TW : ADULTÈRE, DIVORCE, FAUSSE RELATION, BLESSURES.
MENTION DE : DÉCÈS, DÉPRESSION, TENTATIVE DE SUICIDE, AGRESSION, INTERNEMENT.
âge & naissance : vingt-cinq ans, passés il y a peu maintenant. tout le monde s'étend sur le quart de siècle, mais tu ne t'en préoccupes pas le moindrement. né à adelaide, un 30 juin à l'hiver australien culminant, tu n'accordes que peu d'intérêt à une date que tes proches célèbrent pourtant tous les ans. origines & nationalité : tu possèdes la nationalité australienne de naissance, mais tes parents sont tous deux sud-coréens. pas que ça change quoi que ce soit du côté de ton père, cependant — né d'une aventure que ta mère a eu avec un coréen-américain, ç'a jeté dans la balance de lointaines origines blanches dont tu ne connaîtras jamais le détail. finances et emploi : $$$$$, la famille de ta mère est une vieille fortune, et tu n'as jamais manqué de rien. aujourd'hui encore, tu sais ta chance, mais ça ne t'a jamais empêché de travailler. tu as recommencé à travailler comme maître-nageur depuis un peu plus d'un an — et, pour un petit chèque de principe à la fin du mois, tu te dépatouilles avec la comptabilité du salon de tatouage de ton meilleur ami. tu étudies à côté de ça en mathématiques depuis près de six ans maintenant. après une année en économie, tu as décidé de changer — tout le monde s'est toujours demandé d'où ça te venait, mais le fait est que tu aimes ça. le monde académique te parle, et tu comptes y rester après ça. ton entrée au doctorat l'a affirmé. statut civil : bientôt trois ans déjà, que tu joues le jeu avec luna. un couple d'apparence, créé pour satisfaire les attentes de sa mère et t'enlever à la lassitude d'être sur le marché. tu sais que ça ne vous mènera à rien, mais la question n'est pas là. posée par cette habitude que vous avez prise de rendre votre couple un peu trop vrai, au-delà de l'entente scellée dans votre amitié. à quoi vous êtes en train de jouer ? tu ne sais pas, tu ne sais plus. t'efforçant de ravaler de trop vieux sentiments en train de remonter au bien mauvais moment. ton faux couple te donne au moins une excuse pour ne pas t'y attarder. mais quoi que tu fasses, ahri continue de te hanter. c'est pas faute d'avoir essayé de l'oublier. orientation sexuelle : hétérosexuel. tu n'as jamais été fermé à l'idée de ta bisexualité, mais n'a jamais ressenti d'attirance pour la confirmer.  situation familiale : ta famille est plus solide qu'il n'y paraît. bancale, un peu brisée, mais jamais éparpillée. tes parents se sont bien occupés de vous jusqu'à leur divorce. tu comptes deux frères aînés, qui ne t'ont jamais vraiment couvé. t'étais l'épine dans leur pied, le petit monstre silencieux qui leur rendait pourtant la vie misérable. et puis, ta soeur, pire que toi encore. rattachée à votre noyau par le remariage de ta mère, elle a pris sa place avec un caractère insoupçonné. vous ne vous êtes jamais vraiment entendus, tous autant que vous êtes — mais ça n'a jamais été catastrophique non plus. vous vous retrouverez rarement tous sous le toit familial depuis que vos parents se sont éloignés de brisbane, mais ça n'a pas d'importance. vous restez une famille et vous savez vous accrocher, bon gré mal gré. à en accueillir ta soeur chez toi, lorsqu'elle a eu besoin d'un toit. la plupart de ta famille est disséminée entre le sud de l'australie et la corée. tu n'as que charles, un cousin échoué dans le coin, pour te rappeler qu'un monde existe en-dehors de ce drôle de noyau élargi que tu as toujours connu. signe astrologique : t'es né sous le cancer. signe d'eau qui berce ta personnalité à merveille. le pire tue-l'amour : tu détestes les gens dépendants émotionnellement. tu ne supportes pas qu'on s'accroche à toi, que l'on espère tout ce que tu as à offrir. tu as besoin de pouvoir souffler. besoin de ton espace et de ta liberté. un fantasme : une fois, juste une fois, t'aimerais oublier tes différends avec ahri. avoir le courage de lui dire ce que tu ressens, ce que tu as toujours ressenti. qu'elle vit dans tes rêves depuis des années, et que ses bras te font envie. ne serait-ce que pour enterrer de vieux sentiments adolescents, une bonne fois pour toutes. ça n'arrivera jamais. mais personne ne peut t'interdire d'y penser. à Brisbane depuis : tu avais six ans quand tes parents ont quitté adelaide pour busan, neuf ans quand ils ont décidé de venir s'installer à brisbane. tu n'en es pas vraiment reparti depuis. traits de caractère : flegmatique, observateur, rigoureux, curieux, franc, têtu, sarcastique, protecteur, pragmatique, rancunier, impudent, cynique, loyal, fêtard, débrouillard, ingénieux, immuable. avatar : choi yeonjun (origines mixtes, sud-coréennes & américaines).

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romantisme (75%)	level de drague (5%)
engagement (40%)	passion (60%)
performance au lit (65%)	fidélité (90%)
nombre de cœurs brisés (30%)	recherche de l'amour (15%)

♡ qu'est-ce que le grand amour, selon ton personnage ? est-il à sa recherche actuellement ?
Tu ne sais pas trop quoi en penser. Tu vois ce que les médias en font — comprends les livres, les films, l'imaginaire collectif. Mais tu sais, au fond de toi, que ça ne fonctionne pas pareil pour toi. T'as jamais creusé outre mesure le sujet. Un peu trop du genre à te laisser porter, un peu trop détaché de l'amour pour vraiment essayer. T'es certain que tout s'éteint avec le temps; que mettre l'énergie dans une relation qui génèrera plus de peine qu'autre chose en bout de ligne, ne vaut pas le coup.
Tu ne sais pas pourquoi tu t'enfermes dans cette idée. Pourquoi tu manques d'énergie ou de volonté pour t'essayer. Tout ce que tu sais, c'est que t'as ce vide au fond de toi, et que tu as fini par l'accepter. L'amour n'est pas vraiment fait pour toi. Ou peut-être que tu n'es pas fait pour lui. Tu n'iras pas le chercher. Essayer de survivre à ce qu'il inflige à ton coeur est déjà assez compliqué. Et tout finit par être gâché.

♡ quelle a été la plus grosse déception amoureuse de ton personnage ?
Ahri. Ahri, que tu as aimée alors que ton coeur ne comprenait pas encore ce que ça pouvait impliquer — Ahri qui, en retour, ne t'a jamais manifesté le moindre intérêt. Tu t'es senti con. Encore plus lorsque sa soeur Jiah, avec qui tu t'entendais très bien, t'a fait des avances. Et tu t'es dit, tant pis. T'as fermé la porte à ton crush, écouté ton coeur, et t'as vécu l'histoire tragique tu avais à vivre avec Jiah.
Mais une petite part de toi ne s'est jamais entièrement détachée d'Ahri. Ahri, à qui tu n'as jamais tenté d'exprimer tes sentiments. Ahri, qui continue de te hanter encore aujourd'hui.

[ WHERE WE'RE FROM ] Ta mère vient d'une vieille fortune. Son mariage avec ton père n'a pas vraiment fait d'histoire — les moeurs conservatrices de la famille s'étant diluées avec les années. Ils ont eu trois fils pour donner des couleurs à leur vie. La carrière en pédopsychiatrie de ta génitrice a toujours été sa priorité ; vous le saviez. Ton père travaillait presque autant qu'elle, et vous ne les avez pas beaucoup vus. Ils vous aimaient, pourtant. Vous ne manquiez de rien. Vous saviez le confort de votre situation, et la nature de leur attachement. Jusqu'à ce que les choses s'effritent, petit à petit. Que leur mariage ne se termine sans vraiment d'explications pour vous. Ils ne s'aimaient plus, c'est tout.
(tw: relation adultère) Les rumeurs ont toujours blâmé l'adultère dont tu es le fruit — mais vos parents ne les ont jamais écoutées. Ton père savait la relation que ta mère entretenait. Ne la désapprouvait pas. Tu étais un accident, mais ils ont choisi, ensemble, de te garder. L'amant de ta mère s'en est offusqué, mais elle lui a rappelé la situation dans laquelle il s'était sciemment embarqué. C'était son corps à elle. Son mariage à elle. Sa décision. Il est parti. Tu ne l'as jamais connu, et tes parents se sont occupés de toi comme si de rien n'était. L'histoire n'a pas changé grand-chose sur leur vie. Et ça, personne ne l'a jamais compris.

[ WEIRD KIDS ] T'es le dernier garçon d'une fratrie de trois. Au remariage de ta mère, Celine s'est greffée à vous — et vous l'avez toujours considérée comme votre soeur. La petite dernière, la terreur. Entre elle et toi, tes frères avaient de quoi s'arracher les cheveux.
Vous avez toujours vécu votre vie à votre manière. Liens tissés dans le respect de la liberté des autres — et, bien sûr, dans la malice qui vient inévitablement teinter les relations fraternelles. Vous n'avez jamais été fusionnels comme les autres gamins qui vous entouraient. Vous ne vous êtes jamais couvés, protégés. Vous n'avez jamais joué ensemble non plus. Pourtant, votre relation est bien là. Cette complicité bâtie dans le fait que vous vous foutiez la paix. Que vous portiez le même nom, et que ça suffisait. Tu serais là pour ta fratrie s'ils t'appelaient, et tu sais aussi que l'inverse serait vrai. Sans bonne humeur ou effusions de joie — mais l'important, c'est que vous soyez là.  

[ BRISBANE ] Tu as six ans quand un accident secoue la famille à ta mère, restée en Corée. Tes parents n'hésitent pas très longtemps, et vous pliez bagage pour vous installer temporairement à Busan. Le déracinement est difficile pour tes frères, mais Celine et toi vous adaptez facilement. Vous y passez trois ans, le temps que les choses se replacent — puis ton beau-père obtient un emploi à Brisbane, et vous revenez en Australie. Maman reste derrière pendant encore un an, avant de vous retrouver. Elle ouvre un cabinet à Brisbane, et vous vous y installez pour de bon. Vous apprenez à fréquenter les milieux aisés du coin, et ton beau-père te traîne au country club tous les soirs après l'école. Il finit par t'inscrire à tes cours de tennis pour t'occuper, mais tu n'es pas capable d'en tirer le moindre ami. Tu as juste du mal à t'intégrer, et tu restes dans ton coin sans t'en soucier. Tes parents ne t'aident pas beaucoup, ta fratrie ne s'en soucie pas vraiment. Tu as l'air bien comme ça — confortable dans ta sauvagerie.

[ SMALL BEGINNINGS ] Puis vient Luna. Ses parents fréquentent le country club, eux aussi. Vous vous croisez plusieurs fois, avant que ton père t'encourage à aller t'asseoir avec elle pour faire tes devoirs. Tu capitules, un peu contre ton gré, mais ne regrettes pas ta décision. Tu retournes t'asseoir avec elle aussi souvent que vous vous croisez, et tu finis par t'habituer à sa présence. Tu l'aimes bien. Vous devez amis avec une étrange facilité, et passez bientôt autant de temps que vous pouvez en compagnie de l'autre. Au fil des années, Luna t'introduit peu à peu à une autre amie à elle, Elsie, et tu parviens à surmonter ta sauvagerie pour l'accepter dans votre groupe réduit. De duo vous devenez trio et, si tu ne l'as jamais réellement exprimé, tu ne te verrais plus vivre ta vie sans elles aujourd'hui.

[ FITZGIBBONS ] Ton coeur est pris dès la première fois que tes yeux croisent ceux d'Ahri. T'es à l'âge où l'amour fleurit, et tu le ressens plus fort que tu ne le voudrais. Sauf qu'Ahri, elle, n'est pas intéressée. Court après les filles plus qu'après les garçons. Tu ne peux pas lui en vouloir, mais ça pique pareil.
C'est sa soeur, Jiah, qui jette son dévolu sur toi. Vous vous entendez à merveille, tu l'adores, et quand elle tente sa chance, tu ne vois pas vraiment de raison de la repousser. T'as envie d'avoir une copine. T'as envie d'essayer. Elle n'est pas Ahri, mais tu ne les as jamais comparées. Tu apprécies Jiah pour qui elle est — et votre couple file à merveille, les premiers temps. Vous restez attachés durant toute l'école secondaire, et tu finis par développer pour elle un amour sincère.

( TW: DÉPRESSION ) Mais peu à peu, la santé mentale de Jiah commence à s'effriter. Ahri et toi la maintenez à flots, mais lorsque le secondaire est derrière vous et que l'université vous ouvre les bras, tout devient trop compliqué pour Jiah. Tu profites de tes jeunes années, tandis qu'elle se renferme sans compter. Tu essaies de lui donner le plus possible de ton temps, et tu sais que sa soeur en fait autant. Mais le mal est trop profond, et la ronge plus qu'elle ne vous a jamais laissé le voir.
( TW: TENTATIVE DE SUICIDE, AGRESSION, INTERNEMENT ) Un jour que vous avez convenu de vous retrouver, tous les trois — en dépit de ta relation houleuse avec Ahri, vous le ferez pour Jiah —, tout s'écroule. Jiah a avalé une boîte de comprimés, pensant enfin tout terminer. Ahri racontera aux secours qu'elle l'a trouvée à temps pour l'aider, mais que Jiah a réagi violemment. Inconsciente de son propre état, ou de ce qu'elle était réellement en train de faire. Quand tu as pointé le bout de ton nez chez les jumelles, ç'a été pour trouver les mains de Jiah serrées autour du cou d'Ahri. Tu les as séparées, mais le mal était déjà fait. Vos beaux jours, terminés.

Jiah a été gardée en observation psychiatrique pour quelque temps, avant de demander d'elle-même à être placée en institut. La vie était trop violente pour être supportée, et le calme d'un retrait lui plaisait. Elle a rompu avec toi et, les premiers temps, a refusé que tu viennes la voir. Tu t'es obstiné. Qu'importe tout ce qui vous était arrivé, tu ne la laisserais pas tomber. Votre amitié resterait intacte, à jamais. Et ta relation avec Ahri était trop mauvaise pour risquer de briser cet équilibre-là.
Jusqu'à récemment, en tout cas.

[ BECAUSE ] Tu n'as jamais trop su ce que tu voulais faire de ta vie. Tes intérêts étaient divers, les potentiels projets variés. En dépit de la vie privilégiée dans laquelle tu as grandi, la valeur du travail t'a toujours été inculquée — et ça t'a préparé à te plonger dans une carrière pour laquelle tu saurais tout donner. Tu n'as pas manqué de motivation à l'école, tes résultats étaient bons, et tu aurais pu faire tout ce que tu voulais. Après l'école secondaire, tu t'es dirigé un peu par défaut vers l'université, et tu t'es inscrit en économie. Tu y es entré sans soucis, sans pourtant y trouver ton contentement. Au bout d'un an, tu as changé de programme pour intégrer celui de mathématiques. Tu y progresses depuis comme un poisson dans l'eau. Tu as obtenu ton Bachelor of Mathematics avant d'être accepté au Master équivalent. Tu l'as complété, sautant dans une thèse en mathématiques pures après ça. Un peu par défaut, dans un premier temps — mais l'ambition de rester dans le milieu académique te fait de l'oeil depuis.

[ SEHUN ] Tu aurais pu rester vivre chez tes parents quand l'université t'a ouvert les bras. Mais t'avais soif de liberté et, en dépit de tes problèmes à te faire des amis, t'avais envie d'expérimenter la vie en communauté que t'offriraient les dortoirs de l'université. T'as pas regretté. T'es tombé sur un premier compagnon de chambre un peu étrange, qui a rapidement abandonné ses études. Puis est arrivé Sehun. Vos personnalités avaient beau être opposées, vous vous compreniez parfaitement. Ç'a été un coup de foudre amical. Il t'a apprivoisé sans même essayer, s'est immiscé sous ta carapace, et le mal était fait. Toi qui avais toujours eu du mal à trouver ta place l'a naturellement prise auprès de Sehun. Vous avez fait partys et conneries ensemble. T'étais sa voix de raison, il était la malice sur son épaule. Tu dois à vos mauvais plans ta mauvaise fracture de l'an dernier ; mais malgré tout ce qui pourra vous arriver, tu ne regretteras jamais votre amitié.

( TW: DÉCÈS ) Jusqu'à ce que le monde de Sehun s'effondre au décès de ses parents. Qu'il ne décide d'abandonner ses études, qu'il ait besoin de temps et d'espace pour accuser le coup. Tu es resté présent. L'épaulant entièrement. Tu l'as regardé partir en Corée du Sud pour se ressourcer, restant derrière pour continuer tes études. Tu lui as rendu visite, curieux de cette vie dans laquelle il se plaisait tant — et t'as été heureux de la partager, les premiers temps. Courtes vacances durant lesquelles tu as eu le plaisir de le découvrir en train de guérir et de s'épanouir. Au bras d'une fille qui lui plaisait, et avec qui ça aurait pu devenir plus sérieux. Si seulement elle n'avait pas profité d'une brève absence de Sehun pour flirter avec toi. Boule dans la gorge, t'as pas eu le coeur de le dire à ton meilleur ami. T'as juste tenté de le convaincre qu'elle n'était pas bien pour lui, que quelque chose clochait. Ton refus d'en dévoiler plus, ou de lui donner raison de te croire, a conclu ton séjour dans une dispute qui a duré plusieurs mois. Jusqu'à ce qu'il rentre à Brisbane, finalement. Que vous acceptiez de vous pardonner.
Aujourd'hui, tu ne lui as toujours pas dit la vérité. Votre amitié en est ressortie sans séquelles — à l'exception de ce tabou dont vous n'avez pas reparlé. Sehun a continué de t'inclure dans sa vie et ses projets. Quand il a repris ses études, t'as été là pour l'épauler. Quand il finalement ouvert le salon de tatouage dont il avait rêvé, tu t'es naturellement proposé pour l'aider à la comptabilité. Ça prenait un des deux pour garder un oeil sur le concret.

[ LUNA ] Il y a un peu plus de deux ans maintenant que Luna et toi avez passé votre étrange accord. Une soirée arrosée, un peu trop de crème glacée, et les lamentations sur vos vies amoureuses n'en finissaient plus. Tu étais incapable de trouver quelqu'un — et n'y était pas vraiment intéressé. La mère de Luna, elle, faisait de sa vie un enfer. Personne ne lui convenait. Et c'est alors que tu t'es proposé. C'est temporaire, que vous vous êtes dits. Mais on pourrait faire comme si. Prétendre à être un couple, illusion pour satisfaire les attentes toxiques de sa mère. Pour t'éviter de devoir te trouver quelqu'un. Ça fonctionne bien. Un peu trop, peut-être. Le temporaire s'est prolongé, et vous n'avez pas parlé d'arrêter. Vous vous êtes trouvés à vous prêter au jeu, un peu plus que vous ne l'auriez pensé. Les sentiments ne s'en mêlaient jusqu'ici pas vraiment — mais parfois, vous choisissez d'oublier ensemble la solitude que votre mensonge amène inévitablement et, depuis quelque temps, tu peines à baliser ce que tu ressens. Tu choisis de ne pas trop y penser, conscient que tu ne voudrais pas changer quoi que ce soit. Un peu trop confortable là-dedans — et ton amitié pour Luna t'est trop chère pour ça. Mais tôt ou tard, il vous faudra laisser tomber ce filet de sécurité, et tu le sais. Tu redoutes le moment, et tu choisis de ne pas y penser.

[ vrac ] Tu as adopté un chien il y a près d'un an de ça. La petite berger allemand est bourrée d'énergie, mais vous vous entendez étrangement bien. Ta décision avait surpris tout le monde, mais tu fais un excellent maître. Et si tu te plains de la quantité de poils que Yara perd, tu ne te verrais cependant plus vivre sans elle. ++ Tu as beau avoir du mal à aller de toi-même vers les gens, tu n'en restes pas moins un fêtard à tes heures perdues. Tu dis rarement non à un prétexte pour t'amuser. ++ Ton manque de réflexe à aller vers les autres te prête souvent l'illusion d'un caractère froid, et la plupart n'essaieront pas de voir au-delà. Tu ne peux pas les blâmer. Tu n'es pas non plus des plus faciles à vivre, tu le sais. ++ Tu es d'une franchise décapante. Tu ne vois pas l'intérêt de mentir, ou d'adoucir ton propos pour ne pas blesser. Tu restes loyal, droit, mais tu dis sans détour si quelque chose ne te plait pas. Tu n'as pas peur du conflit. Ta nonchalance fait souvent enrager tes interlocuteurs, particulièrement au coeur d'une dispute — mais tu sais, quand il le faut, élever la voix et t'imposer. ++ Tu as continué de voir ton père régulièrement après le divorce. Tu t'entends bien avec lui, en dépit de votre manque d'atomes crochus. Il a déménagé à l'étranger pour sa carrière, récemment, mais tu continues de lui parler de temps en temps. ++ Ton père biologique n'existe pas vraiment, dans ta tête. Tu n'es pas curieux, ne ressens pas le moindre attachement à son égard — il aurait pu être un donneur anonyme que ça t'aurait fait le même effet. Il n'est pas ton père. Ne le sera jamais. Rien qu'une moitié d'ADN que tu portes tous les jours de ta vie. ++ Tu as toujours été aussi polyvalent en sport qu'à l'école, et tu fais rager tes amis à trouver immédiatement ton aisance dans chaque nouvelle discipline que tu essaies. Tu as fait de l'athlétisme, du basket et du tennis pour t'occuper, de la natation un peu plus sérieusement. Tu as continué un peu plus frugalement après ton entrée à l'université, par manque de temps — et quand tu t'es blessé, tu as dû tout arrêter pendant un temps. ++ Tu as toujours eu une bonne résistance à la douleur, que tu penses causée par les nombreuses blessures mineures accumulées tout au long de ta vie. Tu n'as jamais fait très attention à ton corps, et ton beau-père t'a emmené aux urgences plus souvent que tous tes autres frères et soeurs réunis — à son grand dam. ++ (tw: blessure, fracture) Il y a un peu plus de deux ans, tu t'es blessé un peu plus sérieusement. Un mauvais match de tennis t'a coûté une salle entorse au genou, à laquelle tu n'as pas fait assez attention. La malchance t'a suivi, et moins de deux semaines plus tard, tu t'es grièvement fracturé la jambe. Tu as été en béquilles pendant des mois. La convalescence a été longue, s'est étirée à cause de ton impatience. Tu as pu reprendre la natation il y a un an, mais le reste est encore difficile. Tu souffres encore des séquelles de ta mauvaise guérison, mais le pire est derrière toi. ++ Tes parents ne t'ont jamais fait croire que tout te tomberait tout cuit dans le bec. Tu n'aurais pas eu besoin de travailler, mais tu t'es naturellement tourné vers l'opportunité lorsqu'elle s'est présentée. Tu as été serveur pendant un temps, barman le temps d'un été. Puis, il y a quelques années de ça maintenant, tu as commencé à rentabiliser ta formation de maître-nageur — obtenue en parallèle de tes études, peu après ton entrée à l'université. De quoi t'occuper, et te ramasser un chouilla d'argent de poche pour aider à tes dépenses. ++ Tu as toujours été étrangement bon avec les enfants. Tu leur parles et les traites comme des adultes, et ça leur plait. Tu sais bien entendu t'adapter, et n'a aucune difficulté à te mettre sur la même longueur d'onde qu'eux. Dans tous les cas, les petits sont plus faciles à gérer que les grands pour toi. ++ Si tes manières et ta personnalité font parfois un peu tâche dans le monde doré où tu évolues, tu t'y intègres cependant avec une étrange aisance. Adaptable, quel que soit l'endroit où tu te trouves, les gens que tu côtoies. Tu te fais partout comme chez toi, et ta situation ne t'a jamais rendu snob envers qui que ce soit. ++ Tu aimes manger, mais pas cuisiner. Palais raffiné, tu n'as non plus aucun mal à avaler un peu n'importe quoi si tu n'as rien d'élaboré sous la main. T'es pas difficile — t'as juste un estomac plus grand que nature. ++ Tu ne fumes pas, ne touches pas aux drogues — mais tu apprécies une bonne soirée bien arrosée. Tu sais cependant toujours quand t'arrêter. ++ Tu es sensible aux autres, et à ce qu'ils ressentent. Tu trouves toujours comment les approcher ou leur parler si tu les sens en détresse — un trait que tu as très certainement hériter de ta mère, contre ton gré. Elle lit d'ailleurs en vous comme des livres ouverts, mais a toujours eu la décence de ne pas s'imposer. ++ Tes parents ont quitté Brisbane dès que Celine a été en âge de quitter la maison. Tes frères, ta soeur et toi êtes restés en arrière — déjà installés dans vos vies. Tu t'es pris un appartement en centre-ville, et tu n'en as pas bougé. Tu songes à déménager depuis quelque temps, te trouver un logement un peu plus grand, mais le coup de pied au derrière te manque pour te lancer. ++ Si tu es d'un naturel boudeur, et pour le moins rancunier, tu n'as pourtant pas de mal à revenir vers les autres pour essayer d'améliorer la situation. Ça te prend du temps de pardonner, et tu n'as pas peur de prolonger la dispute si l'huile est jetée sur le feu — mais somme toute, tu fais ta part. La plupart du temps, en tout cas. ++ Un bon livre ou un film occupent parfaitement ton temps libre. Tu n'es pas du genre à t'ennuyer, et tu trouves toujours de quoi t'occuper. Tu as d'ailleurs un penchant pour la littérature et le cinéma d'horreur. Goût qui se retrouve dans les jeux vidéos auquel tu choisis de jouer, qu'importe les mauvaises nuits qu'ils peuvent après cela te flanquer. ++ Tu as vécu en colocation pendant quelques années, avant que l'amie avec qui tu t'étais installée ne change de ville pour suivre son projet de carrière. Tu n'as pas repris de colocataire après ça, et tu as profité de l'espace gagné dans l'appartement. Jusqu'à ce que ta soeur ne se cherche un endroit où rester, et que tu ne l'accueilles "temporairement". ++ Tu as un bon oeil. Tu as toujours apprécié prendre des photos pour ça, et tu t'es acheté un bel appareil il y a quelques années de ça. C'est un passe-temps auquel tu restes accroché, mais qui ne régit pas non plus ta vie. ++ Petit, tu avais peur de l'eau. Tu n'as appris à nager que tard, lorsque ta mère s'est remariée et que ton beau-père s'est donné pour mission de t'aider. Tu as fini par te réconcilier avec l'eau, diluant la peur qui avait toujours été en reprenant le contrôle que tu pouvais. On t'a inscrit à des cours de natation pour aider, et tu ne les as jamais arrêtés. Passant au travers de ton enfance, puis de ton adolescence, en participant à des compétitions, et en t'éclatant. Tu as ralenti après ta seconde année universitaire, mais n'a jamais perdu le contact avec cette partie de toi. ++ Ta nonchalance n'est qu'un reflet. Ne dévoile en rien le coeur avec lequel tu prends en réalité les choses — près de toi, tout le temps. Tu as l'air de prendre les histoires des autres trop peu au sérieux, presque désintéressé, quand il est en fait peu de choses que tu ne ferais pas pour eux. ++ Tu as eu ton permis dès que tu en as eu l'âge, et tu as insisté pour avoir ta propre voiture le plus vite possible. Ta mère et ton beau-père t'ont aidé en payant la moitié, et tu as sorti le reste de ta poche grâce aux petits boulots que tu avais. Tu te traînes la même voiture aujourd'hui encore, et te demandes comment elle a survécu à Sehun et à vos années d'université. ++ Tu continues de rendre visite à Jiah au moins une fois par semaine, quand tu le peux. N'espaces jamais tes apparitions de plus de deux semaines. C'est un principe de votre amitié : même si vous n'avez pas grand-chose à vous dire, vous tâchez de vous parler. Jusqu'à récemment, les choses se maintenaient. Tu ne sais pas trop ce qui a changé. Peut-être Jiah s'est-elle lassée. Peut-être son état s'est-il détérioré. Ou peut-être a-t-elle remarqué que tes heures de visite coïncidaient étrangement à celles d'Ahri, ces derniers temps. Tu ne sais pas, mais vous vous disputez de plus en plus. Presque à chaque fois. Et tu la perds, qu'importe ce que tu essaies.

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