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le grand jour est arrivé. le stress est à son comble. bailey avait fait du déni, mais maintenant ça la rattrapait. elle avait essayé de ne pas y penser dans les derniers jours, mais c'était inévitable; c'était aujourd'hui sa première journée en tant que stagiaire au cabinet Hoston & Rise. s'était-elle surestimée en faisant une demande de stage à ce cabinet ? elle était soudainement insécure. elle avait peur de ne pas être à la hauteur de ses ambitions. avait-elle vu trop grand ? n'aurait-elle pas dû débuter au cabinet familial comme tout le monde ? non. à ce niveau-là, elle ne regrettait pas sa décision. mais ce monde de requin l'apeurait. elle devrait y faire sa place et faire preuve d'assurance. elle ne pouvait plus reculer maintenant. pour l'occasion, elle s'est mise sur son trente-six. elle n'a pas lésiné sur les détails. allant de ses vêtements propres et repassés et ses talons aiguilles à son maquillage sobre et naturel qui la vieillissait un peu, en passant par sa manucure fraîchement faite. elle avait également pris soin de s'équiper d'une mallette remplie de papeterie en tout genre qui pourrait lui être utile.
en entrant dans les bureaux du cabinet, bailey est impressionnée par autant de classe. tout est très sophistiqué. elle se sent soudainement très petite dans ses souliers. ce monde ne lui est pas encore totalement familier. elle se présente à la réceptionniste. "bonjour, je euh... j'ai rendez-vous avec maître joy king." elle réalise que son ton insécure laisse transparaître son stress. ça ne fait pas professionnel. en plus, la réceptionniste pourrait penser qu'elle venait voir l'avocate en tant que cliente, alors que ce n'était pas le cas. elle n'avait pas de rendez-vous officiel, mais madame king devait bien avoir inscrit à son agenda que son stage commencait aujourd'hui... elle rectifie le tir. "en fait, vous pouvez lui annoncer que sa stagiaire est arrivée." voilà. cela marquait son entrée dans le monde des grands. l'étudiante curieuse regarde autour d'elle et prend le temps d'apprécier le décor qui l'entoure.
Dernière édition par Bailey Sawyer le Sam 15 Juin - 16:57, édité 1 fois
joy king
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MEMBRE ☆ ordinary love we'll build our house in the trees
âge : 35 ans tout rond cet été bébé. l'âge n'est qu'un chiffre et honnêtement ce n'est pas moi qui vais me plaindre de comment la trentaine me traite.
statut civil : le célibat c'est dans la tête, elle est amoureuse et il est ce qu'elle a de plus cher, mais de là à s'identifier à un couple... sa jalousie réclame le label, sa rationalité sait qu'ils n'ont pas besoin de ça
occupation : associée dans un cabinet d'avocats. spécialisé dans le pénal . c'était pas une option. il fallait que ce soit ce job, cet endroit, cette vie, tout ça. elle voulait les tenues cintrées, les escarpins, le code sur son bureau, la cour, les bureaux avec une vue qui décoiffe, le côté sérieux et le côté superficiel. joy voulait le titre. joy voulait le job. joy voulait faire justice. joy voulait qu'on la voit faire justice. joy veut sauver le monde et en même temps qu'on la voit le traverser comme si elle avait une armure et que tout ça, l'existence ? c'était simplement un chemin de pâquerettes qu'elle traversait. -- chez Hoston & Rise
adresse : 245CENTRAL BUSINESS DISTRICT - quand il a fallu choisir où vivre joy a fait simple : proche des cafés ouverts tôt pour les white collar eg du boulot pour éviter les embouteillages inutiles quand elle peut y aller à pied. Elle aime l'effervescence, l'odeur de l'asphalte et les gens pressés d'arriver au bureau. Le quartier idéal.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle
trigger : divorce
infos rp : longueur - je m'adapte
demandez par mp pour les rp sans souci
en vrac : déteste les avocado toast - le petit dèj c'est café et on se casse - commande du vin une fois par an pour remplir la cave - n'est pas végétarienne mais la viande c'est qu'au resto, elle a pas de ça dans son frigo - vendrait un poumon pour sa soeur, ou plus - le coeur est plus brisé mais elle est pas trop pour retomber amoureuse
Une décennie dans le métier et Joy ne se lassait tout de même pas de l'atmosphère des tribunaux ou des bureaux de son cabinet. Bien entendu un jour elle aurait à chercher une autre voie, peut être l'étape d'après, mais pour l'instant, associée chez Houston & Rise, elle appréciait d'être une partie prenante importante de l'agence. L'avocate savait qu'avec les années et ses réussites, elle avait construit une réputation et surtout une image de travailleuse acharnée, qui ne comptait pas ses heures mais arrivait toujours à sortir vainqueur de ses procès. Chose que peu de personnes pouvait se targuer de faire. Une certaine fierté persistait en elle face à l'idée qu'elle savait que les gens se faisaient d'elle. Et ce jour n'était pas différent des autres alors qu'elle arrivait dans les locaux, écouteur à l'oreille en pleine discussion avec un client. Vêtue de son tailleur pantalon habituelle, gris anthracite pour l'occasion, Joy allait pour passer le portique de sécurité en parlant quand elle entend son nom dans la bouche d'une totale inconnue qui se présentait au bureau de l'accueil. "Peter, Peter.. oui.. 30 secondes, je dois gérer un aléa." le client au bout du fil lui demande si c'est grave et qu'ils doivent se rappeler plus tard mais elle répond par la négative, sourcils froncés, visiblement agacée en s'approchant de l'inconnue. La phrase suivante confirme ses craintes et Joy se pince l'arête du nez avant de faire un geste à la réceptionniste je m'en occupe.. Bonjour, Maître King. Et j'avais demandé à ne pas vous prendre chez moi, qu'est ce que vous faites là ? Joy regarde la jeune femme de bas en haut avec un dédain non masqué, n'ayant absolument rien contre elle en tant que personne mais tout contre le principe de récupérer une stagiaire qu'elle n'avait pas choisi elle même. Elle avait répété à plusieurs reprises à ses supérieurs que s'il voulait lui mettre une personne sans expérience dans les pattes, il faudrait qu'elle la choisisse elle même. Leur raison pour refuser : elle était trop exigeante. Et c'était vrai. vous avez vérifié vos mails ? les RH ne vous ont pas dit que je ne serai pas votre référente ? elle avait mis tous les emails liées à la jeune femme face à elle dans un dossier manage later et n'avait juste pas repris le sujet depuis, espérant qu'elle avait été entendu, si ce n'est pour la participation à la sélection, au moins pour ne pas accueillir de nouvelles têtes.
Bailey Sawyer
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MEMBRE ☆ ordinary love we'll build our house in the trees
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pseudo : little.fireflie (valérie)
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pronom irl : elle
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à peine est-elle entrée dans les bureaux d'Hoston & Rise que ses insécurités refont surface. bailey avait misé sur l'aspect vestimentaire pour se donner un air professionnel et paraître confiante, mais au fond, les apparences camouflaient un grand manque d'assurance. l'accueil qu'elle reçut en arrivant au cabinet n'aida en rien la situation. elle ne s'attendait pas à recevoir un accueil aussi glacial. elle avait entendu dire que les avocats pouvaient être hautains et directs, mais elle ne pensait pas le constater aussi rapidement.
Maître King arrive, visiblement occupée, le téléphone collé à l'oreille. elle ne semble pas avoir le temps d'accorder trop d'attention à bailey. se rappelle-t-elle seulement que bailey est sa future stagiaire ? quelque chose cloche. l'avocate a l'air très agacée, limite répugnée par la présence de l'étudiante quand elle lui dit qu'elle a refusé de la prendre comme stagiaire. bailey ravale sa salive de travers. elle le prend personnel. pour qui elle se prend de la refuser comme stagiaire alors qu'elle ne connaît rien d'elle et de ses compétences... "hum.. je pense qu'il y a eu un malentendu. la responsable des stages m'a pourtant confirmé que le cabinet acceptait de me prendre comme stagiaire." si elle s'arrêtait là dans ses explications, ça pouvait laisser croire que n'importe qui dans le cabinet avait accepté sa candidature. "et il était écrit noir sur blanc que ma référente serait Maître Joy King." bailey avait conservé les courriels pour le prouver. elle était prête à se défendre, à défendre sa place et à faire entendre ses arguments pour prouver qu'elle avait sa place ici. après tout, n'était-ce pas un pré-requis pour une avocate de savoir argumenter ? ça démontrerait ses aptitudes. quitte à passer une entrevue-éclair sur le vif. "vous pouvez vous en prendre à moi autant que vous le voulez, mais ça ne change rien au fait que ce n'est pas mon erreur. et je suis là." l'étudiante s'était appliquée à faire une longue lettre de motivation écrite avec le coeur, son curriculum vitae était impeccable et elle avait de bonnes références. elle se démarquait dans sa cohorte et faire son stage chez Hoston&Rise était son rêve, alors elle allait se battre. "avez-vous pris connaissance de ma candidature, au moins ?" ouf... son stage s'annonce pour être pénible si elle doit travailler dans cette ambiance à tous les jours. et ça c'est si elle a encore un stage...
joy king
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âge : 35 ans tout rond cet été bébé. l'âge n'est qu'un chiffre et honnêtement ce n'est pas moi qui vais me plaindre de comment la trentaine me traite.
statut civil : le célibat c'est dans la tête, elle est amoureuse et il est ce qu'elle a de plus cher, mais de là à s'identifier à un couple... sa jalousie réclame le label, sa rationalité sait qu'ils n'ont pas besoin de ça
occupation : associée dans un cabinet d'avocats. spécialisé dans le pénal . c'était pas une option. il fallait que ce soit ce job, cet endroit, cette vie, tout ça. elle voulait les tenues cintrées, les escarpins, le code sur son bureau, la cour, les bureaux avec une vue qui décoiffe, le côté sérieux et le côté superficiel. joy voulait le titre. joy voulait le job. joy voulait faire justice. joy voulait qu'on la voit faire justice. joy veut sauver le monde et en même temps qu'on la voit le traverser comme si elle avait une armure et que tout ça, l'existence ? c'était simplement un chemin de pâquerettes qu'elle traversait. -- chez Hoston & Rise
adresse : 245CENTRAL BUSINESS DISTRICT - quand il a fallu choisir où vivre joy a fait simple : proche des cafés ouverts tôt pour les white collar eg du boulot pour éviter les embouteillages inutiles quand elle peut y aller à pied. Elle aime l'effervescence, l'odeur de l'asphalte et les gens pressés d'arriver au bureau. Le quartier idéal.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle
trigger : divorce
infos rp : longueur - je m'adapte
demandez par mp pour les rp sans souci
en vrac : déteste les avocado toast - le petit dèj c'est café et on se casse - commande du vin une fois par an pour remplir la cave - n'est pas végétarienne mais la viande c'est qu'au resto, elle a pas de ça dans son frigo - vendrait un poumon pour sa soeur, ou plus - le coeur est plus brisé mais elle est pas trop pour retomber amoureuse
Joy est criblé de défaut, mais la mauvaise foi n'en était pas un. Aussi alors qu'elle regarde de haut en bas la jeune femme qui s'est présentée pour le stage, Joy tente de l'envoyer sur les ronces mais la nouvelle arrivée semble camper ses positions. L'avocate plisse les yeux en surveillant Bailey avant se tourner vers la réceptionniste « trouve moi Louisa de la RH » dit-elle d'un ton n'invitant aucune réponse avant de reposer ses yeux sur l'inconnue et son petit caractère « non. c'est pour ça que je ne vous veux pas ici. » Joy fronce les sourcils et se rappelle qu'elle était au téléphone, elle presse son oreillette pour écouter ce que son client racontait « ce que je fais des stagiaires ne vous concerne pas Peter. Vous me payez pour vous sauvez le cul, pas pour être gentille. Bonne journée, je vous ferai un mail plus tard. » elle raccroche et range les écouteurs dans la poche de son blazer avant de reposer les yeux sur Bailey « nom, prénom, école, spécialité et qu'est ce qui vous fait croire que vous pouvez faire votre stage ici ? » dit-elle avec le ton le plus tranchant qu'elle a jamais employé en dehors d'une cours d'appel. Joy n'était pas le genre à être juste mauvaise. Il y avait toujours une bonne raison pour qu'elle se montre aussi acerbe. Et pour le coup, la raison n'était même pas de la responsabilité de Bailey. Joy avait eu ce genre de griefs avec les RH depuis sa prise de fonction comme associée et elle refusait d'être menée en bateau par une équipe de personnes pensant qu'ils savaient mieux qu'elle qui serait en capacité de travailler à ses côtés. Joy n'était pas l'avocate la plus accueillante, ni la plus tendre de tout le plateau. Elle était arrivée où elle était en s'assurant que tout le monde connaisse son nom dans les cours d'appel et palais de justice. Elle ne pouvait pas prendre quelqu'un dans son équipe qui ne suivrait pas le rythme. Impossible.