Broken hearts club est un forum city basé sur l'amour où l'action se déroule à Brisbane, en Australie. BHC est un forum simple et sans prise de tête où le but est de se faire plaisir, de se détendre et de faire des rencontres.Chez nous, le respect de tous‧tes et la bienveillance font partie de nos valeurs, car il est important pour nous de faire de ce forum un endroit safe pour tous‧tes. N'hésitez pas un seul instant à contacter harlan myers, dora oliveira et scott reeves, vos admins, si vous avez la moindre question ou le moindre problème.
âge : 35 ans tout rond cet été bébé. l'âge n'est qu'un chiffre et honnêtement ce n'est pas moi qui vais me plaindre de comment la trentaine me traite.
statut civil : le célibat c'est dans la tête, elle est amoureuse et il est ce qu'elle a de plus cher, mais de là à s'identifier à un couple... sa jalousie réclame le label, sa rationalité sait qu'ils n'ont pas besoin de ça
occupation : associée dans un cabinet d'avocats. spécialisé dans le pénal . c'était pas une option. il fallait que ce soit ce job, cet endroit, cette vie, tout ça. elle voulait les tenues cintrées, les escarpins, le code sur son bureau, la cour, les bureaux avec une vue qui décoiffe, le côté sérieux et le côté superficiel. joy voulait le titre. joy voulait le job. joy voulait faire justice. joy voulait qu'on la voit faire justice. joy veut sauver le monde et en même temps qu'on la voit le traverser comme si elle avait une armure et que tout ça, l'existence ? c'était simplement un chemin de pâquerettes qu'elle traversait. -- chez Hoston & Rise
adresse : 245CENTRAL BUSINESS DISTRICT - quand il a fallu choisir où vivre joy a fait simple : proche des cafés ouverts tôt pour les white collar eg du boulot pour éviter les embouteillages inutiles quand elle peut y aller à pied. Elle aime l'effervescence, l'odeur de l'asphalte et les gens pressés d'arriver au bureau. Le quartier idéal.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle
trigger : divorce
infos rp : longueur - je m'adapte
demandez par mp pour les rp sans souci
en vrac : déteste les avocado toast - le petit dèj c'est café et on se casse - commande du vin une fois par an pour remplir la cave - n'est pas végétarienne mais la viande c'est qu'au resto, elle a pas de ça dans son frigo - vendrait un poumon pour sa soeur, ou plus - le coeur est plus brisé mais elle est pas trop pour retomber amoureuse
Les journées au cabinet s'enchaînaient et si passer associée cet automne avait été une milestone qu'elle était heureuse d'avoir passé, maintenant Joy réalisait de plus en plus violemment que sa vie ne ressemblait pas exactement à ce qu'elle avait imaginé plus de 10 ans auparavant pendant ses études de droit. Sydney avait été un tournant sur beaucoup de sujets mais surtout, sa vie là bas lui avait appris ce qu'elle voulait et ce qu'elle ne voulait plus jamais vivre. Et ce vide au fond de sa cage thoracique depuis des mois faisait partie de la liste. Joy adorait son job, son équipe, sa position et les possibilités devant elle. Mais elle se sentait quand même mal par moment. Quand elle ne trouvait pas le temps pour sa famille ou ses amis, chose qui ne la dérangeait pas avant, Joy sentait quelque chose en elle se serrer. Oui, il n'était jamais trop tard, elle pouvait faire un break, finir plus tôt, faire des efforts pour son entourage... mais pourquoi faire ? pour apprendre des secrets de famille qu'elle aurait préféré éviter ? pour être témoin du bonheur personnelle des uns et des autres ? bonheur qu'elle était incapable de s'octroyer des années après sa rupture ? non... rien dans la liste ne l'intéressait. Alors Joy s'enfonçait dans le travail, se mettait une claque mentale et reprenait là où elle s'était arrêtée. *pas de moment de faiblesse, les bons sentiments c'est pour les autres* qu'elle se dit à elle même en ramassant ses dossiers pour quitter le bureau en direction du palais de justice. Elle n'avait pas de procès cet après -midi, elle avait passé la matinée déjà avec des clients. Mais pour le bien de son enquête elle devait se rendre aux archives pénales et attendre son équipe prendrait trop de temps. Elle avait laissé toute son équipe avec du travail de toute façon. Dossiers dans les bras, elle prend un appel en traversant les couloirs du cabinet où elle travaillait depuis assez longtemps pour ne pas regarder son chemin. Joy donne deux trois infos à des collègues qu'elle croise puis attendant l'ascenseur, elle décroche un appel, baissant les yeux sur ses documents pour prendre des notes, le téléphone coincé entre l'épaule et la tête alors qu'elle se glisse dans l'ascenseur. Elle ferme les yeux en écoutant son client lui évoquer des soucis avec un rapport qu'elle lui a envoyé et soupire « Non non.. je quitte le bureau là, je ne pourrais pas m'en occuper là.. et je.. » elle se décale, tête baissée en sentant quelqu'un monter dans l'ascenseur. « Non. Je ne vais discuter les.. je suis dans un ascenseur. Monsieur Hebert, je peux pas discuter de ce.. vous m'entendez ? je ferai un mail. Bonne journée. » Elle s'apprête à raccrocher quand l'ascenseur s'arrête d'un coup, la faisant sursauter et lâcher son téléphone et une partie de ses dossiers « Merde merde.. m.. » elle souffle et se baisse pour ramasser son téléphone avant de lever la tête vers les boutons de l'ascenseur pour presser l'appel d'urgence mais : rien. Pas un son, pas un bruit et Joy ronchonne « pas de réseau pendant qu'on y est... j'espère que vous êtes pas.. » elle ne termine pas sa phrase, levant les yeux vers la personne qui était montée après elle et qu'elle avait ignoré jusque là. Et qu'elle aurait peut être dû continuer d'ignorer « Bordel.. Adelaïde ?. »
Adelaïde Brekker
----------------------------------
MEMBRE ☆ midnight love i'm not your consolation prize
âge : Trente-cinq années passées, bientôt une année à ajouter à ce compteur qui grimpe sans pouvoir être freiné.
statut civil : appelez cela comme vous voulez, auto sabotage, fuite, trouille... Adelaïde n'a jamais été douée lorsqu'il faut parler sentiments, lorsqu'il faut s'attacher. elle reste indéniablement célibataire, parce qu'au moins elle sait le gérer ça.
occupation : une vie avec plusieurs activités. d'abord archéologue métier délaissée pour élever une enfant... devenue alors professeur d'histoire en lycée... et actuellement en congés sans solde... il va falloir songer à reprendre si on ne veut pas voir les finances virer au rouge.
Elle a mal à la tête. C’est terrible, comme elle est angoissée, oppressée dans le bureau de son avocat. Lui semble si confiant, terrible, elle tremble pourtant face aux menaces de sa mère, lui pas plus que cela. Sans doute doit-il avoir l’habitude de ce genre de situation. Les situations familiales sont toujours complexes, des nœuds à dénouer. Ce n’est pas étonnant que ce soit limite une spécialité à part entière. Une heure à décrypter les documents apportés, les rapports des psychologues qui suivent Sophie... enfin un tas de papiers qu’il a fallu qu’elle retrouve dans sa maison. Une part d’elle est contente que Sophie soit dans cet école, un campus pour petit génie, comme cela, elle ne se rend pas compte de la guerre qui commence entre sa tutrice et sa grand-mère. Et Addie a encore du mal à réaliser que sa mère puisse aller aussi loin. Les deux femmes n’ont jamais été proches mais là, littéralement il y a plus qu’un fossé qui les sépare. Désormais, elles ne pourront jamais s’entendre. Elle est allée trop loin. Rebecca doit se retourner dans sa tombe en voyant l’enfer qu’elle fait vivre à sa propre sœur.
Elle a besoin d’un truc à boire ou à manger, en fait elle a besoin de sucre, c’est qui apaisera le fond d’angoisse qui s’installe en elle. Addie n’est pourtant pas de nature stressée mais là, les choses semblent importantes, sa vie d’adulte la rattrape inexorablement. Elle l’a fui, même en élevant Sophie... et maintenant elle va devoir se comporter comme une personne normalement constituée de 35 ans. L’envie de se frotter les paupières est tentante mais elle est maquillée et si elle ne veut pas ressembler à un panda, mieux vaut qu’elle se contente de fermer un peu les yeux dans l’ascenseur qui s’apprête à la libérer de ce calvaire. Beaucoup trop stresse ce genre d’immeuble avec que des femmes ou des hommes trop bien habillée. Elle-même a fait un effort et cela ne lui ressemble tellement pas. Pourtant, ne faut-il pas qu’elle se montre sous son meilleur jour lors de ce genre d’entretien ? Bien qu’il soit possible que son avocat s’en fiche tant qu’ils ne sont pas en audience.
Elle garde les yeux fermés lorsque les portes s’ouvrent... mais rapidement elle est rattrapée par la voix de la jeune femme déjà dans l’ascenseur. Impossible de ne pas reconnaître cette voix et d’ailleurs son cœur loupe un battement, a-t-on vraiment décidé de torturer son cœur ces derniers temps ? Joy. Addie déglutit, son ex ne semble pas l’avoir repéré encore, peut-être que les choses devraient rester ainsi ? Discrètement elle pénètre d’habitacle sans vouloir se faire trop remarquer et puis elle semble occupée par cette conversation au téléphone, qui est-elle pour l’interrompre ? On est clairement sur un bel élan de lâcheté. Adelaïde tente de s’épargner ce genre de retrouvailles.
Sauf que le destin, lui... et bien il semble en avoir décidé autrement. Secousse et arrêt brutal. La boîte de converse qui les suspend au-dessus du vide s’arrête net. Et c’est là que Joy se rend compte qu’elle n’est pas seule. L’ex se retourne et Addie sourit... vous savez le genre de sourire un peu crispé, désolé même ? Ce genre là. Un haussement d’épaules. « - Hey... salut ! » Qu’est-ce qu’elle est censée dire de plus ? Vraiment ? C’est compliqué après toutes ses années. Un pas, elle s’approche de Joy mais pas pour s’approcher vraiment d’elle. Elle appuie sur le bouton d’urgence, histoire de prévenir qu’elles sont bloquées. « - Pour éviter qu’on nous oublie ici... » C’est compliqué de lancer une conversation, terriblement compliqué bon sang, le regard azur de la professeur d’histoire est fuyant. Tout en fixant le plafond de l’ascenseur, elle soupire. « - Tu vas bien sinon ? » Qu’est-ce qu’elle est censée dire de plus ? Elle n’en a pas le moindre idée.
_________________
(Houdini) I come and I go Tell me all the ways you need me I'm not here for long Catch me or I go Houdini I come and I go Prove you got the right to please me Everybody knows Catch me or I go Houdini
joy king
----------------------------------
MEMBRE ☆ ordinary love we'll build our house in the trees
âge : 35 ans tout rond cet été bébé. l'âge n'est qu'un chiffre et honnêtement ce n'est pas moi qui vais me plaindre de comment la trentaine me traite.
statut civil : le célibat c'est dans la tête, elle est amoureuse et il est ce qu'elle a de plus cher, mais de là à s'identifier à un couple... sa jalousie réclame le label, sa rationalité sait qu'ils n'ont pas besoin de ça
occupation : associée dans un cabinet d'avocats. spécialisé dans le pénal . c'était pas une option. il fallait que ce soit ce job, cet endroit, cette vie, tout ça. elle voulait les tenues cintrées, les escarpins, le code sur son bureau, la cour, les bureaux avec une vue qui décoiffe, le côté sérieux et le côté superficiel. joy voulait le titre. joy voulait le job. joy voulait faire justice. joy voulait qu'on la voit faire justice. joy veut sauver le monde et en même temps qu'on la voit le traverser comme si elle avait une armure et que tout ça, l'existence ? c'était simplement un chemin de pâquerettes qu'elle traversait. -- chez Hoston & Rise
adresse : 245CENTRAL BUSINESS DISTRICT - quand il a fallu choisir où vivre joy a fait simple : proche des cafés ouverts tôt pour les white collar eg du boulot pour éviter les embouteillages inutiles quand elle peut y aller à pied. Elle aime l'effervescence, l'odeur de l'asphalte et les gens pressés d'arriver au bureau. Le quartier idéal.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle
trigger : divorce
infos rp : longueur - je m'adapte
demandez par mp pour les rp sans souci
en vrac : déteste les avocado toast - le petit dèj c'est café et on se casse - commande du vin une fois par an pour remplir la cave - n'est pas végétarienne mais la viande c'est qu'au resto, elle a pas de ça dans son frigo - vendrait un poumon pour sa soeur, ou plus - le coeur est plus brisé mais elle est pas trop pour retomber amoureuse
Trois choses à savoir sur Joy quand elle était au travail. Un sourire de sa part était un miracle. Un regard de sa part était le maximum à espérer si elle n'avait pas de travail à faire avec vous. Elle n'avait jamais le temps de rien. Cette trifecta était importante et constante pour l'avocate depuis 10 ans. La perte de temps et l'amabilité étaient 2 choses qu'elle évitait comme la peste dans le cadre pro parce qu'elle ne pensait pas que quoique ce soit de bon pouvait en ressortir. Et elle en était là parce qu'elle s'y était tenue. Elle s'épuisait au travail ? Sûrement. Elle n'avait pas vraiment de relation extra-professionnelle avec ses équipes ? Clairement. Elle passait pour un requin sans âme ? Vraisemblablement. Elle s'en fichait ? à 100%. Joy avait abandonné les bons sentiments il y a 10 ans en quittant Sydney. Elle avait décidé après sa rupture avec Adélaïde de se concentrer sur la seule chose qu'elle pouvait vraiment contrôler dans sa vie : son travail. Le reste était de la distraction et Joy n'avait pas besoin de distraction. Les after-works, les dates, les rencontres avec X Y Z, les échanges avec le partenaire d'un tel, le fournisseur d'un autre ou l'investisseur d'un dernier, la faisaient suer. L'avocate vivait pour son travail. Et certe, elle hésitait parfois à ralentir le rythme.. juste un peu, pour le bien de sa famille. Mais avec les embrouilles récentes, même ça n'avait pas d'intérêt. Mieux vaut rester seule -à travailler- que mal accompagner... Tout ça pour dire, que finir nez à nez avec Adélaïde, 10 ans après la séparation qui avait brisé le coeur de Joy n'était pas du tout sur sa bingo-card 2024 et l'avocate ne savait pas comment réagir. Elle cligne des yeux. Une fois. Deux fois. Trois fois puis baisse la tête en riant jaune, un petit rire acerbe en entendant la question. Elle finit de ramasser les deux trois feuilles de son dossier qui avaient atteri sur le sol quand elle avait été surprise par l'arrêt de l'ascenseur et les glisse dans son sac. « Ça va, pas besoin de faire semblant que ça t'intéresse. » Joy se redresse et presse le bouton d'appel d'urgence une fois de plus même si elle a vu la femme enfermée avec elle, le faire quelques secodnes avant. Bordel... pas une lumière, pas un son au haut parleur... Elle jette un oeil à son téléphone, le nombre de barres de réseau était aléatoire. Quel genre de blagues l'univers étaient entrain de jouer ? Joy se pince l'arête du nez et tente tout de même un sms à plusieurs de ses collègues, priant qu'au moins un passe. Le temps de réaction pour réparer l'ascenseur en sachant qu'il avait quelqu'un dedans serait plus rapide que s'il est vide. « Franchement pas besoin de ça... » elle soupire et tourne un regard noir vers Adélaïde en la regardant de bas en haut avant de regarder son téléphone à nouveau. Non elle ne lui adresserait pas la parole. C'était malpoli clairement, mais l'avocate n'a pas envie de faire semblant. Elle n'est pas heureuse d'être enfermée, elle n'est pas heureuse de retrouver son ex comme ça et surtout qu'est-elle censée dire sur le battement erratique de son coeur ? Pourquoi son corps la trahit comme ça ? Le froncement de ses sourcils alors qu'elle tape sur l'écran de son smartphone à la recherche du moindre réseau wifi ou téléphonique est autant dû à la situation dans laquelle elles sont coincées qu'à l'exaspération de Joy face à son incapacité à rester indifférente à Adélaïde... 10 ans. Elle pensait que ça n'arriverait plus. Qu'elle ne la reverrait pas. Et maintenant la voilà ? Sur son territoire, dans ses locaux ? *j'ai dû vexer quelqu'un dans une vie antérieure c'est pas possible... c'est une mauvaise blague..* L'avocate passe une main dans ses cheveux, frustrée et appuie encore sur le bouton d'appel d'urgence de l'ascenseur sans un regard pour Addie.
Adelaïde Brekker
----------------------------------
MEMBRE ☆ midnight love i'm not your consolation prize
âge : Trente-cinq années passées, bientôt une année à ajouter à ce compteur qui grimpe sans pouvoir être freiné.
statut civil : appelez cela comme vous voulez, auto sabotage, fuite, trouille... Adelaïde n'a jamais été douée lorsqu'il faut parler sentiments, lorsqu'il faut s'attacher. elle reste indéniablement célibataire, parce qu'au moins elle sait le gérer ça.
occupation : une vie avec plusieurs activités. d'abord archéologue métier délaissée pour élever une enfant... devenue alors professeur d'histoire en lycée... et actuellement en congés sans solde... il va falloir songer à reprendre si on ne veut pas voir les finances virer au rouge.
Bon voilà. Le destin lui fait un pied de nez. Impossible pour l’heure de savoir si c’est quelque chose de positif ou négatif... vraiment. Il faut avouer que pour l’heure Adelaïde ne trouve pas réellement les bons mots. Pas tellement de mots. Bloquée avec une ex, c’est tout de même un truc qui n’arrive pas, jamais ? Bon Addie n’est pas du genre à paniquer dans une boite de conserve mais tout de même... les choses auraient pu se présenter sous de meilleurs hospices. Joy quant à elle... et bien, elle n’a pas l’air des plus ravie. Il faut avouer que les choses qui remontent à plus de dix ans... Addie n’en garde pas de rancœur ou autre... mais bon dans ce cas-là, c’est sans doute elle la fautive. Une immaturité certaine dans les sentiments qui a blessé Joy, c’est certain. La position d’Addie est relativement complexe là et elle n’était pas prête à se confronter à tout cela. Le mal de tête ne l’aide pas à se poser et à trouver les mots. Non, c’est un discours ridicule qu’elle initialise. Elle appuie quand même sur le bouton, histoire que la torture ne dure pas trop longtemps. Et la réponse de Joy lui fait rouler des yeux... elle lâche un rire franc et un peu froid, ce n’est clairement pas froid, mais c’est de bonne guerre. Sans doute ? « - Je ne fais pas semblant Joy... » soupire-t-il.
Elle reste au fond de la cabine, elle regarde le manège de son ex avec son téléphone, regarde discrètement le sien, le réseau n’est pas au rendez-vous mais n’est-ce pas la suite logique de l’événement ? Évidemment. « - Je te rassure, je n’avais pas tellement prévu ça non plus et j’aurais préféré être ailleurs qu’ici avec toi... » Un peu brusque mais c’est la vérité, Adelaïde est connue pour son franc parlé et le comportement agacé de Joy ne l’aide pas à s’attendrir. Elle se braque juste un peu. Long soupir pour expulse l’énervement, pour faire retomber la pression de la journée. Les paupières closes quelques secondes, le mal de tête ne se calme pas lui. Bon sang. Elle a bien un antalgique dans son sac fourre-tout... mais pas la boisson pour l’avaler. « - Tu n’aurais pas une bouteille d’eau par hasard ? » Lance-t-elle de façon innocente. Peut-être que cela va briser un peu la glace ? Et le silence, elle a du mal Addie, surtout dans ce genre de situation, c’est compliqué de ne pas parler quand on est à moins d’un mètre l’une de l’autre...
_________________
(Houdini) I come and I go Tell me all the ways you need me I'm not here for long Catch me or I go Houdini I come and I go Prove you got the right to please me Everybody knows Catch me or I go Houdini
joy king
----------------------------------
MEMBRE ☆ ordinary love we'll build our house in the trees
âge : 35 ans tout rond cet été bébé. l'âge n'est qu'un chiffre et honnêtement ce n'est pas moi qui vais me plaindre de comment la trentaine me traite.
statut civil : le célibat c'est dans la tête, elle est amoureuse et il est ce qu'elle a de plus cher, mais de là à s'identifier à un couple... sa jalousie réclame le label, sa rationalité sait qu'ils n'ont pas besoin de ça
occupation : associée dans un cabinet d'avocats. spécialisé dans le pénal . c'était pas une option. il fallait que ce soit ce job, cet endroit, cette vie, tout ça. elle voulait les tenues cintrées, les escarpins, le code sur son bureau, la cour, les bureaux avec une vue qui décoiffe, le côté sérieux et le côté superficiel. joy voulait le titre. joy voulait le job. joy voulait faire justice. joy voulait qu'on la voit faire justice. joy veut sauver le monde et en même temps qu'on la voit le traverser comme si elle avait une armure et que tout ça, l'existence ? c'était simplement un chemin de pâquerettes qu'elle traversait. -- chez Hoston & Rise
adresse : 245CENTRAL BUSINESS DISTRICT - quand il a fallu choisir où vivre joy a fait simple : proche des cafés ouverts tôt pour les white collar eg du boulot pour éviter les embouteillages inutiles quand elle peut y aller à pied. Elle aime l'effervescence, l'odeur de l'asphalte et les gens pressés d'arriver au bureau. Le quartier idéal.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle
trigger : divorce
infos rp : longueur - je m'adapte
demandez par mp pour les rp sans souci
en vrac : déteste les avocado toast - le petit dèj c'est café et on se casse - commande du vin une fois par an pour remplir la cave - n'est pas végétarienne mais la viande c'est qu'au resto, elle a pas de ça dans son frigo - vendrait un poumon pour sa soeur, ou plus - le coeur est plus brisé mais elle est pas trop pour retomber amoureuse
Feu sa grand mère devait la maudire de l'au-delà. C'était la seule explication valable pour justifier de ses dernières semaines.. derniers mois. Comment sinon pouvait-elle enchaîner ses plus gros dossiers, une tension certaine avec sa soeur, la découverte de l'adultère de leur mère et des difficultés avec son meilleur ami ? l'accumulation était difficilement explicable. Surtout si on ajoutait le fantôme qui ressurgissait dans sa vie sous la forme de Adélaïde Brekker. Joy ne l'avait pas fixé, ne s'était pas attardé sur son visage ou son apparence... Mais elle l'avait reconnu instantanément. Comme si quelques jours avaient passé, plutôt qu'une décennie, depuis leur séparation. Joy ne pouvait pas expliquer cette sensation dans son estomac à la vue de celle qu'elle avait longtemps aimé sincèrement, passionnément même. De la rancoeur persistait-elle dans son coeur ? peut être. 10 ans de rancoeur... *sois pas ridicule Joy, tu vaux mieux que ça.* L'avocate se concentre sur son téléphone, essayant de voir si ces messages partent, et ignorant la voix de la femme derrière elle. Combien de temps devront-elles rester enfermer ici ? Et combien de temps pourra-t-elle éviter de lui adresser la parole ? Pas longtemps vu les commentaires qu'elle peut choisir d'ignorer mais ne peut s'empêcher d'entendre. Un soupire agacé passe ses lèvres et la brune tente à nouveau d'appuyer le bouton d'appel de l'ascenseur en se demandant pourquoi ne répond. Pas de voix au haut parleur, pas de voyant lumineux... pas bon signe. Elle s'apprête à tenter un appel sur son téléphone quand la voix Adélaïde la coupe dans sa réflexion et elle lui jete un autre regard en biais avant de plisser les yeux « j'ai une tête à me balader avec de l'eau sur moi ? » Joy lève les yeux en ciel et tape sur son téléphone avant de le tenir au dessus d'elle à la recherche de la moindre barre de réseau. Le Numéro d'urgence indiqué dans l'ascenseur ne répond pourtant pas. « Merde merde merde... » L'avocate range son téléphone agacé par la tentative infructueuse et fouille dans son sac à la recherche de ses antalgiques sentant que la pression commence à lui donner mal au crâne. En mettant la main entre les papiers, elle met la main sur une mini canette de soda qui était distribué devant le bâtiment le matin même et qu'elle avait attrapé sans regarder. Une sorte de thé glacé au citron, sans sucre, le genre de trucs qu'elle ne boirait pas d'elle même. Elle devait apprendre à refuser ces trucs. Ou ne pas oublier de les poser sur le bureau de la secrétaire après. Joy ignore l'objet un instant, concentrée sur le tube d'antalgique en gel qu'elle avale d'un trait en essayant de réfléchir à comment elle va gérer cette situation. L'envie de hurler pour qu'on vienne les aider est présente, mais elle a aussi envie de juste se poser et souffler un coup. Après tout, c'est l'occasion non ? et si elle ignore Adélaïde, elle pourra peut être fermer les yeux... respirer et penser à autre chose. Mais Joy est "ignorer les gens" ne fonctionne que dans le cadre pro. Si elles n'avaient pas mis de distance géographique il y a 10 ans, elle aurait sûrement tout fait pour régler leurs problèmes.. tout pour régler ce qui clochait entre elles. Réparer leur relation. Remettre les pièces ensemble pour un meilleur futur. Quitte à se séparer sans devoir s'éviter après. Joy soupire, comme si elle avait trop d'air dans les poumons actuellement, ou peut être qu'elle veut se calmer comme elle peut la brune. « j'ai ça. » Elle tend la petite canette à la femme qu'elle a un jour aimer plus qu'elle même, mais ne peut plus regarder aujourd'hui. C'est pas de la rancœur qu'elle ressent. C'est la peine.
Adelaïde Brekker
----------------------------------
MEMBRE ☆ midnight love i'm not your consolation prize
âge : Trente-cinq années passées, bientôt une année à ajouter à ce compteur qui grimpe sans pouvoir être freiné.
statut civil : appelez cela comme vous voulez, auto sabotage, fuite, trouille... Adelaïde n'a jamais été douée lorsqu'il faut parler sentiments, lorsqu'il faut s'attacher. elle reste indéniablement célibataire, parce qu'au moins elle sait le gérer ça.
occupation : une vie avec plusieurs activités. d'abord archéologue métier délaissée pour élever une enfant... devenue alors professeur d'histoire en lycée... et actuellement en congés sans solde... il va falloir songer à reprendre si on ne veut pas voir les finances virer au rouge.
Dix années sont passées. Dix années ne semblent pas avoir suffit à Joy pour apaiser la rancœur qu’elle ressent pour Adelaïde. Et les retrouvailles dans un lieux exiguë ne vont clairement pas aider à apaiser les tensions. Qui aiment être bloqué dans un ascenseur ? Pas Adelaïde et visiblement surtout pas Joy. Agacée par la situation et par la présence de son ex... si la cage de fer n’explose pas, cela relèvera du miracle. C’est clairement le genre de rencontre, de retrouvailles que la professeure d’histoire déteste. Elle qui n’aime pas le conflit, elle va se retrouver obligée de plonger dedans... comment elle replonge dix années en arrière. Confrontée à ses erreurs... c’est aussi violent que de foncer dans un mur. Tout va bien... Tant que l’ascenseur ne pète pas... on pourrait dire qu’il y a pire. Peut-être pas. Coincée pour coincée... Addie s’appuie sur la paroi pour tenter de se poser un peu et d’apaiser les tensions en elle. Addie est peut-être un peu trop empathique, elle a l’impression d’être habitée par les tensions que Joy porte. Pas d’eau en tout cas, il faudra attendre pour soulager le mal de tête qui tenaille ses tempes. Les paupières se ferment, elle ne répond pas. Apparemment les mots qu’elle prononce ont tendance à agacer la brune. Alors elle inspire calmement et elle expire sans bruit. Joy jure, pour une raison qu’Addie ignore, elle garde ses paupières closes. Pour l’heure, c’est ce qui apaise la migraine qui la fait souffrir.
Impossible de ne pas l’entendre s’agiter. Un œil s’ouvre un peu, les sourcils se froncent pour tenter de comprendre ce que fait l’avocate. Elle avale un truc, Addie prend cela pour un médicament. Mal de tête aussi ? L’effet étroit de la boîte suspendu dans le vide n’aide pas à faire descendre la pression et on sait tous que la pression, c’est un truc qui donne mal de tête. Elle ne dit rien, elle comprend, elle aurait aimé avoir le même genre d’antalgique mais c’est bel et bien un comprimé qu’elle a dans son sac. Elle ne dit toujours rien, elle referme sa paupière, de peur de froisser davantage Joy. C’est frustrant de ne pas pouvoir échanger. Le genre de blanc qui a tendance à la mettre quelque peu mal à l’aise. Elle n’ouvre les yeux que lorsque la voix de Joy semble s’adresser à elle. Une cannette de soda tendue. Addie ne fait pas sa difficile, elle la prend. « - Je te remercie » Et c’est à son tour de fouiner dans son sac pour attraper la boîte d’antalgique et en avaler un. « - J’ai une migraine qui ne passe pas... et tout le stresse de ces bureaux... cet ascenseur n’aide pas. » La voilà qui se laisse glisser sur le sol, elle referme encore les yeux, la tête reposée en arrière. « - Tu bosses ici ? » Elle demande sans avoir si la question sera bien acceptée, jusque-là, les tentatives de dialogue n’ont pas été fructueuses.
_________________
(Houdini) I come and I go Tell me all the ways you need me I'm not here for long Catch me or I go Houdini I come and I go Prove you got the right to please me Everybody knows Catch me or I go Houdini
joy king
----------------------------------
MEMBRE ☆ ordinary love we'll build our house in the trees
âge : 35 ans tout rond cet été bébé. l'âge n'est qu'un chiffre et honnêtement ce n'est pas moi qui vais me plaindre de comment la trentaine me traite.
statut civil : le célibat c'est dans la tête, elle est amoureuse et il est ce qu'elle a de plus cher, mais de là à s'identifier à un couple... sa jalousie réclame le label, sa rationalité sait qu'ils n'ont pas besoin de ça
occupation : associée dans un cabinet d'avocats. spécialisé dans le pénal . c'était pas une option. il fallait que ce soit ce job, cet endroit, cette vie, tout ça. elle voulait les tenues cintrées, les escarpins, le code sur son bureau, la cour, les bureaux avec une vue qui décoiffe, le côté sérieux et le côté superficiel. joy voulait le titre. joy voulait le job. joy voulait faire justice. joy voulait qu'on la voit faire justice. joy veut sauver le monde et en même temps qu'on la voit le traverser comme si elle avait une armure et que tout ça, l'existence ? c'était simplement un chemin de pâquerettes qu'elle traversait. -- chez Hoston & Rise
adresse : 245CENTRAL BUSINESS DISTRICT - quand il a fallu choisir où vivre joy a fait simple : proche des cafés ouverts tôt pour les white collar eg du boulot pour éviter les embouteillages inutiles quand elle peut y aller à pied. Elle aime l'effervescence, l'odeur de l'asphalte et les gens pressés d'arriver au bureau. Le quartier idéal.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle
trigger : divorce
infos rp : longueur - je m'adapte
demandez par mp pour les rp sans souci
en vrac : déteste les avocado toast - le petit dèj c'est café et on se casse - commande du vin une fois par an pour remplir la cave - n'est pas végétarienne mais la viande c'est qu'au resto, elle a pas de ça dans son frigo - vendrait un poumon pour sa soeur, ou plus - le coeur est plus brisé mais elle est pas trop pour retomber amoureuse
Joy n'avait jamais vraiment guéri de leur relation, c'était un fait. Elle l'admettait sans difficulté, la rupture avait eu l'effet d'une déchirure telle que recommencer après ça n'était pas une option. Elle aurait aimé parfois, se laisser aller à une relation romantique avec quelqu'un -n'importe qui de différent d'Adélaïde- mais rien n'y faisait. Son travail était devenu son refuge, son amant, son seul objectif de vie et elle était aussi bien comme ça. Heureuse ? 95% du temps oui. Les 5% restant, elle les passait avec un verre dans un fauteuil chez elle à se demander pourquoi elle avait pris la voie qu'elle avait pris. Mais pour le reste, sa vie était aussi bien sans amour. Elle se tenait à distance de tous, espérant qu'ainsi elle ne souffrirait plus jamais des marques que leur séparation avaient laissé sur son coeur. Bien sûr, cela signifiait aussi qu'elle ne se laissait plus la chance d'aimer et Joy ne pouvait pas nier que cette situation était parfois très isolante, mais qu'était elle censée faire ? prendre le risque de souffrir ? Nope. Non merci. L'idée même lui donnait des frissons. Ajouté à ça le fait que cette semaine -ces dernières semaines- étaient longues, et on obtenait une réaction à la limite de l'allergie en voyant Adélaïde. L'enfermement dans l'ascenseur ne venait qu'augmenter son agacement. L'avocate se détourne du sujet de sa frustration et se met à avaler un médicament, espérant faire baisser sa tension, juste un peu moins de stress dans ses veines. Au moins le temps de sortir de là. Son corps est crispé et si elle n'était pas en tailleur, elle se serait assise par terre. Mais elle ne voulait pas se tâcher et si les secours arrivaient, hors de question d'être vue assise au sol à attendre que le sort fasse son œuvre. Elle pince les lèvres et tente de respirer, de calmer son anxiété grandissante, quand, la main dans son sac, elle touche la boisson qu'on lui avait donné devant ses locaux et soupire. Joy a beau vouloir éviter cette situation, et ne pas parler à Addie, elle ne peut pas complétement ignorer que la femme avec elle a l'air mal. La brune ne s'excusera pas pour son ton mais elle peut au moins faire ça. Elle hausse une épaule et baisse les yeux sur son téléphone, lisant quelques messages qu'elle avait délaissé « zut.. » les sms de son père s'accumulaient depuis plusieurs semaines et dans un murmure Joy admettrait presque qu'elle s'en voulait. Mais que dire au père King ? qu'elle avait de la peine pour eux ? abandonné par la même femme, trahis par la même femme ? qu'elle ne pouvait pas le regarder en face de peur de pleurer ? une conversation avec sa psy s'imposerait après tout ça... « hm ? c'est l'effet que font nos bureaux souvent. des problèmes avec la loi ? » elle pose la question sans lever les yeux de son téléphone, n'écoutant que d'une oreille et n'étant que vaguement intéressée. Si Joy ne l'avait pas croisé c'est que son affaire ne la concernait pas. Tous les cas qui touchaient son équipe passait par son bureau et elle aurait reconnue son nom si son ex était une criminelle ou victime cherchant un soutien juridique. Alors cela devait être une autre spécialité... Divorce ? pas de bague... et puis Adélaïde, s'engager ? Joy laissa un sourire sans humour traverser son visage. Des problèmes d'argent ? peut être... c'était tout à fait possible. Ou peut être était-ce des problèmes avec son travail ? il y avait des avocats des affaires chez eux. Etait-elle encore dans le milieu de l'archéologie ? Joy n'avait pas vraiment cherché à avoir des nouvelles ces 10 dernières années. Elle avait même évité toutes "Nouvelles" à propos d'Addie de lui arriver. Chose plus ou moins facile vu comment elle avait effacé tout le monde de sa vie pour se concentrer sur sa carrière « Oui. Depuis que j'ai quitté Sydney. » les mots quittent sa bouche avant qu'elle n'y pense. Elle soupire et se pince l'arête du nez. Pas besoin de parler de ça « j'ai enchaîné après mes études. Quel avocat es-tu venu voir ? je saurai s'il est bon ou pas. » elle lève les yeux pour observer Adélaïde. Il n'y a pas spécialement de tendresse dans son regard ni de haine, Joy est simplement enfin dans sa zone de confort. Le travail. Ça elles peuvent en parler, la brune sait faire. Le reste ? à éviter.
Adelaïde Brekker
----------------------------------
MEMBRE ☆ midnight love i'm not your consolation prize
âge : Trente-cinq années passées, bientôt une année à ajouter à ce compteur qui grimpe sans pouvoir être freiné.
statut civil : appelez cela comme vous voulez, auto sabotage, fuite, trouille... Adelaïde n'a jamais été douée lorsqu'il faut parler sentiments, lorsqu'il faut s'attacher. elle reste indéniablement célibataire, parce qu'au moins elle sait le gérer ça.
occupation : une vie avec plusieurs activités. d'abord archéologue métier délaissée pour élever une enfant... devenue alors professeur d'histoire en lycée... et actuellement en congés sans solde... il va falloir songer à reprendre si on ne veut pas voir les finances virer au rouge.
Elle essaie. Adelaïde elle est comme cela, le conflit, elle n’aime pas cela. Elle l’a fui en fuyant sa mère plusieurs années et voilà qu’elle se retrouve à nager dedans maintenant. Une chose est sûre, elle a appris que ce n’était pas une bonne chose, elle a appris qu’il fallait parfois les amorcer. C’est ce qu’elle tente de faire dans cet ascenseur. Elle a fui dix années Joy et maintenant le karma la retrouve. Dans un ascenseur, c’et véritablement le pire qu’il pouvait se produire. Mais là voilà aux mauvaises actions qu’elle a faites. L’impression que c’est une autre vie, peut-être même pas elle qui a fait ce qui s’est passé il y a dix ans. Pourtant, elle sait que c’étaient bien ses actions, simplement aujourd’hui, elle aurait sans doute faire les choses différemment. Joy finit par lui offrir de quoi prendre son antalgique. Elle ne discute pas, la remercie et avale son comprimé. Ses jambes cessent de la porter et elle se laisse glisser au sol. Une longue inspiration pour tenter de reprendre le contrôle. Ce qui étonne cependant Adelaïde c’est que finalement Joy demande si elle a des soucis avec la loi, ce qui arrache un petit rire ironique à Addie. « - Un euphémisme... avec ma mère surtout » Elle soupire, parce qu’elle s’en serait bien passée. Qui aime avoir des soucis avec la loi ? Elle se frotte un peu les tempes pour tenter de faire accélérer l’effet du médicament mais cela ne fera pas de miracle. Est-ce qu’elle doit rentrer dans les détails ? Elle a su à un époque les relations tendues avec ses parents... mais elle ignore sans doute que Rebecca est décédée, que son père aussi n’est plus de ce monde. Sans parler, évidemment de Sophie.
Est-ce qu’elles doivent réellement tout se dire parce qu’elles sont coincées dans un ascenseur ? Addie n’en est pas certaine. La professeure d’Histoire assimile les informations sur son ex-petite-amie. Elle hoche la tête de haut en bas pensive. « - Tu étais faite pour être avocate, je crois » C’est toujours ce qu’elle a pensé Adelaïde en tout cas à l’époque. On a tous une vocation normalement, Adelaïde c’était l’archéologie... mais elle a renoncé à ce rêve. Joy lui demande quel avocat elle a. « - Maître Johnston, tu le connais ? » Est-ce que Joy connait tous les avocats du cabinet ? Il y a quand même de fortes chances. « - Il n’a pas l’air incompétent en tout cas, mais qui suis-je pour juger un avocat ? Je n’y connais rien et c’est la première fois que je suis obligée d’en engager un. » Elle lève les yeux vers Joy la regarde et elle est presque surprise de croiser ses yeux. La langue de l’ancienne archéologue passe sur ses lèvres pour tenter d’humidifier sa bouche, une nouvelle gorgée de ce qui reste de la canette. « - Les choses ont pas mal changé dans ma vie depuis que... l’on s’est séparées. » Un petit sourire. « - Je n’avais pas prévu de me retrouver à Brisbane mais voilà, on ne fait pas toujours ce que l’on veut, parfois... un accident peut tout changer » La fatigue émotionnelle et physique doit se sentir sur son visage, elle hoche les épaules, elle n’oblige en rien à un débat ou une discussion... mais cela apaise à son sens quelque peu les tensions... enfin en apparences.
_________________
(Houdini) I come and I go Tell me all the ways you need me I'm not here for long Catch me or I go Houdini I come and I go Prove you got the right to please me Everybody knows Catch me or I go Houdini
joy king
----------------------------------
MEMBRE ☆ ordinary love we'll build our house in the trees
âge : 35 ans tout rond cet été bébé. l'âge n'est qu'un chiffre et honnêtement ce n'est pas moi qui vais me plaindre de comment la trentaine me traite.
statut civil : le célibat c'est dans la tête, elle est amoureuse et il est ce qu'elle a de plus cher, mais de là à s'identifier à un couple... sa jalousie réclame le label, sa rationalité sait qu'ils n'ont pas besoin de ça
occupation : associée dans un cabinet d'avocats. spécialisé dans le pénal . c'était pas une option. il fallait que ce soit ce job, cet endroit, cette vie, tout ça. elle voulait les tenues cintrées, les escarpins, le code sur son bureau, la cour, les bureaux avec une vue qui décoiffe, le côté sérieux et le côté superficiel. joy voulait le titre. joy voulait le job. joy voulait faire justice. joy voulait qu'on la voit faire justice. joy veut sauver le monde et en même temps qu'on la voit le traverser comme si elle avait une armure et que tout ça, l'existence ? c'était simplement un chemin de pâquerettes qu'elle traversait. -- chez Hoston & Rise
adresse : 245CENTRAL BUSINESS DISTRICT - quand il a fallu choisir où vivre joy a fait simple : proche des cafés ouverts tôt pour les white collar eg du boulot pour éviter les embouteillages inutiles quand elle peut y aller à pied. Elle aime l'effervescence, l'odeur de l'asphalte et les gens pressés d'arriver au bureau. Le quartier idéal.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle
trigger : divorce
infos rp : longueur - je m'adapte
demandez par mp pour les rp sans souci
en vrac : déteste les avocado toast - le petit dèj c'est café et on se casse - commande du vin une fois par an pour remplir la cave - n'est pas végétarienne mais la viande c'est qu'au resto, elle a pas de ça dans son frigo - vendrait un poumon pour sa soeur, ou plus - le coeur est plus brisé mais elle est pas trop pour retomber amoureuse
Se retrouver enfermée dans un ascenseur avec l'ex dont elle s'était séparée 10 ans auparavant dans des conditions plus qu'inopportunes, n'était pas du tout sur sa bingo card 2024 et Joy bouillonnait à l'idée que l'année continuerait de lui offrir mauvaise surprise sur mauvaise surprise. Elle n'avait pas besoin de ça pourtant.. Entre les soucis de famille et le travail, sa vie était assez remplie comme ça pour ne pas accueillir Adélaïde et les potentiels distractions qu'elle pouvait représentés. Joy ronchonne dans son coin de l'ascenseur en prenant ses médicaments, espérant tempérer la migraine naissant à ses tempes. Dans un instant de générosité ou juste pour ne plus l'entendre parler -respirer, exister ?- elle offre une boisson à la femme qui se tient là avec elle avant de refermer les yeux et essayer d'oublier sa présence. Mais Adélaïde parle et Joy répond. C'est automatique. Malgré tout l'agacement qui la ronge et l'envie de forcer la porte de l'ascenseur en espérant pouvoir en sortir, Joy entretient la conversation qu'elle devrait ignorer. « Hm.. pas devenu plus saine celle là.. » ne peut elle se retenir de commenter à la mention de la mère de Addie. Joy n'avait jamais vraiment rencontré les Brekker mais elle n'avait aucun souvenir positif du couple. Au contraire. Il semblait être le genre de couple que l'on veut voir le moins possible si on est affilé à Adélaïde vu comment ils se distançaient d'elle. Joy secoue doucement la tête et retente d'envoyer des message sans succès, répondant aux questions de son ex sans arriver à se retenir. La fatigue ? sûrement ça.. elle n'a pas envie de parler. Son ton dur en est très certainement le meilleur indicateur. Elle n'a pas la force pour cette conversation. Tout ce qu'elles gagneront c'est .. rien. Elles n'y gagneront rien. Parler est futile. La brune ne participe activement qu'une fois que le sujet de son cabinet est soulevé. En soi, si son avocat est nul, Joy s'en fichera. Elle n'a plus de sentiment pour la femme qui s'est assise par terre près d'elle. Tout cela n'est que du passé de toute façon. Mais elle demande. Forme de curiosité qu'elle ne peut retenir. « Oui il est ok. Compétent en tout cas. » Joy ne fréquentait que très peu ses collègues, elle connaissait leur compétence professionnelle mieux que leur relationnel, et elle n'avait pas honte de l'admettre. Elle était ici pour travailler. Pas pour se faire des amis. L'avocate pense que le sujet est clos mais entend Adélaïde continuer à parler et au fond, Joy ne peut pas totalement l'ignorer. Le lieu est trop exigüe et leur passé trop réel pour faire comme si de rien n'était. Elle aimerait savoir offrir le traitement du silence mais ce n'est juste pas dans ses cordes. Alors l'avocate offre, avec un ton détaché, les yeux rivés sur son téléphone « ça fait 10 ans, je te souhaite que les choses aient changé, sinon ça serait pathétique. » elle fouille son téléphone, à la recherche d'un potentiel moyen d'envoyer un signal à l'extérieur. Peut être en coupant la data ? le réseau serait concentré sur.. non c'est pas comme ça que ça marche.. son esprit est occupé entre la boîte en fer qui les enferme et l'impression qu'elle ne sortira jamais de là « Il y a pire comme ville pour tomber après un accident. Faut juste savoir en profiter et pas tout gâcher ici aussi. » les mots lui échappent sans qu'elle n'y réfléchisse et quand elle réalise ce qu'elle a dit, Joy lève le nez de son téléphone un instant avant de rebaisser les yeux en haussant les épaules « tu vois ce que je veux dire. »
Adelaïde Brekker
----------------------------------
MEMBRE ☆ midnight love i'm not your consolation prize
âge : Trente-cinq années passées, bientôt une année à ajouter à ce compteur qui grimpe sans pouvoir être freiné.
statut civil : appelez cela comme vous voulez, auto sabotage, fuite, trouille... Adelaïde n'a jamais été douée lorsqu'il faut parler sentiments, lorsqu'il faut s'attacher. elle reste indéniablement célibataire, parce qu'au moins elle sait le gérer ça.
occupation : une vie avec plusieurs activités. d'abord archéologue métier délaissée pour élever une enfant... devenue alors professeur d'histoire en lycée... et actuellement en congés sans solde... il va falloir songer à reprendre si on ne veut pas voir les finances virer au rouge.
C’est compliqué de discuter avec un fantôme du passé. Qui est le fantôme dans l’histoire par ailleurs ? On sait parfaitement que ce n’est pas Joy. Addie connait les torts qu’elle a, elle sait qu’elle n’a pas réagit de la meilleure des manières, qu’elle a rendu leur relation amoureuse totalement chaotique mais elle n’avait peut-être pas encore conscience de ce qu’elle voulait être, de ce qu’elle voulait faire. La pression d’une vie de couple alors qu’elles étaient si jeunes l’a sans doute angoissé. C’est peut-être bête, cela manque sans doute totalement de maturité mais c’était la Adelaïde de l’époque. On ne peut pas dire qu’elle ait grandi dans un foyer doux et aimant, ce qui pouvait la rassurer du côté sentimental. Non, tout l’inverse. Adelaïde n’a jamais été douée en manière de sentiments, elle n’a jamais su faire et c’est sans nul doute pour cela qu’elle les a toujours fuis. Mais dans une cage d’ascenseur, c’est compliqué de fuir quoique se soit. Il faut se rendre à l’évidence. Joy n'est pas ravie de se retrouver ici avec son ex-compagne, clairement pas et le ton de sa voix ne laisse aucun doute là-dessus. L’envie de juste fermer les paupières, de ne pas penser à rien, strictement rien se fait largement sentir, elle a envie d’oublier l’endroit dans lequel elle se trouve, envie d’oublier combien sa vie est un bordel sans nom... envie de tout oublier, sincèrement...
« - Si seulement elle avait changé en bien » Elle lâche Adelaïde. Un petit rire impromptu s’extirpe de ses lippes. Le visage toujours fermé, fatigué, elle aimerait que l’antalgique qu’elle a pris fasse son petit effet. Les mots de Joy semblent vide et ailleurs, Adelaïde a l’impression qu’elle n’a pas du tout envie de s’intéresser à ce qu’elle comptait lui expliquer. Un roulement d’yeux agacé de la voir sur son téléphone alors qu’elle pensait avoir réussi à établir un semblant de discussion. L’impression d’être de trop, encore toujours, de déranger... Elle déglutit et avec un peu plus de froideur qu’elle n’aurait voulu prendre elle sort : « - Rebecca est morte à vrai dire » Et c’est une réalité qui fait toujours autant de mal à concevoir, cinq années après. Les lèvres de l’enseignante se pincent, elle ne regarde pas réellement son ex-compagne, elle fixe la paroi en face d’elle sans savoir si elle est censée ajouter quelque chose. Joy est-elle devenue la froideur incarnée ? Va-t-elle balayer l’information ? Elle a connu Rebecca, sa sœur aînée, apprendre son décès pourrait l’atteindre un minimum. D’ailleurs, au fond qu’est-ce qu’elle cherche à faire Adelaïde ? Elle prend son visage entre ses mains en soupirant. « - Laisse tomber, je doute fortement que ma vie t’intéresse aujourd’hui » C’est peut-être mieux. Après tout ? Peut-être qu’elles ne seront plus jamais capables d’avoir cette complicité passée. Peut-être pas.
_________________
(Houdini) I come and I go Tell me all the ways you need me I'm not here for long Catch me or I go Houdini I come and I go Prove you got the right to please me Everybody knows Catch me or I go Houdini
joy king
----------------------------------
MEMBRE ☆ ordinary love we'll build our house in the trees
âge : 35 ans tout rond cet été bébé. l'âge n'est qu'un chiffre et honnêtement ce n'est pas moi qui vais me plaindre de comment la trentaine me traite.
statut civil : le célibat c'est dans la tête, elle est amoureuse et il est ce qu'elle a de plus cher, mais de là à s'identifier à un couple... sa jalousie réclame le label, sa rationalité sait qu'ils n'ont pas besoin de ça
occupation : associée dans un cabinet d'avocats. spécialisé dans le pénal . c'était pas une option. il fallait que ce soit ce job, cet endroit, cette vie, tout ça. elle voulait les tenues cintrées, les escarpins, le code sur son bureau, la cour, les bureaux avec une vue qui décoiffe, le côté sérieux et le côté superficiel. joy voulait le titre. joy voulait le job. joy voulait faire justice. joy voulait qu'on la voit faire justice. joy veut sauver le monde et en même temps qu'on la voit le traverser comme si elle avait une armure et que tout ça, l'existence ? c'était simplement un chemin de pâquerettes qu'elle traversait. -- chez Hoston & Rise
adresse : 245CENTRAL BUSINESS DISTRICT - quand il a fallu choisir où vivre joy a fait simple : proche des cafés ouverts tôt pour les white collar eg du boulot pour éviter les embouteillages inutiles quand elle peut y aller à pied. Elle aime l'effervescence, l'odeur de l'asphalte et les gens pressés d'arriver au bureau. Le quartier idéal.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle
trigger : divorce
infos rp : longueur - je m'adapte
demandez par mp pour les rp sans souci
en vrac : déteste les avocado toast - le petit dèj c'est café et on se casse - commande du vin une fois par an pour remplir la cave - n'est pas végétarienne mais la viande c'est qu'au resto, elle a pas de ça dans son frigo - vendrait un poumon pour sa soeur, ou plus - le coeur est plus brisé mais elle est pas trop pour retomber amoureuse
Elle déteste tout dans cette situation pourtant Joy tente de rester calme, ne pas laisser la colère froide qui réside dans son coeur venir au devant de la scène et envenimer la conversation. Et quelle conversation... la froideur de leur échange ne laisserait pas entendre qu'il fût une époque où elles étaient amoureuses, aimantes, affectueuses.. que les deux femmes à présent coincées là, se sont un jour aimées. Quoique... parfois Joy se demandait si cet amour était réciproque. Si elle n'avait pas été la seule dévouée à cette relation. Leur séparation l'avait brisée d'une manière irrémédiable, elle en portait encore les marques 10 ans plus tard, preuve qu'au fond elle l'avait sûrement aimé plus que le contraire. Aussi l'avocate continue d'essayer de contacter l'extérieur, tapant même un coup sur le panneau de boutons, ne comprenant pas que l'Urgence ne fonctionne pas. « shit.. » grogne-t-elle avant de lancer quelques réponses aux remarques de Adélaïde, avec un ton tout sauf tendre. Ne pas se mettre en colère contre son ex ne signifie pas que Joy va mâcher ses mots. Et quand la femme de l'autre côté de l'ascenseur annonce que sa vie ne s'est pas améliorée alors que Joy avait parlé de pathétisme si celle ci avait stagné, l'avocate lève un regard suspicieux mais pas désolé vers la femme. « hm. j'étais au courant. toutes mes condoléances. je sais que vous étiez proches. » elle pince les lèvres puis laisse échapper un râle. Non elle n'avait pas cherché l'information. Mais quelqu'un dans leur entourage commun avait estimé qu'il était bon de prévenir Joy. Mélange de "peut être tu devrai lui écrire" et de "au cas où tu la revois un jour, fait pas la boulette" que Joy avait trouvé sans intérêt car elle ne comptait pas reparler à Addie. « ce n'est pas que ça ne m'intéresse pas. » elle croise les bras en fixant la tête baissée de la femme qu'elle a connu si intimement qu'elle était capable de reconnaître les signes de toutes ses peines, toutes ses tensions, reconnaître les mensonges sur son visage comme les petits bonheurs.. « mais je ne vois pas l'intérêt de t'écouter me raconter tout ce qui ne va pas dans ta vie si c'est pour que tu redisparaisses de ma vie comme tu l'as fait avant. Je n'ai aucune envie de m'intéresser à toi et souffrir du même abandon deux fois en 10 ans. Est-ce que j'aurai préféré ne pas te recroiser aujourd'hui ? oui. As-tu besoin de faire le calimero en agissant comme si je devais te brosser dans le sens du poil et être d'une tendresse infinie avec toi qui m'a brisé le coeur ? non. Alors arrête ton cirque. » le mot est dur, Adélaïde vient de lui parler de la mort de sa soeur, mais Joy n'a pas la force pour les gants de velour.
Adelaïde Brekker
----------------------------------
MEMBRE ☆ midnight love i'm not your consolation prize
âge : Trente-cinq années passées, bientôt une année à ajouter à ce compteur qui grimpe sans pouvoir être freiné.
statut civil : appelez cela comme vous voulez, auto sabotage, fuite, trouille... Adelaïde n'a jamais été douée lorsqu'il faut parler sentiments, lorsqu'il faut s'attacher. elle reste indéniablement célibataire, parce qu'au moins elle sait le gérer ça.
occupation : une vie avec plusieurs activités. d'abord archéologue métier délaissée pour élever une enfant... devenue alors professeur d'histoire en lycée... et actuellement en congés sans solde... il va falloir songer à reprendre si on ne veut pas voir les finances virer au rouge.
Les reproches ne tardent pas à arriver. Étonnant qu’ils ne se soient pas pointés avant. Et ils font lourdement rouler des yeux la professeure d’histoire. Leur histoire remonte à dix ans et il est sans doute tant de passer à autre chose. Forcée de constater que ce n’est pas le cas de Joy qui ressasse un passé qu’Addie a mis derrière elle depuis belle lurette. Même s’il faut avouer que les reproches sont largement mérités, Addie pensait pouvoir avoir un peu de répit dans cette cabine – apparemment non. Elle a envie de se taper la tête contre la paroi. Et l’assistance qui ne vient pas, on veut sa mort ? C’est ça ? Déjà que les endroits confinés c’est loin d’être son truc et maintenant, elle se fait engueuler dedans. L’impression d’être une gamine qui a fait une bêtise resurgit et Adelaïde se braque. Un sévère problème avec l’autorité la demoiselle – étonnant quand on y pense, n’est-elle pas professeure d’histoire ? L’autorité incarnée dans un lycée ? Elle rit un peu, c’est nerveux, sans doute que cela ne calmera pas la colère de Joy. « - T’es encore sur ce refrain ? » Elle se frotte les paupières, elle s’agace un peu. « - Je ferme ma gueule, t’inquiète pas pour ça, j’ai compris le message. Je vois que toi, en revanche en dix années, tu n’as pas évolué et tu ne laisses pas le moindre bénéfice au doute. Parfait, ça me convient très bien de ne pas te recroiser, un souci en moins à gérer si c’est pour me prendre une avalanche de reproches. – et sache que la réciproque est vraie, j’aurais été plus que ravie de ne pas te croiser aujourd’hui. » Outch, elle peut être méchante Addie quand on l’agace. Et là, vu les semaines qu’elle a passées, évidemment que rien ne se passe bien. « - Je n’avais pas l’intention de continuer à polluer ton petit air frais et parfait – Reste tel que tu es, fermée. » C’est méchant mais le ton de Joy l’a irrité. Elle ne sait pas ce qu’est devenu son ex en dix années, elle n’en sait strictement rien. Et Addie ne sait pas non plus ce qu’a vécu Joy mais elle lui laissait le bénéfice du doute. Elle mine alors se taire avec ses doigts devant sa bouche et prends son portable... il n’a pas internet mais au moins cela lui permet de scruter autre chose que la réaction de Joy – qui sera à la hauteur de ses attentes c’est certain. Elle craint presque de se faire assassiner sur place.
_________________
(Houdini) I come and I go Tell me all the ways you need me I'm not here for long Catch me or I go Houdini I come and I go Prove you got the right to please me Everybody knows Catch me or I go Houdini
joy king
----------------------------------
MEMBRE ☆ ordinary love we'll build our house in the trees
âge : 35 ans tout rond cet été bébé. l'âge n'est qu'un chiffre et honnêtement ce n'est pas moi qui vais me plaindre de comment la trentaine me traite.
statut civil : le célibat c'est dans la tête, elle est amoureuse et il est ce qu'elle a de plus cher, mais de là à s'identifier à un couple... sa jalousie réclame le label, sa rationalité sait qu'ils n'ont pas besoin de ça
occupation : associée dans un cabinet d'avocats. spécialisé dans le pénal . c'était pas une option. il fallait que ce soit ce job, cet endroit, cette vie, tout ça. elle voulait les tenues cintrées, les escarpins, le code sur son bureau, la cour, les bureaux avec une vue qui décoiffe, le côté sérieux et le côté superficiel. joy voulait le titre. joy voulait le job. joy voulait faire justice. joy voulait qu'on la voit faire justice. joy veut sauver le monde et en même temps qu'on la voit le traverser comme si elle avait une armure et que tout ça, l'existence ? c'était simplement un chemin de pâquerettes qu'elle traversait. -- chez Hoston & Rise
adresse : 245CENTRAL BUSINESS DISTRICT - quand il a fallu choisir où vivre joy a fait simple : proche des cafés ouverts tôt pour les white collar eg du boulot pour éviter les embouteillages inutiles quand elle peut y aller à pied. Elle aime l'effervescence, l'odeur de l'asphalte et les gens pressés d'arriver au bureau. Le quartier idéal.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle
trigger : divorce
infos rp : longueur - je m'adapte
demandez par mp pour les rp sans souci
en vrac : déteste les avocado toast - le petit dèj c'est café et on se casse - commande du vin une fois par an pour remplir la cave - n'est pas végétarienne mais la viande c'est qu'au resto, elle a pas de ça dans son frigo - vendrait un poumon pour sa soeur, ou plus - le coeur est plus brisé mais elle est pas trop pour retomber amoureuse
La gifle en retour laisse Joy pantoise, choquée oui, déçue clairement, blessée profondément et surtout peinée. Bordel elle a aimé cette fille plus qu'elle même. A une époque où elle ne pensait même pas qu'elle était capable d'aimer tout court. Et puis Adeline a pris la tangente, laissé derrière elle les débris de leur relation et espèrait que Joy fasse pareil ? Avancer ? Ressasser le passé ? Un rire sans humour, dur, presque méchant passe les lèvres de l'avocate qui passe ses deux mains dans ses cheveux avant de taper la paroi de l'ascenseur dans un besoin d'extérioriser ce qui boue en elle « t'es toujours aussi égoïste c'est hallucinant. 10 ans plus tard j'ai l'impression que de nous deux t'es celle qui a le moins changé. Bien sûr que je t'en veux encore et bien entendu que je vais pas te donner le bénéfice du doute. Tu, » elle la pointe du doigt « m'as quitté Adeline. Pas le contraire. Je n'ai pas demandé à avoir le coeur brisé ou que les derniers mois de ma vie à Sydney ou le début de ma carrière soient marqué à jamais par ton départ et ma réalisation que j'avais potentiellement gâché des années d'amour sincère pour quelqu'un qui était capable de passer à autre chose aussi facilement. » Joy éclate de rire, incrédule et alors qu'elle s'apprête à ajouter autre chose elle entend un crissement de l'ascenseur qui la surprend et un petit tressaut de la cabine détourne son attention de son ex pour regarder les portes, priant pour que quelque chose se passe. Les numéros s'allument puis s'éteignent et puis plus rien. Joy pousse un soupir déçu avant de regarder Adeline « J'ai mis des mois, voir des années à ne plus avoir envie de te trouver pour te faire regretter la peine que tu m'as causé. Je suis passée à autre chose depuis, dieu merci, mais ça ne veut pas dire que je ne te détesterai pas pour le restant de mes jours pour avoir juste pris la porte un matin et espérer que je t'en voudrai pas. Et si tu crois que je peux juste passer la main dessus comme ça, tu te crèves l'oeil Addie. Vraiment » le surnom lui échappe sans qu'elle ne le réalise et Joy se détourne le ton dur « je sais même pas pourquoi je te parle. ça vaut même pas la peine » non seulement parce que Joy est rancunière, mais surtout parce que leur enfermement ne l'aide pas du tout à vouloir discuter ou débloquer la situation. Elle tape sur les portes en levant la tête vers le haut, espérant qu'on les entende « hé oh on est là ! »