TW : secte, violences, privations, relations non-consenties
âge & naissance : Tu as actuellement quarante-cinq ans au compteur, puisque c’est en plein cœur de l’été que tu as vu le jour, le 31 juillet 1976. Mais bien entendu, puisque c’est à Halifax, dans le West Yorkshire, en Angleterre que tu es née, il pleuvait des cordes ce jour-là. origines & nationalité : Tu es anglaise de nationalité comme de cœur, bien qu’un quart de ton ADN soit d’origine française. Cependant, tu possèdes également, depuis de nombreuses années maintenant, la nationnalité australienne. finances et emploi : $$. Petite, tu rêvais de devenir médecin, ou astronaute. Le destin en a voulu autrement, et c’est finalement vers l’enseignement que tu t’es dirigée. Depuis de nombreuses années maintenant, tu es prof de sciences à la Brisbane State High School. statut civil : Célibataire. Les relations sérieuses, ça n’a jamais vraiment marché pour toi. T’as eu quelques histoires au cours de ta vie, t’es certainement pas restée chaste, mais rien qui ne puisse déboucher sur du durable.. orientation sexuelle : T’es bisexuelle, et au fond de toi, tu l’as toujours su. T’as juste mis du temps à l’accepter, et encore plus de temps à l’exprimer. Aujourd’hui, t’assumes pleinement ta sexualité, et la liberté que ça t’apporte est essentielle. situation familiale : Repartie à zéro en arrivant à Brisbane, tu te considères seule. Cependant, quelque part au Royaume-Uni, tu as encore ta mère, ton beau-père, ainsi que des frères et sœurs plus jeunes que toi. De cette famille du passé, tu n’as plus de nouvelles, et tu ne cherches pas à en avoir. signe astrologique : Lion, mais tu ne te reconnais absolument pas dans le caractère qui est souvent prêté à ce signe. le pire tue-l'amour : Le contrôle. Sous toutes ses formes. Sans doute est-ce lié à ce que tu as vécu, mais tu ne supporte pas que quelqu’un cherche à t’imposer quoi que ce soit, sous quelque forme que ce soit. Dans la vie en général, mais particulièrement dans les relations amoureuses. un fantasme : Un voilier au milieu de l’océan. Une île déserte. Une cabane au fond des bois, bloquée par la neige … T’aimes assez l’idée du lointain, de l’isolé, de l’inaccessible. Un endroit sans distraction, où le monde tourne autour de ces corps qui s’unissent loin de tout. à Brisbane depuis : Tu es arrivée à l’âge de vingt-et-un ans, laissant derrière toi tout ce que tu connaissais. traits de caractère : Aider les autres, ça a toujours fait partie de ton caractère. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que tu es devenue prof. T’as toujours été très à l’écoute, et tes professeurs au primaire te décrivaient dans tes bulletins comme particulièrement altruiste. Petite, déjà, tu cherchais à aider tes petits camarades de toutes les manières possibles, et ça n’a pas changé. De même que depuis ton plus jeune âge, tu es très protectrice envers ceux que tu aimes. Désintéressée et dévouée, tu ne demandes rien en échange de ton aide, la simple sensation d’être utile étant assez pour te contenter.

En revanche, tu est quelqu’un d’assez peu démonstrative. Fière et un peu orgueilleuse, tu n’aimes pas étaler tes émotions, préférant de loin présenter une façade solide. Tu as construit des murs autour de toi, qui t’ont souvent permis de ne pas t’effondrer dans les moments compliqués, et qui surtout t’ont permis de survivre, et tu te braques rapidement si l'ont cherche à en savoir plus sur ce dont tu refuses de parler. On pourrait croire, à priori, que tu es quelqu’un d’un peu froid, ou même coincé, ce qui est totalement faux. Sans pour autant être particulièrement rebelle ou “fofolle”, tu restes quelqu’un de passionnée, de relativement extravertie, et occasionnellement, tu peux te montrer malicieuse.

Tu peux facilement être décrite comme charismatique. Quand tu t’exprimes, les gens ont tendance à t’écouter, ce qui pour enseigner est souvent bien utile, tout comme la pédagogie dont tu sais faire preuve. Entêtée, aussi, tu as très tôt appris à savoir ce que tu veux et à t’y tenir. Si durant tes jeunes années, tu as reçu une éducation solide, ça s’est avéré plus compliqué par la suite, en raison des circonstances. Cependant, tu as cherché autant que possible à continuer de t’instruire par toi-même, malgré les maigres ressources, et combiné avec ta curiosité naturelle, cela a fait de toi quelqu’un de relativement cultivée. Mais t’es définitivement plus scientifique que littéraire, et ton esprit est cartésien, centré sur la logique. T’as du mal avec l’irrationnel, l’irréaliste, l’abstrait. Dans la même logique, t’as un esprit synthétique. Écrire des pavés pour décrire une fleur, c’est pas ton délire. Tu vas droit au but.

Et au milieu de tout ça, on peut noter chez toi quelques défauts majeurs. Le premier est que tu es terriblement impatiente. Rien ne va jamais assez vite à ton goût, et ça tend à t’exaspérer. Le second est que tu es rancunière. Très rancunière. Tu ne pardonnes que très très difficilement les offenses qui ont pu être faites, à toi ou à tes proches. Autant dire qu’il ne vaut mieux pas être dans tes mauvaises grâces. Le troisième, enfin, est que tu es quelqu’un d’assez pessimiste. T’as vécu des choses difficiles, fut un temps, et cela t’as marqué à vie. Depuis, t’as toujours eu du mal à envisager la vie comme quelque chose qui est fait pour bien se dérouler, et t’es souvent angoissée, parfois même à la limite de la parano. Tout est à même de te ramener à ce passé que t'as voulu fuir, et à te plonger dans une spirale de négativité. avatar : Eve Best (anglaise).

(un) Blanche Evans est née le 31 juillet 1976 à Halifax, dans le West Yorkshire, d’un père mineur et d’une mère institutrice. Cette dernière se trouvait également être à moitié française par sa propre mère, d’où le choix d’un prénom originaire de ce pays pour sa fille. La petite Blanche a grandi dans une petite ville nommée Sowerby Bridge, entourée d’amour et d’affection, élevée par des parents qui avaient à cœur son bonheur et son éducation. La petite adorait lire, courir dans les champs, jouer avec ses amis, comme tout enfant de cet âge là. Elle était particulièrement proche de son père, qui était son idole, son héros. Celui-ci avait un travail pénible, et dangereux, mais peu importait son état de fatigue, lorsqu’il rentrait à la maison, il consacrait toujours tout son temps à sa petite princesse. Élève modèle, travailleuse, charmante, polie, Blanche affectionnait particulièrement les sciences, et notamment les sciences du vivant. Elle pouvait passer des heures dans le jardin à observer les insectes, ou à apprendre à reconnaître les oiseaux. Elle rêvait de devenir médecin, comme son père en avait rêvé avant elle. Fille unique, et petite fille unique, elle était chouchoutée par tout le monde. Dix années se sont écoulées comme ça, jusqu’au jour où sa vie à basculée. Ou ta vie à basculée.
 
(deux) Tu venais à peine de fêter tes dix ans. Quelques jours après la rentrée des classes, en rentrant un soir après l’école, tu as trouvé ta mère en larmes. Tes grands-parents étaient là eux aussi, dans le même état. C’est finalement ton grand-père qui s’est accroupi devant toi, et qui d’une voix tremblante t’as annoncé la nouvelle. Il y a eu un accident à la mine, cet après-midi là. Ton père et deux autres mineurs ont été pris dans un éboulement. Les deux autres ont réussi à s’en sortir, bien que blessés. Pas ton père. A cet instant précis, ton monde s’est écroulé. Tu as passé les jours suivants prostrée dans ton lit, refusant de manger, de parler. A vrai dire, t’en étais bien incapable. La personne autour de laquelle ton monde tournait est partie, et tout te semblait gris, terne, sans intérêt. Il a fallu que ta mère te pousse pour que tu daignes retourner à l’école, et il a fallu pour ça qu’elle trouve les bons mots pour te motiver. Et les bons mots, ça a été de te rappeler que sans l’école, tu ne pourrais jamais réaliser ce rêve que vous partagiez tous les deux. Tous les soirs, en rentrant de l’école, tu passais au cimetière, et tu restais un moment à lui raconter ta journée. Encore aujourd’hui, c’est quelque chose qu’il t’arrive de faire. Sans le passage sur sa tombe, mais tu lui parles encore, parfois, et il te manque toujours.

(trois) Un peu moins de deux ans plus tard, ta mère s’est remariée avec un type de la grande ville, très différent de ton père. S’il semblait au premier abord plutôt sympathique, tu ne l’as jamais vraiment apprécié, et c’était réciproque. Le sentiment s’est aggravé, du moins de sa part, avec la naissance de ta sœur, Elise. Ton beau-père ayant désormais un enfant à lui, tu passais systématiquement au second plan, et ta mère, qui bien qu’elle t’aimait, était une femme facilement impressionnable, et influençable, n’osait trop rien dire. Alors tu vivais ta vie dans ton coin, te concentrant sur l’école, et t’échappant de ce quotidien peu agréable par la lecture. Roman, ouvrages scientifiques, revues, bandes-dessinées, tout y passait. C’était ta bouée de sauvetage, en quelque sorte, et tu te disais qu’il te suffisait de tenir comme ça encore quelques années, avant de pouvoir partir faire tes études et prendre ton indépendance. Ça aurait été une bonne solution, quoique un peu triste. Mais les choses ne se sont pas passées comme prévu. Loin de là.

(quatre) Autour de ta treizième année, ton beau-père s’est pris d’intérêt pour un type, venu d’on ne sait trop où, qui prônait le retour à une vie plus simple, loin des vices de la société, ce genre de discours tarte à la crème comme on en entend souvent. Sauf que le type en question, c’était un malin, et surtout, il avait du charisme. Beaucoup de charisme. Il en est venu à fonder une sorte de communauté, loin de tout, avec quelques familles qui ont décidé de le suivre. La suite est facile à deviner : ta famille, poussée par ton beau-père, les a rejoint. Au début, tout était beau, tout était rose, communauté, entraide, vie au grand air, solidarité, tout ça tout ça … Mais ça n’a pas vraiment duré. Tout d’abord, la vie en autarcie, ce n’est pas forcément évident, surtout pour des novices, et souvent, la nourriture se faisait rare. Tu ne mangeais pas souvent à ta faim, et dans les premiers temps, tu étais souvent malade, affaiblie. Les relations humaines étaient d’une certaine manière codifiées, et les familles “originelles” n’avaient plus lieu d’être. Vous étiez tous une seule et même grande famille, et l’amour filial n’y avait pas vraiment sa place. Les couples étaient bien entendu autorisés, mais uniquement parce qu’il fallait continuer de peupler le groupe. L’amour ne rentrait pas en ligne de compte. Tu as d’ailleurs eu deux frères et une sœur en plus durant ces années - et tu ignores s’il n’y en a pas eu d'autres depuis. En vérité, le seul “amour” autorisé, était en fait la dévotion à celui qui se présentait comme votre leader, qui pour sa part ne se privait aucunement de relations charnelles, qu’elles soient consenties ou non avec les femmes, jeunes et moins jeunes. Dont toi. L’éducation n’était pas la priorité première, et si vous aviez “école” en quelque sorte, les professeurs ne suivaient pas vraiment un programme scolaire conventionnel. Les livres venus de l’extérieur, et non approuvés étaient proscrits, et bien entendu, il en était de même pour tout ce qui pouvait vous lier avec l’extérieur. Pour la plupart, les gens étaient dociles, que ce soient les adultes, venus là de leur plein gré, ou les enfants, trop petits pour comprendre quoi que ce soit, ou rapidement embrigadés. Toi, t’étais une petite rebelle. T’avais caché deux livres que t’avais réussi à ramener de ta vie d’avant. Tu rechignais à aller aider. Tu questionnais l’enseignement qui vous était donné. Alors bien sûr, t’as été punie. Souvent. Les punitions s’étalaient souvent de la privation de nourriture, à l’enfermement, en passant évidemment par la violence physique. Tu n’avais presque plus de contact avec ta mère, tu n’avais pas le droit d’approcher tes frères et sœurs … ils espéraient qu’un jour, tu t'assagirais. Raté.

(cinq) Au final, tu es resté huit ans là dedans. Très tôt, tu as compris qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas là-dedans. Mais longtemps, tu n’as pas réussi à mettre vraiment le doigt dessus, à saisir à quel point cet endroit, et cette communauté étaient malsains. A la fin, si tu as décidé de tenter le tout pour le tout, et de partir, c’était surtout parce que t’étais à bout. Physiquement, mentalement, t’en pouvais plus. T’as préparé ton coup longtemps à l’avance. Parce qu’évidemment, personne n’avait le droit de quitter la communauté pour retourner dans le monde hostile qu’est la civilisation. Puis un jour, à l’aube de ton vingt-et-unième anniversaire, tu t’es enfuie, laissant derrière toi tout ce que tu avais connu, mais surtout, tout ce que tu avais haï. Contrairement à ce qu’on aurait pu penser, ce n’est pas pendant la nuit, que tu as réussi ton évasion, mais bien en plein jour, lorsque tout le monde était occupé ailleurs. T’as couru, longtemps. Puis lorsque tu as été certaine que personne ne t’avais vu, suivi, t’as marché. Longtemps, là aussi. Vous étiez vraiment loin de tout, et il t’as fallu presque toute la nuit pour arriver dans une petite ville, t’écroulant finalement sur les marches du commissariat, épuisée. Là, t’as pu raconter toute ton histoire, et par chance, t’as été immédiatement crue. T’as pas réfléchi aux conséquences éventuelles, t’avais juste besoin de balancer ça a quelqu’un, quelqu’un qui pourrait faire cesser ça. T’as été emmenée dans un foyer pour adultes, où t’es restée quelques temps. Pendant ce temps, une intervention des forces de l’ordre à permis de démanteler la secte - car s’en était une - et d’arrêter son instigateur. Ce qui n’a pas plus à bon nombres de membres. Tu étais évidemment la première suspectée de la dénonciation, mais tu as appris que peu après toi, un autre gars a suivi ton exemple, et que les autres pouvaient tout aussi bien croire que c’était lui. Ce qui ne t'as pas empêché d’avoir peur. Peur d’être retrouvée, traquée, de revivre l’enfer que tu avais fui.

(six) T’as dû rester en Angleterre quelque temps, pour les besoins de l’enquête, mais dès que t’as pu, t’es partie loin, très loin. La gentillesse et la générosité des gens du coin t'avaient permis de rassembler l’essentiel, quelques vêtements, et produits d’hygiène, et d’avoir un peu d’argent, suffisamment pour être en mesure de te payer un aller simple pour l’Australie. Si physiquement, tu allais mieux, tu restais fortement marqué par ces années, et ton regard avait perdu depuis bien longtemps l’éclat qu’il avait dans ton enfance. Le retour à une vie “normale” a été brutal, et il t’as fallu te réhabituer à de nombreux aspects de la vie que tu avais désappris. Le plus dur, sans doute, a été de te confronter à la foule de l’aéroport de Londres. Trop de bruit, trop de monde, trop d'inconnus. Tu n’as pu souffler un peu - sans pour autant te détendre - qu’une fois assise dans ton siège. A côté de toi, une jeune femme, sans doute un peu plus jeune que toi. Le trajet est long, très long, et malgré tes réticences initiales, vous finissez par discuter un peu. Quelques mots d’abord, des politesses échangées pour le principe, puis des questions, un échange. Rapidement vous vous rendez compte d’un point commun : toutes les deux vous partez en Australie, dans le but d’y rester. Toutes les deux vous fuyez. Pas la même chose, pas pour les mêmes raisons, mais ce n’est pas important. Le hasard fait bien les choses, et ce jour-là, dans l’avion, c’est une amitié précieuse et durable que tu as gagné. Vous avez fait vos premiers pas dans cette nouvelle vie ensemble, vous êtes restés en contact, vous vous êtes soutenues, entraidées, vous avez même un moment cohabité, le temps de construire quelque chose chacune de votre côté. Elle est depuis ce temps là ton alliée, et ta meilleure amie, celle sur qui tu as toujours pu compter, et la seule à être au courant de ton passé.

(sept) Tu t’étais jurée de ne plus jamais revenir sur tes pas, mais tu n’as pas vraiment eu le choix. Un peu moins d’un an après ton départ, le procès du gourou s’est ouvert, et tu étais évidemment un témoin clé. Le procès s’est déroulé sur plusieurs jours, durant lesquels tu as dû raconter, et par là même revivre ce que tu essayais désespérément d’oublier. Dans l’assistance, tu as vu tes parents, au milieu d’autres adeptes venus soutenir leur chef. Ils ne t’ont même pas accordé un regard. Le garçon qui s’était lui aussi évadé à témoigné également, tout comme quelques autres qui avaient réalisé la dangerosité de l’endoctrinement qu’ils avaient subi après l’intervention de la police. Mais bien entendu, tout le monde à vite compris que c’était toi, la responsable de leur chute. T’as reçu des menaces, violentes, et ton séjour dans ton pays natal a été passé sous protection policière. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que tu l’as mal vécu. Si t’avais peur avant, depuis, t’es terrorisée. Que quelqu’un te retrouve, pour se venger, s’en prenne à toi, ou pire. Les cauchemars, qui avaient commencé à te laisser un peu tranquille, ont repris de plus belle, et t’as commencé à te méfier de tout, et de tout le monde.

(huit) A ton retour à Brisbane, t’as changé d’adresse, et t’as entamé des démarches pour changer d’identité. T’es devenue quelqu’un d’autre, pour te protéger, mais aussi pour tenter de recommencer à neuf. T’es devenue Hazel Watson, et tu n’as plus mentionné ton passé à qui que ce soit d’autre que Daphne, ou ton psy. Parce que psy il y’a eu, et il y a toujours. Impossible de se remettre d’un tel traumatisme seule. D’ailleurs, tu ne t’en remettras sans doute jamais totalement. Il t’as fallu t’inventer un autre passé, et surtout, te trouver un futur. T’as repris les chemins de l’école, peinant à rattraper ton retard, mais travaillant fort pour y arriver. Un petit boulot dans un supermarché te permettait de vivre à peu près correctement. Malheureusement pour toi, ton rêve de devenir médecin s’était envolé. Trop long, trop compliqué, et surtout, t’étais pas assez stable émotionnellement pour quelque chose comme ça. Alors t’as choisi une autre voie, celle de l’enseignement. T’as été tellement marqué par ton impossibilité d’accéder à une bonne éducation que t’as voulu éviter que ça n’arrive à d’autres. T’es devenue professeur de sciences dans un lycée, et t’as très rapidement su que t’avais fait le bon choix.

(neuf) D’ailleurs, t’y enseignes toujours. Ca fait près de vingt ans, maintenant, et tu apprécies toujours autant. Aujourd’hui, tu penses pouvoir dire que tu as une vie normale, et surtout, heureuse. Un travail qui te plaît, une vie sociale développée, une joie de vivre retrouvée. Cependant, le traumatisme est profond, et encore aujourd’hui, t’as peur. Il t'arrive d’avoir l’impression de reconnaître des visages du passé dans la foule, ce qui te fait paniquer. T’as encore beaucoup de mal à accorder ta confiance, tu restes toujours méfiante, parfois même à la limite de la parano. Il t’a fallu très longtemps avant d’être capable d’avoir une vie sentimentale et sexuelle “normale”, même si ton problème avec la confiance t’as jusque là toujours empêché de vivre une vraie relation amoureuse saine et durable, mais tu ne désespères pas pour autant. Tu t’es souvent demandé ce que sont devenus les membres de ta famille. S’il vont bien, s’ils pensent à toi, parfois. Si tes plus jeunes frères et sœurs savent qui tu es. Tu ne les reverra sans doute jamais, mais tu ne peux pas t’empêcher de penser à eux parfois.

(dix) en vrac : Une de tes caractéristiques physiques dont tu es le plus fière, ce sont tes cheveux. Ils sont épais, ondulés, poussent à une vitesse folle, et tu en prends particulièrement soin. | Tu portes toujours pas mal de bijoux, et particulièrement des bagues. C’est un peu ton péché mignon. | T’es allergiques aux piqûres d'hyménoptères, c'est-à-dire d’abeille, de guêpe, de frelon et de bourdon. T’as eu une réaction assez sévère enfant, mais par chance tu n’as plus été piquée depuis. | En bonne anglaise, tu ne jure que par le thé. T’as rien contre le café, mais ça ne vaut définitivement pas le breuvage national de chez toi. | Tu es l’humaine d’une superbe chienne de quatre ans, croisée husky/samoyède. Tu l’as nommée Jynx. | Assez logiquement, tu as tendance à fuir les œuvres de fictions traitant des sectes. | Tu continues d’être une avide lectrice, peut-être même encore plus qu’avant, comme pour combler l’absence de livres pendant ces huit ans. | Tu prends des cours d'autodéfense depuis quelque temps, et tu pratiques régulièrement la course à pied comme moyen de te vider l’esprit. | Tu n’as jamais passé ton permis de conduire, et tu préfères te déplacer à vélo le plus souvent. | Tu as le sommeil très léger, un rien te réveille.

rps en cours
one day we'll have a peaceful meeting / @Arthur Wright
misconduct / @Olive Morgan
retour au bercail / @Archer Durham
hey jude, dont be afraid / @Leon Álvarez

rps terminés
You need to take a break / @Leon Álvarez
I'll be at your side / @Daphne Hawkins
long time no see / @"Louve Álvarez" (abandonné)
when I kissed the teacher / @Leon Álvarez
Need help. And a hug / @Noah Scott
a chance to share our history / @Arthur Wright
i'll stand by you / @Leon Álvarez
long time no see / @"Bernie Álvarez" (abandonné)
i never thought i'd meet you again / @"Marilyn Azimi" (abandonné)
the world came crashing down / @Leon Álvarez
haunting past / @Daphne Hawkins
let me make you some tea / @"Stella Álvarez"
nightcall / @Leon Álvarez & @Noah Scott
love is all around / @Leon Álvarez
better than hawkins snow ball 84 ? / ft. les profs du lycée
setting fire to yesterday / @Leon Álvarez & @Santiago Noguera
behind these hazel eyes / @Leon Álvarez
frozen garden / @"Kanoa 'Aukai" (abandonné)


(f/m/nb) · élèves/anciens élèves/parents d'élèves.
Hazel enseigne la science à la Brisbane State High School depuis une vingtaine d'année maintenant, elle a donc vu passer bon nombre d'étudiants, et a sans doute pu garder le contact avec certains d'entre eux. Il en va de même avec les parents des dits élèves, qu'elle a pu croiser à diverses occasions.

(f/m/nb) · collègues/intervenants.
Toujours dans le cadre du lycée, elle côtoie forcément grand nombre de personnes, entre les autres professeurs, tout ceux qui peuvent travailler au lycée d'une manière ou d'une autre, mais encore ceux qui peuvent y intervenir ponctuellement, pour une raison ou une autre.