golden hour (martin)

golden hour

@Martin Singh
Un beau costume pour l'homme qu'elle avait érigé au rang de trophée, le sien personnellement. Il n'avait pas eu de chance de tomber sur elle et de se laisser prendre dans ses filets car la madone enflammait les esprits et n'en sortait plus jamais qu'on l'admire ou la déteste elle marquait indéniablement les vies qu'elle rencontrait et maintenant qu'elle avait la main mise sur le brun elle ne le laisserait pas s'échapper si facilement. Amour n'avait pas lésiné sur les moyens du costard jusqu'aux chaussures en cuir Italien réputé pour être le meilleur, il serait parfait des pieds à la tête pour les quelques personnes qu'elle lui présenterait ce soir. Elle avait fait les choses en grand , d'acteurs célèbres jusqu'à d'autres grands noms du cinéma en appuyant ses connaissances elle ferait en soirée qu'il puisse décrocher un casting ce soir car que pouvait on refuser à une st-pierre ? Peu s'y était risqué et d'autres avaient fini blacklisté il était si facile d'user de son nom et sa renommée pour faire tout ce qu'elle désirait et insatiable assurément elle l'était. Habillée d'une robe élégante et échancrée un sourire satisfait s'installa sur ses lèvres quand la limousine s'arrêta devant le plaza, une chaîne d'hôtel réputée pour son luxe et son sens su savoir faire prêtant sa salle de réception aux invités de la soirée pour un gala de charité servant une cause animalière les principales dans lesquelles étaient engagées la blonde. Elle s'approcha de Martin et posa sa main contre sa nuque pour déposer un baiser contre sa joue , lèvres pulpeuses sur sa peau offerte espièglerie dans son regard ne la quittait pas observant avec ravissement le brun découvrir avec émerveillement le lieu somptueux qui s'offrait à eux. C'était toujours un plaisir pour elle de découvrir la palette d'émotion de Martin quand il semblait tout découvrit avec un regard nouveau. Bonsoir darling je suis ravie de te voir. Ravie était un euphémisme.

Elle passa sa main autour du bras de Martin en lui donnant quelques recommandations. Tiens toi droit et souris, quand on te tends des mains tu les sers et pour le reste tu me laisses faire. Elle expliquait en prodiguant des conseils qui lui serait utile car elle était bien placée pour le savoir elle qui côtoyait le monde des étoiles depuis toujours. Ils montent dans les escaliers et Amour le fait s'arrêter dans le grand couloir devant un miroir recouvrant tout le mur en face d'eux. Regarde comme nous sommes beaux. Comme il paraissait parfait à son bras.

GOLDEN HOUR

Martin & Amour.

Plus tôt dans l’après-midi, j’ai déchiffré le SMS d’Amour avec, dans l’estomac, un mélange de panique, de déception et d’appréhension. Le tout s’est fondé en une angoisse sourde : je n’ai plus entendu à mes oreilles que les battements accélérés de mon coeur. Le soulagement, il n’appartient qu’à mon égo. Lui, il aurait déprécié le silence éternel de Frenchie, celui qui sous-entendait qu’elle l’avait remplacé. Le reste de mon être, la part raisonnable, elle regrette que la quarantenaire ne m’ait pas oublié. A l’instant même où je concédai la rejoindre au Plaza, je sus qu’il me faudrait mentir à Jo si, d’aventures, elle s’intéressait à ce qui me gardera loin d’elle le soir venu. J’en tirai un profond dégoût envers la situation et, surtout, envers moi. Mon moineau ne mérite pas que je lui raconte des histoires tissées de fil blanc. Par la porte ou par la fenêtre, il est impératif que je me tire des griffes de cette mécène qui actionne le levier de mes ambitions. Mais, que valent mes rêves de grandeur et ma soif de reconnaissance face à Jo ? Rien. Assurément. Qu’est-ce qui serait le plus difficile finalement ? M’enfermer dans ma médiocrité à ses côtés en me persuadant qu’elle est trop bien pour moi ou ne plus parvenir à la regarder dans les yeux tandis que nous empruntons le chemin de la colocation ? Du trajet me conduisant de l’appartement de Raph, où j’ai récupéré le costume enfilé après avoir bu une bière en sa compagnie jusqu’à mon lieu de rendez-vous, je me suis questionné sans trouver de réponses efficientes ou, mieux encore, rassurantes. Est-il utile de préciser qu’en descendant de voiture, j’ai manqué d’aisance ? Que j’ai lutté contre l’envie d’une cigarette ? Que j’ai guerroyé contre un désir de fuir alors que la geôlière de mon authenticité dépose sur ma joue un baiser délicat ? Alors qu’elle me traite déjà comme un gosse ? Evidemment, ça m’agace, mais ne suis-je pas responsable de ce comportement humiliant ? A observer le monde qui m’entoure comme un gamin devant son sportif préféré, je frôle le pathétique. Pourquoi me prendrait-elle au sérieux, la Saint-Pierre ? ”De me voir dans ton costume ?” lui ai-je lancé, incapable de définir ce que je ressens. C’est trop complexe, j’ai abandonné en chemin. ”Merci d’ailleurs. Il est bien taillé…” Sur mesure. Je me souviens encore du jour où elle m’a confié aux mains expertes de son tailleur. ”Même si…” Si un âne, harnaché comme un cheval, n’en reste pas moins un baudet ?, ai-je songé sans le prononcer. Je me suis interrompu parce qu’elle a déjà cessé de m’écouter, du moins me semble-t-il… ”Je connais la chanson… N’en dis jamais plus que nécessaire et n’aie l’air étonné de rien. ça va comme ça ?” J’ai affiché le masque du stoïcisme. Seule une lueur de défi brille dans mon regard tandis que, bras dessus bras dessous, elle nous arrête devant un miroir qui honore le reflet du couple que j’ai sous les yeux. ”Tu sais ce que je vois, moi ? Que même avec un costard hors de prix, je ne suis pas vraiment à ma place ici et tu le sais aussi bien que moi.” Bien sûr, ça n’enlève rien à sa beauté, mais je le tais. Inutile de la complimenter : elle se gausse bien assez comme ça. ”Dis-moi, ça fait combien de temps qu’on joue à ça, toi et moi ?” me suis-je enquis en pivotant mon corps dans sa direction, la guidant d’une main pour qu’elle m’affronte. ”Et pas l’ombre d’un changement de mon côté. Beaux, c’est bien la seule chose que nous sommes si tu veux mon avis.” Et, dans ce propos que je regretté déjà - les conflits ne sont pas ma spécialité à l’inverse de ma franchise - traîne de l’amertume.

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ANAPHORE

golden hour

@Martin Singh
Amour et son perfectionnisme qu'elle ne cachait pas la médiocrité n'avait aucune place dans sa vie et goût ce que la diva touchait se transformait en or ainsi d'un simple cuisinier de fast food Amour en faisait un homme distingué et peut être un futur acteur, mais rien n'était jamais gratuit avec Amour elle prenait et tissant sa toile autour des âmes qu'elle attirait. La lumière attirant les lucioles Amour les faisait briller et virevolter jusqu'à ce qu'elle décide un jour que tout ne s'arrête et qu'ils tombent à nouveau dans le néant. Jouet avec les vies des autres était devenu son passé temps préféré mais pouvait on le lui reprocher quand la princesse avait toujours eu tout ce qu'elle désirait, petite fille ouvrait la bouche pour quémander et tout lui était donné ainsi les mauvaises manies d'enfants étaient devenues des vices d'adulte. Il avait bien tenté de lui résister m'aie Amlur n'aurait laissé la place à aucun refus et elle savait où appuyer sur son âme pour lui donner envie de réviser son jugement lui qui voulait tant briller mais qui s'évertuait à vouloir l'oublier or la blonde n'était pas une femme à disparaître ou à éclipser c'est elle qui décidait du moment propice où elle s'en allait , souvent au moment où la dépendance était le plus marquée. De te voir toi chéri, me prends ti pour une femme superficielle ? Elle l'était assurément mais Amour savait toujours donnée le change et se demandait s'il aurait l'audace d'appuyer tous les défauts qu'il pouvait percevoir chez elle. De rien Antonio a des doigts en or. Et elle ne manquait jamais de confier entre ses mains expertes toutes les créations qu'elle faisait porter à Martin. Même si quoi ? Diva l'encourage à aller jusqu'au bout de sa phrase en passant sa main autour de son bras pour qu'ils entrent dans l'hôtel devenu le lieu de la soirée.

Il connaissait par cœur les conseils qu'elle lui donnait toujours et Amour acquiesça pas besoin donc de lui refaire la leçon puisqu'il semblait l'avoir assimilé. Devant le miroir elle ne pu s'empêcher de souligner qu'ils étaient beaux tous les deux mais le brun ne voyait en lui que son enveloppe ce diamant brut qu'il était alors qu'Amour voyait déjà la piètre précieuse. Si je dis que tu es à ta place alors tu l'es. La blonde pose ses doigts sous son visage pour tourner son regard vers le sien. Tu es un diamant tu ne sais juste pas comment le révéler, il y a l'enveloppe à la surface celle qui est brut mais tu as beaucoup de choses à offrir au monde tu as seulement besoin d'une chance. Et sa chance c'était elle. Tu crois que toutes les personnes présentent ce soir sont mieux que toi ? Si tu savais la moitié des histoires sordides qui les concerne tu les verrais autrement, ils brillent mais ils ne sont pas fait que d'or et d'argent. Il se tourne vers elle en prenant sa main et la blonde saisit toute l'amertume qui s'en dégage. Je suis la seule à croire en toi et tu oses me traiter comme ça ? Lueur flamboyante dans le regard. Tu disparais pendant des semaines et tu t'attends à ce que je te serve ta carrière sur un plateau d'argent ? La gloire se mérite darling, et ce n'est pas en m'ignorant et en te montrant désagréable que tu obtiendras ce que tu veux. Chantage affectif dont elle abusait derrière ses grands cils et ses lèvres carmins.

Martin Singh a écrit:: GOLDEN HOUR
Martin & Amour.
Erreur d’appréciation. Elle m’écoutait, Amour. La preuve en est, elle m’invite à lui confier le fond de ma pensée. Moi, je suis réticent et ma langue claque contre mon palais. C’est vrai qu’il est beau, ce reflet renvoyé par le miroir. Néanmoins, je ne me sens pas à l’aise pour autant. Je crois que j’aurais aimé être capable de me terrer dans un trou de silence puisque je ne suis pas convaincu d’être armé adéquatement pour damer le pion de la dame à mon bras. Au lieu de ça, puisque je semble décidé à transformer ma franchise en caillou dans ma chaussure, j’ai craché le morceau avec plus d’amertume que nécessaire. un mouvement d’humeur né de ce qu’ele me traite encore comme un gosse aurait pourtant suffit. Mais, non, il a fallu que j’enfonce le clou jusqu’à récolter un élan de mauvaise humeur bien mérité. Je le sais si bien que mon cou s’enfonce dans mes épaules. Quelle ironie quand je souhaite qu’elle me considère davantage comme un adulte et moins comme un enfant. Mon comportement induit malgré moi que je suis à sa merci. Je peux m’asseoir sur un traitement différent, plus adapté à ma condition, juste assez pour détromper l’une de mes certitude : mon abouchement avec Jo déplaire à sa possessivité, celle qui s’éloigne des questions de sentiment, celle qui existe à la faveur de ces biens dont nous sommes les heureux propriétaires… un peu comme un sac à main finalement. Ouais. C’est ça. Darling se targue de ne pas être superficielle, mais mon rôle à ses côtés se bornent à celui de l’accessoire ou du figurants. Evidemment, ça m’affecte. Mais, je ne bronche pas lorsque ses doigts s’enroulent autour de mes joues pour guider mon regard vers le sien. Et, comme un con, je lui sers ce qu’elle attend : je la dévisage et, attentive, je bois ses viles flatteries qui gonflent mon ego. Moins naïf, je les aurais balayées d’une remarque acerbe. A défaut, je grimace, je me laisse séduire par l’illusion qu’elle croit en moi et que ça vaut son pesant d’or. ”Prouve-le moi.” ai-je rétorqué de la défiance dans la voix, dans les yeux et dans le coeur. Le ton est grave. Or, mon air revêche et mes yeux roulant dans mes orbites, ils sont empruntés à Josephine qui m’attend sagement, Jo qui ne m’a posé aucune question sur mon emploi du temps, Jo qui m’a proposé aujourd’hui une colocation. Peut-être aurais-je dû refuser au lieu de m’emballer comme un gamin. Si tenir tête à Amour est déjà si compliqué, qu’est-ce que la suite pourrait-elle nous réserver de bon ? Ce n’est cependant pas le moment d’y penser, pas maintenant. Je dois rester au taquet si je veux empêcher Amour de prendre définitivement le contrôle de mon existence.”Et c’est toi qui as disparu, Frenchie.” Je n’ai pas espéré un coup de fil ou un message, mais je me garde de le révéler. ”Excuse-moi de m’être imaginé que tu avais un autre diamant dans le viseur. Alors, si je me suis trompé, prouve-le-moi. Rappelle-moi que je ne suis pas en train de de nous faire perdre notre temps.” Et, normalement, j’aurais concédé à mes rêves une voix au chapitre en réclamant l’assurance d’un casting… mais… ”Mets-moi sous la dent tout ce que tu as de plus sordides à me raconter sur ces gens-là. Peut-être que j’arrêterai de me demander ce que tu as à gagner à me tirer jusqu’ici, toi.”

@Amour St-Pierre

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ANAPHORE

golden hour

@Martin Singh
Ses griffes se resserrent autour de sa proie pour ne pas le lâcher et n'en faire qu'une bouchée si Martin pensait lui échapper Amour ne compte pas le laissée filer et la blonde supporte mal quand ça ne va pas dans le sens qu'elle l'a décidé il est bien placer pour le savoir et en faire les frais. Pendue à son bras Amour lui répondait sur le même ton acerbe supportant mal qu'il lui tienne tête et n'hésitant pas à lui dire ce qu'elle en pensait et devant son air revêche la blonde croisa les bras sur sa poitrine. Je n'ai rien à te prouver darling je suis là pour t'aider en revanche c'est à toi de me prouver que tu as toujours envie de percer et par dessus tout que tu as confiance en moi. Amour posa sa main contre sa joue ce n'était pas à elle de faire ses preuves car elle avait déjà la gloire de son nom et l'argent c'était Martin qui avait tout son propre chemin à parcourir ainsi c'était à lui de démontrer sa motivation et ce n'était pas en se montrant véhément avec elle qu'il lui donnerait envie de s'investir. Amour avait été prise par ses occupations toutefois elle ne s'en excusa pas car il n'avait pas démontré le souhait de la voir revenir en l'appelant ou en lui écrivant c'était elle qui était venu le chercher ce soir. Je suis venu te chercher ce spir ça compense mon silence. Des diamants Amour en avait des tas mais elle était douée pour faire croire à chaque êtres qu'ils étaient uniques. Tu ne nous fais pas perdre notre temps Darling mais voilà notre accord, si je t'obtiens un casting ce soir je désire une soirée avec toi. Amour mettait sur la table ses conditions sans reculer et sûre de ce qu'elle annonçait avec toute l'assurance qu'elle possédait.

Elle ne faisait jamais rien gratuitement et Martin était bien placé pour le savoir mais ce qu'Amour voulait c'était prendre le pas sur son âme et pour asseoir son emprise il lui fallait plus de temps que de simples soirées mondaines. Une soirée chez moi sous mes conditions c'est ce que moi j'attends de toi. Plus honnête que la plupart des personnes ici du moins une honnêteté qu'elle agitait à sa guise en bonne manipulatrice. Très bien ru vois l'homme au fond avec une moustache ? Il a quatre enfants illégitimes qu'il n'a pas pris la meine de reconnaitre et tous de mères différentes, déshonorant pour la femme avec qui il est marié depuis trente ans. Elle désigna une femme cette fois-ci. Elle c'est l'une des généreuses donatrice de l'université de Brisbane, généreuse certe , certains amis de son fils ont pu en faire les frais contre quelques nuits rémunérées pour payer leurs études. Amour connaissait tous les vilains secrets de la bonne société chacun possédant sa part d'ombre elle la première. Quant à ce couple heureux en apparence ? Ce n'est qu'une façade en réalité elle est folle amoureuse de sa secrétaire mais ne l'assume pas au grand jour. Elle caresse les lèvres de Martin de son pouce. Tu vois darling, personne ici n'est mieux que toi. C'était une réalité.

GOLDEN HOUR

Martin & Amour.

Je n’aime pas contrarier Amour. Elle a ce petit quelque chose d’indéfinissable dans le regard et dans l’attitude qui me met trop mal à l’aise pour que je m’y risque trop souvent. Ce soir est une exception tandis que mon instinct l’appelle “danger”. J’en range aussitôt mes griffes, je les troque contre une patte de velours. Avant Jo, j’aurais insisté sur ce qu’elle m’épuise à me balader sur son échiquier comme un vulgaire pion et non pas comme un tour ou le roi. Aujourd’hui, j’ai trop à perdre pour la défier sciemment. J’y tiens à cette relation naissante. C’est d’autant plus rai alors que chacun, dans mon entourage, s’accorde à qualifier de chance ce rapprochement avec la soeur de mon meilleur, la chance d’être plus heureux, d’être détrompé dans mes certitudes à l’endroit du noble sentiment. En toute franchise, j’essaie de lui rendre ces couleurs, de l’adouber du titre qu’il mérite. Mais Dieu que c’est difficile quand, justement, une situation anciennement naturelle est empoisonnée par la peur de perdre ou de décevoir sa copine. D’antan, je n’aurais pas été effrayé par la proposition de ma cavalière. Je l’aurais accueillie en bonne intelligence, lucide sur ce qu’il s’agit d’un vil chantage, sans m’inquiéter de l’eventuel sous-entendu. J’aurais acté qu’elle avait envie de m’allonger et ça m’aurait davantage flatté que tracassé. En plus d’être belle et désirable pour tout homme normalement constitué, elle a contribué à mon éducation sexuelle. Je serais ingrat et menteur si j’avançais n’avoir jamais puisé plaisir et avantages à notre arrangement. Serais-je dénué de scrupules que jamais je ne lui aurais opposé ce “quelles conditions ?” duquel j’ai honte désormais. Il traduit mes hésitations et, puisqu’elle est loin d’être idiote, elle saisira certainement l’ampleur de mes doutes par rapport à mes rêves de carrière. N’est-elle pas illusoire à mon âge ? Peuvent-ils prévaloir sur mes sérieux acoquinements avec mon moineau ? Désarçonné, j’ai d’abord baisse la tête. Je l’ai relevée pour accrocher mes pupilles à la foule juste derrière nous. Amour, elle se prête au jeu des ragots alors que je tentais surtout de noyer le poisson. elle me rapporte les sombres secrets des riches pourceaux de l’assemblée sans distinction de sexe. Ces mots sont du baume pour mon ego. Au plus je l’écoute, au plus je perds le sens de ma réalité. ”Enfoiré.” ai-je commenté, considérant son comportement aussi lâche que le désaveu de mes parents quoique je porte le patronyme de mon père. Je ponctue d’un “vraiment ?” suivi d’un “c’est presque triste” à peine pensé. Je reprends peu à peu en confiance. La quarantenaire caresse mes lèvres de son pouce et je renoue avec les raisons qui, un jour, ont justifié que je marche dans les pas de Frenchie, la convoîtise en moins. Alors, soucieux, mais convaincu que je n’éclabousserai pas de merde celle qui m’attend sagement chez ses parents, j’ai ajouté : ”un castin auquel je peux préendre. Pas un truc qui serait perdu d’avance où j’arrête tout parce que je suis fatigué, Frenchie. Je suis blasé de courir après des chimères et de passer à côté d’autres trucs bien.” A l’instar d’un alchimiste mort pour l’impossible : on ne transforme pas du plomb en or, quand même l’a-t-il souhaité de tout son coeur. ”C’est ma seule condition.” Une compensation qui me permettra de me regarder dans le miroir sans cracher sur mon reflet. Fort de mes résolutions, mon regard n’a pas cillé. Elle y déchiffrera une part de dépit sans défiance. La preuve, également, que je suis lucide sur ma position peu enviable de “gigolo des temps modernes”. Le s siens, pour moi, demeurent un mystère étant donné que ses motivations m’échappent toujours. Il y a tant de poissons de plus calibres dans l’océan où elle pèche, que peut bien représenter le poisson-clown qui, d’un sourire emprunté, l’invite à rejoindre les festivités.

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ANAPHORE

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@Martin Singh
Amour le connaissait plus docile que ça et moins vindicatif cet excès de zèle ne lui plaisait pas beaucoup et elle savait qu'un changement avait opéré en lui, elle était assez malicieuse pour s'en rendre compte et se douter qu'une relation naissante devait se trouver derrière le manque de temps qu'il lui accordait et Amour détestait ne plus être au centre de toutes les priorités y compris celles de Martin qu'elle s'était toujours accaparée et qu'elle ne comptait pas laisser aussi facilement car quand elle prenait une proie dans ses filets elle ne la laissait pas partir sans encombre loin de là. Amour marquait les esprit que ce soit d'une bonne ou une mauvaise manière et il ne pourrait se défaire de son emprise sans qu'elle ne soit d'accord et si Martin se pensait forte il fallait qu'elle lui rappelle où se trouvait sa place et l'influence qu'elle pouvait avoir sur sa vie. Elle désirait une soirée avec lui chez elle si ce soir elle lui décrochait un casting et elle le ferait car si jusqu'à présent elle faisait de son pantin ce qu'elle désirait, la donne avait changé maintenant que Martin semblait plus avoir à perdre qu'elle Amour devait donc lui donner l'occasion d'accéder à ses rêves pour avoir quelque chose à lui retirer s'il décidait de se détourner. Oui alors tu vois ils ne sont pas tous parfaits bien au contraire ce n'est pas toi qui n'est pas à ta place. Il mettait ses conditions et s'imposait la blonde posa sa main contre sa joue. Tu décrocheras ton casting ce soir, mais tu pourrais plutôt développer ce que tu appelles pas "d'autres trucs bien", tu as déjà oublié que j'étais la meilleure chose qui pouvait t'arriver ? Grâce à moi tu vas briller. Qu'il ne l'oublie pas elle qui détestait l'ingratitude et cette fois il n'aurait pas le choix que la remercier comme il se le devait car frayant la foule la blonde l'emmena avec elle. Amour St-Pierre mais quelle surprise vous êtes toujours aussi ravissante ma chère. La blonde au sourire sensuel embrassa les joues de l'homme au costume vert. Miles je suis toujours aussi ravie de te voir, je sais que tu es occupée mais je crois savoir que tu as un prochain film en préparation. La conversation perdura quelques minutes sur le projet du prochain film que le producteur comptait tourner de l'action, du romantisme et un second rôle pour jouer le frère du protagoniste principal l'occasion rêvée de présenter son protégé. Et bien ça tombe bien je te présente Martin il a des capacités d'acting remarquable mais il est encore un peu timide, c'est moi qui l'ai découvert et je ne voyais personne d'autre que toi pour lui offrir sa chance je ne le confierais pas à n'importe qui tu comprends ? Jouer la flatterie et les sourires Amour savait y faire et c'est sans doute ce qui incita Miles à regarder Martin de la tête au pied en approuvant par de légers signes de têtes. Oui ça pourrait être l'occasion vous avez la carrure que nous recherchons, qu'est-ce qui vous plaît tant dans le monde du cinéma ? Vous avez déjà fait du théâtre ? Amour passa sa main autour du bras de Martin lui offrant un sourire c'était le moment ou jamais de briller.

Martin Singh a écrit:: GOLDEN HOUR
Martin & Amour.

Elle me met mal à l’aise, sa question, et je regrette d’avoir trop parlé puisque je me sens pris au piège. Face à une femme réputée naïve, j’aurais pu éludier par un baiser humide et prometteur d’une fin de soirée collés serrés. or, avec Amour, ce serait inutile, inutile et risqué. Je m’enliserais dans la fange de la culpabilité si Frenchie me prenait pour argent comptant, car aujourd’hui, je n’ai pas envie de rentrer avec elle, pas plus que je ne souhaite évoquer les changements dans ma vie. Hors de question d’inviter Joséphine à cette conversation. Ce serait insultant pour elle et pour la quarantenaire qui jure de m’offrir tout ce que je désire si je me tiens tranquille. C’est tentant. Mon ego beugle d’ailleurs plus fort que la raison. Elle, elle me suggère de prendre mes jambes à mon cou, d’abandonner mes rêves au pied de mon moineau. Ne l’ai-je pas conseillé à Avery tandis qu’elle m’avouait que sa carrière comptait moins que Mason ? Sans doute serait-il temps de suivre mes propres avertissements ? Le dilemme est trop grand pour moi cependant. Si je reste un moins que rien, Jo s’enfuira au bras d’un type plus ambitieux. Si je m’élève, elle nourrira de la fierté à se promener à mon bras quand la passion s’étiolera. Alors, que faire ? Fuir ? Me prêter au jeu et chercher une solution pour ne surtout pas aller trop loin ? Mon manque de confiance jugerait bon de me fier à ma première option. J’ai néanmoins choisi la seconde, persuadé que j’ai assez de ressources pour me tirer de tous les faux-pas. De quelle manière ? Je n’en sais rien. Quant à ce qu’il convient de répondre à ma cavalière, je tente un : ”Des trucs comme faire plus de sport, me consacrer au théâtre, au baseball. Ce qui fait ma vie, quoi.” Mais, qu’en sait-elle ? S’est-elle seulement intéressé à qui j’étais dans ma globalité ? Puis-je seulement lui en vouloir ? Notre relation n’a jamais été consacrée par des confidences personnelles. Je préfère celle des autres et, à ce jeu, Amour est douée pour descendre quiconque ne l’intéresse pas. J’en prends plein les oreilles, plein les yeux et, sans surprise, je l’espère, ce casting, j’espère briller sans accumuler autant de cadavres dans mes placards que les victimes des ragots colportés par les croquants mal-pensants.”Allons, brillons dans ce cas.” ai-je lancé, empruntant un sourire à celui d’hier tandis que nous bravons la foule. Amour sait pertinemment où elle m’emmène et elle tire avec douceur la laisse imaginaire autour de mon cou. Très vite, nous avons été accostés par sa proie - elle n’a pas eu le fixer du regard bien longtemps - et, au terme de quelques échanges anodins, elle a tranché dans le vif dans la question qui nous occupe. C’est si facile, pour elle. Son aisance en société est admirable quand, de mon côté, je rassemble des trésors de courage pour me vendre efficacement. Ce n’est pas bien compliqué : je suis animé par la passion. J’applique aussi toutes ces recommandations que Frenchie me souffle à chaque fois qu’elle me sonne. Je déteste aussi l’admettre, mais son bras autour du mien est une source de détermination. Aurait-elle réussi à me convaincre qu’elle croit effectivement en moi ? Est-ce important ? J’ai obtenu mon rendez-vous et, bien entendu, je me suis tourné vers ma mécène et je l’ai dévisagée de mes grands yeux ébahis, mes yeux de gosse un peu perdu. ”J’y crois pas.”ai-je chuchoté. Ne jamais avoir l’air étonné, une autre des clés confiées par Amour. ”Tu lui avais déjà parlé de moi. Avoue.” Ceci n’était-il qu’un vaste piège ? Non. Ce serait m’accorder trop d’importance. Alors, plus raisonnable, j’ai chassé cette idée. ”Merci, Frenchie.” Ma gratitude est sincère et, ma main sur la sienne, toujours sur mon épaule, je l’ai pressée légèrement.”Tu viendrais avec moi ?” me suis-je enquis sans trop savoir si j’y aspire ou non. ”Enfin, je te propose pas de le faire, je te demande si tu en as l’intention. Parce que je te rappelle que le deal, c’est que je dois l’avoir.” Nul besoin de préciser que je ne la saboterai pas, cette audition. ”Et je crois que je peux l’avoir.” ai-je remarqué à voix haute, signant par la même occasion qu’elle peut effectivement obtenir de moi ce qu’elle désirera si je suis disposé à l’offrir, évidemment.
@Amour St-Pierre

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brisbane, australie

kangaroo point

The Point Brisbane