Broken hearts club est un forum city basé sur l'amour où l'action se déroule à Brisbane, en Australie. BHC est un forum simple et sans prise de tête où le but est de se faire plaisir, de se détendre et de faire des rencontres.Chez nous, le respect de tous‧tes et la bienveillance font partie de nos valeurs, car il est important pour nous de faire de ce forum un endroit safe pour tous‧tes. N'hésitez pas un seul instant à contacter harlan myers, dora oliveira et scott reeves, vos admins, si vous avez la moindre question ou le moindre problème.
TW : relations familiales conflictuelles, deuil, dépendance aux opioïdes
âge & naissance : Marlon Francis O'Connor est né le 26 juillet 1981 au domicile de ses parents. Son père, trop accaparé par son poste de télévision, n'a pas cru bon de conduire sa femme à la maternité avant la fin du match malgré ses contractions de plus en plus rapprochées. Lorsque le Brisbane City Football Club s'est imposé deux à un contre l'équipe de football de Blacktown City, Jane et Bryan venaient de devenir parents de leur premier garçon. Cette histoire vient de fêter ses 42 ans, tout comme Marlon. origines & nationalité : son patronyme renvoie au sang irlandais que lui a légué sa famille paternelle. Du côté de la branche maternelle, quelques origines européennes se croisent, dont certaines proviendraient d'Europe du Nord. Il n'a pas plus de précisions à ce sujet, Marlon, mais il aime à penser que du sang viking coule dans ses veines, lui qui est passionné par cette culture. C'est toutefois la nationalité australienne qu'il détient. Elle est bien loin, la Scandinavie qui le fait tant rêver. finances et emploi :$$$$$, Marlon appartient au milieu modeste. Après avoir embrassé une très courte carrière dans l'armée, c'est vers le métier de pompier qu'il s'est naturellement dirigé. Il faut dire que c'est la seule profession qu'il a trouvé pour lui permettre d'assouvir son besoin de venir en aide aux autres sans être obligé de faire des études. Il porte l'uniforme depuis plus de quinze ans et a accédé en 2015 au grade de lieutenant. Il s'est finalement découvert une vraie vocation, là où ses rêves de gosse l'amenaient pourtant sur une toute autre voie. Enfant, Marlon rêvait de devenir voix-off. statut civil : Célibataire, en couple, fiancé, marié, divorcé. Marlon est passé par tous les états, sauf le fameux et dérangeant « c'est compliqué ». Plus adepte des relations sérieuses que des aventures d'une nuit, trois femmes ont particulièrement marqué sa vie amoureuse. Il a même passé la bague au doigt à l'une d'entre elles, Joan, pour qu'elle finisse par l'enlever en 2018. Depuis, Marlon a connu une autre histoire significative, mais celle-ci s'est également soldée par un échec. Il se décrit aujourd'hui comme un homme célibataire même s'il est bien obligé de cocher la case divorcé sur les papiers officiels. orientation sexuelle :hétérosexuel. Marlon ne s'est jamais posé la moindre question sur son orientation sexuelle, lui qui n'a toujours eu d'yeux que pour la gent féminine. situation familiale :Jane l'hystérique et Bryan l'immature sont tombés amoureux dès qu'ils se sont rencontrés. Ils auraient dû se contenter de cet amour à deux, d'une simple vie de couple. Mais ils ont voulu fonder une famille et l'agrandir à pas moins de quatre reprises. C'est ainsi qu'ils ont donné naissance à quatre enfants. Quatre garçons. Marlon est le fils aîné, suivi de Taron, de Keith et enfin d'Irwan. Quatre fils, c'est un brouhaha constant, des piles de chaussettes sales qui trainent, du chahut permanent. Quatre fils à la maison, notamment quand le foyer n'a pas beaucoup de moyens financiers, c'est aussi quatre fois plus de bêtises. Surtout quand en tête du cortège des idioties se trouve Marlon, jamais en reste pour faire une nouvelle connerie plus grande que la précédente. Il a établi des records dans la stupidité, Marlon. Et il faut dire qu'il trouvait une certaine satisfaction à rendre sa mère folle. Ils n'ont jamais su s'entendre, ni s'écouter, ces deux-là. Quant au père de famille... il était plus occupé à charmer son épouse qu'à comprendre pourquoi son plus grand pouvait se montrer aussi turbulent. signe astrologique : Marlon n'a aucune connaissance dans le domaine de l'astrologie. Il sait uniquement que sa date de naissance veut qu'il soit Lion. D'ailleurs, quand ses collègues de la caserne se mettent à lire à tous les horoscopes de l'équipe au petit-déjeuner, Marlon n'y prête une attention particulière que si les prédictions lui sont favorables. Dans le cas contraire, la disparition d'un morceau de sucre dans un café aura beaucoup plus d'intérêt à ses yeux que le mauvais sort jeté à son signe pour la journée à venir. le pire tue-l'amour : le faire à la caserne alors que les collègues sont à côté. Outre le manque de respect que cela représente, Marlon déteste l'idée de se coucher dans un lit où d'autres se sont envoyés en l'air quelques heures plus tôt, même si les draps ont été changés. un fantasme : son fantasme pourrait se réaliser. Il suffirait juste d'un timing parfait et de résoudre les inconnues de l'équation. Mais, sur le papier, Marlon se retrouverait à passer la nuit avec la femme qu'il aime dans une bulle, en Islande et ils feraient l'amour à la lueur des aurores boréales. à Brisbane depuis :toujours. Mais peut-être pas pour toujours. Une partie de lui rêve de tout quitter pour recommencer sur une page vierge, en Islande. traits de caractère : D’apparence enjoué et communicatif, volontiers moqueur, Marlon n’en reste pas moins quelqu’un qui n’aime pas parler de lui et qui accorde une grande importance à son jardin secret. Tendre avec ses proches, il est soucieux de leur bonheur et sera toujours désireux de leur faire plaisir. Il a appris à aimer les moments de calme et préfèrera toujours la solitude à une compagnie insatisfaisante. Autrefois connu comme un enfant instable et agité, désobéissant et désordonné, Marlon est devenu quelqu’un de concentré, de sérieux et d’accompli. Même si ça n’a pas été évident, il a aujourd’hui une bonne opinion de lui-même et est perçu comme étant quelqu’un de plaisant par son entourage. Ceux qui se contentent des raccourcis auront tendance à le voir comme quelqu’un d’orgueilleux en raison de son profil assuré et de sa capacité à commander et à guider des troupes. Marlon pense plutôt que sa force de persuasion vient de son caractère dynamique, sociable, attentif et volontaire tout autant que de son sens aigu de l’initiative. Extrêmement instinctif et légèrement obstiné, Marlon n’est pas un fin psychologue et a parfois du mal à comprendre les réactions humaines. Il ne supporte pas les mesquineries et déteste la contradiction et l’injustice. Il ne s’est d’ailleurs jamais retrouvé à travers les discours politiques et exècre ce milieu où règne l’art du mensonge et du faux-semblant. Son mode de vie est d’ailleurs plutôt minimaliste ; il choisira toujours de réparer un objet pour lui donner une seconde vie plutôt que de le remplacer par du neuf. Marlon s'est affranchi il y a bien longtemps de certains dictats et vit aujourd'hui sa vie comme il l’entend, tout en gardant à l'esprit qu'il vaut mieux qu'il n'attende jamais rien des autres.avatar : Justin Hartley (English, Irish, smaller amounts of German, Swedish, French, Dutch).
the love test
romantisme (90%)
level de drague (65%)
engagement (80%)
passion (90%)
performance au lit (90%)
fidélité (95%)
nombre de cœurs brisés (98%)
recherche de l'amour (40%)
♡ qu'est-ce que le grand amour, selon ton personnage ? est-il à sa recherche actuellement ? La plus belle des histoires, c'est celle qui ne voit jamais le jour. C'est celle qui ne vit que dans l'imaginaire. Les baisers les plus passionnés sont ceux qui n'ont jamais été donnés, les caresses les plus ardentes celles qui ont toujours été retenues. Telle est la vision du grand amour selon Marlon ; lui qui n'a jamais été autant amoureux que de cette femme qu'il n'a pas le droit d'aimer. Alors non, il n'est pas à sa recherche actuellement et ne le sera jamais. Il sait que son grand amour lui est interdit. La règle est faite d'or et il s'y astreint, Marlon : il ne faut jamais tomber amoureux de sa meilleure amie, même si elle est son grand amour, au risque de tout foutre en l'air.
♡ quelle a été la plus grosse déception amoureuse de ton personnage ? La question devrait lui être posée différemment. Inversée, peut-être. Marlon n'a pas réellement vécu de déception amoureuse. En revanche, il est à peu près certain d'être la déception amoureuse d'au moins trois femmes : Lily, Joan et Abigail. Il est resté en couple avec chacune d'entre elles plusieurs années. Le temps suffisant pour s'aimer, vivre des expériences à deux, se créer une plénitude de souvenirs, mais pas pour bâtir solidement un futur. Il n'a jamais réellement réussi à se projeter, Marlon, et chacune de ses trois vraies relations s'est terminée pour une raison qui lui est propre. Même si ses histoires ont eu leur lot de réussites et d'échecs, Marlon en garde globalement un bon souvenir. Il se dit que si ces histoires sont arrivées à leur terme, c'est probablement parce qu'ils étaient venus au bout de ce qu'ils pouvaient vivre ensemble.
open your heart
(en vrac)#01. Son groupe de musique favori est Wardruna. Marlon a déjà songé à se laisser pousser la barbe pour avoir la même que celle d'Einar Selvik. (✠)#02. Il pratique le football en équipe depuis une dizaine d'années. En raison de ses impératifs professionnels et de ses gardes, il ne peut pas toujours participer aux matchs, ni aux entraînements. (✠)#03. Il fume comme un pompier mais vous ne le surprendrez jamais à jeter le moindre mégot au sol. Chaque cigarette est toujours suivie d'une pastille mentholée. (✠)#04. Il voue une adoration aux parties de basket que ses coéquipiers et lui organisent à la caserne lorsqu'ils ne sont pas sur le terrain. Il est d'ailleurs l'un des premiers à les proposer. Ses frères et lui ont également l'habitude de marquer quelques paniers ensemble. (✠)#05. Quel que soit l'avis de sa mère sur une question, Marlon soutiendra toujours pour le point de vue inverse. Eux deux n'ont jamais su se comprendre et être en opposition constante avec Jane semble être inscrit dans son ADN. (✠)#06. Il a acheté en 2014 une maison à rénover avec Joan. Son travail lui prenait trop de temps et les travaux ont sans cesse été remis à plus tard. Jusqu'à ce que son divorce soit prononcé en 2018, qu'il rachète la part de son ex-femme et qu'il effectue les rénovations nécessaires pour s'y installer. D'ailleurs, Marlon n'est pas quelqu'un qui attache une grande importance au matériel. Son domicile est assez minimaliste et Marlon n'a que très peu de biens propres. Manuel, il essaie toujours de donner une seconde vie à ses objets avant de les jeter. (✠)#07. Il a une très bonne oreille musicale et un don pour imiter la voix des autres. Il aurait pu devenir imitateur si la vie l'avait guidé vers son premier rêve, celui de devenir voix-off. Mais il n'en a rien été. Son talent est demeuré caché, gâché. Autodidacte, il a néanmoins appris à jouer de la guitare. (✠)#08. Il adore camper. Ses vacances idéales se dérouleront toujours au milieu de nulle part, sous une toile de tente. (✠)#09. Il s'est mis à la pêche il y a deux ans. Il apprend encore les rouages de ce sport mais apprécie le calme et la patience qu'il requiert. (✠)#10. Bien qu'il ne soit pas un gros buveur, il tient extrêmement bien l'alcool. (✠)#11. Sa carte bancaire lui sert uniquement à effectuer des retraits ; Marlon paie tout en espèces. (✠)#12. Quand il avait douze ans, Marlon a décrété que 12 était son nombre préféré. Sa mère a ri en lui indiquant que c'était le nombre d'Apôtres de Jésus et que la famille O'Connor n'avait jamais rien eu d'une famille catholique. Brillant dans l'opposition avec sa mère, il n'en a pas fallu plus pour que ce nombre s'inscrive en lettres d'or dans son cœur. La chance lui a d'ailleurs souri quand il a été transféré à la caserne n° 12 de Brisbane.
Malo
âge : 28 ans. disponibilité pour le forum : je passe souvent mais je rp principalement le week-end. pays : France personnage : inventé. où avez-vous connu le forum : it was a looong time ago, ça devait être via un topsite ou alors c'est ana (true north) qui me l'avait envoyé. Faudrait lui demander. votre avis : on y est toujours aussi bien. crédit icon & gifs : archeryicons & lungs-in-trouble. mot de la fin : le plus sympa de la fratrie O'Connor est dans la place.
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La musique d'une vie
Il n'avait pas l'impression de jouer. Il avançait à travers une nuit, respirait sa transparence fragile faite d'infinies facettes de glace, de feuilles, de vent. Il ne portait plus aucun mal en lui. Pas de crainte de ce qui allait arriver. Pas d'angoisse ou de remords. La nuit à travers laquelle il avançait disait et ce mal, et cette peur, et l'irrémédiable brisure du passé mais tout cela était déjà devenu musique et n'existait que par sa beauté.
- andreï makine
Dernière édition par Marlon O'Connor le Jeu 6 Juin - 20:11, édité 3 fois
Marlon O'Connor
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MEMBRE ☆ ordinary love we'll build our house in the trees
« Si vous souhaitez retrouver votre uniforme, il va falloir me parler. Coopérer. Tout passer au crible, de votre enfance à aujourd’hui, de vos plus petits échecs aux plus grandes de vos réussites. Ils attendent que je me prononce sur vous, que je vous évalue, que je dise si, oui ou non, vous êtes apte à reprendre le travail en toute sécurité. Et pour cela, il faut que je vous connaisse, Marlon. »
C’est en ces mots que Diane s’est présentée à Marlon. Son absence d’entrain s’est instantanément lue sur son visage. Il n’était pas emballé par l’idée de devoir parler de lui, de son vécu, de ses aspirations et de ses déceptions. Mais avait-il seulement le choix ? Il s'est résolu. « Bien. Par quoi je commence ? ». C’est ainsi qu’ont débuté les six semaines de sa thérapie avec la psychologue des pompiers. Six semaines qui se terminent aujourd’hui. En principe.
✠ Semaine 1 : être le frère aîné
Malcolm in the middle On est les pires parents du monde ! On est une publicité ambulante pour la stérilisation obligatoire.
Il n’est pas né dans une famille ordinaire, Marlon. Il aurait aimé, pourtant, avoir une maman qui le borde le soir dans son lit, plutôt qu’une mère hystérique qui lui hurle inlassablement d’aller se coucher après s’être brossé les dents. Il aurait sans doute été moins turbulent, s’il avait grandi dans un foyer plus équilibré. Il soupire déjà à l'idée de devoir parler de sa famille. Ce temps est lointain, Diane va avoir l'impression qu'il parle de quelqu'un d'autre que de lui-même.
« Je suis né dix minutes avant que l'équipe de Brisbane ne s'impose face à celle de Blackstone, soit le 26 juillet 1981. Le ton a été donné dès ma naissance : mon père a préféré terminer sa bière devant le match de foot plutôt que de conduire ma mère à la maternité. Il était persuadé qu'il y avait le temps, qu'un premier enfant n'arrive jamais avant de longues et pénibles heures de travail. C'est à se demander si je n'étais pas en contradiction avec mes parents avant même ma naissance. Je suis l'aîné d'une fratrie de quatre garçons. Quand j'avais quatre ans, c'est Taron qui m'a rejoint. J'avais enfin un compagnon de jeu, quelqu'un pour m'aider à réaliser mes... conn- mes extravagances. Bon, ok, mes conneries. Il devait avoir à peine deux ans quand on a créé une œuvre sur le tapis : une rosace faite de céréales, collée à la super glue ! Après, ça a été au tour de Keith de nous rejoindre. J'ai six ans d'écart avec lui, il a toujours été le plus cérébral de nous tous, mais ça ne l'a jamais empêché de nous suivre, Taron et moi. Et en dernier, il y a eu Irwan. Presque dix ans d'écart, c'est un p'tit 90. On a peut-être été un peu moins tendre avec lui, mais c'était génial d'avoir quelqu'un pour porter nos sodas jusqu'au canapé et faire notre lit tous les matins. De toute façon, il m'a toujours adoré. Du moins, je crois. »
Ce n'est évidemment qu'un aperçu de l'enfance qu'a eu Marlon. Un aperçu fidèle à la réalité, mais qui tend à arrondir les angles. Diane n'est pas dupe mais elle prend note de ce que son patient lui livre. Elle pose parfois des questions, l'amène à entrer dans certains détails. Puis, au cours de la séance, cette question finit par lui être posée : « comment décririez-vous vos parents et votre relation avec eux ? »
Malcolm in the middle Je ne m'attendais à rien mais je suis quand même déçu.
Marlon n'a jamais compris ses parents. Ou peut-être sont-ce eux, qui ne l'ont jamais compris. Cette question pourrait le laisser pantois, mais il n'a aucune honte à parler d'eux et à dire qu'ils n'ont jamais été à la hauteur. C'est même un air détaché qu'il empreinte alors qu'il expose qui sont Jane et Bryan, ces deux énergumènes qui lui ont donné la vie.
« Ma mère était caissière, mon père avait un job dans un bureau. On ne peut pas dire qu’ils étaient épanouis au travail. Je ne sais même pas s’ils l’étaient dans leur vie. J’ai toujours connu ma mère hystérique, hors de contrôle. Même encore aujourd’hui, elle ne sait pas s’exprimer sans crier. C’est dingue quand même, non ? On ne va quand même pas me faire croire que mon prénom se prononce exclusivement en hurlant ? Regardez, vous arrivez bien à le prononcer calmement, vous. Marlon. Mar-lon. Ce n’est pas compliqué. Mais ma mère elle, non, rien. Jamais. Dès qu’il se passait quelque chose à la maison, mes frères et moi étions toujours les coupables. Les cibles parfaites. Les petits voyous. Elle ne nous a laissé aucune chance. De toute façon, on ne s’est jamais compris, elle et moi. Je suis le seul de ses fils qui lui a refusé le sein. Aow. Pardon, j’ai des hauts le cœur. Bref, je disais qu'il a dû se passer un truc quand j'étais dans son ventre ; un court-circuit ou quelque chose comme ça, qui fait qu'on n'a jamais su être sur la même longueur d'ondes. Au fil des ans, j'ai même pris plaisir à être constamment en opposition avec elle. Un jour, elle a critiqué un sdf dans la rue à cause de son look atypique et de ses nombreux piercings. Le lendemain, je suis rentré à la maison avec deux anneaux dans le nez, un dans chaque narine. Mon père, lui, était amusé. Il a bien dû se ranger derrière ma mère, m'astreindre à “retirer ces horreurs immédiatement” mais je voyais son rire dans ses yeux. Il faut dire qu'il n'a jamais été très mature. Le but de son existence n'a jamais été autre chose que d'emballer ma mère. Mais je pense quand même qu'il nous aimait, lui. Sinon, il ne nous aurait pas initié à toutes ces activités - rollers, cerf-volant, cascades de Monster trucks... Il avait toujours des loisirs délirants ; il lui arrivait même de ne pas nous mettre à l'école juste pour qu'on l'accompagne. C’est à se demander si ce n’était pas lui, le cinquième gosse de la famille. »
Il pourrait continuer pendant des heures, multiplier les exemples. En dehors de sa relation avec sa mère, le souvenir que garde Marlon de son enfance est un souvenir heureux. Il s'amusait bien, avec ses frères. Ils avaient beau ne pas avoir beaucoup de moyens, ils trouvaient toujours comment s'occuper. Catapultes de détritus envoyés depuis le toit de leur maison, course d'obstacles en vélo à l'aide du mobilier urbain, confection de bombes artisanales visant à répandre un mélange d'oeufs et de farine sur la maison des Streisand, perçage du pot d'échappement de la voiture du vieux Roger pour que tout le quartier sache qu'il part acheter son journal à l'épicerie du coin. La vérité, c'est que les O'Connor n'ont jamais eu la sympathie de leur voisinage. Les nouveaux arrivants finissaient très vite par leur tourner le dos, quand ils n'avaient pas été mis au fait, avant même leur arrivée officielle, que les habitants du 342 étaient ceux à fuir dans le quartier. À l'école, les professeurs craignaient d'avoir l'un des frères dans leur classe : pitres, mauvais élèves - à tout le moins s'agissant de Taron et Marlon, insolents, bagarreurs. Même les camarades les craignaient et préféraient pour la plupart les éviter. À bien y réfléchir, aucun d'entre eux n'avait de véritable ami.
Malcolm in the middle Regarde ça toutes ces vieilles qui essaient d'être sexy. Comme si elles savaient pas qu'elles sont périmées.
Il s'en souvient très bien, de la connerie ultime. Celle de trop. Il avait déjà deux niveaux de retard et venait de fêter ses seize ans. Taron en avait douze, Keith dix et Irwan sept. Ils sont sortis malgré les températures fraiches de l'hiver et ont commencé à ouvrir les quatre bouches d'égout de la rue devant chez eux. Le principe était simple : chacun des quatre garçons prenait un trou et s'amusait à effrayer le passant depuis leur cachette. Marlon et Taron avec des fumigènes du commerce, Keith avec l'une de ses mixtures faite maison dégageant une odeur nauséabonde en plus de la fumée, et Irwan avec son saxophone. Le plan était parfait. Du moins, il aurait pu l'être. Il aurait pu l'être si la vieille Madame Rodriguez n'avait pas été aussi aveugle et sénile. Elle aurait remarqué la première bouche d'égout ouverte, l'aurait esquivé, et les garçons auraient passé l'un des meilleurs après-midis de leur vie. Mais rien ne s'est passé comme Marlon l'avait imaginé.
« Il y a eu cette vieille voisine, Madame Rodriguez. Elle a foncé tout droit sur la première bouche d'égout ouverte. Son pneu a explosé dans la seconde et son grand âge a fait qu'elle a perdu le contrôle de son véhicule pour s'encastrer dans la porte de garage des Scott. Elle a été hospitalisée durant six mois et ma mère m'a envoyé à l'école militaire. »
Ce qu'il ne dit pas, c'est qu'en ayant son accident, la bouche d'égout qui a été frappé par la roue de la voiture s'est refermée. C'était celle d'Irwan. Seulement, plutôt que d'aller le sortir de là, les trois autres garçons se sont enfuis comme des voleurs, laissant le plus jeune prisonnier. Comme si le voisinage allait croire qu'un môme de sept ans dont le meilleur ami est imaginaire était capable d'un tel chef-d'œuvre. Jane, en tout cas, ne s'est pas laissée bernée et tous ses fils ont été sévèrement punis - Irwan compris, alors qu'il a dû rester au bas mot trois heures dans son trou.
✠ Semaine 2 : ÊTRE UN (ÉLÈVE) MILITAIRE
Malcolm in the middle Toi tu vis, toi tu vis, toi tu crèves.
« Au début, ce n'était pas la joie. Je suis arrivé à l'école militaire en cours d'année, avec deux ans de retard. Le Caporal m'avait constamment à l'œil ; je suis devenu son bouc émissaire, à lui aussi. Mes frères me manquaient. Mes affaires me manquaient. Mon quartier me manquait. Mais j'avais enfin, oui, enfin cette liberté d'être loin de ma mère. Je ne voyais ma famille qu'une fois tous les deux à trois mois ; mes frères étaient toujours heureux de me retrouver et réservaient leurs plus grosses bêtises pour la date de mon retour. » « Diriez-vous que votre mère a pris la bonne décision en vous envoyant-là bas ? »
Il rigole, Marlon. Une main passe dans sa nuque, alors qu'il finit par agiter la tête de gauche à droite. Non, il n'ira pas jusque-là. La vérité, c'est que ça le tuerait de reconnaître que sa mère a pu faire au moins une chose de bien pour lui. Même après tout ce temps, il lui tient encore rigueur de son choix, sait lui rappeler qu'elle a voulu se débarrasser de lui, lui reproche de l'avoir envoyé loin, de s'être lavé les mains du sort de son premier fils. Pourtant, que serait-il devenu sans cette école ? Aurait-il seulement obtenu son diplôme peu avant ses dix-neuf ans ?
« Il ne faut pas croire que je suis devenu un enfant de chœur du jour au lendemain. Je suis devenu le pire élève que l'école militaire de Fyshwick ait jamais connu. »
Et aussi celui qui a le plus progressé, qui a opéré une véritable métamorphose. Mais il se garde bien de le dire. Il tait le constat que le Caporal a dressé quand il lui a dit au revoir : « Jeune garçon, vous m'avez donné du fil à retordre. Mais j'ai fini par comprendre que chacune de vos prises de position, aussi agaçantes étaient-elles, l'étaient dans le but de venir en aide à l'un de vos camarades. Continuez comme ça, vous êtes sur la bonne voie. »
Malcolm in the middle Ton patron est un idiot, tes collègues sont incompétents, et tu es sous-estimé. Bienvenue dans le monde du travail.
Sans grandes connaissances ni grandes compétences, Marlon a choisi la voie de la facilité. Après avoir été diplômé, il s'est engagé volontairement dans l'armée de terre, refusant toutefois de devenir combattant d'infanterie. Autodidacte, curieux et manuel, c'est à la maintenance qu'il a été affecté en regagnant sa ville natale, en rejoignant le régiment de Brisbane. Il a travaillé un peu plus de quatre années en tant que mécanicien militaire, sans jamais partir en mission. Les chars n'avaient plus aucun secret pour lui quand il a décidé de résilier son engagement. Quitter l'armée n'a pas été une mince affaire, tant et si bien que Marlon a dû s'adjoindre les conseils d'un avocat pour obtenir sa démission à la fin de l'année 2004. Mais il était fatigué de cette discipline, de cette vie bridée, tout autant qu'il était épuisé des conneries incessantes de ses camarades. Verser du café au sol pour obliger la nouvelle recrue à laver à nouveau ce qu'elle vient de terminer, enchaîner 300 pompes au seul motif que la réponse donnée était fausse, entendre les autres se faire traiter de femme, de merde, de mauviette, de tarlouze. Tous les comportements que Marlon aurait eus s'il n'avait pas connu la discipline de l'armée, il s'est mis à les exécrer.
« Une fois, un sergent a forcé un officier à simuler un rapport sexuel juste parce qu'il avait fait tomber une pièce en nettoyant son arme. J'imagine que ça a été la goutte de trop. Le déclic. J'en ai eu marre de cette vie et j'ai voulu autre chose. »
Et c’est ainsi qu’il est revenu à la vie civile.
✠ Semaine 3 : ÊTRE UN POMPIER, ÊTRE UN LIEUTENANT
Malcolm in the middle Heureusement que t’étais pas la mère de John Lennon !
« Pourquoi pompier ? Pour beaucoup de vos collègues, c'est un rêve d'enfant qui se concrétise. Mais pour vous ? »
Pour lui, ce n'est pas le cas. Il ne s'était jamais imaginé pompier avant d'en avoir sa claque de l'armée et de devoir trouver un domaine où il était susceptible de réussir. Il a bossé le concours d'entrée en se disant qu'il verrait bien et le pari a été gagnant. Six mois de formation plus tard, au cours de l’année 2005, il a rejoint la caserne n°8 de Brisbane. Mais non, ça n'a jamais été un rêve. Du moins, pas avant qu'il ne porte cet uniforme et qu'il ne découvre en ce métier son réel accomplissement.
« Pas vraiment. Quand j'étais enfant, je voulais devenir voix-off. Comédien voix-off. Ceux qui font les voix des dessins-animés ou les voix anglaises des acteurs étrangers. C'est ça, mon rêve de gosse. J'étais plutôt doué en plus ; je sais imiter n'importe quelle voix. Mon ex me disait sans cesse que c'était un don. Ma mère, elle, s'est foutu de ma gueule. Littéralement. Elle m'a dit que ce n'était pas un métier, ça "voix off" et qu'il allait falloir que j'apprenne à vivre dans la réalité. Que le concret, c'était de se lever chaque matin pour aller mettre des produits en rayons, scanner des articles à la caisse et passer le balai dans la remise. Mais certainement pas d'être une voix. »
Il reste persuadé que ça lui aurait plu, Marlon. Qu’il aurait pu faire quelque chose de vraiment bien avec cette faculté qu’il a de reproduire les sons et les voix - même celles des plus grands chanteurs. Il n’a pas eu cette chance, cependant. Il a vu son rêve de gosse être balayé, comme bien d’autres de ses espoirs. Il ne pouvait en aller différemment avec une mère comme Jane.
Malcolm in the middle La vie n’est peut-être que comme les montagnes russes, on ne descend que pour avoir le plaisir de remonter !
Il est arrivé pompier, il est devenu lieutenant. En 2015, alors qu’il venait d’acheter cette maison à retaper avec son épouse Joan, Marlon a enfin eu la promotion tant attendue. Celle qui l’a fait monter en grade et qui lui a valu une augmentation. En devenant lieutenant, Marlon a été muté dans une autre caserne. Il a quitté la huit et son équipe pour rejoindre la douze et Noah, son meilleur ami. Il ne savait pas, à ce moment-là, qu’il rencontrerait aussi celle qui est rapidement devenue sa meilleure amie, Vivian.
« 2015 a été une chouette année. Il y a eu ma promotion, mon arrivée à la 12. Tout allait bien entre Joan et moi. On venait d’acheter une maison à rénover. Le travail à abattre était monstre, mais on se sentait d’attaque. Mais, paradoxalement, c’est aussi à ce moment-là que j’ai commencé à m’investir davantage dans mon boulot. J’ai trouvé une véritable équipe à la 12, une famille même. On se voyait – et on se voit encore – constamment. La dynamique est différente de celle que j’ai connu à la 8. On a beau faire une garde de 48 heures et sortir de là complètement explosés, ça ne nous empêche jamais de terminer le week-end par un footing ou un tour dans un bar, même s’il est huit heures du matin. Et puis, il y a Noah et Vivan, et ça, ce n’est pas négligeable. »
Noah, Vivian. Ses deux meilleurs amis. Lui, qu’il connaît depuis l’enfance, même s’ils n’étaient pas véritablement amis à l’époque. Lui qui est devenu son premier confident à l’âge adulte, quand la vie les a ramenés sur le même chemin. Elle, qu’il avait déjà vue au bal des pompiers et à d’autres évènements mais qu’il a réellement appris à connaître à la caserne. Elle qui le fait rire comme nul autre. Eux qui le font se sentir pleinement lui-même, heureux et épanoui.
✠ Semaine 4 : ÊTRE UN (EX) PETIT-AMI, ÊTRE UN (EX) MARI
Malcolm in the middle Moi brave ? Je suis seulement un gars stupide avec une chance insolente
Trois histoires d’amour ont particulièrement marqué Marlon. Trois histoires qui ont chacune durées entre trois et six ans, mais qui se sont toutes soldées par un échec.
D’abord, il y a eu Lily avec qui il est resté presque cinq ans entre 2006 et 2011. Il avait vingt-cinq ans et venait de tomber amoureux pour la première fois. Avec Lily, il était prêt à se poser, à réfléchir à l’avenir. Le seul hic, c’est que sa petite-amie détestait la famille O’Connor. Et il ne parle pas là d’une difficulté à les supporter, mais bien d’une véritable aversion, de haine. C’est ce qui a conduit à leur séparation. Premier échec amoureux qui n’a pour autant pas dégoûté Marlon des histoires sérieuses.
Très peu de temps après, dès le début de l’année 2012, Joan est entrée dans sa vie. Un humour sans pareil, un caractère marqué, ils avaient tous deux une réelle dynamique. C’est d’ailleurs pour elle que Marlon a posé un genou à terre. Leur mariage a été célébré en 2014 et tout s’est enchaîné rapidement. L’achat de cette maison à rénover, la promotion de Marlon, la jalousie de Jo envers la meilleure amie de son mari, envers son métier… Ils ont tenu aussi longtemps qu’ils ont pu mais n’ont eu d’autre choix que de se rendre à l’évidence : leur dynamique n’était plus là. Ils n’avançaient pas à la même vitesse et n’arrivaient plus à s’offrir ce que l’autre cherchait. Leur divorce a été prononcé en octobre 2018.
Une fois encore, Marlon a connu une autre histoire rapidement. Rien ne laissait présager qu’il tomberait pour cette femme qu’il a rencontré lors de cette intervention d’août 2019, après qu’un voisin inquiet les ait appelés pour qu’ils viennent secourir cette femme qui s’apprêtait à sauter du toit de l’immeuble. En réalité, elle ne faisait rien d’autre qu’observer les étoiles à travers son télescope. Il n’y avait aucun danger à l’horizon sauf, peut-être, celui qu’ils tombent amoureux. Abigail est venue les remercier à la caserne en leur apportant une première fois un brownie, quelques jours plus tard. Puis une deuxième fois, une troisième fois… Et Marlon s’est enfin décidé à l’inviter dîner. Leur couple fonctionnait bien, les disputes étaient inexistantes et la compréhension mutuelle. Ils ont vécu ensemble, chez Marlon, durant plusieurs années, jusqu’à l’ultimatum posé par Abi : les pompiers ou elle. Marlon a choisi, sans grande difficulté, et quand enfin il est rentré à son domicile, toute trace d’Abigail avait disparu.
✠ Semaine 5 : ÊTRE UN ONCLE
Malcolm in the middle Vivre ou mourir, c’est une question de vie ou de mort
(tw: décès d’un enfant) Durant toute la séance où il a parlé de ses relations amoureuses, la question des enfants n’a jamais été bien loin. Diane a perçu le trouble chez Marlon et, insidieusement, lors de la séance suivante, la discussion s’est orientée autour du plus grand de ses chagrins.
« Mon frère Taron est le premier à avoir eu un enfant. Le seul, même. Bran, c’était un gosse solaire, pétillant, plein de vie. Il voulait toujours s’amuser, tout voir, tout apprendre. Il avait l’avenir devant lui. Un bel avenir, j’en suis certain. Mais une putain de maladie l’a emporté. »
Sa voix se brise, ses yeux s’humidifient. Il n’arrivera jamais à passer au-delà du drame qui a frappé la famille O’Connor en octobre 2022. Aucun adulte ne devrait jamais avoir à dire adieu à un enfant. Des parents ne sont pas censés enterrer leur fils. Comment se relève-t-on d’un tel drame ? Marlon, qui n’était pourtant que le tonton, cherche encore les réponses. Les réponses qui ne viennent pas, un remède contre la douleur qu’il ne trouve pas. Il est fatigué à force d’essayer de comprendre l’inacceptable. Il a une colère profonde envers le monde, il déteste cette injustice. Pourtant, il s’efforce de la contenir. Pour sa famille et, surtout, pour son petit frère.
« On se retrouve parfois tous les quatre au pub de mon frère. Les quatre frères. Mais je sens bien qu’on est tous affectés par le décès de Bran. J’aimerais avoir le pouvoir de le ramener parmi nous, de le soigner, de lui faire vaincre sa maladie. Je sais que je me torture à penser comme ça, mais c’est plus fort que moi. Ou j’aimerais, au moins, avoir une solution pour apaiser la peine de chacun. Mais la vie m’a appris que les miracles n’existent pas. »
Les conseils de Diane sur cette séance s’avèrent être d’une aide précieuse. Marlon aurait sans doute dû consulter un thérapeute dès l’instant où il a appris qu’aucune rémission ne serait possible pour son neveu. Que, bien qu’âgé de seulement 4 ans, Bran quitterait forcément ce monde trop tôt. Il aurait sans doute commis moins d’erreur et il aurait pu prévenir le grave accident qu’il a eu avec son uniforme.
✠ Semaine 6 : ÊTRE UN POMPIER ?
Malcolm in the middle Tout dans ma vie m'a conduit à ce moment
(tw : accident, mention de décès d’un enfant, opioïdes) Le toit s’est écroulé sous ses pieds. Il a chuté de plusieurs mètres pour atterrir au milieu des flammes. Corps cabossé, corps cassé. Ses coéquipiers l’ont extirpé de justesse de la maison qui était en train de disparaître. Il aurait pu disparaître là, lui aussi. Il aurait rejoint Bran qui les avait quittés moins de quinze jours auparavant. Mais Marlon, lui, a eu plus de chance que son neveu. Le bilan était lourd mais pas menaçant.
« J’ai été amené au bloc opératoire dès mon arrivée à l’hôpital pour contenir des saignements et stabiliser la fracture du bassin qui avait été identifiée. Le bilan était assez lourd, puisque j’avais également une fracture de la hanche et de l’épaule gauche, quelques côtes fêlées et de multiples lésions. Ça m’a valu huit semaines d’alitement complet, j’ai cru que j’allais devenir dingue. J’ai enfin pu commencer la rééducation au moment des fêtes de fin d’année et je suis sorti du centre de rééducation courant février. Les exercices de rééducation se sont poursuivis, je continuais d’aller au centre trois fois par semaine. Mon médecin vient enfin d’estimer que mon état de santé était consolidé et que je pouvais reprendre ma vie d’avant, sous réserve de poursuivre la kiné tant que mes douleurs à l’épaule subsisteraient. »
Ce qu’il ne dit pas, Marlon, c’est que ses douleurs à l’épaule sont bien plus fortes que ce qu’il ne laisse paraître. Il ne parvient à les soulager qu’en continuant de prendre ses médicaments opioïdes tous les jours. Le corps médical l’a mis en garde. Le risque d’addiction est très élevé et il faut qu’il trouve rapidement une autre solution pour taire les douleurs de son épaule : les opioïdes ne sont pas la bonne réponse à la problématique qu’il rencontre.
La discussion avec Diane se poursuit. Le bilan de ces six semaines arrive enfin et la psychologue des pompiers prend la décision de donner son aval pour permettre à Marlon de reprendre ses fonctions après dix mois loin de la caserne.
« Vous êtes parvenu à vous ouvrir à moi d’une façon que je n’aurais pas soupçonnée au début de nos séances. Il faut apprendre à le faire dans votre vie de tous les jours, auprès de vos proches, de vos amis, de votre famille. Vous n’êtes pas seul dans ce monde et la vie est beaucoup plus facile quand on est bien entouré. Vous avez la chance d’avoir des personnes sur qui compter. La balle est dans votre camp, désormais, pour mener votre barque là où vous avez envie de la mener. »
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La musique d'une vie
Il n'avait pas l'impression de jouer. Il avançait à travers une nuit, respirait sa transparence fragile faite d'infinies facettes de glace, de feuilles, de vent. Il ne portait plus aucun mal en lui. Pas de crainte de ce qui allait arriver. Pas d'angoisse ou de remords. La nuit à travers laquelle il avançait disait et ce mal, et cette peur, et l'irrémédiable brisure du passé mais tout cela était déjà devenu musique et n'existait que par sa beauté.
- andreï makine
Dernière édition par Marlon O'Connor le Jeu 6 Juin - 20:12, édité 14 fois
Irwan O'Connor
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MEMBRE ☆ instant crush and we will never be alone again
âge : Trente-quatre ans depuis février 2024, Irwan continue de profiter de la vie en la prenant comme elle vient.
statut civil : Papillon volage, être sans limite. Il est libre comme l'air ; plus célibataire que jamais. Irwan est très ouvert sexuellement parlant, et clame même une certaine liberté sexuelle.
occupation : Le jour il est bibliothécaire à la médiathèque municipale de Brisbane. La nuit il est dealer des drogues qu'il consomme lui-même.
adresse : Il vit en colocation au 400 à New Farm. Il loge dans la deuxième chambre du premier étage.
intervention pnj : Oui
pronom perso : Il
trigger : violence envers les animaux, viol, inceste.
warning : Communauté hippie - drogues - addiction - vol - deuil - perte d'un être cher - liberté sexuelle.
infos rp : - 500 / 1200 mots environ.
- 1 rép / 2 semaines
- #A251A2
âge : 37 bougies soufflées récemment. Les quarante ans approchent doucement sans que ça ne le préoccupe pour autant. (12/06/87)
statut civil : Célibataire, butine de fleur en fleur sans parvenir à réellement se poser. Keith a déjà eu quelques relations par le passé, plus ou moins longues mais il ne parvient pas à s’accrocher suffisamment longtemps pour construire quelque chose de solide. L’amour, c’est peut-être un peu plus compliqué que ça en a l’air. Et surtout, ça ne se maitrise pas.
occupation : Chauffeur de taxi depuis plusieurs années, il a tendance à gonfler un peu les prix de ses courses parce qu'il est très endetté. Avec un petit sourire, une discussion intéressante lancée à la volée, tout passe avec facilité. Titulaire d'un Bachelor of Business obtenu à la Kaplan Business School de Brisbane, il n'a pourtant jamais poursuivi dans la voie du commerce. Un grand gâchis, selon certaines personnes.
adresse : Keith loge depuis aout 2023 au 400 à New Farm. Une grande maison en colocation avec une joyeuse bande et son petit frère.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il
trigger : Viol, inceste
warning : Noyade, décès d'un enfant, deuil, addiction aux jeux d'argent, endettement
infos rp : * Minimum 400-500 mots mais ça peut vite monter, je m'adapte
* Dialogues en #009900
Le biiiiig brooooo Il est beau Trop hâte de lancer la fratrie et leurs conneries Trop happy de voir Marlon débarquer Re bienvenuuuuuue à toi dans la meilleure famille, en toute objectivité (Des bisous de Noah à son BFF d'amour )
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(Bad Habits) My bad habits lead to late nights endin' alone. Swearin' this will be the last, but it probably won't. I got nothin' left to lose. My bad habits lead to wide eyes stare into space. And I know I lose control of the things that I say. I was lookin' for a way out, now I can't escape.
Sierra Oliveira
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MEMBRE ☆ instant crush and we will never be alone again
âge : 28 ans, âge de responsabilités et d'introspection.
statut civil : encore à vif d'un divorce aussi soudain que ne l'ont été le coup de foudre et le mariage, et elle est la seule à blâmer de ces projets envolés. elle est maintenant célibataire, solitude étrangère, mais certainement salvatrice – pour les malheureux qu'elle risquerait sinon de charmer, si ce n'est pour elle.
occupation : monitrice de plongée sur la côte, et apnéiste sur son temps libre, plus pour le plaisir de la découverte que pour les records, l'incomparable bonheur de pouvoir vivre de sa passion.
adresse : un appartement au 231, south bank & west end ; location toute nouvelle depuis qu'elle a abandonné la maison qu'elle partageait avec son ex-mari, elle y cherche encore ses marques, ne s'habitue pas réellement aux draps froids.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle
trigger : tout ce qui touche de près ou de loin à l'inceste ou la pédophilie // les descriptions de viol, agression sexuelle, violence conjugale // la romantisation de relations avec gros écart d'âge.
warning : avortement, infidélité
infos rp : présence : quotidienne, réponses toutes les 2-3 semaines selon l'inspi. style rp : j'écris en elle ; entre 400 et 1500 mots, selon le rp, l'inspi, etc. dialogues : en orangered, français ou anglais.
ojitos lindos •• y solo mírame con esos ojitos lindos. que con eso, yo estoy bien, hoy he vuelto a nacer.
Taron O'Connor
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MEMBRE ☆ old wounds you got a little more to prove
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messages : 331
rps : 52
pseudo : bittrblue
id card : henry cavill by show me your icon
pronom irl : elle/she
multicomptes : callie (r.ferguson) ; avery (a.vikander) ; misha (t.palmer) ; victoria (h.dodd) ; adelaide (e.olsen) ; nils (c. hunnam) ; anita (e.bader) ; joan (j.coleman) ; eugenie (a.chalotra)
à contacter : Taron
présence : présente
âge : 39 yo trop vécu pour un âge pas si avancé, des années de bonheur brisées et l'envie de s'y remettre sans savoir comment. (28/09)
statut civil : séparé techniquement, tu n'as jamais signé les papiers, alors tu n'es pas divorcé de Lyana. Indirectement, tu la retiens encore... Pour l'heure, tu ne vis tout de même plus sous le même toit que ta femme... même si ce n'est pas l'envie qui te manque de la retrouver. Tu ne sais juste plus comment t'y prendre.
occupation : propriétaire d'un pub dans New Farm à la sueur de ses bras, un endroit auquel il tient particulièrement. Et lorsque l'occasion se profile, lorsque les comptes sont à sec, tu deviens arsène lupin, bien trop doué dans l'art du larcin.
adresse : tu vis dans un appartement à New Farm au dessus du bar.
disponibilités : full :
- keith
- irvan
- joy
- monroe
- cassie
en vrac :
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· Mer 9 Aoû - 22:03
Enfin là le brooooo Trop contente que les bro soient au completttttt Hâte de lire la suite !! Rebienvenue
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l'autre cri du coeur
Do you remember when we didn't care. We were just two kids that took the moment when it was there Do you remember you at all. Another heart calls. I remember when we stole the night. We'd lie awake but dreaming 'til the sun would wash the sky
Invité
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Invité
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· Mer 9 Aoû - 23:25
La fratrie est au complet alors ! Bienvenue à ton nouveau perso !
Fiore Buscetta
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MEMBRE ☆ ordinary love we'll build our house in the trees
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pseudo : magical soul.
id card : valentina cabassi · lumos solem (avatar) · prettygirlgifhunt (gifs).
pronom irl : she · her.
multicomptes : rafaela, kinsley & sage.
présence : présence quotidienne, rp le weekend.
âge : vingt-six ans.
statut civil : you’ll never know. xoxo gg.
occupation : influenceuse, derrière la caméra pratiquement h24, les abonnés qui s’accumulent. ancienne beauty queen, pantin de sa mère.
adresse : 420, cbd.
intervention pnj : Oui
pronom perso : she · her.
trigger : romanisation des relations toxiques, age gap (+15 ans), cruauté animale, violences sexuelles, violence infantile, inceste, pédophilie.
@Irwan O'Connor le boss, le king, tout est dit. J'ai hâte également de les jouuuuer et que Marlon fasse la morale à Irwan au sujet de la fumette Du love, gamin.
@Keith O'Connor il n'y a que des beaux gosses dans cette famille de toute façon. Leurs conneries ? Je ne vois pas de quoi tu parles. (mon cœur est quand même partagé pour la "meilleure famille" donc yaya envoie des bécos à eli ) et meeerci.
Il n'avait pas l'impression de jouer. Il avançait à travers une nuit, respirait sa transparence fragile faite d'infinies facettes de glace, de feuilles, de vent. Il ne portait plus aucun mal en lui. Pas de crainte de ce qui allait arriver. Pas d'angoisse ou de remords. La nuit à travers laquelle il avançait disait et ce mal, et cette peur, et l'irrémédiable brisure du passé mais tout cela était déjà devenu musique et n'existait que par sa beauté.
- andreï makine
Brody Lancaster
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MEMBRE ☆ midnight love i'm not your consolation prize
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pseudo : true north / ana
id card : peter gadiot (av;true north / gif;elina)
pronom irl : elle.
multicomptes : iris (liz), andy (onieogou), niko (sawai)
Je passe ici uniquement parce que je me suis fait disputer (un pompier qui fume comme un pompier, ça m'a fait rire) (le Luiz en moi a élu Keith comme O'Connor préféré juste parce que Marlon joue au foot et que le foot, il trouve ça nul) (le peuple réclame la suite de cette fiche )
Marlon O'Connor
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MEMBRE ☆ ordinary love we'll build our house in the trees
À partir du moment où tu es mentionnée sur ma fiche dans la partie "où avez-vous connu le forum", tu ne pouvais pas faire l'impasse, nah. Tout le monde ne peut pas avoir de bons goûts, tu présenteras mes condoléances à Luiz. Tout vient à point à qui sait attendre, mon lapin.
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La musique d'une vie
Il n'avait pas l'impression de jouer. Il avançait à travers une nuit, respirait sa transparence fragile faite d'infinies facettes de glace, de feuilles, de vent. Il ne portait plus aucun mal en lui. Pas de crainte de ce qui allait arriver. Pas d'angoisse ou de remords. La nuit à travers laquelle il avançait disait et ce mal, et cette peur, et l'irrémédiable brisure du passé mais tout cela était déjà devenu musique et n'existait que par sa beauté.
- andreï makine
Invité
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Invité
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· Sam 12 Aoû - 11:42
Bonjour, puis je te faire des bébés ? Non sérieusement, tous tes persos sont tellement ouf (re)bienvenue par ici avec le p'tit nouveau
Invité
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Invité
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· Sam 12 Aoû - 12:02
Je l'aime tellement, Abi l'aime tellement Ta biographie est tellement bien, j'adore, j'adore, j'adore !
Noah Scott
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MEMBRE ☆ instant crush and we will never be alone again
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rps : 170
pseudo : Elina
id card : Boyd Holbrook + elina
pronom irl : elle
multicomptes : Elijah (B. Skarsgård) Sinead (K. Winnick) Noomi (Z. Kravitz) Elio (N. Simoes) Alarik (A. Skarsgård) Keith (G. Hedlund) Sasha (Zendaya)
âge : 39 ans (24/01/85), la crise de la quarantaine approche à grands pas
statut civil : Célibataire, un peu perdu. L'année 2023 a laissé une marque indélébile sur son âme désormais marquée au fer rouge par l'abandon de son propre mariage. Aujourd'hui la culpabilité est devenue sa meilleure amie. S'en est suivie une relation douce qui a pris fin, laissant place à des questionnements lourds et pesants
occupation : Pompier depuis de nombreuses années, sauver des vies a toujours été une vocation. Il s'est spécialisé dans la branche cynophile de son métier pour devenir maître chien chez les soldats du feu. Ancien mannequin, il lui arrive encore de poser pour des shootings de temps en temps.
adresse : Maison 250, sur Fortitude Valley avec ses deux chiennes, Maya et Leeloo. En recherche d'un autre logement pour repartir sur de bonnes bases
Je me pose tout de même avec Noah, parce que le BFF est parfait (Et Keith est 100% d'accord avec Luiz )
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(Bad decisions) If we're going down in flames, take a bow for the bad decisions that we made. So we'll make the same mistakes till the morning breaks.
Invité
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Invité
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· Sam 12 Aoû - 13:56
(Re) bienvenue avec ce bien beau personnage, une fois encore Tout comme le reste de la fratrie, je le trouve vraiment super ! Hâte de suivre vos nouvelles aventures, amuse-toi bien avec Marlon
Marlon O'Connor
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MEMBRE ☆ ordinary love we'll build our house in the trees
@Abigail Crane héhé tant mieux qu'il te plaise et qu'il plaise à Abi. La cocotte n'a plus qu'à se mordre les doigts jusqu'à ce qu'ils deviennent juste des os.
@Daphne Hawkins meeeeeeeerci. il faudra qu'on discute de liens.
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La musique d'une vie
Il n'avait pas l'impression de jouer. Il avançait à travers une nuit, respirait sa transparence fragile faite d'infinies facettes de glace, de feuilles, de vent. Il ne portait plus aucun mal en lui. Pas de crainte de ce qui allait arriver. Pas d'angoisse ou de remords. La nuit à travers laquelle il avançait disait et ce mal, et cette peur, et l'irrémédiable brisure du passé mais tout cela était déjà devenu musique et n'existait que par sa beauté.
- andreï makine
Maverick Perkins
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ADMIN ☆ old wounds you got a little more to prove
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pseudo : sweet poison (anaïs).
id card : michiel huisman (skeyde@av).
pronom irl : elle.
multicomptes : johann (taz skylar), arshan (dev patel), senàn (kit harington), moisés (david castañeda), harlan (joe keery), hasan (avan jogia), joel (tom blyth), eliseo (michael cimino), syed (rahul kohli).
à contacter : à contacter par mp pour l'administration sous harlan ; fiche ou discord pour les liens/rps.
âge : quarante-deux ans, la crise de la quarantaine qui ne devrait pas tarder.
statut civil : veuf, alliance encore au doigt, la page est difficile à tourner.
occupation : psychiatre, il a ouvert son propre cabinet il y a quelques années.
adresse : il habite dans une maison à southbanks & west end, autrefois avec sa fille, seul maintenant.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il
warning : abandon, mort d'enfant, deuil, suicide.
disponibilités : disponible ■■■□□ rps en cours
■ uc.
chouette personnage et grave bg en prime bon jeu parmi nous avec ce nouveau monsieur
Tu as été ajouté·e dans le groupe qui correspond le mieux à ton personnage, c'est-à-dire ordinary love. Maintenant, passons aux choses sérieuses et essayons de te trouver l'amour.
astro-love Le Lion est ambitieux mais surtout très dominateur. Son côté autoritaire et son égo surdimensionné peuvent en agacer plus d’un, mais il est pourtant, fidèle, loyale et très généreux, ce qui séduit à coup sûr, un Sagittaire ou une Balance. Le Sagittaire et le Lion forment un fantastique duo ! Généreux et dynamiques, ils sont très vite sur la même longueur d’onde. Impossible pour eux de s’ennuyer ensemble, ils adorent sortir, voir du monde, organiser des fêtes chez eux, entreprendre divers projets. Le Sagittaire et le Lion aiment la tendresse et peuvent faire monter la température et l'excitation pendant de longs instants avant de passer à l'acte. De sorte que leurs relations sont toujours explosives. Le Lion et la Balance sont tous deux sentimentaux et romantiques, ils ont une sexualité amusante et détendue. Sous la couette aucune prise de tête et aucun tabou ne demeure entre ces deux amants épicuriens. Attention cependant aux Vierges, trop différents, ces deux là ont du mal à s'entendre !
Parce que ça te fait une belle jambe, maintenant, on va quand même de te donner quelques petits coups de pouce, vraiment utiles, pour t'aider à te repérer sur le forum.
les bottins Puisque l'erreur est humaine, il se peut qu'on ait oublié de t'ajouter dans l'un des différents bottins du forum, alors n'hésite pas à aller jeter un coup d'œil par ici (cependant, merci de nous laisser le temps de vous recenser) :
s'intégrer au forum Maintenant, il va falloir inscrire ton personnage dans la vie du forum en lui trouvant des liens et des rps, pour ça, tu pourras jeter un coup d'œil aux liens suivants :
la vie sur le forum Pour finir, on te propose quelques liens pour faire ta vie sur le forum, rencontrer les autres et t'amuser, parce qu'on est là pour ça.
Voilà, maintenant, tout est dit, te voilà dans le game ! On espère que tu te plairas parmi nous ! Si jamais tu as besoin de quelque chose, n'hésite pas à contacter aux choix : harlan myers, dora oliveira ou scott reeves. Si tu as besoin de plus de conseils en astrologie, ne t'en fais pas, BHC a sa propre madame Irma, toujours présente pour tirer les cartes et lire ton avenir dans les étoiles.
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I get a feeling which I can't escape
I stick to the tried and true. I won't be good enough for you, But what is good enough for you. Wake me up and yell at meThen maybe you don't fall asleep. Maybe we'll unlearn ourselves someday And love each other in an unselfish way.
Marlon O'Connor
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MEMBRE ☆ ordinary love we'll build our house in the trees
Il n'avait pas l'impression de jouer. Il avançait à travers une nuit, respirait sa transparence fragile faite d'infinies facettes de glace, de feuilles, de vent. Il ne portait plus aucun mal en lui. Pas de crainte de ce qui allait arriver. Pas d'angoisse ou de remords. La nuit à travers laquelle il avançait disait et ce mal, et cette peur, et l'irrémédiable brisure du passé mais tout cela était déjà devenu musique et n'existait que par sa beauté.