La tête qui part en arrière face à son esprit qui se torture par toute ses pensées qui émergent en lui sans vouloir le quitter. Il inspire fort incapable de réfléchir correctement où face au peu de sommeil de ces derniers temps, Jace avait les nerfs à vifs quoiqu’il fît dans son quotidien tout était remis en question. Son choix de carrière, sa manière de refuser de lâcher prise où il n’avait pas manqué à avouer à sa famille qu’il ne comptait pas prendre sa retraire de pilote de formule 1 et autant dire qu’il a senti les regards sur lui, cette incompréhension depuis qu’il a choisi cette carrière et plus encore depuis son accident qui aurait pu lui être fatal. Il n’avait rien dit, il n’avait pas eu envie de se retrouver face à une énième dispute avec eux et ça même s’il tentait de l’en dissuader, Jace avait été clair sur le sujet, que lorsqu’il pourrait retrouver les pistes, il ne manquerait pas à y retourner ou le manque en devenait une vraie drogue. Il avait su que venir rendre visite à ses parents qui l’avaient accueilli après le décès de sa mère et l’emprisonnement de son père en serait électrique, ils ne se comprenaient pas sur ce point. Quelle idée de vouloir mettre sa vie en danger et vouloir foutre sa vie en l’air, des mots qui se sont plantés dans son esprit assez pour qu’il en est assez, car il savait pertinemment ce qui se passerait et il n’avait guère l’envie de se retrouver dans des représailles où ni eux ni lui en sortiraient gagnant. Il était adulte et avait un choix, mais il se doutait que malgré leur peur de le perdre, ils ne pourraient jamais le comprendre. Il était lassé et fatigué d’entendre les mêmes avis continuelle quand tout ce qu’il désirait, c’était qu’on le laisse tranquille. Il savait les risques, il l’avait toujours su, la vitesse a toujours été sa façon sa manière de se libérer du poids qu’était son passé, sa manière d’avancer quand durant des années, il avait eu du mal à trouver sa propre identité. Devenir pilote professionnel avait toujours été un rêve, un rêve qu’il refusait d’abandonner et ça même si au fil des mois la peur de ne plus retrouver les pistes s’emparer de lui et dans ces moments-là, il avait besoin de voir la seule personne qui serait le faire sourire plus encore qu’il savait qu’elle avait besoin de lui et c’était Marga.

Ce soir, il avait prévu de la voir, ce soir, il avait besoin de penser à autre chose et aussi de se sentir utile surtout quand elle avait toujours été là pour lui, à le soutenir et être présent acceptant ses décisions. Il savait à quel point sa carrière était importante et aussi à quel point se démener dans un monde où encore aujourd’hui les femmes devaient prouver leur place avait été difficile surtout face à un divorce encore plus périlleux. La situation avait pris une tournure auquel Jace ne s’était pas attendu à voir son ex-mari, cet homme qu’il avait connu à l’époque quand il était marié avec Marga se battre pour obtenir la garde de Valentina, cette princesse dont il était devenu complètement fou. Son véritable soleil avec sa mère. Il soupire devant la situation sans égale et pleine d’incompréhension quand il savait à quel point elle aimait sa fille. S’il avait appréciait un temps Reece, autant le dire que ce temps était révolu, un homme qui sépare une petite fille de sa mère et plus encore quand il s’agit de sa meilleure amie, il ne le voyait plus comme un type qu’il avait insulté un nombre incalculable de fois, mais ce soir, il n’était pas question de lui, de sa situation auquel il avait mainte fois parlé avec Marga, non s’il avait voulu passé la soirée avec elle, c’était pour qu’elle sache qu’elle n’était pas toute seul et qu’il était là quand elle ne lui avait pas tourné le dos et ça malgré qu’il avait été loin d’être aussi agréable qu’il l’aurait voulu. Jace l’admettait, sans Marga, une partie de lui aurait craqué pour sombrer littéralement. Près de chez elle, il ne met pas longtemps à frapper quelques coups à la porte avant de voir celle-ci ne pas mettre longtemps à l’ouvrir et remarquer cette petite bouille qu’il aimait tant assez pour que son sourire lui revint automatiquement, il ne met pas longtemps à la prendre dans ses bras et observer Marga qu’il embrasse sur la tempe pour la serrer dans ses bras se doutant à quel point elle avait besoin. Nullement besoin de mots quand il s’agissait d’elle, ils finissaient avec le temps par ce comprendre et là résidait leur relation si unique. « Désolé du retard, mais je devais m’arrêter pour acheter quelques petits trésors aux deux femmes les plus importantes surtout ce soir » ils les observent se demandant bien laquelle est la plus curieuse, il dépose Valentina à terre avant de s’agenouiller à sa hauteur et de lui donner cette petite peluche dont il se doute qu’elle appréciera, c’est en tout cas ce qu’il espérait, mais face à son sourire qui illumine son visage, sa réponse le rassure. « Ce soir, tu feras encore de plus jolies rêves j'en suis certain et ça même si t’en a beaucoup, lui aussi va avoir besoin de beaucoup de câlins » il se doute que Valentina ne l’écoute plus, assez pour s’amuser et attendre le retour de Marga qui était la border. Sa veste posée dans le couloir, Jace n’était pas revenu la voir depuis longtemps, entre son travail et lui à devoir continuer la partie marketing de son boulot, c’était à peine s’ils pouvaient se parler, mais au moins durant cette soirée, il pourrait profiter l’un de l’autre. « Je ne te demande pas comment tu vas ? » les pas de Marga s’était fait entendre au loin, il se doute que si elle tentait de rester forte face à la situation. La réalité est bel et bien différente. « Je me suis dit que du chocolat ne te ferait pas de mal, la meilleure thérapie parait-il et sinon j’ai aussi emmené une bouteille de vin » il s’assoit sur le canapé à quelques mètres d’elle pour la serrer doucement contre lui, une manière pour lui assurer qu’il était là pour elle, qu’importe la situation, elle n’était pas seule. « Tu veux m’en parler ? » le regard plongé dans le sien qu’il ne veut pas quitter quand il sait qu’elle a besoin de le savoir qu’il était là lui aussi si elle en avait besoin. Parce qu’entre eux, pas besoin de faux semblants, quand ils se retrouvaient si ce n’est une sincérité sans égale qui avait fait perdurer leur si longue amitié pour faire d’eux une vraie famille ce que Marga représentait où l’inquiétude se lit sur son visage, car au fond, il n’est pas capable de lui mentir, pas à elle.