She's lonely, she's lost (Joan & Marlon)
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 She's lonely, she's lost (Joan & Marlon)


Marlon O'Connor
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MEMBRE ☆ ordinary love
we'll build our house in the trees
Marlon O'Connor
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messages : 166
rps : 35
pseudo : Malo
id card : Justin Hartley (all souls)
pronom irl : elle
multicomptes : yaël saunders┊sahar hosseini┊bianca almeida┊ally hurley ┊valentina lorenzi┊delilah winchester
à contacter : Yaël Saunders
présence : présent
She's lonely, she's lost (Joan & Marlon) S89o
âge : il a fêté ses quarante trois ans le 26 juillet dernier.
statut civil : célibataire, même s'il est bien obligé de cocher la case divorcé sur les papiers officiels.
occupation : pompier, lieutenant plus précisément, rattaché à la caserne n° 12 de Brisbane
adresse : Une maison qu'il a retapée il y a quelques années au #012 Paddington.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il/lui
trigger : à discuter ensemble
warning : relations familiales conflictuelles, décès d'un enfant, dépendance aux opioïdes
infos rp : ± 500/1000 mots ⋄ ≈ 10/15 jours ⋄ #b55c55
disponibilités : DisponibleNoahJoanMichaelaVivian ⋄ you?
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· Dim 7 Juil - 12:59

She's lonely, she's lost

@Joan Oswald & @Marlon O'Connor


eagle street pier (cbd)Mardi 9 juillet 2024 ›‎ 19h‎

Avachi dans le canapé de la salle de pause, les pieds sur la table basse face à lui, Marlon rit de bon cœur avec ses coéquipiers. La journée a été relativement calme et il est assez rare qu'ils se retrouvent tous en pause en début de soirée pour qu'ils sachent parfaitement en profiter. La défaite de ce dimanche, de l’équipe de rugby à XIII des Brisbane Broncos contre les Panthers de la Nouvelle Galles du Sud, est évoquée avec regret par les pompiers et par Marlon notamment. Le geste que sa meilleure amie Vivian a envers lui, en plantant chacun de ses index sur ses lippes pour les étirer en un sourire, a au moins le mérite de le faire sourire pour de vrai, juste avant qu'il ne l'accueille à nouveau contre son torse. Une habitude, entre les meilleurs amis, qui n'est même plus remarquée par leurs collègues.

Les sujets de conversation se poursuivent et quelques-uns évoquent déjà le repas qu’ils se prépareront ce soir à la caserne, quand la sirène se fait entendre. La régulation indique qu’il s’agit d’aller récupérer une femme désorientée et semblant dans un état second aux abords du terminal de ferry d’Eagle Street Pier. En une seconde à peine, le Capitaine désigne le Lieutenant O’Connor et sa coéquipière Taylor Williams pour aller sur place. Ni une, ni deux, les deux pompiers s’exécutent et gagnent l’ambulance qui les conduit rapidement au point indiqué.

Quittant la place du passager qu'il occupait, Marlon est le premier à se présenter vers le régulateur du terminal de ferry. Il lui montre du doigt la vieille dame qui fait des allers et retours sur le quai depuis près de quarante-cinq minutes maintenant et qui tient des propos incohérents. Elle indique parfois qu'elle habite ici et d'autres fois qu'elle attend son mari qui arrivera par les eaux.

Ces premières informations en leur possession, Marlon et Taylor s'approchent de la femme égarée. Face à des personnes désorientées, ces missions ne sont jamais aisées. Elle requiert souvent beaucoup de temps pour parvenir à établir un lien de confiance afin de convaincre la personne d'être ramenée dans un lieu sûr. Réfléchissant déjà à leur mode opératoire, Marlon s'interrompt toutefois dans sa discussion avec sa collègue lorsqu'il croit reconnaître la personne à qui ils viennent en aide. Quelques pas supplémentaires sont effectués et il en a désormais la certitude.

- Gisèle ?

Elle semble répondre à son nom. À tout le moins redresse-t-elle la tête vers le pompier. Ses yeux se plissent, comme si elle cherchait dans ses lointains souvenirs qui est cet homme dont le visage ne semble pas être totalement effacé de sa mémoire.

- C'est moi, Marlon. L'ex-mari de Joan.

Ces informations révélées ne permettent pas tout à fait à Gisèle d'y voir plus clair. La suspicion se lit désormais dans ses yeux, alors qu'elle tourne les talons pour rejoindre une nouvelle fois le quai de débarquement d'où son mari arrivera d'une minute à l'autre.

- Et vous n'avez pas intérêt à m'importuner, Monsieur ! met-elle Marlon en garde.

La situation est cocasse. Taylor se propose de tenter d'initier la conversation avec Gisèle, pendant que le lieutenant s'éloigne quelque peu pour passer un coup de téléphone à Joan. Par chance, son ex-femme répond dans la foulée et, en quelques secondes à peine, Marlon lui explique la situation. Il est concis : il a été appelé pour venir en aide à une femme désorientée qui n'est autre que Gisèle, au terminal de ferry. Il faut que Joan rapplique. Un visage connu - et non un lointain visage du passé - aura certainement plus d'effet que tout autre tentative. Et, surtout, Joan sera en capacité de prendre sa grand-mère en charge.

Une quinzaine de minutes s'écoule, au cours desquelles Taylor et Marlon parlent avec Gisèle sur un banc proche de l'embarquement. Ils lui demandent vers quelle heure son mari est censé arriver, ce qu'il fait pour avoir pris le ferry, et tant d'autres questions qui ne reçoivent que des réponses incomplètes ou opaques. Fréquemment, la tête du lieutenant se tourne vers la droite et, c'est ce geste répété pour une énième fois, qu'il distingue enfin la silhouette de son ex arrivé. Il saute sur ses jambes et la rejoint rapidement, se sentant de devoir la conditionner à l'état dans lequel elle va retrouver sa grand-mère.

- Salut, merci d'avoir fait aussi vite, dit-il en arrivant à sa hauteur. Elle est persuadée que son mari va arriver par le ferry d'ici peu. On s'est dit que c'était mieux si un visage connu venait la récupérer... explique-t-il alors qu'il se souvient très bien que Joan n'a jamais connu son grand-père.

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La musique d'une vie
Il n'avait pas l'impression de jouer. Il avançait à travers une nuit, respirait sa transparence fragile faite d'infinies facettes de glace, de feuilles, de vent. Il ne portait plus aucun mal en lui. Pas de crainte de ce qui allait arriver. Pas d'angoisse ou de remords. La nuit à travers laquelle il avançait disait et ce mal, et cette peur, et l'irrémédiable brisure du passé mais tout cela était déjà devenu musique et n'existait que par sa beauté.
- andreï makine
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Joan Oswald
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Joan Oswald
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multicomptes : callie, avery, misha, adelaide, victoria, anita, nils, taron & eugenia
à contacter : Joan
présence : régulière
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âge : Trente-sept ans. Les livres s'accumulent toujours plus dans sa PAL mais tout va bien.
statut civil : Divorcée. Elle fait partie de ce club, loin d'être aussi sélecte que ça. Ce n'était pas prévu au programme mais voilà, c'est bel et bien cette case qu'elle doit cocher sur les papiers administratifs.
occupation : Propriétaire d'un café librairie, elle donne toute son âme, son coeur ... et son argent dans cette boutique qu'elle aime plus que tout. Son petit coin de paradis.
adresse : Elle vit dans la maison familiale à New Farm, Joan a pour colocataires, sa grand-mère... et Ferguson le chat.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle/she
trigger : on en discute ensemble.
warning : deuil - dettes - divorce - accident de voiture - pression et anxiété
disponibilités : jacob - liam - marlon - cami - quatuor book club

full mais demande toujours

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Jacob&Joan -- Blind to their desirs ...

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· Dim 7 Juil - 14:02

She's lonely, she's lost

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eagle street pier (cbd)Mardi 9 juillet 2024 ›‎ 19h‎

Elle a mal à la tête. Le sommeil manque quelque peu. Le voyage à Darwin a remué pas mal de choses et son esprit peine à s’apaiser. Ian serait de retour à Brisbane. Brisbane... mais où ? La ville est deux à trois fois plus grande que Darwin, alors comment retrouver une aiguille dans une motte de foin ? Et son esprit est tellement ailleurs, qu’elle n’arrête pas la machine à expresso à temps et la tasse se met à déborder. « - Merde, fait chier » Souffle-t-elle. Ses doigts frottent son front, remettent en arrière une mèche de cheveux. Elle entreprend de nettoyer sous le regard compatissant de l’employé.e qui travaille pour elle. Elle tente de se reprendre, elle refait ce café avant d’aller l’apporter à un client. De retour derrière le comptoir son employé la regarde et elle sait parfaitement ce qui va être dit. « - Tu devrais rentrer et te reposer, je gère, t’inquiète pas » Elle souffle encore, elle aimerait mais voilà, elle s’en sent incapable. Chez elle, elle sait qu’elle n’arrivera pas à se poser, Gisèle ne sera pas loin et ses pensées cogiteront toujours plus. « - Non, vraiment, je vais me reprendre, ça va aller » Elle sourit comme elle peut et se donne du courage. Peut-être qu’un café lui fera du bien, et celui-ci elle ne le fait pas déborder.

Lorsque son téléphone sonne, elle est en train de terminer son expression. Elle sort le smartphone de l’arrière de son jean, le numéro l’interloque mais elle décroche. Parce qu’il doit y avoir quelque chose... pour que son ex-mari prenne le temps de l’appeler sachant qu’ils ne sont plus véritablement en contact. Les sourcils se froncent, un souci avec Gisele. Évidemment. La libraire sent les battements de son cœur s’accélérer, elle panique toujours un peu quand il s’agit de sa grand-mère, elle craint tellement de la perdre. Elle est partie de chez elles pour aller au ferry. Bon sang... Et cette fois, elle doit réellement partir. Il faut qu’elle garde son calme au volant, elle tente de ne pas s’énerver sur la circulation, d’aller au plus vite mais elle a une partie de la ville a traversé. Jo imagine le pire évidemment... mais les crise de démence sont de plus en plus présentes. Tout cela devient de plus en plus difficile à gérer.

Elle se gare rapidement, elle prend son sac et court presque. Au niveau de la jetée, elle ne tarde pas à voir Marlon avec Gisele. Un soulagement, c’est certain. Il est avec un de ses collègues... tenue de pompier... bon sang on les a donc appelés pour une telle situation ? Elle ne regarde pas tout à fait Marlon quand il parle.  « - Bon sang... Son mari est mort avant ma naissance... » Elle se sent dépasser, paniquer. Est-ce que c’est l’image qu’elle veut offrir à Marlon ? Une femme paumée qui ne gère pas sa vie ? Elle possède un peu de fierté Joan. Sa langue passe sur ses lèvres pour les mouiller, elles sont sèches à cause du stress. « - Elle... je... son état empire de plus en plus... » Enfin, elle pose son regard noisette sur le pompier. « - Bonjour... pardon » Un petit sourire. « - On vous a appelé à cause d’elle ? » Il faut qu’elle tente de lui parler. C’est certain mais elle veut être certaine d’avoir toutes les cartes en mains.

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'in your eyes — I just pretend that I'm in the dark I don't regret 'cause my heart can't take a loss I'd rather be so oblivious I'd rather be with you When it's said, when it's done I don't ever wanna know I can tell what you done When I look at you In your eyes I see there's something burning inside you Oh, inside you In your eyes, I know it hurts to smile but you try to

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· Dim 4 Aoû - 21:48

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eagle street pier (cbd)Mardi 9 juillet 2024 ›‎ 19h‎

Tw : mentions de drogues, sénilité

Un seul regard vers son ex-femme lui permet de saisir son état d’inquiétude. Ils ont beau ne plus réellement être en contact, Joan et Marlon sont restés mariés suffisamment longtemps pour savoir toujours déchiffrer le langage corporel de l’autre. Il ne manque rien de cette panique que Joan tente de reléguer au second plan, derrière une assurance qu’elle feint mais qui lui fait cruellement défaut à l’heure actuelle. Comment pourrait-il en aller autrement alors que les pompiers ont été appelés pour venir en aide à sa grand-mère en divagation ? Lui-même n’en mènerait pas large s’il se retrouvait dans une situation similaire où l’un de ses proches est en péril. Ça lui est déjà arrivé, d’ailleurs, avec le plus jeune de ses frères. Dépendant aux drogues, il n’est pas rare qu’Irwan finisse égaré ou inconscient sur la voie publique et que les policiers appellent le lieutenant O’Connor pour le faire sortir de la cellule de dégrisement ou aller le chercher à la sortie de l’hôpital. Les causes sont bien différentes mais les conséquences ne sont pas si éloignées que cela et Marlon ne peut que savoir ce que ressent son ex-femme à ce moment-là. Ce qui lui échappe un peu plus, en revanche, c’est cette envie qu’elle a de maquiller ses émotions pour feindre qu’elle va bien, que tout ceci ne l’affecte pas. Y a-t-il seulement eu de cela entre eux ? Marlon ne le croit pas, mais certaines de ses certitudes l’ont lâchées depuis bien longtemps. Après tout, il était persuadé de finir ses jours auprès de Joan. La vie lui a prouvé le contraire et lui a appris que rien n’était figé, jamais.

- Ouais, je me souviens… réagit-il à la mention du décès du grand-père de Joan avant sa naissance.

La mine désolée, Marlon continue de se tenir bien droit face à son ancienne épouse. C’est plus fort que lui, mais il a ce besoin de paraître, aujourd’hui encore, comme ce pilier solide sur lequel la jeune femme peut se reposer. Lui doit-il encore cela ? Rien n’est moins sûr mais le pompier reste un homme loyal qui saura se montrer présent pour ceux qui ont compté pour lui, même si ce temps est désormais révolu.

- Bonjour, finit-il par répondre en un léger sourire, tout en déposant sa main sur l’épaule de Joan pour la presser légèrement, dans un signe de réconfort. Ils nous ont appelé parce qu’elle est a priori ici depuis plusieurs heures. Elle ne partira pas avant que son mari arrive…

L’explication faite, Marlon glisse sa main un peu plus en arrière de l’épaule de Joan pour l’amener à se décaler sur le côté avec lui et libérer le passage qu’ils bloquaient jusqu’ici. Quelques passants descendants du ferry passent à côté d’eux. Marlon prend le temps d’échanger un regard avec sa collègue pour savoir que tout est sous contrôle de son côté, même si Gisele s’est levée dans l’espoir de voir son mari arriver. C’est finalement sur Joan que le lieutenant reporte son attention.

- Son état empire, tu dis ? Est-ce qu’elle fait les tests pour qu’on sache réellement ce qu’elle a ? demande-t-il en essayant autant que possible de ne pas paraître trop abrupte, même si cela n’est pas son fort. Sinon, il faudrait peut-être l’envisager… Elle vit seule ? s’entend-il encore demander.

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· Jeu 8 Aoû - 21:23

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@Joan Oswald & @Marlon O'Connor


eagle street pier (cbd)Mardi 9 juillet 2024 ›‎ 19h‎


Il doit y avoir une centaine de pompiers dans cette fichue ville mais évidemment c’est Marlon qui tombe sur Gisèle qui divague. Des retrouvailles qu’elle n’envisageait pas – surtout pas de cette manière. Cela la place dans une position d’emblée compliquée, elle se sent totalement fautive, elle a l’impression de ne pas être à la hauteur. Trouver des excuses, des justifications... c’est compliqué. Marlon la connait bien, normalement. N’ont-ils pas passé plusieurs années ensemble à se construire pour tout déconstruire ? Il lui fait le topo rapide de la situation. La grand-mère de Joan attend le ferry dans lequel se trouve son mari. Mari décédé avant même la naissance de Jo. Donc clairement il n’est pas près de se pointer. Comment tenter de raisonner une femme atteinte de démence ? Les médecins avaient prévenu Joan, elle savait que cela pouvait arriver, seulement lorsqu’on y est confronté, c’est tout de suite plus violent. La paume de la jeune femme se pose sur son front, déjà à bout de nerfs par la situation. Il ne manquait plus que cela... la journée était sur le point de se terminer sans problème. Joan explique ce qu’il en est de Gisèle à Marlon qui n’a pas connu son ex-belle-grand-mère – vraiment ? un tel terme existe-t-il ? – dans cet état. Il la prend légèrement à part.

Le ferry est pourtant là, les passagers descendent et elle craint le pire Joan. La collègue de Marlon – oh tient ce n’est pas la très chère Vivianne – semble maîtriser pour le moment la situation. La libraire lance un coup d’œil vers son aïeule qui s’est levée pour tenter de voir son défunt mari du bateau. Le cœur de Joan est en miettes. Elle ne sait même pas comment elle va faire pour rattraper cela. Elle souffle encore Jo, sans savoir comment se lancer dans une énième explication. Et la fatigue, le stress... tout lui retombe sur les épaules et c’est Marlon qui va en faire les frais. « - Évidemment Marlon que je me suis occupée de lui faire faire des tests » Elle remet ses cheveux en arrière quelque peu décoiffés par la brise marine. « - Début de démence, sans doute lié à l’âge... entre autre... cela devait être tout à fait gérable, c’est la première fois qu’elle... c’est la première fois qu’elle s’enfuit. » Joan trépigne, son regard oscille entre le pompier et sa grand-mère. « - Je vis ave elle... » Elle a la gorge nouée, voilà comment son ex mari va apprendre qu’elle est retombée à la base départ. « - Je vis dans la maison familiale depuis notre divorce... » Sait-il pour la mort de Cate ? « - Je... c’est compliqué... depuis la mort de Cate, elle décline... je crois que ça a été le déclencheur... je fais de mon mieux... mais... voilà ce genre de situation arrive...je... je vais tenter d’aller lui parler. »

Elle ne demande pas l’avis de Marlon, elle avance déjà vers la grand-mère. Un sourire tendre prend place sur son visage, elle se plante devant elle pour tenter de capter son attention. « - Salut Mamie... c’est moi, c’est Joan, tu me reconnais ? » Les yeux gris de la vieille dame se pose un instant sur sa petite fille... « - Je n’ai pas de petite fille voyons... je le saurais » Les paupières de la libraire se ferment un moment, elle encaisse. « - Mamie, s’il te plait concentre-toi... Joan... la sœur de Cate... » Le prénom Cate semble la faire réagir. « - Tu te souviens ? » La vieille dame ne semble pas capable de le faire. « - Vous allez m’empêcher de voir mon mari arriver mademoiselle... laissez-moi tranquille maintenant... » Impuissante... elle cherche de l’aide... vers la collègue de Marlon... et oui... vers son ex-mari, aussi.

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· Sam 7 Sep - 21:36

She's lonely, she's lost

@Joan Oswald & @Marlon O'Connor


eagle street pier (cbd)Mardi 9 juillet 2024 ›‎ 19h‎

Tw : mentions de décès, sénilité

Pourquoi les relations humaines deviennent-elles plus compliquées lorsqu’on a un passif comme celui de Joan et Marlon ? C’est la question qui passe furtivement dans les pensées du pompier alors qu’il comprend qu’il a sans doute été maladroit avec sa question sur les tests de santé de Gisèle. La réponse de Joan est sans appel, sèche et ferme. Évidemment, qu’elle lui a fait passer les tests. Évidemment. Cet adverbe le fait passer pour un idiot ; comment peut-il penser que Joan n’ait pas fait le nécessaire ? Ce n’est pas l’image qu’il voulait renvoyer de lui, Marlon. Ce n’est pas non plus le message qu’il souhaitait faire passer à son ex-femme. Il ne doute pas qu’elle sache très bien s’y prendre, même si cet incident est à déplorer. Joan évoque une fuite et la situation devient soudainement plus triste qu’elle ne l’était. Le pompier ne peut s’empêcher de noter que le vocabulaire employé est le même que celui qui serait utilisé si on parlait d’un animal désorienté. Est-elle celle-ci, la finalité de tout être humain ? Il lui semble que l’expression simpliste disant que les personnes âgées "redeviennent comme des enfants" ne l’a jamais autant frappé qu’aujourd’hui. Sans doute parce que la femme qui souffre aujourd’hui est une femme qui a fait partie de sa vie par le passé.

Une femme avec qui Joan vit désormais. Une femme sur laquelle elle vielle. La précédente question de Marlon semble soudainement grotesque mais il n’était pas au courant de cette situation ; ni de la maladie de Gisèle, ni du fait que Joan s’était installée chez elle. Elle avait évoqué le fait qu’elle y passerait quelques temps, après leur séparation. Marlon, lui, ne s’était pas imaginé que ces « quelques temps » finiraient par devenir le quotidien. Un quotidien qui s’est bien assombri depuis l’époque où Marlon et Joan partageaient le même toit, notamment avec le décès de Cate. Mention de ce tragique évènement est faite et le pompier sent sa gorge se nouer.

- Je suis désolé…

Il est désolé de l’état de santé de Gisèle. Il est désolé du décès de Cate. Il est désolé de ne pas avoir été là. Avec du recul, il se dit qu’il est un bien petit homme. Quel genre de personne se contente d’envoyer un bouquet de fleurs et ne se libère pas pour les obsèques de son ex belle-sœur ? Il aurait au moins pu écrire un mot de sa main mais cette épreuve lui avait semblé trop difficile à l’époque et il n’avait rien fait de plus qu’envoyer ces foutus fleurs.

L'heure n'est toutefois pas à cette discussion-ci. Joan ne tarde pas à l'interrompre pour rejoindre sa grand-mère. Il faut quelques secondes à Marlon pour recouvrer pleinement ses esprits et chasser la culpabilité qui le gagne. Lorsqu'enfin il parvient à se recentrer sur sa mission, il rejoint la vieille dame et sa petite-fille et intercepte les derniers mots de leur échange. Gisèle implore cette femme qu'elle ne reconnaît pas de la laisser tranquille. La panique la gagne, l'effet boule de neige se présente. Si personne ne fait rien, alors, la situation sera encore plus difficile à gérer. Marlon ne manque rien du regard que lui adresse Joan. Il le saisit comme un appel au secours et n'hésite pas une seconde de plus à agir.

- Madame Oswald ? l'interpelle-t-il en venant à sa hauteur. Vous êtes bien Madame Oswald ? demande-t-il à la vieille dame qui semble encline à l'écouter, tout en se calmant doucement. Votre mari m'a chargé de vous prévenir qu'il aurait du retard. Rien ne sert de l'attendre. Il aimerait que je vous raccompagne chez vous, en revanche précise-t-il en croisant désormais le regard de Joan pour être sûr qu'il a son aval sur ce coup-là. Voyez-vous un inconvénient à ce que mon amie nous accompagne ? demande-t-il encore à la vieille dame en l'attrapant par le bras, tout en désignant Joan de sa main libre. Elle connaît plus d'histoires que ma vie toute entière ne me permettrait d'en lire ! Il y en a une, en particulier, que vous aimeriez entendre ?

Gisèle s'est calmée et semble être encline à se faire raccompagner. Par la force des choses, Marlon devra monter en voiture avec Joan et aller jusqu'à chez elle. Impossible de faire monter la vieille dame dans le camion de pompiers, au risque de réveiller à nouveau son état de panique.

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âge : Trente-sept ans. Les livres s'accumulent toujours plus dans sa PAL mais tout va bien.
statut civil : Divorcée. Elle fait partie de ce club, loin d'être aussi sélecte que ça. Ce n'était pas prévu au programme mais voilà, c'est bel et bien cette case qu'elle doit cocher sur les papiers administratifs.
occupation : Propriétaire d'un café librairie, elle donne toute son âme, son coeur ... et son argent dans cette boutique qu'elle aime plus que tout. Son petit coin de paradis.
adresse : Elle vit dans la maison familiale à New Farm, Joan a pour colocataires, sa grand-mère... et Ferguson le chat.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle/she
trigger : on en discute ensemble.
warning : deuil - dettes - divorce - accident de voiture - pression et anxiété
disponibilités : jacob - liam - marlon - cami - quatuor book club

full mais demande toujours

en vrac : She's lonely, she's lost (Joan & Marlon) Sj8u
Jacob&Joan -- Blind to their desirs ...

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· Dim 22 Sep - 22:47

She's lonely, she's lost

@Joan Oswald & @Marlon O'Connor


eagle street pier (cbd)Mardi 9 juillet 2024 ›‎ 19h‎


C’est sans doute le pire cauchemar de Joan. Vivre les régressions de sa grand-mère, la voir chercher inlassablement sa grande-sœur alors que celle-ci est morte. Oui, si on lui avait demandé il y a dix ans, son pire cauchemar, elle aurait sans doute choisi cette situation-là. Elle ne peut rien faire. Elle tente d’expliquer maladroitement les faits à Marlon. Est-ce qu’il s’intéresse réellement ? Cela lui revient en tête, le bouquet... son absence lors des obsèques de Cate... Son ex-mari est passé à autre chose depuis longtemps, depuis longtemps Joan n’a plus sa place dans sa vie. Et que cette scène se déroule sous son regard la met très mal à l’aise. Qu’est-ce qu’il voit au juste ? Une pauvre femme totalement perdue, une femme qui ne s’est pas relevée et qui rampe pour s’en sortir. Émotionnellement, les choses deviennent sacrément compliquées pour la libraire. Alors les excuses de Marlon... elle a envie de lui lancer au visage. « - Désolé de quoi au juste ? » Et le pique est lancé. Elle n’attend pas réellement de réponse, elle avance devant Gisèle pour tenter de la ramener à la réalité, dans leur univers, dans leur époque. Les choses ne se passent pas comme prévu. Gisèle ne la reconnait pas et la douleur que ressent Joan est immense. Un vide s’installe, elle se sent rejetée même si elle sait que Gisèle n’y est pour rien. C’est juste qu’elle aimerait être celle qui la ramène à la réalité. Et l’épuisement n’aide pas à prendre du recul. Et là, elle sait qu’elle ne va pas avoir le choix que de demander de l’aide à Marlon. Sa fierté en prend un coup, c’est certain. C’est stupide n’est-ce pas ? C’est pourtant réel.

Il prend les choses en mains. Les mots du pompier sont professionnels. Elle le voit, l’impact est là, Gisèle l’écoute et ne se braque pas. Elle semble même encline à le suivre. Ok, c’est une petite victoire même si Joan aurait aimé pouvoir le faire toute seule. Et alors que Gisèle fixe Joan, parce qu’elle a peut-être déjà oublié les faits juste avant. Un hochement de tête, elle accepte et se lève. Un regard vers le pompier qui semble être son sauveur d’un coup. Jo s’approche discrètement de Marlon, elle doit bien reconnaître qu’il a assuré. « - Merci... » Elle souffle. Et alors qu’ils prennent la direction de la voiture de Joan, Gisèle s’installe à l’arrière. « - T’es au courant que t’es condamnée à me raccompagner ? t’es sûr que ça ne te pose pas de problème ? » Elle ne voudrait pas l’embêter. Il doit avoir tellement à faire et aider son ex ne devait pas faire parti de ses plans ce matin en se levant. C’est certain.

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'in your eyes — I just pretend that I'm in the dark I don't regret 'cause my heart can't take a loss I'd rather be so oblivious I'd rather be with you When it's said, when it's done I don't ever wanna know I can tell what you done When I look at you In your eyes I see there's something burning inside you Oh, inside you In your eyes, I know it hurts to smile but you try to

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Marlon O'Connor
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à contacter : Yaël Saunders
présence : présent
She's lonely, she's lost (Joan & Marlon) S89o
âge : il a fêté ses quarante trois ans le 26 juillet dernier.
statut civil : célibataire, même s'il est bien obligé de cocher la case divorcé sur les papiers officiels.
occupation : pompier, lieutenant plus précisément, rattaché à la caserne n° 12 de Brisbane
adresse : Une maison qu'il a retapée il y a quelques années au #012 Paddington.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il/lui
trigger : à discuter ensemble
warning : relations familiales conflictuelles, décès d'un enfant, dépendance aux opioïdes
infos rp : ± 500/1000 mots ⋄ ≈ 10/15 jours ⋄ #b55c55
disponibilités : DisponibleNoahJoanMichaelaVivian ⋄ you?
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· Dim 6 Oct - 18:54

She's lonely, she's lost

@Joan Oswald & @Marlon O'Connor


eagle street pier (cbd)Mardi 9 juillet 2024 ›‎ 19h‎

Tw : sénilité

Des fleurs. Des putains de fleurs. Voilà quelle a été la réaction de Marlon lorsqu’il a appris le décès de son ancienne belle-sœur. Certes, les mots n’ont jamais été son ami et il n’a jamais été à l’aise avec un stylo. Avec du recul, il se dit toutefois qu’il aurait au moins dû faire l’effort, quitte à s’inspirer d’internet ou à acheter une carte de condoléances avec une phrase déjà écrite à l’intérieur. Il n’aurait eu qu’à ajouter qu’il souhaitait bon courage à toute la famille et qu’il garderait un souvenir précieux de Cate. À l’époque, cela lui a semblé être une épreuve insurmontable. Il n’est pas dit qu’il arriverait à le faire aujourd’hui si la situation venait à se présenter. Toutefois, ne lui restent désormais que les regrets et ce sentiment amer de ne pas avoir été à la hauteur. Le pique de Joan est mérité : de quoi est-il désolé, au juste, sinon d’avoir été un piètre être humain ? Cette question n’appelle aucune réponse et Marlon préfère déjà se concentrer sur la mission qui est la sienne. Il ne peut pas corriger ses erreurs du passé mais il peut au moins s’assurer de ne pas en commettre aujourd’hui.

Le pompier fait preuve de prévenance en rejoignant Gisèle. Les mots qu’il lui dit semblent avoir un écho envers la vieille dame qui finit par se calmer et accepter de le suivre. Mieux que cela : elle semble encline à ce que celle qu’il présente comme son amie les accompagne. C’est mieux ainsi ; cela leur évite le camion de pompier et le risque d’une nouvelle crise. Une voiture est plus adaptée, plus appropriée. Avec ce mode de transport, il y a moins de risque pour que la femme âgée soit renvoyée à sa condition de femme malade. Joan semble lui en être reconnaissante et Marlon se contente d’un bref hochement de tête. Il ne fait là que son travail. Une partie de lui aimerait se vexer et être mécontent de l’attitude qu’a eu son ex-femme à son égard plus tôt. Mais en serait-il seulement légitime alors que la colère de Joan est normale ? Pas le moins du monde. Surtout, Marlon n’est pas quelqu’un de rancunier. Il s’affaire donc à accompagner Gisèle jusqu’à la voiture de Joan et l’aide à installer sa grand-mère à l’arrière. Il fait sans doute preuve d’un excès de zèle en verrouillant la sécurité enfant mais a au moins la décence de le faire en toute discrétion. Il finit par grimper dans la voiture, côté passager, laissant soin à Joan de les conduire à destination. Sa ceinture bouclée, il adresse un bref regard à celle qu’il a autrefois aimé.

- Je fais mon travail.

Il est peu loquace, Marlon. Qu’importe qu’ils doivent passer du temps en tête-à-tête par la suite. L’important, pour l’heure, est de ramener Gisèle à bon port et de la savoir en sécurité. Pour le reste, ils aviseront. Chose promise, chose due, Marlon met au défi la littéraire de raconter un roman à sa grand-mère. Le trajet passe ainsi plus vite et c’est une vieille femme presque endormie qu’ils aident à descendre de la voiture une fois leur habitation rejointe.

- Nous sommes arrivés, Gisèle, dit-il à l’intéressée après avoir ouvert la portière.
- Mon brave garçon. J’aurais aimé que ma fille épouse quelqu’un comme vous, lui répond-elle en passant sa main sur sa joue, avant de prendre appui sur lui pour sortir du véhicule.

À cet instant, le regard de Marlon croise celui de Joan. Il n’est pas certain de comprendre les propos de Gisèle mais ne s’attarde pas dessus. Il préfère la soutenir jusqu’au salon où il l’aide à s’installer sur le canapé, avant de rejoindre le pas de la porte, Joan à ses côtés.

- Ça ne me regarde certainement pas, mais tu ne pourras pas me reprocher de ne pas m’y être intéressé, cette fois-ci, dit-il en préambule. Est-ce que tu as déjà pensé à la mettre dans un établissement spécialisé ?  

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La musique d'une vie
Il n'avait pas l'impression de jouer. Il avançait à travers une nuit, respirait sa transparence fragile faite d'infinies facettes de glace, de feuilles, de vent. Il ne portait plus aucun mal en lui. Pas de crainte de ce qui allait arriver. Pas d'angoisse ou de remords. La nuit à travers laquelle il avançait disait et ce mal, et cette peur, et l'irrémédiable brisure du passé mais tout cela était déjà devenu musique et n'existait que par sa beauté.
- andreï makine
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Joan Oswald
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· Lun 14 Oct - 21:02

She's lonely, she's lost

@Joan Oswald & @Marlon O'Connor


eagle street pier (cbd)Mardi 9 juillet 2024 ›‎ 19h‎

Les paroles de Joan finissent par sortir toute seule. Elle sait écrire des histoires Joan, elle en lit tellement... elle en a même écrit une. Une qui ne tardera pas à être publiée... mais avec un pseudonyme. Pas question qu’on lui prête une histoire romantique qui penche sur l’érotisme, elle n’assume pas, c’est sans doute ridicule mais elle n’arrive pas à passe outre les critiques que le genre reçoit fréquemment. Pourtant, lire une telle histoire est positif, c’est plaisant, cela ne prend pas la tête et provoque des émotions. Mais l’idée reste fermée, un pseudo, elle doit réfléchir à un pseudo, elle est en phase relecture du manuscrit après les premiers avis de son éditrice. Elle a encore un peu de temps avant d’y penser sérieusement. Alors oui, les mots sortent facilement, glissent sur sa langue, entre ses lèvres. Elle oublie presque la présence de Marlon à ses côtés... oublie presque la colère qui lui provoque et le frustration que ce soit lui, le pompier appelé pour gérer la situation. Joan est plutôt fière, elle aurait voulu qu’il ne sache jamais que sa vie n’a pas rebondit correctement après leur divorce, elle aurait voulu qu’il puisse la recroiser aux bras d’un homme qu’elle aime avec une part : tu vois ce que tu manques ? C’est stupide ? Pourtant, c’est bien ce qui se passe en elle. Là, tout ce qu’il doit voir, c’est une femme épuisée et dépassée.

Elle ne voit pas défiler le trajet de cette façon. Marlon ralentit, il semble se rappeler l’adresse encore. Elle n’interprète rien, il est venu ici plusieurs fois après tout. Maintenant, c’est là qu’elle vit, qu’elle s’est repliée après qu’ils se sont séparés. La voix de Joan s’arrête, elle sourit à sa grand-mère, elle sait à son regard qu’elle reconnait sa maison mais toujours pas sa petite fille. Joan a appris à vivre avec les absences de son aïeule. Marlon ouvre la portière et lui annonce qu’ils sont arrivés à bon port. Un regard léger à Marlon, quand Gisèle s’égare encore. La mère de Jo n’a jamais été très stable, elle est partie en laissant ses deux filles, de deux pères différents à sa mère. Ils parviennent à installer Gisèle dans le canapé, Joan lui allume la télé et lui laisse la télécommande à côté. Sur le pas de la porte, son ex-mari reprend la parole. Un regard un peu inquiet à Gigi mais rapidement, elle relève la tête et repose son attention sur lui. La question l’agace, mais d’une certaine façon, il a raison, elle ne peut pas lui reprocher de ne pas s’intéresser. Joan croise les bras, elle attrape dans son sac une cigarette, non cette vieille manie lorsqu’elle est nerveuse n’a pas changé, elle fume. Elle ouvre la porte pour qu'ils puissent se poser sur la terrasse couverte de l'entrée. « - Oui... » Lance-t-elle en allumant la cigarette, inspirant... puis expirant loin de la direction de Marlon. « - Je me suis renseignée mais je n’ai pas les moyens... j’ai récupéré le prêt de Cate lorsqu’elle est décédée pour la librairie... je paye les soins, les médicaments de Gisèle... c’est beaucoup trop cher et les établissements publiques font froids dans le dos... pas question que je la laisse là-dedans... » Elle inspire une nouvelle taffe. « - Les jours comme ça sont assez rares dans le fond... elle s’en va rarement de la maison... et puis j’ai l’aide de Jacob... » Il sait qui est Jacob, il connait l’histoire de son ex-belle-sœur qui était mariée avec un type qui a fini en prison et ils en ont divorcé. « - Ouai... Jacob est sorti de prison... il veut faire amende honorable et il m’aide... Gisèle l’adore... » Elle lui cache le fait qu’elle l’héberge aussi. Son regard noisette se pose sur le grand homme en face d’elle, celui qu’elle a aimé fut un temps. « - C’est simplement que lorsqu’elle m’oublie comme ça... j’ai l’impression que tout ce que j’entreprends pour qu’elle se stabilise vol en éclat... c’est pénible, il faut avouer, difficile... » Joan se confie à Marlon ? Comme quoi, tout est possible.


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· Sam 9 Nov - 10:01

She's lonely, she's lost

@Joan Oswald & @Marlon O'Connor


eagle street pier (cbd)Mardi 9 juillet 2024 ›‎ 19h‎

Tw : mentions de décès et sénilité

Marlon n’est pas un grand lecteur. Il préfère user de son temps libre pour réparer des objets ou aller s’aérer l’esprit au grand air. Il n’a jamais trouvé de plaisir à se perdre dans des fictions et a toujours perçu la lecture comme une corvée. Peut-être est-il encore marqué par ces exercices imposés à l’école où il devait lire des ouvrages avant de les résumer à l’écrit. Personne n’est parvenu à changer sa vision de la littérature, pas même son ex-femme qui baignait dans cet univers. Alors, lorsque Joan prend la parole pour occuper le trajet d’une histoire, Marlon est loin de se douter qu’elle ne se contente pas de résumer un ouvrage. Les mots défilent avec fluidité et sens, tant et si bien qu’il est incapable de percevoir que Joan se plie à l’exercice en temps réel, puisant chaque idée dans son imaginaire. Le pompier essaie de se laisser porter mais une part de lui demeure préoccupée. Par l’état de santé de cette femme qui faisait autrefois partie de sa belle-famille, par le quotidien qui est celui de son ex-femme et, surtout, par l’absence qui a été la sienne pour cette famille au décès de Cate.

Sa mâchoire s’est serrée malgré lui et il ne s’en rend compte qu’en aidant Gisèle à sortir de la voiture, une fois arrivés à destination. Il s’efforce tout de même de retrouver un semblant de bonne humeur pour mettre du baume au cœur à la vieille femme dont il est dans les petits papiers, tout en laissant le soin à Joan de les conduire dans la demeure. Gisèle installée sur le canapé, le lieutenant regagne l’extérieur tout en se faisant raccompagner par Joan. Cette fois-ci, il ne peut faire autrement que de montrer un peu d’intérêt et de préoccupation et c’est pourquoi il amène la discussion sur ce terrain périlleux de l’état de santé de Gisèle et des décisions qu’il faudrait songer à prendre. Il n’a qu’à observer son ex-femme se saisir d’une cigarette pour comprendre que ce sujet de discussion la dérange. Qu’elle n’est pas à l’aise. Là n’est pas son but ; il ne veut pas lui causer le moindre tort. Mais il n’a pas envie, non plus, d’apprendre prochainement que Joan est arrivée au bout de ses limites. Il lui accorde donc l’espace qu’elle mérite en se saisissant également de son propre paquet de cigarettes pour s’en allumer une à son tour. Puis, les confidences arrivent petit à petit jusqu’à lui.

Il comprend la situation délicate dans laquelle Joan se trouve. Le crédit, une boutique à faire tourner, le coût des soins et surtout des établissements spécialisés pour accueillir une personne âgée. Il sait également que Joan est seule pour faire face à ces dépenses et n’a pas besoin de réfléchir davantage pour savoir qu’il n’y a pas de solution parfaite, toute tracée, pour résoudre cette solution. Pourtant, Joan semble avoir trouvé un début de réponse, et c’est ce qu’elle fait savoir en évoquant Jacob. Les sourcils du lieutenant se froncent un instant et ce n’est que lorsqu’il obtient confirmation qu’on parle bien du Jacob de Cate que son expression d’incertitude le quitte. Il ignorait que Jacob était sorti de prison ; mais que n’ignore-t-il pas de toute la vie actuelle de Joan ?

- Il est aide à domicile, maintenant ? demande-t-il à propos de Jacob, alors qu’il tire sur une dernière taffe de sa cigarette avant de descendre les quelques marches du perron pour écraser son mégot sur un pavé. C’est cool, qu’il t’aide, mais ça n’a pas l’air d’être suffisant.

L’expérience de cet après-midi parle pour elle. Il semble dur, Marlon, même s’il comprend les difficultés que rencontrent son ex. Il tend d’ailleurs à s’adoucir lorsqu’elle finit par lui parler avec le cœur. C’est le moment qu’il choisit pour venir s’asseoir à côté d’elle sur le salon de jardin, tout en glissant une bille mentholée dans sa bouche.

- Avec cette maladie, tout ce que tu entreprends finis toujours par voler en éclat. C’est pas de ta faute, lui fait-il savoir. Je pense pas que tu pourrais faire plus : tu vis avec elle, tu veilles sur elle. C’est juste qu’un jour, quand la maladie sera trop avancée, ce ne sera plus suffisant. Et pendant tout ce temps, qui veille sur toi ?

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She's lonely, she's lost (Joan & Marlon)

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