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Tag 2 sur BROKEN HEARTS CLUB. LpLiptEv_oSujet: crumbs of everyday life (theo)
Theodore Korb

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Rechercher dans: late night thoughts   Tag 2 sur BROKEN HEARTS CLUB. EmptySujet: crumbs of everyday life (theo)    Tag 2 sur BROKEN HEARTS CLUB. EmptyJeu 7 Mar - 13:38
Crumbs #2 (2022)

— w/ Sierra Oliveira

I. Septembre — Gris de fer

Gris, tout est gris. 

Le ciel disperse sur la ville une pluie fine et insolente, qui frôle ses cheveux et la laine de son pull pour y laisser une pellicule humide. Les perles minuscules touchent le tissu sans y pénétrer, gouttent jusqu'aux dalles du balcon à ses pieds. Grises, aussi. Il en avait dévisagé la couleur terne pendant de longues minutes, comme si celle-ci avait eu la moindre chance de lui apporter une réponse, un indice pour démêler les pensées tortueuses qui envahissaient son esprit. Le téléphone coincé entre les doigts, la fiche de contact ouverte et le numéro en évidence, il n'a pas encore trouvé le courage d’appuyer sur l’icône de l’appel  ; alors il est resté là, coincé dans une immobilité stupide, à attendre le moindre signal qui lui donnerait l'impulsion pour laisser son pouce bouger. Pour laisser les sonneries résonner contre son tympan jusqu’à ce que peut-être, elle décroche. Il l’entendrait alors prononcer son nom, et sûrement que tout, depuis le grain de sa voix jusqu'à sa façon de détacher les syllabes de son prénom, lui donnerait envie de s'arracher le cœur avec les ongles. Et puis, il faudrait alors qu'il réponde, qu'il s'agrippe à toute sa raison pour éviter d'oublier la raison pour laquelle il l’appelait, et ne pas tomber dans le gouffre d'une tentation trop simpliste – celle qui aurait consisté à être heureux, simplement heureux d’entendre sa voix. Parce qu'il le serait, qu'il penserait l'être pendant au moins quelques secondes. En tout cas jusqu'à ce qu'il se rappelle tout ce qu'il s'était passé, la justification au fait qu'il ait décidé jusqu’à présent de s’en tenir à l’écart. De composer péniblement avec son absence, en attendant qu’elle lui donne signe de vie.

Il se trouvait alors là, un peu imbécile, à ne plus quoi faire de cette rancœur qu'il ressentait à son égard, à ne plus quoi faire de l'insupportable solitude qui le pesait depuis qu'elle l’avait éloigné d’elle. Parce que Sierra, ça faisait quinze ans qu’il avait pris l’habitude de penser à elle à chaque jour de sa vie ; d’écrire des notes mentales pour se rappeler de lui parler d’un truc, de sourire en solitaire en étant témoin d’un détail, qui aurait pu lui plaire. De se dire qu’elle aurait dit ci ou ça, d’imaginer sa réaction à chaque situation ; car même sans être à ses côtés, Sierra était toujours là. C’était ce qui rendait l’absence si difficile à supporter – l’habitude qu’il avait prise, de la garder toujours dans un coin de sa tête. Par une tentative maladroite de sagesse, il avait tâché de s'accommoder de cette distance qu’elle avait instaurée ; mais cette patience amère ne trouvait sa condition que dans la promesse qu'elle puisse prendre fin d'un moment à l'autre – même s'il doutait davantage chaque jour qu’elle ait décidé un jour de réapparaître.
Démuni, il n'avait trouvé qu'à attendre. 
Elle avait simplement omis de le prévenir que la distance exercée n'avait désormais plus rien de péremptoire, que l'histoire entre eux s'était finie.



Que d’eux, il ne restait que des amis, ou amants gris.


Le nez face à la rambarde métallique du petit balcon, il tourne le métal de la bague à son index, à intervalles réguliers – puis finit par inspirer longuement. L'œil se colle au ciel, n'y trouve qu'une couleur ferrailleuse, celle des jours de pluie. D’un geste, il éteint son téléphone,  le range dans sa poche. Il n’appellera pas aujourd’hui ; pas demain non plus.
Il évitera de penser encore à le faire, s’accoutumera tôt ou tard à la présence sur son cœur de cette couleur gris de fer.

II. Octobre — Jaune Göttingen


Chaque année, elle repeignait l'une des pièces de son appartement de Göttingen. C'était un rituel, une façon de changer de vie régulièrement, de ne jamais se lasser des espaces qu'elle arpentait au quotidien. Elle n'avait jamais sollicité l'aide d'un seul peintre pour ça – il connaissait son avis tranché sur le sujet. Elle préférait monter seule au sommet des escabeaux, et tendre le bras pour atteindre la hauteur que sa taille moyenne lui autorisait, tâcher ses vêtements et ses mains.

Cette fois, la pièce de séjour était d'un jaune terreux, entre le bouton d'or et la terre de sienne. Elle disait que c'était ce qui s'accordait le mieux avec son canapé, et les soies chinoises qu'elle y étendait  : il ne l'avait pas détrompée. De toute façon, il se serait bien gardé de contredire les goûts marqués de sa grand-mère, connaissant l'orgueil qui était le sien sur le sujet. 
Hilde était une femme qui était ce qu'elle était grâce à son argent. Elle disait souvent que si elle avait été moins riche, et que son mari n'avait pas eu le bon goût de mourir aussi tôt, elle n'aurait pas pu avoir la vie qu'elle avait. Qu'elle n'aurait pas pu vivre seule dans ce grand appartement sans qu'on ne parle d'elle comme d'une vieille fille perdue, ou que les esprits rétrogrades ne la cataloguent comme la putain du troisième étage. Elle est la veuve, die Witwe, comme ils l'appellent dans le coin  ; elle en a fait une sorte de titre de noblesse, un surnom aristocratique du même genre que si on l'avait dite comtesse. Dix piges, qu'elle fait mine de pleurer un mari qu'elle n'a jamais aimé  ; mais elle est assez intelligente pour savoir que ce deuil, c'est son ticket pour la tranquillité, celui qui lui donne droit au respect des madonnes, des saintes canonisées. C'est la raison pour laquelle les commerçants la saluent, et inclinent la tête lorsqu'elle vient acheter des mandarines  : parce que là-bas, les hommes se disent qu'une femme sans mari est éplorée et courageuse, qu'elle ne peut exister sans leur généreux soutien. Ils ne se risqueraient pas à songer qu'elle puissent être heureuse  ; et puis ça force le respect, d'avoir la mort perchée sur le dos.


Ce qu'il préfère, c'est lorsqu'elle parle de tous ces voisins obtus, avec la légèreté cinglante de celles qui sont conscientes de les abuser depuis des années. Elle les appelle dummkopfs, mais elle le fait avec tendresse, comme on parle des esprits trop simples, dont on apprécie malgré tout la gentillesse désintéressée. Hilde raconte ses histoires de voisinage comme si celles-ci avaient mérité d'être couchées sur les carnets des grands écrivains  ; avec ce mélange élégant d'orgueil et d'humour, agitant les mains pour mimer les caquètements des inopportuns. Il pourrait l'écouter des heures lorsqu'elle parle, lorsqu'elle pèle des clémentines du bout des doigts et qu'elle en jette les épluchures par dessus le balcon, pour nourrir les pigeons  : elle collectionne les anecdotes comme les cigarettes – peu importe que les comtesses ne devraient pas fumer. Les veuves, elles, font bien ce qu'elles veulent. Une leçon d'impertinence, et de liberté. 



Mais si Hilde est douée pour parler, elle l'est peut-être encore plus pour écouter. Son péché mignon, c'est de l'entendre parler de ses amours à lui, de ses tendresses gamines, de ses maladresses enfantines. Elle ne se prive jamais pour s'en moquer, mais sous la verve tranchante de son honnêteté, Theo a remarqué que ses conseils étaient toujours sensés. Lorsqu'il a évoqué Sierra, elle a eu un drôle de sourire  ; un peu comme si elle s'était doutée depuis tout ce temps, depuis la toute première fois où il lui en a parlé, que ça finirait par arriver. Alors c'est lui qu'elle appelle Dummkopf, avec cette tendresse piquante dont elle avait l'habitude de peindre chacun de ses mots. Mais elle ne lui dit surtout pas ce qu'elle pense au fond  ; qu'il peut prétendre ce qu'il veut, douter pour une éternité, cette fille, il ne la lâchera pas de sitôt. 



Car elle sait aussi ce que c'est, d'avoir l'amour perché sur le dos. 



III. Novembre — Noir amer



Il avait jeté les notes mentales, cessé de sourire en solitaire, de songer à ce qu’elle aurait dit ou ce qui aurait pu lui plaire. Il avait cessé de déverrouiller son téléphone en pensant l’appeler, puis de le ranger, de se tordre le cou au milieu de la rue pour suivre des yeux une silhouette qu’il pensait avoir reconnu. Cessé d’être déçu en comprenant que ce n’était pas elle, qu’elle n’était pas revenue.
Il avait cessé de croire qu’il sortirait un jour de la salle d’attente dans laquelle il s’était lui-même placé, et simplement fini par s’en éclipser ; le quotidien s’est reconstruit au prix de l’absence, remodelé selon de nouvelles règles. Ne pas s’attarder trop longtemps le long des plages, éviter de guetter les châteaux de sable. Jeter cet album de Joy Division, rester loin des massifs de pivoines. Supprimer tout ce qui pouvait lui faire songer de près ou de loin à elle ; cesser de brandir l’attente comme une tutelle.

Et puis il y avait eu une sonnerie, dans les dernières heures de l’après-midi. Trois fois rien, ce devait être un colis.
Mais quelque chose se brise en lui, lorsqu’il ouvre la porte et qu’il la découvre là, Sierra. Lorsqu’il croise le noir-amer de son regard ; et quand il se rappelle de respirer, c’est déjà trop tard. Il s’est déjà rappelé. Non, il a déjà oublié pourquoi il lui en voulait.
Parce qu’en une seconde, c’est le poids de ces derniers mois qui s’envole ; la bête perchée sur le dos, celle de l’absence et du manque mêlés, de la présence effacée, du quotidien affadi, des pensées raturées. La bête qui grignotait son ventre jour par jour, qui se carapate à l’instant même où il la voit.
Il avait dû rester sans voix. C’était juste avant que la rancoeur ne se manifeste de nouveau, que lui revienne le souvenir qu’elle était la seule responsable, de tout ce qu’il gardait perché sur le dos.

— T’as un sacré culot de te pointer là.

Il n’avait trouvé à dire que ça. Et il avait bien vu le désarroi dans ses yeux, l’amer noir se fendre en deux ; façon Moïse. Le long de ses bras, un long frisson se hérisse. Elle avait ouvert la bouche, et brusquement, il s’était rendu compte qu’il ne supporterait pas d’entendre sa voix. Qu’il risquerait de craquer, de se fendre en deux lui aussi ; et c’est exactement ce que le souffle échappé de ses lèvres a provoqué. Il l’a fusillé.

— Attends, s’il te plaît.
— Non. » Négation immédiate et brusque, avant même que ne s’éteigne son dernier mot. Il n’aurait pas supporté un son de plus. « J’attends plus, Sierra.

Et quelque chose avait dû se briser dans sa voix à lui, en prononçant son prénom. Parce qu’il a dû se ménager un instant infime de pause, le temps de déglutir, d’en maîtriser les tremblements.

—  J’ai tout fait pour toi, tout lâché pour te suivre en italie, et tu m’as renvoyé chez moi comme une merde, Qu’il reprend, le ton amer. Et les yeux se détachent des siens pour papillonner autre part : parce qu’ils ne peuvent plus soutenir l’expression fendue de son regard. « J’ai assez donné.

Les phalanges se tendent, sur le rebord de la porte. Il voudrait avoir le courage de la refermer, sans lui laisser le loisir de répondre, de protester, de tenter de lui expliquer pourquoi elle l’avait laissé. Parce qu’il refuse de croire qu’une absence comme celle-ci puisse trouver la moindre explication, puisse s’habiller de mots et de noms. En deux mois, il n’en avait trouvé aucun de juste, aucun qui ne trahisse pas d’une façon ou d’une autre le vide qu’elle avait laissé : alors ces justifications là, il ne peut pas la laisser les prononcer.

— Je… Qu’elle tente – et immédiatement, il l’interrompt.
— Et crois pas que j’ai pas vu la date. C’est ton anniversaire de mariage dans deux jours. C’est pour ça que t’es revenue, non ? Pour pas rater ça.

Lui n’avait pas oublié de se rappeler quel jour on était. Il n’aurait pas pu : parce qu’il y a presqu’un an, il avait vu ses certitudes à propos d’elle s’écrouler – ce déni solide, construit depuis presque quinze années. Date maudite, anniversaire redouté : parce que ce jour-là, il savait qu’il ne pourrait faire autrement que d’y songer.
Et il se dit que ça ne peut être un hasard, qu’elle choisisse ce moment précis pour revenir ; que l’approche de la croix sur le calendrier avait dû être un déclic, le rappel de l’engagement pris un jour pour celui qu’elle avait épousé. Qu’ainsi était né le regret d’être loin, de la séparation trop hâtive. De l’écart dont il s’était fait acteur, et dont elle venait certainement se justifier.
C’était rien toi et moi, pas vrai ?

— Va donc retrouver ton cher mari, s’il veut encore de toi, Qu’il achève finalement en un souffle aigre. Et t’avise pas de revenir ici.

Peut-être qu’il aurait pu s’abstenir, en voyant cette lueur brillante, au fond de ses yeux. Autrefois, il n’aurait jamais trouvé acceptable d’être de ceux qui auraient pu la faire pleurer ; mais cette fois, la chose lui était égale. Ou plutôt, le risque à prendre n’était pas suffisant pour qu’il s’empêche d’exprimer sa rancoeur à son égard, et son refus de la revoir sonner chez lui. Peu importe à quel point sa gorge ait pu se serrer en prononçant ces mots-ci, peu importe à quel point il s’en soit voulu, qu’il ait pu sentir son cœur s’écraser contre ses côtes lorsqu’il a refermé la porte, chassant son visage défait de sa vision. Il n’était plus question de chagrin, ni même de cœur brisé, ou de culpabilité : seulement d’abandon, d’un abandon si étouffant qu’il se trouvait incapable d’oublier ce qu’il avait ressenti lorsqu’elle lui en avait imposé le poids.
Il n’avait plus qu’une seule certitude : il ne voulait plus jamais ressentir ce que c’était lorsqu’elle le laissait, Sierra.

Au dos de cette porte close, Theo s’appuie. Ses yeux se sont fermés, peut-être pour essayer d’en annuler l’humidité, d’en repousser les sanglots, pendus au bout des lèvres. Pour chasser tous les rêves, les images qui le lacèrent.

Tous ces songes d’un noir-amer.
Tag 2 sur BROKEN HEARTS CLUB. LpLiptEv_oSujet: indigo nights (haydar)
Haydar Emre

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Rechercher dans: this is the beginning   Tag 2 sur BROKEN HEARTS CLUB. EmptySujet: indigo nights (haydar)    Tag 2 sur BROKEN HEARTS CLUB. EmptyMer 7 Fév - 11:13


Napoli

Haydar à six ans. De boucles brunes éparpillées, de paumes ouvertes et de genoux écorchés. L’innocence dans le regard lorsqu’il arpente les rues de Naples en s’échappant à la surveillance de sa nourrice, retrouvant les mômes de son âge avec lesquels il baragouine un italien bancal, appris au gré des jeux d’enfants. Car il paraît que la candeur possède un langage propre qu’il est permis aux gamins de parler, même s’ils sont nés dans des pays trop éloignés.
Il se tient là sur les hauteurs de la ville, surplombe la mer et respire, il aime la couleur que celle-ci prend lorsqu’il la regarde de dessus. Derrière lui traîne encore le pas de Rafaelo qui peine un peu à gravir la pente ardue, la carcasse sûrement trop usée pour les ascensions de ce genre. Il grommelle et tousse, passe des doigts fébriles dans ses épais cheveux gris, puis ajuste ses lunettes sur son nez aquilin.
Rafaelo, c’est leur voisin. C’est lui qui tient la boutique de jouets juste au coin, et hier, il a offert à Haydar un boomerang en bois gravé – celui qu’il lorgnait dans sa vitrine depuis des semaines. Sauf que le môme savait pas bien comment l’utiliser, alors l’aîné lui a promis qu’il lui montrerait.

— Piano, piano ! Grommelle t-il en ravalant une quinte de toux.

Sur les hauteurs de la ville, Haydar s’imagine des airs de conquérant. Il se rêve tour à tour marin, oiseau, explorateur ou roi. Il plisse les yeux pour rendre net l’horizon, essaie de se figurer ce qui se cache là-bas. Dans sa main, le boomerang bien serré dont il ne sait pourtant que faire, qu’il tient malgré tout avec assurance, comme une arme ou un gourdin. Rafaelo se penche vers lui et effectue un signe de main un peu impatient.

— Dammilo, Qu’il ordonne doucement, alors que Haydar lui tend le morceau de bois, docilement.

Rafaelo baragouine quelques mots d’anglais, mais préfère parler italien. Haydar fait semblant de le comprendre, répète les phrases qu’il prononce comme un perroquet.  Mais la plupart du temps, il saisit l’essence de ses phrases grâce à son ton, au florilège d’expressions dont se froisse son visage doux, plissé de fines ridules. Rafaelo ressemble un peu à un arbre, qu’il se dit, aux troncs majestueux à l’écorce ouvragée qui finissent parfois par ployer. Il aime l’observer lorsqu’il ne le regarde pas, ou fait mine de ne pas le faire pour lui en laisser le loisir.
Curiosité enfantine.
L’italien se saisit du boomerang et prend de l’élan, puis le balance dans le vide. Le demi-disque part à toute allure, dessine un vaste arc au dessus de l’eau. Fasciné, Haydar en suit le tracé et éclate de rire, il éclate de ce rire d’enfant qui n’a encore rien vu, et qui trouve encore à s’émerveiller du vol d’un oiseau de bois. Puis finalement, le boomerang revient dans la main du marchand qui s’en saisit avec habilité, et Haydar applaudit.

— Bravo, bravo !
— Impressionato, eh ?
— Come funziona ? Pourquoi il revient ?

Rafaelo s’accroupît face à lui. Dans son regard bleu, il y a la malice des vieux sages, des conteurs chevronnés qui s’apprêtent à offrir une histoire.

— Quelli che ami te lo rimandano, Chuchote t-il du bout de la voix, comme une confession. Ceux qui te manquent prennent le boomerang et te le redonnent.

Et Haydar se demande si quelque part au dessus de la mer, il y a son père.
Que si lui aussi le faisait voler, il serait là pour lui relancer.


Rotterdam

Haydar à douze ans. Le cheveu trop long et l'air négligé des adolescents. Il a découvert le piano il y a un peu plus d'un an et s'en est fait son ami le plus cher, le seul qui reste près de lui lors des déménagements. Il passe des heures à jouer comme un acharné, use tympans et phalanges jusqu'à les raidir, jusqu'à en oublier l'heure de déjeuner  ; paraitrait même qu'il a l'audace d'être doué. Madame De Haan explique à sa mère que c'est pas tant sa mémoire ou son oreille, mais plutôt que la musique l'habite tant, corps, âmes et pensées, qu'en retour, Haydar ne peut s'empêcher de l'habiter à son tour. Sauf qu'il a la sale habitude de jouer trop vite, de manger les notes avec un appétit féroce, comme si elles avaient risqué de disparaître s'il ne les avait pas joué tout de suite. Alors De Haan tape le rythme avec force sur le parquet, scande le nom des notes à voix haute pour en recouvrir le son du piano  ; une bataille à laquelle ils se livrent le temps de quelques mesures jusqu'à ce que Haydar ne se décide à céder, à ralentir la cadence et laisser les croches respirer. De toute façon, il sait qu'il ne sert à rien de lutter, ni contre la musique, ni contre la professeur qui la lui enseigne  ; qu'au jeu des arrogances et des obstinations, cette dernière est certainement bien plus chevronnée qu'il ne l'est. La pulsation, qu'elle lui dit, c’est ce qui donne vie à la musique. Sans rythme il n’y a rien. C'est comme un corps et son cœur, tu sais ? 

Alors peu à peu, Haydar apprend à patienter, à écouter. Laisser aux phrases musicales l'espace et la liberté qu'elles demandent, à les chérir comme elles doivent l'être, cesser de les dévorer. Une façon de faire qu'il applique aux conversations, aux mots autour de lui qu'il écoute avec attention, au monde qu'il prend le temps d'observer, de contempler. Et peut-être qu'en apprenant à aimer la lenteur et le silence, Haydar apprend pour la première fois à être fasciné, à se trouver conquis par la fugacité des beautés passagères, quotidiennes. Celles qui ne demandent l'instant d'après qu'à se taire ou se faner.


Brisbane

Haydar à vingt ans. La posture nonchalante, la tignasse négligée. Couleur corbeau.
Quelques temps maintenant qu’ils se sont installés en Australie, pour souffler, pour trouver une forme de stabilité. Il aime le climat, il aime la côte et la mer qui la borde, la ligne flagrante des horizons plats ; elle lui rappelle celle de Naples. Alors il décide qu’il se plaît là-bas, qu’il y passerait bien une poignée d’années, histoire de construire un truc. Essayer.

Et puis, faut dire aussi que c'est là qu'il l'a rencontrée.

Ilsa. Elle a le regard qui mord, celui qui se méfie puis qui s'abandonne et s'adoucit. Le premier soir, ils ont parlé toute la nuit. Sur la petite terrasse de l'appartement de connaissances communes, échangeant des bribes d'histoires, fringales de quotidien et brèves de vie. Elle ne dit pas grand chose d'elle, Ilsa, elle préfère parler du monde qui l’entoure, qu’elle semble à la fois vénérer et détester. Et durant ces heures enchainées, Haydar apprend par cœur la teinte de ses iris, le tracé anguleux de ses traits  ; se promet de ne pas les oublier, pour pouvoir les reconnaître, si jamais elle disparaissait.

Mais il existe un lendemain, un sur-lendemain. Pas à pas, elle se dessine une place dans son quotidien. Pendant un temps, il n’est question que d’une connivence d’esprits – pas qu’il n’ait jamais songé à plus, ou qu’il n’en ait pas envie. Il se dit juste qu’à elle, la chose lui suffit, et ça lui va. Il donnerait la forme qu’elle veut à leur relation, Ilsa, tant qu’il était assuré que celle-ci pourrait perdurer ; parce qu’il ne gâcherait rien sous prétexte qu’il ait parfois songé à l’embrasser.
On n’assassine pas la connivence des âmes pour quelques ridicules baisers.

Puis y’a un soir, comme ça, où il a vu un truc dans ses yeux, Ilsa. Un truc particulier, un truc dans sa manière de le regarder. Et il n’a pas su quoi dire, parce qu’il est de ces moments où soudain, les mots semblent de trop. Trop lourds, trop maladroits, trop bruts, imprécis, qu’ils ne trouvent ni justesse ni délicatesse, et qu’il ne s’agisse plus de langue, mais de langage. Qu’il faille en trouver un nouveau, qui ne s’encombre plus de consonnes et de syllabes, un langage pour les esprits épuisés par la frustration de ne pas réussir à dire. Les regards s’en chargeaient parfois très bien, mais dans l’obscurité, ils se trouvaient démunis, privés de leur pouvoir premier. Que restait-il alors aux charmants aveugles qu’ils étaient ?

Il se rappelle de son souffle lourd, frôlant l'épiderme de son visage comme suspendu, les pensées plus désordonnées qu'à l'instant qui les avait précédées. Il se rappelle s’être dit qu'il était peut-être allé trop loin. Qu'il n'avait aucune idée de ce qu'il était en train de faire, mais qu'il aimait le goût de sa peau, à Ilsa. Et qu'après tout ce temps, il ne le savait même pas.
De son nez qui frotte le sien, et de l'œil qui s'ouvre, qui attrape celui qui lui fait face ; de l’éclat dans l'obscurité, alourdi par une respiration qui heurte la sienne.

C'est peut-être seulement là, qu'il a compris qu'il allait l'embrasser.

Il se rappelle.
Une nuit blanche aux couleurs fauves, gravées sur la peau, sous les paupières  : leur première. Première lampée d'une ivresse aux airs d'éternité, passion mordante et dévorante qui les agripperait pendant des années, eux qui avaient pourtant juré fidélité à l'inconstance, à l'éphémérité.


Brisbane #2

Haydar à vingt-deux ans. La mine lassée et éteinte, les cernes lourdes aux multiples teintes. Il dort mal, en ce moment. Il passe ses nuits hors du lit, à griffonner sur des partitions blanches des mélodies pour oublier les inquiétudes de son esprit ; des allumettes sur les paupières comme un campement sur le désert, dans l’attente de sa silhouette passant la porte. Des semaines, des mois qu'ils se regardent sans se voir, qu'ils s'embrassent le matin par réflexe et répètent les mêmes scènes de cette routine mortuaire, de cette immense comédie. Pardon, tragédie. Des mois qu'ils habitent le même appartement comme des fantômes errants, qu’il mime avec nostalgie les gestes d'une affection dont ils ne saisit plus la substance. Il l’aime toujours, mais il ne sait plus comment le faire ; peut-être n’a t-il jamais su comment s'y prendre lorsqu’elle était ailleurs, Ilsa, absorbée par les remous de ses propres préoccupations, avalée par le gouffre de ses obsessions. Parfois, il a l’impression de ne plus vraiment exister. Parfois elle le regarde, mais il sait que ce n’est pas lui qu’elle voit ; l’œil dirigé vers l’intérieur à jamais, à scruter le flot de sa créativité jamais tarie, d’une révolte infinie. Il l’avait tellement aimée pour ça, pour sa manière de poignarder le monde de ses idées. Ou peut-être que ce qu’il aimait, c’était de se constituer comme exception, d’exister comme le fil qui la reliait au monde : tu parles d’un piédestal, pas étonnant qu’il n’ait pas supporté le retour à la normale.

Des mois, des années que ça avait duré. À s'aimer entre eux fulgurances, s'enfermer dans l’appartement partagé, s'aimer pour quelques heures ou quelques jours d’affilée, ivres de l'un, de l'autre, ivres de se retrouver et de replonger dans les étreintes qu'ils s'offraient à la déraison. Ils étaient doués pour ça, pour chérir le tracé en pointillé que dessinait leur passion. Et puis, il avait commencé à croire que tout ça durerait, qu’il resterait son exception à elle, à tout jamais ; parce que pourquoi pas, parce qu'il parait que c'est ce que sont les autres, les couples qui sont plus que des amants, qui arrivent encore à exister en dehors des passivités d'un quotidien désarmant.
Terrible arrogant, il y avait cru ; mais la vérité, c'était que le temps les avait tués. Ils n'avaient plus su comment se comporter et comment s'aimer, comment se toucher sans que l’éloignement et l’inquiétude ne viennent assassiner la beauté de ce qu'ils avaient.
Désormais, ils ne sont plus grand chose, rien que des étrangers qui font encore mine de s'en contenter. Mais ça le rend dingue, Haydar, ça le rend dingue de la perdre à petit feu, de voir jour après jour leur relation se flétrir peu à peu ; de la dévisager pour essayer de reconnaître la teinte qu'il avait tant aimé, au creux de ses yeux. Celle qu'il avait juré ne jamais oublier. Il ne veut, non, ne peut plus. Alors ce soir, il le lui dira. Quitte à mettre un point d'orgue à leur amour, autant le faire correctement. Il le lui dira, c'est promis.


Lisboa

Haydar à vingt-trois ans. L'œil ouvert vers le futur, le cœur fendu du passé. Couleur corbeau. Il a laissé derrière lui les vestiges d'une histoire passée, quelques mois plus tôt.
Il ne lui avait rien laissé, Ilsa, ou plutôt, elle lui avait trop laissé : des photos d’elle, des photos d’eux, des fringues qui portaient son odeur, des cheveux sur ses manteaux. Elle lui avait laissé des habitudes, la façon de chercher sa présence dans les draps le matin, en se réveillant ; celle de vouloir l’interpeller, quand il ne mettait pas le doigt sur un mot qu’il avait sur le bout de la langue, ou bien de se disputer à propos des casseroles sales qu’elle laissait traîner. Ilsa était partout, même dans son nouvel appartement. Même après qu’il ait jeté ses photos, changé de continent, elle était partout, et pendant un temps, Haydar n’a pas su quoi faire de son absence. De ses souvenirs.

Des nuits fauves et des murs peinturlurés, des peaux chéries, mille fois explorées ; des journées usées à s'en empêcher de dormir, de la passion qu'ils avaient construite, puis consumée. De la douleur de la routine, de leurs regards d'étrangers. Pendant un temps, il s'est fait recueil, réceptacle de cette mémoire pénible et encombrante, à la fois si belle et si terrible ; et puis il a essayé d'oublier. S'effacer d'un cœur comme une mélodie évaporée, que seul l'instant passé aurait pu jurer voir exister. Acte lâche, et criant de liberté. Peut-être a t-il réussi – peut-être pas.

Mais dans l'appartement et dans les fêlures de son cœur, il n'y a plus de trace d’Ilsa.


Prague

Haydar à vingt-quatre ans. L'air canaille, l'œil noisette et le cheveu en pagaille. Il vit ses plus belles années au Conservatoire, enchaine arpèges et chromatismes le jour, puis se terre la nuit tombée dans les petites salles miteuses et enfumées, où s'entassent les musiciens précaires, les oreilles absolues et les poètes ratés. Ils jouent, ils composent en descendant des bouteilles de whisky bon marché, et n'en sortent parfois qu'aux premières heures, encore ivres de liqueur et de musique, ébahis, abrutis. Sa mère l'appelle encore tous les mercredis, et puis s'arrange pour grimper dans un avion, lorsqu'il joue lors d'un concert important  ; lui proteste pour la forme, mais elle dit que ça la rend fière de le voir sur une scène, que ça la rend fière de le voir capter l'attention, l'émotion de toute une salle. Et puis aussi que ça la fait bien rire qu'il soit obligé de porter un costume, lui qui, depuis tout petit, rechignait à sortir autrement que débraillé. Mais Haydar, ce qu'il ne dit pas encore, c'est que ce n'est pas le classique, qui le fait vibrer  ; Bach, Chopin et Liszt lui avaient appris beaucoup, avaient entrainé ses doigts. Sauf que c'est le jazz, auquel appartient vraiment son cœur, le jazz qui soufflait chaque jour sur la poussière du quotidien pour le rendre plus beau, plus mélancolique, plus surprenant. Pour l'aimer, il fallait aimer improviser  ; pas seulement du bout des doigts, mais dans sa vie entière, il fallait, chérir les incartades musicales spontanées sur les touches d'un piano de bar, il fallait suivre les inconnus qui prétendaient posséder l'un des premiers enregistrements de Duke Ellington, se perdre dans les appartements délabrés, les clubs de musique étroits et planqués, suivre les conversations décousues jusqu'au bout de la nuit, accepter de ne pas savoir ce dont demain serait fait, il fallait faire de sa vie un ballet exquis et extravagant de spontanéité. Ce qu'il a fait, Haydar, à la déraison. Gagnant à peine assez de fric pour acheter les clopes qu'il fumait par paquets, finissant par en délaisser les études rigides au Conservatoire et devenir un oiseau de nuit dédaigneux des aurores. Une créature noctambule et mélancolique, au fil des notes, des cœurs et des corps.


Paros

Haydar à vingt-sept ans. La peau hâlée, la pilule dorée. Une semaine, qu'il est en résidence sur l'île de Paros, tu parles d'une chance  ; on les avait invités pour enregistrer l'album d'une chanteuse locale, dans un cadre qui avait tout du paradis de vacanciers. Le climat, et puis la couleur de l'eau lui rappellent un peu la Turquie, le rendent nostalgique d'un pays dont il ne se rappelle finalement que peu, mais dont il se remémore les odeurs, les accents et les bruits. Haydar se sent bien ici, au milieu de ces façades blanches qui tranchent avec le ciel et en conjurent l'azur, il s'y sent libre.


Ils a rencontré Polina là-bas, dans ce genre de club rempli de types pleins aux as qui veulent voir des filles danser à leur merci, et des musiciens combler le vide sonore des pièces sans chercher à se faire applaudir. Y'a eu contact, sûrement parce que y'a une drôle de ressemblance entre Ilsa et Polina, un truc dans la forme des yeux ou une façon de se toucher les cheveux ; ça a suffi, pour qu’il ait l’impression d’en tomber amoureux.
Et puis Polina, elle a vite compris. À sa façon de l’étreindre, comme si elle avait été tout sauf une inconnue, à sa façon de chérir sa nuque comme s’il l’avait fait mille fois avant. Elle a vite compris que c’était pas avec elle qu’il faisait l’amour, mais avec une autre – un fantôme, une silhouette dans ses souvenirs ; nymphade collée sous ses paupières, invoquée aux dernières jouissances comme une prière. Polina, elle savait. Et au lieu de se vexer, elle en a joué.
Trois fois rien, juste de quoi foutre le doute, entretenir l'illusion, limer la douceur de la torture tout en gardant un sourire innocent. Juste de quoi faire en sorte qu'il reste, parce qu’à la nuit tombée, elle était elle sans l'être : son inconnue à lui, celle qu’elle ne connaissait pas, qu’il aimait au travers du corps qu’elle échouait dans ses draps. Ça devait lui plaire quelque part, de prendre le rôle de celle qui avait été tant vénérée, d’enfiler la peau de quelqu’un qu’elle n’avait jamais été. Et elle jouait tellement divinement bien la comédie qu'elle arrivait parfois à être les deux, en simultané : Ilsa, et Polina.

Ça a duré quelques temps, comme ça. Jusqu’à ce qu’elle cherche à n’exister dans son cœur que comme elle même, et qu’elle comprenne qu’il était incapable de l’aimer comme ça : qu’en abandonnant le rôle de son inconnue, leur amourette resterait toujours incomplète.
Alors elle l’a quitté, un matin. Polina, pas Ilsa ; c’était sans doute bien fait, mais Haydar, il s’est senti crever une seconde fois.



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Tag 2 sur BROKEN HEARTS CLUB. LpLiptEv_oSujet: (theo) leftovers anthem
Theodore Korb

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Rechercher dans: follow you   Tag 2 sur BROKEN HEARTS CLUB. EmptySujet: (theo) leftovers anthem    Tag 2 sur BROKEN HEARTS CLUB. EmptyLun 25 Sep - 22:57
theodore korb (il)
TW : infidélité, accident grave, addiction médicamenteuse.

âge & naissance :

vingt-huit années soufflées aux premières aurores de mai ; le temps qu’il voit filer entre ses doigts crispés, qui délite les cœurs plus qu’il ne les répare. Les espoirs se blessent, s’écorchent – et le cynisme repart avec la plus large part.

origines & nationalité :

La première décennie vécue à Berlin, du côté des étendues vertes de Templehof ; l’Allemagne natale du paternel est cependant vite quittée pour la patrie maternelle. Une Australie rejointe en pleine enfance, des milliers de kilomètres parcourus en un cil et une nouvelle vie à adopter, à laquelle s’adapter. Difficile. Accent germanique rude moqué pendant des années, pour finalement disparaitre sous la contrainte des pressions adolescentes : repérer les origines européennes est désormais difficile, tant il parvient à imiter le dialecte australien à la perfection.

finances et emploi :

Pour briller dans la cellule familiale, il aurait fallu suivre les traces de ses géniteurs et de son aîné ; des études de médecine que l’on aurait aimé le voir entamer, au vu de ses facilités scolaires. Mais les doigts fourmillent, implorent de se mettre au service de l’imaginaire, s’épanouissent tant au contact du crayon qu’il commet la plus grande des rebellions : se dire illustrateur, étudier les arts graphiques pour plus tard rapprocher ceux-ci des corps. C’est bientôt la peau qui devient sa fibre préférée, chair sur laquelle il trace les lignes volubiles que son esprit se plaît à imaginer. Depuis quelques temps, c’est à The Studio qu’il tatoue, récoltant un pécule à peine suffisant pour vivre correctement.

statut civil :

Célibataire par intermittence, sans cesse tour à tour propulsé et déçu des amourettes déchues. Quelques passions trop fulgurantes pour être retenues, l’amour comme une religion prônée avec plus ou moins d’assiduité selon les saisons ; romantisme piégeur qui cache la constance d’un attachement trop profond, sur lequel il se refuse à mettre un nom. Et surtout pas le sien à elle.  

orientation sexuelle :

Bisexualité conscientisée sur le tard, hommes et femmes en proie aux mêmes étreintes, aux mêmes espoirs que le temps flétrit. Corps comme fleurs au soleil qu’un rien fane, le temps de les voir devenir profanes, suppliant d’y trouver un jour une exception.   

situation familiale :

Les rapports complexes des parties qui peinent à se comprendre, aux considérations trop éloignées pour encore y trouver des connivences. On continue à organiser des repas de famille pour la forme, mais le cœur n’y est plus et les lèvres se cousent de crainte d’en dire trop – ou pas assez. Dans ce ballets de cœurs lassés, sans doute que les liens ont fini par être délaissés.  

signe astrologique :

Taurus.

le pire tue-l'amour :

Les égoïsmes majeurs des conversations prises en otage, les orgueils qui se devinent avec trop d’évidence et dévorent la moindre particule de ce que les autres pourraient y distiller.

un fantasme :

Le noir des prunelles qu’il s’acharne et s’échine à prétendre amies, auquel il cédera pour une nuit. De cendres. À minuit, alors que quinze ans d’amitié se font froidement descendre ; car il est dit que les fantasmes de l’esprit ne sont pas faits pour être réalisés, et se doivent absolument de rester niés.

à Brisbane depuis :

Arrivé à ses dix ans, ville quittée le temps d’une année d’échange pour le vieux continent – puis retrouvée. Parfois délaissée pour des résidences dans d’autres salons, lors de ces dernières années ; volonté de voyager, ou peut-être aussi de l’éviter.

traits de caractère :

Déchet mâchouillé d’une bourgeoisie abandonnée, il a compris sans doute trop tôt qu’il ne se conformerait jamais vraiment a ce qu’ils attendaient. Une fois digérée, la sensation d’isolement devient une arme, une rare forme d’élégance de sa part : l’indécence appuie toutes ses mises sur ce charme noir, brode le cynisme provocateur dont il a fait sa spécialité, sur chacune des paroles qu’il fait virevolter • Sans cesse partagé entre l’écoute de sa propre sensibilité, l’âme poète dont les astres l’ont affublé, et le réalisme moribond auquel son éducation l’a condamné. • Prudence trop grande face aux relations qu’il tisse, et qu’il craint sans cesse de voir se gâcher ou s’étioler ; par crainte, il a souvent pris l’habitude fâcheuse d’abandonner les autres de peur qu’ils ne finissent par le faire.

avatar : Noah Saavedra (autrichien)

open your heart
(un) Incapable d'offrir à ses plantes vertes une vie longue et fastueuse, il commet souvent l'erreur de trop les arroser, lui apprenant au passage une leçon essentielle : que trop aimer risque parfois de tuer. (deux) Une certaine inclinaison pour les bijoux qu'il porte aux doigts, bagues chéries avec attention, qu'il n'ôte que lorsqu'on l'y force. (trois) L'écriture manuscrite illisible, sortes de pattes de mouches que même un médecin peinerait à déchiffrer. Question de génétique, certainement : il n'y a qu'à voir celles de ses parents. (quatre) Double langage parlé couramment, passe avec facilité de l'anglais à l'allemand ; il tentera vaguement à l'adolescence de conquérir des cœurs en récitant des vers de Rilke, sans grand succès. Il leur préfèrera plus tard les verres de vin. (cinq) Inconditionnel de Led Zeppelin, Babe I'm gonna leave you est jusqu'alors la seule chanson capable de lui tirer des larmes sans condition. (six) Dix-huit tatouages au compteur, dont sept de lui-même – et deux vaguement ratés, ses premiers essais. L'encre noire pour coudre les souvenirs au corps, puisque le cœur parait si enclin à oublier. (sept) Corner les pages des bouquins pour marquer l'endroit où il s'est arrêté : à ce motif, il est plus que sage de ne jamais lui en prêter, sous peine de les retrouver défigurés et pliés. (huit) Une mauvaise cicatrice à la mâchoire, souvenir aigu d'un accident de voiture pendant la petite vingtaine ; depuis, il n'a plus jamais pris le volant après la moindre goutte d'alcool. (neuf) Les analgésiques restent nécessaires, même après tant de temps : plus autant qu'avant, mais la boîte stagne toujours au fond de la poche, au cas où l'épaule se mettrait à hurler. Petite honte inavouée, addiction à demi-mesurée. (dix) Un carnet toujours à portée de main, pour en tracer les lignes que forme l'esprit : consommés sans modération, les recueils de papier s'alignent sur une étagère pleine à craquer chez lui.

chronologie
3 mai 1995 / naissance de Theo à Berlin, quatre ans après son ainé Max.
2005 / déménagement en Australie, à Brisbane d’où sa mère était originaire ; ses deux géniteurs, cancérologues de profession, s’y voient proposer une bourse de recherches.
novembre 2007 / rencontre avec Sierra, au détour d’une plage. Elle devient la confidente, l’autre doigt de la main, sa première vraie amie sur le continent australien. Il jure de ne jamais s’en séparer.

2014 / entame des études de beaux-arts, au grand dam de ses parents qui acceptent cependant de financer celles-ci malgré leur manque de conviction. Theo a de plus en plus de mal à faire fi de leur jugement et leur manque d’approbation.
2016 / effectue un échange universitaire à l’UdK de Berlin, où il reste un an : il découvre la vie nocturne du vieux continent, en profite avec parfois un peu trop de zèle. Il reçoit également sa première machine à tatouer, et apprend quelques bases auprès de tatoueur.euses berlinois.es.
2018 / rentre à Brisbane, où il vit de petits jobs tout en tatouant sur le côté. Retrouve Sierra, et même si chacun a évolué de son côté, leur lien n’a jamais été si soudé – fort de l’éloignement qui n’a rien gâché.
juin 2020 / un accident de voiture, après avoir pris le volant légèrement soul. Il s’en sort avec beaucoup de chance, mais son épaule disloquée a des difficultés à se remettre correctement. Les douleurs sont intenses, il les fait taire avec des anti-douleurs.
2021 / les antalgiques deviennent addiction, il peine à s’en passer mais n’en touche mot à personne, sans doute un peu honteux. Son humeur s’en fait parfois ressentir, plus taciturne ou acariâtre qu’à l’habitude : Sierra et lui s’éloignent peu à peu.
15 avril 2021 / apprend sur Instagram les fiançailles de Sierra et Julian. Une pique est lancée, il ne voit pas la nouvelle d’un bon œil, ce qu’elle lui reproche immédiatement. Theo n’insiste pas.
mars 2022 / se fait suivre médicalement pour sa dépendance aux anti-douleurs : peu à peu, il réussit à diminuer les doses prises, sans cependant réussir tout à fait à arrêter.
juillet 2022 / après une dispute violente avec Jules, Sierra lui demande de l’accompagner en Sardaigne pour une compétition. Theo accepte, parce que c’est elle. Parce qu’il ne lui dit jamais non. Parce que peut-être qu’il espère quelque chose, au fond.
20 août 2022 / Sierra et lui ont passé la nuit ensemble – la première fois, la seule aussi. Elle lui demande de partir au matin, rongée par la culpabilité. Theo est blessé, mordu, déçu. Mais il part, parce qu’il n’a plus envie de se battre, ni de donner. Juste de s’éloigner pour se réparer.
10 novembre 2022 / Sierra se présente à sa porte un jour sans prévenir. Des mois qu’il n’a aucune nouvelle : heurté par la sensation d’avoir été utilisé, il refuse de lui parler, de lui donner la moindre chance de s’expliquer. Il ne veut plus. Il désire, mais c’est pas suffisant. Peut-être même qu’il aime, mais c’est plus la peine, maintenant.
2023 / sa petite notoriété grandissante dans le monde du tatouage lui donne l’opportunité d’effectuer plusieurs résidences dans des salons de Sydney, Melbourne, ou chez d’anciennes connaissances Berlinoises. Voyager l’arrange : il n’a plus tant envie de trainer à Brisbane, a besoin d’air. Son tour, cette fois.


répertoire des rps

rps en cours
ghost in the machine / @Juniper Kane
take me to church (#3) / @Sierra Oliveira

rps terminés
lilac wine (#1) / @Sierra Oliveira
draw your swords (#2) / @Sierra Oliveira

rps abandonnés
chained loves / Jules Adkins
meet me in the hallway / Reuben Dupuis
gimme shelter / Jaime Weisberg

liens recherchés

(f/m/nb) · upon your skin
des client.es du salon de tatouage, certain.es qu'il peut tatouer depuis des années ; theo aime prendre du temps avec elleux, mettre en forme les idées avec lesquelles iels viennent le voir. Il peut en résulter des petites complicités, des accointances régulières, tout est libre.

(f/m) · exs
il a le cœur girouette, et le cœur comme une peau qui marque ; les histoires comme des bleus, des ecchymoses gravées sur l'épiderme sans faire souffrir, mais qui se rappellent sans cesse à elles-mêmes. Elles ont toutes compté, il a cru à toutes : mais elles se sont toujours terminées. Peut-être parce que sa manière d'aimer est capitale, désespérée, brûlante : et qu'à cet égard, la flamme finir toujours par s'étouffer.

(f/m/nb) · type de lien.
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Tag 2 sur BROKEN HEARTS CLUB. LpLiptEv_oSujet: benson & ruben (ben²)
Benson Bancroft

Réponses: 45
Vues: 337

Rechercher dans: new message   Tag 2 sur BROKEN HEARTS CLUB. EmptySujet: benson & ruben (ben²)    Tag 2 sur BROKEN HEARTS CLUB. EmptyVen 1 Sep - 9:00
joyeux anniversaire, ben #2 ! oublie pas de payer ta tournée à la coloc Tag 2 sur BROKEN HEARTS CLUB. 1294587783
Tag 2 sur BROKEN HEARTS CLUB. LpLiptEv_oSujet: (nyra) kiss me goodbye again.
Nyra Chatterjee

Réponses: 15
Vues: 314

Rechercher dans: follow you   Tag 2 sur BROKEN HEARTS CLUB. EmptySujet: (nyra) kiss me goodbye again.    Tag 2 sur BROKEN HEARTS CLUB. EmptyMar 4 Avr - 21:21
Nyra Chatterjee
TW : discrimination sociale, perte d'un enfant, immigration, camps de migrants.

âge & naissance : 29 ans, naissance à Mehsana en Inde. origines & nationalité : Origines et nationalité indienne. finances et emploi : $$$$$, vendeuse dans la cave Wine Experience. statut civil : officiellement fiancée, mais ne sait plus où ça en est. orientation sexuelle : hétérosexuelle. situation familiale : Benjamine de trois soeurs, mère de jumeaux Roshan et Lavanya nés en 2018.signe astrologique : Sagittaire. le pire tue-l'amour : la prétention. un fantasme : sa nuit de noce. à Brisbane depuis : six mois, fin octobre 2022. traits de caractère : autonome, discrète, sincère, réfléchie, maternelle, brisée, sûre d'elle, travailleuse, courageuse, rancunière. avatar : Simone Ashley (indienne tamil).

open your heart
(childhood) La vie commence dans les rues de Mehsana, ville moyenne, ville pauvre. Nyra est la troisième, celle qui n’apporte aucune nouveauté, qui ressemble à ses deux sœurs et dont on n’attend pas grand-chose d’autre que de compléter la routine. Alors elle le fait, gamine un peu effacée qui trouve son indépendance sans que personne ne le remarque. Nyra fait tout comme les autres, mais d'une manière un peu différente à chaque fois. Ce n'est pas qu'elle se sente trop tôt, mal aimée ou délaissée, elle veut juste trouver sa place, un rôle bien à elle. (education) Chose difficile à faire quand on est à peine éduquée. L'illettrisme est élevé à Mehsana, c'est son grand-père qui lui apprend à lire, à écrire et compter. Quand elle peut, elle va à l'école, tente d'apprendre d'autres choses que les meilleurs points de couture ou des recettes culinaires. Elle est curieuse Nyra, pose des questions qu'on n'attend pas d'elle et finalement quelques professeurs lui donnent une chance, finissent par croire qu'elle pourrait aller plus loin que la plupart des filles de son quartier. Mais l'éducation coûte cher pour ceux qui viennent d'une caste trop basse. Le diplôme ne vient pas, on a besoin d'elle, de l'argent qu'elle pourrait amener, alors les petits boulots s'enchaînent, toujours pour le plus offrant et non le plus intéressant. (arshan) Une rencontre inattendue, à laquelle Nyra n'avait même pas pensé. Elle avait seulement dix-neuf ans et Dieu qu'elle était heureuse d'avoir pu éloigner les prétendants aussi longtemps. Mais elle se sentait encore jeune malgré tout, et peut-être est-ce pour cela qu'elle est tombée aussi brusquement. Un rayon de supermarché, un jeune homme à qui elle demande de l'aide. Puis une invitation, un verre et finalement une relation qui ne s'est jamais finie. Ils ne se sont pas quittés tous les deux, miséreux et heureux. Pas vraiment d'argent, pas de plans faramineux, juste l'amour qu'ils ressentaient. Cette compréhension de l'autre et l'envie inépuisable de construire une vie ensemble, une famille. (twins) La bague au doigt mais les vœux encore lointains, parce qu'ils se sont fait un peu surprendre tous les deux. Une grossesse, deux bébés, un fils, une fille et une vie de famille pour les combler à quatre. Elle est heureuse Nyra, n'écoute pas ses sœurs et leurs commentaires sur sa vie. Elle vit en dehors des traditions mais peu lui importe, ce n'est pas comme si Arshan était marié à une autre et cachait leur petite famille. Non, ils vivent ensemble l'arrivée de Roshan et Lavanya, accueillent les crises de nerfs, les disputes et les angoisses en les enveloppant d'amour, le même qui ne s'éteint pas. (leela) Un peu fou cette idée d'avoir un troisième enfant, d'agrandir encore la famille après des jumeaux pas tellement attendus. Nyra est sûre d'elle pourtant, elle veut porter la vie à nouveau. Porter l'enfant d'Arshan - à défaut peut-être de porter son nom. Mais les choses sont différentes cette fois, sans qu'elle ne sache pourquoi. Coup du hasard ou coup du sort. Le destin se rit peut-être d'elle, trop heureuse dans une vie en dehors des mœurs. Leela est douloureuse, Leela est fatigante. Elle l'aime déjà cette petite dernière, mais elle se fait sentir, puise la force de la mère. Pendant la grossesse, pendant l'accouchement. Épreuve physique qui dure des heures et ne s'achève pas bien. Les problèmes ont été trop nombreux, le restent encore après le premier cri. Leela s'éteint, dans les bras d'Arshan et Nyra qui ne ressentent que l'impuissance d'une injustice comme celle-ci. Et elle s'en veut Nyra, se répète qu'elle aurait pu faire différemment. Qu'elle aurait dû. (australia) Obsession qui les habite et grandit dans leurs esprits. Partir. Quitter l'Inde et les horreurs qu'elle engendre. Quitter le deuil et cette douleur éternelle qui lui habite le cœur. Évidemment qu'elle a peur Nyra, elle n'a jamais quitté l'Inde, à peine Mehsana, elle doute trouver la force de vivre ailleurs. Et pourtant elle le fait, pour Roshan et Lavanya. Sa curiosité est mise à bon escient, elle se renseigne, demande, lit des livres ou des articles. Tout ce qu'elle peut trouver sur l'Australie, pour adoucir au mieux leur arrivée. (camp) Rien n'aurait pu la préparer à ça. Aucun témoignage, aucun article. Elle s'en veut d'avoir été aussi stupide, d'avoir pris ses enfants avec elle dans un voyage périlleux et illégal. Parce qu'ils n'avaient pas les papiers nécessaires, aucune justification pour s'installer en Australie. Ils ont essayé, puis échoué. Arshan s'est enfui, laissant derrière lui Nyra et les jumeaux. Elle ne lui en pas voulu, sachant qu'ils avaient plus de chance si l'un d'entre eux était à l'extérieur. Alors elle a attendu Nyra, espérant chaque jour qu'on lui dise qu'elle était libre de partir. Ses enfants dans ses bras, sans jamais les quitter des yeux. Elle a appris à vivre dans ce camp, appris que la cruauté du monde pouvait aller encore plus loin que la pauvreté des rues de Mehsana. Certaines personnes étaient plus douces, elle a trouvé des gens sur qui compter, avec qui améliorer un peu un quotidien trop noir. Avant que ne vienne la pire des tortures. (heartbreak) Plus d'un an à transformer l'horreur en quelque chose de vivable. Plus d'un an à être la seule boussole pour les deux êtres qui réclamaient leur père. Elle s'est réveillée un matin avec la peur au ventre Nyra, en sentant que quelque chose approchait. Les services sociaux, une dame au chignon trop serré et au tailleur qui n'avait rien à faire là. Elle a dit que c'était pour leur bien. Qu'ils n'avaient rien à faire là, à subir les erreurs de leur mère. Les horreurs dites ce jour-là résonnent encore aux oreilles de Nyra, faisant échos aux pleurs de Roshan et de Lavanya. Ils ne sont en rien comparables aux horreurs qu'elle promet de faire à cette femme si elle la voit un jour, car Nyra n'a plus de dignité, plus de fierté. Elle a été privé de tout, mais ses enfants elle les retrouvera. (out) Le besoin de rester. Sans savoir où, ni comment, Nyra s’accroche à ce papier et au “pourquoi”. Elle a toutes les raisons du monde de rester en Australie, qu’importe si le pays lui fournit des cauchemars et si l’accent lui semble incompréhensible. Ses enfants sont ici, quelque part, entre les griffes de services sociaux qui n’ont aucune idée de ce qui est bon pour eux. Deux trésors, à peine cinq ans, trop jeunes pour réellement comprendre ce qui leur arrive. Et puis il y a Arshan, peut-être. Comment savoir s’il est toujours là, dans ce pays, ou si peut-être il a préféré retourner en Inde pour refaire sa vie là-bas ? Elle pensait qu’il reviendrait, Nyra pensait qu’il viendrait la chercher. Brisbane, c’est là qu’elle atterrit, avec un visa temporaire entre les doigts et rien d’autre que les vêtements sur son dos.
répertoire des rps

rps en cours
no turning the page / @Arshan Sherazi #2
novembre sanguine / @Kanoa 'Aukai

rps terminés
friendship in a bottle / @"Félix Gardner"
trust me more / @"Dave Burrows"
happy place / @"nina constantine"
we were forever lost / @Arshan Sherazi
août sanguin / @Kanoa 'Aukai
light in the dark / @"jules adkins"
speed dating / @Meera Flores
titre du rp / @"pseudo du joueur"

liens recherchés

(f/m/nb) · colocataire.
Nyra est arrivée à Brisbane en octobre 2022 avec rien d'autre que les vêtements qu'elle portait et un titre de séjour temporaire. Il a fallu qu'elle trouve un logement, un loyer pas cher, un·e colocataire qui cherchait une personne honnête et travailleuse. A développer ensuite  Tag 2 sur BROKEN HEARTS CLUB. 3832728143

(f/m/nb) · main tendue.
Rencontre faite un peu au hasard, qui les a bousculé tous·tes les deux. L'histoire de Nyra l'a touché, iel a eu envie de l'aider, de faire quelque chose pour elle. Peut-être en lui proposant de lui faire visiter Brisbane, ou de se renseigner sur la situation de ses enfants, ou encore lui donner des conseils pour pouvoir rester ? La confiance s'installe, s'approfondie.

(f/m/nb) · type de lien.
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Tag 2 sur BROKEN HEARTS CLUB. LpLiptEv_oSujet: (stella) Good girls better get bad.
Stella Rosales

Réponses: 2
Vues: 584

Rechercher dans: follow you   Tag 2 sur BROKEN HEARTS CLUB. EmptySujet: (stella) Good girls better get bad.    Tag 2 sur BROKEN HEARTS CLUB. EmptyMer 22 Mar - 18:48
stella rosales (elle)
TW : séparation, mensonge


trait de caractère
T’es connue pour ta grande énergie et ton optimisme  contagieux. T’es plutôt du genre joyeuse et enthousiaste, toujours prête à relever de nouveaux défis. Spontanée  et curieuse, ton sens de l'aventure te pousse souvent à explorer de nouvelles choses. Tu aimes faire rire les autres avec tes blagues douteuses et tes pitreries. Ton côté insouciant  et naïf  ajoutait une innocence touchante à ta personnalité quitte à parfois ne pas suffisamment te méfier des intentions des autres. Tu es douce  et complaisante, toujours prête à aider les autres et à leur offrir ton soutien. Un poil volubile, on te reproche souvent de trop parler de ne pas écouter suffisamment les autres. Ta nature chaleureuse  se reflétait dans ta façon d'être colorée  et expressive, t’as tendance à aimer les couleurs vives et les motifs audacieux. Malgré tes bons côté, tu peux également te montrer   impulsive, très dépensière, parfois immature  et désabusée. T’as parfois tendance à vouloir faire les choses comme tu penses être bon ce qui peut nuire à ceux qui t'entourent. Il t’arrive également de prendre des décisions précipitées sans suffisamment réfléchir aux conséquences. Heureusement, tu es déterminée à ne jamais laisser tes côtés négatifs prendre le dessus sur tes côtés positifs, et tu t’efforces toujours de t'améliorer. On dit de toi que tu es facile à vivre et toujours prête à rendre service.

a savoir
EN VRAC t'es fan des films Disney ; tu bois beaucoup trop de coca ; tu ne supportes pas l'enfermement ; t'es un peu trop maniaque ; t'as un goût prononcé pour les vêtements colorés ; tu parles trop ; tu dors encore avec Monsieur Bob, ton doudou ; tu as fait du violon pendant dix années ; t'as également appris à jouer de la guitare ; Tu as été sélectionnée aux auditions pour la saison prochaine de The X Factor à Sydney et tu espères un jour percer dans le domaine de la musique ; Tu passes beaucoup trop de temps sur les réseaux sociaux ; tu rêves de galoper sur le dos d'un cheval; Tu écris des poèmes nulles, mais ça t'apaise ; tu réussis deux recettes : les gratins de pâtes et les croque-monsieur ; tes parents sont malvoyants ce qui t'a très tôt responsabilisé ; T'es devenue mère à 22 ans, ton fils c'est toute ta vie.


répertoire des rps

rps en cours
friends are the anchors that keep us grounded / @Livia Castillo
under the mistletoe / @Ula Perkins et @Eli Sawyer #2
l'intruse / @Lenny Marlow
but now we're stressed out / @Ari Rider
bittersweet hope rolls / @Ari Rider #2
it's a beautiful day to leave me alone / @Iris Almeida
la boîte aux rps / @Taylor Quincey
titre du rp / @"pseudo du joueur"

rps terminés
car jacking :: Cody Rhodes #1
From chaos stars are born ::@Jace Jenkins
intrusion sur canapé :: Ayden Bauer
curiosity killed the cat :: @Leon Álvarez
let me make you some tea :: @Hazel Watson
we'll be counting stars :: @Eli Sawyer#1
cry me a river / Cody Rhodes #2
le voile noir / Cody Rhodes #3
whispers of unveiled truths / Caitlyn Olson
you're making me a liar / @Eli Sawyer #2
all i do is cry behind this smile / @Ula Perkins & @Eli Sawyer
echappe glacee / Silas Bauer
new start / Cody Rhodes #4
our half year celebration / @Eli Sawyer #3
titre du rp / @"pseudo du joueur"
rockin and rolling / Jaime Weisberg
don't set me free / @Eli Sawyer #4
bizarrely buzzing bumblebees bounce boisterously / @Ula Perkins



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(f/m/nb) · instit' de Billie.
Stella est souvent emmené à rencontrer le maître d'école de son fils. Il est devenu un pilier silencieux dans la vie de Billie, un mentor bienveillant. Pourtant, Stella ignore que son fils est la cible d'intimidation à l'école. Il veille en silence sur lui, protégeant et guidant discrètement, tout en lui dispensant une éducation précieuse.

(3 m) · les bro'. ( PL libre)
Chez les Rosales, la musique c'est sacré. Trois petit gars avant l'arrivée innatendue de la petite Stella. Unis par le sang et par la musique, ils affrontent la vie main dans la main, solidaires et déterminés. Les parents sont malvoyants mais mettent un point d'honneur sur l'éducation de leurs 4 gamins, ils ont fondé une école de musique prestigieuse au centre de Brisbane. Les Rosales sont une famille peu ordinaire, où la musique rythme leur quotidien avec douceur et poésie.



Tag 2 sur BROKEN HEARTS CLUB. LpLiptEv_oSujet: benson & ruben (ben²)
Benson Bancroft

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Rechercher dans: new message   Tag 2 sur BROKEN HEARTS CLUB. EmptySujet: benson & ruben (ben²)    Tag 2 sur BROKEN HEARTS CLUB. EmptyMar 21 Fév - 21:31
J'ai deux questions pour toi Ben #2 qui n'est pas à la maison quand on a besoin de lui.
1) Tu as déjà fait des séjours à la ferme ?
2) Y a des quarantenaires célibataires là où tu travailles ? J'imagine un endroit plein de vieux ce qui me pousse à penser que oui.
Tag 2 sur BROKEN HEARTS CLUB. LpLiptEv_oSujet: (finn) we'll be shining like we're gold.
Finn Callahan

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Rechercher dans: follow you   Tag 2 sur BROKEN HEARTS CLUB. EmptySujet: (finn) we'll be shining like we're gold.    Tag 2 sur BROKEN HEARTS CLUB. EmptyLun 18 Juil - 19:29
finn callahan
TW : mention de dépression, troubles psychologiques et alimentaires, drogues et overdose.

âge & naissance : vingt-cinq ans, brisbane ;; gamin ayant toujours parcouru les rues de la ville australienne, il profite du temps qui passe sans se soucier de son âge. origines & nationalité : basque, anglo-irlandais & australien ;; des origines qui se mélangent, mais qui lui importe peu, car pour lui, il est australien et rien de plus. finances et emploi : $$$$$, second de cuisine ;; les gestes sont rapides, coordonnés, sans aucune erreur. Il s'enivre des odeurs qui tapissent les murs de la cuisine du restaurant que tient son paternel. Une place qui lui revenait de droit, lui qui depuis gamin de cesse de présenter ses plats à sa famille. Un métier qui lui permet de vivre une vie confortable, bien qu'il ait une tendance assez dépensière quand ça lui prend. statut civil : célibataire ;; il a déjà donné son coeur une fois et ça lui suffit. Un cœur brisé, recollé comme il le peut, mais bancal. L'envie de profiter plutôt que de s'autoriser à aimer une seconde fois, malgré la présence de cette femme dans son esprit depuis plusieurs semaines. orientation sexuelle : hétérosexuel ;; les courbes féminines le font frémir et lui font perdre tous ses moyens. situation familiale : un père, une soeur ;; depuis dernier de la famille, celui qui n'était encore que trop jeune lorsque sa mère a décidé de mettre fin à ses jours. Gamin qui refoule cette présence féminine dont il n'a jamais manqué, et ce, grâce à la présence continuelle de sa sœur dans sa vie. Il est proche de son père, depuis bien longtemps, même s'il n'a jamais caché ce ressentiment d'avoir été mis de côté durant quelques années, parce que c'est Ana, qui passait avant tout. signe astrologique : Cancer. le pire tue-l'amour : Les filles qui fument. Il a horreur de l'odeur de cigarette, et encore plus embrasser quelqu'un avec une haleine qui sent le tabac. Ça lui donne même parfois des hauts le cœur. un fantasme : La cuisine du restaurant de son père. à Brisbane depuis : toujours ;; il n'est même pas certain d'un jour partir d'ici. traits de caractère : extraverti, sociable, souriant, serviable, fidèle, têtu, drôle, charmeur, un peu trop bordélique, minutieux, ponctuel, un brin jaloux, curieux, ambitieux. avatar : jacob elordi (basque).

open your heart
en vrac ;;
il n'a jamais fumé et ne fumera jamais ;; il adore manger et pourrait ne faire que ça toute la journée ;; n'est pas un grand sportif ;; il n'est jamais sorti beaucoup, sauf depuis qu'il s'est fait quitter ;; il a une peur bleue des araignées ;; il est fasciné par l'océan ;; il le cache bien, mais il adore les dessins animés : disney, pixar, dreamworks, tout y passe ;; il aime être à l'avance au restaurant pour expérimenter de nouvelles choses ;; c'est un piètre chanteur, mais il adore pousser la chansonnette chez lui quand il est seul ;; il ne reçoit presque personne chez lui, préférant toujours aller chez les autres ;; il déteste les alcools forts comme le whisky, le bourbon ou le rhum ;; lorsqu'il connaît un film par coeur, il ne peut pas s'empêcher de dire les répliques tout haut ;; il essaye de voir sa soeur le plus souvent possible ;; il adore trop le viande que pour s'en passer ;; ne mange presque jamais de fast-food, sauf quand il a une bonne gueule de bois ;; il aime les concerts ;; il déteste rester sans rien faire, ça le rend nerveux ;; est fascinée par les pompiers depuis gamin ;; il joue de la guitare depuis qu'il a sept ans.

répertoire des rps

rps en cours
www / @Neva Gainsborough #3
www / @Nora Sheffield
www / @Anastasia Callahan

rps terminés
www / libre (tc)
www / @Neva Gainsborough #1
www / @Neva Gainsborough #2
www / @Anastasia Callahan
www / @"Poppy Moore"
www / @"Arnie Yang"
www / @"Jesper Myers"

liens recherchés

(f) · exs/relation d'un soir.
depuis deux ans, Finn, il fait un peu tout et n'importe quoi, le coeur bien trop brisé. Pendant ces presque deux années, on peut dire qu'il s'est amusé et qu'il a profité en couchant, parfois, un peu à gauche à droite ; des one night, des relations sans lendemain, des trucs sans prise de tête.

(f/m/nb) · employés.
des employés du restaurant dans lequel Finn travaille comme second. le restaurant appartient à son paternel et avec le reste de l'équipe, ils forment une petite famille et tout le monde peut compter sur chacun.
Tag 2 sur BROKEN HEARTS CLUB. LpLiptEv_oSujet: (Jill) Come on and play !
Jill Cadbury

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Rechercher dans: follow you   Tag 2 sur BROKEN HEARTS CLUB. EmptySujet: (Jill) Come on and play !    Tag 2 sur BROKEN HEARTS CLUB. EmptyLun 14 Fév - 20:17
Jill Cadbury
TW : aucun

âge & naissance : J'ai 25 ans. Je suis née ici, à Brisbane, le 12 avril 1996. Un jour extrêmement pluvieux qui attendait son soleil du jour. Non, je rigole, c'est une pure coïncidence. J'ai tout de même trois semaines d'avance par rapport aux prévisions de naissance. Je ne sais pas pourquoi je n'ai pas attendu la date prévue. Surtout qu'il faisait très beau en mai cette année-là. A croire que j’étais déjà une peste avant ma naissance. origines & nationalité : Je suis australienne avec du sang américain du côté de ma mère. Ça explique peut-être ma capacité à vouloir vivre mon American Dream sans habiter aux States. Ou peut-être que je tiens ça de mon père qui m’a toujours prôné de croire en mes rêves. finances et emploi : $$, Je suis gérante de ma propre boutique de jeux vidéo depuis maintenant trois ans. Game is never over, GINO pour les intimes. Un projet un peu fou de réunir passion et boulot. Je suis fière de ma réussite. Ce n'était pas gagné à la base. Grâce à ce métier, je gagne convenablement ma vie. Je ne roule pas sur l’or mais je ne suis pas à plaindre non plus. Je suis apte à payer mes factures, à remplir ma garde-robe et à faire la fête avec mes ami.e.s. Je ne demande rien de plus. statut civil : Je suis célibataire. Je suis beaucoup trop amoureuse de ma liberté pour être en couple. Je préfère papillonner à droite à gauche et enchainer les conquêtes éphémères. En vérité, j'ai peur de m'attacher. Et puis je suis jeune, j'ai le temps de me caser, d'avoir une grande maison et des enfants courant dans le jardin aux côtés de mon berger australien. Ce portrait de famille ne me fait pas du tout envie pour le moment. orientation sexuelle : Je suis une lesbienne assumée. Dès les premiers émois adolescents, ce sont les courbes féminines qui attiraient mon regard. Le lycée a fini de lever les légers doutes. Lorsque que mes amies reluquaient le beau gosse du bahut, moi, je matais sa petite amie. J'assume pleinement mon orientation sexuelle. Sans la crier sur tous les toits, je la donne à quiconque s'y intéresse. Par contre si tu la critiques, tu obtiendras un évitement de ma part au mieux et une baffe au pire. Tout dépendra de mon humeur. situation familiale : Je suis fille unique. Je n'ai pas été élevée comme une princesse malgré tout. Je préfère prévenir. J'entends d'ici vos pensées. Vous en saurez davantage plus tard sur le pourquoi du comment. Patience. signe astrologique : Bélier. Ça explique sans doute mon côté fonceuse. Ou pas. Je ne crois pas à tout ça. le pire tue-l'amour : La mauvaise haleine. Je ne peux pas supporter de faire face à un chacal sur pattes. No way !  un fantasme : Juste un ?! Disons les jeux de rôle. à Brisbane depuis : Ma naissance. Je l’ai déjà dit. Il faut suivre, hein ! traits de caractère : Joviale, impatiente, drôle (du moins essaye), bordélique, loyale, impulsive, généreuse, vulgaire avatar : Bryden Jenkins (américaines).

open your heart

Brisbane, ma ville, je la connais comme ma poche. Enfin, c’est sans doute ambitieux d’affirmer cela étant donné sa taille. Disons que je connais les bons endroits. Comprenez les endroits à ambiance où l’amusement est au rendez-vous. Depuis le début de ma scolarité, j’ai su que je n’étais pas faite pour les études. Être assise pendant des heures, le cul vissé sur une chaise, ce n’était pas possible. M’ennuyant fermement, je me suis levée et j’ai commencé à fouiller dans le placard au fond de la classe en quête d’action. Mes parents ont été convoqués. Crue hyperactive, il n’en fut rien après un passage chez le docteur. Ne pouvant me faire déscolarisée, j’ai tenue jusqu’à l’âge légal. Heureusement pour moi, j’avais la console de mon père pour me faire tenir. Très complice avec lui, il m’a initiée très jeune, trop jeune dirait ma mère, aux jeux vidéo. Ce loisir est vite devenu une passion. J’ai voulu devenir programmeuse à un moment. Le temps d’étude et le budget ont amené mes ambitions à la baisse. J’ai enchainé les boulots alimentaires jusqu’à mes vingt-et-un ans. Puis ma boutique de jeux vidéo locale à fermer à cause du départ du propriétaire. Personne n’a repris le commerce malgré la clientèle. J’y ai vu une opportunité de combiner passion et emploi. Sans diplôme, au culot et déterminée, je me suis renseignée sur comment devenir cheffe d’entreprise. J’ai lutté pour mener ce projet. Soutenue par mes parents, je ne me suis pas laissée démoralisée par la lourdeur des démarches et mon inexpérience. Grand bien m’en a fait puisque je détiens mon magasin depuis trois ans. Et les affaires se portent plutôt bien.

(un) Je tiens mon prénom de la célèbre héroïne du premier opus de Resident Evil. Je peux remercier mon père pour cela. Enfin, le remercier, je n’en suis pas si sûre. Porter le prénom d’une héroïne d’un jeu vidéo qu’il adore, ce n’est pas forcément flatteur. Je ne lui en veux pas pour autant. J’aime mon prénom. Il est court et facile à retenir. Cela m’évite d’avoir des surnoms aussi. Puis je ne m’en tire pas si mal en y regardant de plus près. Il aurait pu être fan de Zelda. J’aurai beaucoup moins apprécié de porter le nom d’une princesse écervelée. (deux) Je suis fille unique comme je l’ai déjà dit. Après l’arrivée de la petite fille parfaite, mes parents se sont arrêtés là. Blague à part, la vérité est moins drôle. Mes parents ont galéré à avoir un enfant. Après plusieurs tentatives naturelles et échecs, ils se sont résolus à passer des tests de fertilité. Le verdict est tombé : ma mère était stérile. La nouvelle acceptée, après réflexion sur le comment satisfaire leur désir de parentalité,  ils ont décidé d’avoir recours à la PMA. Ils n’ont pas eu le courage de le refaire. Et je peux les comprendre. (trois) Complétement accro au café, je tourne à facile deux litres par jour. Je suis limite mariée avec mes machines à dosette, celle de ma cuisine et celle au boulot. Je vis un véritable drame quand l’une d’elle tombe en panne ou que j’ai oublié de faire les courses pour acheter des munitions, quand ce n’est pas ma flemme qui m’a fait procrastiner. Attention à vous, sans ma dose, je suis rapidement insupportable. Qui a dit comme d’habitude ? Je suis un parfait petit ange. Il n’y a que ma mère pour y croire. Et encore. (quatre) Bordélique dans ma vie quotidienne, mon évier déborde de vaisselle qui attend depuis bien trois jours par exemple, je suis maniaque dans ma vie professionnelle. Ma boutique est comme mon enfant. J’ai lutté pour l’avoir et j’en prends soin comme la prunelle de mes yeux. Quand un client prend un jeu et ne le replace pas à sa place en cas de non achat, je sors les crocs. Non, je ne lui saute pas au cou pour le mordre ou le décapiter. Disons qu’une remarque est vite arrivée. Ne me parlez pas de relation commerçante. Je ne sais pas jouer l’hypocrite.  (cinq) Pas matinale pour un sou, j'ai choisi d’ouvrir ma boutique qu’à partir de 10h. C’est cool d’être sa propre patronne quand même à ce niveau. Ça me permet également de profiter de la nuit. Entre les sorties et les soirées à geeker, je suis rarement couchée avant 3h. Mes heures de sommeil ont la vie dure. Hormis un obligatoire café, j’ai besoin d’une bonne douche chaude pour me réveiller. Avant d’avoir réunie ces deux conditions, il ne faut pas espérer tirer la moindre chose de ma personne si ce n'est des grognements. (six) Je suis considérée comme une folle du volant par mes ami.e.s. Dans mon bolide, plutôt ma petite citadine âgée de huit ans, j’admets que je conduis « un peu vite ». Après, ce n’est pas de ma faute si les autres n’avancent pas. Je tente de les faire se bouger via des coups de klaxons et des insultes. Ça ne fonctionne pas souvent. Il parait que je devrai essayer la courtoisie. Je n’ai aucune idée de ce que signifie ce mot. Et je ne veux pas le savoir. (sept) Dès que mon emploi du temps me le permet, j’adore passer du temps avec mes ami.e.s. Je les sollicite pour tout et n’importe quoi : aller boire un verre, sortir en boîte, se faire un ciné, improviser  tournoi de Mario Kart entre nous, etc… Je suis en quelque sorte la leader du groupe. Mais je n’impose rien. Chaque avis compte et nos décisions sont toujours collectives même si on ne réfute rarement mes propositions tant elles sont tops. Et attention si vous vous en prenez à l’un d’eux. Là, je sors les griffes. Pas touche à mes potes, ma seconde famille. Mention spéciale à @"Elijah Mitchell", mon bff. (huit) Je suis toujours en train de blaguer. Avec moi, il n’y a aucun risque de s’ennuyer. Par contre, il m’est difficile de m’arrêter. Être sérieuse m’est compliquée. En fait, ça me fait peur. L’humour est mon moyen de me vider la tête et l’esprit. Bon, j’avoue que me poser devant un écran et dégommer du monde aussi. Sauf quand je m’énerve de perdre. Ça, ça ne me fait pas rire du tout. Ça me fait enrager. Je suis mauvaise joueuse. Les noms d'oiseaux fusent régulièrement lors de mes moments ludiques. Et les touches de mon clavier se font souvent taper dessus violement. Sa durée de vie ne dépasse pas un mois. (neuf) Je rêve d’aller en Corée du sud. Ce pays est le temple du jeu vidéo. J’essaye d’économiser tous les mois afin de le réaliser. A ce rythme, il va me falloir des années. Surtout que le panier percé que je suis dépense à gogo. Je suis trop généreuse parait-il. Sans être à découvert, il me reste rarement des masses sur mon compte à la fin du mois. Je me moque de mon argent, je ne l’emmènerai pas dans ma tombe. La vie se doit d’être vécue. Je ne me fais pas exploiter non plus. Je ne suis une bonne poire qui paye tout à tout le monde. Ne faites pas cette erreur, vous seriez déçu.e.s. (dix) Loin du stéréotype de la geekette, j’aime me faire coquette. Attention, je ne passe pas non plus deux heures par jour dans ma salle de bain. J’aime faire du shopping et dévaliser les magasins de fringues. Ma lubie ? Les robes ! J’adore enfiler une jolie robe courte sans manche afin d’exposer mon tatouage au bras droit. C’est fou comme il intrigue. Je ne compte plus le nombre de personne qui m’a abordé à cause / grâce à lui. Il est mon atout de charme numéro un je dirai. Peut-être à égalité avec mon sourire ravageur. Honnêtement, je ne saurai les départager.

répertoire des rps

rps en cours
As it was / @Eleanor Raines #1
Hollyween night / @Holly Redfield #3

rps terminés
It's raining girl ! / @Holly Redfield #1
Beach please ! / @Holly Redfield #2
Enjoy the night ! / @Elijah Hawkins #1
chill, chill and chill again / @Elijah Hawkins #2
Ready ? Fight ! / @Megan Saunders #1
titre du rp / @"pseudo du joueur"


Virtual adventure / @Ashe Williams #1
liens recherchés

(f/m/nb) •Client.e.s
Que vous veniez régulièrement ou occasionnellement dans sa boutique, vous êtes client.e.s et n'envisagez pas d'aller ailleurs. Que vous êtes motivé.e par l'envie de faire tourner un petit commerce, la silhouette de la gérante, ses conseils avisés ou autre, vous êtes fidèles au poste.

(f/m/nb) •Commerçant.e.s
Jill n’est pas la seule à avoir sa boutique. Un peu de soutien entre commerçants locaux ne peut qu’être bénéfique pour tout le monde. Par exemple, Jill peut aller chercher votre enfant le jour de son repos ou encore le « garder » en attendant votre fermeture et le faire geeker. C’est à voir au cas par cas.

(f) •From virtual to reality
Jill et vous jouez au même jeu en ligne depuis plusieurs mois. Au fil du temps, les échanges écrits sont devenus oraux et une amitié "virtuelle" s'est installée. A force de se confier des morceaux de vie, vous apprenez que vous habitez toutes les deux Brisbane. C'est le moment de voir si cette amitié virtuelle peut se transformer en amitié réelle et de mettre un visage derrière vos avatars respectifs.

(f) •Troublemaker
Jill et vous vous croisez régulièrement dans ce bar en soirée. Il n'y eu que des échanges de regards et de sourires jusqu'à cette soirée où les deux filles ont échangé une danse. Une danse qui a chamboulé le cœur de Jill. Elle n'en sait pas plus sur ce qu'elle a ressenti mais une chose est sûre : elle a hâte de vous revoir.

(f/m/nb) •Venez comme vous êtes
Ma liste est minimale et non exhaustive. Si Jill et / ou ma plume vous inspirent, n'hésitez pas à poster. Venez avec une petite piste de préférence ou au moins un résume de votre personnage. A deux cerveaux, on se trouvera un truc sympa  :niais:  


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