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Elle a besoin de prendre l’air, Rafaela.
Elle a besoin de sortir de la maison, de ne plus y être et ne rien faire.
Elle n’a pas envie d’aller au studio, filmer quelques vidéos pour secouer ce sentiment qu’elle ressent depuis le réveil, sentiment dont elle n’arrive pas à mettre le droit dessus. Alors, elle a appelé sa mère pour qu’elle puisse venir garder Ripley l’espace de quelques heures, promettant de revenir le plus rapidement possible. Rafaela sait exactement le nombre de minutes que cela prend entre la maison de sa mère et la sienne et occupe le temps en tournant en rond, en cherchant quelque chose à faire, prends quelques pauses juste pour regarder à travers la fenêtre afin de voir si la voiture de sa mère est sur le point d’arriver.

À peine le moment où sa mère franchit son seuil d’entrée, Rafe est déjà à l’extérieur, après avoir embrassé Ripley sur la tête, lui promettant de revenir très vite et qu’il allait passer un bon moment avec sa grand-mère. Elle serre le bras de sa mère, lui offrant un sourire et Rafe décolle, au volant de sa voiture et le quartier qu’elle connaît un peu trop par cœur commence à devenir une image floue dans le rétroviseur de sa voiture. Rafaela conduit jusqu’à arriver dans un autre quartier de Brisbane, ayant conduit peut-être de manière inconsciente jusqu’ici, elle ne sait pas trop. Ne cherche pas réellement à le savoir. Juste qu’elle est ici et ça lui convient. « Écoute, j’ai pris un café ou un thé parce que je ne me rappelle plus ce que tu prends comme boisson, moi je bois les deux, je ne suis pas difficile alors tu choisis et j’ai terriblement besoin de marcher et je me suis dit que marcher dans un autre quartier que le mien serait bien et... » And what?, avant, Rafaela aurait préparé un petit sac et aurait embarqué dans sa voiture pour disparaître l’espace d’un weekend, ailleurs, n’importe où sauf ici. Laisser les kilomètres s’ajouter entre elle et sa maison, elle et son quotidien ; elle n’a jamais été de ces personnes aimant la routine, Rafaela. Trop impulsive pour l’être, trop aventureuse pour se laisser coincer dans une routine quelconque et depuis un bon moment, Rafe a l’impression que sa vie est devenue routinière. Depuis la naissance de Ripley, si elle doit être parfaitement honnête et même si elle adore son fils et ne reviendrait jamais en arrière, parfois, elle se demande si elle retrouvera un semblant de l’ancienne Rafe. Peut-être lorsque Ripley sera plus vieux, moins dépendant d’elle complètement. Mais pour le moment, elle ne peut pas simplement disparaître quelques jours, sans le dire à qui que ce soit parce que ce ne serait pas très sympa de sa part. Ce ne serait pas très apprécié de sa mère, non plus et elle ne peut pas faire cela à Ripley. Alors, elle se dit qu’une marche peut lui offrir cet instant de repos dont elle est désespérément à la recherche. « Je suis tombée ici, dans ton nouveau quartier alors je me suis dit que j’allais venir te déranger pour voir si tu voudrais bien aller marcher avec moi. Je sonne comme une adolescente qui le demande alors on peut prétendre que tu l’es aussi et que tu dois d’abord demander à ta mère ou ton père si c’est okay de sortir à cette heure de la journée. » Maintenant, ce qu’elle doit faire, Rafe, est cessée de parler, mais d’abord, elle doit rigoler de l’image qu’elle vient de se mettre dans la tête et c’est précisément ce qu’elle fait, elle ricane. Peut-être qu’elle est doucement en train de perdre la raison, c’est également une possibilité qui s’ouvre à elle.

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Jour de repos.
Tu es en repos. Tu n’es pas à la maison à temps plein, tu es bien en repos. Arthur est avec ta mère aujourd’hui. Tu as besoin d’un temps pour toi et puis ce soir il retrouve son père. Tu as besoin de ce moment. De te retrouver. Ça vous fait du bien à tous les deux, ou plutôt trois, techniquement Arthur n’est pas encore en âge de comprendre tout. Un jour viendra ou ça sera lui qui demandera à passer du temps sans toi. Pour l’heure, tu savoures ton moment à toi. Fermant les yeux, tu entends ce calme. Tu te sens bien. Oui, tu te sens bien. Tu apprends toujours ce rôle, tu l’as accepté à présent. Tu as retrouvé ton cocon, ainsi que ton travail et ça, c’est l’essentiel à tes yeux. Tu as besoin de bouger, de voir des gens, de ne pas tourner en rond. Tel un poisson dans un bocal. Tu respires et ça te fait du bien. Tu te sens bien. Et ce sentiment te plaît. Te posant devant ton canapé et sûr de toi, tu te laisses tomber en arrière. Le bon d’être en repos, pouvoir savourer, pas de pression, faire ce que tu as envie. Le petit est entre de bonnes mains, ton appartement est propre, tu peux te reposer. Te ressourcer. Tu aimes cette pensée. Fermant à nouveau les yeux pour savourer ce silence. C’est à ce moment que l’interphone entre en jeux. Sourcils qui se froncent, tu ne comprends pas, tu n’attends personne. « Écoute, j’ai pris un café ou un thé parce que je ne me rappelle plus ce que tu prends comme boisson, moi je bois les deux, je ne suis pas difficile alors tu choisis et j’ai terriblement besoin de marcher et je me suis dit que marcher dans un autre quartier que le mien serait bien et... »  la douce voix de Rafe qui monte à ton cerveau. Tu attends la suite, ton sourire qui s’est élargit. Ça pour une surprise, s’est une surprise. Tu apprécies sa spontanéité et tu sens que tu as besoin de ça. Encore plus aujourd’hui. Attendant la fin de son monologue, tu souris de plus belle. « Je suis tombée ici, dans ton nouveau quartier alors je me suis dit que j’allais venir te déranger pour voir si tu voudrais bien aller marcher avec moi. Je sonne comme une adolescente qui le demande alors on peut prétendre que tu l’es aussi et que tu dois d’abord demander à ta mère ou ton père si c’est okay de sortir à cette heure de la journée. » un rire s’échappe de tes lèvres. « Bouge pas je demande et j’arrive ! » que tu dis en rigolant. Bien sûr que tu n’as pas besoin de demander à ton père si tu pouvais sortir. Et puis quoi encore ? Tu attrapes une veste, ainsi que ton téléphone, les clefs, parce que ça peut être utile. Il te faut peu de temps avant de te retrouver face à mon amie. « Bonne nouvelle, il a dit oui et j’ai pas de permission ! » tu ne tardes pas à la saluer. « tu es exactement ce dont j’avais besoin ! La parfaite distraction, je suis en repos today et je me demandais quoi faire. Bon techniquement j’avais prévu de ne rien faire, je trouve que c’est un bon programme. Non ? » tu attrapes la boisson qu’elle te tend, prenant le thé au passage, bien meilleur que le café. « Quoi de beau ? Tu as une invitation à une boum ? » dis-tu en rigolant, tu bois une gorgée et admires la vue. Oui, elle a eu une bonne idée. Tu as besoin de marcher, de penser à rien.

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Avoir besoin d’un moment à elle seule, ses meilleures amies ne comprendraient pas forcément le besoin que ce soit le cas. Elles comprendraient, mais jusqu’à quel point? Car Camila et Joy ne sont pas mères comme Rafaela a décidé de le devenir, il y a bientôt deux ans. Elles ne peuvent pas comprendre le besoin de s’éloigner de cette maison où un bordel constant règne, où le silence n’existe plus. Des cris par-dessus des cris, voilà le quotidien de Rafaela depuis la naissance de Ripley et elle ne se plaint pas, ne regrette pas sa décision, loin de là, elle a simplement besoin d’une petite pause. D’un petit moment loin de sa maison qu’elle retrouvera ce soir, où sa mère et Ripley attendent son retour avec grande impatience. Elle aime Ripley, elle déteste simplement la charge mentale que sa décision a apporté et pourtant, Rafaela a pris le temps d’y penser, retournant le pour et le contre avant de prendre sa décision, de sauter le pas ; se questionnant constamment et encore à ce jour, elle se questionne. Mais Rafaela ne regrette rien du tout. Jamais.

Sans compter les mois où elle s’est remise en question à tous les détours, où la fatigue et l’impatience commençait à gagner sur son moral. Mais tout va mieux maintenant, elle va mieux, grâce au soutien de ce groupe, à ces autres mères. Elle est là pour Ripley, tente d’être la meilleure des mères qui existent. Cela ne l’empêche pas, néanmoins, d’avoir le droit à quelques minutes loin du chaos qu’est la maison. Se retrouve dans le quartier d’une autre mère, Noe, avec qui Rafaela s’entend bien. La considère même comme une amie proche maintenant car avec Noe, elle peut parler des obstacles qu’elle peut rencontrer sur le chemin et savoir que Noe comprend ce qu’elle traverse. Elles se comprennent à ce sujet, mais aussi sur d’autres sujets. « J’attends ici alors. » Qu’elle répond, Rafaela en ricanant de bon cœur, tenant toujours les deux boissons chaudes dans chacune de ses mains ; heureuse de voir Noe embarquer dans son petit délire. Rafaela a le temps de cligner des yeux deux-trois fois avant de Noe réapparaître. « Ouf, je suis heureuse de l’entendre. Je promets de ne pas te ramener trop tard. » À un moment, elle cessera de continuer dans ce délire, tout simplement pas maintenant. Pas tout de suite. Ça lui vient naturellement à Rafaela lorsqu’elle est à l’aise avec la personne. Inconsciemment, elle amène l’une des boissons à sa bouche, de laquelle elle prend une gorgée. Le café. Le thé ira donc à Noe. En espérant que cela lui plaise. « Encore plus heureuse de me savoir comme une héroïne et une journée à ne rien faire? Le paradis, je ne me rappelle pas la dernière fois que j’ai eu droit à une journée entièrement libre. » Elle tend le thé à Noe, qui le prend, libérant ainsi sa main, qui vient s’enfoncer dans la poche de son pantalon. À sa défense, Rafaela déteste ne rien faire ; elle préfère lorsque ses journées bougent dans tous les sens ainsi le temps passe plus rapidement et parfois, il n’y a pas assez d’heures dans une journée pour tout ce qu’elle désire accomplir. Rafaela éclate de rire à la question de Noe et secoue de la tête. « Malheureusement non. Je n’ai plus l’âge pour les soirées interminables et plus l’envie de le faire. Tu réalises que je suis excitée à l’idée maintenant de me réveiller tôt le matin et faire une séance de pilates. » Avant, maintenant, elle trouve le temps lorsque Ripley fait la sieste ou elle trouve une personne pour le surveiller quelques heures. « Marcher fait du bien à l’âme apparemment et je me suis dit que j’allais prendre de tes nouvelles, comment tu vas et Arthur aussi, mais si tu veux aller à une boum, ça peut s’arranger. » Ajoute-t-elle en commençant à marcher, boisson dans une main et en excellente compagnie.

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Tu as fait le bon choix en rejoignant ce groupe. Au début, tu avais peur, du jugement, du regard, parce que tu te sentais pas apte pour ce rôle. Tu te sentais inférieur par rapport à elles, ces mères qui semblent si parfaites. Celles qui arrivent à tout assimiler, tout faire, celles qui t’impressionnent. Parce que toi tu as mis du temps à créer un lien avec Arthur. Tu as mis du temps à assimiler ce rôle, tu n’étais pas prête. Est-ce que tu voulais être mère ? Oui et non. Tu as accepté ce rôle, car c’est ta seule chance et y avait cette petite voix qui te disait que tu aurais pu le regretter. Aujourd’hui, tu es heureuse d’avoir ce monstre dans ta vie. Bien sûr, il t’en fait voir de toutes les couleurs, tu en apprends aussi sur toi. Sur tes capacités. Alors oui, tu as bien de rejoindre ce groupe de mère, tu y as trouvé un soutien et surtout tu te sens moins seule. D’une certaine façon, tu as pris confiance en toi, en ton rôle, ça t’a aidé à traverser certaines épreuves. Tu te sens un peu plus forte en les ayant à tes côtés. Merci Z. elle arrive toujours à te guider vers les bons choix, même à distance. Est-ce qu’elle te manque ? Un peu plus tous les jours, mais elle a fait ce qui était le mieux pour elle. Quelle amie tu serais en refusant son bonheur. Une mauvaise. Très mauvaise.

Ton sourire s’allonge en entendant la voix de Rafe. Tu prends conscience que tu as besoin de ce moment, d’aller marcher loin de tout. Répondant positif, tu attrapes tes affaires et ton chien. Ça peut pas lui faire de mal de sortir et profiter de la nature. En temps normal, c’est avec lui que tu marches dans le quartier. Rafe, elle te donne des ailes, tu as l’impression de revenir adolescente. « J’ai repris le boulot avec des horaires assez cool, Arthur est avec son père, il n’y a que moi et la crevette. L’espace d’un instant, j’ai cru que j’allais m’ennuyer. Tu te rends compte, m’ennuyer. Qui suis-je ? » dis-tu en rigolant. Parce que ça fait bien longtemps que tu t’es pas ennuyé. Rien que de le dire à voix haute tu te surprends. Tu as toujours quelques choses à faire, à voir, il paraît que c’est ça le rôle de mère. Seulement là, tu as réussi à t’organiser, tu es ok. Tu es bien, plus que bien, alors tu peux te permettre de flâner, de t’ennuyer. Chanceuse que tu es. « Mince, moi qui pensais que tu étais une reine de la nuit. Je vais devoir me contenter de marcher à tes côtés hum.. ça m’va. » tu trinques dans le gobelet de ton amie. Toute façon, tu ne tiendrais plus en soirée, tu le sais. « tu sais que je me couche presque après l’histoire du soir. Parfois la tisane me regarde et désespère que je la boive ! » oui, tu as changé, avant tu tenais le soir, là tu rêves juste de ton matelas et dormir. Ça te déplaît pas d’un sens, tu as un rythme de vie plutôt équilibré. « On va bien, la reprise se passe bien. On a trouvé un équilibre avec Harlan pour le petit, j’arrive pas à croire que je vais dire ça, mais je me sens ‘bien’. Et toi ? » tu bois une gorgée et regardes ton chien faire sa petite vie tranquille. « Chouette, j’aurais dû me faire des tresses et mettre des paillettes dans mes cheveux. » dis-tu en rigolant. Une boum? Tu n’as plus l’âge, mais c’est toujours marrant à dire. « J’ai une amie qui m’a dit que je devrais m’inscrire sur un site de rencontre, qu’en penses-tu ô grande déesse de la sagesse ? » tu es toujours dubitative sur cette décision. Est-ce le bon moment ?

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C’est une amitié naissante entre Noe et Rafaela. Une amitié qui se base sur ce nouveau chapeau qu’elles possèdent tous les deux. Le rôle de mère. Un rôle qui n’est pas de tout repos, il faut bien se l’admettre. Il y a des personnes qui embarquent dans ce rôle avec une facilité qui impressionne Rafe et d’autres qui ont besoin d’un peu plus de temps. Rafe est dans la deuxième catégorie, plus ou moins ; ça ne lui a pas pris énormément de temps avant d’accepter ce nouveau rôle puisqu’après tout, ce n’est pas une décision insensée qu’elle a fait, c’est une décision qu’elle a prise et complétée presque toute seule. Mais elle a connu une passe difficile avec ce nouveau rôle, au point où elle s’est demandé si sa décision était la bonne, elle s’est détestée d’avoir pensé ainsi, mais le pire a été d’avoir attendu tout ce temps avant de tendre la main et demander de l’aide. Une aide qu’elle a trouvé à travers un groupe de soutien pour les femmes souffrant de dépression post-partum. Ces femmes ont été sa bouée de sauvetage pendant de nombreux mois ; ces femmes lui ont offert des conseils, des outils pour s’en sortir et aujourd’hui, elle est reconnaissante pour ce groupe de soutien. Continue d’y aller afin de justement aider les mères perdues comme elle, elle a été perdue pendant une bonne période. Alors, si elle arrive à aider Noe, c’est tout ce qui compte pour elle et si dans le processus, elles développent une amitié, alors Rafaela considère que c’est gagnant pour toutes les deux. Elles se découvrent des atomes crochus. « Une mère qui ne sait plus quoi faire de tout le temps libre qu’elle peut avoir. » Elle aussi passe par ces moments, parfois. Certes, elle est certainement plus habituée que Noe maintenant, cela lui arrive toujours de s’ennuyer lorsque sa mère décide de lui prendre son enfant pour la journée. Cela n’est pas rare de la voir tourner en rond dans la maison avant de trouver quelque chose à faire. D’essayer de compléter sa to-do list ou de profiter d’un moment pour avancer son projet, ses prochains cours, de compléter ce qu’elle ne peut pas forcément faire lorsqu’un enfant de presque 2 ans est dans les jambes.

Terrible two et constamment avoir besoin de le surveiller, de peur qu’il décide de se lancer en bas du canapé par simple envie. « Je te demande pardon? Je suis une reine de la nuit… Juste d’une manière différente. » Lâche-t-elle en rigolant, le ton de la plaisanterie recouvrant ses mots. Elle se rappelle la dernière soirée à laquelle elle s’est rendue, ne la regrette pas du tout, mais se souvient également de comment elle a été fatiguée le reste de la journée. Alors les marches sont devenues une habitude, son quotidien. À elle et Ripley, tous les deux allant marcher dans leur quartier tous les jours afin de prendre l’air frais et profiter de la journée avant de retourner à la maison. Elles profitent de ces moments entre lui et elle avant qu’il commence la maternelle. L’an prochain, mais Rafe préfère se préparer à l’avance. « Je me demande si les histoires du soir sont pour eux ou pour nous à la fin parce que je te comprends tellement, je ne me rappelle plus le nombre de fois où je me suis endormie à la fin de celle-ci, incapable de bouger et finissant par dormir dans le petit lit avec Ripley. » Des souvenirs et encore des souvenirs avant de finalement concentrer son attention, une nouvelle fois sur Noe et sa réponse. Une gorgée là et une autre ici, elles avancent dans leur marche sans se soucier des minutes qui passent. « Mon enfant est une terreur. » C’est dit. Elle en rit même. « Je suis contente d’entendre que vous avez trouvé une routine, c’est important et je crois qu’on va laisser les boums aux jeunes. » Ajoute-t-elle sans perdre une seule seconde son sourire. C’est si simple de parler avec Noe et elle adore cela. « Ça dépend… Est-ce que tu te sens prête de t’inscrire sur un site de rencontre? » Avec un enfant, cela peut être difficile. Peut même en refroidir quelques-uns. Le plus important est comment Noe se sent par rapport à cette étape. Si elle a envie ou pas.