Broken hearts club est un forum city basé sur l'amour où l'action se déroule à Brisbane, en Australie. BHC est un forum simple et sans prise de tête où le but est de se faire plaisir, de se détendre et de faire des rencontres.Chez nous, le respect de tous‧tes et la bienveillance font partie de nos valeurs, car il est important pour nous de faire de ce forum un endroit safe pour tous‧tes. N'hésitez pas un seul instant à contacter harlan myers, dora oliveira et scott reeves, vos admins, si vous avez la moindre question ou le moindre problème.
MEMBRE ☆ midnight love i'm not your consolation prize
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messages : 227
rps : 45
pseudo : nugget.
id card : gyllenhaal, av/ mine, icons/ serialxgraphic, aeris.
pronom irl : elle.
présence : présente.
âge : trente huit ans, autant de souvenirs pour réchauffer le cœur et de regrets pour gangréner l'esprit.
statut civil : les nuits sont sans lendemain et les prénoms sont éphémères au bout de ses lippes. pourtant dans un monde qui tourne trop vite, il y a cet enfant, ce fils d'une union maladroite ; il a ses yeux et c'est déjà bien trop, selon la mère.
occupation : une ascension fulgurante, une chute brutale, la célébrité des jeunes années s'est oubliée dans les ratures et les scandales. miles désormais, c'est l'artiste rincé qui court après les cachets dans des clubs de jazz et des restaurants prestigieux. le reste du temps, il faut office de videur, ou quelque chose comme ça.
adresse : appt #372, south bank and west end.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il.
trigger : à discuter au préalable.
warning : deuil, overdose, drogue, violence (rixe), mention de prison.
infos rp : rédaction à la troisième personne, français mais possibilité de basculer les dialogues en anglais, 400 mots et plus. je m'adapte complètement à toi ! fréquence selon l'inspi/la dispo.
So sing until it fills the halls Sing until the curtain falls w/ @Taylor Quincey
Même plage, mêmes vagues. L’eau qui s’étend à perte de vue pour lui cacher cet autre monde. Celui qui n’existe qu’après la ligne d’horizon. Celui qui n’appartient qu’à un passé distant. Il n’a pas tout vu, Miles, mais il a tant exploré. Des tournées à rallonge sur des latitudes diverses, des centaines de villes pour accueillir leur art. De toutes ces partitions, il ne reste pourtant plus rien. Un bref souvenir, des disques qui prennent la poussière dans un vieux carton. Quand il ferme les yeux, ce n’est plus la foule qu’il entend. C’est ce silence, si différent, et presque aussi appréciable. Pourtant, qu’est-ce qu’il ne donnerait pas, pour une chanson de plus. Un dernier riff, une dernière impro. La voix de Jolene dans un écho infini, et tout ce talent, gâché, qui s’harmonise pour une ultime balade. Mais de tout cela, il ne reste plus rien. Il ne parvient plus à écrire, Miles. Les notes sont pales et puis ternes. Les mélodies, disgracieuses, et les mots ne lui viennent plus. Les paroles ne sont que des mensonges et des promesses vaines. Il n’a plus rien à dire, ni à écrire. Alors il s’occupe autrement, mais quand la nostalgie le gagne, il sait toujours vers qui se tourner. Car Taylor est de ceux qui comprennent, mais qui ne jugent pas. Il a tout vu et il a vite compris, sans doute. Que la ligne est mince entre ce qu’ils ont, et ce qu’il y a à perdre. Qu’un jour, tout va bien, et le lendemain, le soleil ne se lèvera peut-être pas. Peu importe combien le guitariste lui rappelle son propre passé, Croft s’attache à ce qu’ils ont, pour ce que ça vaut. Une amitié aux contours mal définis, qui a pris racine il y a si longtemps maintenant, lors de cette ultime tournée. La plus belle, la plus tragique aussi. Le début pour Little Anarchy, et la fin d’Alta Mar. Des destins croisés qui les ont poussé à se rencontrer, à s’apprécier, à se perdre de vue. À se retrouver, finalement. Il est tôt ce matin, mais Miles a déjà les pieds dans l’eau et la combinaison collée à la peau. Sa planche est là, plantée à côté de lui, parée à affronter les vagues paresseuses de ces rivages. Il tend l’oreille et au-delà du silence, il constate une autre présence. Sans tarder, il se retourne, pour voir Taylor débarquer. « Alors rockstar, t’as eu du mal à sortir du lit ? » Il est tôt, il fait frais ; il ne pourrait pas lui reprocher, en réalité. « Quoique, t’as plutôt la tête du gars qui a passé la nuit au studio. » Qu’il rajoute avec un grand sourire. Et juste parce qu’il est là, le silence en devient presque tolérable.
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(No, our love didn't last) But we'll always be together in the photograph.
Taylor Quincey
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MEMBRE ☆ ordinary love we'll build our house in the trees
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pseudo : spf (flora)
id card : luke hemmings x hoodwink || pinterest (profil) ;; staff bhc & pinterest (signa)
pronom irl : elle
multicomptes : jin (n.sebastian)
à contacter : le compte concerné
présence : présente
âge : lionceau du 23 juillet, il est au crépuscule de sa vingtaine, peu soucieux du temps qui passe.
statut civil : le cœur est pris, déborde de sentiments qu'il se sent prêt à laisser fleurir désormais, pour le meilleur comme pour le pire. il y a Jaime qui hante ses pensées, et lui qui en a assez d'attendre et de douter.
occupation : la musique en fil rouge de sa vie, chanteur et guitariste de Little Anarchy, à qui le destin semble avoir accordé une seconde chance. en parallèle, l'idée d'une carrière en solo qu'il envisage encore timidement.
adresse : maison 308 sur les hauteurs de Kangaroo Point, en coloc avec sa chienne, Leslie, et ses nombreux instruments.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il, lui
trigger : cruauté animale, agressions sexuelles, violence conjugale, grooming/pédo-criminalité, age gap important + ne joue pas les scènes intimes.
warning : décès de proches, deuil, épilepsie, accident de surf/presque noyade, stalker & coming-out forcé.
infos rp : rythme chill et sans pression | entre 500 et 1000 mots selon l'inspiration, je m'adapte à mon.a partenaire | écriture en "il" | dialogues en #C3A86B
finalement, la rockstar qu'il est censé être dans l'imaginaire collectif n'a jamais vécu tant de lendemains de soirée difficiles que ça ; mais Taylor sait reconnaitre un réveil compliqué quand il en expérimente un. ce sont les reniflements insistants de sa chienne qui le tirent lentement de sa torpeur, d'abord - pas assez vite au goût de Leslie, apparemment, qui finit par planter sa lourde patte dans son ventre. maladroitement enroulé dans un plaid, Taylor se recroqueville en étouffant un juron. « ow... vraiment Les ? » reprendre ses esprits est plus long que prévu et si les piétinements de la dénommée témoignent d'une chose, c'est bien de son impatience. avec un soupir dramatique et s'obstinant à maintenir tant bien que mal la couverture drapée autour de ses épaules, le blond lui ouvre la porte donnant sur l'extérieur, et la chienne file dehors sans demander son reste. Taylor l'observe sprinter d'un bout à l'autre du jardin et se surprend à lui envier son énergie. une fois encore, il a passé la nuit dans son petit studio, à la différence cette fois, qu'il a au moins eu la bonne idée d'aller s'écrouler dans le sofa avant de succomber au sommeil. quelques petites semaines le séparent encore de son retour officiel sur scène. la pression est donc à son comble, tout autant que l'excitation à l'idée de fouler à nouveau les planches dans moins d'un mois ; mais Taylor étant ce qu'il est, c'est-à-dire un humain cédant aisément au stress, c'est pour l'instant ce sentiment particulier qui prédomine sur tous les autres. pour faire face, le blond s'échine au travail, repoussant sans doute un peu trop loin les limites de son propre corps, jour après jour, nuit après nuit. les mauvaises habitudes ont la vie dure, d'autant plus alors que l'événement qui approche est si important, si déterminant pour la suite, et si Taylor se souvient soudainement qu'il est attendu quelque part ce matin, c'est uniquement grâce à un coup d'œil jeté par réflexe sur l'horloge, et la révélation qui suit. « merde. » heureusement, se préparer ne lui demande que quinze courtes minutes ; le nécessaire a déjà été chargé dans sa voiture la veille - ou quelques jours plus tôt, il ne se rappelle plus.
il arrive tout de même avec un peu de retard. revêt rapidement sa combinaison, embarque sa planche sous le bras, et avance pieds nus dans le sable frais jusqu'à rejoindre la silhouette familière de Miles, tourné vers l'horizon. il doit être visiblement fatigué Taylor, à en juger la réaction immédiate de l'autre musicien ; mais ses traits sont déjà plus détendus, un enthousiasme franc lisible dans le bleu pétillant des prunelles. « dans mon studio. » précise-t-il, comme si c'était plus raisonnable de s'évanouir de fatigue dans le sien. « mais ouais, c'est ça. » qu'il confirme malgré tout, haussant les épaules. son sommeil, il le rattrapera plus tard. Miles sait ce que c'est - ou il savait. de toute façon, pas besoin d'être devin pour réaliser que Taylor serait prêt à tous les sacrifices pour que ce nouveau départ en solo fonctionne. « ça fait trop longtemps que j'suis pas venu. » commente-t-il en observant le rivage à son tour. une légère brise vient chatouiller le peu de peau encore à découvert. le doux remous des vagues est presque hypnotisant, et il se perd un instant dans sa contemplation. « on y va ? » qu'il propose enfin, après quelques secondes de silence. parce qu'il n'attend désormais plus qu'une chose, se jeter à l'eau et laisser la mer opérer sa magie.
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(nothing or forever) i thought i'd get away with giving only half my heart to love, but i say it right back when you say it to me; levitate baby, take me off my feet.
Miles Croft
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Et dans ses yeux, il se revoit. Cette fatigue a un jour été sienne, des états d’épuisement repoussés à leur limite au nom de la créativité et de l’art. L’exaltation pour aider à survivre d’un jour à l’autre, la passion pour animer un esprit qui cherche pourtant le repos. Il se voit, dix ans plus tôt, et même plus encore, enchaîner les nuits blanches au studio. Les phalanges au bout des cordes, une main qui griffonne dans le carnet et la gorge vibrant sur des mélodies qu’on hume timidement. Comme pour ne pas réveiller le reste du monde, ou ne pas révéler sa trouvaille, pas encore ; pas avant d’avoir atteint la perfection. Il sourit avec nostalgie, Miles, devant tout ce qu’il n’a plus, ce qu’il a perdu. Si bon qu’il a fini par se casser la gueule, lui aussi, comme tant d’autres avant lui. Puis, dans la mélancolie, il y a un soupçon d’inquiétude. Celui qu’il ne sait réprimer, celui qui envisage le pire, la chute prématurée de Little Anarchy qui avance pourtant vers un avenir brillant. Il est méfiant, Croft, car lui-même n’a pas su remarquer les premiers signes pour Alta Mar. Il n’a même pas vu l’incendie, et les flammes qui ont tout ravagé, jusqu’aux fondations. C’est tout juste s’il a senti la brûlure, jusqu’à ce qu’ils ne signent tous la fin du groupe. Il veut être optimiste pour Taylor et les autres, mais parfois, oui, il s’inquiète. Tout est si fragile. « Le temps passe vite quand on fait ce qu’on aime, de toute façon. » Une évidence qu’il n’était peut-être pas nécessaire d’évoquer, mais une fois de plus, il sait ce que ça fait. Perdre le compte des minutes et puis des heures. De confondre le jour et la nuit, et de ne savoir s’arrêter que quand la douleur devient physique. Il se contente d’acquiescer et de se lever pour aller se jeter à l’eau à son tour. L’eau est fraîche malgré la combinaison, mais s’oublier entre les vagues n’a jamais été aussi bon. Il se laisse attirer par une horizon lointain, là où les vagues dessinent des reliefs plus puissants. Il grimpe et puis il chute quand il perd l’équilibre, mais toujours, il en rit, car il sait qu’il n’y a aucun combat à gagner face aux éléments. Il se contente de profiter de l’instant et de garder un œil sur Taylor, et il ne lui en faut pas plus pour passer un bon moment. Il s’accorde enfin un instant de répit, assis sur sa planche et observe son cadet. « Vu le temps que tu y consacres, j’imagine que cet album va être incroyable. » il ramène ses cheveux trempés vers l’arrière pour dégager ses yeux, et ses mains naviguent paresseusement à nouveau sur l’eau. « Et avec les autres ? Ils en disent quoi ? » Il se montre curieux, Miles, mais il n’y a rien de malsain là-dedans, il aimerait savoir pour comprendre et non pas pour juger. Lui ne s’est jamais imaginé un seul instant écrire sans Raeve et chanter sans Jolene. Tout semble sonner affreusement faux, sans eux.
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Taylor Quincey
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l'air froid du matin est revigorant. presque assez pour faire oublier à son corps qu'il ne fonctionne que sur deux ou trois heures de sommeil, tout au plus. ça ne durera que quelques semaines encore, Taylor le sait. juste assez longtemps pour se perfectionner, montrer de quoi il est réellement capable. ce n'est pas le moment de faire des erreurs de débutant ou de donner tort au label, ou tous ceux qui ont bien voulu croire en lui et ce projet particulier. les enjeux sont trop importants, et la récompense si proche. mais il n'est pas venu jusqu'ici pour ruminer son anxiété ; plutôt pour l'apaiser entre les vagues et sous un ciel qui s'éclaircit doucement. suivant l'élan de Miles, le blond attrape sa planche et s'élance avec une énergie renouvelée, sourire de gosse aux lèvres, plongeant tête la première après quelques foulées. une fois dans l'eau, les habitudes et l'aisance d'années de pratique sont rapidement retrouvées. Taylor bascule lui aussi, une ou deux fois, balayant les boucles trempées qui lui tombent sur les yeux d'un revers de la main, avant de repartir aussitôt à l'assaut des vagues. un moment plus tard, les deux musiciens se rejoignent un peu à l'écart de la houle, tandis que l'horizon se teinte d'orange et de rouge. fidèles à eux-mêmes, la discussion reprend bientôt à propos de ce qui les lie et les anime : la musique.
le compliment s'accompagne d'un haussement d'épaules, trop humble pour s'en saisir et rebondir avec la nonchalance feinte qu'on lui connait en interview. « peut-être. » au fond, bien sûr qu'il préférerait que cet ep soit bien accueilli, mais il ne vise pas une acclamation unanime des critiques Taylor, espérant avant tout qu'il sera apprécié des gens à qui il s'adresse vraiment. ceux qui ont perdu quelqu'un, ceux qui n'ont pas encore trouvé leur place dans ce vaste monde ; sans autre prétention que celle de leur offrir des mélodies avec lesquelles faire résonner ces sentiments persistants de doute ou de solitude, entre la mélancolie d'un passé que l'on regrette et l'espoir d'un avenir plus radieux. « tu sais à quoi ça ressemble, c'est différent de ce qu'on fait avec le groupe. plus expérimental, et personnel. » après tout, Miles s'est plus d'une fois trouvé dans les alentours lorsque Taylor bossait activement à lui donner vie. c'est ainsi qu'ils ont vraiment renoué, au cours de soirées en studio. une coïncidence, la toute première fois. Taylor n'a jamais cherché à le maintenir éloigné de ce projet dont il est pourtant si protecteur, et l'homme s'est révélé d'aussi bons conseils qu'autrefois. avec Jaime, il est le seul à en avoir entendu de vrais extraits en avant première. « ils comprennent. » affirme-t-il, car l'objectif n'a jamais été de les abandonner pour se lancer en solo. au début, Taylor ne cherchait qu'à exorciser ce chagrin qui le rongeait de l'intérieur depuis des mois, à transformer la douleur d'une perte en poésie. il a toujours fonctionné comme ça, plus à l'aise en s'exprimant par le lyrisme et les mélodies. et puis, le concept avait mué au fil du temps ; et avec lui, ses propres ambitions aussi. réunir le groupe, planifier la suite, envisager leur futur n'a pas été facile. les discussions ont duré des semaines, les opinions se sont confrontées plus d'une fois. et dans l'optique que l'idée d'un renouveau ne soit jamais acceptée, Taylor avait redoublé d'efforts et de travail pour mener ce projet à terme. un peu égoïstement, il voulait être certain de pouvoir rebondir. ce détail, ses compagnons l'ignorent encore - même si Taylor soupçonne que Robin, grand perspicace du groupe, l'ait peut-être deviné. « j'ai commencé à travailler dessus bien avant qu'on se reforme, mais je leur ai jamais caché à partir du moment où on s'est retrouvés. » qu'il ajoute, repensant à ce que Max lui répétait souvent, qu'il serait probablement le premier d'entre eux à voler de ses propres ailes, musicalement parlant. elle avait décelé chez-lui toutes ces qualités qu'il mettrait pourtant des années à cultiver, à laisser fleurir ; et il aurait aimé lui faire écouter certains de ces morceaux, Taylor. le résultat de tout ce chemin parcouru, des expériences vécues, des échecs et des leçons apprises. il se console en s'imaginant qu'elle doit être fière, mais c'est toujours aussi douloureux de se l'évoquer ainsi, au conditionnel ou au passé.
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