TW : violence intra familiale, harcèlement scolaire.
âge & naissance : petite canaille âgée de vingt-trois ans, déjà à sa naissance le dix-huit novembre deux mille elle était accompagnée de son double, son joé. origines & nationalité : des origines néerlandaises bien qu’elle n’y ai jamais mis les pieds, simplement transmis de ses parents qui ont trouvé refuge en Australie pour fuir la désapprobation de la conception d’enfants hors mariage. En résumé, elle a juste la nationalité australienne. finances et emploi : $$$$$, voiturière de nuit dans un hôtel, elle a beau déplacer de belles voitures, c’est clairement pas le métier le mieux payé du monde. statut civil : célibataire et sauvage, passe son temps à aboyer (rassurez-vous, elle a encore mordu personne). orientation sexuelle : elle s’abandonne rarement mais c’est toujours dans les bras d’un homme à qui elle ne laissera jamais l’occasion de lui faire du mal.  situation familiale : la famille c’est un sacré foutoir. Autant d’amour à donner à sa mère qui a pourtant toujours fermé les yeux quand le géniteur levait la main. Autant de haine à donner à celui qui l’a marqué physiquement et psychologiquement détruite. Et toute sa vie à donner à son jumeau, son double, son Joé. signe astrologique : comme le scorpion, zoé distribue son venin dès qu’elle se sent acculée, n’hésite pas une seconde à faire mal. le pire tue-l'amour : les sentiments, les sourires mièvres qui peuvent tout cacher. Les tromperies comme la méchanceté. un fantasme : une vie utopique où la douleur n’existerait pas, où les personnes malsaines n’auraient pas leurs places. Un monde où prônerait la douceur, la vérité et l’amour. à Brisbane depuis : le premier cri, 3 minutes après celui de son double, puis les visages souriants des parents. traits de caractère : zoé a deux facettes, avec les inconnus elle est froide, calculatrice, hautaine, blessante même. Elle n’accorde pas sa confiance, il faut savoir la travailler et être patient pour n’avoir droit qu’à un minuscule sourire en coin. Avec les gens qu’elle aime —comptez-les sur les doigts d’une seule main— zoé sait être lumineuse, même si elle garde un côté un peu froid, son cœur se réchauffe quand même et l’aide à se dérider. Parfois moqueuse, si vous avez réussi à vous faufiler jusqu’à son cœur vous savez comment gérer son humour qui, souvent, peut-être douteux mais bon, c’est comme ça qu’on l’aime notre zoé. Son frère est le seul privilégié à tout avoir de Zoé, ses sourires qui éclaire une pièce dénuée de fenêtres, ses cris de joie quand elle gagne à la console, mais, malheureusement, il a aussi droit au pleurs, au cri de douleur, aux supplications pour changer de parents. avatar : fabienne bethmann (originaire des pays-bas).

---

romantisme (10%)	level de drague (40%)
engagement (0%)	passion (75%)
performance au lit (70%)	fidélité (100%)
nombre de cœurs brisés (90%)	recherche de l'amour (10%)

♡ qu'est-ce que le grand amour, selon ton personnage ? est-il à sa recherche actuellement ?
Pour Zoé, l’amour c’est surfait, irréel. Elle a déjà vu quelques-uns de ses amis en parler comme on parle du Messi mais elle, elle y croit pas. Elle n'en veut pas non plus. Quand quelqu’un tombe amoureux, elle tout ce qu’elle y voit c’est les tromperies, les mensonges, les pleures. Elle n’a pas connu le grand amour, ni l’amour tout court, pour être tout à fait honnête : elle en a une trouille bleue.

♡ quelle a été la plus grosse déception amoureuse de ton personnage ?
Sans avoir réellement connu l’amour, peut-on quand même parler de déception amoureuse ? Peut-être son tout premier amour, celui-là même qui a vu la Zoé pétillante et adorée sombrer encore et encore jusqu’à plonger. Celui qu’elle aimait mais qu’elle a quitté pour des raisons qui lui semblaient tellement évidentes : il ne devait surtout pas découvrir combien c’était l’horreur à la maison Insley. Alors, en résumé, pour la brune, ça serait ça, sa plus grosse déception.

Un premier cri et une sage-femme qui pose ce petit être sur le ventre de sa mère “ c’est un très beau petit prince ! ” mais à peine le temps de se remettre de ses émotions que, trois minutes plus tard, c’est une petite frimousse au joues roses qu’on pose à nouveau sur le ventre de sa mère “ et voilà donc la petite princesse ! ” cette fois-ci les parents sont au comble du bonheur.

Grandir était chose facile au début, les premiers mots, premières dents, premiers pas. L’innocence dans ses grands yeux, batailler pour avoir la peluche que son frère tient, chiper le dernier gâteau que les parents ont oublié de ranger et ne pas partager avec Joé. Attendre que la maison soit silencieuse pour se relever et se faufiler dans le lit de son frère et dormir à poings fermés contre lui. Entendre le père râler parce que, une nouvelle fois : “ Zoé arrête de rejoindre ton frère dans la nuit ! Je vais finir par fermer ta porte à clé ! ” faut dire que, du haut de ses 4 ans, elle pensait pas que ça signerait le début des problèmes. Ouais, Zoé n’a jamais arrêté de rejoindre son frère le soir. Alors le daron a fini par mettre ses menaces à exécution. Désormais, le soir, Zoé est enfermée toute seule dans sa chambre.

Vie dure ? Au début oui, ça lui semblait tellement difficile de ne pas pouvoir dormir contre son double. Tellement insurmontable. En réalité, ce fut la chose la plus facile à supporter quand on connaît la suite de son histoire. C’était l’épreuve la plus simple de son père. Les repas de famille, ça a toujours été une véritable torture pour Zoé, la pipelette, le moulin à parole. À 8 ans, son frère buvait les paroles de l’adorée de la cour de récréation alors que son père passait son temps à lui demander de se taire : “ Zoé, ferme-la. On en a assez de t’entendre. On s’en fout de tes copains ! Quand est-ce que tu vas comprendre que tu vas à l’école pour travailler et pas pour te faire des amis ?! Tu peux pas être comme ton frère ? ” je vous assure, après ça, on entendait toujours les mouches voler. Même les regards complices des jumeaux ne passaient pas au dessus de ces discours rabaissants.

Difficile d’entendre ça ? A choisir, Zoé préfère encore les mots aux gestes. Si à 8 ans, elle était déjà comparée à son frère qui, lui, était studieux et, elle, trop bavarde, ce n’est rien comparer aux gestes, à la violence. Le daron savait bien que Zoé et Joé étaient proches. Impossible pour lui de lever le petit doigt quand le garçon était dans les parages alors il la rabaisse jusqu’à ce qu’elle disparaisse dans sa chambre. Déjà là, la brune devenait terne.

L’adolescence était, à n’en pas douter, la pire période de sa vie. Alors que Zoé se refermait de plus en plus sur elle, Joé s’ouvrait de plus en plus au monde extérieur. À lui les fêtes improvisées en passant par la fenêtre de sa chambre, à lui les éclats de rire. Zoé n’a jamais été jalouse de son frère, toujours accroché à lui comme une huître à son rocher. Sauf quand il mettait les pieds dehors. Elle ne supportait plus le regard des gens, ni même les gens en eux-même. Elle remballait tout le monde, devenait la plus détestée de la cour de récré. Mais ça, c’était rien à côté de ce qu’elle vivait pendant que son double s’amusait. Il suffisait qu’elle est le malheur de mettre un orteil hors de sa chambre et le pire arrivait.

tw :

Les mensonges l’ont toujours aidé à s’en sortir. Le maquillage aussi d’ailleurs. Quand elle vivait encore chez ses parents, Zoé était un véritable pot de peinture tant il y avait à cacher. Les bras, les jambes surtout en plein été quand enfiler un pull et un jean était chose impossible. Son père avait toujours la délicate attention de ne pas trop toucher son visage. En dehors de ses joues rougies et marquée de sa paume, elle n’a jamais eu un œil au beurre noir. Pas un seul cocard. Pourtant, elle n’aurait pas assez d’une vie pour énumérer tous ses bleus.

Évidemment, toute cette vie-là a eu des impacts sur la demoiselle. Cancre à l’école, devenue souffre-douleur parce qu’aucun ami, cible parfaite contre celle qui n’avait aucune crainte à insulter, a crash et même aux pieds de ceux qui osait un regard dans sa direction. Un lycée entier à dos mais préfère encore être ici qu’à la maison. Son monde s’est écroulé juste après le lycée, quand Joé lui a appris vouloir aller à l’université. Elle a serrer les dents mais l’a pris dans ses bras pour lui dire qu’elle était fière de lui. Même avec la peur au ventre d’être séparé de lui. Ça ne fait que 3 ans qu’elle a eut cet échange sms avec son jumeau qui a tout fait basculer.

Zoé : Jojo..
Joé : Qu’est-ce qu’il y a ?! Ça va pas ??
Zoé : il faut que je te dise un truc..
Zoé : m’en veut pas.. stp..
Zoé : j’avais peur..
Joé : Zo tu me fais peur y a quoi ????
Zoé : c’est papa..
Joé : il lui est arrivé un truc ????
Zoé : il me tape..
Joé : QUOI ??????
Zoé : je suis désolée jojo j’avais trop peur stp pardonne-moi..
Joé : j’arrive.

C’en est suivi une journée atrocement longue pour Zoé. Quand son frère a déboulé en furie, tous les noms d’oiseaux y sont passés, pas contre elle. Contre son bourreau. Après ça, il a pris sa sœur sous son aile. Elle est restée un an dans l’appartement de son frère avant de réussir à trouver un boulot stable dans un hôtel. Si Joé est définitivement exclu de la maison familiale, Zoé y est toujours conviée. Souvent dans le dos de son père, juste pour voir sa mère quelques instants. Le plus dur reste les fêtes. N’importe lesquelles, tant que son père a encore l’emprise de pouvoir la faire revenir et lui tomber dessus à nouveau. 23 ans, à la fleur de l’âge mais déjà 19 ans de douleur. Il paraît qu’on s’y habitue.

(un) s’est faite percer les oreilles que lorsqu’elle a quitté le domicile familial. (deux) elle s’est arrangée pour cacher ses tatouages à ses parents pour éviter les foudres de son père. (trois) elle déteste le chocolat sous toutes ses formes. (quatre) Zoé aime bien courir un peu le matin avant de rentrer du travail. (cinq) mauvaise perdante quand elle joue aux jeux vidéos avec son frère. (six) elle déteste les fêtes sous n’importe quelle forme. (sept) son premier hamster s’appelait Cookie. (huit) elle adore la photographie, aimerait en faire son métier mais préfère ne pas se bercer d’illusions. (neuf) fan inconditionnelle de Harry Potter, sa chambre est entièrement décorée sous se thème. (dix) avant d’être voiturière, elle était à l’accueil de l’hôtel mais elle n’était pas suffisamment accueillante.

---