Quelques messages à peine entamaient où derrière l’écran le sourire et une certaine inquiétude se glisse sur son visage. Les mots s’envolent rapidement face au besoin de lâcher prise et d’un certain réconfort quand la douceur sans égale de cette blonde a le don d’y trouver à chaque fois les paroles qui calmera tous ses doutes. Lorsqu’il la rencontrait, il ne s’attendait pas à s’y attacher et d’une certaine façon, il lui doit beaucoup par sa patiente, sa délicatesse et toujours ces quelques phrases réconfortantes qui l’ont aidé où à force du temps, des mois passés au sein de l’hôpital, elle a été son roc qui lui a permis de ne pas lâcher prise toujours présente sans jamais perdre le sourire au point de se demander comment faisait-elle pour ne jamais se plaindre, ne jamais éprouver parfois l’envie de tout lâcher quand elle voyait la souffrance et la douleur durant chaque moment de sa vie. Toutefois, elle ne songeait pas à cela se doutant de sa passion pour son métier, une chose sur laquelle Jace pouvait comprendre. Ils n’y avaient rien qui les reliés et pourtant à poser souvent ses prunelles à rencontrer les siennes, il avait parfois l’impression qu’elle le comprenait sans doute davantage qu’il n’aurait su le dire. Il n’y avait pas besoin de parole à avoir quand les gestes étaient plus fort, plus intense où il sait pertinemment que derrière chaque sourire qui apparaissait pouvait cacher quelque chose de plus difficile, il était juste simple de prétendre que tout allait bien que d’admettre la vérité, se voiler la face pour avancer quand parfois le cœur était trop fatigué. Résigné qu’il pouvait parfois l’être ou malgré tout, c’est pas à pas qu’il continué à avancer espérant que la vie finira par lui accorder un peu de répit. Ce soir, il avait prévu de la voir, cette petite blonde qu’il voyait en dehors de l’hôpital, telle une confidente où parfois les mots étaient si simples à ses côtés sans doute parce qu’elle l’avait vu au plus bas que terre et si vulnérable au point de refuser qu’il abandonne. Ces mots avaient été un vrai réconfort encore plus lorsqu’il n’avait eu aucune envie c’était de lâcher prise lorsque la vie semblait un peu trop s’acharner et à lui donner l’idée que si le bonheur était présent, il ne durait qu’un temps au point de se demander si c’était cela qui l’attendait auprès de Derya. Dix années de séparation de quoi sans doute songer à tourner la page sans qu’il puisse y parvenir. Elle s’était formée autour de son cœur sans qu’il puisse l’effacer aussi facilement qu’il l’avait prétendu. S’il semblait avancer pas à pas devant les silhouettes de ses sirènes qui avait parcouru sa vie le temps d’une nuit. Rien n’avait pu apaiser cette peine et surtout effacer ce visage qui revenait sans cesse. Elle était comme un tatouage, destiné à être ancré dans son épiderme, il pouvait tenter de l’effacer, de cicatriser cette plaie par d’autre personne, elle demeurait toujours là à ne jamais bouger jusqu’à refaire place dans sa vie. Il songeait que l’univers était plein d’ironie, d’épreuve en épreuve pour tester un amour qu’il n’avait jamais pu s’en aller sans songer que c’était aussi le cas de cette brune. L’écho de sa voix résonne en elle comme leur dernière dispute à laquelle sa colère et sa blessure avait ouvertes d’autres cicatrices qu’il n’avait jamais osé lui dire. Il savait qu’à rester ici, dans cette maison vide où le silence l’entourait finirait par le faire craquer et de la pire manière. La culpabilité gagnait souvent son visage fermant les yeux quand parfois la douleur pouvait s’apaiser que par le biais e ces quelques gélules qu’il tient entre ses mains et s’il hésite, il sait que ce réconfort fera l’affaire le soir. Le refus d’en parler, le refus d’accepter que loin de l’idée qu’il pouvait imaginer, il s’enfonce dans cette vie sombre qui tente à le faire glisser une nouvelle fois, il avait promis à son manager de lui faire part s’il sentait la rechute arrivait toutefois, rien, silencieux face au déni qui se glisse le long de son regard incapable d’admettre cette dépendance qui le relie à ces anti douleurs, une manière d’effacer le visage de cet homme qui hante le gamin toujours présent en lui où la peur de ses quelques nuits loin de celle qui pouvait calmer toute ses craintes fini par le réveiller par des cris de douleurs.

Il n’avait pas mis longtemps à partir, retrouvant les sensations qui le parcours à chaque fois qu’il se retrouve dans une voiture. Il se doute des regards où sa voiture est signé par celle qui demeure depuis des années dans son cœur. Ferrari où le moteur poussé il entend ce son qui laisse rapidement un sourire sur gagner son visage. Ces doutes s’envolent pendant un instant voulant que cette soirée lui soit la liberté dont il a besoin et au fond il le sait que cette infirmière devenu à sa manière une amie, une confidente un nom sans doute spécial en avait aussi besoin. Il pouvait le ressentir à travers ses quelques messages échangés avec elle au point de se douter que dans sa solitude, il n’était pas le seul à y porter des cicatrices difficiles à admettre, c’était plus facile de faire semblant, de montrer aux gens ce qu’il voulait voir quand derrière personne ne lui en demanderait davantage à part elle. Avec elle, pas de faux semblants sans doute était-ce la raison évidente pour laquelle il était si simple de lui parler, pas de jugements si juste deux personnes qui tentait d’avancer après les coups de la vie qui étaient loin de les avoir épargnés. Club de jazz qui apaise les âmes, c’était ici qu’il avait choisi de lui donner rendez-vous, il savait qu’elle travaillait à l’hôpital jusqu’à très tard songeait que cet endroit serait parfait après une soirée éprouvante. Un club qu’il avait découvert il y a quelques temps après une soirée évènementiel où lui était resté après, la musique adoucit les mœurs parait-il sans doute était-ce la raison pour laquelle il y venait parfois où les quelques notes de musique à peine entamé l’emporte dans un autre monde, le sourire se glisse au recoin de ses lèvres jusqu’à oublier les tensions qui rythmait son quotidien. Il avait besoin d’effacer tout ce qu’il refoulait au point que l’endroit en devenait un vrai havre de paix qu’il espérait aiderait aussi Lily qui semblait elle aussi avoir besoin d’un refuge pour se sentir bien avec elle-même. Doucement, il revient à lui avant d’observer le serveur qui vient à sa rencontre, il sourit simplement pour secouer la tête refusant de commandé tout de suite préférant attendre la jeune blonde. Il se doute déjà de la surprise que certain aurait eu quand parfois il trouvait le réconfort facilement dans la boisson toutefois, loin derrière des idées reçus, Jace préférait très souvent la solitude et se laisser emporter par le son de la musique qui gagne à apaiser son palpitant. Il ne l’entend pas tout de suite arrivait bien trop concentré sur le musicien qui lui permet de garder ce sourire avant de sentir cet ombre derrière lui et qu’il se retourne heureux de la voir. Elle avait beau avoir les trait tiré par la fatigue, elle n’a jamais lâché ce sourire. Il l’aperçoit le regard qui se tourne vers le chanteur, la voix douce et grave qui emporte toute la salle dans une ambiance des plus sereines. Elle semblait apprécié l’endroit assez pour se rassurer qu’il avait fait le bon choix. « Je suis content de te voir et aussi que tu apprécies autant que moi ce club » il se doute que lorsqu’il avait parlé de se voir dans un club elle avait dû songer à quelque chose de différent, de plus électrique et bruyant, mais il savait que ce n’était pas son genre. « Je me suis dit que ça serait plus sympa de mélanger une soirée entre musique et discussion autour d’un verre » Elle faisait un métier éprouvant, il se doutait que parfois elle aussi avoir besoin de s’échapper de la réalité. « A ton regard, je crois avoir fait le bon choix, en tout je suis cas je suis ravi de savoir que tu as de très bon goûts en matière musicaux » il échappe un léger rire avant de la voir s’installer en face de lui. « Comment tu vas ? » le rappel de leur quelques messages avaient éveiller en lui une certaine inquiétude sans doute parce qu’à force de la côtoyer il commençait à la connaitre assez pour vouloir s’assurer que tout allait bien dans la vie de la jeune blonde.

Parfois il y a des personnes qui entre dans votre vie pour l’illuminer et vous rappelez que même dans les heures les plus noires, il faut toujours avancer, se relever et accepter les défi de la vie pour lui rappeler que quoiqu’elle elle vous fera, c’est vous qui en ressortirez gagnant, car dans cette épreuve, vous ne serez jamais seule à l’affronter. Une main tendu peut changer le destin et une vie entière et ça à l’infini.

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Lorsqu’il a rencontré la douce Lily, il a réellement cru durant un instant être au paradis ou peut-être une forme d’enfer laissant apparaitre un visage plus doux pour ensuite lui montrer le chemin des flammes pour le brûler quand longtemps il a cru que c’était plus bas que terre qu’il finirait par y crever lorsque cela arriverait. Sa douceur et ses mots ont longtemps baignés Jace qui par les médicaments pour l’assommer ne s’était pas rendu tout de suite de la réalité. Ses paroles réconfortant l’avait aidé plus qu’il n’oserait le dire quand parfois, la colère en était plus violente, une de seule ou l’on sait qu’on finira tout seul et pourtant, elle avait été là à lui rappeler que s’il souffrait, il n’avait pas le droit de faire souffrir ceux qui l’aimaient parce qu’il ne semblait pas ce genre de type à baisser les bras. Moment qui l’avait sonné et réveillé sans doute pour lui rappeler que malgré les coups encaissé, malgré les paroles pour le mettre à terre, il s’était toujours relevé et elle avait raison, il n’avait pas le droit d’abandonner assez pour se fier à elle et y voir en cette jeune blonde une confidente lorsque les préjugés s’étaient dissipés. Ils ne se connaissaient pas et pourtant, à leur manière, ils avaient appris à s’apprivoiser et se comprendre au point qu’il n’avait pas hésiter à la brusquer pour savoir qui avait pu tant la blesser surtout lui faire subir cette horreur qu’il avait vécu auprès de deux parents qui n’auraient dû l’être et encore moins confié à avoir des enfants. A son tour, pendant un temps elle avait fui, la culpabilité qui s’était enfoui pour la voir revenir sans doute à se demander comment avait-il facilement décelait tout ça pour lui montrer à son tour les quelques cicatrices sur ses bras. Elle avait peut-être vu les plus violents basé sur son dos ou peut-être pas, mais assez pour voir qu’il n’était pas en terre inconnu. Elle semblait si fragile et prisonnière malgré ce qu’elle croyait de cette personne loin de s’être dissipé, mais toutefois, Jace l’admirait devant sa force inébranlable ou à chaque pas qu’elle faisait, la liberté se trouvait à sa porte au point d’y tenir cette promesse. Promesse que lorsque chacun sentirait ce lourd poids les compresser ne pas hésiter à s’appeler et se confier ces choses à leur manière dans un moment juste à être ensemble, discuter quand les paroles et conseils de Lily l’avait aidé plus qu’il n’oserait le dire et s’il tenait debout et c’était comme elle dit bougeait quand il en avait les moyens, à sa manière il voulait la remercier pour lui tendre la main lorsqu’il savait combien vivre ce traumatisme était loin d’être si évident. On avait beau croire que l’on pouvait réussir à le gérer, il ne comptait pas les nombres de crises d’angoisse de peur comme le gamin qui s’enfermait dans un lieu étroit à espérer et prier que son paternel ne l’y trouve pas en vain pour sentir le punition le parcourir parce que longtemps résonnait au fait qu’il méritait. Connerie qu’il avait de finir par comprendre. Comprendre que personne ne méritait un tel acte.

Les souvenirs se heurtent un instant dans son esprit, la musique se veut douce au point de l’emporter au loin. Les pupilles se ferment, à cet instant, le calme lui parvient jusqu’à faire dissiper chacune de ses angoisses, mais aussi son visage trahit par sa propre présence jusqu’à ses mots qui résonnent depuis des jours voir des semaines entière. Pendant un temps, il y croit qu’il peut y arriver, à songer laisser tout ça de côté, mais en vain. La culpabilité s’enfonce dans son épiderme, elle demeure dans chaque parti de son corps, palpitant en faille au point de ne pas admettre que la douleur était réelle. Il sait qu’elle ne pensait rien de ces paroles, tonnerre de colère dont il a pu déceler, mais à cet instant, il n’était pas capable de la confronter, de lui parler assez pour vouloir profiter de ce moment auprès d’elle, d’une amie devenu, de Lily qui résonne à songer qu’elle aussi en avait tout aussi besoin. Les doigts qui tapotent sur la table où il ne la remarque pas, pas tout de suite, perdu dans ses songes, rêves qui le retienne avant que l’écho lui parviennent et se redresse sur lui pour se lever à sa venue. Le sourire est sincère heureux de la voir et surtout loin de l’hôpital. Je suis contente de te voir aussi et tu as bien choisi cet endroit a l'air calme. Il avait longtemps hésité loin d’avoir envie de la retrouver dans un bar miteux qui l’aurait mis mal à l’aise, mais encore moins quelque chose de trop bruyant au point que l’un comme l’autre en serait sans doute exaspéré et plus encore une certaine plénitude s’engouffrait en Jace devant ce lieu qui semblait lui faire du bien tout comme à elle lorsqu’il la voit s’asseoir subjugué par la voix qui résonne douceur et fraicheur d’une musique qui les emporterait dans un autre monde. Je me suis dit tant qu’à faire, tenter un lieu qui laisse rêver, j’ai découvert cet endroit et j’admets que c’est devenu l’un que j’adore. Différent, mais c’est sans doute pour ça que j’apprécie d’être ici. Il avait l’habitude des clubs sélect, ceux on l’on finissait sur la piste de danse puant l’alcool pour parfois ne plus savoir où l’on se trouver, des années qu’il admet de débauche, des moments plus sombres et pourtant, depuis un certain temps, c’était dans ce genre de lieu qu’il appréciait se retrouver, plus calme comme si par la musique qui l’envahissait l’aidait à trouver un certain repos face à cœur loin d’être aussi cicatrisé qu’il le prétendait. Je suis content que tu es accepté mon invitation surtout que tu es bien trop accroc à l’hôpital. il sourit simplement lorsqu’il sait qu’elle ne sortait pas souvent, mariée à son travail où elle ne s’offrait que très peu de plaisir amusée alors qu’elle serait la première à lui rappeler qu’il se devait de continuer à vivre et profiter de chaque moment au point de se demander pourquoi ne le faisait-elle pas ? Il en détenait la réponse assez pour rester silencieux lorsqu’il sait qu’elle n’était pas prête, mais c’était déjà un grand pas.

Face à face, Jace sourit songeant à leur quelques messages échangés, mais voulant laisser les choses se faire naturellement. Il a besoin de ce moment de répit pour profiter et surtout ne pas se retrouver à nouveau être le centre d’intérêt lorsqu’il savait qu’elle aussi en avait gros sur le cœur. Je suis d'accord je ne suis pas fan des endroits bruyants. Il sait à quel point la foule était loin d’être quelque chose qui la mettait à l’aise, tous à se bousculer pour se retrouver coller par des gens à peine conscient de leur acte loin d’avoir envie de la voir sous le coup de la panique même s’il remarque quelque changement conséquent à moins d’y perdre la tête lorsqu’il n’arrivait plus à dormir, pas sans elle et cela même s’il ne le disait pas, elle était toujours là à ne jamais quitter son esprit. Disons que pour discuter, c’est jamais l’endroit idéal et ce n’est pas fait pour ça puis, je n’ai pas envie de voir ma voix se briser ni la tienne à force d’hurler pour qu’on puisse se comprendre. La musique contre les basses plus forte au point qu’il le sait, il finirait sans doute par être agacé autant qu’elle alors qu’ici, il remarque qu’elle semble plus détendu. Le dernier bar dans lequel je suis allée était très différent de celui-ci. Ses paroles le surprennent sans trop savoir ce qu’elle essayait de dire, mais assez pour lui porter tout son attention sur elle. Ah oui ? Et tu es allé dans quel genre de bar exactement et toute seule ? Il se doute que l’exercice si tel était le cas avait loin d’être quelque chose qui avait dû être simple pour elle, hantise de se retrouver entourer par autant d’inconnu qui n’y prêterait pas attention à la blonde loin d’apprécier d’être touché et il pouvait comprendre. Est-ce que t’a fait du bien ? Je veux dire de te retrouver dans ce genre de lieu ? Ses prunelles s’ancrent aux siennes pour y porter toute son attention se doutant que si elle lui disait cela ce n’était pas seulement par le plus grand hasard assez pour s’assurer qu’elle allait bien quand il se doute que la panique avait dû être difficile à gérer.  Je connais bien la musique j'ai quelques références. Jace porte toute son attention sur elle, le sourire qui s’étire sur ses lèvres appréciant d’en découvrir davantage sur Lily loin des murs de l’hôpital. Tu la connais parce que tu en joues tu veux dire ? ou peut-être que tu chantes qui sait ? J’avoue que je suis curieux de savoir quelles sont tes références et surtout le style que tu apprécies. Quelques paroles prononcés avec l’envie d’en savoir davantage lorsque lui pouvait parfois apprécié ses morceaux de jazz et de gospel quelque chose de différent, mais qu’il appréciait, il trouvait ce moment particulièrement personnel comme si dans cette musique, elle pouvait comprendre les quelques peines qui glissaient en lui et l’aider à les calmer au moins le temps de quelques heures. Je dois avouer que j’ai découvert cette musique il y a quelques années par des amis et en venant dans ce club, je suis tombé sous le charme, d’une certaine manière ça va se te sembler peut-être complètement dingue, mais je trouve qu’elle apaise les cœurs en peine. Vérité qui lui offre peut-être que ses dires résonnaient à être insensé, mais c’était ce que cette musique lui apportait, laissant dissipé un bref instant le voile pour se laisser porter à croire que réellement dans cette musique la peine pouvait se dissiper et au fond, il aurait sans doute voulu que ce soit le cas. Jace reporte son intention sur Lily pour s’assurer qu’elle allait bien et surtout au sein de l’hôpital d’où il était difficile de l’y arracher. Ça va j'ai été un peu perturbée par l'arrivée d'un nouveau médecin à l'hôpital. Jace retient aisément les paroles qu’elle glisse voyant bien qu’elle ne semblait pas agacé par sa venue, mais tout le contraire assez pour vouloir en savoir plus et s’assurer que réellement elle allait bien auprès de ce nouveau médecin. Tu entends quoi par perturbé ? Il ne t’a rien fait pour te mettre mal à l’aise j’espère ? Même si tu as l’air de sourire donc peut-être que je suis à côté de la plaque. Il s’amuse quelque peu avec Lily se doutant qu’elle ne mettrait pas longtemps à rougir et d’une certaine manière il trouvait ça mignon pour voir qu’elle avançait doucement, mais dans la bonne direction et surtout face un bonheur qu’elle aussi méritait. Et toi comment tu vas ? Un instant le silence le gagne, réponse par un haussement d’épaule sans trop savoir quoi dire. Pour te dire la vérité, c’est un peu confus dans mon esprit, disons que y a quelques mois maintenant, j’ai retrouvé quelqu’un de mon passé, la première fille que j’ai aimée, la seule d’ailleurs, t’imagine c’était y a dix ans et c’était comme… je sais pas, mais on s’est disputé et j’arrive pas à m’ôter ça de la tête. Les mots s’entremêlent, il a toujours eu du mal à s’exprimer plus particulièrement pour y laisser poser ses sentiments au point de parfois se figer. Sa main glisse contre sa bouche avant de soupirer quelques secondes. Rien de bien grave pas de quoi s’inquiéter et sinon hormis ça, j’ai finalement été sur le paddock après des mois loin de tout ça, c’était comme revivre… Il essayait de changer la discussion sans doute à espérer que cela fonctionne même s’il ne mentait pas retrouver ce monde à lui, cet endroit qui avait toujours été chez lui avait été comme se retrouver et cela même si à ce moment précis, il y avait aussi retrouvé celle qu’il avait connu il y a dix ans au point de se demander si tout était le fruit du hasard. Lui qui ne croyait que pu à l’idée du destin finissait par douter face à Derya après dix années sentiment plus fort que jamais, mais aussi par la présence de Lily ou dans d’autre circonstance, jamais il ne l’aurait rencontré assez pour vraiment avoir le sentiment que sa rencontre avec Lily était prévue à moins de devenir fou face à la fatigue et toute ses pensées qui se précipitaient pour légèrement le perdre malgré lui et remarquer Lily l’observait. Je vais bien Lily… Il ne savait pas vraiment qui il tentait de convaincre le plus.

La présence de Lily avait toujours été un véritable réconfort dans la vie du pilote. Lily l’avait aidé au pire moment de sa vie, à ne jamais lâcher prise quand parfois sombrer avait semblé une si douce mélodie qui se répétait si souvent dans son esprit. Une facilité déconcertante avant qu’elle lui offre une main tendue à lui rappeler que même la personne la plus forte pouvait elle aussi avoir besoin d’aide. Les mots se répétés continuellement ou à son tour au moment où il avait vu qu’elle en avait besoin lui offrir ces propres paroles et cette main tendu vers la sienne assez pour parfois se laisser porter par la confidence comme deux âmes parfois égarés qui tentait par la présence de chacune d’y trouver un apaisement et cela même si elle en était éphémère au moins pendant quelques heures, cela suffisait pour que les sourires se glisse sur le visage de chacun. Ce soir faisait partie d’un des soirs où l’un comme l’autre avait eu besoin de lâcher prise, la présence de Derya dans sa vie mettait à nouveau le chaos dans la sienne, un chaos auquel il ne pouvait nier à vouloir, c’était comme une drogue constante qui coulait dans ses veines, dans ce flux sanguin qu’il n’avait jamais pu guérir quand il l’avait désiré sans même l’avouer à soi-même ou durant ces longues années, il avait vécu dans le déni, le cœur fermé, douleur épris pour se laisser bercer dans l’illusion que cette vie était celle qu’il désirait. Il était toujours plus facile de se laisser sombrer que de gouter à la lumière et c’était ce qu’elle avait représenté durant un temps cette brune dans sa vie où à son retour, il ne savait comment contrôler ce sentiment à ses côtés incapable d’être un ami quand ses pensées demeuré à en vouloir davantage et plus mais bien trop effrayé pour assumer quand la peur de voir à nouveau tout voltiger le faisait se refermer sur lui. Pensée qu’il efface, les laissant se dissiper au loin pour y laisser le sourire gagner son visage quand il voit cette blonde arrivé. Elle semblait heureuse et à la fois il sentait facilement que quelque chose elle aussi mettait sa vie dans un bordel dans lequel elle n’était pas habituée à vivre, c’était sans doute la raison significative pour laquelle il avait choisi ce lieu, musique douce qui résonne contre ses oreilles, une manière d’apaiser leur peur pour se laisser guider à un moment propice que tout était possible. Il avait besoin d’y croire et cela même si cela ne durait le temps d’une soirée. Que cette réalité face à eux s’effacent pour se laisser bercer dans cette illusion que s’il le désirait tout était réalisable. Je comprends pourquoi tu l'adores je pense que je vais l'apprécier aussi et puis ça change des endroits plus branchés mais plus bruyants aussi, et c'est effrayant mais j'ai l'impression d'être vieille quand je dis ça. Les quelques paroles de Lily résonnent assez pour le faire sourire, elle avait quelque chose de spéciale, quelque chose à laquelle on s’accrochait. Elle aussi il le savait et cela même si elle s’employait à lui démontrer le contraire qu’elle avait eu son lot de souffrance et pourtant à la différence de ce qu’il avait fait comme beaucoup dans son cas, elle, elle n’avait pas hésité à avancer, encaisser par moment pour tenter désespérèrent de s’accrocher et se relever. Elle était un véritable exemple et sans doute était-ce pour cela qu’il voulait lui offrir son aide à son tour, qu’elle puisse voir qu’elle pouvait parfois lâcher prise quand personne ne pouvait rester fort au risque qu’un jour elle aussi elle finisse par lâcher et sombrer et cela même si elle semblait posséder une lumière plus qu’une noirceur. Si toi tu es vieille je suis quoi moi ? Son attention se porte sur elle autant que son regard qui ne lâche pas ses prunelles ou il la voit presque amusée à sa question assez pour secouer la tête. Non ne réponds pas je sens ton sourire pleine de malice prêt à m’envoyer le coup de grâce dont je ne suis pas prêt à accepter ! Incapable de se retenir de rire, il appréciait cet instant comme si loin des doutes, des craintes, il pouvait lâcher prise et s’accorder ce moment agréable quand il n’était plus Jace Jenkins pilote qui s’était crashé, mais juste Jace, quelqu’un comme tous les autres profitant d’une soirée en compagnie d’une amie que Lily était devenue. Je ne finissais pas trop tard ce soir alors c'était l'occasion mais je te l'accorde ce n'est pas dans mes habitudes de sortir. Il l’admettait que cela l’avait surpris lorsqu’il savait que Lily s’accordait que très peu de temps pour elle toujours à vouloir aider les autres, elle était passionnée par son métier, mais comme tous, elle avait besoin de lâcher prise même si elle ne semblait pas le voir si ce n’est ce soir où il était ravi de profiter de cet instant auprès d’elle quand il savait pertinemment que l’occasion ne se représenterait pas aussi vite. Ce serait mentir de dire que je ne me sens pas privilégié d’avoir de la chance que tu m’accordes de ton temps même si je sais à quel point tu aimes ton boulot, mais levé du pied même pour toi est important, à force c’est toi qui finiras par te tuer à travailler et t’épuiser. Il l’avait fait à tant de reprises, le besoin constant d’avoir toujours l’esprit occupé pour ne pas réfléchir. S’il aimait la solitude, parfois celle-ci pouvait être véritablement une torture au point que parfois il s’enfermer dans un mal être ou il avait dû mal à en en sortir. D’ailleurs, tu dors mieux ces temps-ci ? Il s’inquiétait toujours pour elle, il se doutait de sa réponse, mais il espérait une véritable réponse de sa part surtout qu’elle pouvait essayé de le rassurer, elle n’était pas capable de lui mentir, pas à lui, pas quand il était passé par là à bien des reprises, des moments que personne ne devrait vivre et certainement pas elle. Toi aussi tu es marié à ton travail je te rappelle d'autant que j'ai suivi l'actualité maintenant que tu es remonté dans ta voiture tu ne vas plus décrocher des circuits. Jace ne pourrait pas la contredire. Depuis qu’il avait eu l’aval du chirurgien, il n’avait rêvé que d’une chose retrouvé les pistes et si sur le moment cela semblait de rigueur, à s’y retrouver, il s’était vite figé par la peur constante, celle d’imaginer se retrouver dans cette voiture et être incapable de trouver quoi faire. Par chance, Derya avait eu les mots, ces paroles qui l’avait réconforté comme si elle avait pu lire en lui et qu’il puisse aller au-delà de cette peur et s’y adonner à cette passion plus présente et forte que jamais. Je ne vais pas te contredire parce que je sais que tu ne me croiras pas,  je suis sans doute marié à ma passion tout comme toi, mais ces derniers temps, j’ai appris qu’il y avait bien plus et que l’on pouvait avoir ce boulot que l’on aime et aussi profiter de certain instant auprès de personne qui ont une importance dans notre vie également. Il se doutait qu’il pouvait s’embrouiller assez pour rigoler quelques secondes s’imaginant déjà toute les questions qui devait lui arriver et dont elle n’hésiterait pas à lui poser.

Jace laisse son regard se poser sur l’un des musiciens présent sur scène, saxophone qui se glisse dans ce moment unique ou les yeux se ferment bercé un instant au loin avant d’esquisser un sourire et d’observer Lily qui elle aussi apprécié ce moment et se laisser aller à lâcher prise ou presque. Je ne me rappelle plus le nom je suis entrée dans le premier bar que je trouvais pour ne pas me poser trop de questions et j'ai passé la soirée à discuter avec le videur c'était un échange agréable. Les yeux plissés par la surprise de ses confidences ou il met quelque minute à réaliser tout ce qu’elle venait lui avouer l’air heureuse et fière et elle pouvait l’être lorsqu’il savait que ce n’était pas dans ses habitudes. Un pas de plus qu’il sait n’avait pas dû être si facile que ça, pas pour Lily bien trop pudique et timide qui aurait pu très vite tourner les talons et fuir au loin. Comme quoi tout arrive, toi qui n’aurais jamais pensé pouvoir avant faire quelque chose qui ne te ressemble pas, tu l’as fait et je suis content, j’espère que ça t’a fait du bien quand je sais que cela n’a pas dû être aussi évident que ça. Il était véritablement heureux pour elle, elle se battait contre ses propres démons à elle refusant de les laisser gagner autant que par la peur et cela même si rien n’était simple. Je ne peux pas dire que ça m'ai fait du bien car au début j'ai eu peur mais à la finalité je suis fière de moi. Il l’écoute, le coude posé sur la table tandis que sa main glisse contre sa joue droite souriant de la voir les prunelles briller. Il savait que ce genre de situation avait dû la faire paniquer au départ, mais malgré tout elle avait avancé loin d’être surpris quand bien plus qu’elle ne pouvait le croire, elle aussi pouvait se montrer surprenante. Tu peux l’être, fière de toi, tu as dépassé bien nombre de tes peurs, c’est un bel exemple à suivre. Sa force qu’elle possédait était difficile à ne pas entrevoir et lorsque Jace avait choisi par moment par la colère, la peur et la frustration de s’enfermer dans ce monde prêt à le laisser l’ensevelir, Lily l’avait poussé à faire le contraire. S’il voulait réussir après avoir combattu des années à ne pas être comme ce monstre, à encaisser les coups pour se relever malgré qu’il était tombé un nombre incalculable qu’il n’osait plus compter, il devait s’accrocher et ne pas lâcher prise, pas encore qu’il entend encore lui murmurait assez pour après des mois compliqués à presque abandonné, il se retrouvait face à elle plus en forme que jamais, mais bien loin d’effacé ces nombreux monstres qui l’entourait toujours quand il ne savait se défaire complètement d’eux. Jace reste concentré sur Lily, voulant la découvrir dans un autre registre, savoir ce qu’elle appréciait en dehors des murs de l’hôpital, elle aurait facilement l’étoffe d’une artiste avant de la voir sourire voir même surprise. Non je ne suis pas une artiste, je ne joue pas d'un instrument et je ne chante pas mais mon ex était chanteur dans un groupe et son meilleur ami est un très bon musicien. Il remarque très bien qu’à sa dernière phrase le sourire est plus prononcé, légèrement les joues qui rougissent se doutant bien que cela n’était pas pour rien, mais l’écoute lorsqu’il remarque qu’elle ne semblait pas avoir terminé. Les Blackmoon je ne sais pas si tu connais ? Le regard qui se perd à réfléchir avant de hausser les épaules et qu’il semble en avoir entendu parler, des amis à lui fan de musique lui avait évoqué et fait écouter quelques chansons avant d’entendre aussi parlé du scandale autour du groupe. Vaguement, la musique était plutôt sympa même si je crois que le groupe n’existe plus non ? En vérité, il ne savait pas plus que ça, il n’était pas vraiment le genre branché dans ce type de journaux quand lui-même faisait très souvent l’apparition de ceux-ci assez pour en resté à l’écart le plus possible. Je suis d'accord j'apprécie également ce genre de musique en réalité j'ai une affection pour tous les gens quand les textes sont intéressants et profonds. La musique avait toujours eu un effet thérapeutique pour Jace, la raison pour laquelle il n’était parfois pas capable de lâcher ses airpods toujours dans ses oreilles la musique qui tournait en bouche comme pour lui permettre de l’apaiser et ne pas se laisser allez par cette frustration. C’est d’une certaine manière à s’y sentir très proches surtout quand on sait que beaucoup de musiciens et chanteur et laisse une touche personnelle, la musique est vibrante quand elle est sincère tu peux facilement la sentir et l’éprouver c’est sans doute pour ça que j’aime être ici, tout est plus vrai que les mecs qui hurlent dans le micro et qui me donne davantage mal au crâne. Il acceptait les goûts de chaque personne, mais pour Jace se genre de musique n’avait pas de sens si ce n’est de lui offrir une vie bien plus décousu qu’elle ne l’était déjà. Songeur face à l’évocation de ce médecin qui est loin de la laisser indifférente, il reste confus voir légèrement inquiet toutefois tout se dissipe quand il remarque une nouvelle fois ce sourire s’exprimait sur son visage, ses lèvres incapable de faire autrement que de s’étirer pour se douter que ce médecin ne semblait pas la laisser indifférente. Non non il ne ferait jamais rien pour me mettre mal à l'aise en fait le très bon musicien dont je suis en train de te parler, c'est lui. Je ne m'attendais pas à le revoir ici il est parti quelques temps pour faire de l'humanitaire. Jace remarque parfaitement son regard s’illuminer, la fierté par ces propos, mais aussi une certaine joie de retrouver celui qui semblait être parti pour revenir une nouvelle fois dans sa vie quelque chose de déroutant et qu’il pouvait à la fois comprendre, lui-même le vivait et s’il avait réagi de manière plus froide qu’elle. Aujourd’hui, c’est le sourire qui se gagne à chaque fois qu’il pensait à Derya et ses sentiments loin d’être dissipé comme il l’avait souligné tant de fois pour se mentir à lui-même et qu’il ne puisse plus en être capable, pas face à Lily. Attends reprend depuis le début tu as recroisé ton ex petite copine et vous vous êtes disputés mais vous êtes toujours en contact ? Et pourquoi vous vous êtes disputées ? Ses mots s’étaient perdus bien trop vite assez pour comprendre la confusion que Lily semblait ressentir mais incapable de lâcher son regard amusé lorsqu’il savait qu’il ne pouvait plus reculer si ce n’est de lui admettre la vérité. C’est compliqué ou peut-être pas, ça dépend ou on se situe... Il soupire avant de remarquer qu’il perdait Lily qui attendait davantage d’explication. Jace se redresse levant sa main pour commander à boire quand sa gorge était bien trop sèche. J’ai revu mon ex il y a quelques mois oui, je ne l’avais pas vu quoi depuis dix ans à peu près, c’est la seule fille qui a compté et que j’ai aimé, on a été ensemble pendant presqu’un an mais ça s’est mal terminé et puis y a quelques mois, elle a fait son grand retour et disons qu’au départ je n’ai pas réagi de manière heureux de la revoir, je ne m’y attendais pas et ça même si je vais pas te mentir qu’une part de moi était heureux, mais c’était difficile, mais on s’est revu plusieurs fois et une chose entrainant l’autre disons simplement que les sentiments sont toujours là plus fort sauf que rien n’est simple entre nous. Tout a toujours été très intense entre elle et moi, mais cette fois-ci j’ai fais quelque chose que je pensais pourrait l’aider, mais évidemment rien ne s’est passé comme prévu, elle a eu des mots et disons qu’on se retrouve dans cette blessure constante comme tu vois, c’est compliqué... Lorsque les boissons arrivent, il ne peut s’empêcher de boire le verre d’un geste et cela même s’il n’avait rien pris d’alcoolisé, pas après ces derniers prouesses il y a quelques mois de ce ça assez pour refuser d’y retomber une nouvelle fois. Tu peux le dire pour t'en convaincre Jace mais je ne pense pas que tu ailles vraiment bien. Il n’essayait pas vraiment de la convaincre quand tout serait perdu d’avance, mais il ne savait pas quoi dire réellement lorsque lui-même ne le savait pas, il ne mentait pas au fond une part de lui allait bien, mais parfois il avait le sentiment que la douleur était toujours présente sans savoir si celle-ci était réelle ou dans sa tête. C’est parfois complètement fou à quel point tu sembles un peu trop me connaitre. Cela le faisait sourire, il ne pouvait nier l’évidence quant au fond elle n’y croirait pas. Toutefois, y mettre des mots s’avéraient bien plus compliqués surtout pour lui. Comment tu te sens réellement et comment se porte tes douleurs ? Il savait qu’elle s’inquiétait véritablement, son regard est d’une sincérité qui le faire sourire, il hausse des épaules passant une main sur sa bouche pour laisser ce soupire de frustration s’y échapper. Pour te dire la vérité je ne sais pas vraiment parfois tout à l’air d’aller parfaitement bien et la seconde suivante c’est comme si une douleur était en train de m’achever et j’ai l’impression que rien n’est terminé. Le gouffre se ressentait dans ces moments-là et s’il tentait de se maintenir à flot parfois il l’admettait tout s’avérait bien plus que complexe. On parle de moi, mais toi alors ? Tu crois que tu vas y échapper, tu crois que je n’ai pas vu à quel point tu sembles dérouté par ce médecin/ami qui semble loin de te laisser indifférente, tu veux m’en parler ? A son tour il y laisser un sourire se glisser pour la mettre plus à l’aise amusé malgré tout de la voir rougir assez pour avoir une certaine réponse de sa part assez pour se retenir de rire buvant une gorgée de son verre au risque de dire quelque chose qui la rendrait plus rouge qu’elle ne l’était déjà.