One day, we’ll have a peaceful meeting | ft. Arthur

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 One day, we’ll have a peaceful meeting | ft. Arthur


Hazel Watson
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Hazel Watson
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· Mer 14 Juin - 20:10


One day, we’ll have a peaceful meeting
@Arthur Wright

- Début juillet 2023 - Ça fait des mois, maintenant. A peu près un an, pour être tout à fait précise, que t’as retrouvé ton petit frère. Ou plutôt, que lui t’as retrouvé. Tu n’avais jamais imaginé une seule seconde que tu reverrais un jour un membre de ta famille. Et pourtant. Apprenant ton existence, qui lui avait été cachée par les parents, Arthur s’est immédiatement mis en quête de te retrouver, et a fini par venir frapper à ta porte, à ton plus grand désarroi. Le choc que tu avais ressenti à la vue de cette figure de ton passé t’as marqué pendant bien longtemps. Sur l’instant, t’as accepté d’écouter ce qu’il avait à te dire, trop sonnée pour faire autrement. Mais le croire, ça a été plus dur. Traumatisée par les menaces que tu avais reçues à l’époque, par le fait que tu sais à quel point les anciens de la secte t’en veulent, c’était impossible pour toi de lui faire confiance.

Quand il est parti, tu lui as demandé de te laisser du temps, incapable d’envisager de le revoir de sitôt, puis tu t’es écroulée. S’en sont suivi bien des nuits blanches à te questionner sur lui, sur ses intentions, sur sa sincérité. Lui, de son côté, a respecté ton souhait, et n’est pas revenu te voir. Il a cependant fini par t’écrire, et si t’as mis un peu de temps, tu lui as répondu. Vous avez, au fil des mois, échangé quelques courriers, et graduellement, t’as commencé à penser que peut-être, tu pouvais lui faire confiance. L’apparition inopinée, dans une rue de la ville, d’un visage familier et vengeur au tout début de l’année a semé de nouveaux doutes dans ton esprit, mais après avoir échangé encore un peu par écrit, tu te sens enfin prête à le revoir en vrai. Tu commences à ressentir le besoin de tout mettre à plat, de tout savoir sur lui, sur ce qu’il a vécu, d’apprendre à le connaître un peu, ce frère que tu as quitté alors qu’il n’était qu’un tout petit garçon.

Tu lui as donné rendez-vous près d’une forêt en bord de la ville, pas trop loin de chez toi à pied, dans un endroit où tu viens souvent promener Jynx. T’avais besoin d’un endroit calme, loin de la ville, et surtout, à la fois un peu neutre, et un peu familier. T’y arrives la première, et tu sens une pointe d’angoisse monter. Et si c’était une mauvaise idée ? Et si tu te trompais sur toute la ligne. Pour patienter, tu fais les cents pas, en te tordant les mains. Heureusement, il ne te fait pas attendre bien longtemps, et ton coeur se serre un peu en le voyant arriver. T’avais beau savoir que tu allais le voir, ça te fait encore bizarre de te dire que ce grand gaillard, c’est ton petit frère. “Bonjour, Arthur.” T’avais pas vraiment eu la possibilité de l’observer la dernière fois. Cette fois, tu vois toutes les petites ressemblances, avec ta mère, avec ton beau-père, avec toi, même. “Je … comment tu vas ?”
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Arthur Wright
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· Mer 19 Juil - 17:55



- ONE DAY, WE’LL HAVE
A PEACEFUL MEETING -

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o u t f i t · Il n’a presque pas dormi de la nuit, Arthur. Depuis que sa grande-soeur lui a donné ce rendez-vous quelques jours plus tôt, il est plus anxieux, moins concentré sur la moindre des choses qu’il entreprend. Voiture garée sur un petit parking terreux, l’homme sent son cœur battre si fort dans sa poitrine, presque comme si l’organe vitale allait se décrocher de sa cage thoracique d’un instant à l’autre. Il reconnaît la silhouette familière de Hazel à quelques mètres de là, patientant tranquillement, attendant sûrement de le voir arriver. L’anglais doit prendre encore quelques longues inspirations avant de finalement se décider à sortir de l’habitacle du véhicule, refermant la portière derrière lui d’un bruit significatif, puis s’élançant à l’encontre de son aînée.

Cela faisait un long moment qu’ils ne s’étaient pas vus physiquement ; depuis leur première rencontre datant d’il y a presque un an, en vérité. Le Wright n’est pas resté sans nouvelle pour autant, échangeant régulièrement par l’intermédiaire de lettres avec son homologue féminin. Cela a permis de maintenir un contact et une distance dans un même temps ; un équilibre qu'a sûrement apprécié la Watson, un accord silencieux leur convenant ainsi à tous les deux. Le mécanicien aime écrire des courriers ; et à l'ère des smartphones et des réseaux sociaux, il ne peut d’ailleurs partager ce centre d'intérêt qu’avec sa sœur. Quoi qu’il en soit, la dernière lettre reçue contenait une heure, un jour et un lieu de rendez-vous ; l’anglais ne sait pas de quoi leur discussion d’aujourd’hui sera faite, mais il espère secrètement que leur relation en ressortira grandie ; et qui sait,  peut-être acceptera-t-elle enfin que le jeune homme fasse partie intégrante de sa vie.

C’est donc à la fois plein d’espoir et d'inquiétude que le grand brun arrive à la hauteur de sa semblable. Elle le salue ; sa voix trahit une certaine agitation et ses lèvres sont pincées. Elle est sûrement au moins aussi fébrile que lui, mais il s’y attendait. “Bonjour.” Lui répond-il en souriant timidement. Elle lui demande comment il va et le jeune homme répond doucement, passant une main à l’arrière de son cou. “Ça va, j’essaye de m’habituer à… tout ça.” Dit-il en balançant sa tête, désignant les alentours, la ville, ses habitants ; cette nouvelle vie et toutes ces choses qu’il doit assimiler. “Et vous, comment allez-vous ?” La questionne-t-il à son tour, fourrant ses mains légèrement tremblantes dans les poches de son pantalon. La chienne à leur pied vient le renifler, quémander quelques caresses, doléances auxquelles le mécanicien ne résiste pas. Il se baisse pour lui gratter l’arrière des oreilles puis s’adresse une autre fois à la maîtresse de l’animal. “Il s’appelle comment ?” Le canidé était là lorsque le Wright avait rendu visite à son aînée la première fois ; mais ils n’avaient pas pris la peine de l’inclure dans la conversation.

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Dernière édition par Arthur Wright le Jeu 20 Juil - 22:53, édité 1 fois
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· Jeu 20 Juil - 0:10


One day, we’ll have a peaceful meeting
@Arthur Wright

Arthur arrive enfin, et tu l’observes, de loin d’abord. C’est la première fois que tu le regardes vraiment, que tu prends le temps de le détailler. La dernière fois, t’étais trop sous le choc pour remarquer autre chose que la ressemblance qu’il entretient avec ses parents. Cette fois, t’es plus calme, apaisée, même, bien que la rencontre te provoque une pointe de trépidation. Sa démarche semble un peu hésitante, comme s’il n’était pas trop sûr de lui. L’année qui s’est écoulée, pourtant, semble l’avoir changé. Dans ton souvenir, à travers le brouillard qui entourent ce jour dans ta mémoire, il avait l’air gauche, timide, et presque comme s’il n'était pas à sa place dans ce monde. Aujourd’hui, il a l’air plus à l’aise, plus … normal, si on peut dire ainsi.

Il s’approche, et un petit sourire naît sur tes lèvres. C’est un homme, et pourtant, tu retrouves encore dans ses traits le petit garçon que t’as brièvement connu. Et la ressemblance, qui t'avait semblé tellement frappante la première fois, te paraît bien moins prononcée. Moins oppressante, surtout. Bien sûr, il y a des traits communs. Il a les yeux de son père. Mais le regard, lui, est différent. Le sourire, aussi. Plus doux. Plus ouvert. Et les ressemblances qui sont là sont plus subtiles. Tu retrouves même quelques petits éléments qui t’évoquent ton propre visage, ce qui te réchauffe un peu le cœur.

Enfin face à face, le début des échanges est un petit peu guindé. C’est la première fois, après tout, que vous vous voyez en étant tous les deux prêts. « Je vais bien, merci. » En répondant à ta question, il a désigné un peu tout ce qu’il entoure, évoquant le fait qu’il doit encore s’y habituer. « Tu commences à te sentir un peu chez toi par ici ? » Tu l’espères pour lui, en tout cas. Qu’au bout d’un an, il a pu s’intégrer un peu dans ce nouvel univers. S’en fichant un peu de la discussion, et de la légère tension qui persiste, ta chienne fait ce qu’elle sait faire le mieux : quémander des caresses et des gratouilles. Ton frère n’hésite pas à répondre aux exigences de ta compagne à quatre pattes, et la scène est attendrissante. « Oh, elle s’appelle Jynx. Je suis contente de voir qu’elle t’aime bien. »

Mais rapidement, tu ramène l’échange vers ce qui vous amène ici. « J’imagine que tu dois te demander pourquoi je t’ai proposé qu’on se voit ? » T’as pas été particulièrement volubile, dans ta dernière lettre, mais justement, c’est bien parce que tu voulais, au moins pour une fois, laisser le papier, et l’écrit. « C’est juste que … j’aimerais bien qu’on puisse discuter de vive voix, de … tout, en fait. » De ton passé. Du sien. De votre famille. De vos parents. De ta vie depuis. De la sienne. De toutes ces choses qui te tracassent. De toutes les questions que tu peux avoir. De tes peurs, de tes doutes, de tes angoisses. Et tout ça, ça peut pas se faire par lettres interposées. T’as besoin d’entendre les choses de sa bouche, de pouvoir voir ses yeux, ses expressions.

« J’ai mis du temps, j’espère que tu ne m’en veux pas trop, mais … j’étais pas prête à te revoir. Merci d’avoir respecté ça, d’ailleurs. » Tu t’en veux, un peu, parfois, de l’avoir fait poireauté autant, d’avoir mis autant de distance. Mais dans le fond, c’était la meilleure chose à faire. Le temps de digérer la nouvelle, ces retrouvailles inattendues, et un peu brutales. Te laisser le temps de décider si t’étais prête à le croire, à lui faire confiance. D’avoir l’avis de Daphne, aussi, qui s’est renseignée pour toi. Et puis il y a eu ce moment où t’as croisé cet homme, que t’as reconnu comme étant un ancien de la secte. Et pendant un temps, t’as remis à nouveau en question les intentions d’Arthur. Peut-être que cette rencontre aurait pu avoir lieu plus tôt, sans ça.

« Ça m’a beaucoup remuée, quand t’as débarqué, je peux pas te mentir … mais j’imagine que ça a dû être un peu pareil pour toi. » Penant ces derniers mois, t’as aussi essayé de te te mettre à sa place, de comprendre le courage que ça a dû lui demander pour se lancer dans une telle aventure. « Mais je crois qu’il est peut-être temps qu’on discute au calme, je pense que j’en ai besoin. » Il est temps d’avancer. Plus de vingt-cinq ans que tu te traînes ça, peut-être que ton frère pourrait être la clé pour enfin commencer à mettre ton passé véritablement derrière toi.
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· Jeu 20 Juil - 22:52


- ONE DAY, WE’LL HAVE
A PEACEFUL MEETING -

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o u t f i t · Le jeune homme se contente de hocher la tête lorsque la professeure lui demande s’il commence à se sentir chez lui ici. Il n’a pas envie de s’étendre sur le sujet, du moins pas pour l’instant. A la place, il tente de briser la glace en reportant son attention sur le chien à leurs pieds ; il sent qu’une tension persiste entre lui et sa grande-sœur, même si elle est bien moindre par rapport à l’ambiance de leur première rencontre. Quoi qu’il en soit, son homologue féminin lui répond que l’animal de compagnie est une femelle répondant au nom de Jynx. “Oh, c’est une fifille.” Acquiesce-t-il doucement en caressant à nouveau le canidé. Hazel ajoute qu’elle est contente de voir que la chienne semble l’aimer et le sourire du mécanicien s’élargit. “Elle a l’air gentille, je crois que je l’aime bien aussi.” Ça lui réchauffe un peu le cœur de savoir que Jynx l’apprécie et que cela fasse également plaisir à son aînée.

La Watson reprend ensuite la parole, expliquant les raisons qui l’ont poussé à les réunir tous les deux ici aujourd’hui. Son frère l’écoute avec attention ; elle voulait qu’ils parlent de vive voix, même si elle admet que cette démarche lui a pris un certain temps. “Je ne vous en veux pas, non. Je comprends totalement.” Répond-il d’un regard plein de compassion. Arthur n’était pas forcément très en confiance après la façon dont ils s’étaient quittés la première fois. Il s’était senti très seul, presque un peu abandonné. Il lui arrivait de regretter d’être venu en Australie sur un coup de tête, d’avoir laissé tout ce qu’il connaissait derrière lui. Le mal du pays, paraitrait-il ; mais il a réussi à rebondir, grâce à ses amis, à ses collègues. Les gens sont bien plus tolérants et ouverts d’esprit qu’il ne l’aurait cru et ils ont fini par l’intégrer à leur cercle. Et le Wright a fini par se sentir moins seul. Et puis il a pris son mal en patience et cela a fini par payer ; Hazel a voulu le revoir de son plein gré et c’est en soi, une première petite victoire.

L’enseignante avoue ensuite que leur rencontre l’a beaucoup remué, imaginant qu’il en était de même pour le Wright et l'intéressé hoche une autre fois la tête, la laissant s’exprimer dans un silence respectueux. Elle finit par conclure en disant qu’il est temps pour eux d’apprendre à se connaître, qu’elle en a besoin. “Ça me va.” Lui répond-il, d’un timbre toujours calme. Puis ils commencent à marcher, Jynx avançant d’un pas guilleret devant eux ; l’anglais l’observant avec une tendresse dans le regard. Il ne sait pas trop par quoi commencer ; peut-être que se dévoiler davantage à son interlocutrice pourrait être un bon point de départ pour cette conversation. “Je suis content qu’on puisse se voir et parler. Vous êtes la seule personne ici qui connait… ma vie d’avant. Alors c’est un peu bête dit comme ça mais, j’ai l’impression que je peux davantage être moi-même, là tout de suite. Non pas que je joue un rôle avec les autres mais, je sais pas…” Il soupire, puis pose à nouveau ses yeux sur la silhouette de sa sœur.  “C’est pas pareil.” Peut-être comprend-elle ce qu’il essaye d’exprimer ; il est pratiquement sûr que c’est le cas. Puis il rebondit en se montrant plus curieux. “Alors, de quoi voudriez-vous parler ? Je suis prêt à répondre à n’importe quelle question.

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· Lun 14 Aoû - 18:22


One day, we’ll have a peaceful meeting
@Arthur Wright

Emmener Jynx avec toi, c’était définitivement une bonne idée. La chienne, présence constante de ta vie, a toujours eu le don de t’apaiser, de te rassurer. T’es toujours plus à l’aise quand elle est là, surtout lorsqu’il s’agit de rencontrer d’autres humains. D’autant que ton amie à poils est, tout d’abord un excellent moyen de briser la glace, mais surtout, un très bon juge de caractère, et de voir qu’elle ne se méfie pas une seconde d’Arthur, ça te rassure, même si tu as déjà décidé que tu lui faisais confiance. Le fait qu’il se montre attentif, et avenant avec elle, aussi, te conforte dans cette décision. Tu les laisses s’apprivoiser quelques instants avant d’attaquer le vif du sujet.

Tu t’excuses de l’avoir fait attendre si longtemps avant d’accepter de le revoir. Un an, c’est long. Mais c’était nécessaire. Après tout, ça faisait vingt-cinq ans déjà, que vous étiez séparé, et vu les circonstances, pas question de précipiter les retrouvailles. Le jeune homme te dit comprendre, et tu lui en es reconnaissant. Jamais il n’a insisté, jamais il ne t’as mis la pression, il a été patient, courtois, t’as laissé le temps de comprendre, d’accepter, de te préparer. Et maintenant, tu te sens prête à avancer, à aller plus loin avec lui. Ça fait depuis tes vingt-et-un ans que tu essayes de te reconstruire, et tu sens qu’aujourd’hui marque le début d’une nouvelle étape, pour toi, et sans doute pour lui aussi.

Maintenant que les formalités sont dites, et que l’objectif, en quelque sorte, de cette rencontre, est établi, vous commencez à marcher, et tu cherches par quoi commencer. Arthur t'évite de rester en silence trop longtemps en prenant la parole, évoquant le fait que tu es la seule à connaître sa vie d’avant. “Je comprends bien ça. Depuis que je suis … partie, je n’ai raconté mon passé à presque personne. Daphne, et très récemment Leon. Et c’est tout. J’ai l’impression que je n’ai pas été totalement moi-même bien souvent non plus.” Et d’une certaine manière, si, c’est jouer un rôle. Mais un rôle nécessaire, pas pour mentir, où se cacher. Juste pour survivre et se construire.

Il poursuit, te disant être prêt à répondre à tes questions, et t’en reviens au point de départ : par quoi commencer ? Qu’est-ce que tu veux savoir en premier ? Des questions, t’en as. Des dizaines, des centaines même, peut-être. “Comment ça s’est passé après ? Quand … ça a été démantelé ?” T’arrives pas à prononcer le mot de secte. T’as presque jamais pu. “T’étais peut-être trop jeune pour t’en souvenir, mais … c’était comment ton enfance ? Ils étaient comment les parents ?” C’est vaste, t’en as conscience. Mais t’as tout le temps devant toi. Et ça lui laissera l’occasion de parler de ce dont il a envie, seulement.

Une autre question, reliée à celles-ci, te vient en tête, découlant de votre première rencontre. “Ils … ils ont vraiment jamais parlé de moi ?” Tu te doutes de la réponse. Tu le sais, qu’ils t’ont reniée, complètement. Ils te l’avaient fait savoir, à l’époque du procès. Mais de là à totalement t’effacer de leur histoire, de cacher ton existence à ta fratrie ? Et les deux plus grands, n’avaient-ils vraiment aucun souvenir de toi ? La plus grande avait huit ans, quand t’es partie. “Excuse-moi, ça fait beaucoup d’un coup.”
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· Dim 10 Sep - 14:00



- ONE DAY, WE’LL HAVE
A PEACEFUL MEETING -

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o u t f i t · Elle est la seule à qui Arthur peut parler librement. La seule avec qui il peut être véritablement lui-même. Les quelques amis que s’est fait le jeune homme durant cette année en Australie lui ont apporté beaucoup de soutien à leur manière. Mais ils ne peuvent pas véritablement comprendre le mécanicien ; pas comme la Watson le peut, du moins. L’anglais songe parfois à se confier, à déballer son sac aux autres. Mais il y a cette peur sous-jacente, celle qu’on le juge, qu’on le perçoit différemment, que les démons refassent surface. Passé qu’il n’assume pas, la peur au ventre d’être traité avec une curiosité malsaine. Arthur n’aime pas être le centre de l’attention. A l’école on l’a toujours regardé du coin de l'œil comme une bête de foire ; des habits totalement démodés, aucun appareil électronique à la maison, pas même un téléphone portable ; peu loquace, le dos courbé, la tête basse et cette lueur sombre dans le regard. On se moquait de lui, beaucoup. On le bousculait parfois, on le poussait à bout, souvent. Il aurait aimé être invisible ; et ça n’était pas plus élogieux une fois rentré chez lui.

Hazel pose plusieurs questions à son petit frère, lui demandant comment les choses se sont déroulées après le démantèlement de la secte, comment était son enfance et leurs parents ; s’ils n’ont véritablement jamais parlé d’elle. Puis la femme s’excuse, admettant que cela fait beaucoup d’interrogations d’un coup. C’est comme si elle en avait accumulé un certain nombre depuis leur première rencontre. Cela ne le dérange pas cependant ; après tout n'est-ce pas pour ça qu’ils sont là aujourd’hui ? Pour parler et pour dissiper les zones d'ombre.

Il relève ses iris vers l’horizon, mouettes argentées raillant au-dessus de leurs têtes. Il avance lentement, paisiblement, se calant au rythme des pas de son interlocutrice. Il prend son temps avant de s’élancer dans son récit, rassemblant ses pensées ; grande inspiration inhalée pour finalement ouvrir la bouche la seconde suivante. “On a emménagé dans une ferme, avec plusieurs autres familles. On vivait un peu dans notre coin.” Commence-t-il à dire, ses sourcils se fléchissant légèrement. “Les parents étaient obligés de nous envoyer à l’école et c’était un peu les seuls moments où on était en contact avec la civilisation.” Une bourrasque de vent vient l’interrompre, s’engouffrant dans ses cheveux et sa veste en jean. “On a continué à vivre selon les idéaux de Charles…” Il marque une nouvelle pause et un petit sourire se dessine sur ses lèvres à l'évocation d’autres souvenirs ; car tout n’est pas à jeter, de ces années-là. “Celle qui me faisait tenir le coup, c’était Diana. Elle était ma meilleure amie et nos parents… Disons que ça les arrangeait qu’on s’entende aussi bien tous les deux. Ils voulaient que je l'épouse, une fois adulte, qu’on reste entre nous, comme c’était déjà le cas pour le mariage d'Elise et aussi celui de Clovis…” Complicité qui embellissait ses journées. Elle était celle qui attrapait sa main alors que les élèves le tournaient au ridicule. Elle était celle à qui il confiait toutes ses pensées, avec qui il avait créé tout un univers. Leur univers. “J’étais amoureux d’elle, mais elle est partie. Le jour de notre mariage, elle m’a avoué qu’elle ne voulait pas de tout ça. Et je l’ai laissé s’en aller.” Parce qu’il l’aimait, parce qu’il ne voulait que son bonheur ; et si ça n’était pas aux creux de ses bras à lui, qu’il en soit ainsi. Le pire aurait été de la retenir, de l’obliger à vivre une vie qu’elle détestait ; d’agir avec autant de bassesse que leurs parents respectifs.

Un soupir profond s’extirpe de sa bouche. Il lui faut un instant de plus afin de réussir à s’exprimer une autre fois, déglutition rendue difficile par l’accumulation d’émotions au creux de son palpitant. C’est douloureux, de se rappeler de tous ces événements. “Après ça, je me suis focalisé sur le travail. J’étais un peu le garçon à tout faire, que ce soit à la ferme ou dans les villages aux alentours. J’aidais ceux qui en avaient besoin, c’était pas très palpitant.” Il hausse les épaules, ses mains toujours fourrées dans les poches de son pantalon. “Puis j’ai trouvé cette vieille boite en rangeant le grenier un jour. Il y avait toutes ces photos de vous. Personne n’avait jamais évoqué votre existence, pas en ma présence, en tout cas.” Explique-t-il. “Mais j’ai vu la confusion dans le regard de Mère lorsqu’elle a posé les yeux dessus. Si ces clichés n’avaient rien signifié pour elle durant toutes ces années, je suis sûr qu’elle aurait cherché à s’en débarrasser avant… Pourquoi les aurait-elle gardé dans cette boîte, sinon ?” Il plonge ses prunelles dans celles de son interlocutrice. “Mais c’était comme si… comme si elle les avait totalement oubliés avec le temps. Comme si elle n’y avait pas pensé pendant très longtemps et que soudainement, elle s’était rappelée de vous…” Ses traits se durcissent un peu. “Je pense… Je pense que la femme que nous avons connu tous les deux, celle qui nous a élevé, n’existe plus aujourd’hui.” Cela l’attriste ; c’est comme faire le deuil d’une personne qu’on a profondément aimée. Diana, sa mère ; elles avaient toutes les deux disparues de sa vie, plus rien ne le retenait désormais.

Et la famille que le Wright a laissé derrière lui n’était pas la sienne non plus. Avec le recul et la distance, il s’en rend compte un peu plus chaque jour. “Enfin bref… Voir ces photos, apprendre votre existence, je sais pas… C’était la dose de courage qui me manquait pour faire ce que j’aurais dû faire depuis longtemps.” Un léger rictus peiné, presque un peu coupable orne ses lèvres. “J’ai toujours eu très peur de me retrouver tout seul. C’est comme si j’avais cette sensation à l’intérieur de moi, un instinct qui me disait que je m’en sortirai pas. C’est sûrement pour ça que je suis resté accroché à eux aussi longtemps.” Amour distordu, biaisé par la crainte de la solitude et par l’ignorance. Comme un clébard qui se prendrait des coups de pied par son maître, mais qui continuerait indéfectiblement à l'aimer, à lui rester fidèle ; parce qu’il ne connaît que ça, parce qu’il est loyal et que son myocarde est pur et pleine de bonnes attentions. “Je vous admire, jamais je n’aurais eu le courage de partir comme vous l’avez fait, sans savoir en avance ce qui m'attendais à ma destination.” Un frisson parcourt son échine ; le vent se lève et le ciel se voile. Au loin des pas se rapprochent ; démarche familière d’un homme qui tapit dans l’ombre, s’apprête à mettre en œuvre son terrible dessein.

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· Jeu 2 Nov - 22:20


One day, we’ll have a peaceful meeting
@Arthur Wright

Des dizaines, des centaines de questions se bousculent dans ton esprit, dont certaines que tu ne t’étais encore jamais posées jusque là. Comme si le fait d’avoir enfin la possibilité d’avoir des réponses, d’avoir un interlocuteur à qui poser toutes ces questions, ça avait libéré quelque chose, ouvert une vanne. Des interrogations que tu avais enfoui, bien profond, pour ne pas être rongée par le fait de ne pas savoir. Et tu te retrouves, malgré tes efforts pour garder un peu de recul - plus pour te protéger de ce que tu vas apprendre que par méfiance - tu te retrouves à en laisser échapper plusieurs, en un flot quasi ininterrompu. Mais le jeune homme prend ça avec grâce, et après quelques instants de silence, commence à te raconter.

Tu l’écoutes dans un silence presque religieux, absorbant toutes ses paroles, tous les détails de son récit. Tu ne laisses rien transparaître, pas encore. T’es pas encore tout à fait capable de laisser tomber les barrières qui maintiennent fermement tes émotions à l’intérieur de toi, bien que tu sentes les vannes sur le point de s’ouvrir d’elles-même. Mais ce n’est qu’apparence, et derrière les murs, ça s’agite. Ça te touche bien plus que tu n’aurais cru, d’apprendre tout ça. De savoir que tes parents sont restés à ce point accrochés aux doctrines que Charles leur a rentré dans le crâne, que son lavage de cerveau a si bien marché. Que malgré ton départ, malgré la chute de la secte, tes frères et sœurs ont dû souffrir de ces préceptes d’un autre temps, et des violences qui s’y rattachent.

L’espace d’une seconde, tu te prends à sourire en entendant l’affection avec laquelle ton frère parle de son amie. Il est évident que ces souvenirs-là, au moins, sont bons. Mais ça ne dure guère et bien sûr, les choses s’assombrissent vite. Mariage quasi forcé, au moins arrangé. Cette volonté d’endogamie que tu juges catastrophique. Tu dois admettre que tu trouves cette jeune femme admirable, d’avoir su dire non, de s’être rebellée. Et tu approuves aussi le fait qu’Arthur l’ai laissé faire. Qu’il ait été capable d’accepter qu’elle voulait autre chose.

Puis vient le sujet le plus épineux. Ta mère. Votre mère. Le fait qu’elle n’ai jamais parlé de toi. Étrangement, le fait de savoir ça, d’avoir cette confirmation, ça ne te fais quasiment rien. Ni la tentative du jeune homme de justifier le fait qu’elle ait garder tes photos. Si ces clichés n’avaient rien signifié pour elle durant toutes ces années, je suis sûr qu’elle aurait cherché à s’en débarrasser avant… Tu réalises avec une pointe d’aigreur que ça fait bien longtemps que tu n’attends plus rien de ta mère, que tu en as fait le deuil. Tu te fiches totalement de la raison qui l’a poussé à garder la boîte en question. Si elle avait eu le moindre soupçon d’amour maternel à ton égard, elle aurait pris ta défense. Elle n’aurait pas foutu les pieds dans cette secte. Elle t’aurait protégé. Ou, au minimum du minimum, elle aurait parlé de toi. Elle aurait permis à ses quatres autres enfants d’avoir ne serais-ce que des bribes de souvenirs de leur grande-soeur. C’est ça, dans le fond, qui te blesse vraiment. De savoir que ces quatres enfants, innocents, tout aussi victimes que toi de cette situation innommable, n’ont même pas eu le droit de savoir que t’existais. De savoir que t’as été tout bonnement effacée de la famille, comme une vulgaire tâche.

Tu sens ta façade se craqueler, et tu fais de gros efforts pour la maintenir encore un peu, au moins le temps que l’anglais finisse de parler. Puis tu prends la parole à ton tour, d’un ton difficilement contrôlé. “Tu vas me trouver dure, mais la mère que j’ai connue, celle qui m’a aimée, est morte le jour où elle est rentrée dans cette secte.” Et t’es désolée pour lui, de savoir que la mère qui l’a eu n’aura jamais été aussi douce, aimante, ouverte que celle que tu as connue pendant les dix premières années de ta vie. “Je sais pas si c’était vraiment du courage, tu sais. C’était du désespoir, surtout. Je pense que … que si j’étais pas partie, j’aurais pas survécu.” Tu le sais, même. Les violences, les privations, t’avais atteint ton point de non retour. Physiquement, t’étais au bout. Moralement aussi.

“Au final, t’as eu le courage de le faire quand même. T’es parti, t’es venu ici, vers l’inconnu. Et je sais que ça s’est pas vu, surtout au début mais … je suis contente que tu l’ais fait. Que t’ai cherché à me retrouver.” Même si c’est compliqué. Même si ça te fait peur, de renouer avec une part de ton passé. “Je … j’aurais aimé que vous ayez pas à vivre comme ça, comme si la secte n’avait pas disparu …” T’as un peu l’impression que ça n’a servi à rien, au final. “Au moins vous avez pu aller à l’école.” C’est ce qui te manquait le plus, toi, après, évidemment, l’amour de ta mère. Et c’est aussi ce qui a nourrit ta rébellion.

“Alors, donc Elise et Clovis sont mariés ?” Rien de bien étonnant, quand on y pense. Après tout, ils ont tous les deux trente ans passés, et Charles avait pour habitude de marier les jeunes gens dès leurs seizième anniversaire. “Et Flavie ?” La plus jeune aurait-elle échappé à son sort, pour l’instant du moins ? Jusqu’ici parfaitement sage, marchant à tes côtés, Jynx se met à grogner doucement, les oreilles en arrière. Happée par la conversation, tu n’as prêté aucune attention aux alentours, mais lorsque tu relèves la tête, tu ne vois rien de particulier. Ce n’est pourtant pas dans les habitudes de ta chienne de montrer les dents pour rien.

Ce n’est qu’au dernier moment que tu aperçois la silhouette qui se détache de derrière les arbres pour se rapprocher de vous d’un pas vif, et tu t’arrêtes nette, la laisse de Jynx fermement dans la main.
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· Sam 16 Mar - 1:45



- ONE DAY, WE’LL HAVE
A PEACEFUL MEETING -

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o u t f i t · Arthur est ravi d'avoir cette conversation à coeur ouvert avec sa grande-soeur. Il est heureux d’avoir été suffisamment patient pour enfin réussir à faire ce pourquoi il est venu jusqu’en Australie : reprendre véritablement contact avec Hazel. Ça n'aura pas été chose aisée puisqu’il aura fallu une année entière à cette dernière avant de leur permettre de se revoir une seconde fois. Mais désormais que les choses sont posées à plat, le jeune homme le sent : cette entrevue pourrait bien être le début d’un renouveau. Peut-être enfin celui d’une relation familiale saine.

Le mécanicien écoute donc attentivement son homologue féminin, cette dernière exprimant son point de vue par rapport à sa fuite qui relevait plus de la survie que du courage ; avouant ensuite être contente que son petit frère ait cherché à la retrouver même si elle regrette que sa fratrie ait dû continuer à vivre selon les principes de la secte malgré la chute de celle-ci. La conversation se poursuit par ailleurs sur le sujet de leurs autres frères et sœurs, l’enseignante cherchant à prendre des nouvelles de ces derniers. Elle demande tout d’abord si Elise et Clovis se sont mariés et le cadet se contente de hocher la tête dans un premier temps. “Oui… Ils ont même eu des enfants.” Un sourire peu enjoué s’inscrit dans les traits de son visage tandis que Flavie, la petite dernière de la famille, est ensuite évoquée à son tour. “Mariée, elle aussi, quand elle a eu tout juste dix-huit ans. Mais elle avait des difficultés à avoir des enfants avec son conjoint. C’était souvent un sujet de discussion tendu à la maison, d’ailleurs. Père et Mère lui mettaient beaucoup de pression sur les épaules à propos de ça…” Il hausse les épaules, se rappelant les multiples conversations houleuses à ce propos lorsque tout le monde se réunissait. Sa pauvre benjamine n’avait rien fait pour mériter autant d’accablement et sûrement que tous ces reproches n’étaient pas propices à l’aider de ce côté-là. Arthur espère sincèrement que sa petite sœur se porte bien aujourd’hui ; de toute sa fratrie à l'autre bout du globe, c’était sûrement la seule pour qui le grand brun avait un tant soit peu de compassion et de tendresse ; car même si leurs idéaux étaient bien différents, Flavie était la plus humaine et avenante à son égard de toute leur famille.

Il n’a cependant pas le temps de tergiverser davantage, Arthur ; la chienne à leurs pieds se met à grogner et lorsque l’anglais se retourne, il est déjà trop tard ; trop tard pour fuir l’homme qui s’avance d’un pas déterminé vers eux. Le jeune Wright plisse les yeux, cherchant à reconnaître la silhouette de loin, finissant par distinguer un long manteau et un chapeau. Accoutrement déjà aperçu auparavant, du coin de l’oeil depuis qu’il est sur le sol australien d’une part ; mais cet individu le renvoie surtout à une période bien plus antérieur, à un passé qu’il avait pourtant laissé loin derrière lui en prenant cet avion pour quitter le continent.

Monsieur Bennett. Colm Bennett.
Il s’agit de Monsieur Bennett. L’un des plus anciens membres de la secte, l’un des plus fidèles acolytes de Charles. La soixantaine, le corps opulant dissimulé sous un long manteau foncé, de petits yeux foncés, la peau du visage toujours rouge et le crâne dégarni qu'il couvre toujours d'un couvre-chef ; Arthur avait cru rêver lorsqu’il pensait l’avoir aperçu dans les rues de Brisbane. Ca aurait pu être n’importe qui, après tout. Mais désormais là, dressé devant lui, le mécanicien prend soudainement conscience de ce qu’il s’est passé. Monsieur Bennett l’a suivi jusqu’ici, l’a épié et peut-être même espionné ; et à en juger par les traits de son visage, ça n’a pas du tout une visite de courtoisie qui l’amène aujourd’hui. “Monsieur Bennett, qu’est-ce que…” L’homme ne lui donne pas l’opportunité de terminer sa phrase. Il s’avance d’un pas de plus, empiétant son espace vital en se postant juste devant lui. “T’as jamais été très malin tu sais, Arthur.” Sous le choc, le concerné ne comprend pas. Seule sa famille savait qu’il allait rejoindre sa grande-soeur. Alors est-ce qu’on l’aurait trahi ? De toute évidence. Mais la question la plus importante demeure celle-ci : pourquoi Monsieur Bennett est-il ici ? Est-ce pour ramener Arthur en Angleterre, ou alors…“Maintenant dégage de là, c’est pas pour toi que j’suis là. C’est pour elle.” Ajoute l’intru en pointant du doigt la Watson et en bousculant le Wright avec force ; le faisant tomber violemment au sol. Le temps que le grand brun ne puisse réagir, son homologue s’est déjà élancé en direction de l’enseignante, lui faisant désormais face ; un sourire tordu et terrifiant aux commissures des lèvres. “Ça faisait longtemps, Blanche.” Jynx continue d’aboyer et ses avertissements raisonnent dans les airs ; le vent se fait de plus en plus fort. Il n’est plus possible d’ignorer l’évidence : une tempête se prépare.

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· Dim 24 Mar - 21:09


One day, we’ll have a peaceful meeting
@Arthur Wright

Tu le savais, que cette conversation ne serait pas évidente. Elle vient remuer bien des blessures, toutes anciennes, et pourtant pas tout à fait refermées. Particulièrement en ce qui concerne votre mère. Parce que tu ne comprends pas. Tu ne comprendras jamais. Comment la femme douce et aimante que t’as connu petite, celle qui faisait les meilleurs gâteaux du monde, celle qui t’achetais tous les livres que tu voulais malgré un budget serré, pour encourager ta curiosité, ta soif d’apprendre, comment cette femme là a pu devenir un tel monstre. Parce que c’est ce qu’elle est désormais, à tes yeux. Elle s’est laissé embobiner par ton beau-père, et elle a préféré le suivre aveuglément plutôt que de protéger ses enfants. Toi, particulièrement, mais les autres aussi. Arthur en est la preuve. Lui aussi a fini par craquer, par partir.

Elle t’a effacé de sa vie, de celle de tes frères et sœurs parce que tu as osé sauver ta peau. Tu savais qu’elle t’en voulait, mais quand Arthur a débarqué chez toi, voici un an, et t’as dit n’avoir jamais entendu parler de toi, ça t’a tout de même fichu un coup. Toi qui pensait que la distance physique et temporel avaient suffit à te détacher totalement de ta famille, tu t’es rendu compte que ce n’était pas totalement le cas. Et aujourd’hui, d’apprendre que quelque part, à l’autre bout du monde, t’as des neveux et nièces qui ne savent même pas que tu existe, ça te fait un petit pincement au cœur. Tout comme ce qu’il te raconte au sujet de la petite dernière. Celle que tu connais le moins, celle aussi, tu as l’impression, avec qui Arthur s’entendait le mieux - même si l’expression sur ses traits est fermé lorsqu’il évoque sa famille.

T’as d’autres questions, bien d’autres. Sur le passé bien sûr, mais aussi sur lui. Ce qui l’a poussé à venir ici. Ce qu’il a fait pendant l’année écoulée, ses projets, tout. Maintenant que tu te sens prête à le faire entrer dans ta vie, tu veux prendre le temps de le connaître, apprendre à lui faire confiance aussi - sans doute le plus dur pour toi, même si t’es prête à essayer. Mais Jynx vous interrompt d’un grognement qui ne lui ressemble pas, et avant que tu ne puisses comprendre ce qu’il se passe, un homme se dirige droit sur vous. Et lorsque tu parviens à distinguer ses traits, ton cœur s’arrête.

C’est lui. Lui que tu as vu, voici quelques mois, dans une rue près de chez toi. Lui qui t’as fait courir jusqu’à chez Leon, à qui t’as tout dit. Lui qui te cherche, et qui t’as trouvé. Arthur l’a reconnu, lui aussi, et parvient à dire son nom. Toi t’es juste complètement figée. Incapable de bouger, ou de réfléchir. T’arrives même pas à te demander si Arthur a un lien avec tout ça, si c’est lui qui a mené cet homme jusqu’ici. T’entends à peine les mots qu’ils échangent, tu vois à peine ton cadet tomber au sol, poussé par l’homme qui désormais se dirige droit sur toi.

Tes mains sont crispées sur la laisse, signe de la terreur qui s’est emparée de toi. T’es persuadée d’une chose. C’est la fin. Tu entends sa voix, qui s’adresse à toi, et tu sais quel est son but. Vingt-six ans que tu t’es enfuie, vingt-six ans à espérer que jamais ils ne te retrouveront. En vain. Vingt-six ans passés à te reconstruire. Le destin est cruel. Les visages de Daphne, de Leon, te viennent à l’esprit, provoquant comme un électrochoc. Tu sais ce qu’il veut. Et tu sais qu’il y a de grandes chances qu’il réussisse. Mais tu t’es battue pour survivre, il y a vingt-six ans. Pas question de le laisser faire sans te battre. “Colm.” Comment t’as réussi à garder ta voix froide, et posée quand à l'intérieur, t’as l’impression qu’une bataille fait rage, tu l’ignores.

“Tu nous as donné du fil à retordre.” Un rictus sans joie naît sur les lèvres de l’homme. Ils étaient donc plusieurs, à ta recherche. T’es pas étonnée. Charles n’a jamais été du genre à lâcher l’affaire. Ce n’était qu’une question de temps avant que ton sursis ne prenne fin. “Pas assez, semble-t-il.” Tu joues les braves, mais t’en mène pas large. Tu gagnes du temps, mais pourquoi ? Il n’y a que vous trois, personne d’autre à l’horizon. Personne ne viendra te sauver. “Mmh. On a des choses à régler, toi et moi.” Du coin de l'œil, tu vois Arthur, qui s’est relevé. Colm, lui, ne lui prête aucune attention. Ce dernier à le regard fixé sur toi, les mains dans les poches de son manteau, et tu es à l’affût du moindre de ses mouvements. Ton cœur bat fort, trop fort, battement quasiment assourdissant dans tes oreilles. T’as pas envie de mourir aujourd’hui.
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