- RÉCONFORT -
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Tw : possibles mentions d'une agression sexuelle et de troubles alimentaires durant ce rp.

o u t f i t · Elle est tellement furieuse, Disha ; des larmes menacent de rouler sur ses joues échauffées. Humiliée, dévastée, voilà dans quel état elle se trouve, tandis qu’elle se dirige en trombe jusqu’au domicile de sa tante. Il faut qu’elle explose, il faut que tout sorte et la jeune femme ne peut pas accabler davantage sa meilleure amie de ses mésaventures. Si sa mère était encore là ;

Maman si seulement tu étais encore là, serais-je la même personne que celle que je suis aujourd’hui ?

Si sa mère était encore là, c’est vers elle que la jolie brune se serait dirigée ; c’était toujours à elle que Disha confiait ses problèmes lorsqu’elle était adolescente. Il n’y a pas un seul jour qui passe sans que cette dernière ne lui manque, sans qu’elle n'ait envie de pleurer en se remémorant tous les souvenirs qu’elles ont partagé. Mais aujourd’hui Inaya n’est plus là et la Weaver ne peut lui adresser que des paroles silencieuses. Heureusement, celle qu’elle considère comme sa deuxième maman est toujours présente ; c’est donc vers elle que l’assistance en immobilier se rend ; puisque le fardeau est à nouveau devenu bien trop lourd à porter.

Disha arrive sur le seuil de la porte d’entrée et ne prend ni la peine de frapper, ni de sonner ; elle entre et cherche directement auprès de Hera dans la grande pièce de vie. Lorsque leur regard se croise, c’est tout naturellement que la jeune femme se jette dans les bras de son aînée, passant ses bras autour de son corps et la serrant contre elle comme s’il s’agissait d’une bouée de sauvetage. C’est à cet instant qu’elle se permet enfin de craquer, que les valves s’ouvrent et que les larmes se mettent à couler sans qu’elle ne puisse les arrêter ; des sanglots entrecoupés de gémissements douloureux ; parce qu’elle a mal, tellement mal. A son égo meurtri, à son cœur qui ne cesse de recevoir des coups de couteaux, à son âme tourmentée qui se demande sans arrêt : à quoi bon continuer de lutter ?

La musicienne pose une question à sa nièce mais celle-ci n’arrive même pas à lui répondre quelque chose de cohérent ; son corps frêle se met à trembler et elle se réfugie un peu plus contre sa tante. Celle-ci parvient tout de même à les éloigner légèrement malgré la réticence de la jeune Weaver ; juste assez pour que leur regard se croise. Celui de Disha se tort de tristesse et elle se remet à pleurer de plus belle, Hera l’incitant alors à ce qu’elles aillent s'asseoir sur le canapé toutes les deux.

La jolie brune se laisse entrainer et se pose sur le sofa, plongeant son visage entre ses mains. “J’ai passé un entretien d’embauche aujourd’hui et ça s’est très mal passé... Il m’a, il m’a reconnu !” Dit-elle, la fin de sa phrase ponctuée d’un haussement de la voix, tandis que ses prunelles s’accrochent à celles de sa marraine. “Il a été hyper méprisant avec moi et m’a dit qu’il voudrait jamais d’une dépravée dans son agence et, et…” Disha retient une nouvelle vague de tristesse, sa poitrine se soulevant avec difficulté alors qu’elle tente de reprendre son souffle. Elle se redresse d’un coup et se met à faire les cent pas devant son interlocutrice. “Ma vie est fichue ! Je suis-je suis condamnée à rester avec ma patronne tyrannique parce que c’est la seule qui veut de moi, condamnée à me faire harceler, maltraiter, toucher par des gros porcs !!” Ses idées s'embrouillent. Puis elle se stoppe dans son élan, ne se rendant qu'à peine compte de ce qu'elle est en train d'avouer, qui plus est de manière totalement décousue ; passant ses bras autour de son propre corps, sa tête se baissant, yeux rivés au sol. “J’en peux plus… Je suis tellement fatiguée…” Finit-elle par dire dans un souffle.