Broken hearts club est un forum city basé sur l'amour où l'action se déroule à Brisbane, en Australie. BHC est un forum simple et sans prise de tête où le but est de se faire plaisir, de se détendre et de faire des rencontres.Chez nous, le respect de tous‧tes et la bienveillance font partie de nos valeurs, car il est important pour nous de faire de ce forum un endroit safe pour tous‧tes. N'hésitez pas un seul instant à contacter harlan myers, dora oliveira et scott reeves, vos admins, si vous avez la moindre question ou le moindre problème.
âge : 28 ans tout juste fêtés, réchappé du club des 27, comme par miracle.
statut civil : célibataire aux émois sans envergure ; trop égoïste pour s'adonner à des romances délétères, il leur préférera toujours des tendresses éphémères.
occupation : tennisman, joueur obsessionnel qui a élevé son sport au rang d'art, persuadé que nul sacrifice n'est trop grand pour la victoire.
adresse : 206, fortitude valley, colocation trouvée par hasard après s'être laissé convaincre qu'il n'était pas en mesure de vivre seul ; contre toute attente, il s'est pris d'affection pour les lieux et surtout ses habitants.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il
trigger : tout ce qui touche de près ou de loin à l'inceste ou la pédophilie // les descriptions de viol, agression sexuelle, violence conjugale // la romantisation de relations avec gros écart d'âge.
infos rp : présence : quotidienne, réponses entre 1 et 4 semaines, selon l'inspi et le temps.
style rp : j'écris en il ; entre 300 et 1500 mots, selon le rp, l'inspi, etc.
dialogues : en yellowgreen, français ou anglais.
Si on lui répétait à tour de bras de ne pas s'isoler, de maintenir des liens – si ténus soient-ils – avec ceux qui avaient un jour ou l'autre gravité autour de lui, il devait bien y avoir une raison. Derrière son volant, Declan rumine ces conseils alors qu'il loupe pour la quatrième fois le tournant vers le parking de la Brisbane Powerhouse. Des conseils que toute la mauvaise foi du monde ne saurait vider de leur bon sens – il a beau le reconnaître, aller enfin se garer n'en est pas moins ardu. Sa lenteur désespérante agace le conducteur de derrière, dont le klaxon ne tarde pas à retentir, et lui appuie paresseusement sur la pédale d'accélération, pour s'engager dans un cinquième tour le long du centre culturel où Leo travaille. Il lui faudra bien le prendre, ce foutu virage. Mais à peine y pense-t-il que la panique coutumière lui étreint le coeur – la même qui s'est saisie de lui à New York, quelques jours plus tôt, le poussant à encore abandonner l'un des tournois les plus prestigieux du circuit. Ses rêves ne tiennent qu'à cela : des angoisses auxquelles Declan laisse toujours le dernier mot.
Sur une grande inspiration, il l'a fait : enclenché le clignotant, ralenti presque jusqu'au poids mort, et enfin pris une gauche aiguë pour s'engager sur le parking. Là encore, il se cherche des excuses pour reculer. La plus évidente étant qu'il est là par surprise : comment pourrait-il décevoir Leo, puisque s'il partait, elle ne saurait jamais qu'il s'était garé là, si proche d'elle, dans le but de la voir, avant de laisser tomber lâchement ? Mais les mots de son entraîneur, à l'aéroport, résonnent encore. Repose-toi, et prends du temps pour ta famille. Ca te fera du bien, tu verras. Et il a envie de la voir, Leo : sans cette anxiété qui lui a déjà coûté une bonne dizaine de minutes, cela fait longtemps qu'elle serait dans ses bras. La carcasse finit par s'extirper de l'habitacle : lorsqu'il s'engouffre dans le hall d'accueil, sa stature est déjà plus imposante. C'est la solitude qui le poignarde : en public, il a toujours su se tenir. Pas du genre à offrir ses larmes à n'importe qui. Même sur le court, il les a ravalées, prétextant une pause aux vestiaires pour éclater, et ne revenant que les yeux bien secs annoncer son forfait. Ce doit être la raison pour laquelle on lui serine de rester accompagné. Il ne trouve cette confiance qu'en présence d'autres – et elle ne subsiste que tant qu'il y a une ribambelle d'yeux rivés sur lui.
« Je suis là pour Leo O'Toole, vous savez si elle est dans le coin ? » Le pli aux lèvres est un peu grinçant, un peu rouillé : mais il semble faire son effet, car le réceptionniste lui demande de patienter, sans même lui demander son nom – tant mieux pour sa surprise. Les secondes s'amoncellent et, nerveusement, Declan espère qu'il ne s'est pas foiré de jour. Qu'elle lui avait bien dit qu'il y a des vendredis où elle termine plus tôt, et non pas des mardis. Au premier son d'un bruit de pas, il se retourne par réflexe, et reconnaît de loin les boucles rousses qui lui ont tant manqué. Plissant les yeux, il lui semble voir l'instant même où, sur le visage de Leo, la circonspection s'efface alors qu'elle le reconnaît. « Salut, toi. » Lance-t-il avant de remercier d'un hochement de tête le réceptionniste. Cette fois, le sourire qui fend son visage est sincère : Declan espère qu'il suffira à éclaircir la fatigue qui alourdit ses traits, résultat de décalage horaire et d'insomnies combinés. « Tu finis à quelle heure ? Je t'emmène boire un café dès que tu seras libre, c'est non-négociable. »
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(smoke signals) one of your eyes is always half-shut, something happened when you were a kid. I didn't know you then and I'll never understand how it feels like I did.
Dernière édition par Declan O'Toole le Ven 27 Sep - 16:41, édité 1 fois
Leo O'Toole
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MEMBRE ☆ instant crush and we will never be alone again
paper rings
messages : 199
rps : 38
pseudo : same.
id card : cowen.(endlesslove)
pronom irl : she.
multicomptes : sam (gillepsie), stevie (mitchell), dexter (barnes), hunter (butler), noe (guerrero), zeke (allan white), renfield (poulter), bart (tømmeraas) & fred (claflin).
à contacter : tout dépend de la demande, un peu tous.
présence : (+/-) présente, tout dépend de l'EDT. irl avant tout
âge : princesse qui a entamé son quart de siècle sans aucun soucis, philosophie, hakuna matata
statut civil : elle tente de tourner la page, actuellement en couple avec un homme qui n'est pas lui.
occupation : elle vit de sa passion, la musique rythme sa vie depuis un moment. ingénieuse son au brisbane powerhouse.
intervention pnj : Je ne sais pas encore
pronom perso : she.
infos rp : ⇝ les mots varient en fonction de mon inspi, mini 500 ⇝ dialogues en français, ⇝ rps à la 2ème personne du singulier, au présent ⇝ fréquence de réponse variable (en fonction du temps & inspi) ⇝ code couleur : #ff6633.
I know it's ugly turning on the news. There's people fighting over point of view. Sometimes it's like there's nothing left to lose. And I don't know what to do. But I know it's better with you
Casque sur les oreilles, tu manipules ta console. Focus sur ton travail, tes pensées ne s’éparpillent pas. Tes yeux passent entre la scène, les lumières et le son que tu envoies. Ce week-end un gros événement se prépare et tu seras sur les devants de la scène. C’est toi et Joe qui êtes de service. Tu trépignes déjà. Ton pouce se lève, signe que tout est ok pour toi, pas besoin de croiser son regard, vous vous comprenez. T’es dans ton élément, tu sais parfaitement ce que tu fais. Réglant un nouveau câble, appuyant sur un bouton. Le son te plaît pas assez, tu dois tempérer les vibrations sur la gauche. Sourcils qui se froncent lorsqu’un bruit qui ne doit pas être là apparaît. Ce n’est pas normal, tu grimaces, t’abaisses pour voir si un câble ne serait pas emmêler. Ça te le fait parfois et résultat des interférences sur les ondes. « Leo?! » tu te relèves, trop rapidement, te cognant sur le rebord de ton poste. « Aie. Ouais ? - on te demande à l’accueil. » hein ? Tu fronces un peu plus les sourcils, reposant ton casque. Te relevant doucement, frottant ta tête, rien de bien grave. Au pire, tu auras une petite bosse, cherchant ton téléphone. Tu vois Lucas qui repart, tu lui hurles que tu arrives. Plus rapide que la lumière celui-là. On te demande ? T’es surprise, intriguée, qui pourrait te demander ? Tu n’attends personne et personne ne vient te voir sur ton lieu de travail. Harlan ? Tu regardes ton téléphone, non c’est son week-end avec Arthur. Ton cœur s’accélère un peu plus en songeant à une personne. Il ne ferait pas ça ? Ce n’est pas parce que tu ne veux pas le voir en ce moment, qu’il doit se pointer à ton travail ? Non, impossible. Tu avances, regardant tes messages. Rien de bien important. Tu essaies de savoir qui te demande, toute façon tu vas le savoir très vite. L’espace d’un instant, tu as l’impression que les couloirs se rallongent, d’être dans un labyrinthe, mais non rien de tout ça. Juste la nervosité qui apparaît et qui s’estompe en voyant le visage de l’inconnu en question. Sa voix. Son sourire. « Scaaar!!! » Il t’en faut pas plus pour sourire tel une gamine, tu te retiens, mais c’est plus fort que toi tu pars t’engouffrer dans ses bras. Bon sang que ça fait du bien. Son odeur, ton nez dans sa nuque. Oui, t’es heureuse. Ton frère est là. Ton frère est venu te faire une surprise. Tu te décolles de lui un instant, le regardant sous tous les coins, il est fatigué, mais il est là. Il suggère d’aller boire un café. « Oui, tu me donnes cinq minutes, je vais ranger ma table et je suis toute à toi. » tu l’embrasses sur la joue. « tu pars pas hein, je me dépêche. » c’est limite si tu ne cours pas vers ton poste de travail, toute excitée qu’il soit là. Tu ranges tout, « Joe, on reprend, j’fais une pause, mon frère est là. » toute façon vous avez vu le plus gros. Il te fait signe que c’est bon. Pas que tu fasses comme chez toi, mais le plus gros est géré et toute façon t’es une acharnée du boulot. Il sait que tu reviendras après voir les petits détails et que demain matin tu seras la première en ces lieux.
Sourire toujours aussi grand, sacoche sur tes épaules, tu reviens vers ton grand frère. « tu sais que ça pour une surprise, s’en est une ! » tu l’attrapes par le bras, oui c’est bien lui. T’as peur au fond qu’il s’échappe à nouveau. Que tu doives à nouveau attendre son message. Tu appris à gérer ses absences, mais rien ne vaut sa présence. « Quoi d’neuf ? T’étais pas censé être à NY ? J’te manquais trop c’est ça ? Tu peux l’dire. » petit clin d’œil. Lui ici, tu reviens cette gamine qui a des étoiles plein les yeux lorsqu’elle parle de son frère. T’es contente qu’il soit là, en chair et en os. Contente de sa surprise.
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(All I know it's simple ain't it? Everything has changed) And all I feel in my stomach is butterflies. The beautiful kind, making up the lost time, Taking flight, making me feel right (...) And your eyes look like coming home.
Declan O'Toole
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occupation : tennisman, joueur obsessionnel qui a élevé son sport au rang d'art, persuadé que nul sacrifice n'est trop grand pour la victoire.
adresse : 206, fortitude valley, colocation trouvée par hasard après s'être laissé convaincre qu'il n'était pas en mesure de vivre seul ; contre toute attente, il s'est pris d'affection pour les lieux et surtout ses habitants.
intervention pnj : Oui
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trigger : tout ce qui touche de près ou de loin à l'inceste ou la pédophilie // les descriptions de viol, agression sexuelle, violence conjugale // la romantisation de relations avec gros écart d'âge.
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Scar. Bon sang, il n'aurait jamais cru que cela lui ferait tant de bien d'entendre ce surnom, de voir le sourire de Leo égayer ses joues. De se rappeler, tout bêtement, qu'il y aura toujours quelqu'un dans ce bas monde pour l'aimer inconditionnellement – et à qui rendre la pareille, sans la moindre hésitation. Ce foyer qu'ils n'ont jamais pleinement eu, c'est elle ; et, avec elle, rien d'autre n'a d'importance. Declan pourrait en chialer, un brin sentimental, et doublement exténué. Il se contente de sourire, lui aussi, rendant avec plaisir l'étreinte qu'il n'avait pas osé initier. « Promis, je pars pas. Termine ce que tu as à faire, j'ai tout mon temps. Je t'attends dehors. » C'est sincère : à être là, il ne va laisser aucune contrainte leur gâcher le moment. Leo est le seul item à apparaître dans son programme de la soirée, pour aussi longtemps qu'elle le supportera. Les absences de Declan, si douloureuses soient-elles, ont a minima le mérite d'assurer qu'il y ait toujours quelque chose à se raconter, pour rattraper le temps perdu. Aucun doute que les conversations seraient tout aussi fournies s'ils se voyaient chaque semaine – mais il a besoin de cette excuse pour tenir, pour se pardonner d'être un fantôme évanescent plus qu'un frère.
Il prend un bol d'air frais en l'attendant, toujours plus à l'aise en extérieur que coincé entre quatre murs. La porte d'entrée claque une fois, faux espoir, mais la seconde est la bonne. Elle finira par se faire une crampe aux zygomatiques, songe-t-il en voyant que Leo ne s'est pas départie de sa mine réjouie : mais n'en dit rien, peu enclin à voir l'éclatant sourire devenir une moue agacée. « Tu doutais encore que je sache être surprenant ? » S'amuse-t-il, l'ironie dirigée vers lui-même avant tout. Car, non, il n'est pas du genre à planifier des grandes surprises. Celles-ci tiennent de la circonstance, et misent tout sur des apparitions par intermittence. Il a juste appris à les manier à son avantage, avec le temps. « Allez, viens. On va marcher un peu, si ça te dérange pas, j'ai vu un café sympa à dix minutes d'ici, et j'ai peur de pas trouver de place pour me garer. J'te porte ton sac ? » Le ton est rieur, parce qu'il la connaît, sa Leo : jamais ne le laisserait-elle l'aider sur quelque chose de si facile, bien trop indépendante – et fière, soupçonne-t-il – pour l'accepter. Alors, les mains restent dans les poches de son jean, et il se met en marche. « J'y étais, ouais, j'ai atterri ici y'a trois jours. Je suis sorti de course plus tôt que prévu, des choses qui arrivent. » Il n'usera pas de grands stratagèmes pour dissimuler la vérité, si Leo exige plus de détails : mais n'en révèlera rien de lui-même, préférant d'ailleurs essayer de mener la conversation vers une autre direction. « Et toi, comment ça va ? J'ai eu l'impression que tout le monde était agité, au centre. Vous avez un gros week-end de prévu ? » La laissant répondre, et enchaîner sur tout et rien, les quelques centaines de mètres les séparant du café qu'il avait en tête sont parcourus en un rien de temps. Sitôt installés, il désigne d'un geste vague la carte trônant sur leur table. « Prends ce qui te fait plaisir, c'est pour moi. » Peut-être rouspétera-t-elle, mais on n'attrapera jamais Declan à laisser Leo payer quoi que ce soit. Classique de grand frère.
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Leo O'Toole
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« Promis, je pars pas. Termine ce que tu as à faire, j'ai tout mon temps. Je t'attends dehors. » ton sourire qui ne s’estompe pas, ton frère. Ton grand-frère est là, devant toi, il t’a fait une surprise. Tu as envie de te pincer pour vérifier que ce n’est pas un rêve. Scar. Ton Scar est là. Tu te sens aussi heureuse que le matin de noël, ce moment en famille ou tu contemplais le sapin. Un moment rien qu’entre vous, tu trépignais toujours à l’idée de déballer tes cadeaux. Et là, ton cadeau c’est ton frère. Tournant sur toi-même, sourire qui ne te quitte pas, tu te précipites pour boucler ce que tu as à faire. Ce besoin que tu as eu de l’embrasser sur la joue, de vérifier qu’il était bien là. Ce qui est vrai. Tu ne rêves pas Leo, Scar est là. Tes affaires que tu attrapes en vitesse, tu préviens Joe et repars en direction de ton frère. Ce dernier qui est toujours là. Il n’a pas bougé, il est là. Heureux de te voir, sentiment réciproque. Cette surprise qui te fait du bien, celle dont tu t’y attendais pas, logique. Tu as eu une frayeur, l’espace d’un instant, tu as peur que ça soit… celui en C. Celui dont tu t’interdis de penser. D’ailleurs, tu le mets de côté, ce n’est pas le moment, non là, tu te consacres entièrement à ton frère. Son bras que tu accapares, interdiction de le laisser filer. Ton sourire qui s’agrandit en l’écoutant parler, « hum.. je dirais que tu es plus doué en surprise qu’en cadeau. » petite plaisanterie, tu lui tires la langue. Espiègle jusqu’au bout, mais t’es heureuse qu’il soit là. Toute façon, t’es aussi nulle que lui en matière de cadeau. Toujours compliqué de trouver quelque chose qui fasse réellement plaisir ou qui soit fonctionnelle au moment propice. Tu agis sur le moment, si un objet te fait penser à une personne, tu saisis, même si ce n’est pas l’occasion.
Bras dessus, bras dessous. Tu suis ton frère, l’écoutant, ça te fait du bien qu’il soit là. Petite moue presque offusquée. « Je remercie le gentleman que tu es, mais j’ai encore besoin de me faire les bras. Celui-là est moins costaud que l’autre, » dis-tu en plaisantant. Bien trop fière pour donner ton sac, même s’il se la joue chevaleresque. Toute façon, ton sac est léger et ton frère te connaît, il te taquinait, rien de plus. « ça a été malgré tout ? Faut que j’arrive à venir te voir jouer à nouveau, mais c’est loin. » tu réfléchis un instant, oui c’est loin. Pourtant gamine tu adorais le voir jouer, voir son visage se transformer, les gens en transe dans le public. Une ambiance unique. « Oui, y a un grand show ce week-end et devine qui gère la musique ? » t’es fière, tellement fière de dire que tu gères ce show. Tous ces artistes qui vont se produire, le monde qui va venir, tu trépignes. Parce que tu as attendu ce moment avec impatience. C’est ton moment et tu sais que tu en es capable. Vous ne tardez pas à prendre place, la chaleur du café te fait du bien. « Ouhhh je devrais prendre du champagne, » lâches-tu en tirant la langue. « Non, juste un macchiato fera l’affaire, oh et s’ils sont un muffin à la myrtille. » tu les aimes ceux-là. Sourire qui est toujours là, tu plantes ton regard dans celui de ton frère. « Hum… alors avant que tu me poses des questions. Oui, je suis toujours avec Harlan, les parents l’aiment bien. Tout se passe bien, on prend notre temps et euh... je progresse de plus en plus au boulot et le groupe va bien. Voilà j’ai tout dit. » tu lui fais un grand sourire. Résumé de la vie de Leo en trente seconde, t’es assez fière pour le coup.
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Declan O'Toole
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« Soit c'est moi, le mauvais cadeau, soit t'as pas autant aimé les partitions que je t'ai offertes au Noël dernier autant que tu l'avais prétendu à ce moment-là… Dans les deux cas, c'est extrêmement vexant, Leopoldine. » Réplique-t-il avec un sourire amusé, lui qui se régale toujours autant d'invoquer son prénom complet, tout comme Leo elle-même ne peut jamais s'empêcher de l'appeler Scar. La taquinerie est acceptée de bonne grâce : depuis le temps, il a intégré qu'être souvent absent, c'est tomber à côté de la plaque sur bon nombre de sujets, et les cadeaux en font partie. Difficile de savoir ce qui pourrait faire plaisir à quelqu'un à un instant t, lorsque l'on a à peine échangé quelques mots avec cette personne durant les derniers mois. Par chance, les O'Toole ne sont pas attachés au matériel, et la période de Noël n'a jamais été particulièrement faste au foyer familial. Declan est condamné à faire des cadeaux qui laissent à désirer – mais avec les meilleures intentions.
Il a haussé les épaules, en entendant la question suivante. Jamais facile d'admettre qu'on est loin d'être au niveau. Qu'on est incapable d'atteindre les monts et merveilles que l'on s'était si longtemps entendu promettre – et après avoir fondé tant de croyances sur cette seule base. C'est le propre de tout sportif, les défaites, parfois cuisantes. Le tout est de savoir se remettre en selle. Declan l'a toujours fait, mais ne voit pas l'amélioration. Chaque échec semble le transpercer, effriter un peu plus la confiance en lui qu'il avait pourtant solidement bâtie. Et il ne comprend toujours pas pourquoi sa santé mentale et sa carrière semblent évoluer dans des sens radicalement opposés ; pourquoi il jouait beaucoup mieux lorsqu'il était encore au fond du trou. « Ouais, ça a été, c'est rien. » Ment-il alors, avant de rebondir sur l'autre remarque, pour vite clore le sujet. « Tu pourras venir à l'Open d'Australie l'année prochaine, si je me qualifie. Melbourne, c'est une poignée d'heures d'avion, mais c'est toujours moins loin et moins cher que d'aller à New York. Et puis, peut-être qu'il faudra que je fasse le tournoi de Brisbane, d'ailleurs, pour me mettre en jambe avant ça. On n'en a pas encore parlé avec mon coach, mais le cas échéant, je compte sur toi pour être au premier rang. » Rien d'honteux à se présenter dans un tournoi un peu en deçà de son niveau, puisque ce serait à domicile ; mais, en l'état, Declan sait qu'il le prendrait comme un nouvel échec. Il n'en sait rien, de toute façon. Inutile de s'angoisser pour quelque chose qui n'arrivera pas avant quelques mois, on le lui a bien assez répété. « Toi ? Wow, tu prends en grade, dis donc. J'suis fier de toi, bravo, Leo. » Il manque de demander s'il reste des places, parce qu'il aimerait être là pour réaliser la portée du travail de sa cadette ; mais il se connaît, et ce genre de manifestation peut vite devenir trop intense pour lui. Et, s'il y a une chose qu'il a apprise au fil des années, c'est qu'il vaut mieux garder ses promesses pour soi plutôt que de risquer de décevoir qui que ce soit.
Acquiesçant à la commande de Leo, il se relève pour aller la transmettre au barista, en y ajoutant un café noir pour lui. Et, quelques minutes après, revient avec leurs gobelets et le muffin de sa sœur. À peine a-t-il eu le temps de prendre une gorgée de sa boisson qu'elle débite, le mettant au courant de tout ce qui est digne d'importance en un temps record. Declan en rigole gentiment. « Et tu n'as toujours pas soigné ton hyperactivité, manifestement. » La taquine-t-il, avant d'ajouter : « J'arrive pas à croire que les parents aient rencontré ton mec avant moi. C'est moi, maintenant, le membre le plus terrifiant de la famille ? Trêve de plaisanterie, je suis ravi que ça se soit bien passé. Je me rappelle lorsqu'Hugo avait ramené cette fille qu'il avait rencontrée en fac de lettres au dîner d'anniversaire de maman, et qu'elle avait sorti qu'elle voulait écrire des romans érotiques à la 50 nuances de Grey… Ça m'a dissuadé de jamais leur faire rencontrer qui que ce soit. » Il cherche quelque chose sur quoi enchaîner, un truc un peu joyeux sur sa propre vie, lorsque son téléphone, posé sur la table, vibre. Georgia. Son sourire disparaît un peu tandis qu'il attrape l'objet. « Excuse-moi, Leo, il faut que je prenne ça, j'en ai pas pour longtemps. » Il a imaginé laisser sonner, évidemment, mais l'inquiétude a pris le dessus. Georgia et lui ne communiquent que pour parler du petit, et Declan ne peut pas se permettre de faire la sourde oreille, lorsqu'il s'agit de lui. Prestement, il passe la porte du café.
— Salut. Qu'est-ce qu'il se passe ? Callum va bien ? — Oui, tout va bien, Declan, t'en fais pas. Mais l'école vient de m'appeler, ils ont un problème d'électricité, ils ne pourront pas assurer la garderie ce soir, et je suis bloquée au boulot, je pense que j'en ai encore pour une ou deux heures… Tu pourrais aller le récupérer et le garder le temps que je finisse ? — Mh, je… C'est un peu délicat, je suis avec ma soeur, là, on n'a même pas passé un quart d'heure ensemble, je me vois pas trop la planter là, tu vois ? T'as appelé, mh… la babysitter que t'emploies parfois ? Elle pourrait s'en occuper ? — Déjà fait, elle est encore à l'université et ne peut pas se libérer. Tu peux emmener ta sœur avec toi, non ? — Tu sais que je peux pas, je… — Tu ne lui en as toujours pas parlé de Callum, c'est ça ? — Ouais. Et… je peux pas la mettre face au fait accompli comme ça, tu comprends ? Mais, enfin, c'est bon, je vais aller le chercher. Je remettrai ça avec elle. — Alors, quoi, tu ne vas jamais le lui dire ? Emmène-la, Declan. Ça te fera un poids en moins. Enfin, tu fais comme tu sens. Il faut que j'y retourne, désolée. Je te dirai quand j'ai fini, je vous rejoindrai là où ça t'arrange. Merci beaucoup, en tous cas. À tout à l'heure.
Il reste encore là quelques secondes, le regard rivé sur l'écran maintenant éteint de son téléphone. D'instinct, ses doigts se glissent dans sa poche, jouant avec le paquet de cigarettes à l'intérieur. Et merde. Mâchoire contractée, il repasse la porte d'entrée et, au regard que Leo porte sur lui, il se doute que son visage indique, comme un livre ouvert, que quelque chose ne va pas. « Je suis désolé, Leo, je… j'ai un imprévu, il faut que j'y aille. » Il a vidé d'un trait la tasse de café trônant encore sur le table. Les doigts pianotent maintenant sur le bord de cette dernière. « Et, je… Tu m'accompagnes jusqu'à ma voiture ? Faut que je te parle d'un truc. »
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