We're strangers in between the darkness. (Marty & Jo #9)
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 We're strangers in between the darkness. (Marty & Jo #9)


Josephine Phillips
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Josephine Phillips
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à contacter : sur le compte concerné.
présence : présente.
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âge : dix-neuf années qui ont déjà défilées. la fleur de l'âge. l'innocence.
statut civil : séparée d'Archibald depuis quelques semaines. après avoir été fiancée puis avoir décidé de continuer à faire semblant pour les apparences, ils ont finalement décidé de mettre fin à cette mascarade. au début d'une relation compliquée par biens des obstacles avec Marty.
occupation : elle étudie à l'université du queensland. ses parents ont voulu qu'elle se dirige vers un bachelor en gestion d'entreprise / gestion du tourisme, de l'hôtellerie et de l'événementiel. elle, elle aurait préféré suivre une voie afin de devenir traductrice littéraire.
adresse : kangaroo point -- un appartement qu'elle partage depuis peu de temps avec Marty.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle.
trigger : violences animales, violences faites aux enfants. - à discuter.
warning : fiançailles forcées, différence d'âge amoureuse, handicap.
disponibilités : rps en cours :

Marty #9 ♦️ Marty #10 ♦️ Archibald #9 ♦️ Rebekah ♦️ Poppy ♦️ Jude ♦️ Eugenia ♦️ Amour ♦️

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MARTY
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· Dim 8 Sep - 0:15

We're strangers in between the darkness.
Martin&Josephine. #9
OUTFIT -- Ils y sont enfin. Les voilà en possession des clés de leur appartement. Quoi qu'ils en disent, même s'ils se refusent de dire qu'ils ont décidé de vivre ensemble. Même s'ils préfèrent dire qu'ils sont colocataires. Peu importe, les faits sont là. Ils ont réussi à trouver quelques meubles pour une modeste somme -- selon Josephine. Ainsi qu'un piano qui trône déjà au centre de la pièce à vivre. Pas de télévision mais une bibliothèque on ne peut plus remplie et plusieurs canapés et fauteuils -- quoi qu'ils n'en sont pas encore à inviter du monde chez eux. L'idée lui fait encore quelque chose, à Josephine. Après tout, elle ne s'attendait pas à ce que Marty accepte. Et elle ne s'attendait pas non plus à ce que ça aille aussi vite entre eux. Quoi qu'ils doivent encore se cacher. Quoi que la menace que Raph apprenne ce qu'ils sont devenus plane au dessus de leur tête. Ils devront un jour assumer ce qu'ils ressentent au grand jour. Ils devront le faire, ouais. Et s'ils en sont conscients, parce qu'ils en ont parlé à plusieurs reprises, ils repoussent l'échéance. _ Je crois que tout est là. Elle tourne sur elle-même pour constater leur travail. Il reste quelques cartons à déballer ainsi que quelques meubles à monter mais l'essentiel est là. Elle s'approche d'un pas félin de Marty, un sourire aux lèvres. _ Tu as bien travaillé. Qu'elle souffle en venant déposant un doux baiser sur ses lèvres. Ouais parce qu'avec ses bras frêles, autant dire qu'elle n'avait pas été la femme de la situation pour les meubles les plus lourds. Heureusement, ils avaient réussi à s'en sortir. Quoi que ce n'avait pas été simple au début de la journée. _ Quoi qu'il nous reste le lit superposé à monter, non ? Le regard malicieux, un sourire taquin puis elle s'éloigne finalement de quelques pas pour se diriger vers le piano où elle joue quelques notes. Voilà bien longtemps que ses doigts n'avaient pas dansé sur les touches d'un Steinway. Et si Josephine avait fait des concessions pour certains achats -- ainsi que pour le standing de l'appartement -- elle n'avait pas lâché le morceau concernant l'achat d'un piano. D'occasion, certes. Mais elle est heureuse d'avoir tout ce qu'elle aime auprès d'elle. Un piano, des centaines de livres, de la nourriture -- quoi que le frigo est bien vide mais qu'elle peut compter sur uber eat pour la nourrir -- et Marty. Ses doigts se promènent pendant quelques secondes, laissant la seule mélodie du piano briser le silence. Pas un silence pesant. Loin de là. A cet instant précis, rien ne pourrait briser le bonheur que ressent Josephine. Toutes les portes leur sont ouvertes. Même son père avait décidé de supporter Josephine dans son besoin d'indépendance. Il avait même promis de toucher un mot à madame Phillips concernant son ambition de faire de sa progéniture une poule pondeuse. On peut vraiment dire que tout les feux sont aux verts.
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multicomptes : Nope
à contacter : Martin
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âge : 32 ans
statut civil : Il doit bien se rendre à l'évidence. Dès l'instant où il s'est dit que vivre avec elle était une bonne idée, il s'est engagé alors qu'il n'était pas convaincu d'en être capable. Il ne lui dit pas qu'il l'aime, mais il lui démontre jour après jour qu'il serait perdu sans elle, sans Jo.
occupation : Serveur au Connor's club
adresse : 729, CBD, un appartement qu'il partage avec son meilleur ami. Un "chez lui" où le courrier n'arrive pas puisqu'il est toujours domicilié à la maison familiale.
intervention pnj : Oui
pronom perso : Il
trigger : Aucun
warning : Sexisme - Nicotine - Jeu - Sexe - Différence d'âge
infos rp : J'écris à la première personne. Mon rythme est assez rapide. Quant à la longueur, elle s'adapte à mon inspiration selon ce que mon partenaire m'aura offert. Ne prenez pas mal si j'écris moins que vous sur une réponse, la prochaine, peut-être que c'est moi qui vous inonderai.
disponibilités : We're strangers in between the darkness. (Marty & Jo #9) Tumblr_inline_opv36lanm61rifr4k_250
Le moineau ¬ Did I say that I need you ? Did I say that I want you If I didn't, I'm a fool, you see, no one knows this more than me as I come clean.
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The family ¬
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en vrac : C’est un fou de lecture, de poésie et de cinéma. Il sème des papiers de bonbons à la menthe derrière lui partout où il va. Il en a plein les poches. C’est comme une marque de fabrique. Il n’est pas carnivore, il est carniste. Il lui faut de la viande à chaque repas. C'est un bon danseur qui adore ça. Féru de belle mécanique, il retape une vieille voiture, avec son meilleur ami dans son fauteuil roulant auprès de lui. Ensemble, ils refont alors l’histoire, il redessine le monde. Il joue au baseball depuis son plus jeune âge. Il ne croit pas en Dieu, mais il aurait aimé dans l’espoir que l’idée lui rende la vie plus facile. Il boit beaucoup. Fume beaucoup. Il dessine comme il respire.
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· Dim 8 Sep - 2:02

We're strangers in between the darkness.
Martin&Josephine. #9
Bien sûr, quelques jours avant le déménagement, j’ai balisé au point d’être bouffé dans l’angoisse. J’ai bien failli renoncer à cette installation à deux qui prend le nom de colocation. Aurais-je réalisé que ça n’en était plus une dès lors que nous avons balayé la question des recherches. Elles ont monopolisé mon esprit, gardé mes craintes dans un écrin et m’ont enfermé dans l’idée que non, ce n’est pas une mise en ménage précipitée et prématurée. Sauf que, la veille, la vérité m’a attrapé au collet  : j’ai été abusé par la perspective de retrouver Jo tous les soirs sans la balloter d’une chambre à l’autre, d’une baraque à une autre qui, en général, ne sont pas la mienne. Dans un appartement que nous louerons ensemble, nous n’aurons plus à nous cacher non plus. Mais n’est-il pas juste d’envisager de ce qu’on le qualifiera bientôt de “chez nous” ? Un imbécile heureux aurait maintenu ses paupières closes et il aurait mieux fallu. Sans le concours de mes proches, j’aurais annoncé sans ambage à mon moineau que je ne suis pas prêt à être mis en cage. Mais comment aurais-je pu alors qu’elle était si enthousiaste ? Comment reculer quand sa simple présence à mes côtés m’apaise ? Quand elle distribue les baisers et les marques d’affection avec enthousiasme ? Quand ma respiration se calque sur la sienne lorsqu’elle s’endort contre moi ? Quand tous mes soucis semblent s’évanouir uniquement parce qu’elle est là ? J’ai passé la nuit à trier le bon grain de mes envies et l’ivraie comme fruit de ma panique et j’ai tranché : je ne suis pas mécontent. Je flippe à cause des enjeux si, d’aventures, nous ne nous entendions pas, mais n’est-il pas vrai que je ne peux pas tout prévoir ? Que je dois vivre les choses en arrêtant de m’attarder sur des hypothèses pessimistes ? Fort de ce que je ressens pour elle, je me suis réveillé plus apaisé, assez pour me laisser gagner par son enthousiasme. Sans cela, j’aurais manqué d’énergie. Je me serais écroulé dans les escaliers avec mes cartons. Sans l’aide de quelques amis, jamais je n’aurais réussi à monter les meubles. L’après-midi aura été longue. Quoique j’ai ressenti une profonde fierté face au travail accompli, je me suis allongé dans le canapé chiné d’occasion, mort de fatigue. ”Et s’il manque quelque chose, ce sera pour demain, je suis ko.” ai-je remarqué avec au coeur l’envie d’attirer Jo vers moi. J’en suis incapable : je suis trop engourdi. ”Dommage qu’on ait pas pensé à remplir le frigo, parce que je crève la dalle, grave. Tu as pas faim, toi ?” Est-elle nerveuse ? Est-ce pour cette raison qu’elle s’échappe vers le piano ? Quand, d’antan, dès la première note, j’aurais fermé les yeux, ils ne l’ont pas quittée. Je cherche un indice par rapport à son état d’esprit, me demandant au préalable si je ne lui prête pas des intentions à cause de mes inquiétudes. J’aurais tant besoin qu’elle se jette dans mes bras histoire de me rassurer, de me rappeler pourquoi je me lance dans cette aventure. Autant préciser que sa tentative d’humour m’a ravi.”Je l’ai revendu. C’est les gosses qui dorment dans des lits superposés. Et c’est les colocs qui ont des chambres séparées. Rappelle-moi laquelle des deux tu as l’intention de transformer en dressing ?”me suis-je enquis d’une voix malicieuse. ”Tu pensais que j’allais y croire combien de temps à ton histoire de colocation ? Je suis naïf, mais pas à ce point ?” J’ai démontré qu’il ne s’agissait ni d’une question-piège ni d’un reproche, je me suis redressée pour tendre ma main dans sa direction. Je pourrais me lever pour l’enlacer : je n’en ai pas la force. ” Enfin, sauf si tu voulais vraiment d'une coloc, mais c'est pas vraiment vrai ? Si ? Et, puis, tu te sens de dormir juste sur le matelas d’ailleurs ? Parce que je monterai pas le lit ce soir… à moins d’avoir une très bonne raison de le faire.”

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occupation : elle étudie à l'université du queensland. ses parents ont voulu qu'elle se dirige vers un bachelor en gestion d'entreprise / gestion du tourisme, de l'hôtellerie et de l'événementiel. elle, elle aurait préféré suivre une voie afin de devenir traductrice littéraire.
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· Dim 8 Sep - 2:53

We're strangers in between the darkness.
Martin&Josephine. #9
OUTFIT -- Est-elle effrayée à l'idée de s'installer avec Marty ? Colocation ou pas, il s'agit là d'un pas qu'elle doit franchir. L'héritière s'émancipe de ses parents. Elle a décidé de quitter le nid douillet du luxe qu'ils lui ont toujours apporté. Elle vit à présent à quelques rues de ses géniteurs et n'a plus -- ou presque plus -- de compte à leur rendre. Est-ce qu'elle se sent libre ? Bien sûr. A présent que ses fiançailles sont officiellement rompues. Maintenant qu'elle sait que son père la soutiendra dans son besoin de s'éloigner de cette vie qui l'oppresse. Heureusement qu'il est là, le père Phillips. Quoi qu'elle a été obligée de lui démontrer à quel point cette émancipation ne ternira pas son image, et qu'elle restera sa digne héritière. Non, Josephine n'est pas effrayée. A vrai dire, Jo est même plutôt impatiente à cette idée. Si Marty a peut-être la sensation de se faire enfermer dans une cage dorée, l'oiseau qu'elle est a l'impression d'être libéré de sa prison. Une colocation ? Peut-être. La phrase "habiter ensemble" n'est jamais prononcé à voix haute. Et pourtant, c'est bien à ça que ça ressemble. Plus qu'une simple colocation. Plus que deux amis qui trouvent un avantage certain à prendre un appartement ensemble. Si Josephine a proposé à Marty de vivre avec elle, ce n'est pas simplement parce qu'elle a envie de vivre avec lui mais surtout parce qu'ils cherchaient tout les deux un nouvel endroit où loger. Il ne se sent pas capable de vivre seul. Elle ne se sent pas capable de vivre sans lui. Alors, si le mot colocation avait été prononcé, c'est ainsi qu'elle continuera à appeler cette cohabitation. _ Et s’il manque quelque chose, ce sera pour demain, je suis ko. Elle hoche doucement la tête, pas peu fière de ce qu'ils ont accompli dans la journée. _ Dommage qu’on ait pas pensé à remplir le frigo, parce que je crève la dalle, grave. Tu as pas faim, toi ? _ Tu sais bien que j'ai toujours faim. Commandes nous quelque chose. Et penses à la fringale nocturne. Elle lui lance un sourire malicieux et se dirige vers le piano où elle laisse courir ses doigts sur les touches. Juste quelques notes avant que la voix de Marty derrière elle se fasse à nouveau entendre. _ Je l’ai revendu. C’est les gosses qui dorment dans des lits superposés. Et c’est les colocs qui ont des chambres séparées. Rappelle-moi laquelle des deux tu as l’intention de transformer en dressing ? Elle plisse doucement des yeux sans savoir où il veut réellement en venir. Ses doigts se détachent du piano et elle se retourne pour plonger son regard dans celui de Marty. Il a l'air épuisé par cette journée. Et elle est à deux doigts de parier qu'il pourrait s'endormir sur le canapé en quelques minutes. _ Tu pensais que j’allais y croire combien de temps à ton histoire de colocation ? Je suis naïf, mais pas à ce point ? Elle roule des yeux alors qu'il tend le bras vers elle. La blonde ne résiste pas longtemps avant de creuser la distance et de rejoindre Marty sur le canapé. Elle enlace rapidement ses doigts aux siens et vient se caller entre ses jambes, le dos contre son torse. _ Enfin, sauf si tu voulais vraiment d'une coloc, mais c'est pas vraiment vrai ? Si ? Et, puis, tu te sens de dormir juste sur le matelas d’ailleurs ? Parce que je monterai pas le lit ce soir… à moins d’avoir une très bonne raison de le faire. Sans l'ombre d'une hésitation, elle lève son regard vers Marty. _ C'est une colocation si tu as envie que ça en soit une. Ce sera autre chose si c'est ce que tu veux. On avance à ton rythme, comme tu en as envie. Et on est ce que tu as envie qu'on soit. Qu'elle murmure simplement. Elle ne mettra pas les mots sur ce qu'elle aimerait que ce soit. Pas alors qu'elle sait que Marty pourrait prendre ses jambes à son cou. N'est-il pas effrayé à l'idée que cette histoire devienne plus sérieuse ? _ Si je dis que je refuse de dormir juste sur le matelas, c'est une bonne raison pour monter le lit ? Le ton est sérieux mais son visage ne le reste pas longtemps. Un léger rire vient traverser ses lippes alors qu'elle se relève doucement pour déposer un baiser sur sa mâchoire. _ Je pourrais survivre, ne t'en fais pas. Et au pire... j'irai à l'hôtel. Elle plisse doucement le nez. _ Je rigole. Autant ne pas jeter de l'huile sur le feu dès leurs premières minutes de cohabitation. _ Je pourrais dormir sur un tas de cailloux si tu le partages avec moi.
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· Lun 9 Sep - 0:42

We're strangers in between the darkness.
Martin&Josephine. #9
Allongé dans ce nouveau divan, je me contorsionne pour récupérer mon téléphone sur la table de basse histoire de commander de quoi rassasier nos deux estomacs. Je suis affamé, éprouvé par cette journée de déménagement aujourd’hui. Ma jauge d’énergie est à son minimum et, malgré tout, je trouve la force de demander à Jo ce qu’elle préfère manger et de clarifier notre situation, encore, parce que ma conversation avec Monroe a été édifiante. Mon oiseau n’a pas essayé de me mettre en cage. L’aurais-je soupçonné capable d’un tel coup bas que j’aurais reculé avant d’avoir embarqué un quelconque carton dans le coffre de la camionnette. Néanmoins, je m’infiltre dans une brèche à peine aura-t-elle évoqué la question des lits superposés. Ils ont fait l’objet d’une blague. Ils sont supposés l’être encore. Ils sont le tremplin idéal pour trancher dans le vif dans mon inquiétudes. Elle est amoindrie évidemment. Je ne mens pas à ma soeur et à aucun moment je n’ai laissé entendre qu’habiter avec ma copine - aussi fraîche notre relation soit-elle, je me sens réellement engagé - me dérangeait. J’en avais envie autant qu’elle. A l’inverse, j’aurais paniqué plus tôt. Aussi, soucieux de ne pas provoquer une dispute dont nous n’avons pas besoin, j’ai offert à Josephine la possibilité de me rejoindre. Elle s’est lovée contre moi, assise entre mes jambes. Cette position m’est familière et, par conséquent, rassurante. Elle a aussitôt récolté un baiser à la naissance de son cou tandis que mes bras retrouvaient leur place autour de sa taille. ”Je veux pas que tu appelles ça une colocation parce que tu as peur que je me barre en courant. J’ai pas envie de partir.”ai-je confessé, touché par les efforts de ma complice pour ne pas me bousculer. N’est-ce pas la preuve de tout ce qu’elle tient à nous ? De ce que notre relation compte à ses yeux ? Qu’elle n’a pas triché lorsqu’elle a avoué ses sentiments ? ”J’étais sincère quand je t’ai dit que je voulais pas être ailleurs qu’auprès de toi.” J’ai joué avec ses doigts jusqu’ici enroulé aux miens. Un instant durant, j’ai pensé la retourner pour qu’elle s’allonge à mes côtés, mais je me suis ravisé : certains aveux nécessitent d’avoir le regard à couvert. Plus tard, je veillerai à lui faire une place contre mon flanc. Sur l’heure, j’effeuille mon coeur, encore, un tout petit peu plus qu’à l’habitude. ”Alors, on pourrait peut-être faire l’inverse et pas avancer à mon rythme mais au tien.” Parce que cet engagement-là, celui qui présume que sentiment il y a, mais qui ne m’oblige pas à le prononcer, il n’a plus valeur à me faire flipper. Je l’ai déjà dit : ma discussion avec mon aînée m’a fait du bien. En outre, un coup d’oeil sur ce nouveau chez moi et respirer le parfum de ma douce aurait suffi à m’apaiser de toute façon. Une éternité que je ne me suis plus senti à ma place quelque part autrement que par défaut. Bien sûr, j’ai adoré toutes ces années à vivre avec Raph. Néanmoins, je n’ai jamais perdu de vue qu’il aurait pu me traiter en parasite. ”Qu’est-ce que tu veux, toi ?” Qu’avais-tu en tête quand tu m’as proposé de vivre à deux ? Souhaitais-tu simplement partager un loyer alors que tu aurais eu les moyens de l’acheter, ce petit bijou de Kangouro point ? ”Après, je te le montrerai le lit. Je le ferai avant de m’endormir comme je suis.” Dans mes fringues, tout juste après avoir mangé. ”Faudra prendre des vacances si tu as envie de dormir dans un hôtel. Je t’ai, je te lâche plus.” Et ce n’est pas seulement valable pour aujourd’hui. Ce n’est uniquement une référence à ce que nous partageons les mêmes murs dorénavant. L’avertissement est bien plus évocateur et, même moi, j’en ai conscience.

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Dernière édition par Martin Singh le Lun 9 Sep - 22:38, édité 1 fois
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multicomptes : adela (v. kirby) - monroe (b. lively) - roxane (s. shahi) - charlotte (o. cooke) - shiloh (d. cameron) -- alba (n. wallace)
à contacter : sur le compte concerné.
présence : présente.
We're strangers in between the darkness. (Marty & Jo #9) D750ff88d1758acf71e73ef0153f2c0ae3204605
âge : dix-neuf années qui ont déjà défilées. la fleur de l'âge. l'innocence.
statut civil : séparée d'Archibald depuis quelques semaines. après avoir été fiancée puis avoir décidé de continuer à faire semblant pour les apparences, ils ont finalement décidé de mettre fin à cette mascarade. au début d'une relation compliquée par biens des obstacles avec Marty.
occupation : elle étudie à l'université du queensland. ses parents ont voulu qu'elle se dirige vers un bachelor en gestion d'entreprise / gestion du tourisme, de l'hôtellerie et de l'événementiel. elle, elle aurait préféré suivre une voie afin de devenir traductrice littéraire.
adresse : kangaroo point -- un appartement qu'elle partage depuis peu de temps avec Marty.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle.
trigger : violences animales, violences faites aux enfants. - à discuter.
warning : fiançailles forcées, différence d'âge amoureuse, handicap.
disponibilités : rps en cours :

Marty #9 ♦️ Marty #10 ♦️ Archibald #9 ♦️ Rebekah ♦️ Poppy ♦️ Jude ♦️ Eugenia ♦️ Amour ♦️

sms :

Marty ♦️ Archie ♦️ Eugenia ♦️ Jude ♦️

rps terminés :
Marty&Archibald

en vrac :
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MARTY
If you felt invisible, I won't let you feel that now.
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· Lun 9 Sep - 11:08

We're strangers in between the darkness.
Martin&Josephine. #9
OUTFIT -- N'a-t-elle pas l'impression de vivre en plein conte de fée ? Elle qui a pourtant vécu une tonne de voyages plus luxueux les uns que les autres, elle qui a visité des appartements avec un standing outrageux, elle qui semblait foncer tête baissée dans un mariage de rêve. Pas son rêve. Cette simplicité lui convient. Un appartement qui deviendra leur cocon, Marty : c'est tout ce dont elle a besoin. Tout les voyants semblent être aux verts. Son père a décidé de s'occuper de sa mère pour qu'elle lui lâche la bride et personne ne se préoccupe de la savoir dans un appartement qui n'est pas à la hauteur de ses moyens. Raph est presque heureux de savoir qu'elle prend son indépendance, ne se souciant pas qu'elle ne l'invitera probablement jamais à passer le seuil de la porte de peur qu'il trouve des affaires à Marty. Ils devront d'ailleurs régler ce détail tôt ou tard. Marty se saisit de son téléphone et Josephine lui fait part de ses envies culinaires. Il n'y en a beaucoup, mais rien d'étonnant pour la grande gourmande qu'elle est. Finalement, elle délaisse le piano pour venir se lover dans les bras de Marty. Une étreinte rassurante alors que la conversation se dirige vers une pente glissante. Si Josephine a proposé de trouver un appartement pour eux, elle n'en est pas moins effrayée à l'idée qu'il se mette à paniquer. Trop d'engagement ? Elle, elle n'en a pas peur. Josephine sait ce qu'elle veut. _ Je veux pas que tu appelles ça une colocation parce que tu as peur que je me barre en courant. J’ai pas envie de partir. Son coeur s'accélère dans sa cage thoracique. _ J’étais sincère quand je t’ai dit que je voulais pas être ailleurs qu’auprès de toi. Il vient jouer avec ses doigts. Elle continue à fixer le vide devant elle alors que son myocarde s'emballe encore un peu plus. _ Alors, on pourrait peut-être faire l’inverse et pas avancer à mon rythme mais au tien. Qu’est-ce que tu veux, toi ? Ce qu'elle veut ? _ Toi. Lui. Sans aucune limite. Sans aucune barrière. Sans aucune difficulté. Elle le veut lui tout entier. Avec ses blessures, son chaos et ses angoisses. Mais elle sait que là n'est pas la nature de sa question. Alors, elle se racle doucement la gorge et se retourne pour finalement se retrouver à plat ventre sur sur lui. Elle pose ses mains sur son torse où sa tête vient reposer sur ses doigts. _ Après, je te le montrerai le lit. Je le ferai avant de m’endormir comme je suis. Faudra prendre des vacances si tu as envie de dormir dans un hôtel. Je t’ai, je te lâche plus Elle hoche la tête. N'était-elle pas simplement rassurée par ces mots ? Ne ressent-elle pas, elle aussi, le besoin de le savoir proche d'elle ? De savoir qu'il reviendra chaque nuit à ses côtés ? _ Je t'ai proposé ça, parce que nous avions tout les deux des raisons de changer de logement. Elle voulait son indépendance, il avait besoin d'un nouveau lieu où vivre. Les deux ne se voyant pas habiter seul, la solution a été rapidement trouvé. _ Sauf que... Ouais. Deux personnes comme nous ne sont pas colocataires. Un couple n'est pas colocataire. Et c'est ce qu'ils sont, n'est-ce pas ? _ Il y a le côté pratique. Mais... J'ai aussi envie de vivre avec toi. Et puis, après tout, ce n'est pas comme si ce n'était pas déjà presque le cas depuis toutes ces semaines. Elle lui offre un sourire rassurant alors que l'un de ses mains vient caresser les cheveux courts de Marty. Ils n'habitaient pas officiellement ensembles mais ils avaient passé la plupart de leurs nuits l'un avec l'autre. _ Au moins, à partir de ce soir, on n'aura plus à se demander où passer la nuit pour être ensemble. Un autre sourire. _ Par contre, tu as plutôt intérêt à prendre des forces, je compte bien baptiser toutes les pièces de cet appartement.
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multicomptes : Nope
à contacter : Martin
We're strangers in between the darkness. (Marty & Jo #9) 83ccd3a2f05a55877099074853739f4948d8cc04
âge : 32 ans
statut civil : Il doit bien se rendre à l'évidence. Dès l'instant où il s'est dit que vivre avec elle était une bonne idée, il s'est engagé alors qu'il n'était pas convaincu d'en être capable. Il ne lui dit pas qu'il l'aime, mais il lui démontre jour après jour qu'il serait perdu sans elle, sans Jo.
occupation : Serveur au Connor's club
adresse : 729, CBD, un appartement qu'il partage avec son meilleur ami. Un "chez lui" où le courrier n'arrive pas puisqu'il est toujours domicilié à la maison familiale.
intervention pnj : Oui
pronom perso : Il
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warning : Sexisme - Nicotine - Jeu - Sexe - Différence d'âge
infos rp : J'écris à la première personne. Mon rythme est assez rapide. Quant à la longueur, elle s'adapte à mon inspiration selon ce que mon partenaire m'aura offert. Ne prenez pas mal si j'écris moins que vous sur une réponse, la prochaine, peut-être que c'est moi qui vous inonderai.
disponibilités : We're strangers in between the darkness. (Marty & Jo #9) Tumblr_inline_opv36lanm61rifr4k_250
Le moineau ¬ Did I say that I need you ? Did I say that I want you If I didn't, I'm a fool, you see, no one knows this more than me as I come clean.
1 -2 -3 -4 -5 -6 -7 -8 -9

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Frenchie ¬
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The family ¬
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Charlie Chaplin ¬
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F.R.I.E.N.D.S ¬

en vrac : C’est un fou de lecture, de poésie et de cinéma. Il sème des papiers de bonbons à la menthe derrière lui partout où il va. Il en a plein les poches. C’est comme une marque de fabrique. Il n’est pas carnivore, il est carniste. Il lui faut de la viande à chaque repas. C'est un bon danseur qui adore ça. Féru de belle mécanique, il retape une vieille voiture, avec son meilleur ami dans son fauteuil roulant auprès de lui. Ensemble, ils refont alors l’histoire, il redessine le monde. Il joue au baseball depuis son plus jeune âge. Il ne croit pas en Dieu, mais il aurait aimé dans l’espoir que l’idée lui rende la vie plus facile. Il boit beaucoup. Fume beaucoup. Il dessine comme il respire.
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· Lun 9 Sep - 22:39

Martin Singh a écrit:
We're strangers in between the darkness.
Martin&Josephine. #9
Vais-je l’apprivoiser cet appartement ? S’imprégnera-t-il de ce que je suis  L’odeur de tous mes livres - pour la plupart achetés d’occasion - présume d’un “oui”, mais ce n’est plus capital quand Josephine me rejoint, enfin. Certes, je l’y ai invitée, mais je me demande tout de même si, à l'instar de moi, alors que j’aborde un virage glissant, elle ne cherche pas à se rassurer en s’installant entre mes bras. N’a-t-elle pas simplement peur de ma réaction si elle se montrait trop honnête ? Elle peut l’être, pourtant. Elle peut balayer ses appréhensions. Je suis au clair avec mon envie de vivre avec elle et mon désir de m’inquiéter de ses besoins. Tout plaisante soit sa dévotion pour notre histoire, il convient que j’endosse ma part de responsabilités. C’est mon rôle aussi de prendre soin d’elle. Alors, même si je suis mal à l’aise avec les conversations à coeur ouvert sur lesquelles je n’ai pas pleinement le contrôle, je l’exhorte à se dévoiler davantage. ans surprise, mon moineau se prête à l’exercice et, sa réponse, elle m’arrache un rire satisfait et amusé. Si elle ne se lasse pas de me répéter qu’elle n’a besoin que de moi, je demeure séduit et conquis par l’aveu. La différence, cette fois, c’est que je me garde d’un “je sais” ou de tentative d’humour. ”Pareil. Je te veux juste toi, mais vraiment.” ai-je insisté non pour la flatter, mais par culpabilité. Un adage prétend que tout se sait, toujours, et si mes manigances avec Amour était révélée au grand-monde, quoique je m’en voudrais profondément d’avoir tout gâché, je me sentirai mieux d’avoir semé des graines dans la tête de Jo. Qu’importe si, sur l’heure, elle n’en saisit pas le sens. Peut-être qu’un jour, elle se souviendra de ma sincérité d’hier et d’aujourd’hui. En attendant, je porte sa main à ma bouche pour embrasser sa paume après qu’elle se soit retournée, s’allongeant sur moi de tout son long. J’aime quand elle se sent assez à l’aise avec moi pour me dévorer des yeux, pour me couvrir d’affection ou pour affronter mon regard malgré l’importance de ses confessions. ”J’aime bien… Que tu aies envie de le faire, que tu aies osé me le demander alors que je sais bien que je ne suis pas toujours facile.” Le mot est faible. Je suis pudique sur mes sentiments, renfermé sur moi-même et terriblement pessimiste. Je vois souvent le verre à moitié-vide parce que la vie m’a appris que rien n’est jamais gratuit. Jamais elle n’offre de cadeaux aussi grands sans les reprendre si, selon ses critères, nous ne sommes pas à la hauteur. Et, ses critères, parlons-en. Elle ne glisse pas de notices dans le papier cadeau et, moi, j’ai cette fâcheuse tendance à toujours tout foirer… comme mon père. ”C’était presque le cas, oui. Je dors mieux quand tu es là et, même si c’est vrai qu’on est pas ensemble depuis très longtemps.” Trois heures, d’après ma soeur. Trois minutes selon mon point de vue. ”C’était mes soirs préférés.”ai-je lancé après quelque minutes de silence. ”Ceux où tu venais chez ton frère et où on se retrouvait le soir, dans ma chambre, quand Raph s’endormait. Non ! C’est pas vrai. Ceux que je préférais, c’est quand tu venais même s’il était pas là. C’était moi que tu venais voir. J’ai pas compris ce qui se passait ou j’ai pas voulu voir, j’en sais rien. Mais ça va… ce qui se passe là. C’est parfait.” J’ai glissé mes mains sous ses bras et j’ai remonté son corps plus haut vers le mien pour atteindre sa bouche. Je l’ai embrassée délicatement, doucement et, bien entendu, mes tripes ont flambé sous le joug de la convoîtise. Alors, à bout de souffle tant à cause du goût de ses lèvres que de son indécente proposition, j’ai chuchoté contre ses lèvres un : ”J’ai toujours de la force en stock pour ça. Tu n’as qu’un geste à faire.”  

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occupation : elle étudie à l'université du queensland. ses parents ont voulu qu'elle se dirige vers un bachelor en gestion d'entreprise / gestion du tourisme, de l'hôtellerie et de l'événementiel. elle, elle aurait préféré suivre une voie afin de devenir traductrice littéraire.
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· Lun 9 Sep - 23:39

We're strangers in between the darkness.
Martin&Josephine. #9
OUTFIT -- _ Pareil. Je te veux juste toi, mais vraiment. Son coeur s'accélère encore un peu plus dans sa cage thoracique. Il n'a jamais été loquace concernant ses sentiments, Marty. Et le peu de ce qu'il lui offre, Josephine s'en contentera toujours. Surtout lorsqu'il lui dit ce genre de parole. Un sourire étire ses lèvres alors qu'elle dépose à nouveau un tendre et délicat baiser sur celles de Marty. _ Et tu m'as... Vraiment. Plus de bague de fiançailles, plus de fiancé. Plus aucun nuage au tableau. A présent, Josephine lui appartenait. Entièrement et sans aucune condition. _ J’aime bien… Que tu aies envie de le faire, que tu aies osé me le demander alors que je sais bien que je ne suis pas toujours facile. Un léger rire et elle vient rapprocher son pouce et son index pour accompagner ses mots. _ Juste un peu. Mais... C'est comme ça que je te veux. Pas autrement, ce ne serait pas toi. Oui, c'est comme ça qu'elle l'aime. Elle sait à quel point il fait des efforts. Elle sait qu'il lui est difficile d'étaler ses pensées et elle s'en contente. Les actions ont plus de poids que les mots. Et aujourd'hui, il n'y avait pas plus belle preuve de son attachement pour elle que cet emménagement. Quoi qu'après tout, c'est comme s'ils habitaient déjà ensemble. Combien de nuits avaient-ils passé loin l'un de l'autre ? Pas beaucoup, effectivement. Depuis le mois de mai, leur relation avait fait un bon inattendu. La vie de Josephine avait été chamboulée. Et finalement, elle n'avait jamais été aussi heureuse qu'aujourd'hui. _ C’était presque le cas, oui. Je dors mieux quand tu es là et, même si c’est vrai qu’on est pas ensemble depuis très longtemps. Son coeur s'accélère encore un peu plus alors qu'un sourire vient lui étirer les lèvres. _ Je suis ravie d'être un bon somnifère. Souffle-t-elle alors qu'elle s'installe un peu plus confortablement contre lui. _ C’était mes soirs préférés. Ceux où tu venais chez ton frère et où on se retrouvait le soir, dans ma chambre, quand Raph s’endormait. Non ! C’est pas vrai. Ceux que je préférais, c’est quand tu venais même s’il était pas là. C’était moi que tu venais voir. J’ai pas compris ce qui se passait ou j’ai pas voulu voir, j’en sais rien. Mais ça va… ce qui se passe là. C’est parfait. Est-ce possible de ressentir ça ? D'aimer à ce point ? Elle qui se pensait vide de sens il y a encore quelques mois. _ Il vaut mieux tard que jamais. Un sourire étire ses lèvres alors qu'il passe ses mains sous ses bras et l'attire un peu plus à lui. _ On en a encore des tonnes à vivre, tu sais... Des soirées qui deviendront tes soirs préférés, maintenant qu'on vit ensemble. Un sourire et le rouge lui monte aux joues alors qu'elle prononce les mots interdits. Marty l'embrasse délicatement. Mais suffisamment pour éveiller un nouveau feu en elle. _ J’ai toujours de la force en stock pour ça. Tu n’as qu’un geste à faire. _ Qu'un geste ? Vraiment ? Elle vient mordre sa lèvre inférieure alors que son sourire se fait plus malicieux. Leurs lèvres s'effleurent sans entrer en contact. Sa main vient passer sous son t-shirt et caresse doucement ses côtes pour finalement se perdre sur son torse. _ Trop fatiguer pour monter le lit, mais pas assez pour... Elle quitte ses lèvres et vient murmurer à son oreille _ Me faire l'amour sur ce canapé... Ou sur le plan de travail de la cuisine... Ou dans la douche. Elle dépose un délicat baiser dans son cou. Sa main caressant toujours son torse. Autant dire que ça a quelque chose d'excitant de ne plus avoir à se cacher, d'être chez eux.
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en vrac : C’est un fou de lecture, de poésie et de cinéma. Il sème des papiers de bonbons à la menthe derrière lui partout où il va. Il en a plein les poches. C’est comme une marque de fabrique. Il n’est pas carnivore, il est carniste. Il lui faut de la viande à chaque repas. C'est un bon danseur qui adore ça. Féru de belle mécanique, il retape une vieille voiture, avec son meilleur ami dans son fauteuil roulant auprès de lui. Ensemble, ils refont alors l’histoire, il redessine le monde. Il joue au baseball depuis son plus jeune âge. Il ne croit pas en Dieu, mais il aurait aimé dans l’espoir que l’idée lui rende la vie plus facile. Il boit beaucoup. Fume beaucoup. Il dessine comme il respire.
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· Mer 11 Sep - 22:19

We're strangers in between the darkness.
Martin&Josephine. #9
Vais-je l’apprivoiser cet appartement ? S’imprégnera-t-il de ce que je suis Ne plus être forcé de la partager avec un autre, ne plus sentir le poids de la bague autour de son doigt, c’est rassurant. ça l’est bien plus que ces mots qui caressent mon ego dans le sens du poil. Certes, elle est sincère lorsqu’elle me présume essentiel à son bonheur, mais rien n’est gravé dans le marbre chez les Phillips. La déception de Raph en apprenant qu’il n’y aurait pas de mariage entre Gunn et sa soeur témoigne de ce que cette union était importante pour cette famille. Est-ce qu’elle m’inquiète, cette réaction ? Autant que ma relation avec Amour ce qui, par conséquent, a précipité cet emménagement. Outre l’envie de garder Jo auprès de moi aussi souvent que possible, mes autres motivations s’éloignent des bonnes intentions. Si, d’aventures, elle apprenait ma duplicité, j’imagine qu’il me sera plus facile de la retenir si nous vivons sous le même toit. N’a-t-elle pas admis qu’elle me pardonnerait mes incartades sous prétexte que me perdre lui serait trop douloureux ? Je l’espère, sincèrement, et pour cause, je doute de mon cran pour aborder ce pan de mon histoire avec ma complice. J’ai essayé pourtant : je déteste lui mentir. J’ai renoncé par la faute d’une lâcheté inédite, mais néanmoins évidente alors que les occasions ne manquent pas. Je pourrais lui cracher le morceau sur-le-champ : ce serait plus honnête. Au lieu de ça, je traduis en mots certaines de mes émotions d’hier et d’aujourd’hui. ”Non, Jo, c’est le moment où tu dois me dire que tu venais effectivement pour être avec moi. Tu ne sais pas comment me parler. Et tu t’étonnes que je suis difficile. Mais, tu te rattrapes bien, ça va. Je signe pour toutes les soirées à venir.” l’ai-je d’abord taquinée, un sourire malicieux rehaussant mes lèvres. Elles n’ont pas tardé à retrouver leur semblable, réveillant mes instincts les plus triviaux.  ”Un geste, oui, et…” Et je n’ai pas le loisir de poursuivre : elle joue, Jo. Elle mordille, soulève mon t-shirt, balade ses mains le long de mon flanc et toute trace de fatigue s’évanouit.”J’ai dit que j’étais fatigué ? Je ne me souviens pas. Je vais pouvoir le monter, ton lit. Je vais y aller maintenant, c’est mieux, non ?” La question contredit l’audace de mon attitude : je m’amuse avec l’ourlet de ses vêtements, réprime l’envie de la soulever et de l’emmener dans la cuisine ou sous la douche en fonction de ses préférences. ”Tu as pas l’air d’être super emballée, je ne voudrais pas te forcer la main non plus. Puis, le livreur va arriver bientôt. ” Je surenchéris en faisant mine de vouloir sortir du divan. ça n’aboutit sur rien parce que je n’ai pas envie de bouger dans le but de m’éloigner : j’ai au contraire besoin d’elle moins sagement. Alors, je lui chuchote à l’oreille une invitation à la luxure.”Et regarde que je meurs d’envie… évidemment, mais….” Déjà je lève les bras : je ne la touche plus que du bout des yeux et des lèvres sur sa joue, son nez, son menton. ”Au vu des efforts déployés, il va m’en falloir plus que des mots. Il m’en faut plus. Tu veux que je mette de la musique ? ”Je suis tout prêt de dégainer mon téléphone.
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occupation : elle étudie à l'université du queensland. ses parents ont voulu qu'elle se dirige vers un bachelor en gestion d'entreprise / gestion du tourisme, de l'hôtellerie et de l'événementiel. elle, elle aurait préféré suivre une voie afin de devenir traductrice littéraire.
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MARTY
If you felt invisible, I won't let you feel that now.
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· Jeu 12 Sep - 22:29

We're strangers in between the darkness.
Martin&Josephine. #9
OUTFIT -- _Non, Jo, c’est le moment où tu dois me dire que tu venais effectivement pour être avec moi. Tu ne sais pas comment me parler. Et tu t’étonnes que je suis difficile. Mais, tu te rattrapes bien, ça va. Je signe pour toutes les soirées à venir. Elle fait une moue, plisse le nez alors que sa remarque la fait légèrement tiquer. Pas beaucoup. Et elle ne s'y attarde pas vraiment. C'est juste qu'elle le lui a déjà dit, à Marty. Elle lui a dit qu'elle s'était de nombreuses fois déplacée pour lui -- et seulement pour lui. Mais finalement, c'est surtout sa remarque sur le fait qu'elle ne sait pas comment lui parler. Ouais. Et même si elle est dite sur le ton de l'humour. Même si Marty passe rapidement à autre chose en parlant de ses futurs soirées qu'ils pourront à présent passer ensembles : Josephine est légèrement vexée. Si en temps normal, elle se serait plutôt penchée vers la bouderie, ce n'est pas le cas ce soir. Non, rien ne pourra venir assombrir leur soirée. _ Un geste, oui, et… Ses mains se baladent déjà sur le corps de Marty. Ses lèvres aussi. La blonde goûte à sa peau sans lui laisser aucun répit. _ J’ai dit que j’étais fatigué ? Je ne me souviens pas. Je vais pouvoir le monter, ton lit. Je vais y aller maintenant, c’est mieux, non ? Tu as pas l’air d’être super emballée, je ne voudrais pas te forcer la main non plus. Puis, le livreur va arriver bientôt. Elle plisse les yeux alors qu'un éclat de rire vient briser le silence. _ Je t'ai dis que je n'avais pas besoin d'un lit. Qu'elle vient souffler contre ses lèvres. Ses mains parcourent toujours son torse. _ Et regarde que je meurs d’envie… évidemment, mais… Au vu des efforts déployés, il va m’en falloir plus que des mots. Il m’en faut plus. Tu veux que je mette de la musique ? _ Ah oui ? Vraiment ? Plus que des mots donc... Elle vient mordre sa lèvre inférieure alors qu'un autre sourire étire ses lèvres. Un léger baiser et Josephine se redresse, leurs corps s'éloignent, la chaleur de Marty lui manque instantanément. D'un signe de tête, elle lui signale qu'il peut mettre un peu de musique. La blonde se déhanche devant les yeux de Marty alors qu'elle fait tomber son gilet sur le sol du salon. Elle entame une danse qui se veut sensuelle -- quoi qu'elle se sent complètement ridicule -- et vient déboutonner son jean. _ Si tu te moques de moi, je vais chercher les lits superposés illico presto. Elle se retourne et vient glisser le jean le long de ses jambes maigrichonnes. Elle continue à bouger au son de la musique. Toujours dos à Marty, elle vient retirer son débardeur qui laisse découvrir une échine entièrement nue. Pas de soutien-gorge pour Josephine qui s'en encombre que très rarement. Elle bouge doucement ses cheveux puis revient faire face à son petit-ami. _ J'crois qu'après cette journée, j'ai vraiment besoin d'une douche. Qu'elle souffle tout en laissant son dernier sous-vêtement -- ou dernier rempart à leur folie -- glisser le long de ses cuisses. Un clin d'oeil, puis elle se dirige vers la salle de bain en roulant des hanches. Il ne lui faut que quelques secondes pour atteindre la douche et se mettre sous le jet d'eau chaude alors qu'elle entend toujours la musique dans le salon.
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multicomptes : Nope
à contacter : Martin
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âge : 32 ans
statut civil : Il doit bien se rendre à l'évidence. Dès l'instant où il s'est dit que vivre avec elle était une bonne idée, il s'est engagé alors qu'il n'était pas convaincu d'en être capable. Il ne lui dit pas qu'il l'aime, mais il lui démontre jour après jour qu'il serait perdu sans elle, sans Jo.
occupation : Serveur au Connor's club
adresse : 729, CBD, un appartement qu'il partage avec son meilleur ami. Un "chez lui" où le courrier n'arrive pas puisqu'il est toujours domicilié à la maison familiale.
intervention pnj : Oui
pronom perso : Il
trigger : Aucun
warning : Sexisme - Nicotine - Jeu - Sexe - Différence d'âge
infos rp : J'écris à la première personne. Mon rythme est assez rapide. Quant à la longueur, elle s'adapte à mon inspiration selon ce que mon partenaire m'aura offert. Ne prenez pas mal si j'écris moins que vous sur une réponse, la prochaine, peut-être que c'est moi qui vous inonderai.
disponibilités : We're strangers in between the darkness. (Marty & Jo #9) Tumblr_inline_opv36lanm61rifr4k_250
Le moineau ¬ Did I say that I need you ? Did I say that I want you If I didn't, I'm a fool, you see, no one knows this more than me as I come clean.
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Frenchie ¬
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The family ¬
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F.R.I.E.N.D.S ¬

en vrac : C’est un fou de lecture, de poésie et de cinéma. Il sème des papiers de bonbons à la menthe derrière lui partout où il va. Il en a plein les poches. C’est comme une marque de fabrique. Il n’est pas carnivore, il est carniste. Il lui faut de la viande à chaque repas. C'est un bon danseur qui adore ça. Féru de belle mécanique, il retape une vieille voiture, avec son meilleur ami dans son fauteuil roulant auprès de lui. Ensemble, ils refont alors l’histoire, il redessine le monde. Il joue au baseball depuis son plus jeune âge. Il ne croit pas en Dieu, mais il aurait aimé dans l’espoir que l’idée lui rende la vie plus facile. Il boit beaucoup. Fume beaucoup. Il dessine comme il respire.
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· Ven 13 Sep - 0:20

We're strangers in between the darkness.
Martin&Josephine. #9
Mes bras étaient douloureux d’avoir monté les meubles sur plusieurs étages avec l’aide de quelques amis. Mon corps ne semblait plus m’appartenir : je me pensais éreinté. Mais que bien représenter la fatigue face à la perspective d’un ébat enfiévré si jo est ma partenaire ? C’est d’autant plus vrai maintenant qu’elle promet une étreinte aussi peu conventionnelle que sa première fois. Pour être honnête, je ne suis pas vraiment surpris : je ne décrirais pas Jo comme une puritaine. Je ne doute pas de sa pudeur. Elle n’a pas le profil d’une fille facile. Je suis un privilégié, le seul à savoir qu’elle n’a pas froid aux yeux. Je ne dénombre plus les situations où elle m’a surpris par son audace. La preuve en est, je plaisantais : je ne l’aurais pas monté, son lit (le nôtre). ”Après, peut-être bien que tu le réclameras.” Rien n’aurait justifié que je troque le baptême d’une pièce de notre appartement contre une séance de bricolage. Je ne suis pas fou, juste un rien insolent et n’est-ce pas la faute de mon moineau si j’ai l’oeil goguenard ? Entre ses baisers et sa supposée volonté de me faire taire en mordant mes lèvres, je ne peux porter seul le blâme si je suis intenable. Ne pas la déshabiller moi-même relève du supplice, une punition nécessaire alors qu’elle se prend au jeu. A-t-elle seulement conscience de ce qu’elle dégage en sensualité ? Elle ne m’allume pas, elle m’aguiche rien qu’en se redressant. ”Oh…mais, à vos ordres, mon capitaine.” ai-je lancé en me saisissant de mon portable. Je l’ai branchée à l’enceinte bluetooth - un indispensable au même titre que mes lèvres, me suis avachi dans le canapé et j’ai ouvert bien grand mes mirettes. Nul doute qu’un jury m’aurait décerné la médaille du spectateur de l’année. Je suis plus concentré qu’un gosse souffrant d’un crush pour son prof. ”Là, tout de suite, j’ai envie de te dire beaucoup de chose, de te faire pleins d’autres choses, mais certainement pas de me moquer.” ai-je promis, levant les deux bras vers le ciel. Lui, il m’a béni le jour où j’ai croisé la route de Raph et, par extension, de cette beauté qui ne se destine qu’à moi. Moi et rien que moi, l’ordure qui n’a pas été capable de refuser un tête à tête à une autre femme à cause d’un rêve impossible. J’y penserais si je n’étais pas hypnotisé par ses gestes, par son déhanché, par ses vêtements qui tombent au sol les uns après les autres. Je me suis levé pour l’attraper par le bras moins lasse de de la dévorer des yeux qu’empressé à l’idée de la posséder. Sauf qu’elle a reculé et, le sourire rehaussant mes lèvres lui a dicté un “bien joué”. J’ai lancé la partie, elle décide des règles et je respecte. Au contraire, j’aurais bondi sans hésiter pour l’embrasser sans préavis. Au lieu de ça, je me défais de mon t-shirt, histoire de gagner du temps et, tandis qu’elle s’engouffre dans la salle de bain, je me fais violence pour ne pas courir sous prétexte qu’elle m’a sifflé. Je ne la rêve pas sous la douche, mais dans ce sofa, dans la cuisine, à terre dans ce qui lui servira sans doute de dressing. Peut-être que je pourrais obtenir les deux si j’en ai la force et si elle est consentante. L’hypothèse et plaisante et, tandis que je m’apprête à la rejoindre, je peste d’être arrêté par la sonnerie de l’interphone. Il m’aura fait sursauté, ce con de livreur à vélo. Si je ne mourrais pas de faim, je l’aurais laissé devant la porte. A défaut, je le fais monter, réceptionne la commande, la pose sur la table basse et, imaginant que Jo doit m’attendre - et peut-être s’inquiéter au vu de sa sensibilité - je l’ai approchée, toujours vêtu de mon jeans pour frapper contre la paroi. ”A moins que tu veuilles manger froid, ton tacos est là… Si tu veux manger chaud, faudra débarrasser de toute façon. Et faire la vaisselle.” ai-je proposé avant de lui voler un baiser. Mauvaise idée. J’ai aussitôt été entraîné par ma convoîtise et, oubliant mon jeans, je l’ai poussé vers l’intérieur. ”Je te trouve tellement sexy quand tu fais la vaisselle…” J’ai soufflé contre ses lèvres à peine importuné par l’eau qui me coule le long du corps et qui alourdit le denim de mon pantalon. ”Tu es pas obligée de te rhabiller. Tu crois que tu pourrais attendre jusque là ou je suis définitivement le plus raisonnable de nous deux.” Faux ! Mes mains s’aventurent déjà à redécouvrir son corps de rêve.

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multicomptes : adela (v. kirby) - monroe (b. lively) - roxane (s. shahi) - charlotte (o. cooke) - shiloh (d. cameron) -- alba (n. wallace)
à contacter : sur le compte concerné.
présence : présente.
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âge : dix-neuf années qui ont déjà défilées. la fleur de l'âge. l'innocence.
statut civil : séparée d'Archibald depuis quelques semaines. après avoir été fiancée puis avoir décidé de continuer à faire semblant pour les apparences, ils ont finalement décidé de mettre fin à cette mascarade. au début d'une relation compliquée par biens des obstacles avec Marty.
occupation : elle étudie à l'université du queensland. ses parents ont voulu qu'elle se dirige vers un bachelor en gestion d'entreprise / gestion du tourisme, de l'hôtellerie et de l'événementiel. elle, elle aurait préféré suivre une voie afin de devenir traductrice littéraire.
adresse : kangaroo point -- un appartement qu'elle partage depuis peu de temps avec Marty.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle.
trigger : violences animales, violences faites aux enfants. - à discuter.
warning : fiançailles forcées, différence d'âge amoureuse, handicap.
disponibilités : rps en cours :

Marty #9 ♦️ Marty #10 ♦️ Archibald #9 ♦️ Rebekah ♦️ Poppy ♦️ Jude ♦️ Eugenia ♦️ Amour ♦️

sms :

Marty ♦️ Archie ♦️ Eugenia ♦️ Jude ♦️

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· Ven 13 Sep - 16:23

We're strangers in between the darkness.
Martin&Josephine. #9
OUTFIT -- Bizarrement, Josephine est une toute autre femme lorsqu'elle est à proximité de Marty. Une femme, plus une enfant. Elle se libère, se sent pousser des ailes et sa pudeur légendaire est balayée d'un revers de la main. Jamais, avant ces derniers mois, elle ne se serait permis cela. S'éplucher devant les yeux gourmands d'un homme. Quatre ans et jamais Archibald n'avait eu le loisir de la voir nue sous ses pupilles. Marty, lui, avait, s'il en avait la prétention, le loisir de se vanter de toutes ces premières fois qu'elle lui offrait. Archibald, il y a quelques jours, avait eu raison de lui dire qu'elle n'était plus la même, qu'il ne la reconnaissait pas. C'est effectivement la vérité. Josephine est une fleur qui s'épanouie au contact de celui qu'elle pense être son grand amour. Les vêtements tombent un à un sur le sol tandis qu'elle poursuit cette danse, le rouge lui montant aux joues à mesure qu'elle se dénude sous les yeux de Marty. _ Là, tout de suite, j’ai envie de te dire beaucoup de chose, de te faire pleins d’autres choses, mais certainement pas de me moquer. Un sourire étire ses lèvres alors que la gêne est toujours présente. Bien sûr, elle n'est pas totalement à l'aise, Josephine. Mais elle ne s'attarde pas sur ces quelques sentiments. Elle termine de se dénudée tandis qu'elle décide de reculer d'un pas lorsque Marty se redresse pour la saisir. Le jeu est lancé et la timide Jo a décidé d'établir les quelques règles qui en découlent. Elle se retourne puis s'éloigne de quelques pas tout en abandonnant le dernier rempart à sa nudité sur le sol. La douche. Elle y pénètre et allume l'eau chaude. Une éternité s'écoule avant qu'elle n'entende la porte s'ouvrir et les coups de Marty contre la paroi. _ A moins que tu veuilles manger froid, ton tacos est là… Si tu veux manger chaud, faudra débarrasser de toute façon. Et faire la vaisselle. La blonde se retourne vers lui tandis qu'il vient lui voler un baiser. Ses doigts délaissent ses cheveux pleins de shampoing et elle vient caresser ses épaules. Elle ne sait pas si c'est elle qui attire Marty à l'intérieur de la douche ou si c'est lui qui vient creuser la distance mais quoi qu'il en soit, ils sont à présent tout les deux sous l'eau brûlante tandis qu'elle se rend compte qu'il porte toujours son jean.
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· Lun 23 Sep - 19:04

We're strangers in between the darkness.
Martin&Josephine. #9
De mauvaise foi, je concède à la guigne l’arrivée du livreur. La vérité, c’est qu’il ne méritait pas d’être accueilli comme un indésirable. Un “bonsoir” n’aurait pas été de trop. Idem pour le pourboire. il était fier de lui, le gosse. Il avait réussi l’exploit d’être à l’avance. Moi, j’aurais applaudi à deux mains, en d’autres circonstances, l’inconsciente courtoisie d’un regard. Tant pis. Comme je déteste manger froid, je renonce au projet de nous ébattre. J’investis la salle de bain pleins de bonnes intentions. raisonnable en est le maître mot, mais je ne suis qu’un Homme, un type qui n’est pas fait de bois, un gars lambda envoûté par sa copine et par ses formes qui a dompté sa peur de l’engagement - cet emménagement en est le symbole - en imaginant tout le confort que représente cette colocation. Sécurité. Stabilité. Facilité. Plus de prise de tête pour trouver un endroit pour passer une nuit supplémentaire avec mon moineau. Alors, quoique je serais incapable de définir lequel nous deux a endossé le rôle d’instigateur, je me suis retrouvé sous la douche, toujours vêtu de mon jeans. ”Non, dans tous les cas de figure, tu peux rester comme ça.” Nue, mais sèche. ”Pendant qu’on enfile notre en deux bouchées.” Histoire que l’ambiance ne refroidisse pas. Au vu du mal qu’elle s’est donné pour m’allumer, ce serait dommage. Peut-être est-ce la raison pour laquelle je supporte la sensation désagréable sur ma peau du denim trempé. Outre ce désir impétueux de la faire mienne, sans doute est-ce l’explication à mon aveu de faiblesse puisque j’embrasse, puisque j’effleure d’abord et caresse ensuite. L’eau, soudainement devenue plus froide, ne m’a pas vraiment arrêté : je l’ai pas remarqué. Mais, quand elle est devenue glaciale, j’ai sursauté par réflexe. ”Oh putain.” C’est trop froid, ai-je retenu, levant vers elle un regard horrifié, me redressant brusquement pour couper l’eau. Ma frustration est immense, mais je ne me démonte pas vraiment. Canapé, matelas, plan de travail de la cuisine, je m’en cogne : la locomotive est lancée à pleine vitesse maintenant. Qu’on soit trempé ? Je me tape tout autant puisque je l’ai tirée par la main sans trop savoir où nous échouerons finalement. Sans doute là où elle se sentira le mieux.
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· Lun 23 Sep - 22:43

We're strangers in between the darkness.
Martin&Josephine. #9
OUTFIT -- _ Non, dans tous les cas de figure, tu peux rester comme ça. Pendant qu’on enfile notre en deux bouchées. Elle secoue doucement la tête. Non. Hors de question de s'arrêter là pour se sustenter. Aussi affamés puissent-ils être. Dans son cas de figure à elle, dans la seule possibilité qu'elle entrevoit, ils ne sont pas prêts de se nourrir. Peu importe le temps qu'ils pourraient mettre à manger -- deux secondes, deux minutes, ce serait trop. Hors de question que la température baisse, que leurs corps s'éloignent et que leurs langues se séparent. Josephine est à présent affamée d'une autre nourriture. Si elle le réclame corps et âme -- parce que leur relation n'est pas qu'une relation charnelle, Marty le lui avait maladroitement prouvé à maintes reprises. Elle s'en contente, s'en réjouit, même. Une preuve de son implication dans leur relation : cette colocation qui n'en est pas vraiment une et les mots posés sur cet emménagement. Ils habitent ensemble. Et si le temps ne leur manquera plus. S'ils ne sont plus obligés de se voler des baisers alors que Raph à le dos tourner. S'ils n'ont plus à se creuser les méninges pour trouver où dormir, où se voir en toute discrétion. Josephine se sent pousser des ailes. Elle sent l'amour l'emporter.

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Le moineau ¬ Did I say that I need you ? Did I say that I want you If I didn't, I'm a fool, you see, no one knows this more than me as I come clean.
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Frenchie ¬
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The family ¬
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F.R.I.E.N.D.S ¬

en vrac : C’est un fou de lecture, de poésie et de cinéma. Il sème des papiers de bonbons à la menthe derrière lui partout où il va. Il en a plein les poches. C’est comme une marque de fabrique. Il n’est pas carnivore, il est carniste. Il lui faut de la viande à chaque repas. C'est un bon danseur qui adore ça. Féru de belle mécanique, il retape une vieille voiture, avec son meilleur ami dans son fauteuil roulant auprès de lui. Ensemble, ils refont alors l’histoire, il redessine le monde. Il joue au baseball depuis son plus jeune âge. Il ne croit pas en Dieu, mais il aurait aimé dans l’espoir que l’idée lui rende la vie plus facile. Il boit beaucoup. Fume beaucoup. Il dessine comme il respire.
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· Ven 27 Sep - 16:53

We're strangers in between the darkness.
Martin&Josephine. #9
Son sourire lubrique, ses mains aventureuses qui me redécouvrent, ses baisers tantôt langoureux tantôt voués à suggérer plus qu’à offrir, sa peau sous la pulpe de mes doigts.. un tel condensé de luxure concentré dans une fiole qu’il m’est possible de consommer sans risque n’appelle pas au raisonnable. Je l’avale donc tout de go au goulot. Je ne me soucie pas les avertissements étiquetés sur cette bouteille imaginaire. Qu’importe si le pictogramme réclame de la prudence à charge de mon cœur qui craint la douleur. Je n’ai plus la force de lutter contre les interdits visant à nous ralentir. Raph ? Il n’est pas le bienvenu dans ma tête. la différence d’âge, j’y songe de moins en moins souvent parce que je suis resté un ado conscient de sa condition. Mon prochain rendez-vous avec Amour ? Il est trop tard pour m’en tracasser d’autant que je suis pieds et poings liés. Je l’ai décroché mon casting ; je ne peux plus me décommander. Alors, j’ai cloisonné mes deux vies pour ne pas reculer. J’y tenais à cet emménagement. Quoique j’en aie été effrayé, même s’il est vrai que Jo m’allume d’une œillade appuyée, je ne l’abreuve pas seulement de ces blandices à cause du vice. j’éprouve surtout le besoin de la posséder pour asseoir la vérité sur la signature de ce bail. nous ne vivons pas en colocation, auquel cas je ne brûlerais pas de la posséder le plus rapidement possible. pour le bien de ma santé mentale. Au contraire, jamais nous n’aurions envisagé de baptiser l’appartement. Pas de strip-tease pour moi non plus. Au mieux, nous aurions monté deux lits, lu du Shakespeare et, peut-être - sans doute - nous serions-nous endormis dans le canapé, sagement. Au lieu de ça, mes tympans se flattent de distinguer mon prénom entre deux feulements. Ma fierté de mâle Alpha - “cro-magnesque” - s’agite. Elle est intenable dès lors que le corps de mon moineau se roidit. Nos projets sont avortés par un jet d’eau brutalement froid et, à l’inverse de jo, ça ne m’amuse pas. Pas de sourire épinglé sur mes traits de type frustré quand je la guide jusqu’à la chambre. Pas d’éclat de rire en réponse au sien parce qu’en plus de ma contrariété, je meurs de froid. La serviette avec laquelle je me sèche réduit à peine l’impact de cette douche de malheur. ”Froid ? Ouais. Et c’est pas normal. J’espère que ce n’est pas un problème de chaudière parce qu’il va falloir des mois pour qu’on nous la remplace.” Je bougonne d’expérience, mais ça ne dure pas. Ses lèvres contre les miennes apaise une partie de mes émotions et je le partage ce baiser qui suffit à m’aguicher malgré les frissons provoqués par les gouttes d’eau tombant de mes cheveux. ”Plus tard ? Pour manger ? Et oublier que tu t’es déhanchée et déshabillée rien pour que le plaisir de mes yeux ?” me suis-je enquis, le ton moqueur pour dissimuler que j’en ai été ébranlé et pas seulement physiquement. La connaissant soupe au lait, j’ai tout de même veillé à la garder auprès de moi, mes mains mal apprises dénouant son peignoir pour glisser sous ses pans.  J’ai flatté son cou de ma bouche et, à son oreille, je lui ai rappelé ô combien elle est belle : ”Tellement sexy trempée comme ça. Et tu voudrais que je mange autre chose que toi ?” La bonne blague. Je suis déterminé à me nourrir exclusivement d’elle jusqu’à ce que nous nous écroulions de fatigue et que manger redevienne une priorité. Sauf que le destin semble vouloir se jouer de nous. Son téléphone, abandonné plus tôt dans cette même pièce, a sonné. Curieux, j’ai jeté un coup d’oeil sur le cadran et en lisant “papa”, j’ai su qu’il était préférable que je m’essuie les cheveux et que j’enfile un survêtement. ”ça va. Décroche. Je m’en remettrai. Le tacos n'est pas encore totalement froid. Je ne voudrais pas les voir débarquer parce que tes parents s’inquiètent. Ce serait une erreur de calcul monumentale.” Je l’ai invitée à prendre tout son temps en m’échappant vers le salon, frottant mes cheveux énergiquement et soupirant sans gêne mon sentiment de privation.  

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pseudo : moglobine (manon)
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pronom irl : elle.
multicomptes : adela (v. kirby) - monroe (b. lively) - roxane (s. shahi) - charlotte (o. cooke) - shiloh (d. cameron) -- alba (n. wallace)
à contacter : sur le compte concerné.
présence : présente.
We're strangers in between the darkness. (Marty & Jo #9) D750ff88d1758acf71e73ef0153f2c0ae3204605
âge : dix-neuf années qui ont déjà défilées. la fleur de l'âge. l'innocence.
statut civil : séparée d'Archibald depuis quelques semaines. après avoir été fiancée puis avoir décidé de continuer à faire semblant pour les apparences, ils ont finalement décidé de mettre fin à cette mascarade. au début d'une relation compliquée par biens des obstacles avec Marty.
occupation : elle étudie à l'université du queensland. ses parents ont voulu qu'elle se dirige vers un bachelor en gestion d'entreprise / gestion du tourisme, de l'hôtellerie et de l'événementiel. elle, elle aurait préféré suivre une voie afin de devenir traductrice littéraire.
adresse : kangaroo point -- un appartement qu'elle partage depuis peu de temps avec Marty.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle.
trigger : violences animales, violences faites aux enfants. - à discuter.
warning : fiançailles forcées, différence d'âge amoureuse, handicap.
disponibilités : rps en cours :

Marty #9 ♦️ Marty #10 ♦️ Archibald #9 ♦️ Rebekah ♦️ Poppy ♦️ Jude ♦️ Eugenia ♦️ Amour ♦️

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· Sam 28 Sep - 10:45

We're strangers in between the darkness.
Martin&Josephine. #9
OUTFIT -- Une douche froide. Voilà ce que c'était. Littéralement, mais aussi au sens figuré. Si Josephine prend cela à la rigolade. Si des éclats de rire viennent réchauffer les murs refroidis de leur nouvel appartement. Elle n'a pas l'impression que son insouciance soit le reflet de celle de Marty. Ils rejoignent leur chambre. Là où règne encore un capharnaüm. Le matelas est posé au centre de la pièce tandis qu'une dizaine de cartons sont superposés les uns sur les autres. Par chance, Josephine est organisée et elle sait exactement où sont les serviettes et peignoirs. Elle en enfile un tout en grelottant. Si son corps avait choisi de totalement oublié l'eau froide qui la frappait il y a quelques secondes, elle en paie les conséquences à présent. _ Froid ? Ouais. Et c’est pas normal. J’espère que ce n’est pas un problème de chaudière parce qu’il va falloir des mois pour qu’on nous la remplace. Dans son monde a lui, peut-être. Mais quand on s'appelle Phillips, un chauffagiste se pointera rapidement pour réparer cette chaudière. Pas le moment de faire cette remarque, elle hausse simplement les épaules. _ On s'occupera de ça plus tard. Plus tard... Quand ils auront mangé. Et sûrement, quand ils auront consommé leur nouvelle situation dans toutes les pièces de l'appartement. Bref, pas maintenant quoi. Cette chaudière a peu d'importance à cet instant précis. _ Plus tard ? Pour manger ? Et oublier que tu t’es déhanchée et déshabillée rien pour que le plaisir de mes yeux ? Elle plisse les yeux. Il la taquine, elle le sait. Même si elle lui avait demandé de ne pas se moquer concernant ce strip-tease. Pas quand elle a honte, mais elle n'est pas franchement à l'aise. Parce qu'elle est novice. Mais aussi et surtout parce qu'elle déteste son corps. Elle vient lui mettre une légère tape sur l'épaule alors que les mains de Marty viennent défaire la ceinture de son peignoir. Ses mains venant glisser sous son déshabillé et caressant à nouveau sa peau gelée. Ses lèvres goûtant à nouveau à son épiderme sucrée. Josephine jette sa tête en arrière, laisse l'accès à sa gorge. Le laisse même la dévorer s'il le souhaite. Ses mains viennent s'enrouler autour de sa nuque. _ Tellement sexy trempée comme ça. Et tu voudrais que je mange autre chose que toi ? L'idée de ne pas laisser refroidir les tacos dans la cuisine lui avait traversé l'esprit. Juste quelques secondes, finalement. Faible gamine qui se délecte du plaisir de sentir Marty au plus proche d'elle. Elle est incapable de masquer ses émois et de le repousser pour laisser place à la raison : se nourrir, puis profiter l'un de l'autre ? Non. Ils mangeront quand leurs corps seront rassasiés de cette autre faim qui les consume. _ Tu as raison, je ne sais pas pourquoi j'ai eu cette idée totalement folle. Ses joues sont rougies par le compliment. Sexy. Josephine a rarement entendu cet adjectif prononcé à son encontre. Elle est mignonne, elle est jolie. Mais sexy ? Jamais. Elle vient à nouveau posséder les lèvres de Marty alors que son téléphone se met à sonner. Un grognement de frustration. Elle n'ose même pas regarder qui l'appelle alors que Marty se détache d'elle.  Il s'éloigne pour enfiler un survêtement tandis que son regard glisse vers le nom du malotru qui s'affiche sur son téléphone. _ ça va. Décroche. Je m’en remettrai. Le tacos n'est pas encore totalement froid. Je ne voudrais pas les voir débarquer parce que tes parents s’inquiètent. Ce serait une erreur de calcul monumentale. Ses parents ? Impossible qu'ils s'inquiètent de quoi que ce soit. Mais elle n'a pas le temps de dire quoi que ce soit qu'il a déjà quitté la chambre. La blonde referme son peignoir, remet sa ceinture et elle vient se saisir de son téléphone.

Elle revient dans la pièce à vivre. Marty est installé dans la cuisine et lui tourne le dos. _ C'est bon, personne ne débarquera ici ce soir. Elle vient passer ses mains autour de sa taille et constate qu'il a presque terminé son tacos tandis que celui de l'héritière est maintenu au chaud dans le four. _ Désolée, ça été plus long que prévu. Il m'a demandé de le rejoindre à Sydney le week-end prochain. Un soupir. Autant dire qu'elle n'en a pas envie. Elle préférerait rester dans cette bulle de bonheur et jamais n'en ressortir. _ Il a signifié que puisqu'il m'avait promis de faire tampon avec ma mère à propos des possibles fiancés qu'elle voulait me présenter et de mon déménagement, je n'avais pas trop le choix que d'accepter. En gros, elle avait été obligée de choisir. Devenir une poule pondeuse suite aux choix de sa mère ou devenir l'héritière que son père désirait. Elle enfouit son visage dans le creux de son cou, dépose un délicat baiser à cet endroit. _ C'est pour une réunion. Genre le bilan annuel des affaires Phillips, tu vois. L'aller-retour en avion prendra plus de temps que la réunion en elle-même. Elle glisse une de ses mains sur le dossier du tabouret et le tourne délicatement afin de pouvoir croiser le regard de Marty. _ Tu pourrais m'y accompagner ? Mon père sera déjà sur place et j'ai le loisir d'utiliser le jet. Il ne verra même pas que quelqu'un m'accompagne. Ce n'est pas la première fois qu'il requiert sa présence. Et hormis pour cette réunion, il ne demandera pas à Jo ce qu'elle a prévu pour le week-end. _ Où est-ce qu'on en était, déjà ? Qu'elle vient souffler contre son oreille. Cette fois, elle défait elle-même la ceinture de son peignoir et le laisse glisser le long de ses épaules pour qu'il s'échoue finalement sur le sol. Elle dépose des baisers ici et là sur la peau nue de Marty. _ Mon téléphone est éteint, aucune eau froide peut nous glacée le sang, tu as mangé... Cette fois... Rien ne peut nous interrompre. Pas vrai ?

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âge : 32 ans
statut civil : Il doit bien se rendre à l'évidence. Dès l'instant où il s'est dit que vivre avec elle était une bonne idée, il s'est engagé alors qu'il n'était pas convaincu d'en être capable. Il ne lui dit pas qu'il l'aime, mais il lui démontre jour après jour qu'il serait perdu sans elle, sans Jo.
occupation : Serveur au Connor's club
adresse : 729, CBD, un appartement qu'il partage avec son meilleur ami. Un "chez lui" où le courrier n'arrive pas puisqu'il est toujours domicilié à la maison familiale.
intervention pnj : Oui
pronom perso : Il
trigger : Aucun
warning : Sexisme - Nicotine - Jeu - Sexe - Différence d'âge
infos rp : J'écris à la première personne. Mon rythme est assez rapide. Quant à la longueur, elle s'adapte à mon inspiration selon ce que mon partenaire m'aura offert. Ne prenez pas mal si j'écris moins que vous sur une réponse, la prochaine, peut-être que c'est moi qui vous inonderai.
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· Sam 28 Sep - 18:07

We're strangers in between the darkness.
Martin&Josephine. #9
Le jour où un peu d’eau glacée m’empêchera de mener à son terme un projet licencieux ne s’est pas encore levé. Je suis du genre “obstiné” et, qui plus est, je dissimule un pan entier de sincérité derrière mes taquineries. J’ai ri lorsque de so poing elle a frappé mon épaule. Et j’ai gardé le sourire, fort d’une certitude : nos efforts pour combler l’autre ne méritent pas que nous abandonnions aux premiers obstacles. En outre, il semblerait que je sois le seul à me tracasser du dol de la chaudière. Peu habitué aux quêtes de réparation - être terre-à-terre demande plus de maturité que je n’en ai en stock - je choisi de ne plus m’en préoccuper. J’y penserai demain si je suis réveillé par un nouveau seau d’eau gelée. Ce soir, je suis à mes mains sous le peignoir de Josephine. J’appartiens à mes baisers qui grignotent son cou offert. Je suis nimbé de bonne volonté : je préfère le silence aux remarques moqueuses à propos de sa fausse étourderie. Toutefois, ma patience est trop entamée pour que je ne grince pas des dents lorsque la sonnerie de son portable a piqué notre bulle jusqu’à la faire exploser. Cette fois, je capitule, me rhabille et, quoique je n’en veuille pas à mon moineau, j’investis la cuisine en bougonnant, beaucoup, mais silencieusement. Le manque de délicatesse avec lequel je déballe et réchauffe nos tacos témoigne de ma frustration. Quant à mes coups d'œil répétés vers l’horloge de mon téléphone, en dit long sur l’ampleur de ma nervosité. Mon pied en bat la mesure sur le parquet et j’ai surtout la tête des mauvais jours. lorsque Josephine me débusque derrière mon plan de travail. J’ai presque fini de manger : je n’ai pas eu la délicatesse de l’attendre. Je réagis seulement à la caresse de ses bras autour de ma taille par réflexe, parce qu’elle n’est pas l’objet de mes ronchonneries. Le seul que je maudis, c’est ce coquin de sort qui se joue de nos appétits. Il a bousculé le timing, si bien que je peine à me réjouir du retour de ma copine.

Ma copine. Qui l’aurait cru ? Et si Monsieur Phillips savait ? Nul doute qu’il appuierait la volonté de sa femme qui aspire à marier sa fille rapidement, avant qu’elle ne brise ses chaînes. Pour elle, je nourris aucune compassion. C’est différent pour le père et le fils. ça rend la nouvelle de ce voyage plus difficile à encaisser. Alors, je me ferme comme une huître malgré une Jo tentante, désirable, qui se débat avec avec mon humeur et son désir.  ”Et bien, on dirait que je vis avec une vraie femme d’affaires. Je dois m’incliner sur ton passage ?” ai-je remarqué avec amertume, petit et mesquin, indigne de sa dévotion. ”Je t’ai déjà dit que je ne prenais pas l’avion et que tu as pas ce qu’il faut pour me traîner à l’intérieur. Et puis, je serai occupé le week-end prochain.” Je n’avais rien de prévu, mais quitte à honorer ma dette envers Amour, autant profiter de cette occasion. Bien sûr, je m’emploierai à respecter mon engagement envers ma jolie blonde. A l’inverse, j’utiliserai son départ pour déculpabiliser ou essayer. ”On en était à toi qui me donnais les détails de ton emploi du temps.”ai-je esquivé le contact de ses lèvres contre ma peau en bondissant de mon tabouret. J’ai sorti une assiette d’un carton - son sens de l’organisation m'impressionne - je l’ai rincée et lui ai déposé son repas sous le nez. ”Ce n’est pas toi qui disais que tu voulais pas vivre nue ?” Sous-entendu, renfile ce peignoir où je vais te vexer malgré moi. Tu vas te figurer que je n’ai pas envie de toi et c’est faux. Je suis simplement contrarié et je doute qu’ele puisse obtenir une quelconque faveur de ma part.”Tu aurais dit quoi si c’est Raph qui voulait venir ? Tu aurais trouvé une excuse, non ?” Laquelle, d’ailleurs ? Songer que ce problème-là dépend de ce qu’elle a refusé que nous soyons honnêtes envers Raph m’agace et mon ton s’en ressent. ”Que tu n'aies pas eu le choix d’accepter, d’accord, mais ça veut dire quoi ? que maintenant, tu vas courir dès qu’il te sonne ? Je pensais que tu voulais être traductrice. Tu vas aller faire quoi quand il te demandera d’aller au bout du monde pendant trois semaines pendant tes vacances ? Je pensais aussi que tu m’aurais expliqué ce qui se cachait derrière tes petites arrangements, mais non. Encore une fois, tu fais comme si je n’avais pas mon mot à dire, sur rien, dès qu’il est question de ta famille. C’est quoi le deal  ? Tu décides et j’aboie ?” J’ai soupiré, conscient qu’elle est la victime idéale, mais coupable pour autant ou bien de peu de chose. Pourtant, j’ai hésité à m’enfermer dans la chambre pour recouvrir couette et matelas d’un drap. Au lieu de ça, j’ai pris une bière dans le frigo, seule denrée à laquelle j’ai pensé, et je me suis appuyé contre le frigo. ”ça va arriver combien de fois ?  Je sais pas, on aurait pu profiter d’être tous les deux sans prise de tête pour une fois, mais non, tu m’annonces ça comme ça et tu me proposes de venir alors que tu sais bien que je vais dire. Tu veux que j’aille faire quoi à Sidney ?” Tous ces reproches sont destinés à me convaincre que je ne suis pas mort de trouille à l’idée de dormir sans elle. ”Va. Mais, ce sera sans moi.” ai-je donc conclu, admettant que me taire est plus approprié et avalant une gorgée supplémentaire d’un anesthésiant pas assez puissant. Dommage que je n’ai pas rangé ces cartons-là avec elle, j’aurais su où déniché quelque chose de plus fort dans ceux du salon.


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· Sam 28 Sep - 18:33

We're strangers in between the darkness.
Martin&Josephine. #9
OUTFIT -- Bien sûr, Josephine aurait dû se douter que Marty allait être piqué à vif. Probablement agacé par cet appel impromptu. Excédé par les promesses faites à son père. Quitte à choisir entre se marier à un inconnu et s'impliquer un peu plus dans les affaires familiales : Josephine avait fait un choix. Son père la soutenait, fière du chemin qu'elle a décidé de prendre. Être l'héritière de ses restaurants relevaient du défi -- mais sûrement pas de la passion. Tant pis, à ses yeux, Marty est le seul qui compte. Si ses études et son futur travail l'ennuient, elle s'y accommodera facilement en retrouvant son petit-ami lors du dîner. Ouais, elle n'a pas trop de mal à se l'imaginer après tout. _ Et bien, on dirait que je vis avec une vraie femme d’affaires. Je dois m’incliner sur ton passage ? Elle tique légèrement, recule par la force de ses mots. Ils viennent la frapper et elle essuie l'uppercut. Elle plisse des yeux face à amertume dont Marty fait preuve. _ Je t’ai déjà dit que je ne prenais pas l’avion et que tu as pas ce qu’il faut pour me traîner à l’intérieur. Et puis, je serai occupé le week-end prochain. _ Ah bon ? Pas qu'elle s'imagine qu'il n'a pas de vie sociale : il en a forcément plus qu'elle. Josephine est simplement étonnée de savoir qu'il a quelque chose de prévu. Elle s'était imaginée leur premier week-end ensemble comme une pause dans la vie. Juste eux deux, sans téléphone, sans personne pour les déranger. _ On en était à toi qui me donnais les détails de ton emploi du temps. D'un geste vif, il évite son baiser et saute du tabouret pour s'éloigner d'elle. _ Ce n’est pas toi qui disais que tu voulais pas vivre nue ? Il dépose une nouvelle assiette devant les yeux de Josephine qui se sent soudainement ridicule. Le rouge lui monte aux joues alors qu'une boule vient se former dans sa gorge. Elle ramasse son peignoir et vient le glisser à nouveau sur ses épaules. Elle noue la ceinture sans oser croiser le regard de Marty. _ Tu aurais dit quoi si c’est Raph qui voulait venir ? Tu aurais trouvé une excuse, non ? _ Il n'y a aucune excuse à trouver, on habite au deuxième étage sans ascenseur. Elle lève finalement les bras au ciel, comme si cela était une évidence. Evidemment, Josephine y a pensé avant même de choisir cet appartement. Grâce à ça, elle s'était assurée que jamais Raph viendrait leur rendre une visite impromptue. Il serait forcé de les prévenir. Et avec un peu de chance, il ne viendrait jamais jusqu'à leur appartement. _ Je te l'ai déjà dis, Marty. Si tu veux qu'on lui parle de nous, on peut lui en parler. L'autre fois, je voulais simplement clarifier la situation entre toi et moi. Je crois qu'aujourd'hui, elle est relativement claire, non ? Après tout, ils viennent de s'installer ensemble. Son ton reste doux malgré l'agacement. Ils avaient déjà eu cette conversation. Si Jo avait refusé de parler à Raph de leur aventure, elle était revenue sur sa décision suite à une discussion pleine de sincérité. _ Que tu n'aies pas eu le choix d’accepter, d’accord, mais ça veut dire quoi ? que maintenant, tu vas courir dès qu’il te sonne ? Je pensais que tu voulais être traductrice. Tu vas aller faire quoi quand il te demandera d’aller au bout du monde pendant trois semaines pendant tes vacances ? Je pensais aussi que tu m’aurais expliqué ce qui se cachait derrière tes petites arrangements, mais non. Encore une fois, tu fais comme si je n’avais pas mon mot à dire, sur rien, dès qu’il est question de ta famille. C’est quoi le deal  ? Tu décides et j’aboie ? Elle glisse son regard vers son assiette où son tacos l'attend sagement. Elle n'a plus faim, ça c'est certain. Ni de gras, ni même de Marty. La douche froide, c'est à l'instant qu'elle vient de la prendre. Finalement, l'eau glacée sur son corps n'avait pas eu raison de leur moment. Les mots de Marty, eux, oui. _ ça va arriver combien de fois ?  Je sais pas, on aurait pu profiter d’être tous les deux sans prise de tête pour une fois, mais non, tu m’annonces ça comme ça et tu me proposes de venir alors que tu sais bien que je vais dire. Tu veux que j’aille faire quoi à Sidney ? Va. Mais, ce sera sans moi. Finalement, elle pousse l'assiette. Tant pis, elle ne mangera pas. Pas maintenant, en tout cas. _ Tu es au courant que j'ai dû faire un choix, Marty ? Mes rêves de devenir traductrice littéraire se sont envolés il y a bien longtemps. Des choix, elle en a fait plusieurs. Refuser son héritage n'a jamais été une option. Raph l'a fait, tout repose à présent sur les épaules de Josephine. _ Mon père vient de m'offrir une liberté qui m'était inconnue jusqu'à maintenant. Je n'ai eu qu'à lui demander et il a accepté de faire changer d'avis ma mère et de me laisser partir de la maison. Il a accepté parce qu'il y a vu la manière de m'enchaîner à mon héritage. Je préfère céder à ses caprices plutôt qu'à ceux de ma mère. C'est-à-dire devenir la propriétaire des entreprises Phillips, un jour, plutôt que d'épouser un parfait inconnu bien trop lisse dans quelques mois. _ Je te propose de venir avec moi parce que j'ai envie de passer du temps avec toi. Peu importe que ce soit ici ou ailleurs. Il y a plein de choses que tu pourrais faire à Sydney, cette réunion ne prendra qu'une demi-journée. Le reste du temps, on pourrait se promener, visiter... Bref, profiter quoi. Elle vient prendre le soda qu'elle a commandé avec son tacos et l'ouvre pour en boire une gorgée. _ Oui, je suis une femme d'affaire. Et non, tu n'as pas à t'incliner. C'est ce que je suis et ça, c'est ce que j'ai toujours été. Un jour, je serai malgré moi la propriétaire de cet empire. Prendre l'avion pour des voyages d'affaires, aller inaugurer un nouveau restaurant, gérer plusieurs crises à l'autre bout du monde. C'est ma vie. En plus de ses études. _ Je peux négocier beaucoup de choses avec mes parents, mais ça c'est impossible. Elle hausse doucement les épaules, une évidence. Elle pousse un soupir, las. Elle avait réussi à régler une des angoisses de Marty : les ambitions de sa mère. Mais apparemment, elle n'arrivera jamais à le contenter entièrement. Peu importe à quel point ils sont proches ; Marty trouvera toujours un nuage noir au paysage. Elle vient pousser le tabouret sous le plan de travail pour le ranger puis tourne les talons pour rejoindre le salon et le canapé tout en prenant un livre -- n'importe lequel -- dans un carton. Elle n'a plus rien à ajouter et les reproches de Marty lui ont fait l'effet d'une douche froide. Si elle ne s'est pas immédiatement renfrognée, elle préfère à présent se mettre dans sa bulle.
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à contacter : Martin
We're strangers in between the darkness. (Marty & Jo #9) 83ccd3a2f05a55877099074853739f4948d8cc04
âge : 32 ans
statut civil : Il doit bien se rendre à l'évidence. Dès l'instant où il s'est dit que vivre avec elle était une bonne idée, il s'est engagé alors qu'il n'était pas convaincu d'en être capable. Il ne lui dit pas qu'il l'aime, mais il lui démontre jour après jour qu'il serait perdu sans elle, sans Jo.
occupation : Serveur au Connor's club
adresse : 729, CBD, un appartement qu'il partage avec son meilleur ami. Un "chez lui" où le courrier n'arrive pas puisqu'il est toujours domicilié à la maison familiale.
intervention pnj : Oui
pronom perso : Il
trigger : Aucun
warning : Sexisme - Nicotine - Jeu - Sexe - Différence d'âge
infos rp : J'écris à la première personne. Mon rythme est assez rapide. Quant à la longueur, elle s'adapte à mon inspiration selon ce que mon partenaire m'aura offert. Ne prenez pas mal si j'écris moins que vous sur une réponse, la prochaine, peut-être que c'est moi qui vous inonderai.
disponibilités : We're strangers in between the darkness. (Marty & Jo #9) Tumblr_inline_opv36lanm61rifr4k_250
Le moineau ¬ Did I say that I need you ? Did I say that I want you If I didn't, I'm a fool, you see, no one knows this more than me as I come clean.
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Frenchie ¬
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The family ¬
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Charlie Chaplin ¬
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F.R.I.E.N.D.S ¬

en vrac : C’est un fou de lecture, de poésie et de cinéma. Il sème des papiers de bonbons à la menthe derrière lui partout où il va. Il en a plein les poches. C’est comme une marque de fabrique. Il n’est pas carnivore, il est carniste. Il lui faut de la viande à chaque repas. C'est un bon danseur qui adore ça. Féru de belle mécanique, il retape une vieille voiture, avec son meilleur ami dans son fauteuil roulant auprès de lui. Ensemble, ils refont alors l’histoire, il redessine le monde. Il joue au baseball depuis son plus jeune âge. Il ne croit pas en Dieu, mais il aurait aimé dans l’espoir que l’idée lui rende la vie plus facile. Il boit beaucoup. Fume beaucoup. Il dessine comme il respire.
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· Sam 28 Sep - 23:53

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We're strangers in between the darkness.
Martin&Josephine. #9
Ne serais-je pas assourdi par ma frustration que je me serais souvenu de mon impatience à partager avec Jo des moments simples, des chose banales propres à tous les couples. Je me serais rappelé combien j’aime qu’elle puisse enlacer ma taille ou poser délicatement ses lèvres sur les miennes sans craindre d’être remarqué. Pourtant, j’en fais peu de cas et, demain, à coup sûr, je le regretterai amèrement. Je m’en voudrai d’avoir gâché cette première soirée, non pas à cause d’une douche froide - honnêtement tomber le peignoir aurait suffi à faire reprendre les braises - mais par la faute de ce maudit coup de fil du père Phillips et de ses nouveaux projets pour sa fille. Comment a-t-il fait sans elle avant cela ? Pourquoi donc faut-il qu’il forme un successeur contre son gré ? Mon moineau, elle rêve de lire et de traduire les histoires palpitantes qui l’auront touchées. Elle se moque de compter les recettes et de discuter durant des heures d’une possible extension de l’empire familial. Je crois que, si elle avait un jour manifesté l’ambition d’être une de ces working-girls qui se tuent au travail près de 15 heures par jour, aurais-je dompté mon complexe d’infériorité pour mieux l’encourager. Je me serais intéressé à ses rêves, histoire de me sentir moins con, de l’accompagner de quelques conseils. Le cas échéant, pourquoi je perdrais mon temps à la motiver puisqu’elle ne désire rien de la vie qui l’attend ? Un jour ou l’autre, elle en sera malheureuse et je ne saisis pas pourquoi elle s’obstine. A quel titre ? Ne pas décevoir ses parents est une raison stupide à mes yeux. Raph aura été plus courageux : il s’est barré. Il a pris ses affaires et a dit “Adieu au président” pour mener l’existence qui lui ressemble. Lui a-t-on coupé les vivres ? Pas le moins du monde. Alors, oui, quoique je ne désire pas la blesse, je n’ai pas envie de m’engager avec une femme qui n’a pas les moyens de ses ambitions. Je n’ai pas envie d’être fidèle à une enfant qui joue aux femmes, mais qui n’a pas l’audace de s’affirmer pour toucher du doigt le bonheur. A-t-elle seulement idée de tout ce qu’il est versatile ? De ce qu’il est aussi fuyant que l’eau qui nous file entre les doigts quand on l’empoigne ? Saurait-elle que l’argent n’est pas une fin en soi et que la plénitude, ça se travaille au quotidien en s’acceptant, peut-être ne repousserait-elle pas son assiette à l’instar d’une gosse contrariée parce qu’elle doit accuser un non. Elle m’agace quand elle est comme ça, puéril et susceptible. Qu’elle soit froissée parce que je l’ai invitée à se rhabiller sans douceur, c’est entendable. Le reste, c’est pendable et je lève les yeux au ciel, ricanant, me moquant ouvertement de ses certitudes, des mensonges qu’elle se sert parce que considérer que je suis exigeant est plus facile. ”Si je veux qu’on lui parle de nous ? Tu me casses les couilles quand tu fais comme si je te forçais la main. Si toi tu veux, tu prends ton téléphone, tu fixes un moment à trois, et l’affaire est réglée. Tu choisis pas un appartement dans un immeuble sans ascenseur pour le tenir à l’écart. Tu sais ce que je pense de ça ? Que c’est minable.” L’irritation se mue en colère, mais je ne lève pas le ton pour autant. D’apparence, mon calme est olympien, mais je fulmine. Mon sang bouillonne dans mes veines. ”Tu parles beaucoup, Jo, mais tu n’agis pas des masses.” Ce qui ne m’est pas reprochable. j’en dis peu sur mes émotions, mais j’ai le mérite d’opérer des changements plus évocateurs que les mots. ”Quand on a 19 ans, on fait pas de choix, on fait ce qu’on veut. Ton seul choix, c’est de te laisser mener par la baguette parce que tu as peur de plus voyager, de plus avoir assez de pognons pour t’habiller en Yves-Saint-Laurent et te balader avec des sacs Chanel. Il est là, ton choix. C’est vénal, Jo. Et tu n’es pas comme ça. Sinon, tu ne serais pas là et ici avec moi. Quoique…” C’est quand la dernière fois qu’elle a mis les mains dans la graisse pour gagner un franc ? Qu’elle a servi des bières pour remplir un frigo ? ”Si. Peut-être. Tu n’as aucune notion des réalités. Tu devrais te trouver un job, ça te ferait grandir.” ai-je persiflé d’une voix blanche en buvant un gorgée à ma bouteille. ”tu trouveras peut-être moins sympa de vouloir me faire prendre l’avion et de m’obliger à t’attendre dans un hôtel pendant que tu joues les petites filles modèles si tu devais économiser pour te payer un voyage à Sidney, aller te balader avec moi, faire du surf, en gros tout ce qu’on peut faire ici.” Le sport mis à part. ”Mais, c’est tellement moins fun quand on ne dépense pas le fric des autres. Sauf que, surprise… ça gâche aussi le plaisir.” ai-je ponctué, plus mauvais, mais toujours aussi impassible. Je suis imperturbable alors qu’elle tente une dernière offensive. Celle-là, elle m’arrache un rire : ”Une femme d’affaires.  Tu as monté quoi comme entreprise, Jo ? Tu es….” Une parvenue, ai-je pensé, me retenant de justesse pour ne pas la blesser outre mesure. Mon apaisement trahit d’une chose : mes idées orales dépasseraient volontiers ma pensée. C’est dans ces moments-là, ceux où je me contiens, que je suis le plus dangereux. L’ivresse fait sauter ce rempart-là, mais je n’ai rien bu aujourd’hui. Mes travers ne sont donc pas radoucis par une fiole d’anesthésiant.”Une menteuse. Tu dis des trucs comme “malgré moi” comme si tu ne voulais pas tout de ça, mais ça t’arrange en fait.” Lassé de me battre avec elle, je lui ai tourné le dos. J’ai aussi remarqué grâce à son reflet déformé dans la porte du frigo qu’elle a quitté la pièce. Moi, j’ai ramassé les assiettes et je l’ai suivie de près en marmonnant un “”quelle idée de merde.” avant de m’enfermer dans la chambre. Il y a un lit à monter et m’occuper ne pourra pas me faire de mal. Qu’elle reste avec son livre et ses fadaises, je suis trop fatigué pour faire son éducation. A quoi bon de toute façon ? Elle a eu la vie facile, Josephine. Elle ne sait pas ce que c’est galérer, ni même quelle ampleur peut avoir un vrai problème sur un moral ou sur les fondations d’une personnalité. A l’inverse, elle paierait le prix fort juste pour être heureuse, vraiment, et se garder de la tristesse de l’ennui et de la blessure de la nostalgie quand dans 10 ans, elle regardera derrière elle et regrettera ses choix.

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à contacter : sur le compte concerné.
présence : présente.
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âge : dix-neuf années qui ont déjà défilées. la fleur de l'âge. l'innocence.
statut civil : séparée d'Archibald depuis quelques semaines. après avoir été fiancée puis avoir décidé de continuer à faire semblant pour les apparences, ils ont finalement décidé de mettre fin à cette mascarade. au début d'une relation compliquée par biens des obstacles avec Marty.
occupation : elle étudie à l'université du queensland. ses parents ont voulu qu'elle se dirige vers un bachelor en gestion d'entreprise / gestion du tourisme, de l'hôtellerie et de l'événementiel. elle, elle aurait préféré suivre une voie afin de devenir traductrice littéraire.
adresse : kangaroo point -- un appartement qu'elle partage depuis peu de temps avec Marty.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle.
trigger : violences animales, violences faites aux enfants. - à discuter.
warning : fiançailles forcées, différence d'âge amoureuse, handicap.
disponibilités : rps en cours :

Marty #9 ♦️ Marty #10 ♦️ Archibald #9 ♦️ Rebekah ♦️ Poppy ♦️ Jude ♦️ Eugenia ♦️ Amour ♦️

sms :

Marty ♦️ Archie ♦️ Eugenia ♦️ Jude ♦️

rps terminés :
Marty&Archibald

en vrac :
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If you felt invisible, I won't let you feel that now.
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· Dim 29 Sep - 0:13

We're strangers in between the darkness.
Martin&Josephine. #9
OUTFIT -- Elle ne s'imaginait pas que les choses tourneraient de la sorte. Oh non. Et elle ne s'attend pas à ce qu'elle va encaisser à l'instant. _ Si je veux qu’on lui parle de nous ? Tu me casses les couilles quand tu fais comme si je te forçais la main. Si toi tu veux, tu prends ton téléphone, tu fixes un moment à trois, et l’affaire est réglée. Tu choisis pas un appartement dans un immeuble sans ascenseur pour le tenir à l’écart. Tu sais ce que je pense de ça ? Que c’est minable. Tu parles beaucoup, Jo, mais tu n’agis pas des masses. Premier uppercut. Les mots viennent la frapper et résonnent dans sa tête. Elle lui casse les couilles. Elle agit de manière minable. ça résonne, ça tourne en boucle et ça fait mal. Et ce n'est pas terminé. _ Quand on a 19 ans, on fait pas de choix, on fait ce qu’on veut. Ton seul choix, c’est de te laisser mener par la baguette parce que tu as peur de plus voyager, de plus avoir assez de pognons pour t’habiller en Yves-Saint-Laurent et te balader avec des sacs Chanel. Il est là, ton choix. C’est vénal, Jo. Et tu n’es pas comme ça. Sinon, tu ne serais pas là et ici avec moi. Quoique… Si. Peut-être. Tu n’as aucune notion des réalités. Tu devrais te trouver un job, ça te ferait grandir. Deuxième coup. Josephine encaisse. _ tu trouveras peut-être moins sympa de vouloir me faire prendre l’avion et de m’obliger à t’attendre dans un hôtel pendant que tu joues les petites filles modèles si tu devais économiser pour te payer un voyage à Sidney, aller te balader avec moi, faire du surf, en gros tout ce qu’on peut faire ici. Mais, c’est tellement moins fun quand on ne dépense pas le fric des autres. Sauf que, surprise… ça gâche aussi le plaisir. Troisième coup et son coeur est en sang. C'est donc ça ? La manière dont il la voit ? Elle vient croiser les bras sur sa poitrine, se ferme à la discussion. Josephine est blessée. Blessée qu'il ne l'accepte pas comme elle est. Oui, elle a besoin de cet argent. Oui, elle ne s'imagine pas vivre sans cette cuillère en argent qu'elle a toujours eu dans la bouche. Et c'est à cet instant que le choc de leurs différentes classes sociales se répercute. _ Une femme d’affaires.  Tu as monté quoi comme entreprise, Jo ? Tu es… Une menteuse. Tu dis des trucs comme “malgré moi” comme si tu ne voulais pas tout de ça, mais ça t’arrange en fait. Il lui tourne le dos et elle en profite pour s'échapper de la cuisine. Elle serre les poings, les dents. Elle préfère se taire plutôt que d'envenimer encore un peu plus la situation. Elle pourrait lui hurler dessus, lui dire qu'elle est comme ça et que c'est comme ça qu'il l'aime -- non qu'il l'apprécie. Jo n'a pas changé. Il l'a toujours connu de cette manière là. Elle veut contenter tout le monde sauf elle-même. Elle prend un livre et vient s'assoir sur le canapé sans lui jeter un regard. Pas même lorsqu'il passe à côté d'elle en balançant son ”quelle idée de merde". Son regard est rivé sur le papier. Les mots défilent devant ses yeux sans qu'elle en comprenne le sens. ça n'imprime pas. Non. La colère est bien plus forte et elle n'arrive pas à s'apaiser. Elle reste sur le canapé pendant de longues minutes -- peut-être même une heure -- avant de refermer son livre en soupirant. Elle entre dans leur chambre, son corps traduisant la colère qui bouillonne en elle. La blonde se saisit de son téléphone. Elle jette un regard vers Marty qui semble terminer de monter le lit. Sont-ils aussi têtus l'un que l'autre ? Probablement. Finalement, elle pianote sur son téléphone quelques secondes puis vient chercher des vêtements dans un carton. _ J'ai envoyé un message à Raph. Puisque apparemment, rien n'est jamais assez bien et que tu trouves toujours une raison de m'en mettre plein les dents, on pourra s'acquitter de celle-ci. Elle retire son peignoir pour enfiler une robe -- de créateur, bien sûr. Est-ce qu'elle le cherche ? Peut-être un peu. Quoi que trouver des vêtements qui ne sont pas de marques dans son dressing relève du défi. _ Je lui ai donné rendez-vous demain à 18h, pour boire un verre. Qu'elle ajoute en ajustant sa robe. Elle quitte la pièce pour ranger son peignoir dans la salle de bain. Et revient finalement sur ses pas. _ Oui, je suis vénale, Marty. Oui, j'aime mes robes de créateurs et j'aime pouvoir voyager où je veux et quand je veux, surtout. J'aime pouvoir me payer ce que je veux quand je le veux. Et je ne m'en suis jamais cachée. Si elle est la plupart du temps compréhensive et simple, elle ne peut pas retirer ça. Ouais, elle aime son train de vie et l'argent de ses parents. _ Je n'ai peut-être monté aucune entreprise, Marty, mais ça arrivera. Peut-être que dans ton monde on ne fait pas de choix et on fait ce qu'on veut : pas chez moi. J'ai fais ce choix, j'ai pris la décision de céder à mon père pour être avec toi. J'ai décidé de lui demander de l'aide avec ma mère pour pouvoir te rassurer. Quoi que je fasse, ça ne sera jamais assez bien à tes yeux. Et pourtant, tout ce que j'ai fais ces derniers mois, je l'ai fais pour nous. Quoi que je fasse, je fais toujours des erreurs. Je veux seulement contenter tout le monde, tu vois ? Mais ce n'est jamais assez bien. Sa voix est froide, son corps distant. Elle vient ranger son téléphone dans un sac à main. Elle pousse un soupire, las. _ Ma robe de créateur, mon cul vénal et mes réactions minables vont boire un verre dans le pub à côté. J'ai besoin de prendre l'air. Souffle-t-elle en tournant les talons.
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occupation : Serveur au Connor's club
adresse : 729, CBD, un appartement qu'il partage avec son meilleur ami. Un "chez lui" où le courrier n'arrive pas puisqu'il est toujours domicilié à la maison familiale.
intervention pnj : Oui
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infos rp : J'écris à la première personne. Mon rythme est assez rapide. Quant à la longueur, elle s'adapte à mon inspiration selon ce que mon partenaire m'aura offert. Ne prenez pas mal si j'écris moins que vous sur une réponse, la prochaine, peut-être que c'est moi qui vous inonderai.
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Martin&Josephine. #9
Et, sans surprise, Jo a profité de ce que j’avais le dos tourné pour m’échapper et ma mâchoire s’est animée de tics nerveux. Dès lors qu’elle se renferme quand point un vent de discorde, elle m’agace et c’est un euphémisme. Se rend-elle compte de l’image qu’elle me renvoie ? j’ai l’impression de n’être plus qu’un quidam avec lequel toute discussion est impossible ou, plus insultant encore, qui ne mérite la dépense d’énergie utile à défendre d’un réquisitoire. Une simple phrase suffirait pourtant. Un “je suis heureuse de mon sort” me désamorcerait plus vite qu’un long discours tissé dans une toile de mensonges. Si j’avais tort, si elle était pleinement à l’aise avec ses décisions, elle manifesterait moins de dépit face à son héritage ou aux exigences de sa famille. Elle n’utiliserait pas les verbe et adverbe comme “enchaîner” ou “malgré moi”. Ça suggère qu’elle est pantin, que d’ici dix ans - si pas avant - elle sombrera dans la dépression.. Parfois, j'aimerais qu’elle réalise que mon problème ne se constitue pas sur les fondations de son éducation, sur son train de vie luxueux ou sur ce qu’elle tend à penser que l’argent achète des solutions pour tout. J’ai toujours su qu’elle était née avec une cuillère en argent dans la bouche. Si sa situation m’avait dérangé, si je l’avais jugée inepte à cause des préjugés à propos des riches et de leur condescendance, je lui aurais servi mon indifférence en plat de résistance. Or, ma rudesse, elle tient sa source dans tout ce que j’ai peur pour elle. Je ne veux pas qu’elle nourrisse des regrets et de la rancœur parce qu’elle s’est oubliée à la faveur de son statut. Je la rêve épanouie avec ou sans moi - de préférence avec - fière d’elle, de ce qu’elle aura accompli en tant que femme et non pas à l’instar de la petite fille parfaite imaginée par les Phillips. J’aspire à ce qu’elle commente des conneries, qu'elle ressente ce plaisir inouï qui nous rappelle pourquoi nous respirons grâce à des poussées d’adrénaline qui accompagnent le bonheur d’être soi face à un risque présumé selon l’échelle de ses valeurs. Avoir peur, se tromper, se détruire pour ensuite se reconstruire, c’est la promesse d’être raccord avec son estime de soi. Selon moi, mon moineau est né pour survoler le monde, pas pour en être la victime et c’est de cette façon qu’elle se présente, m’obligeant à la plaindre quand visiblement, ce n’est qu’une perte de temps. Bien sûr, je m’y prends mal. Je m’y prends comme un manche parce que confesser mon souci, c’est définir l’ampleur de mes sentiments par un aveu de faiblesse et c’est trop pour moi. Beaucoup trop tôt compte tenu de mes efforts pour avancer vers elle, vers son besoin de stabilité, d’être rassurée sur mes intentions pour nous deux; Peut-être aurais-je tenté une approche si elle avait jeté un regard dans ma direction lorsque j’ai traversé le salon. Elle m’a préféré son livre et, me battant avec les planches et le manuel de montage de notre nouveau lit, j’ai ruminé mon saoul, un casque sur les oreilles, la musique m’aidant souvent à me calmer. Le résultant est peu probant. Je ne parviens pas à me concentrer sur la mélodie afin de me couper du monde. Alors, je perçois sa présence dans mon dos.


Sans trop savoir, si j’attendais un geste de sa part, j’ai abandonné mon entreprise pour la dévisager et, surtout, l’écouter avec l’attention d’un prêtre consacré et dévoué dans un confessionnal. ”Où ça ? Chez lui ? Tu es sûre de toi ?” me suis-je enquis, penaud, persuadé qu’effectivement, je lui ai forcé la main. Ce n'était pas mon but et, déjà, je culpabilise. ”Je. Je…” ai-je initié en soulevant mes fesses du sol. J’ambitionnais le désir fou de m’excuser, de la serrer dans mes bras, de souffler mes vérités dans un murmure. Au lieu de ça, quoique abasourdi par cette version de Josephine, j’ai souri bêtement. Elle m’a subjugué et, perclus par la convoîtise que m’inspire sa colère, cette audace avec laquelle elle s’oppose à moi, j’ai été incapable de bouger, de la retenir, de la supplier - ce serait nécessaire - de se pencher sur le moteur de on ire avant de me condamner. J’ai opéré un mouvement bienvenu par ma jalousie lorsque j’ai saisi que je l’avais blessée au point qu’elle préfère passer la soirée loin de moi. Ce n’était pas le deal et, à défaut d’être délicat, je sais reconnaître mon tort dès lors que je dépasse les limites. Alors, je l’ai rattrapée. Je l’ai saisie par le poignet avant que la porte d’entrée ne claque. ”Bouge pas. S’il te plaît.” Je lui ai opposé des yeux brillants d’émotions contraires, un mélange d’appétit et de tristesse. Puis, fort de mon courage, je l’ai tirée contre moi : j’ai fait d’elle ma prisonnière. ”J’ai été mauvais et stupide. C’est pas une tare d’aimer l’argent. Tu as pas à avoir honte de ça. C’est le contraire qui serait pas normal et si je t’ai donné de quoi penser le contraire, j’en suis vraiment mais vraiment désolé. J’avais pas conscience que tu essayais juste de bien faire, sinon je t’aurais dit que c’est pas ce que j’attends de toi. Moi, ce que je veux, c’est que tu penses à toi, que tu fasses les choses pour toi, pas pour les autres si tu crois que ça te rendra malheureuse. Mais, si cette vie qu’on te prévoit, elle t’excite, si c’est ce que tu veux au fond de toi, alors ça me va. Je pourrais être fière de toi pas parce que tu es magnifique, intelligente, mais parce que tu le seras aussi, tu comprends ? Tu peux bouder, être fâchée, tout ce que tu veux, mais ne me laisse pas tout seul.” ai-je chuchoté, embrassant son cou une première fois, remontant ensuite vers son menton et sa bouche. ”Je vais venir, à Sidney. Si tu as envie, je te suivrai et j’essaierai d’oublier que j’ai rien mérité de tout ça. Je veux pas qu’un jour tu crois que j’ai profité de toi.”  
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à contacter : sur le compte concerné.
présence : présente.
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âge : dix-neuf années qui ont déjà défilées. la fleur de l'âge. l'innocence.
statut civil : séparée d'Archibald depuis quelques semaines. après avoir été fiancée puis avoir décidé de continuer à faire semblant pour les apparences, ils ont finalement décidé de mettre fin à cette mascarade. au début d'une relation compliquée par biens des obstacles avec Marty.
occupation : elle étudie à l'université du queensland. ses parents ont voulu qu'elle se dirige vers un bachelor en gestion d'entreprise / gestion du tourisme, de l'hôtellerie et de l'événementiel. elle, elle aurait préféré suivre une voie afin de devenir traductrice littéraire.
adresse : kangaroo point -- un appartement qu'elle partage depuis peu de temps avec Marty.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle.
trigger : violences animales, violences faites aux enfants. - à discuter.
warning : fiançailles forcées, différence d'âge amoureuse, handicap.
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· Jeu 3 Oct - 13:34

We're strangers in between the darkness.
Martin&Josephine. #9
OUTFIT -- Josephine en se levant ce matin ne se serait jamais imaginée que cette soirée prendrait un tel tournant. Elle avait plutôt espérer qu'ils passeraient une soirée en toute tranquillité. Blottie l'un contre l'autre, à se faire la lecture ou même à jouer du piano. Non, impossible pour elle d'imaginer que Marty allait la mettre hors d'elle. Elle se renfrogne, ne fuit pas -- pas encore -- et finalement explose. Josephine aussi douce soit-elle se sent bien trop blessée par les mots de son petit-ami pour laisser les choses là où elles en sont. Oh, elle aurait pu simplement mettre sa robe et quitter l'appartement sans demander son reste. Après tout, l'avantage d'être une gamine blindée de tunes, c'est qu'elle peut partir en l'hôtel sans aucun problème. Est-ce qu'elle y songe ? A peine quelques secondes. Il est temps d'agir en adulte et de ne pas totalement fuir. Juste un peu. Josephine a juste besoin de prendre l'air. Juste besoin de souffler quelques secondes. Si Marty veut qu'ils officialisent leur relation auprès de Raph, qu'il en soit ainsi. Le rendez-vous est donné. _ Où ça ? Chez lui ? Tu es sûre de toi ? _ Non, dans un bar au coin de la rue. Peut-être qu'au milieu d'un public, il se retiendra de te casser le nez. Réponse tout en humour, même si le ton n'y est pas. _ Et oui, je suis sûre. Comme ça, ce sera fait. Faudra bien que ça arrive un jour, non ? A moins que mon idée soit minable ? Josephine, rancunière ? Pas habituellement. Mais il faut croire que cette fois, il s'agit de la fois de trop. Cette fois, elle lui en veut. Vraiment. Elle termine de s'habiller, de passer une pince dans ses cheveux pour les coiffer en un chignon vite fait et de ranger son peignoir. Elle lui balance les mots comme ils viennent. Elle lui balance ce qu'elle a sur le coeur. La manière dont il la blesse -- sûrement sans le vouloir -- et la façon dont il lui donne l'impression de n'être jamais satisfait. _ Je. Je… Rien de plus à ajouter ? Très bien. Comme prévu, elle fait demi-tour pour s'éloigner de cette ambiance de merde. Elle creuse la distance entre eux, se dirige vers la porte d'entrée -- ou de sortie dans cette situation. Elle n'a pas le temps d'atteindre la porte qu'elle sent les doigts de Marty entourer son poignet. _ Bouge pas. S’il te plaît. Elle tire sur son poignet pour le libérer de l'emprise de Marty mais il arrive tout de même à la plaquer contre lui. _ J’ai été mauvais et stupide. C’est pas une tare d’aimer l’argent. Tu as pas à avoir honte de ça. C’est le contraire qui serait pas normal et si je t’ai donné de quoi penser le contraire, j’en suis vraiment mais vraiment désolé. J’avais pas conscience que tu essayais juste de bien faire, sinon je t’aurais dit que c’est pas ce que j’attends de toi. Moi, ce que je veux, c’est que tu penses à toi, que tu fasses les choses pour toi, pas pour les autres si tu crois que ça te rendra malheureuse. Mais, si cette vie qu’on te prévoit, elle t’excite, si c’est ce que tu veux au fond de toi, alors ça me va. Je pourrais être fière de toi pas parce que tu es magnifique, intelligente, mais parce que tu le seras aussi, tu comprends ? Tu peux bouder, être fâchée, tout ce que tu veux, mais ne me laisse pas tout seul. Il dépose un baiser dans son cou, puis son menton et sa bouche. Si son coeur voudrait fondre. Si son corps trahit l'effet que Marty peut lui faire, elle résiste. _ Je vais venir, à Sidney. Si tu as envie, je te suivrai et j’essaierai d’oublier que j’ai rien mérité de tout ça. Je veux pas qu’un jour tu crois que j’ai profité de toi. Elle le repousse légèrement, se libère de son emprise. Elle a besoin d'air. Et la proximité de son corps avec celui de Marty n'aide pas ses pensées à se mettre en ordre. _ Très bien, je reste. Elle souffle en levant les mains. _ Oui, tu as été mauvais. Stupide, je n'en sais rien. Peut-être. Et non, ce boulot ne m'excite pas, il ne me transcende pas. Mais je ne considère pas que je vais au bagne quand j'y songe. Oui, je voudrais être traductrice littéraire mais ce n'est pas si mal de devenir la pdg des entreprises Phillips, j'pense qu'il y a pire comme situation. Elle relativise, bien sûr. Elle l'a toujours fait et elle est surtout résignée. Résignée mais pas malheureuse. Peut-être qu'elle ne sera pas totalement épanouie dans sa vie professionnelle, mais elle espère que le reste compensera. Et effectivement, il y a pire. Pire que de devoir voyager, pire que de gérer plusieurs dizaines de restaurants, pire que de maintenir l'entreprise familiale à flot. _ Je te connais, Marty. Je sais que tu ne profiteras jamais de moi, ou de Raph ou même de n'importe qui d'autre. Si je te propose de venir, c'est parce que je veux profiter des moments que la vie nous offre. Je peux faire des compromis. Je peux vivre dans un appartement qui est à des années lumières de mes moyens, je peux chiner des meubles d'occasion. Mais n'oublie pas d'où je viens et n'oublie pas ce que je suis. J'aime voyager, j'aime passer du temps en dehors de Brisbane et découvrir ce que le Monde a à m'offrir. Parce qu'il est tellement riche. Je veux seulement t'en faire profiter. Je veux seulement profiter de ça avec toi. Parce que, peut-être que cet argent n'est pas vraiment à moi, peut-être que je n'ai rien fais pour le mériter mais il est là. C'est bien la première fois depuis qu'ils se connaissent que leur différence de classe sociale vient à ce point les frapper. Elle passe une main sur son visage. Sa voix s'est adoucie à mesure que les mots sont sortis d'entre ses lippes. Finalement, elle est incapable de rester en colère plus de quelques minutes contre Marty. _ Tout ce que je veux, c'est ton bonheur, le nôtre. Tout ce que j'ai fais ces derniers mois, c'est pour nous. Pour qu'on avance, peu importe le rythme qu'on y a mis. Elle secoue la tête tout en revenant dans l'appartement. Elle s'arrête au centre de la pièce à vivre et se retourne vers Marty. _ Maintenant, viens m'embrasser. Elle tend la main pour qu'il vienne creuser la distance entre eux. Une fois fait, elle se hisse sur le pointe des pieds et lui murmure : _ et fais moi l'amour dans notre appartement.
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âge : 32 ans
statut civil : Il doit bien se rendre à l'évidence. Dès l'instant où il s'est dit que vivre avec elle était une bonne idée, il s'est engagé alors qu'il n'était pas convaincu d'en être capable. Il ne lui dit pas qu'il l'aime, mais il lui démontre jour après jour qu'il serait perdu sans elle, sans Jo.
occupation : Serveur au Connor's club
adresse : 729, CBD, un appartement qu'il partage avec son meilleur ami. Un "chez lui" où le courrier n'arrive pas puisqu'il est toujours domicilié à la maison familiale.
intervention pnj : Oui
pronom perso : Il
trigger : Aucun
warning : Sexisme - Nicotine - Jeu - Sexe - Différence d'âge
infos rp : J'écris à la première personne. Mon rythme est assez rapide. Quant à la longueur, elle s'adapte à mon inspiration selon ce que mon partenaire m'aura offert. Ne prenez pas mal si j'écris moins que vous sur une réponse, la prochaine, peut-être que c'est moi qui vous inonderai.
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Le moineau ¬ Did I say that I need you ? Did I say that I want you If I didn't, I'm a fool, you see, no one knows this more than me as I come clean.
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Frenchie ¬
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The family ¬
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Charlie Chaplin ¬
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Tex Avery ¬ a venir
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F.R.I.E.N.D.S ¬

en vrac : C’est un fou de lecture, de poésie et de cinéma. Il sème des papiers de bonbons à la menthe derrière lui partout où il va. Il en a plein les poches. C’est comme une marque de fabrique. Il n’est pas carnivore, il est carniste. Il lui faut de la viande à chaque repas. C'est un bon danseur qui adore ça. Féru de belle mécanique, il retape une vieille voiture, avec son meilleur ami dans son fauteuil roulant auprès de lui. Ensemble, ils refont alors l’histoire, il redessine le monde. Il joue au baseball depuis son plus jeune âge. Il ne croit pas en Dieu, mais il aurait aimé dans l’espoir que l’idée lui rende la vie plus facile. Il boit beaucoup. Fume beaucoup. Il dessine comme il respire.
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We're strangers in between the darkness.
Martin&Josephine. #9
J’aimerais être capable de cacher ma satisfaction alors qu’elle se jette dans l’arène. Si je suis un taureau, elle est le drap rouge avec lequel le toréador l’excite, sauf qu’il n’est pas question de rage me concernant. Ce que je ressens appartient à l’ordre du charnel. Aucun de ses mots ne semblent en mesure de m’éteindre et je me demande sérieusement si je ne suis pas de ces types malsains qui provoquent une dispute au nom de la réconciliation. Je statue sur un non : j’étais contrarié, mais je n’ai jamais souhaité que ça tourne au vinaigre entre nous deux. J’ai moi-même été étonné par la rudesse de mon discours. En attendant, je m’en suis assez préoccupé pour demeurer pantois au milieu de la chambre. Je ne la suis pas quand elle s’échappe pour revenir maquillée comme une princesse. Vêtue de pied en cape, et malgré mon désappointement, l’idée qu’elle prévoit de s’en aller chemine en moi clopin clopant et ça petit à petit, ça me fait mal. mon cerveau reçoit trop d’informations cependant. Je suis crevé, vraiment, moins physiquement que mentalement. Réfléchir est compliqué. Au contraire, j’aurais davantage pesé mes mots, histoire de ne pas la blesser. Je déteste lui causer du chagrin. Mon rôle exige que je fasse attention à elle. Je me dois d’être aussi noble que mes espoirs quand je me figure pour elle un avenir radieux. Est-ce que je me projette dans ce dernier ? Cela va sans dire. A l'inverse, je n’aurais pas emménagé. Je n’aurais pas décidé en une seconde que partir avec elle pour Sidney et l’annonce exemplifierait à merveille mon mea-culpa. Je ne me serais pas non plus précipité derrière elle pour la retenir. N’ai-je pas, dans un premier temps, eut envie de la menacer ? De l’avertir que si elle passait cette porte, je ne serais plus là quand elle rentrera ? J’ai réprimé ma connerie pour deux raisons. La première, c’est qu’elle m’aurait probablement trouvé dans le canapé à l’attendre, complètement ivre, ivre d’alcool et de colère, et à son retour, je me serais soigné de ma frustration grâce à une étreinte trivial. La seconde, c’est que je refuse que notre premier souvenir à deux dans cet appartement soit celui d’une dispute que j’aurais envenimé. Certes, je suis fier par essence, mais quand il s’agit d’elle, je m’écrase et, souvent, ça me crispe. ça me tend d’être aussi docile à cause de ce qu’il se cache en sentiment derrière cette vérité. ça soulève le poids de l’angoisse par la faute d’Amour et parce que la lucidité m’oblige à accepter que je peux danser comme elle chante. C’est avilissant, mais c’est surtout plus fort que moi. ça braille tellement si fort que mon ego s’écrase malgré qu’elle se débatte entre mes bras. Toutes mes excuses sont sincères. Ma véhémence est le fruit de mon inquiétude, ce n’est pas aussi crasse que ça n’en a l’air. Je l’explique en la grignotant, mais mon moineau ne manque pas de caractère. Elle est résignée - plus que résiliente - la vie l’a épargnée jusqu’ici -, mais elle se révèle et je me flatte d’être le moteur de ses changements bienvenus, de cette révolution nécessaire à me tenir. Elle le sait, le pense et le dit : je suis un électron libre et Dieu seul sait ce qu’il adviendra de nous si, d’aventures, elle ne me canalisait pas. Au moins ne s’échine-t-elle pas pour rien. Libérée de mes bras, droite comme un I devant la porte d’entrée, elle me recadre. Mon regard dévore ses lèvres tant l’envie de l’embrasser est prégnante et je respire un grand coup pour me maîtriser. Pourtant, je l’écoute avec attention. Je ne perds rien de ses explications  si bien que je ne capitule pas avec amertume sous prétexte que l’urgence d’une étreinte prévaut sur le malentendu. J’enregistre et je hoche la tête parce qu’elle est limpide, maladroite aussi, mais ce n’est pas important. Ce qui compte, c’est la thèse et elle ne laisse aucune place aux doutes. ”Tu vois, c’est ça que j’essaie de te dire. Je veux pas d’un truc “pas si mal” pour toi. Je veux pas un “il y a pire.” Evidemment que c’est confortable, mais c’est travailler des heures et des heures, c’est mettre de côté tout le reste pour pas que tu te casses la gueule. Et puis, si tu es passionnée, ça peut être un poids, ça peut…” Qu’en sais-je, finalement ? Je ne suis personne. Je ne gère aucune entreprise et je réponds mal à la pression. ”C’est juste que je trouve… que tu mérites tellement plus qu’un “c’est pas si mal.” ai-je confirmé, penaud, tête basse et me balançant d’un pied sur l’autre comme un gosse pris en défaut. ”Je ne voulais pas te faire de la peine. Et je veux pas que tu dises quoi que ce soit à ton frère si tu n’es pas prête. Je ne sais même pas si je le suis. Je ne veux juste pas le perdre en laissant à Archie le soin de l’avertir lui-même. Je crois que j’aurais pu le faire si je tenais vraiment à nos fiançailles.” Autrement dit, tout comme elle, je serais prêt à tout pour nous préserver d’une rupture.”Et pour Sidney, j’étais sérieux. Ce n'était pas une manœuvre pour que tu restes avec moi. Je vais venir si ça te fait plaisir, mais je veux pas que tu fasses des compromis pour moi et si vivre avec des meubles d’occasion t’embête, change les dans ce cas. Moi, c’est tout ce que je connais.” Cela étant, d’où vient mon canapé, je m’en cogne. ”Et tu le savais. Je crois que j’aurais voulu que tu t’en foutes et pas que ça te pèse.” J’ignore si l’angoisse est la manifestation de la peur ou de la tristesse, mais je me sens moins à ma place que durant ces quatre mois de relation.”Je veux pas te rendre malheureuse non plus, tu sais. Et je ne veux pas te ralentir. Je ne veux pas non plus me sentir redevable.”ai-je soupiré, inquiété par les causes de cette dispute. Nous ne sommes pas du même monde. La laisser dépenser l’argent de ses parents sans compter et m’en faire profiter me mettra toujours dans la position du maillon faible. Je crains de ne pas être capable de le supporter. Sauf qu’en l’état, ce n’est pas ce qui m’effraie le plus. Ce qui me tétanise, c’est l’éventualité d’une rupture inévitable, c’est d’être sans elle, tout simplement. Alors, je chasse toutes mes peurs d’un geste invisible de la main tandis que la sienne m’invite à la rejoindre. Je m’exécute : je suis attiré par elle comme un aimant et, qui plus est, qui mieux que Josephine pour me rassurer quand je nage dans les eaux troubles d’hypothèses malheureuses ? Quand mon pessimisme me prive de quiétude ? Me rassurer. Est-il possible de l’être autrement qu’en accédant à sa requête ? Un sourire plus tard, je me suis exécuté : je l’ai embrassée, doucement, puis à pleine bouche puisque je suis à sa cause acquise. Nous le baptiserons bien ce soir, cet appartement. Et, un jour, peut-être rirons-nous de cette querelle. Pour le moins, je nous le souhaite, réellement.]

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