leavin' (harlan)

· *Dim 14 Jan 2024 - 14:54*

And I'm leavin' never lookin back again ?

feat. @Harlan Myers

Est-ce une bonne idée ? Tu en es persuadée au fond de toi. Pourtant tu regardes Harlan qui est en galère avec ce meuble. Peut-être pas au final. Tu préfères ne rien dire et continuer de ramener des cartons. Ça aussi c’est une bonne idée. Tu n’arrives pas à enlever le sourire de ton visage. Tu as un nouvel appartement, nouvelle année, nouveau départ. C’est ce que tu ne cesses de dire. Cette discussion vous l’avez eu l’année dernière et tu sais que c’est pour le mieux. Chacun retrouve son intimité et puis tu n’es pas loin. Tu as réussi à trouver un petit appartement, tout mignon, assez près de chez lui. Histoire que ça soit plus facile pour Arthur. Toujours lui. Lui qui n’est pas là aujourd’hui, c’est ta mère qui le garde. Mamy est en ville et ne veut plus quitter son fils. T’en as profité pour faire ton déménagement et bien sûr tu as demandé l’aide de super papa. Tu es contente que tout se passe bien entre vous. Ça aurait pu être autrement, mais vous êtes matures et puis y a plus d’ambiguïté. Une fois cette barrière passée, tout peut rouler librement, c’est ce qui a permis que la cohabitation a bien tenu. Bon, tu ne regrettes pas d’avoir ton chez-toi à présent, et une petite voix te dit que lui non plus. Tu l’aimes Harlan, pas d’un amour véritable, tu l’aimeras toujours, mais parce qu’il est le père de ton fils. Rien de plus. Tu n’as pas de papillon, tu n’as pas envie de le voir constamment. À dire vrai, tu es contente de ne plus voir sa tronche tous les jours, même si techniquement tu le verras à travers d’Arthur, mais tu te comprends. Non, cette page est vraiment tournée et c’est tant mieux. Tu peux aisément lui demander des services à présent, tu as juste à plisser des yeux et l’implorer. Bon y a aussi les deals et bon sang qu’il est dur en affaire le bougre. Tu attrapes le dernier carton et l’amènes dans l’appartement. « C’est bon tout est là ! » que tu dis en refermant la porte. Cette fois le déménagement est close. Est-ce qu’il a bougé ? Non. En même temps, tu l’as missionné sur un nouveau meuble. La plupart de tes meubles se trouvaient dans un garde-meuble, tu en as repris quelques-uns. Par exemple pour la chambre d’Arthur, faut bien qu’il ait un lit et de quoi ranger ses affaires. D’où l’aide du super papa. « tu veux un coup de main ? Ou tu me maudis en silence ? J’suis sûr que tu aimerais revenir en arrière pour me dire non. » dis-tu en souriant. Un sourire qui ne te quitte pas, tu te sens bien et ça se voit. Tu remontes doucement la pente, les nouvelles directives te plaisent. Et puis surtout, tu reprends bientôt le boulot et ça, ça te plaît. Tu as repris doucement le sport, ce qui t’a permis de sortir la tête hors de l’eau. Tu écoutes Z et tu as contacté des mamans dans la même situation que toi. Tu n’es pas seule Noe et même si tu le savais.. à présent, tu l’appliques. Tu te familiarises doucement à ta nouvelle condition. Celle de maman. Est-ce que tu as peur de vivre seule avec Arthur ? Un brin, mais tu sens que c’est pour le mieux. Et puis Harlan n’est jamais très loin si besoin. Bon pas que tu comptes le déranger toutes les minutes, mais au cas-où ton cercle est proche de toi. Puis tu ne l’auras pas tout le temps, il a un papa qui est mordu de lui. C’est aussi pour ça que tu as pris un logement pas trop éloigné, histoire que ça soit pratique, pas besoin de tout trimballer. Juste le monstre.

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☾☾ You got me sippin' on something. I can't compare to nothing. I've ever known, I'm hoping. That after this fever I'll survive. I know I'm acting a bit crazy. Strung out, a little bit hazy. Hand over heart, I'm praying.That I'm gonna make it out alive. // par zaja.

leavin'.

-- ft / @Noe Witwicky

Il était temps de retrouver ses bonnes vieilles habitudes. Celles d’un mec vivant seul dans son appartement. Ce n’était pas une mauvaise chose en soi - pas qu’il en ai marre de Noe - mais maintenant qu’il avançait dans sa vie de couple avec Leo, un peu d’intimité ne pouvait pas lui faire de mal. Et puis, il l’aimait sa vie de gars vivant tranquillement dans son appartement, sans personne dans les pattes. Il savait que pour lui, comme pour Noe, c’était une bonne chose. Ils avaient tous les deux besoin de retrouver leur indépendance. Ce qui allait être un peu plus dur en revanche, c’était le fait de ne plus être constamment avec Arthur. Il était habitué à l’avoir tout le temps avec lui, mais maintenant, ils allaient devoir se partager la garde et évidemment ça lui faisait un gros pincement au cœur. Mais Arthur avait plus d’un an maintenant, il fallait que lui aussi, il s’habitue à la garde partagée, parce que Noe et lui n’étaient pas en couple et n’allaient pas passer leur vie ensemble. C’était comme un pansement qu’il fallait arracher maintenant, alors autant le faire rapidement et d’un coup sec. Alors, Noe s’était trouvé un appartement dans le quartier et maintenant, y avait plus qu’à déménager.

C’était ce qui était prévu aujourd’hui. C’était comme ça qu’il s’était retrouvé à monter un meuble en suivant une notice avec des schémas qui n’étaient pas très clairs, mais ça allait le faire. Il n’avait pas forcément l’âme d’un grand bricoleur, mais il s’était découvert assez de patience pour ce genre de tâche quand il avait dû monter la chambre d’Arthur dans son appartement. Alors il n’y avait pas de raison, il allait bien finir par s’en sortir. Il fallait bien que Noe ait rapidement de quoi ranger toutes ses affaires, ce serait dommage que tout reste dans des cartons pendant des jours, tout ça à cause de lui. Elle avait fini par revenir avec le dernier carton. « Plus qu’à tout ranger. » Il commenta d’un air moqueur, conscient que ce n’était pas le plus facile lorsqu’on emménageait dans un nouvel appartement. Peut-être pas le pire, mais après avoir fait des allers-retours pour tout monter dans l’appartement, souvent on avait la flemme de se mettre de suite au rangement. Un sentiment qu’il n’avait pas connu depuis des années, mais dont il se souvenait assez pour se dire qu’il était très bien dans son appartement et qu’il n’avait pas besoin d’en bouger. A part pour sa belle maison avec piscine dont il avait parlé avec son frère, même si c’était plus de l’ordre du rêve qu’une réalité qu’il touchait du bout du doigt. « Tu sais que je suis trop gentil pour te dire non, je pense même que tu en profites. » Il répliqua dans un haussement d’épaules, sur le ton de l’humour, même si y avait peut-être une part de vérité là-dedans. « Mais si tu pouvais me passer une vis b5, je veux bien. Je suis pas certain de savoir c’est lesquelles, elles se ressemblent toutes. » Peut-être qu’ils auraient dû mettre des couleurs pour que ce soit plus simple. Au moins, quand les trucs se ressemblent et que sur le dessin, on y voit rien, avec la couleur tout serait plus clair ! Mais bon, maintenant qu’ils étaient deux sur l’affaires, ils allaient peut-être réussir à déchiffrer les mystères du plan de construction.

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feat. @Harlan Myers

Les déménagements, ce n’est jamais une partie de plaisir. Qui aime ça dans le fond ? C’est pour ça que tu avais espéré que la cohabitation avec Harlan ne soit que de courte durée, erreur. Tu ne regrettes rien, ça vous a permis à tous les deux de prendre vos marques. D’apprendre sur lui, sur vous et d’être là l’un pour l’autre. Sauf que vous n’êtes pas un couple. Vous faites de la coparentalité et vous vous débrouillez bien. Mais vous restez deux êtres ayant une vie séparée. Arthur est le lien qui fait que vous resterez toujours en contact l’un avec l’autre, mais rien de plus. Tu aimeras toujours Harlan, mais pas dans le sens amoureux, parce que tu le vois à travers les yeux d’Arthur. Et puis, vous avez su vous quitter à temps. Avant que la haine ou la colère vienne gâcher votre relation. Ce que tu trouves cool, pas besoin d’en venir à la haine, quand c’est fait au bon moment. Et ça te fait sourire en songeant à tout ça. Bon bien sûr, tu as dû rendre ton appartement, vendre certains meubles et en mettre d’autres au garde-meuble. Et aujourd’hui, tout le monde retrouve sa liberté. Sourire qui s’élargit à la remarque d’Harlan. Le rangement ? Tu es mitigée, tu aimes ça, mais tu as hâte d’en avoir fini. « ça va j’ai pas autant d’affaires que ça, j’vais m’y plonger un bon coup et tout sera fini. Idéalement j’aimerai bien avant la reprise. » cette fameuse reprise, ce moment tant attendu. Tu as hâte, c’est pour ça que tu vas mettre les bouchées doubles pour que tout soit fini. Puis dans le fond, tu n’as pas autant d’affaires que ça, l’avantage quand tu quittes ton appartement, c’est que tu fais du trie. Et autant dire que tu en as fait un bon paquet, rassemblant toutes tes affaires en quelques cartons. Histoire de pas trop encombrer l’appartement d’Harlan. Ce qui fait que tu as vécu avec le strict minimum et ça fait du bien. Ça t’a pas dérangé de ne pas avoir toutes tes affaires, tu avais suffisamment. « Par contre le prince en a un paquet. Tu me diras beaucoup sont en doubles, mais bon j’pensais pas qu’il en avait autant. » gâté ? Un chouïa. Il paraît que c’est souvent comme ça avec les premiers nés, toute façon tu ne comptes pas vérifier. Un enfant ça t’a suffi. Ta main qui vient se poser sur ton cœur, « je me sens offensée par cette remarque. Moi qui oserais profiter de ton âme charitable. » ce n’est pas le genre de la maison, mais tu reconnais que sa gentillesse t’es favorable aujourd’hui.

Ton regard qui se pose sur les sachets. « Voyons voir ça, » tu viens à ses côtés, une vis b5 ça doit pas être si difficile à trouver. Enfin tu espères, tu regardes le plan avec lui, « celle-ci ? » tu lui tends, espérant que ça soit la bonne. Il est vrai que tu aurais pu demander à une autre personne, mais tu apprécies sa compagnie. « merci, allez dis-toi qu’après tu m’auras plus dans les pattes. » grand sourire de circonstance. Puis dans le fond, tu ne voyais pas vraiment à qui demander. « je sais pas c’que j’aurais fait sans toi, merci de ton soutien. Depuis le départ de Z, c’est un peu difficile. » que tu finis par lâcher. T’as pas envie qu’il pense réellement que tu abuses de sa gentillesse, mais il sait qu’en ce moment ça n’a pas été simple tous les jours. Tu t’accroches et tu te dis que cette année sera bien. Super même. « ça a l’air d’être la bonne. » fière de toi, tu retournes ranger les cartons dans les bonnes pièces. Une chance que tu aies tout rangé méthodiquement. « Tu sais pour Arthur, on est pas obligé de faire comme tout le monde, on peut faire nos règles, genre 3 jours chez l’un ou l’autre ? Et puis tu sais que je le garde au besoin et inversement. » histoire que vous ayez une vie privée et surtout tu ne veux pas qu’il se sente seul. Parce que l'appartement va lui sembler bien vide d'un coup. Puis tu n'as pas envie de faire comme tout le monde, autant trouver votre propre méthode.

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-- ft / @Noe Witwicky

Ça allait lui faire bizarre de ne plus avoir Noe chez lui. Tout comme ça lui ferait bizarre de ne plus avoir Arthur constamment avec lui. Ça allait être compliqué au début, c’était certain. Pour eux deux, mais aussi pour Arthur. Mais il allait bien falloir que tout le monde s’y fasse. Ce serait mentir en plus, que de prétendre qu’il n’avait pas envie de retrouver un peu sa solitude. Et puis, ça allait être l'occasion de recommencer à faire des nuits complètes, quand Arthur serait chez Noe. Depuis quand est-ce qu’il n’avait pas fait de nuit complète ? Il ne saurait le dire, Harlan. Pour le coup, c’était bien une chose dont il avait hâte. Il avait un gros pincement au cœur, mais ça allait finir par passer. Ils avaient bien géré, jusqu’à présent, Noe et lui. Ils avaient réussi à s’occuper de leur fils, alors que ce n’était pas gagné d’avance. L’un comme l’autre, ils n’avaient pas été particulièrement doués avec les bébés en premier abord et pourtant, leur fils était un bébé en bonne santé, qui se développait très bien. Alors ils avaient réussi à s’en occuper jusqu’à présent, y avait pas de raison pour que ça change. Ils allaient s’en sortir, même s’ils ne vivaient plus ensemble.

Noe avait fini de déménager, y avait plus qu’à tout ranger, ce qui, d’après lui, n’était pas forcément le plus facile. Après avoir tout transporter d’un appartement à l’autre, on avait juste envie de se reposer, pas de faire du rangement. Pourtant pas le choix, tout laisser traîner n’était pas une option. « J’te le souhaite, jongler entre un bébé, le boulot et le rangement, quelle horreur. » Il lâcha, dans un léger soupir. Il n’était pas du genre fainéant, Harlan, mais quand même, il y avait un moment où le repos était nécessaire pour ne pas devenir complètement fou. « C’est clair, en même temps, on existe plus depuis qu’il est là, même pour noël, on m’a offert des trucs pour lui. C’est injuste. » Il répliqua en levant les yeux au ciel. Il exagérait un petit peu quand même, mais c’était vrai qu’on lui avait offert beaucoup de trucs pour Arthur, en plus d’offrir des trucs directement à Arthur. Lui aussi, il voulait des cadeaux, après tout. « Et pourtant, je suis là, à monter tes meubles. » Il répondit dans un léger rire. Il était là parce qu’il avait proposé, dans le fond, elle ne lui avait pas fait les yeux doux pendant des heures, jusqu’à ce qu’il accepte. Il fallait bien qu’ils s’entraident tous les deux, après tout. « On va voir ça. » Il répliqua en récupérant la vis qu’elle lui tendait. « Y a pas de quoi. C’est important de savoir qu’on peut compter l’un sur l’autre. » Il lui répondit, sourire aux lèvres. Il l’avait aidée, mais elle l’avait aidé aussi. Il savait qu’il pouvait compter sur elle et il lui en était reconnaissant. « Yes, parfait. » Il lâcha, une fois sa vis mise en place. Il allait s’en sortir avec son meuble, ça semblait plutôt bien parti. « Ouais, on peut faire comme ça nous arrange et trouver le bon équilibre, pour lui aussi. » Il haussa légèrement les épaules, ils avaient l'avantage de bien s’entendre, de ne pas être comme d’autres parents ayant besoin d’avocats pour régler les histoires de garde et tout ce qui allait avec. Donc ils pouvaient communiquer. « J’aimerais bien repartir sur des reportages en dehors de Brisbane, alors ça m’arrange si on peut négocier les gardes. » Il ajouta, conscient que lorsqu’il partait en principe, c’était plus d’une semaine. Jamais trop longtemps non plus, quitte à revenir plusieurs fois, faire des séjours moins long qu’avant, fallait qu’il voit ça aussi avec ses employeurs. Mais, au moins, avec Noe, il se disait que ça pouvait marcher, qu’il pourrait reprendre son job, tout en étant père de famille et c’était rassurant, parce qu’il aimait vraiment son fils, mais il aimait aussi beaucoup son métier, Harlan.

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· *Dim 31 Mar 2024 - 13:40*

And I'm leavin' never lookin back again ?

feat. @Harlan Myers

Une nouvelle vie. Voilà ce que tu souhaites pour cette nouvelle année. Tu recommences à zéro, tu n’oublies pas ceux qui t’entourent, jamais. Tu repars juste au propre, tu te sens déjà bien dans cet appartement. Et puis qui dit séparation, dit aussi que tu vas retrouver ton intimité, ainsi que des nuits complètes. Tu sais qu’Harlan est heureux juste pour ça, dormir. Vous aimez votre fils, de tout votre être, mais le sommeil s’est important. Tu savais qu’en ayant un enfant tout serait chamboulé, mais tu espérais secrètement qu’il ferait partie de ces prodiges. Ceux qui dorment rapidement, qui font leur nuit rapidement. Erreur. Alors oui, tu as hâte de te retrouver seule et de profiter de tes nuits. Y a une autre chose que tu attends avec impatience : reprendre le boulot, normalement ton congé maternel s’arrête bientôt. Tu as vu avec ton employeur pour reprendre, tu leur as dit que tu te sentais prête. C’est le cas. « Au fait, tu as une idée pour la nounou ? Je sais que nos parents peuvent aider, mais il nous faudra bien une nounou pour gérer quand on peut pas. » vous avez oublié la nounou. Shame on you. Vous avez pensé à tout, sauf à ça, c’est maintenant que tu t’en rends compte. De ce que tu as compris, les nounous deviennent rares, trop prisés, surtout celle qui se rapproche de Madame Doubtfire. Dieu que tu rêverais d’avoir une nounou comme elle. Bon peut-être moins la partie où un homme se cache sous la peau d’une vieille dame. Un peu creepy. Jongler entre le boulot, l’aménagement et le bébé, est-ce que ça te fait peur ? Pas vraiment, au pire, tu mettras de côté. Et puis d’un sens, c’est pour ça que tu anticipes à présent, toute façon tu ne dors pas beaucoup, grâce au prince, donc autant que cela serve à quelque chose. Tu rigoles à la remarque d’Harlan, « Je te rassure pareil de mon côté, c’est abuser, on existe plus. Moi qui pensais recevoir un nouveau sèche cheveux à noël et bah loupé j’ai eu un parc à éveil. » vous rigolez, mais dans le fond c’est vrai. Tes parents n’ont d’yeux que pour Arthur. Il n’y a plus que lui, en même temps il est le seul petit fils. Ils n’ont que lui, alors il est gâté, un peu trop. « C’est parce que tu es le meilleur des papas, il te le revaudra. » ou tu lui revaudras ça ? Grand sourire de circonstance en attendant, tu continues à trier les cartons. Ne sachant pas par où commencer. C’est ça le truc lors d’un déménagement, c’est qu’il faut un début. Une fois que tu es lancé, ça s’enchaîne, mais il faut trouver par quelle pièce commencer. La cuisine ? La salle ? Tant que tu le déranges pas et que tu peux continuer à l’aider. La cuisine ça sera.

Tu avais eu peur en apprenant que tu étais enceinte. Seule. C’était le premier mot qui t’étais venue à l’esprit. Que tu étais seule et surtout que tu ne comptais pas avoir d’enfants, ce n’était pas prévu. Et puis la vérité est apparue : tu n’étais pas seule. Harlan fut là du début à la fin. Pas un seul instant, tu n’as regretté d’avoir accepté son aide, un soutient sans faille et inversement. Tu te contentes de sourire à sa remarque, oui tu peux compter sur lui. Le meuble prend doucement forme, et toi tu ranges doucement. Chaque chose en son temps. « mais c’est super ça, tu en as parlé à ton patron ? T’as déjà des idées de reportages. » tu sais qu’il en rêve, qu’il a peur pour lui et Arthur à présent, mais ça te fait plaisir qu’il persiste. C’est son rêve, tu n’as pas envie qu’il arrête. Bien sûr qu’être sur le terrain ça fait peur, mais tu crois en lui. Et puis tu sais qu’Arthur a besoin d’un père accompli plutôt qu’un qui reste en retrait. « On s’entend bien, y a pas de litige entre nous, alors oui on peut faire comme ça nous chante. Pas besoin d’avocats, de pension alimentaire ou autre. » tu n’as pas besoin de tout ça. Tu ne comptes pas lui réclamer son argent parce qu’il s’occupe d’Arthur autant que toi, c’est tout ce qui compte. Et puis tu gagnes ta vie, tu aimes ton indépendance et tu veux t’y tenir, rester fidèle à tes principes. « Bon et sinon avec Leo ça avance comment ? T’as l’air bien. » tu te diriges vers un carton, attrapes une bouteille d’eau que tu lui tends. Est-ce que tu aurais imaginé un jour discuter de tout ça avec lui ? Pas forcément, quoique. Et par tout ça, tu sous-entends sa vie amoureuse. Tu aimes l’évolution de votre relation, ça te plaît, c’est simple, sans embûche, focaliser sur le bonheur d’Arthur.

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-- ft / @Noe Witwicky

Ils s’entendaient bien Noe et lui. Malgré leur histoire ensemble et la rupture qui avait suivi, ils s’entendaient toujours. Ce n’était pas toujours le cas. Les couples qui se déchiraient étaient relativement fréquents et souvent, quand il y avait des enfants, ça entrainait un tas de problèmes. Ils avaient de la chance, Noe et lui, parce que tout allait bien entre eux. Ils étaient même devenus de bons amis. Il aimait ce lien qu’il entretenait avec la brune. C’était simple, mais efficace. Ils étaient loyaux l’un envers l’autre et il savait qu’il pouvait compter sur elle en toute circonstance et l’inverse était vraie. Parfois, il se disait qu’ils avaient plus de chance que les personnes en couple, certain qu’une naissance pouvait aisément compliquer les choses pour ces gens là. Encore plus que pour eux. Au moins eux, ils savaient que rien ne pouvait les pousser vers la rupture, puisqu’ils n’étaient pas un couple. Ça ne leur épargnait pas quelques problèmes de logistique, cela dit. La nounou entrait clairement dans ces problèmes. « Ouais, ma mère m’a parlé d’une de ses voisines qui pourrait peut-être le prendre, faudra que je revoie ça avec elle. » Au moins, ça leur laissait une option, c’était déjà ça. Et puis, si c’était une amie de sa mère, ils pouvaient avoir confiance.

Leur vie entière tournait autour d’Arthur, pas toujours facile, mais ils avaient fini par s’y faire. Y compris aux cadeaux qui maintenant n’étaient plus pour eux, mais pour leur fils. « Je note, moi je te l’offrirais, ton sèche-cheveux. » Il répliqua dans un léger rire, au moins, eux deux, ils pouvaient se faire des cadeaux sans s’offrir quelque chose pour leur fils. C’était déjà ça. De toute façon, Arthur avait déjà beaucoup trop de cadeaux. « Il a plutôt intérêt. » Il répliqua, dans un faux soupir. Rendre service ne le dérangeait pas, de toute façon. « Non, pas encore. Je réfléchis encore à tout ça. Mais j’en ai vraiment l’envie. Peut-être un petit truc pour commencer, pas forcément une zone de conflit. » Il haussa les épaules, avant de s’occuper d’une autre vis à installer pour faire tenir l’une des étagères du meuble. Repartir tout de suite sous les bombes, ce n’était pas forcément la meilleure chose à faire. Mais y aller progressivement, ça lui semblait être une bonne idée. C’était ce qu’il voulait faire, en tout cas. « Ouais, c’est une bonne chose. Je suis content que ça marche bien entre nous. » Pour des exs, ils s’en sortaient bien tous les deux. C’était rassurant pour eux, de savoir qu’ils pouvaient compter l’un sur l’autre. Et puis c’était mieux pour Arthur aussi, que ses deux parents s’entendent. Il avait de la chance Arthur. C’était en tout cas comme ça qu’il voyait les choses, Harlan. Après tout, lui il avait grandi sans son père, parce que sa mère était le genre de personne ayant du mal à entretenir ses relations. Au moins, Arthur lui, il avait ses deux parents. « Bah écoute, ça se passe plutôt bien. Je l’apprécie beaucoup, on se comprend pas mal tous les deux. » Il était encore un peu - d’après lui - pour parler d’amour. Il voulait prendre son temps, le brun. Après sa désastreuse histoire avec Dora, c’était nécessaire. Mais, une chose était certaine, entre Leo et lui, ça se passait bien et puis, il aimait le temps passé avec elle. La garde partagée allait probablement l’aider dans sa relation avec Leo, ça allait leur permettre de passer plus de temps ensemble. Une bonne chose, indéniablement. Même si Arthur allait lui manquer, Noe aussi, il se disait qu’il y avait quand même des avantages, dans cette garde partagée.

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leavin' (harlan)

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