don't be too proud to be strong (martin)

Broken hearts club est un forum city basé sur l'amour où l'action se déroule à Brisbane, en Australie. BHC est un forum simple et sans prise de tête où le but est de se faire plaisir, de se détendre et de faire des rencontres.Chez nous, le respect de tous‧tes et la bienveillance font partie de nos valeurs, car il est important pour nous de faire de ce forum un endroit safe pour tous‧tes. N'hésitez pas un seul instant à contacter harlan myers, dora oliveira et scott reeves, vos admins, si vous avez la moindre question ou le moindre problème.
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 don't be too proud to be strong (martin)


Cassie Yeun
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MEMBRE ☆ instant crush
and we will never be alone again
Cassie Yeun
paper rings
messages : 47
rps : 4
pseudo : van.soap (elo)
id card : gemma chan (avatar @almondavatars, sign @wickedwitches)
pronom irl : elle
multicomptes : s/o
présence : présente
don't be too proud to be strong (martin) 3b19e4a9afedee6cb97eddf1e2cb6ee5
âge : elle vient de fêter ses quarante ans (13 fév. 1984), presque déçue de voir que le cap promis ne fut pas une révolution.
statut civil : des mois déjà qu'elle est séparée de la mère de sa fille, les deux femmes s'en partageant la garde une semaine sur deux, l'une et l'autre repoussant à plus tard la question d'un divorce qui sonnerait comme le plus amer des échecs.
occupation : bras droit de Taron au Connor's Pub, un pub irlandais dont elle arpente le parquet usé depuis l'ouverture et où elle se sent comme à la maison.
adresse : un appartement situé au #425 d'une rue passante de West End, à la fenêtre duquel Microbe le chat de gouttière vient chaque jour réclamer sa pitance, et au pied d'un coffee shop où elle achète son Chai Latte chaque matin.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle/she/her
trigger : gaslighting, violence verbale, cancer & fin de vie (ce ne sont pas des no-go pour autant, j'aimerais juste être avertie en amont)
warning : homophobie, xenophobie, agression physique (passée), pression familiale, pma
infos rp : 500-1500 mots, français & anglais, dialogues en #DB7093 (palevioletred)
disponibilités : (4/5, dispo)

– sujets en cours
zahra 01
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› mina 01
› libre

– sujets terminés
› soon

en vrac : don't be too proud to be strong (martin) 5db21c20ff4defaa5581532166779a65df28c7b8
présentation : présentation
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· Lun 24 Juin - 20:51

don't be too proud to be strong ☆☆

ft. @martin singh yesterdays thrift shop (paddington)

– Est-ce que tu pourrais garder Nola un soir de plus, la semaine prochaine ?
La question n’avait l’air de rien, banalités d’usage dans un couple qui n’était plus, mais qui tentait de faire au mieux pour ne pas perturber plus que de raison l’équilibre de leur huitième merveille du monde – de leur monde. Mais le regard était fuyant, la question posée d’un ton si précautionneux qu’on aurait pu croire Cassie faite de porcelaine, et sentant un noeud se former au niveau de son estomac la jeune quarantenaire avait probablement mis une seconde de trop à formuler sa réponse pour que son trouble s’en soit trouvé totalement ignoré. – Oh. Je veux dire, évidemment … tu n’auras qu’à passer la prendre dans la journée samedi. Il n’y avait pas un monde dans lequel profiter de la présence de sa fille une soirée de plus était autre chose qu’une bonne nouvelle … Et pourtant. Pourtant ce plaisir-là estompait à peine le pincement au cœur dès lors qu’elle avait compris ce que son ancienne flamme n’avait pas eu besoin de confirmer par des mots. Elle voyait quelqu’un, quelqu’un de suffisamment important pour ne pas s’en remettre seulement à lui offrir de la disponibilité durant les jours où Nola n’était pas là, mais pour qui elle était prête à tordre son planning au gré des opportunités. Cela devait arriver un jour ou l’autre, mais la vérité c’était que Cassie aurait espéré être celle à passer ce cap la première, juste pour être celle des deux qui en souffrirait le moins – était-ce égoïste ? Mais quel mal à l’être un peu, parfois.

Les mains enfoncées dans les poches de son trench-coat, la future divorcée avait laissé ses pas la porter au gré de l’inspiration, guidée pas tant par l’envie d’aller quelque part que par celle de ne pas rentrer chez elle, certaine que le silence assourdissant de sa solitude n’en serait que plus difficile à supporter entre quatre murs. Elle n’était pourtant pas faite ainsi, Cassie ; triste, mélancolique. Elle se détestait lorsqu’elle était autre chose que le rayon de soleil optimiste pour lequel on la connaissait, et refusait de devenir comme ces personnes aigries que le bonheur d’autrui rendait amères. Tu n’as pas l’impression de noircir un peu le tableau ? Son monologue intérieur s’était chargé de la rappeler à l’ordre, et chassant d’un revers de manche l’unique larme s’était frayée un chemin jusqu’à sa joue la brune avait pris une grande inspiration. C’était un jour sans, le suivant serait meilleur. C’était un jour sans, et il méritait bien un peu de shopping pour lui redonner des couleurs, que l’on parle d’un livre, d’un vide-poches artisanal ou … de vieux vinyles dont l’utilité ne serait pas nécessairement celle à laquelle on pensait.

Le soleil d’hiver caressant sa joue, la brune s’était immobilisée devant la vitrine du Yesterdays thrift shop, magasin de seconde main situé non loin de l’école de Nola, et dont les étales extérieures débordaient de vieux livres et de vinyles usés, sur lesquels deux ou trois mannequins vêtus de robes qui sentaient bon le flower power semblaient veiller en silence. Pour sûr que son vague à l’âme l’avait conduite ici plutôt que n’importe où ailleurs, et déjà ses doigts fins parcouraient les caisses de vinyles d’un air absent, pas tant absorbée par les noms d’artistes qui se succédaient que par les couleurs jetées sur les pochettes. Ici et là, une larme venait encore se frayer un chemin dans le coin de son œil, brouillant un peu plus le trait de liner dessiné à la va-vite avant de quitter son appartement, mais les chassant chaque fois d’un geste léger elle reprenait sa fouille comme si de rien n’était, bien décidée à ne pas se laisser abattre. – Oh, monsieur … Monsieur ! Passant dans son dos, une silhouette masculine longeant le trottoir qui bordait la vitrine du magasin venait de laisser tomber le portefeuille qui dépassait négligemment de la poche arrière de son pantalon.

Déjà penchée vers le sol pour s’en saisir, Cassie s’apprêtait à interpeller à nouveau l’étourdi dont l’attention lui était pourtant déjà acquise, mais lorsqu’enfin elle avait relevé les yeux vers lui, le portefeuille était devenu le cadet de ses soucis. – Marty ! Affectueuse autant qu’enthousiaste, la voilà déjà qui bondissait vers le jeune homme avec candeur, et l'enlaçait comme on le faisait avec un vieil ami perdu de vue depuis trop longtemps. – Comment tu vas ? Ça me fait tellement plaisir de te voir ! Avait-il grandi ? Probablement pas, l’enfant n’en était déjà plus un la dernière fois qu’ils s’étaient vus, mais l’inconscient de la brune, lui, ne pouvait s’empêcher de rattacher le petit frère de Monroe à son statut de garçon turbulent que même l’arrivée d’un benjamin dans la fratrie n’avait pas suffit à canaliser. L’un dans l’autre, si Cassie ne connaissait la fratrie Singh qu’à travers Monroe et la relation qu’elles entretenaient toutes les deux contre vents et marées, Martin était celui pour lequel elle avait toujours eu ce brin de tendresse particulier que lui conférait le fait d’être restée fille unique.

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Martin Singh
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Martin Singh
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âge : 32 ans
statut civil : Célibataire. Il n'en reste pas moins éperdument amoureux de Josephine. Il a du mal à se l'admettre, à l'admettre tout court d'ailleurs. Il a peur de froisser son meilleur ami et peur qu'elle lui en veuille d'avoir gardé le secret l'accident de Raph. Mais, il ne peut pas s'empêcher de la désirer et, surtout, plus sincèrement encore, de l'aimer.
occupation : Cuisinier dans un Subway
adresse : 729, CBD, un appartement qu'il partage avec son meilleur ami. Un "chez lui" où le courrier n'arrive pas puisqu'il est toujours domicilié à la maison familiale.
intervention pnj : Oui
pronom perso : Il
trigger : Aucun
warning : Sexisme - Nicotine - Jeu - Sexe - Différence d'âge
infos rp : J'écris à la première personne. Mon rythme est assez rapide. Quant à la longueur, elle s'adapte à mon inspiration selon ce que mon partenaire m'aura offert. Ne prenez pas mal si j'écris moins que vous sur une réponse, la prochaine, peut-être que c'est moi qui vous inonderai.
disponibilités : Tous les jours probablement. En matière de RP, ça varie, mais deux RP par semaines sont envisageables.
en vrac : C’est un fou de lecture, de poésie et de cinéma. Il sème des papiers de bonbons à la menthe derrière lui partout où il va. Il en a plein les poches. C’est comme une marque de fabrique. Il n’est pas carnivore, il est carniste. Il lui faut de la viande à chaque repas. C'est un bon danseur qui adore ça. Féru de belle mécanique, il retape une vieille voiture, son meilleur ami dans son fauteuil roulant auprès de lui. Ensemble, ils refont alors l’histoire, il redessine le monde. Il joue au baseball depuis son plus jeune âge. Il ne croit pas en Dieu, mais il aurait aimé dans l’espoir que l’idée lui rende la vie plus facile. Il boit beaucoup. Fume beaucoup.
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· Mar 25 Juin - 14:27

DON'T BE TOO PROUD TO BE STRONG
Martin & Cassie.
J’ai quitté l’appartement de Frances avec sur le cœur un étrange sentiment. Serait-ce du dégoût, de la honte ou de la culpabilité ? Serait-ce le cocktail savamment explosif des trois ? Peut-être. Sans doute même puisque j’ai conscience qu’elle ne tiendra aucune de ses promesse, la femme mariée esseulée. Elle ne fera pas de moi un acteur : elle perdrait ainsi tout son ascendant. Elle ne pourrait plus, comme aujourd’hui, me retenir dans son lit à la faveur de son plaisir et au détriment de mon orgueil. En ai-je encore moi qui bat de la queue comme un chien qui a la dalle dans l’espoir qu’on lui donne une tartine d’affection, un miche d’intérêt et, surtout, un peu de confiture pour la mie de ses rêves ? Les mains dans les poches, j’arpente les trottoirs de Brisbane au hasard. Je ne sais pas davantage où je vais aujourd’hui, ici, que dans la vie. Je regrette d’être incapable de me perdre dans les rues qui m’ont vu grandir : l’analogie serait à la hauteur de ce qui se lit dans mes bouquins préférés. Peut-être même que j’arriverais à m’identifier à l’un de ses héros romantiques que je trouve fascinant. Au lieu de ça, je suis le pauvre type, le gars sans intérêt qui cumule les conneries, celui qui cacherait à sa soeur d’où il vient parce qu’il n’y a pas de fierté à tirer d’être le caniche d’une femme riche. Je ne suis même pas ce anti-héros qui promet du changement, qui l’opère aux alentours du dixième chapitre sur vingt. 100e page après l’incipit, ai-je songé en maudissant jusqu’à mon existence. Elle est si morne, si monotone, si loin de mes ambitions de gosse. Je m’en rappelle alors que je m’arrête devant la vitrine d’une librairie. J’ai peu de thune en poche. Peu sur mon compte en banque aussi. Pourtant, j’ai envie d’entrer parce que le patron, il me vend de la drogue en volume : c’est dans les histoires imprimées sur du papier jauni que je fuis ma réalité, c’est au travers les histoires d’êtres humains imaginaires que je vis ma propre vie. Certes, j’accompagne mes lectures d’alcool. C’est vrai aussi pour mes soirées avec ma maîtresse au sens large comme au figuré. C’est à coup de bière ou de vodka que je m’assomme parce que le whisky me file des douleurs d’estomac. Ai-je donc le droit d’être étonné d’avoir la migraine ? Puis-je vraiment être surpris que la voix qui me hèle résonne violemment dans ma tête ? Qu’elle me soit familière n’y change pas grand-chose : je me frotte le front, je grimace et je me tourne avec la lenteur d’un paresseux dans les publicités. ”Cassie ?” ai-je répliqué sans cacher ma stupeur. On se croirait dans un vieux film au ciné : elle ne m’a pas seulement reconnu, l’amie de ma soeur. Elle me tend mon porte-feuille et j’hésite à le récupérer. S’il est tombé de ma poche par hasard, j’aime l’idée d’avoir été un anonyme durant quelques instants. Sauf que ça ne se dit pas. Non, ça ne s’avoue pas auprès de quelqu’un qui voit en moi le gosse d’antan et qui, soyons honnête, l’est probablement resté. ”J’ai pas senti que je le perdais. mais, je suppose que c’est pas plus mal, ça nous permet de te croiser. ” Je force un sourire, non pas que je lui mente, mais parce qu’il n’est pas évident de grimacer le bonheur quand on se sent vide de l’intérieur. Qui aurait pu s’imaginer que la mort de ma mère m’aurait tellement affecté. Qui aurait pu soupçonner que je remettrait en question tout ce que je suis et ce que je serai. ”Tu n’as pas vraiment changé. ça fait combien de temps qu’on ne s’est pas vus ?” Assez longtemps pour m’imaginer que Monroe l’a mis sur ma route. Une chance que je ne sois pas paranoïa. A l’inverse, je me serais retenu d’inviter cette amie d’enfance - pas la mienne, mais n’ai-je pas été l'emmerdeur de petit frère qui traînait dans leur patte ou qui accumulait les conneries à l’école ? - à prendre un café ou, tout du moins, de prendre la température histoire d’évaluer si c’est envisageable ou non : je n’ai pas envie de rentrer chez moi. ”Tu es occupée là ? On va pas discuter sur un trottoir, si ? Il y a un café pas loin. ils font des lamingtons plutôt incroyables…”

 
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