TW : Transphobie – Fausse couche
âge & naissance : Née le le 7 avril 1978, Megan s'est toujours demandée si sa date de naissance était un coup du hasard ou tout simplement un signe du destin... C'est bien connu, le numéro sept est dans le jeu un numéro magique ; celui qui rapporte gros en un claquement de doigts. Ainsi, à plus de quarante-quatre ans, Megan continue de voir en ce nombre un porte-bonheur qui lui permet d'amasser des sommes astronomiques, ce qui la pousse donc à toujours miser sur le sept. origines & nationalité : Megan n'a jamais quitté son pays, étant fière de sa nationalité australienne, quand bien même du sang anglais, allemand ou encore écossais coule dans ses veines. Ce n'était pas faute d'avoir failli s'envoler à Londres grâce au voyage scolaire organisé par son lycée, mais l'enfant Saunders avait été obligée de rester à Brisbane afin d'assister à son énième conseil de discipline. finances et emploi : $$$$$ aux yeux du monde ; car si Megan gagne plutôt bien sa vie en étant depuis un peu plus d'un an et demi propriétaire d'un bar LGBT+, elle a en réalité plusieurs dettes à son actif. Car des projets, Megan en a eu des centaines depuis la fin de ses études, se lançant ci et là dans la moindre des idées ratées qui lui traversaient l'esprit. Allant d'une passion soudaine pour la photographie, à la création d'une petite firme spécialisée dans la fabrication de chaussures dont aucun chewing-gum ne pourrait s'y coller. Alors de l'argent, elle en doit non seulement à ses parents, mais également à son banquier...  Mais ce que beaucoup ignore, c'est que les véritables finances de Megan correspondent plutôt à celles-ci : $$$$$. En réalité, plusieurs fois par mois, Megan ferme son bar plus tôt que prévu afin d'organiser secrètement des soirées illégales de jeux d'argent, auxquelles ne sont pas invités n'importe qui. Puisque pour y rentrer, il faut payer une somme relativement importante. Poker un jour, roulette et blackjack un autre jour, rien ne semble arrêter Megan à sombrer dans cette nouvelle folie. statut civil : Célibataire endurcie depuis de nombreuses années, cela fait bien longtemps que Megan n'a plus été amoureuse. Elle préfère profiter de relations d'un soir, plutôt que de se risquer à offrir son cœur à nouveau, craignant qu'il se retrouve piétiner à nouveau. orientation sexuelle : Son homosexualité est un secret pour personne, bien qu'elle ait eu dans le passé une relation d'un soir avec un homme, de quoi l'aider à être fixée une fois pour toute. Aujourd'hui, la belle n'hésite pas à afficher cette sensualité qui demeure sienne afin de prendre dans ses filets de nouvelles proies, les conduisant fréquemment dans son bureau à chaque fin de soirées. situation familiale : S'il existe bien un sujet dont Megan ne raffole pas de parler, c'est bien celui de sa famille. Aînée d'une fratrie de deux enfants, Megan s'est rapidement sentie être "l'enfant brouillon". Pourtant ce terme est normalement utilisé en guise de plaisanterie lorsqu'on parle d'une aînée et d'une cadette, mais dans le cas des Saunders, Megan a tout de l'enfant mal-aimé, celui dont on se fiche pas mal. C'est en tout cas le ressenti qu'elle a eu toute sa vie, dès l'arrivée de Yaël dans leur famille. En réalité, aux yeux de Megan, Yaël a détruit ce cocon familial dans lequel elle se plaisait tant ; et pourtant à l'époque, elle n'était encore qu'un très jeune enfant. Mais Yaël est née et le regard des parents ne fut plus jamais le même. Megan a donc du apprendre à vivre avec le ressenti d'être toujours moins bien que sa cadette, et d'être totalement incomprise par leurs géniteurs. Car tout ce que Yaël faisait était extraordinaire, alors qu'elle... rien n'était jamais assez bien, la poussant à enchaîner les bêtises en grandissant. Encore aujourd'hui, Megan avait ce sentiment qu'elle n'arriverait jamais à la hauteur de sa sœur, dont elle n'avait jamais été proche avant les dix dernières années qui venaient de s'écouler. Mais même encore à ce jour, elle n'avait pas cette relation qu'elle aurait aimé avoir avec Yaël, rongée par cette jalousie qui avait bercé toute son existence. Pourtant Yaël l'avait étonnement soutenu face à des épreuves compliquées, mais peut-être pas suffisamment à son goût... Quoiqu'il en soit, aujourd'hui Megan n'est pas en excellent terme avec ses parents, qui n'ont jamais compris ses choix de vie, ni même sa rupture avec celle qu'ils ont longtemps considéré comme l'amour de sa vie. De toute façon, ils n'ont jamais compris ni été en accord avec celle que leur fille était aujourd'hui ; et ça, c'était le véritable problème. Quant à sa cadette, Megan l'aime, oui elle l'aime, mais leur relation est clairement loin d'être parfaite. Voilà donc la famille de cette quarantenaire célibataire, qui désire au fond d'elle qu'une chose : être aimée comme Yaël, avoir une famille comme elle. Mais pour ça, il était évident que Megan avait loupé le coche. signe astrologique : Avant de commencer chaque nouvelle journée, Megan se plait à lire son horoscope journalier, elle y croit d'ailleurs dur comme fer. Tout comme elle arrive à se reconnaître idéalement à travers son signe de femme bélier. Comme son signe, Megan est loin d'être grande discrète. On dit d'elle qu'elle est aussi tranchante qu'une épée et que si elle se sent attaquée, elle attaquera en retour. Tel une femme bélier, Megan est pleine d'assurance et est plus fonceuse que n'importe qui. Voilà la description d'une femme qui en veut, qui n'a peur de rien, et qui est toujours prête à se lancer dans de nouveaux projets. le pire tue-l'amour : S'il y a bien une chose qui la dégoûte, c'est d'être face à une personne négligée... Qu'il s'agisse de vêtement, de prestance, ou encore de ... Poils. Face à une telle personne, la blonde n'hésite jamais à actionner le bouton "next", et bien sûr : bon débarras ! un fantasme : L'amour de Megan pour l'argent s'est tellement surdéveloppée depuis l'ouverture de son bar qu'il lui arrive souvent de rêver s'envoyer en l'air sur une table de poker, au milieu de liasses de billets. Mais la Saunders n'a encore jamais franchi le cap, de peur de salir et déchirer ne serait-ce qu'un seul dollars.  à Brisbane depuis : Toujours. Elle ne l'a jamais quitté, et ne compte pas s'envoler autre part. traits de caractère : Megan Saunders est à elle seule la définition de l'instabilité. Elle change de métier comme de chemise, et prend la vie comme elle vient. Elle est certes indépendante depuis qu'elle a atteint sa majorité, Megan prend souvent des risques du fait qu'elle est incapable de stabiliser sa vie. Mais la blonde est tellement audacieuse et créative, qu'elle ne craint jamais de se lancer dans de nouveaux projets. Et si vous avez besoin d'un avis honnête, il vous suffit de sonner à la porte de Megan. Elle est le genre d'individu qui ne mâche jamais ses mots, et n'a jamais honte de dire ce qu'elle pense. Depuis sa transition, Megan est pleine d'assurance. Elle est fière de la personne qu'elle est, se sent belle et totalement invincible, au point où elle peut parfois être un peu narcissique. En même temps, à force d'avoir ressenti le manque d'amour de la part de ses géniteurs, Megan a compris qu'elle ne pouvait pas être mieux servie que par soi-même ; alors elle s'aime et s'apprécie. Quant à sa relation avec les autres, Megan a le contact facile, mais ayant ce côté meneuse, elle aime entrainer les autres et être certaine que tout va dans son sens. D'où son côté autoritaire qu'elle a toujours eu, déjà enfant, elle était celle qui entraînait sa bande de copains à réaliser les pires coups. Chose que ses parents lui ont souvent reproché, tout comme ce côté rebelle qui ne l'a jamais quitté. Megan déteste toute forme d'autorité, à contrario des autres Saunders qui semblent vivre que pour elle. Les lois, à Megan, ça lui passe bien au-dessus, à tel point qu'aujourd'hui encore, elle prend un malin plaisir à les défier. La preuve en est : elle met en péril son bar à tout instant, en organisant des soirées qui sont loin de respecter la loi. De toute façon, Megan n'a pas peur. Elle, elle a plutôt tendance à prendre la vie comme elle vient, et se fiche royalement de tout.  Et pas la peine d'essayer de la remettre dans le droit chemin, Megan est beaucoup trop bornée pour écouter qui que ce soit qu'elle-même. Surtout que si quelqu'un commence à trop l'ennuyer, Megan s'agace et s'emporte. C'est clairement une personne qu'on peut qualifier de caractérielle. Malgré ses points négatif, elle reste une personne attentionnée, qui aime prendre soin de ceux qu'elle chérit. Elijah Mitchell en est la preuve : il n'y a pas plus gâté que lui, même à l'époque où elle gagnait très difficilement sa vie. Merci la tata poule ! Elle est également compétitive et jalouse, surtout avec sa petite-sœur, qu'elle a longtemps cherché à surpasser.  Enfin, Megan est également très émotive, au point où elle ne peut pas regarder un film sans finir en larmes... Selon son médecin, se serait lié aux œstrogènes qu'elle prend tous les jours. avatar : Jamie Clayton (origines inconnues).

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romantisme (65%)	level de drague (100%)
engagement (40%)	passion (85%)
performance au lit (98%)	fidélité (100%)
nombre de cœurs brisés (72%)	recherche de l'amour (15%)

♡ qu'est-ce que le grand amour, selon ton personnage ?
En 2016, en Australie, 43% des mariages finissent en divorce. Voilà de quoi prouver à Megan ô combien son idéologie sur l'amour est fondé : c'est juste des balivernes. C'est une sorte de mythe conté aux enfants pour chasser leurs cauchemars.
De toute façon l'amour, Megan, elle s'en moque. Ou plutôt, elle en rit. Derrière son comptoir, elle s'amuse régulièrement à observer ses clients batifoler, à échanger leurs salives comme si c'était la dernière fois, ou à laisser leurs mains se balader sur le corps de l'autre comme s'il s'agrippait avec force pour l'empêcher de disparaître. Ils sont là à profiter, à rire, à flirter, en oubliant toujours qu'ils finiront tous, oui tous, par être détruit à cause de l'autre. Alors ouais, le grand amour, Megan ça la fait chier. Quand elle les entend dire qu'ils vont se marier, qu'ils doivent fêter ça, elle, elle se perd dans ses pensées en imaginant des pronostics sur la durée de leur mariage. D'ailleurs, elle ne comprend toujours pas comment ses parents peuvent encore être ensemble. À croire qu'en passant leurs vies au tribunal cela les empêche de les vivre ensemble, et donc de devoir se supporter. Quant à sa sœur et sa femme, Megan n'osent même pas y penser. Pour elle, tout cela finira en poussières, car l'amour ce n'est rien d'autre qu'une fichue plaisanterie. On croit qu'on aime, on se donne corps et âme pour l'autre et puis du jour au lendemain, sa disparition violente laisse un arrière goût amer dans la bouche, et pétrifie le cœur. De toute façon, Megan se refuse à l'admettre : l'amour elle l'a connu. Elle l'a connu passionnel, violent, brutal, mais tellement beau... Si beau qu'aujourd'hui elle est persuadée que tout ceci n'était qu'un rêve, un conte que ses parents auraient justement pu lui narrer. Ah l'amour... Quelle belle foutaise !

♡ quelle a été la plus grosse déception amoureuse de ton personnage ?
C'est elle, ça a toujours été elle.
Sa douceur, sa gentillesse, cet aura qu'elle a toujours dégagé à chaque pas franchi en avant. Megan l'a aimé à un stade qu'elle n'aurait jamais pu s'imaginer. Elles étaient jeunes quand elles se sont rencontrées, mais pourtant, elles se sont plongées dans une histoire qu'elles croyaient sans fin. Très vite engagées l'une avec l'autre, le couple avait emménagé ensemble, s'était fiancé, et parlaient d'avenir avec un engouement véritable. À cette époque-là, Megan se sentait romantique, engagée, amoureuse comme elle ne l'avait jamais été. Elle n'était plus tellement jalouse de sa sœur à cette période, bien trop heureuse, bien trop éprise, mais toujours terriblement instable. Mais alors que l'organisation du mariage se planifiait petit-à-petit, sa fiancée tomba enceinte. Une nouvelle que les parents du couple fêtèrent tous ensembles, tandis que sa fiancée était effrayée. Megan avait un parcours professionnel pitoyable, et continuait d'enchaîner les erreurs. Son comportement était loin d'être un exemple pour leur future progéniture, ce qui valut au couple de nombreuses disputes, toutes réglées sur l'oreiller. Mais un soir d'orage, alors que l'attitude de Megan déplut une fois de plus à sa bien-aimée, celle-ci fut prise d'une douleur profonde. Si profonde qu'elle tomba à genoux, tenant son ventre par sécurité. Mais à quoi bon... À quoi bon protéger un être déjà mort ? Mais ça, le couple ne le comprit qu'une fois à l'hôpital, alors qu'on leur annonça la perte de leur bébé ; leur petit gars, visiblement. Selon le médecin, les fausses couches tardives étaient rares, mais pas impossible. Alors le bébé que sa fiancée portait en elle depuis plus de cinq mois n'avait pu échappé au décollement de ce fichu placenta. Il était mort, et elles, durent faire avec... Mais évidemment, la perte de leur bébé, Megan s'en fit incriminée. Le stress causé par ses attitudes instables et irréfléchies aurait soi-disant causé la mort de leur fils ; tout comme cette dernière causa la fin de leur couple. En tout cas, Megan le comprit un soir, en rentrant de festivités entre amis, que sa fiancée s'était enfuie. Il n'y avait plus rien à elle ici. Rien. Pas même son odeur. Comme si elle s'était volatilisée, emportant avec elle le cœur de Megan, à jamais anéanti par la perte de son fils et de l'amour de sa vie.


(Une famille aimante ; un trio uni) Le premier enfant Saunders a vu le jour le 7 avril 1978 dans une famille aimante et attentionnée. Avec un père juge en droit de la famille et une mère greffière, ce bébé était destiné à ne manquer de rien. De rien, certes, sauf peut-être d'amour... Pourtant, Lisa et William étaient très heureux à l'idée d'accueillir en leur sein ce nouveau-né. Ainsi, au premier cri poussé, ce fut un regard heureux qu'échangeait le couple. Découvrant alors que le petit-être que Lisa tenait contre son buste était un petit garçon. Des larmes de joies s'étaient même mêlées à ce jour qui fut pour eux, le plus beau de leur vie. Logan Saunders était né et avait apporté un bonheur infini à ses géniteurs. Les trois premières années de sa vie furent alors très belles, faisant de lui un bébé terriblement gâté. De l'amour, Logan en avait à foison. De la tendresse, il n'en avait jamais manqué. C'était exactement ce qu'on appelait une famille heureuse.

(La nouvelle arrivée ; la petite-sœur) Logan était encore jeune pour le comprendre, mais tout bonheur finissait un jour par s'estomper, s'atténuer. Le sien, justement, fut brutalement interrompu. Malgré plus de trois années de vie heureuse, où ses parents se réjouissaient de petits riens, comme les sculptures en patte à modeler réalisées par leur fils, ou encore du fait qu'il ait été propre relativement tôt. Jusqu'à ce fameux jour ; celui qui changea à jamais la vie de Logan... Le 3 septembre 1981 marqua l'arrivée d'une petite-sœur, la belle Yaël. Un prénom soufflé, un sourire échangé, et voilà que les parents se mirent d'accord : finalement, le plus beau jour de leur vie était le 3 septembre 1981. D'un claquement de doigts, Logan fut évincé, ou, en tout cas, malgré son très jeune âge, eut la sensation de ne plus exister. Le nez collé à la couveuse de sa sœur, le voilà à fixer celle qu'il pourrait pourtant aimer. Car le petit Logan avait un grand cœur, si grand qu'il souriait à cette cadette tandis qu'en lui demeurait un seul espoir : qu'ils soient heureux tous les quatre.

(L'anniversaire qui changea la donne) Cinq années, cinq bougies, et un Logan tout heureux ! Comme à chacun de ses anniversaires, Logan pétillait de joie, sautait de partout et s'amusait comme un fou. Cela lui valait parfois des remontrances de ses parents, qui avaient du mal à canaliser le petit zébulon. Mais le jeudi 7 avril 1983 fut un anniversaire bien différent. Alors que la famille était réunie autour de Logan qui s'apprêtait à souffler ses bougies, tandis qu'il prit une grande inspiration, la voix de Yaël raisonna dans la pièce. Ca-ca. Ca-ca. Ca-caaaa. Au même instant où Logan souffla, ses parents se précipitèrent sur leur fille pour la conduire sur le pot, puis s'extasia vivement face à leur petite fille. Ce fut elle qui reçut une pluie d'applaudissement, alors que seul les grands-parents avaient photographié Logan. Mais cette photo-là n'était pas aussi belle que les quatre précédentes. Sur celle-ci, Logan tirait la moue, réalisant que ses parents n'en avait que faire de lui. Et si seulement ce fut qu'à ce moment-là que Yaël se mit en avant face à son frère... Malheureusement, les années passèrent, et Yaël semblait être la perfection à l'état pur aux yeux des parents, alors que leur fils, lui, avait la sensation de devenir de plus en plus... Invisible.

(Un nouveau trio uni et... Logan) Plus Yaël grandissait, plus elle semblait être aux yeux de son frère « miss je sais tout », de quoi exaspérer l'aîné. Il avait dix ans le jour où il claqua la porte de sa chambre avec violence, pour la première fois. Il s'y enferma après avoir dû, encore une fois, observer ses parents s'extasier devant leur fille. La petite Yaël avait eut de bons retours de la maitresse, alors que lui, c'était juste un élève comme les autres. Et à la maison, elle avait réussi à créer des semis de melons toute seule, comme une grande, alors que lui le jardinage, ça lui passait bien au-dessus. Seulement Logan, il en avait sa claque d'entendre ô combien sa sœur était parfaite, alors que lui préférait jouer aux jeux vidéos plutôt que de s'intéresser aux activités de ses parents. Alors ce jour-là, ouais, il avait tout simplement pété les plombs. Un « vous me faites tous chier !!! » lui avait échappé en claquant la porte de sa chambre, ce qui lui valut des remontrances digne de ce nom. Une première punition tomba ce jour-là, et serait la première d'une longue, très longue lignée. Alors que Yaël, elle, n'avait jamais été réellement punie. De toute façon, tout ce que Yaël faisait semblait être le Saint-Graal pour les parents. Elle, avait divers activités périscolaires, alors que lui, passait ses journées devant les jeux vidéos. Si leurs parents étaient exaspérés de l'attitude de leur fils et tentaient quand bien que mal de limiter ses temps devant la télévision, Logan trouvait toujours le moyen d'aller jouer aux jeux vidéos ailleurs que chez lui. Car l'avantage de Logan, c'était qu'au moins, il avait quelques copains chez qui s'éloigner de cette atmosphère Yaëlisante. Car chez les Saunders, il n'y en avait plus que pour Yaël, Yaël et encore Yaël.  

(Un peu de jalousie mêlée au manque d'amour ; la potion magique pour devenir un délinquant) Logan n'en pouvait plus. Non seulement il ne comprenait pas pourquoi il se sentait si différent au fond de son être, de sa personne, malgré le fait que ses copains lui répétaient que c'était parce que ses parents se fichaient royalement de sa tronche. Mais en plus de cela, il devait supporter de vivre dans une famille qui ne faisait jamais attention à lui. Ce n'était pas faute, pourtant, d'avoir essayé à plusieurs reprises, enfant, d'attirer l'attention sur lui. Il avait toujours fait tout son possible pour ramener lui aussi de bonnes notes et de bonnes appréciations scolaires, mais rien, non rien, n'était jamais aussi bien que Yaël. Elle, elle réussissait tout ce qu'elle touchait. Son fichu tennis, ses concours en tout genre, ses notes frôlant d'excellence. Ouais, Yaël était parfaite. Et lui, n'était minablement pas à la hauteur. De toute façon, Logan ne comprenait pas ses parents, et eux ne le comprenait pas. Pourtant, il en avait ramené des 16/20, mais ce n'était jamais suffisant. Jamais. Ses copains se moquaient même de lui, qui pendant un temps, avait délaissé les jeux vidéos pour apprendre ses leçons. Mais à quoi bon essayer d'attirer l'attention des parents, quand Yaël prenait clairement toute la place... Alors au début de sa préadolescence, Logan péta les plombs. L'école ? Il n'en avait plus rien à faire. Ses parents ? Il les emmerdait ! Sa sœur ? Elle l'agaçait. Logan n'en pouvait plus, même si dans le fond, il continuait de chercher à attirer l'attention de ses géniteurs. Ce fut ainsi que Logan se transforma en un petit con. Il devient insupportable auprès de sa famille, mais également à l'école. Son carnet de liaison n'avait plus assez de pages pour que ses professeurs puissent noter des mots ; ni assez de pages pour qu'ils puissent le notifier de nouvelles heures de colle. D'ailleurs, après plus de trois conseils de discipline et une exclusion temporaire, Logan se fit exclure pour de bon de son premier établissement scolaire. Une honte pour ses parents qui respectaient à la lettre les règles sociales et les lois. Mais Logan avait beau être un enfant terrible, il n'y en avait toujours que pour Yaël. Ses frasques le faisaient juste remarquer une seconde, avant que sa cadette attirait à nouveau toute l'attention sur elle. Alors personne n'avait jamais cherché à comprendre le garçon, personne n'avait jamais vu ô combien il souffrait. Car de l'amour, Logan en avait manqué. Et surtout, Logan n'avait jamais été à son aise dans son corps. Il ne s'était jamais senti heureux. Jamais. Les seules fois où il croyait s'amuser, c'était en cherchant à nouveau ses professeurs, en se faisant exclure de cours. Une honte supplémentaire pour les parents qui avaient pourtant réussi à lui trouver un établissement qui voulait bien de lui. Mais Logan continuait d'enchaîner les bêtises, se plaisant à défier toutes formes d'autorité qui se mêlaient à son chemin. Il n'y avait pas un jour où les Saunders ne se faisaient pas contacter par le proviseur concernant l'attitude lamentable de leur fils. Et voilà qu'à nouveau, après quelques mois dans cet établissement, Logan se fit encore exclure. Pire encore, l'adolescent en devenir devint de plus en plus turbulant, car sa bande de copains, il ne l'avait jamais perdu. Avec eux, le gamin fit les quatre cent coups. S'ils ne jouaient pas à leurs jeux, ils trainaient dans la rue, volaient les mamies qui passaient par-là, renversaient les terrasses de café, faisaient des croches-pattes aux passants ; alors qu'à côté, Yaël se voyait offrir l'opportunité de sauter une classe. Logan était devenu une terreur, et poussait sa bande à le suivre dans sa descente aux Enfers. À tel point qu'il perdit de vue un de ses supers copains, le jour où ce fut la police qui les arrêtèrent. Les parents de Charles n'en pouvaient plus, et décidèrent de déménager à l'autre bout du pays, dans l'espoir que leur fils redevienne ce gentil petit garçon. Quant aux Saunders, leur honte continuait de s'amplifier, lorsque ce fut son juge de père qui dû se déplacer au commissariat pour récupérer son gamin. Pas d'embrassade, non, ce jour-là, Logan reçut une gifle bien mérité, alors que les Saunders ne savait plus quoi faire de lui, si ce n'était lui trouver un troisième établissement scolaire. Comme quoi, ses parents se fichaient bien de lui, puisque si les punitions s'enchaînaient, ils continuaient d'offrir tout leur temps à leur plus jeune enfant. Yaël, toujours Yaël.

(La fin de l'adolescence marquée par un rêve brisé) Après avoir raté une première fois son WACE, ses parents l'avaient forcé à réessayer une seconde fois, en essayant de faire comprendre à leur fils l'importance d'avoir ce diplôme. Mais Logan s'en fichait. Ce fut quand Yaël chercha à lui faire comprendre à quel point leurs parents n'en pouvaient plus, que Logan réalisait que s'il avait son diplôme en poche, ses parents l'aimeraient peut-être enfin ? Ainsi, pendant une année, Logan révisait en cachette, continuant à côté d'enchaîner les heures de colle durant lesquelles il pouvait justement s'entraîner pour les examens finaux. Alors le jour où les résultats tombèrent et que Logan trouva son nom d'inscrit sur le tableau des admis, il fut fier de lui. Il partit en courant l'annoncer à leurs parents, qui lui annoncèrent en retour que sa sœur avait gagné son concours d'éloquence. Leur joie était telle, que Logan tomba des nues, en tout cas aveuglé par sa jalousie, il le vécut ainsi. Yaël avait peut-être réussi, mais lui aussi. Lui aussi !! Seulement... Logan avait certes son diplôme en poche, mais aucune école ne voulait de lui. Pourtant, il avait tenté de s'inscrire dans plusieurs écoles pour devenir infographiste et donc, à l'avenir, créateur de jeu vidéo, mais son rêve s'envola lorsqu'il fit fasse à divers lettres de refus. Logan comprit donc qu'il ne ferait jamais des jeux vidéos son métier.

("L'échec n'est pas fatal, mais l'incapacité à évoluer peut l'être.") Si Yaël avait une fois de plus suivie le parcours de papa et maman en choisissant d'étudier le droit, les choix de vie de Logan furent, comme toujours, bien différents. À croire que Yaël ne savait vivre autrement qu'à travers leurs géniteurs, développant à la fois les mêmes passions qu'eux pour le monde de l'art, et ce même engouement pour la justice. Ainsi, avec uniquement le WACE en poche, et des écoles qui ne voulaient pas de lui, à la majorité, Logan s'était lancé dans l'univers des grands. Il errait de travail en travail, avec à chaque fois de nouveaux projets en tête. À ses dix-huit ans, Logan devint donc caissier, dans l'attente de mettre au point un de ses projets. Pour ses parents, il était évident que leur fils n'avait pas choisi le bon parcours, puisqu'ils lui proposaient de lui payer une école préparatoire afin qu'il puisse reprendre sa vie en main. Mais Logan n'ayant jamais aimé étudié préférait se lancer dans le monde du travail plutôt que de retourner derrière un bureau. Ainsi, le jeune homme arriva à se lancer comme auto-entrepreneur et venda des imitation de parfums à tout point identiques au vrai, à un prix bien moins élevé. Cela lui rapporta pendant plus de deux années une somme moindre, mais Logan en était plutôt fier, sa boite n'avait pas coulé. Ce fut plutôt la lassitude qui s'empara de lui et le poussa à se lancer dans un nouveau projet. À vingt-deux ans, après avoir travaillé dans une entreprise de ménage à domicile, Logan lança sa nouvelle firme de jardinage et nettoyage de piscine pour les particuliers. Lui qui détestait jardiner s'était donc vu assister sa mère pour en apprendre quelques ficelles. Un nouveau projet, qui comme le premier, ne fonctionna qu'un temps face à la lassitude du Saunders. Son instabilité l'avait donc toujours poussé à aller et venir, de projets en projets, tout au long de sa vie, se voyant même refuser à quelques reprises des prêts bancaires. Logan n'avait jamais effectué le même travail plus de trois années consécutives tant il finissait toujours par se lasser.

(La plus belle rencontre de sa vie...) Fâché à nouveau avec ses parents et Yaël qui ne le comprenaient jamais, Logan avait une fois encore laissé tomber un de ses projets professionnels. Alors que pour Yaël, tout filait droit, ses études se déroulaient à merveille, et voilà même qu'elle avait quelqu'un dans sa vie. Une relation que Logan ne jalousait pas, lui n'avait pas le temps pour tout ça. Lui, à vingt-cinq ans il avait de nouvelles idées en tête : ouvrir son propre camping. Mais pour en arriver là, il devait revoir son conseiller bancaire, et espérer pouvoir obtenir un nouveau prêt. Seulement ce jour-là ne fut pas marqué par le refus bancaire auquel il dut faire face, mais plutôt à la rencontre avec cette femme à la banque... Cette bombe atomique qui, en un regard, lui avait volé son cœur. Bordel, ce qu'elle était canon ! N'en doutez pas, la vie amoureuse de Logan était aussi instable que sa vie professionnelle. Il n'avait jamais eu de véritable relation, juste des coups d'un soir ci et là, sans jamais cherché à rencontrer l'amour. Pourtant ce jour-là avait marqué éternellement son existence, puisque sans le chercher, voilà qu'il était tombé pour une parfaite inconnue. Logan étant un parfait charmeur avait réussi à obtenir le numéro de la belle, puis un dîner, avant d'obtenir d'elle le plus passionnel des baisers. Ils s'étaient aimés d'une façon si fougueuse que pour les parents Saunders, Logan avait rencontré son âme-sœur. Ils n'avaient pas besoin de parler pour se comprendre, riaient de rien et s'aimaient comme des fous. Les projets s'étaient enchaînés et les deux âmes-sœurs s'étaient fiancés. Un amour idyllique, un amour idéal, que rien ne pourrait anéantir. Non rien.

(...devenue la pire) Rien, sauf peut-être l'instabilité de Logan. Sa fiancée ne le supportait plus, au point où ils se disputaient avec tellement de brutalité dans leurs propos, qu'ils se déchiraient à petit feu. Mais ils s'aimaient toujours autant, après plus de huit années passée ensemble, qu'ils arrivaient toujours à se pardonner. Jusqu'au jour où ce fut la goutte de trop. Pourtant, ils avaient tout pour être heureux, puisqu'ils allaient se marier. Mais voilà qu'un jour, sa belle lui annonça ce qui aurait dû être la plus heureuse des nouvelles : elle était enceinte. Enceinte. Si son instabilité aurait dû être ce qui l'inquiétait, ce n'était pas sur ça que Logan tiqua. Glissant sa main sur le ventre de son amoureuse, Logan réalisait tardivement ce qui jusqu'ici lui avait causé des torts : il voulait que ce soit lui... Il voulait être celui qui porterait leur enfant. Rongé par les remords de cette jalousie sortit de nul-part, Logan n'en confia pas un mot à sa fiancée, à personne d'ailleurs. À la place, il l'observait prendre des formes, et se montrait heureux lorsque le bébé donnait des coups de pieds. Pourtant dans le fond, Logan commençait de plus en plus à se poser des questions. Lui qui, toute sa vie, ne s'était pas sentit totalement vivant, ni totalement heureux... Lui qui ne s'était jamais sentit totalement lui... Voulait être elle. Il était elle. Mais Logan le tut. À la place, il profitait de cette vie avec cette femme qu'il aimait, cherchant à oublier ce qu'il ressentait au plus profond de lui, et continuant à enchaîner les projets professionnels pour se changer au mieux les idées. Mais suite à un énième échec, une nouvelle dispute éclata au sein du couple. Une dispute plus forte, plus virulente, qui se termina en larmes, puis... Par des hurlements qui étaient loin de ressembler aux injures exprimées un peu plus tôt. Sa fiancée était effondrée au sol, se tenant le ventre avec tellement de fermeté pour chasser la douleur. Ce fut un couple complètement paniqué qui débarqua aux urgences, avec comme unique espoir la survit de leur enfant. Mais il n'en fut rien. Leur fils était mort, et les fiancés ne comprenaient toujours pas comment une telle chose avait pu se produire. Encore aujourd'hui, cela restait incompréhensible. Cette terrible épreuve teintée par ce deuil fut telle un coup de massue pour le couple, qui ne s'en releva jamais. Sa fiancée le quitta le 21 mai 2012, fuyant la ville pour ne plus jamais revoir cet homme, qui selon elle, était la raison de cette fausse couche. Accablé, Logan fut tellement anéanti qu'il débarqua en pleurs chez Yaël et Daphne. S'il n'avait jamais été proche de sa cadette, Logan avait ressenti le besoin vital de s'effondrer dans les bras de Yaël, se retrouvant ainsi au milieu d'un cadre de vie jovial et carré. Sa fiancée l'avait abandonné, alors que la mort de son fils l'avait totalement détruit. Le 19 mai 2012 fut donc marqué par le décès de son fils, qui aurait dû naître le 10 septembre 2012 et Logan ne s'en était jamais remis. Jamais.

(De Logan à Megan) Yaël n'avait eu de cesse de lui répéter : Logan devait apprendre à continuer de vivre suite au décès de son bébé, aussi compliqué que cela pouvait l'être. Il avait mis un temps avant de se recentrer sur lui-même, et de commencer à réfléchir aux questions qui l'avaient parcouru pendant la grossesse de sa fiancée. Ainsi, pendant près d'un an, il avait enchainé les recherches sur le net, regardé des dizaines de vidéos et écouté divers émissions de radio abordant toutes la même thématique : la transidentité. Pour Logan, il ne faisait nul doute : elle était une femme. Elle ne supportait plus son prénom, qui, dès qu'il était prononcé, bourdonnait bruyamment en elle comme une attaque de guêpes. Logan n'était pas Logan. Elle ne l'avait jamais été. Ce fut cependant le 7 avril 2013, le jour de ses trente-cinq ans, qu'elle arriva enfin à confier ses questionnements et son identité de genre à quelqu'un d'autre. Au milieu des festivités, l'aînée embarqua la plus jeune à l'extérieur, souffla un bon coup, et arriva enfin, oui enfin, à laisser les mots lui échapper. Elle était une femme. Elle voulait porter des talons, entendre qu'elle était belle comme elle l'avait toujours entendu auprès de Yaël. Elle voulait l'élégance de sa sœur, tout en étant la femme qu'elle était. Elle voulait des cheveux longs, des cils maquillés, et des courbes à faire flancher quiconque la regarderait. Elle était une femme, et bordel ce que c'était bon de l'exprimer ! Yaël l'entendit, Yaël l'accepta — elle n'avait toute façon pas tellement le choix, et se proposa même de l'aider. Quelques jours après, c'était donc ensemble qu'elles firent les boutiques, faisant essayer à la plus âgée des robes toutes aussi sublimes les unes que les autres. En chemin vers leur domicile respectif, l'aînée l'annonça à sa cadette : elle était Megan Saunders.

(Un parcours compliqué) Sa transition, Megan ne pensait pas qu'elle serait si compliquée. Si elle était terriblement heureuse à l'idée de se voir évoluer au fil des mois et des années, elle ne pensait pas que ce serait si long. Ce n'était pas faute, pourtant, d'avoir pris le temps de se renseigner avant d'en parler à Yaël. Mais maintenant que c'était lancé, que son médecin lui avait prescrit les thérapeutiques nécessaires, tout semblait se produire au ralenti. Elle due arrêter de fumer pour éviter les risques liées aux hormones médicamenteuses qu'elle prenait. Elle avait dû voir un orthophoniste pour apprendre à faire travailler les muscles de son larynx, pour avoir une voie plus aigüe. Quant à ses parents, leur annoncer avait été loin d'être évident. Elle l'avait fait plus de trois mois après avoir commencé la prise d'hormones, quand son corps commençait à se modifier. Fort heureusement, Megan ne l'avait pas fait seule, puisque Yaël avait été à ses côtés pour leur annoncer. Évidemment, les Saunders tombèrent de haut, voyant en cette nouveauté, qu'un coup de folie de leur fils. Logan avait fait ça toute sa vie, enchaîné les projets avant de les laisser tomber. Et si jusqu'ici il l'avait fait que professionnellement parlant, voilà qu'il s'en prenait à son corps. Pour eux, ce n'était que de la folie pure et dure, et ne comprenaient pas de tels agissements. Chose qu'ils avaient essayé de faire réaliser à Megan, en vain. Encore une fois, ils ne se comprenaient pas, mais par chance, ils ne l'avaient pas rejetée pour autant. Peut-être était-ce grâce à Yaël, qui n'avait eu de cesse d'essayer de leur faire comprendre les choses ?
Sa transition bien entamée, Megan eut la chance de se sentir soutenue à la fois par sa cadette, mais également son épouse. Daphne et Yaël furent pour elle un soutien sans lequel tout ceci aurait été plus difficile. Seulement, en 2014, lorsque le couple essaya d'avoir un enfant, Megan, elle, se sentit plus délaisser. Ainsi, ce fut seule qu'elle annonça à ses parents qu'elle allait procéder à une mammoplastie. Évidemment, face à une réaction négative, Megan s'enflamma et leur claqua la porte au nez. Mais elle, rien ne l'avait arrêté. Le processus de sa transition était entamé, et il lui tenait à cœur d'enfin y arriver. Car depuis qu'elle savait enfin qui elle était, Megan était plus heureuse, plus souriante, plus joviale. Elle était à elle seule le rayon de soleil qui illuminait ses propres journées.
Aujourd'hui, alors que presque dix années s'étaient écoulées, sa transition était terminée, bien qu'elle devait continuer à prendre des hormones à vie. Megan avait pris la décision de procéder également à une vaginoplastie, chose que ses parents avaient encore une fois, eut du mal à comprendre. De toute façon, même après plusieurs années, ils continuaient de se tromper dans le prénom utilisé, ce qui blessait à chaque fois profondément leur aînée. Et lorsqu'elle essayait de discuter avec eux, ils tournaient à chaque fois la discussion autour de Yaël. Yaël ; leur plus grande réussite. En tout cas, aux yeux de Megan.

(La jalousie continuera toujours de la ronger) En 2015, Daphne et Yaël arrivèrent à agrandir leur cocon familiale. Elles étaient heureuses. Elles étaient belles. Et elles semblaient se comprendre mieux que n'importe qui. Un petit Jude vit le jour ; un fils. Cette venue au monde, aussi belle était-elle, avait secrètement brisé le cœur de Megan. Décidemment, Yaël arrivait à tout. Tout ce que Megan avait échoué, Yaël y arrivait en beauté. Elle avait une femme merveilleuse, un fils plus grand auquel Megan était terriblement attaché, et un p'tit dernier qui était à croquer. Yaël était la plus belle réussite du couple Saunders ; et y'avait de quoi ! Elle avait réussi dans son travail, elle avait une famille merveilleuse ; elle était heureuse. Alors que Megan, elle... Elle avait perdu son unique grand amour, et ne s'était jamais remise du décès de son fils. D'où le mal-être qu'elle avait ressenti lorsque Jude était né. Mais aujourd'hui, Megan était pour Jude la tata rêvée, sûrement parce qu'elle consolait au fond d'elle sa plus grande peine, en chouchoutant ce tout petit garçon. Quant à sa relation avec sa cadette, Megan la jalousait, comme elle l'avait toujours jalousé depuis leur enfance. Pourtant aujourd'hui, Megan rêverait d'être plus proche de Yaël, plus fusionnelle, mais cette jalousie se mettait à chaque fois au milieu de leur route, compliquant toujours les choses.

(Un bout de femme enfin heureuse) Aujourd'hui, Megan se sentait heureuse. Plus d'un an plus tôt, un de ses nouveaux projets avait vu le jour : la voilà à la tête du So What, après avoir abandonné le travail qu'elle avait réussi à trouver chez un coiffeur. Patronne de son propre bar, Megan se sentait libre. Surtout que l'établissement s'était fait une belle réputation auprès de la communauté LGBT+ de Brisbane. Mieux encore, Megan se plaisait à continuer de défier l'autorité en organisant secrètement des soirées illégales dans son bar. Elle se sentait puissante. Elle se sentait belle et aduler. Mais Megan était cernée par des personnes désireuses de faire régner la loi. Alors combien de temps sa nouvelle mascarade durera-t-elle ? Megan risquait à tout moment de se brûler les ailes...

(EN VRAC) 1.Megan adore inventer de nouveaux cocktails à son travail, passant d'ailleurs régulièrement derrière le comptoir. 2. Elle a arrêté de fumer depuis le début de sa transition, mais apprécie tout de même de fumer une cigarette de temps en temps lorsqu'elle a bu quelques verres. Pour combler le manque, Megan mâche des chewing-gums depuis de nombreuses années. 3. Elle aime particulièrement faire la fête et danser, et peut d'ailleurs le faire jusqu'à point d'heure. 4. Megan aimerait être vraiment très fusionnelle et très proche de Yaël, mais sa jalousie et sa rancœur l'en empêchent régulièrement. 5. C'est une passionnée de jeu vidéo, à tel point point qu'elle s'est rendue plusieurs fois au salon de gaming à Sydney. 6. Avant de démarrer sa transition, Megan a vu divers médecins et psychologues. Ils l'ont aidé à prendre la décision de congeler ses spermatozoïdes, dans l'espoir de devenir mère d'un autre enfant un jour. 7. Elle adore faire du shopping, ainsi que se maquiller et prendre soin de sa peau. 8. C'est une très très bonne masseuse. 9. Elle prend soin de ses neveux Elijah et Jude comme s'il s'agissait de ses propres fils. 10. Elle a eu une fois une relation d'un soir avec un homme, de qui elle est amicalement proche aujourd'hui. 11. Megan évite d'en parler dans son entourage familial, mais elle a déjà pris de la drogue dans sa jeunesse. Aujourd'hui, il lui arrive d'apprécier fumer sur un joint lorsqu'on lui en tend un. 12. Elle adore les réseaux sociaux ! 13. Elle n'est pas du matin, alors tenir un bar ça l'arrange bien. 14. Megan adore les chiens, mais a toujours eu peur d'en adopter un, et de ne pas le rendre suffisamment heureux. Alors à la place, elle s'extasie devant tous ceux qu'elle peut croiser. 15. Elle a du avoir plus d'une vingtaine d'emplois différents depuis ses dix-huit ans.  16. Elle est normalement brune, mais se teint les cheveux en blond depuis plus de cinq ans.

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