TW : harcèlement scolaire, fausses-couches
âge & naissance : Quarante-huit ans que tu erres sur cette terre. Quarante-huit ans que tu n’as pas vu passer, que tu n’as pas voulu voir passer. Tu commences à te faire à ton âge, mais pendant longtemps, tu étais dans le déni du temps qui passe. C’est le dix-huit octobre 1973 que tu as vu je jour, et tu n’aimes pas le fêter.. origines & nationalité : Ca fait désormais de nombreuses années que ta famille, venue d’Angleterre, est installée sur le sol australien. Ils sont arrivés bien avant ta naissance, et de ce fait, tu es née australienne. finances et emploi : $$$. La musique, c’est ta vie, ta passion, mais surtout, ton gagne-pain. T’as la chance de pouvoir être musicienne professionnelle, et d’en vivre. Depuis de nombreuses années maintenant, tu es percussionniste au sein du Queensland Symphony Orchestra, ce qui te permet de jouer les œuvres des plus grands compositeurs, que ce soit de l’opéra, des symphonies, ou même occasionnellement de la musique de chambre. statut civil : Célibataire. Les relations de couple, ça n’a jamais vraiment été ton fort. Non pas que tu n’aurais pas voulu, mais on dirait que t’étais pas faite pour ça. Est-ce la malchance, est-ce ton caractère qui te rend incompatible à la vie à deux, est-ce que ça peut encore t’arriver ou bien est-ce trop tard ? Beaucoup de questions, bien peu de réponses.. orientation sexuelle : Dans l’absolu, t’es attirée par les hommes comme par les femmes. Ça a toujours été ainsi, et tu l’as à peu près toujours su. Cependant, au fil du temps, tu as fini par te rendre compte que bien qu’irrémédiablement bisexuelle, tu étais dans l’ensemble plus souvent attirée par des femmes que par des hommes. Ça ne change rien à ton orientation, mais tu gardes une petite préférence.  situation familiale : Un grand frère, deux nièces, et des désirs de fonder une famille qui n’ont jamais pu se concrétiser. signe astrologique : Balance. Mais de toute façon, tu ne crois absolument pas à tous ces trucs. le pire tue-l'amour : La musique. Quelqu’un qui serait incapable d’aprécier la beauté de la musique, quelle qu’elle soit. Ca, t’es pas capable. Tu ne peux pas comprendre, et tu ne peux pas t’entendre avec quelqu’un comme ça. un fantasme : C’est assez classique de dire “sur ton lieu de travail”, mais c’est vrai que dans les coulisses, après une représentation, c’est une idée qui t’émoustille. à Brisbane depuis : Toujours. T’as bourlingué un peu, dans ta jeunesse, mais t’as fini par revenir à la maison. traits de caractère : 1 | T’as toujours eu un tempérament d’artiste. Dessin, bricolage, musique, c’est le genre d’activité que t’as toujours aimé pratiquer. La musique a pris le dessus sur tout le reste, mais il n’empêche que tu continues d’aimer l’art sous toutes ses formes. D’avoir fait de la musique ton métier, tu as développé des qualités, que certes tu possédais déjà, mais que tu as amené à un autre niveau. Notamment, la capacité de mémoriser, et surtout de te concentrer. Il en faut de la concentration, pour tenir trois heures d’opéra et ne pas manquer une note. Et surtout, ça t’as fait travailler ta persévérance. Répéter, encore et encore, les mêmes gestes, les mêmes notes, jusqu’à ce que ça devienne naturel, ça prend du temps, et de la patience. T’es quelqu’un de passionnée, et tu te donnes à fond pour ce que tu aimes. 2 | Un autre point de ta personnalité qui a toujours été plus ou moins présent, c’est ta propension à chercher la confrontation. Directe et franche, parfois même insolente, tu n’hésites pas à dire les choses, même blessante. Parfois, ça te joue des tours, mais étant combative, voire belliqueuse, tu ne recules jamais devant le conflit, et t’es pas du genre à lâcher le morceau. Mais étrangement, si tu aimes dire aux gens leurs quatre vérités, toi, t’es plutôt du genre susceptible, et tu peux vite te braquer. 3 | La vie ne t’as pas épargnée, et si les épreuves rendent parfois plus forte, les conséquences n’en sont généralement pas que positives. En grandissant, et en vieillissant, tu es devenue blasée, désenchantée, et cynique. Tous les prétextes sont bons pour chercher à oublier tes difficultés, et émotionnellement, t’es plutôt inconstante. Pessimiste, tu peine toujours à envisager le meilleur, et ta confiance en toi est toute relative. Le contact humain n’est pas véritablement ton fort, et tu peux facilement te montrer froide. En réalité, c’est plus de la pudeur, tu n’aimes pas étaler tes sentiments en public. 4 | Cependant, tu reste une personnes bienveillante et dévouée envers tes proches, et dans le fond, t’es une sentimentale. Tu ne l’avoueras jamais, par contre. Fidèle à toi-même, t’es quelqu’un que l’on peut qualifier de naturelle, tu n’aimes pas les artifices, et de décontractée. Si ton métier requiert souvent une forme de guindage, dans ta vie de tous les jours, t’es à l’opposé. 5 | Intelligente et cultivée, t’aurais sans doute pu faire de grandes études, si tu n’avais pas choisi la musique. Et observatrice et cartésienne comme tu es, c’est probablement vers les sciences que tu te serais tournée. Et c’est étrange, quand on y pense, que quelqu’un de si attachée au concret, au réel, à l’objectif, puisse être aussi touchée par l’art, qui est le summum du subjectif. T’es une femme pleine de contradictions, c’est indéniable. avatar : Kate Winslet (anglaise, et plus lointainement, suédoise, irlandaise et galloise).

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romantisme (80%)	level de drague (80%)
engagement (70%)	passion (100%)
performance au lit (85%)	fidélité (70%)
nombre de cœurs brisés (40%)	recherche de l'amour (65%)

♡ qu'est-ce que le grand amour, selon ton personnage ?
Est-ce que t’y crois ? En voilà une bonne question. Sans doute, quelque part au fond de toi, oui. T’es une sentimentale, une romantique dans l’âme. Mais une romantique qui n’a plus beaucoup d’illusions. T’as eu des histoires, de belles histoires souvent, mais qui n’ont jamais duré. As-tu jamais cru avoir rencontré LE grand amour ? Peut-être, mais t’as toujours été rapidement déçue, et en y repensant, tu serais bien incapable de te souvenir de ce qui a pu te faire croire ça. C’est là que ton côté romantique se heurte à ta passion. T’es passionnée, et passionnelle, tu brûles vite, et fort, mais au bout du compte, tes histoires finissent rapidement en cendres.

♡ quelle a été la plus grosse déception amoureuse de ton personnage ?
T’aimerais ça, pouvoir dire que t’as vécu une vraie grosse peine d’amour dont tu ne t’es jamais remise, après laquelle tu as passé des mois à manger de la crème glacée en pleurant sur ton lit. Mais non. Tes ruptures, tu t’en es toujours remise bien vite. Parce que finalement, ces relations n’étaient pas si importantes ? Ou peut-être parce que t’as jamais aimé te lamenter sur ton sort ? Qui sait. Toujours est-il que la seule qui t’ai peut-être un peu marqué, c’est la première. Une rupture d’ado, c’est toujours un drame. D’ailleurs, ton journal intime de l’époque en atteste. Mais là encore, ça n’a pas duré bien longtemps.

(un) Deuxième enfant et première fille d’un couple d’australiens, tu es venue au monde bien après ton frère, Jason. Tes parents rêvaient d’une famille nombreuse, mais les choses ont été plus compliquées que prévues. S’ils ont eu ton frère assez rapidement après leur mariage, les choses se sont compliquées par la suite, avec plusieurs fausses couches successives (tu te demandes d’ailleurs parfois s’il n’y a pas un terrain héréditaire) avant que tu ne parviennes à t’accrocher. Et après toi, ils ont finalement décidé que deux enfants, ça suffisait à leur bonheur. Un garçon, une fille, le choix du roi comme on dit. De ce fait, tu peux dire que tu as été choyée. Par tes parents, qui s’ils étaient souvent stricts, n’en étaient pas moins aimants, et par ton frère, qui de par ses années d’expérience à été pour toi un allié et un complice durant toutes tes frasques d’enfant et d’adolescente. Il a pris un malin plaisir à t’apprendre tout ce qu’il savait, parfois au grand désespoir de vos parents.

(deux) Pour être tout à fait honnête, tu ne sais plus exactement comment tu en es venue à faire de la musique. Du moins, tu ne t’en souviens pas vraiment, tu n’as que le récit de tes parents, qui t’ont raconté que tu t’amusais tellement avec ton xylophone et ton tambour en jouets, et surtout que tu leur cassait tellement les oreilles, qu’ils ont décidé de t’inscrire à des cours. Il paraîtrait même qu’au début, tu ne voulais pas y aller. Au final, il aura fallu en tout et pour tout deux cours pour que tu sois définitivement accro, et t’as plus jamais regardé en arrière. Une véritable histoire d’amour. Surtout que t’étais plutôt douée. T’as appris les instruments un par un, jusqu’à aujourd’hui maîtriser la quasi-totalité des instruments à percussions existants (ce qui inclut également les claviers - tu ne saurais pas jouer un concerto pour piano, mais tu te débrouilles pas mal). T’as vite compris que tu ne pourrais pas vivre sans musique, et t’as décidé très tôt que t’en ferais un jour ton métier.

(trois) Ta scolarité, surtout au primaire, a été un véritable enfer. T’étais une enfant assez solitaire, et très bonne élève, ce qui a suffit à tes camarades pour faire de toi le bouc émissaire. Les petites intello, ça n’a jamais vraiment eu la cote, et t’en a fait les frais. Insultes, vilains tours, et autres joyeusetés sorties de l’imaginaire des enfants. Au tout début, tu te laissais faire. Parce que tu manquais de confiance, parce que tu savais que tes parents seraient déçus que tu te battes … Tu leur en a parlé, pourtant, et souvent tu rentrais en pleurs, le soir, mais ils n’ont pas pris la mesure de ce que tu vivais. Alors t’en as eu marre, et ta nature combative à repris le dessus. T’as commencé à te défendre, à rendre coup pour coup. T’es passé au secondaire, sans que ça ne change quoi que ce soit, tes camarades t’ayant suivi. Mais là, t’as eu une chance : une enseignante, qui plutôt que de te punir de te battre, a cherché à comprendre. Et a ensuite su faire comprendre à tes parents l’ampleur de la situation. Deux semaines plus tard, tu commençais dans une école privée.

(quatre) Et là, ta vie à changé. Personne ne te connaissais, personne n’en avait rien à faire que tu sois bonne à l’école. Ton talent pour la musique t’as fait remarquer, et t’as pu intégrer la fanfare de l’école. Tu t’es fais des amis, pour la première fois de ta vie. Et si ton caractère avait été définitivement forgé par tes années de primaires, au lycée, tu t’es sentie enfin acceptée, heureuse, et suffisamment en sécurité pour enfin découvrir qui tu étais, apprivoiser ton corps qui changeait, tes émotions qui devenaient plus complexes. T’as rapidement compris que t’étais pas juste attirée par les garçons. T’as expérimenté, t’as appris à t’accepter. Et à la fin, t’étais capable de t’assumer entièrement, même si ta confiance en toi ne s’est jamais vraiment relevée de tout ça.

(cinq) A la fin du lycée, t’as décidé de partir, d’explorer le monde. T’as travaillé pendant plusieurs année à côté de l’école pour économiser, et tes parents ont contribué aussi. T’es partie sans te fixer de date de retour, et c’est au final un voyage qui a duré six ans. Six ans durant lesquels tu as découvert plusieurs pays, restant le plus souvent quelques mois, le temps de travailler un peu pour te payer le voyage vers ta destination suivante. Souvent, t’as choisi des pays qui pourraient t’apprendre quelque chose, musicalement parlant. Amérique du Sud, Afrique, Inde, t’as écumé près d’une dizaine de pays comme ça, parfois seule, parfois en couple. Et si t’es revenue au pays le coeur brisé, t’en avais pas moins la tête remplie de ces rencontres, et de ces belles expériences.

(six) Ta vie amoureuse, quand t’y repense, à été plutôt chaotique. Une première histoire au lycée, quelques mois, avec une fille. Un premier mec, un américain rencontré au Brésil quand t’avais dix-neuf ans. Encore une fois, l’affaire de quelques mois. Puis une relation plus longue, trois ans avec un anglais, qui t’as suivi dans tes voyages, avec qui tu voulais fonder une famille. Après ça, plus rien pendant longtemps, quelques amourettes par-ci par là, rien de bien signifiant. T’avais besoin de te concentrer sur toi. Il y a une vingtaine d’année, t’as eu une relation de deux ans avec une collègue, qui s’est terminée quand elle a décidé de partir tenter sa chance à Paris. Et depuis, plus rien. Oh bien sûr, tu n’as pas renoncé aux plaisirs de la chair, loin de là. Mais tu ne t’attaches plus. T’as trop peur de te brûler les ailes.

(sept) T’as toujours rêvé de fonder une famille. Aussi loin que tu te souviennes, t’as toujours su que tu voulais avoir un jour des enfants. Mais ton corps en a décidé autrement. La première fois que t’es tombée enceinte, t’avais pas vingt ans. Et tu t’en es rendue compte peu après avoir rompu avec ton copain de l’époque. Mais avant même que t’ai pu assimiler la nouvelle, ou encore lui en parler, t’as fait une fausse couche. Ca t’as fait mal, c’est sûr, mais t’étais jeune, et t’étais pas sûre d’être tout à fait prête à être mère. Les années ont passées, t’as rencontré un autre gars. Et cette fois, vous avez essayé. Plusieurs essais, et toujours le même résultat. Là, tu l’as mal vécu. Très mal. T’as eu l’impression que c’était de ta faute, que t’avais dû mal faire quelque chose. Et pourtant, t’as passé des tests. Les médecins n’ont rien trouvé. Alors t’as gardé espoir. En vain. Ces échecs répétés ont eu raison de ton couple, et pendant un temps, de ton moral. T’étais au plus bas, tu t’en voulais à toi, à ton corps, au monde entier. T’es rentrée à la maison. T’as laissé passer du temps, t’as essayé de te reconstruire. Mais t’avais toujours ce manque. Alors t’as essayé encore, espérant que d’autres partenaires pourraient mener à plus de succès. Mais non. Ça aurait été trop beau. Puis un jour, t’as décidé d’arrêter. T’avais plus d’espoir. Et t’étais juste plus capable de supporter les déceptions, ton coeur qui se brisait à chaque fois, la douleur tant physique que mentale. Tu pouvais juste plus.

(huit) Il y a une chose qui t’a aidé à passer à travers tout ça. Ou plutôt, une personne. Une petite créature fragile, venue au monde juste après ton retour en Australie. Disha. Ta nièce. Lorsqu’elle est née, t’as mis un peu de temps avant d’aller la voir. T’avais peur que ça te fasse trop mal. Mais ça a été tout le contraire. De la voir, toute petite crevette, de la tenir, ça t’as mis du baume au cœur. Bien sûr, rien ne pouvait totalement combler le vide que tu avais dans ton cœur, et que tu as toujours. Mais tu t’es attachée à elle a une vitesse, et surtout avec une force … Ça ne t'avait pas du tout fait ça pour sa sœur. Mais t’étais plus jeune, et les circonstances étaient différentes. T’es devenue une vraie tata gâteau, et malgré tes efforts, il était évident pour tout le monde qu’elle était ta petite préférée. Elle a grandi en force et en beauté, et t’as toujours été présente. Le reste de la famille a souvent fait remarquer que vous vous ressembliez beaucoup. Et quand sa mère est décédée, elle s’est tournée vers toi, ce qui n’a fait que renforcer votre complicité. Elle est probablement la personne la plus importante à tes yeux, surpassant en cela même son père, ton frère. Et tu ne lui as jamais dit, du moins pas explicitement, mais elle t’as sans doute sauvé la vie.

(neuf) Revenue de tes voyages, il était temps pour toi de trouver une stabilité. Forte de tes expériences, tu te sentais prête à te poser, et à enfin te lancer dans une carrière qui te tendait les bras. Encore fallait-il décider de quoi faire, exactement. La musique peut s’exprimer par bien des formes. Finalement, c’est un peu le hasard qui a décidé pour toi. Une place de percussionniste s’est libérée au sein du Queensland Symphony Orchestra, et ton ancien professeur du conservatoire t’as fait passer l’info. Tu t’es dis pourquoi pas, après tout, la musique classique fait partie des genres qui t’ont toujours beaucoup plus, et le registre de l’orchestre, qui allie ballet, opéra, et autres oeuvres “classiques” à des créations plus contemporaines, pouvait te permettre d’explorer de nombreuses avenues, et d’exploiter tous tes talents. T’as passé l’audition, sans forcément trop y croire, et t’as été prise, pour la plus grand joie de ta mère, grande amatrice d’opéra. Et le hasard ne s’était pas trompé. Tu t’es immédiatement plus dans cette position, et tu n’en as plus bougé depuis.

(dix) Tu as une tortue, que tu as prénommée Bureaucracy, juste parce que tu aimais le son de ce mot | Tu fumes depuis l’âge de seize ans. Pas en grande quantité, mais régulièrement. Récemment, tu es passé à la cigarette électronique, mais t’as encore un peu du mal à t’y faire. | T’es une grande amatrice de bière. | T’es allergique au froid, ce que tu as découvert en allant te promener vers la Scandinavie. | T’es une cliente assidue de la chocolaterie de ton frère. | Les ornithorynques te font peur. | Tu travailles souvent le soir, ce qui t'arrange, t’as jamais été du matin. | T’as jamais touché à la drogue de toute ta vie, même si t’en aurais souvent eu l’occasion. | T’as plusieurs petites cicatrices ça et là, souvenir de tes bagarres à l’école. | T’es pas très douée en jeux vidéos, mais t’y travaille. | Idem pour les réseaux sociaux. Tu n’as d’ailleurs qu’Instagram, un seul truc à apprivoiser à la fois.

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