TW : anorexie
âge & naissance : Tu as bien cru ne jamais découvrir l'après vingtaine à un moment. Pourtant, tu as réussi à te sortir des enfers et tu as soufflé ta vingt-huitième bougie. Tu étais prévue pour début mars mais tu tenais déjà à montrer ton amour pour ta mère. Tu as donc décidé de sortir de son ventre le 14 février 1994 dans la belle ville de Brisbane. origines & nationalité : Il y a des origines américaines en toi, digne héritage de tes ancêtres. Tu es Australienne malgré tout, une enfant de cette île que tu n'as jamais quitté. Sauf dans tes rêves où il n'est pas rare que tu fasses du toboggan sur des arcs-en-ciel ou de la guimauve. finances et emploi : $$, Tu étais destinée à une grande carrière de mannequin avant de changer de voie. Te voilà aujourd'hui de l'autre côté de la barrière. Depuis cinq ans tu es styliste. Tu crées des vêtements, des robes colorées pour mettre en valeur les magnifiques formes féminines ou toute autre tenue destinée à tes pairs : les enfants. statut civil : Peut-être es-tu un peu trop excentrique pour les autres ? A moins qu'il ne soit trop difficile de supporter une enfant au quotidien ? Tu sais pourtant être adulte de temps en temps. En tous cas, tu es célibataire et attends patiemment la venue de ta princesse. orientation sexuelle : Tu as énormément vécu entourée de femmes. Tu n'as jamais été insensible à ces doigts d'une habilleuse effleurant ta peau ou encore à ta colocataire mannequin se promenant en sous-vêtements dans l'appartement. Tu as même pu éprouver du désir envers elles. A juste titre, tu es lesbienne, uniquement animée par les courbes féminines. situation familiale : Tes parents voulait une famille nombreuse. Ils se sont limités tout de même à quatre enfants. Tu es la dernière de la fratrie et l’unique fille, l’enfant préféré. signe astrologique : Verseau ascendant lanceuse de paillettes. Peu t'importe que ce signe n'existe pas. le pire tue-l'amour : Les chaussettes au lit. Même si tu es frileuse, tu ne peux pas. un fantasme : Trouver ta princesse. à Brisbane depuis : Tu y es revenue depuis 2016 pour ne plus jamais en repartir à priori. traits de caractère : rêveuse, étourdie, optimiste, extravertie, naïve, capricieuse  avatar : Kailey Flyte (américaine).

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romantisme (90%)	level de drague (20%)
engagement (90%)	passion (80%)
performance au lit (60%)	fidélité (100%)
nombre de cœurs brisés (10%)	recherche de l'amour (60%)

♡ qu'est-ce que le grand amour, selon ton personnage ?
La plus belle chose de la vie. Rien ne vaut d'aimer et être aimée en retour, de vivre en harmonie avec son âme sœur, de se comprendre en un regard, en un sourire, dans les silences. La sensation doit être magnifique à en voir les autres. Débordante d'amour, tu espères le vivre un jour. Tu es prête à distribuer tout ton amour, accompagné de quelques paillettes évidemment afin de faire briller davantage ta princesse. Sans oublier de lui offrir des robes colorées.

♡ quelle a été la plus grosse déception amoureuse de ton personnage ?
Elle a eu lieu à Melbourne, à la fin de ton mannequinat. Elle est entièrement ta faute. Une fois consciente de ta maladie, tu as décidé de couper les ponts avec les gens, de t'isoler par honte. Tu as ainsi brisé le cœur de ta copine de l'époque. Enfin, tu le penses, ne l'ayant jamais su de manière officielle. Ta déception se porte surtout dans ce que vous auriez pu devenir sans ton attitude. Peut-être que c'était elle ta princesse ?  Tu ne le sauras jamais, ne l’ayant jamais revue depuis votre rupture forcée.

(Un peu de vrac)

(Rose) Plus qu’un prénom, un état d’esprit. Tu vois la vie en rose. Et tu ne dis cela ni à cause du gyrophare capillaire rosé trônant au sommet de ton crâne ni par rapport à tes tenues colorées souvent de cette teinte. Tu ne nieras pas non plus que c'est ta couleur préférée. L’important est ailleurs. Tu prends la vie du bon côté. La vie est belle et se doit d’être vécue. (Rêver) Ton verbe favori. Tu es tout le temps en train de rêver. Tu n’attends pas d’être accueillie par Morphée pour rejoindre le pays des songes. Forcément, cela t’offre quelques désagréments. Tu as tendance à te cogner dans tout et n’importe quoi voire n’importe qui. Tu es considérée comme étourdie. La vérité est que tu ne quittes jamais le monde onirique. (Enfant) Ce que tu es avant tout. Tu as choisi de ne pas grandir. Tu as conservé cette part d’innocence si caractéristique de cette période de la vie. Tu n’es pas naïve pour autant. Ton monde coloré n’est pas le monde des bisounours. Tu as conscience de ton environnement. Ceci explique sans doute en partie ton entente avec les enfants. Nombreux te qualifient de fée. Et même si tu ne sors pas d’un conte, tu aimes alimenter leurs pensées. (Sourire) Un mot qui reste gravé sur tes lèvres en permanence. Tes commissures en affiche un à chacune de tes prises de paroles. Même terrée dans un silence, tu souris. Son pouvoir est si extraordinaire. De toutes les armes existantes, il est la plus puissante. Lui seul à la capacité de désamorcer les situations houleuses sans violence.  Il est la solution à tant de maux. Tu ne comptes plus ceux que tu as guéri grâce lui. Et en plus, il est gratuit. (Chocolat) Une gourmandise. Une addiction. Pas tout à fait. Tu ne fais pas de crise en l’absence de cet aliment. Tu ne cacheras faire la moue malgré tout en cas de placard vide de sa présence. Cela arrive de temps en temps. Quand tu lances dans des aventures culinaires. S’il est délicieux nature, tu te plais à le sublimer via des gâteaux. Généralement des cookies que tu saupoudres de pépites de chocolat. Il n’y en a jamais de trop. (Licorne) Ton animal totem. N'en déplaise à son réelle existence et des qu'en-dira-ton. Dans ton monde, elle existe. D'ailleurs, tu en as la preuve avec ton doudou peluche licorne. Sa douce texture n'a rien de fictive lorsque tu la caresses. Elle, elle comprend ton univers rosé. Elle est l'unique chose que tu refuses de prêter à quiconque, pas même à tes colocs et ami.e.s. Et rien que la toucher peut te faire entrer dans une colère noire, criant de toute la puissance de tes cordes vocales à en exploser tout tympan à des kilomètres à la ronde. (Famille) Tu en as une. Tu ne peux dire en être très proche. Il y a ta mère, ta nièce de huit ans et les hommes. Sans être en conflit, vous ne vous comprenez pas vraiment. Tes frères ont tous quitté la ville. L’ainé pour raison professionnelle, les deux autres par amour. Tu ne les revois qu’à l’occasion de repas familial. Vous ne vous parlez peu en dehors. Et pourtant vous vous aimez. Vous êtes juste incapable de le formuler ouvertement. (Famille bis) Tu l'as trouvée à ton retour à Brisbane. Incapable de te payer un appartement seule, la colocation a été une évidence. Si la première a été un échec, la seconde a été la bonne. Du moins elle dure depuis quatre ans désormais. Quatre ans où l'on te supporte sans te juger. Tout n'est pas toujours rose mais chacun a sa place. La tolérance est de mise. Sans hésiter, plus que des ami.e.s, iels font partie de ta famille de cœur.

(L'histoire de la vie)

Il était une fois……une princesse. Officiellement tu n’en as pourtant pas le titre. Officieusement, tu l’es belle et bien. En ce 14 février 1994 à Brisbane est née une princesse aux yeux de ta mère. Quatrième enfant de la fratrie, tu as été sa dernière chance de combler son envie d’avoir une fille. Ton père l’a prévenu s’arrêter là. Il ne faut pas se méprendre malgré tout. La motivation de tes parents ne se résume pas à ce désir de présence féminine. Tu as été voulue. Et tu as été choyée. Plus que tes frères probablement. Tu as perpétué à la tradition affirmant que lea benjamin.e de la famille est lea chouchou.te. Ta mère a cédé au moindre de tes caprices. Rien n’était trop beau pour toi d’après elle. Elle t’a vouée un culte et encore aujourd’hui, elle est ta première supportrice. Tu resteras sa princesse ad vitam æternam.

Un joyaux à exposer……aux yeux de tous. Princesse du cœur de ta mère, tu en as vite eu les attributs. Dès ton plus jeune âge, tu as revêtu des robes brillantes. Tes cheveux soyeux châtains ont poussés jusqu’à rejoindre le milieu de ton dos. Ta mère adorait te les coiffer en tresse. Tu étais si merveilleuse, si parfaite, pour elle. Tellement qu’elle a souhaité le prouver. Elle t’a inscrite à un concours de Mini-Miss à quatre ans. Ton avis lui importait peu. De toute façon, tu n’as jamais envisagé de la contredire. En dehors d’être trop jeune pour cela, la lueur de ses pupilles pétillantes balayait toute idée de contradiction. Si le premier a été un échec, tu as finis à la quatrième place, elle n’a pas perdu de sa détermination. Dès le second, tu as monté sur la deuxième marche du podium. Le troisième a sonné sa consécration via ta victoire. Et tu as arrêté de compter par la suite tant les trophées débordaient de l’étagère.

Quand je serai grande……je serai mannequin. Tu as dix ans quand tu prononces ces mots. Ambition enfantine passagère pense-t-on. Comme d’autres annoncent vétérinaire, infirmièr.e, policier.e. Tes iris témoignent de ta sincérité. Ton choix est mûrement réfléchi pour ton âge. Il faut dire que tu aimes défiler ; te faire bichonner ; être maquillée ; être coiffée ; être le centre de l’attention. Tu tiens surtout à le devenir pour ta mère. Elle qui en a tant rêver dans sa jeunesse. Sauf qu’elle n’en avait pas la taille. Trop petite lui a-t-on dit. Ton rêve est surtout le sien. Tu t'en rendras compte plus tard.

Quand le marchand de rêves frappe à ta porte……tu as alors seize ans. Tu es une adolescente bien formée. La nature t’as fait pousser comme une mauvaise herbe. Te voilà plus grande que ta mère du haut de ton 1m74. Tu surpasses d’une bonne tête tes concurrentes aussi. Ton 80B parfait ta silhouette. Tu es déjà une jeune femme désirable. Ce chasseur de talent te désire d’ailleurs. Il t’a repéré à ce concours de beauté que tu as une énième fois remporté. Blottie dans les bras de ta mère, coupe en main, tu célèbres ta victoire quand il t’aborde. Il se présente, indique travailler pour un créateur réputé dans le milieu de la mode. De fil en aiguille, il te propose de devenir mannequin pour lui. Tes prunelles brillent d’étoiles autant que ceux de ta mère. L’appréhension retient votre enthousiasme. Tu te dois partir pour Melbourne. L’éloignement t’inquiète. Jamais tu n’as quitté ta mère plus d’une semaine. Ses arguments réussissent à vous convaincre. Enfin surtout ta mère. Te voilà partie à la conquête de la réalisation de son rêve.

La petite fille……qui a grandi trop vite. Tu te croyais prête à quitter le cocon. Tu n’as vu que les avantages de cette proposition. Melbourne reste éloignée de Brisbane. Et ta mère te manque. Les appels ne te suffisent pas. Le son de sa voix entendu à travers le combiné, son visage aperçu  à travers un écran ne sont que des pansements face à ta souffrance. Tu ressens le besoin de ses câlins. Tu pleures en cachette dans ta chambre, à l’abri des oreilles de ton acolyte apprentie mannequin. Tu gardes tout cela pour toi. Tu rejettes l’idée d’abandonner. Tu ne veux pas éteindre les lueurs dans les yeux de ta mère. Son bonheur passe avant le tien.

Miroir mon beau miroir……dis-moi qui est la plus maigre ? Drôle de question pour une demoiselle de vingt ans. Question pourtant légitime. En sous-vêtements devant le miroir de ton armoire, tu observes ton reflet. Tes côtes sont visibles sous ta peau. Tes doigts les effleurent avec délicatesse. Tu te demandes si tu vas rentrer dans la nouvelle robe du styliste. Tu sais que tu n’as pas le droit de changer de forme. Depuis deux ans ton poids est devenu une obsession. Tu contrôles tout ce que tu ingurgites. Tu ne t’autorises aucun excès. Cette enveloppe est ton outil de travail. Sans lui tu n’es rien. On a su te l’ancrer dans la tête. Naïve, tu les as crus. Te voilà mariée avec l’anorexie.

Quand l’aveugle……ouvre ses yeux. Ta colocataire et amie n’est plus là depuis quelques jours. Elle s’est faite hospitalisée. Tu passes la voir une journée d’essayages. Assise à ses côtés, tu caresses ses doigts fins de tes pulpes. Ton sourire se veut rassurant. Elle sortira bientôt d’ici. Elle retrouvera sa place dans votre appartement. Du moins tu l’espères. Plus tu la regardes dans son lit et plus tu en doute. Son corps est si meurtri, cette bouille si creuse, sa crinière blonde si terne. Tu ne la reconnais plus. Les années semblent être passées trop vite dans son existence. Tu prends peur devant cette vision. Tu crains la contagion. Tu nies être déjà infectée. Un médecin viendra mettre un nom sur sa maladie. Mot tabou que tu refuses d’entendre. Tu finis par l’entendre lorsqu’il évoque la mort. Tu prends conscience des dangers de la vie que tu mènes. Tu veux continuer de vivre. Plutôt tu aimerais simplement vivre. Il serait temps de penser à toi.

Bienvenue……en Enfer. Le combat contre soi-même est compliqué. Comment vaincre un adversaire qui connaît chacune de tes faiblesses ? Pour chaque coup donné, il t’en rend deux. Tu ne peux gagner seule. Tu as besoin d’aide. Tu en centre spécialisé. Tu apprends à manger ; à t’accepter ; à t’aimer ; à vivre. Tu laisses au fur et à mesure Rose mourir pour devenir toi-même. Tu te teins les cheveux. Tu dis adieu à ta couleur naturelle pour ce rose bonbon. Tu gagnes le surnom de Pinky de la part du personnel et divers.e.s patient.e.s. Il t’amuse et t'offre une nouvelle vie. Tu te mets à grossir. Tu angoisses au début puis tu commences à t’aimer. Tu retrouves des couleurs. Couleurs que tu affiches dans tes dessins de robes que tu fais pour t’aérer l’esprit. Couleurs que tu portes ensuite dans tes tenues bariolées. Tu tiens à rester visible. Mais aujourd’hui on te remarque pour ton excentricité et non ta maigreur maladive.

De l’autre côté de la barrière…… se trouve la vie. Guérie. C’est officiel. Tu as brisé cette spirale infernale. Un an de bataille acharnée a été nécessaire. Te voilà de nouveau dans le cercle de la vie. Le monde de la mode a failli te détruire. Tu as quitté l’agence. Cet univers reste ancré dans ton cœur. Tu es incapable de l’abandonner. Tu entreprends des études de stylisme. Diplôme en poche, tu reviens à tes origines, à Brisbane. Tu en as fait ton métier. Nul boutique pour vendre. Tu travailles à la commande, au cas par cas. Le bouche à oreille forme ta clientèle. Si tu dessines pour les autres, tu n’en oublie pas ta propre garde-robe. Tu es vue comme un ovni dans le milieu. Tant pour ton look que ton fonctionnement. Ta mère est ta principale source d’inspiration. Les autres sont partout. Tu passes des heures sur des bancs à regarder les passantes. Tu griffonnes au fil de tes rencontres. Toute femme est une source d’inspiration.

Moi,......belle et gentille. Tu n'as plus peur de t'affirmer. Aujourd’hui tu es libérée de tes chaines. Tu t’es libérée de la pression matriarcale. Ta mère ne t’en veut pas de ne pas avoir réalisé son rêve. Au contraire, elle est fière de toi et regrette de t’avoir enfermée dans sa bulle. Tu restes plus que jamais sa princesse. Ton bonheur est son bonheur. Tu es épanouie et heureuse. Tu as tout ce dont as besoin. Exception faite de ta princesse. Ton cœur est toujours à prendre. A qui voudra d’une enfant déguisée en adulte.

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