tu ne veux pas qu'elles soient dans une situation comme celle que tu as vécu.

Tu sais que ton joli papa est fier de toi quelque part. Tu n’es pas religieuse mais tu sais dans ton coeur que son âme a traversé l’océan pour veiller sur toi en Australie. Tu ne parles que très peu de ton passé. Tu y penses de temps en temps mais tu as complètement coupé les ponts avec Brooklyn. Tu n’y es jamais retournée. A Brisbane grâce à Wade et sa maman tu as trouvé ici un foyer. Grâce au Parker tu as trouvé une famille et un havre de paix. Tout n’a pas été parfait bien sur mais tu es là et heureux, en sécurité.

Tu es maman d’une jeune femme presque adulte. Une jeune femme dont tu es très fière. Qui a grandi avec un papa aimant, le meilleur de tous, c’est bien sur Wade. Tu étais très jeune et fragile quand tu l’as rencontré mais tu n’es pas juste tombée amoureuse de ton sauveur, il ne savait rien de tout ça quand lui t’a connu. Tout n’a pas été facile bien sur, mais les choses ce sont faites et vous vous êtes vite retrouvé et mariés. Aujourd’hui, vous êtes séparés mais pas divorcés. Aucune animosité, enfin il n’y en a plus. Il y a eu des conflits, des jalousies accumulées qui font qu’aujourd’hui vous avez pris de la distance. Cela n’empêche pas que vous soyez soudés en cas de coup dur. Il a été le premier amour de ta vie et sans doute il restera le dernier. Même si votre avenir ensemble est actuellement incertain. Il veille sur toi et sa fille comme personne.

Ton coeur s’est brisé il y a quelques semaines quand tu as appris le décés d’Emily. Ta soeur. Même si tu es arrivée dans la famille tardivement, tu les aimes plus que tout et ferait n’importe quoi pour eux.

Ce malheur dans ta famille de coeur a ravivé de la culpabilité chez toi. Tu ne l’as jamais oubliée, tu penses à elle chaque jour. A ta petite soeur, qui a du bien grandir et que tu espéres en sécurité. Tu culpabilises souvent de ne pas avoir su aller la chercher. Tu pris pour que ton frère l’aie protégée. Cet effet miroir de perdre une autre soeur a été d’autant plus ravivé suite à un contact de ton frère sur les réseaux sociaux. Tu ne sais pas comment il t’a retrouvée vu que depuis tu as changé de nom deux fois. Maman est partie elle aussi et tu n’es pas allée dire au revoir. Il y a des questions d’héritage volé et de famille perdue. Il se pourrait que cette partie de ta vie débarque en ville. Par chance tu auras toujours ta famille Australienne, Wade et toi même pour te sortir de toute cette situation. Tu ne laisseras jamais plus personne venir saboter ta confiance, ta beauté et ta sécurité. La tienne ou celle de ta famille que tu défends. Ta seule crainte dans ce monde, serait de rechercher l’amour comme ta maman. Non. Toi tu aimes de tout ton coeur.

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