(w/ @Jace Jenkins)
tw; tca.

La chute a été brutale, s'il y a quelques mois à peine, elle était encore dans les derniers préparatifs de son mariage, Anastasia était tombé de haut lorsque son fiancé l'avait larguée devant tous ses proches le jour de son mariage. Ce n'est pas dans ses habitudes à la blonde de se renfermer du monde, mais elle n'avait pas l'énergie de les rassurer alors elle regardait ses messages défiler, de son père, son frère, ses amis, mais elle n'avait pas le courage d'y répondre, là maintenant. Un séjour à l'hôpital et la douleur trop fraîche, le cœur en miette. Elle était de nature plutôt solaire, elle n'était pas de ces gens qui supportaient la solitude et pourtant, elle devait bien avoir un million de messages auxquels elle n'avait pas répondu. Le cœur brisé et les larmes qui venaient beaucoup trop facilement quand elle pensait à son ex-fiancé, la gorge nouée et sa main qui se pose sur son ventre face à cette réalité. Enceinte, situation qu'elle avait appris un peu avant le jour de son mariage. Elle se sentait dépassée par les événements, Anastasia. Quelques mensonges à son fiancé, encaissant les disputes parce qu'elle avait honte d'avoir rechuté, parce qu'elle était très secrète Ana lorsque ça concernait ses troubles alimentaires. Comment se sortir de cet enfer. Les dégâts de ses troubles alimentaires étaient immenses, raflant au passage son couple, l'homme qu'elle aimait par ses mensonges. Elle regardait les billets d'avion, en ce disant qu'elle ferait mieux de se prendre un contrat quelque part. Quitter Brisbane lui ferait peut-être du bien ? L'art et les voyages avaient toujours été une source de thérapie pour elle. La semaine avait été chargée et Anastasia avait besoin de se changer les idées. Des dossiers qui s'empilent dans son bureau où elle travaillait à la maison d'édition, victime de son succès professionnel, ce qui était une bonne chose au final, mais elle n'avait pas vraiment la tête à trouver de nouveau talent ce soir, ni à lire des romans à l'eau de rose, elle n'était pas d'humeur pour ça, Ana. Elle arrivait toujours préparée pour ses dossiers, ses clients qui avaient toujours le meilleur d'elle, mais clairement elle avait besoin de s'enivrer d'autre chose que du travail ce soir. Elle avait besoin de souffler Anastasia, ce besoin de ne plus penser à rien, parce que ressasser toute ce qui se passait en ce moment lui faisait plus de mal que de bien. Et c'est une annonce sur les réseaux sociaux à cette soirée qui avait fini par l'attirer. Elle était d'humeur à faire la fête et célébrer. Célébrer quoi au juste ? L'échec ? Peut-être bien qu'elle avait juste envie d'une soirée pour décompresser et se vider le cœur. Son cœur volage, ne demandait que de s'enivrer par la bonne ambiance musicale et l'alcool.

( outfit ) Elle avait pris la première robe noire qu'elle avait trouvée dans sa garde-robe, elle n'avait pas envie de se prendre la tête Anastasia. Sa tenue n'avait rien d'extraordinaire, mais elle sait qu'elle pouvait attirer les regards quand même alors que sa robe dévoilait ses courbes féminines dans cette tenue. Elle avait pris la peine de se maquiller pour camoufler ses cernes et les rougeurs causées par sa tristesse des derniers jours. Elle se trouvait à ce bar, soirée plutôt cosy, pas le genre de soirée où elle était attendue habituellement et le changement lui faisait un peu de bien. Soirée alcoolisée, alors qu'elle échangeait avec cet inconnu et qu'il lui offrait son deuxième verre. Elle ne faisait même pas attention à ce qu'il lui disait comme s'il y avait trop de bourdonnement dans ses oreilles, ou peut-être bien qu'elle s'ennuyait à l'écouter, Anastasia. Espérant se débarrasser de cet homme ou qu'on le remarque surtout. Elle s'était levée de son tabouret, prétextant aller dans la salle de bain, mais elle se laissait porter par la musique, il y avait pas mal de monde ce soir, du moins c'est ce qu'elle constatait avant de foncer sur cet homme qui ne lui était pas inconnu. Oh pardon... Quel gâchis. Disait-elle, alors qu'elle n'avait rien renversé sur l'homme, si ce n'est son verre alcoolisé en plastique qui se renversait maintenant à ses pieds. Rien d'alarmant, ce n'était pas la fin du monde, bien qu'elle se retrouvait avec les mains vides. Elle allait bien pouvoir se procurer un autre verre plus tard. Elle regardait au sol, sa boisson alcoolisée qui ruisselait sur le sol du bar. Elle allait avoir besoin d'un autre verre Anastasia, elle qui voulait faire la fête ce soir, ce n'est qu'en relevant son visage pour voir sur qui qu'elle était tombé, nul autre que Jace. Elle ne sait pas si ça relevait du hasard, mais on peut dire qu'ils étaient bien tombés l'un sur l'autre. Jace. Disait-elle alors que son meilleur ami avoir captivé son attention alors qu'elle pose son regard sur lui, elle le connaissait par cœur Jace, du moins assez pour savoir qu'elle n'était pas tombée sur un type qui allait se mettre en colère pour si peu. Qu'est-ce que tu fais ici ? Elle est surprise de le retrouver là, mais il avait sans doute eu la même idée qu'elle. Elle était sociable, Anastasia. Bonne vivante, qui s'intéressait aux autres facilement, elle était de bonne compagnie en général, même si ce soir, elle avait surtout envie de s'amuser, d'oublier.

outfit Le brouillard vient un instant s’intensifier dans son subconscient qui se perd aux bords des rivages qui l’emporte dans les contrées lointaines. L’écho des voix se font plus loin distance qui le parcours pour l’effacer et y travers ce long soupire qui glisse entre ses lèvres et y porter un lourd agacement quand l’ennui de cette réunion ne cesse d’augmenter son impatiente. Il n’a jamais aimé se trouve dans la situation où l’on parlait pour lui, discuter de son avenir comme il entendait si souvent, hypocrisie qui le ferait à demi rire si les conditions dans lesquels il se trouvait n’en serait pas une tragédie où il en porterait le premier rôle. Il ne les écoute pas, en vérité, il n’a pas prêté une seule seconde à leur dire si ce n’est de voir les bras bouger dans tous les sens et les doigts pointé dans sa direction, qu’il soit là ou non n’en ferait pas vraiment de différence. Il les entend ou vaguement devant l’énoncé des sommes importante assez pour s’agacer et passer ses mains sur son visage où les traits de son visage son tiré, les poches sous ses yeux démontrent parfaitement l’épuisement à laquelle il n’a plus de contrôle autant que ses cauchemars qui revient sans cesse. Sa seule libération et celle du poids offert à sa sœur malgré lui en était devenu ses anti douleur qu’il a fini par prendre. Il sait son erreur devant ses démons, ses addictions auxquelles il a mis si longtemps à se défaire pour y replonger la tête la première, mais face à la douleur depuis cet accident, il n’avait pas pu résister. Tourbillon d’un enfer qu’il a cru sans fin avant de retrouver l’usage de ses jambes et cela même s’il sait que le chemin était loin d’être terminé. Pourtant, il le sait que cela était une première victoire, une récompense pour retrouver cette vie mise en pause et qui lui manque. A cet instant, il ne prête plus attention aux forme qui se dissipent si ce n’est entendre les moteurs qui grondent, l’image de lui dans cette voiture où le feu s’y perce dans son regard. Liberté à perte de vue, la concentration qui l’emporte et lui permettre de tout oublier si ce n’est cette victoire à porter de sa main. Il s’était battu des années pour s’octroyer cette récompensé mérité avant qu’aujourd’hui tout soit suspendu et que la colère s’anime à ne pas la quitter. Lasse de cet instant, Jace se relève pour les voir les regards se poser sur lui où il ne leur prête pas attention. « C’est bon vous avez abusé de ma patiente que je sois là ou non n’y change rien alors gueulez-vous comme des gosses moi je me casse ! » enfant qui gronde, il ne leur laisse pas le temps d’une réponse qui finirait par l’énerver. Il le voit son manager silencieux se doutant certainement qu’il avait besoin de prendre l’air, de se vider la tête quand ces temps-ci, la frustration de la compétition lui manquait. Il avait refusé de mettre un pied sur le paddock se doutant de la souffrance perpétuel que cela serait de se retrouver sur les pistes mais plus en tant que pilote mais simple invité. « Quand vous aurez enfin pris une décision sur mon avenir vu qu’apparemment le droit sur ma vie vous êtes acquis faites-moi signe, je préfère passer le reste de la fin de journée à m’occuper l’esprit » il n’a pas le temps à tout ça et a surtout besoin de vider ses pensées et idées trop noires qui ne cesse de le guider à prendre un chemin où il sait que le retour en arrière n’en sera que trop difficile. Pas difficile qui se dirige vers la porte, il n’écoute pas leur remontrance pour ouvrir la porte et s’éclipser la cigarette entre ses lèvres pour laisser le gouffre d’une torture sans fin faire place à une terre de liberté qui s’offre à lui.

Un instant, Jace se fige, le regard surpris, les yeux écarquillés pour observer avec insistance l’heure presque surpris d’y voir la pénombre se refléter sur la ville. C’était comme si le temps dans cette salle de réunion s’était stoppé, une torture qui avait fini par le rendre complètement fou assez pour avoir besoin de s’aérer l’esprit. Il savait que sa sœur travaillait et en vérité au de son état, il savait qu’il avait surtout le désir d’effacer cette journée, ces derniers mois dans la seule chose qui pourrait lui permettre de croire que la vie semblait plus belle à chaque jour. L’alcool. Vice qui ne le quittait pas quand ses derniers temps, il s’y perdait et lui permettait d’effacer chaque moment difficile qui tentait de lui revenir en tête. Il ne réfléchit pas quand il se dirige vers ce bar à quelques mètres de lui. A force du temps et des années, il connaissait chaque recoin de Brisbane, chaque raccourcit apporté et plus encore par la force de marcher quand rouler lui avait été interdit, douleur qui s’impose dans son échine comme si son palpitant venait d’être broyer. La cigarette qu’il écrase sous son pied, les lunettes qui cache ses prunelles pour enfoncer ses mains dans ses poches, il avance d’un pas sûr de lui où une dizaine de minutes plus tard il se retrouve devant le lieu de prédilection qui lui permettra d’oublier ses frasques du moment et surtout songer que cette soirée n’en serait pas gâché davantage comme elle l’avait été jusqu’ici. Il n’est pas un inconnu dans cet endroit qu’il venait s’y cacher à mainte reprise pour y trouver un réconfort de quelques manières parfois auprès des courbes qui s’égalaient à effacer dans la nuit ses souffrances secrète ou par la boisson qui lui offrait un répit de quelques heures avant que la réalité reprenne le dessus. Ce soir, son état en était déplorable assez pour avoir besoin de sentir l’alcool couler dans ses veines. La porte qui s’ouvre où il y voit le sourire du propriétaire s’emparer de ses lèvres loin d’être surpris de le revoir. Client fidèle qui lui rapportait certainement de l’argent, mais auquel Jace ne préfère pas y relevé, pas ce soir quand tout ce qu’il désire c’est oublier et profiter. Il hausse de la tête, un simple signe pour le saluer avant d’observer avec attention les alentours. Son regard se porte sur les silhouettes avec une attention particulière ses inconnues qui lui offre un sourire ravageur avant de leur rendre quand l’amusement semble ce soir dans le thème d’une nuit sans égale. Il s’avance doucement près d’elles avant de sentir ce liquide se pointer sur lui assez pour se stopper complètement. Il ne dit sur le moment figé ou agacer, en vérité, à cet instant, il ne savait plus comme si tout semblait lui indiqué que ce soir, malheur s’abattrait sur lui. Il soupire avant de secouer sa chemise et y passer sa main tentant de calmer les dégâts en vain. Il ne prête pas tout de suite attention à la blonde au regard pointé sur sa maladresse. « Ce n’est rien je suppose que ça arrive... » ce soir était son jour de malheur alors un peu plus ou un peu moins n’en changerait rien. Il la voit légèrement titubé ne sachant pas si l’alcool faisait effet ou le fait qu’elle porte son regard trop plongé sur le côté au point d’en devenir étourdit. « Woah ! Doucement est-ce ça va all… » il se coupe net quand ses prunelles rencontrent les siennes et qu’il la remarque assez pour être surpris de la voir ici. L’était-il vraiment ? Il en est moins certain quand il sait à quel point, elle aussi vivait un enfer sans limite depuis des mois se doutant que ce soir tout comme lui, c’est l’esprit abandonné pour joindre à cette euphorie qu’elle se trouvait ici. « Ana ça va ? » s’il en connait au fond la réponse, il ne peut s’empêcher de la lui poser devant le besoin de l’entendre de sa bouche. Il sourit pour l’approcher de lui la laissant se tenir à lui. Il se doute de sa souffrance, une souffrance qu’il connait pour la vivre lui-même assez pour garder le silence. « Je pourrais te poser la même question, mais je suppose qu’on en connait tous les deux la réponse de notre venue par ici » il se doute parfaitement de la raison de sa venue dans ce bar. La solitude était loin d’être quelque chose où l’un comme l’autre en appréciait, le plus souvent, il ne pouvait supporter le silence assez pour se retrouver dans ce genre d’établissement assit sur le comptoir à oublier ces malheurs et boire jusqu’à effacer cette nuit où le lendemain la gueule de bois prendrait place jusqu’à s’oublier auprès de ses silhouettes qui en resterait inconnu, mais ce soir serait différent surtout quand sa meilleure amie était là, douleur silencieuse où il le sait qu’il ne peut la laisser seule dans un tel état. « Je vois que tu profites bien de la soirée » il la voit rire aux éclats loin du bonheur qu’elle pourrait prétendre avant de rire quand elle tire son bras vers la piste de danse, il pourrait refuser, mais il n'est pas capable de le faire quand il s’agit d’elle assez pour la suivre et se retrouver en plein milieu devant la musique qui échauffe les esprits et dont l’oublie semble se munir à les libérer de ce fardeau d’une douleur sans fin. « Tu devrais essayer de l’eau ça ne te ferait pas de mal tu sais... » mots qu'il prononcent dans un murmure entre l'amusement de ses propres paroles avant d'y laisser placer à l’inquiétude qui traverse son regard qui se glissant auprès du sien. Ses mains posés sur sa taille, il la voit bouger doucement se laisser imprégner par la musique qui se veut lente où s’égare les âmes torturés auxquelles ils y appartenaient.

(w/ @Jace Jenkins)
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Une chose est sûre, Anastasia n’allait pas bien. La tristesse bien trop présente, véritable peine d’amour qu’elle vivait depuis un mois maintenant et si on lui disait que ça allait bien aller, ce n’est pas ce qu’elle ressentait là, maintenant et encore moins sachant qu’il était parti alors qu’elle était enceinte. Elle était tombée de haut, parce qu’elle y a cru qu’elle avait trouvé l’amour, Anastasia, mais elle avait réussi à gâcher cette relation, il n’y avait qu’elle a blâmer, elle n’avait pas su lui expliquer sa maladie. La honte de la rechute bien trop présente, elle n’était peut-être pas faite pour passer à travers un mariage, situation dont elle s’était mis la pression et qui s’était avéré bien trop anxiogène pour ces capacités à supporter toute seule cette pression sur ses épaules. Les mensonges, les non-dits, le manque de communication qui avait tué son couple. Est-ce que c’était si étonnant que ça ? Elle qui enchaînait les relations toxiques, elle qui avait toujours eu ce côté mystérieux. Elle qui croyait s’en être sortie avec Asher, brisant le pattern, mais il faut croire que ce n’était que partie remise. Enceinte sans vraiment savoir quoi faire de ce bébé en vue de la situation. Elle n’a plus la concentration pour travailler Anastasia, et si elle avait un passé avec des problèmes de consommation aux drogues, ce n’était pas dans son esprit. Elle avait juste envie de souffler, décompresser, s’amuser. Rien de plus, rien de moins. Elle était plutôt habituée aux soirées mondaines, aux événements artistiques dont elle était invitée et où les faux pas pouvaient lui coûter cher, mais il n’y avait rien de tout ça ce soir. Petite soirée cosy, bar glauque dont elle n’avait pas l’habitude d’aller. Si en y entrant elle voyait des gens qui aimait faire la fête, elle voyait aussi pas mal de désespéré et de junkie. Elle s’en fiche au fond, Ana. Elle prend un verre avec cet homme, mais la conversation l’ennui à mourir, prétextant aller à la salle de bain. Elle s’en éloigne Anastasia tout en profitant de la musique, son deuxième verre à la main, elle n’a pas le temps d’en boire une gorgée que dans cet élan de bousculade, l’alcool se renverse au sol. Elle soupire, encore de l’alcool gaspillé. La voix qui lui est familière, parce qu’elle a le regard encore sur son verre, qu’elle ne réalise pas encore sur qui elle est tombée. Et puis cette bousculade dans le bar qui lui fait perdre l’équilibre avant de se rendre compte qu’elle est face à Jace. Ce n’est pas de ma faute, ce sont ces idiots qui m’ont bousculée. Elle n’était pas saoule, Anastasia. Elle avait l’habitude de faire la fête, elle avait toujours eu ce côté fêtarde et l’alcool qui coule dans ses veines ce n'était pas une fois parmi tant d'autres, loin de là, et ça allait lui prendre plus qu’un verre ou deux pour en ressentir les effets ou pour en perdre le contrôle. Elle lui demandait ce qu’il faisait là, mais il faut croire que des questions stupides, ils ne faisaient que ça tous les deux. Évidemment que ça va. Si tu veux tout savoir, je n’ai jamais été aussi bien, Jace ! Pointe d’ironie dans l’air, il n’a pas vraiment besoin de lui poser la question pour voir que ça n’allait pas, mais ça faisait partie de la vie non ? Elle avait le droit de vivre sa peine comme elle le voulait Anastasia et si c’était en faisant la fête et en se sentant libre, pourquoi pas ? Elle regarde son meilleur ami qui remarquait qu’elle profitait de la soirée. Elle ne sait pas si c’est une bonne idée de l’attirer vers la piste de danse, il était peut-être en douleur, lui qui avait eu un grave accident, mais elle ne va pas assez bien pour y penser, Anastasia. Au lieu de ça, elle profite de la musique et de danser, se rapprochant de lui avant qu’il ne lui souffle à l’oreille quelques mots. Elle arqua les sourcils, tellement elle était surprise. Des mots qui ne lui font pas plaisir à entendre, qu’elle se recule pour garder une distance. Pardon ?! Tu exagères, je n'ai pris qu'un verre, ça ne va pas ou quoi ? Quoi de mieux que de se faire dire quoi faire par un homme ? Ça n’avait rien de séduisant, ça venait de casser son plaisir. Comme si Ana était inoffensive alors qu’elle ne l’était pas du tout. Elle n’était pas à sa première virée et c’était culotté de lui faire ce genre de remarque alors qu’elle n’avait bu qu’un seul verre d’alcool de toute la soirée. Peut-être que ça l’aurait mieux passé s’il suivait ses propres conseils. Peut-être que tu ferais mieux de suivre tes propres conseils avant d’emmerder les autres. Est-ce qu’elle lui disait comment se comporter depuis son accident ? Elle n’avait pas été la plus présente, pas la meilleure amie qu’on attendait d’elle non plus, mais elle avait tenté d’être là pour lui, autant qu’elle avait pu vu les circonstances. Elle était adulte et vaccinée, elle n’avait pas besoin qu’on lui dise quoi faire, elle n’avait pas besoin de se taper ce genre de commentaire. Elle n’avait pas besoin qu’on s’inquiète et encore moins qu’on la surprotège ainsi, elle en avait assez qu’on la pense trop fragile Ana, et c’était peut-être le cas, mais c’était sans doute la raison pourquoi elle prenait ses distances et qu'elle arrêtait de répondre à tous ses messages d’un coup en se retrouvant dans ce bar miteux. Elle avait surtout besoin de se changer les idées, et de s’amuser, de lâcher prise. Comme si ça avait déclenché en elle cette rage d’en faire complétement l’inverse. Son côté impulsif qui ressort et son humeur bien trop changeante depuis que son cœur était en miette qui faisait ressortir cette femme caractérielle qu'elle a toujours été. Ils avaient toujours été là l'un pour l'autre, Jace, c'était son meilleur ami, mais parfois, ils arrivaient vraiment à se prendre la tête tous les deux. Cap de me suivre pour t’amuser ou c'est trop te demander ? Demanda-t-elle en insistant sur le fait de s’amuser. La dernière chose qu’elle veut Anastasia, c’est d’avoir le jugement ou la morale de son meilleur ami sur la conscience. Elle s’éloigna de Jace, clairement, il n’était pas venu dans ce bar pour les mêmes raisons alors la blonde s’en allait se poser sur le tabouret faisant signe au barman. Un Manhattan, s’il te plaît. Une autre pique au New-Yorkais en commandant ce cocktail. Elle ne devrait pas boire dans cet état, Anastasia. Enceinte, mettant à risque son bébé, mais elle ne voulait rien entendre, le sentiment d’abandon qui faisait trop mal qu’elle n’en faisait qu’à sa tête, pour oublier.

Regard paumé qui part à la dérive
Il se livre laissant les ombres se faufiler
Jusqu’à l’effleurer ou toi gamin tu le sais
Elle n’est pas là pour te sauver mais pour te noyer

L’attention se faufile sur lui, les messes basses s’intensifient face aux manques de discrétions de ces gens qui l’entourent tandis que lui y garde ce faux sourire qui laisse croire à une vie trop parfaite. Illusion qui se déploie face à l’image loin d’être brisé où sa popularité déferlante n’a jamais été brisé devant les flash bien trop souvent porté sur lui et sur les scandales agaçants qui font fureur tandis que lui se perd dans la souffrance en silence face à ce verre qu’il tient entre les mains et qu’il n’a jamais commencé. L’hésitation demeure quelques secondes, le soupire s’intensifie marchant droit devant lui étroit chemin qu’il tente de se frayer entre les gens qui se tourne pour atteindre cette liberté dans ce coin perdu où le silence lui est salvateur. Il respire à se demander ce qu’il pouvait bien foutre ici quand son esprit est complètement ailleurs. Douleur présente qui investit sa jambe sentant le désastre ce des derniers mois lui revenir à la gueule. L’hésitation le parcours, qu’est-ce que ça changerait d’en augmenter la dose de ces petits calmants qui peine à voiler la souffrance de cet accident qu’il repasse en continue. Il a beau garder le sourire, se montrer en apparence toujours parfait comme si la vie dorée était à son comble alors que tout semble s’empirer, monde qui s’écroule ou le cauchemar en devient interminable. Le dos collé au mur la tête qui ne met pas longtemps à faire de même, il patiente que la douleur cesse, le verre toujours à la main, l’hésitation pour finalement le boire d’un coup espérant sans doute que celle-ci lui permettra de garder la tête hors de l’eau et pourtant il le sait que le déni s’enfonce en lui à se demander pourquoi il avait accepté de venir ici face à son ami qui finalement lui avait fait faux bond. Une urgence semble-t-il auquel il n’en avait pas demandé de détail quand il préfère songer que partir loin de la foule serait la meilleure idée. Loin d’être dans l’ambiance euphorique où les gens hurlent à pleins poumons, les corps qui se déhanchent sur la piste de danse, les verres qui se suivent les uns après les autres et pourtant, il n’est pas capable de faire semblant. Pas ce soir où son esprit s’égare trop à des kilomètres avant de sentir cette main se tenir à lui. Inconnue durant quelques instants, elle semble aussi dans l’ambiance dynamique de cette nuit prêt à le tirer pour finalement dévoiler ce visage qu’il connait si bien loin d’être surprise de la voir dans cet endroit tentant sans doute et désespérément d’effacer le myocarde écrasé par celui qui aurait dû lui offrir ce bonheur avant de devenir un vrai lâche. Il soupire loin de la pitié, mais la tristesse de la voir étiré ce sourire qu’il sait n’est pas aussi réelle qu’il le prétend jouant le jeu où il la laisse la main glissé dans la sienne pour se retrouver attiré vers elle, muse de la nuit aux sons mélodieux qu’elle glisse à son oreille ou pourtant loin d’y paraitre il est loin de pouvoir tenir la facette de l’homme qu’on attend de lui charmeur aux multiples conquêtes qui pourrait le faire rire si ce soir il n’était pas dans cet état d’esprit bien trop morose ou souvenirs ne cesse de lui revenir de pleins fouets. Il pourrait tomber dans le brouillard d’une nuit à boire pour que demain s’éveille à lui effacer les sombres moments d’une vie parfois trop douloureuse.

Toutefois, ce soir il est loin de cette idée à la différence d’elle qui l'incite devant ces quelques paroles à lâcher prise, mais qu’adviendra-t-il de lui s’il se consume entièrement pour ne pas pouvoir se relever ? Silence qui se dégage où l’inquiétude prend place quand il la voit à peine tenir debout. Elle n’avait peut-être pas encore entamé ce cycle infernal qu’il connait d’elle, mais à s’y prêter, il voit bien qu’elle semblait bien partie. « Ce n’est pas de ma faute, ce sont ces idiots qui m’ont bousculée. » il roule des yeux devant l’excuse dont il n’y croit aucunement et même si elle tente de lui cacher, il le sait qu’elle ne ve pas bien, mais Jace se tait se doutant que chaque paroles qu’il prononcerait risque de la rendre plus émotive qu’elle voulait le prétendre, peut-être les autres ne le voyaient pas, mais il la connaissait assez pour ne pas s’empêcher de s’inquiéter pour elle et ça même s’il sait qu’elle sera se montrer virulente « Évidemment que ce sont les autres ou peut-être que vu tes talons ça pourrait expliquer le vrai coupable » ironie qu’il sort parce que c’est sans doute plus facile de mentir, il en a l’habitude. Le silence plane quelques secondes et avant qu’il ne puisse rétorquer quoique ce soit Jace sent sa main qu’elle tire malgré lui sur la piste de danse sentant ses deux bras s’accrocher à son cou. Il n’est pas d’humeur, mais jamais il n’a réussi à lui résister sans doute parce que malgré les accrochages, la distances, elle reste importante dans sa vie. Il tente de sourire, mais ne peut s’empêcher de s’inquiéter peut-être aurait-il dû se taire, mais ce serait très mal le connaitre et la blonde le sait pertinemment, mais en refuse son aide. Pouvait-il la blâmer quand après son accident il avait fui tout le monde ? « Évidemment que ça va. Si tu veux tout savoir, je n’ai jamais été aussi bien, Jace ! » Il arque un sourcil se doutant de ses mensonges, le regard pointe de sarcasme sans trop savoir quoi lui répondre, il n’est pas dupe Jace qu’elle joue à le provoquer assez pour ne pas tout de suite y répondre se laissant aller par la musique et ça même s’il est loin d’être dans l’esprit de cette soirée où ses pensées s’enfoncent dans son esprit quand lui aussi cacher ses propres souffrances. Malgré lui, il s’inquiète pour elle, il ne veut pas la voir s’enfoncer, car il sait mieux que personne à quel point il est difficile de se relever, mais comment lui dire quand il la voit prendre chacune de ses paroles comme une provocation au point que sa patiente est loin d’être présente. « Pardon ?! Tu exagères, je n'ai pris qu'un verre, ça ne va pas ou quoi ? » Il ne comprend pas pourquoi elle est autant sur la défensive assez pour reculer tentant de garder son calme avant de secouer la tête face à sa réaction un peu trop dans le mélodrame selon lui, mais il se retient de lui dire au risque de la voir mal réagir. « Je disais ça parce que je m’inquiète pour toi, c’est si difficile à comprendre, pourquoi tu prends mal tout ce que je te dis, là c’est moi qui ne te comprends pas ta réaction ! » il essayait d’être présent pour elle sans doute aurait-il dû continuer son chemin, mais ce n’était pas son genre, pas avec sa meilleure amie, pas quand elle a besoin de lui et ça même si elle semble plus aveugle que jamais. « Peut-être que tu ferais mieux de suivre tes propres conseils avant d’emmerder les autres. » Cette fois, sa limite est à bout au point de retirer les bras de Ana accroché à son cou tentant de se retenir pour ne pas dire des paroles qu’il regretterait autant dire que la blonde ne lui facilite pas la tâche, il sait qu’elle souffre, mais là elle allait trop loin. « Tu sais quoi ? Vu que je t’emmerde tant débrouille-toi toute seule, tu me fais chier à faire ton ingrate, t’es pas la seule à avoir des soucis, j’essaye de t’aider parce que je te rappelle au passage que t'es peut-être importante pour moi, mais là j’en ai marre donc quand tu feras moins ta gamine, tu sais où me trouver ! » sa limite est atteinte autant que ses mots qu’il lâche rapidement, il n’avait pas envie de la blessé, mais lui aussi était à bout quand la seule chose qu’il faisait c’était s’inquiéter pour elle, sa meilleure amie où ce soir elle semble complètement différente. « Je suis pas ton punching ball Ana, je sais que tu souffres, mais je ne suis pas lui alors évite de me foutre dans la gueule ce genre de chose » il ne veut pas la blesser, mais il l’était à son tour assez pour se retenir d’en dire plus serrant sa mâchoire au risque de hurler quand il était prêt à exploser. « Cap de me suivre pour t’amuser ou c'est trop te demander ? » Jace refuse sa main, il n’a pas l’enthousiasme à ce moment de l’écouter ou même de vouloir s’amuser sans doute si elle ouvrait les yeux elle verrait qu’il ne va pas bien, mais Jace se doute qu’à cet instant, la seule chose qu’elle voyait c’était elle. Il soupire relevant la tête en l’air pour fixer les halo de lumières pour presque l’aveuglé. Il se retient un instant pour finalement venir s’asseoir à ses côtés sans commander quoique ce soit. Malgré ses mots qui résonnent en lui, ce n’était pas le genre à la lâcher, pas quand il la connait parfaitement. « Un Manhattan, s’il te plaît. » il se doute qu’elle fait exprès de commander ça sans savoir la raison qui la pousse à agir ainsi avec lui et avant même qu’elle boit son verre il le récupère non pour lui éviter de boire, mais surtout de comprendre ses réactions à son encontre. « Rassure toi je te le rendrais si tu m’expliques ton comportement exécrable avec moi parce que jusqu’à preuve du contraire je suis de ton côté donc j’ai le droit de savoir pourquoi t’as l’air de me voir comme le roi des enfoirés avec toi » il la voit le regard noir, rien qui ne lui fasse peur quand il avait vu pire. « Alors quoi tous les mecs sont devenus des connards pour toi c’est bien ça ou y a que moi ? » il secoue la tête presque insulté et blessé qu’elle puisse le voir comme ça, elle sa meilleure amie. « Tu veux t’amuser fais ce que tu veux, mais rappelle-toi d’une chose je ne suis pas lui et surtout je suis là si tu as besoin alors même si tu peux m’énerver ce soir, tu sais où me trouver » il garde une certaine distance par besoin de reprendre ses esprits et surtout de respirer pour simplement commander une bière, il n’avait pas envie de rester dans ce bar, mais il refusait malgré ça de la laisser, pas quand il sait qu’elle n’allait pas bien et bien qu’il agissait lui-même sous le coup de l’énervement, Jace le sait qu’elle a aussi besoin de lui.