Broken hearts club est un forum city basé sur l'amour où l'action se déroule à Brisbane, en Australie. BHC est un forum simple et sans prise de tête où le but est de se faire plaisir, de se détendre et de faire des rencontres.Chez nous, le respect de tous‧tes et la bienveillance font partie de nos valeurs, car il est important pour nous de faire de ce forum un endroit safe pour tous‧tes. N'hésitez pas un seul instant à contacter harlan myers, dora oliveira et scott reeves, vos admins, si vous avez la moindre question ou le moindre problème.
âge : Elle a trente-neuf ans. Bientôt la quarantaine atteinte alors qu'elle a déjà accomplis tout ce qu'elle attendait de la vie.
statut civil : Ça fait dix-huit longues années qu'elle a dit oui à Kasper Specter. Un mariage qui devient de plus en plus pesant, ennuyant. La faute à la routine qui s'est installée lentement et aux hauts-et-bas de la vie.
occupation : Il y a longtemps, elle rêvait de devenir boxeuse professionnelle. Mais Autumn est depuis plus de neuf ans, neurochirurgienne titulaire à l'hôpital public de Brisbane.
adresse : Dans un appartement luxueux à CBD, au n°140, qu'elle partage avec son mari.
intervention pnj : Oui
pronom perso : Elle
trigger : à discuter ensemble.
warning : Pression familiale, relation mère-fils complexe, difficulté à avoir un enfant, stérilité, infidélité, relation maritale conflictuelle, adoption, moquerie, harcèlement scolaire.
infos rp : - 500 / 1200 mots environ.
- 1 rép / 2 semaines.
- #EA6BAB
le bon choix › salon de thé ⋄ Dimanche 24 novembre › 15:30
( o u t f i t ) · Rares sont les fois où l'emploi du temps d'Autumn coïncide avec celui de ses amies les plus proches. Exerçant toutes au Royal Brisbane Hospital, leurs week-ends sont très souvent occupés par leur métier respectif. Raison pour laquelle, elles se retrouvent régulièrement autour d'une boisson chaude, au réfectoire de l'hôpital. Alors, en ce début de semaine, quand elles ont découvert avoir toutes leur dimanche soir de libre, elles ont décidé de sauter sur l'occasion. Rien de tel qu'une de leur habituelle soirée entre filles, pour se relaxer et vider son sac au maximum. C'est en tout cas tout ce dont Autumn a besoin ces derniers temps, même si de toutes, elle sera probablement celle qui en dira le moins sur elle. Parce qu'elle a toujours été ainsi ; à ne pas s'épancher sur son mal-être ou sur ses préoccupations.
C'est officiel, ce dimanche soir, elles le passeront donc ensemble. Les confirmations tombent la veille et Autumn s'endort moins anxieuse. L'idée de s'échapper de chez elle pour profiter de sa vie, pour respirer enfin, ça la rassure. Un sentiment qui lui échappe dès les premiers levés du soleil qui percent à travers les volets de la chambre d'ami. Allongée, seule, dans cet immense lit, la chirurgienne ne peut retenir la boule d'angoisse qui se forme dans sa gorge. Elle sait que dès qu'elle sera levée, elle sera forcée de faire la conversation à Kasper... Cet homme auquel elle est mariée depuis dix-huit années ; mais qu'elle ne supporte plus. Une conversation des plus banales est pour Autumn un véritable fardeau. Elle redoute. Sentiment qui s'amplifie à mesure que la matinée s'écoule et que Kasper se met constamment en travers de son chemin. À croire qu'il le fait exprès ! À cause de lui, elle a failli renverser son café brûlant sur sa nouvelle chemise en soie. Puis voilà que maintenant, il se tient devant la porte de la salle de bain, alors qu'elle en sort presque dénudée. Il l'étouffe. Pourtant il lui sourit. Mais même ce simple geste, semble des plus faux à Autumn. Quel comédien... À quoi bon sourire alors qu'ils ne savent plus échanger de simples banalités ? C'en est trop. Déjà qu'elle ne supporte pas de le rejoindre après de longues journées de travail, mais tout un week-end... Non. C'est impossible. Alors quand vient l'heure du déjeuner, elle n'avale rien. Les aliments sont retournés à de multiples reprises dans son assiette, tandis qu'il lui demande si c'est si mauvais que ça. La goutte fait déborder le vase. La brune soupire et décide de prendre la fuite. Elle ne peut plus le supporter. Pas plus de vingt-quatre heures ! Ses pas la guident sans réfléchir en dehors de leur appartement luxueux, et la font s'enfermer dans sa poche cayenne, au sous-sol.
Ce n'est qu'une fois enfin seule, loin de lui, qu'elle respire à nouveau. Elle a l'impression que ses poumons forcent pour se remplir à nouveau d'air frais, d'air pur... C'était tout ce dont elle avait besoin, Autumn. Et après plusieurs secondes à respirer à nouveau, la brune finit par s'observer dans le rétroviseur. Aucune émotion – ni rage, ni colère, ni tristesse – ne se lisent à travers ses iris. Comme si elle était devenue, au fil des années, qu'un fichu pantin au cœur de pierre. Elle ne perd finalement pas de temps à se contempler et appel en urgence ses meilleures amies pour avancer leur sortie de quelques heures. Elle en a besoin, Autumn. Besoin d'elles ; pour vivre à nouveau.
C'est comme ça qu'elles se retrouvent toutes les trois là, une heure plus tard. Delilah et Sorcha ont tardé à rejoindre Autumn dans ce salon de thé français, ce qui a commencé à agacer la brune. Ne leur a-t-elle pas fait comprendre l'urgence de cette sortie ? Son besoin vital de les retrouver ? Le message ne semble pas être passé, puisque seules de simples banalités sont échangées. C'est à croire que sa vie ne se résume plus qu'à ça, maintenant... Parler de la pluie et du beau temps, avec ceux qui furent autrefois les piliers de son existence.
Ça fait combien de temps, maintenant, que Delilah n'a plus croisé son regard ? Perdue à contempler les inconnus aux tables voisines, la psychiatre n'a plus dit un mot. Quant à Sorcha, ce n'est pas mieux. Ça doit au moins faire cinq minutes qu'elle a le nez plongé dans son écran de téléphone. Se redressant discrètement dans son fauteuil, Autumn cherche à voir ce qu'elle fait, mais tout ce qu'elle arrive à lire d'où elle se trouve, c'est que son amie navigue sur internet. Sérieusement ?
Ses doigts tapotent sur la table, en boucle. L'impatience la gagne alors qu'elle observe ses meilleures amies à tour de rôle, sans dire un mot. Leurs boissons vont refroidir, mais même ça, elles ne semblent pas y faire réellement attention.
– Si vous ne vouliez pas venir, vous auriez pu me le dire dès le départ, en fait, s'agace enfin Autumn, après de longues minutes de silence. Parce que si c'est pour mourir d'ennui à vos côtés, autant que je perde mon temps ailleurs, non ? demande-t-elle à ses amies, alors qu'elle leur lance un regard mécontent.
Si elle sait que toutes ont des tracas, elles pourraient au moins poser les choses. Parler. Rire. Pleurer. Qu'importe ! Mais échanger ! Parce que pour l'instant, Autumn a l'impression d'être en la compagnie de son mari, ce qui ne la change clairement pas de cette atmosphère lourde qu'elle cherchait justement à éviter.
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(make a choice) Life doesn't always let you choose what you want. Sometimes she imposes things on you.
Sorcha Adair
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MEMBRE ☆ newbie newest member of the broken hearts club
paper rings
messages : 707
rps : 92
pseudo : Bean
id card : eve hewson (wankyuniverse)
pronom irl : elle
âge : trente-six ans déjà. elle vieillit et craint que le temps lui manque pour fonder la famille dont elle rêve tant.
statut civil : abandonnée le jour de son mariage, affreux cliché qui l'a mise à terre. le temps a passé, elle recolle les morceaux peu à peu et commence à envisager l'avenir avec plus d'optimisme. plus qu'un.e partenaire, ce qu'elle veut c'est un enfant
occupation : infirmière en hôpital, elle travaille aux urgences
adresse : 553, south bank & west end, un appartement où elle vit seule, symbole d'un nouveau départ elle l'espère
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle (she/her)
trigger : maltraitances sur les animaux, romantisation de relations toxiques ou avec une trop grosse différence d'âge, inceste, pédophilie
warning : maltraitances sur enfants et violences conjugales (dans le passé, ne devraient pas apparaitre en RP), fausse couche, addictions
infos rp : En général entre 500 et 1000 mots pour la longueur mais je m'adapte
Dialogues en français, mais possibilité de les faire en anglais si vous le souhaitez
J'ai tendance à ne pas voir les notifications alors n'hésitez pas à me MP
le bon choix › salon de thé ⋄ Dimanche 24 novembre › 15:30
(outfit) · Quand trois amies qui travaillent dans le même hôpital tentent de trouver un moment compatible pour se voir, l’équation peut être compliquée. Il s’avère pourtant qu’elle a fini par leur être favorable, et elles ont toutes répondu positivement. Normal, c’est dans leurs habitudes ces petites réunions où elles peuvent se poser devant une boisson, parler de tout et de rien. Sorcha, elle a pas osé dire qu’elle a pas vraiment le coeur à ça. C’est la première fois en fait, d’autant qu’elle se souvienne, qu’elle part retrouver Autumn et Delilah un peu à reculons. Mais c’est que sa vie a changé depuis le début du mois. Elle l’avait pas vu venir, enfin pas à ce point. La machine s’est mise en route depuis son premier rendez-vous à la clinique de fertilité, et le nombre d’examens médicaux qu’elle doit faire est gargantuesque. Et puis il y a les formalités administratives, les rencontres régulières passées et à venir, et bientôt le choix du donneur aussi. Le processus est long, et pourtant elle a l’impression d’être plongée dans un tourbillon infernal. Au moins l’avantage c’est qu’elle a moins le temps de se projeter et d’envisager le pire. Mais c’est drainant, et le plus dur dans tout ça, c’est peut-être de pas pouvoir en parler à ses deux plus proches amies.
Non pas qu’elle le cache, mais elle évite d’aborder le sujet. Elle a bien vu la réaction de Delilah quand elle avait essayé et la dernière chose qu’elle veut c’est lui faire de la peine. Sans doute qu’avec Autumn ce ne sera pas vraiment différent. Le sujet est sensible, elle le sait bien ça a été de vraies épreuves pour elles deux et si elle est honnête, l’écossaise a pas envie de se l’entendre dire. Que c’est dur, que ça marchera peut-être pas. Elle sait déjà tout ça, et l’entendre ça ferait que l’angoisser, ce qui est la dernière chose dont elle a besoin en ce moment. Heureusement y a Flora qui est là pour l’accompagner quand elle peut et Yaël qui lui fait le plus grand bien et lui offre une version différente de la chose.
Mais tout ça, ça suffit pas. Elle brûle d’envie de pouvoir se confier aux femmes autour de cette table, mais elle sait qu’elle peut pas. Elle est venue, mais quelque part elle regrette un peu parce qu’elle sent un mur se dresser. Elle est là, avec sa boisson devant elle, un chocolat chaud bourré de marshmallows et de crème chantilly. Sorcha, elle a toujours adoré ce genre de boissons totalement régressives qui ont tendance à déclencher les railleries de ses amies. Ce jour là pourtant, personne dit rien. Même elle peut pas s’empêcher de pianoter sur son téléphone. Elle est en attente de résultats d’examens, et comme toujours récemment elle a du mal s’empêcher de naviguer sur Internet à la recherche d’informations. En ce moment elle vit PMA, mange PMA, respire PMA. C’est peut-être pas le mieux pour son équilibre personnel, mais ça risque d’être sa vie pendant un certain temps et elle a beaucoup de mal à penser à autre chose, ou même à lever le nez de son téléphone alors qu’elle devrait plutôt profiter de ses amies.
D’ailleurs il faut un mouvement d’humeur d’Autumn pour qu’elle décolle de son écran. Sur le coup, Sorcha réagit au quart de tour, n’appréciant pas franchement le ton employé. « Tu peux parler, t’es pas spécialement bavarde non plus. » Mais bon, est-ce que vraiment elle a tort ? C’est pas cool de s’intéresser davantage à son écran qu’à ses meilleures amies, elles ont déjà suffisamment de mal à coordonner leurs emplois du temps, et l’écossaise à pas franchement envie que tout ça tourne en dispute. Elle soupire, se passe rapidement une main sur le front et reprend d’un ton plus calme. « Désolée, t’as raison, j’ai eu une longue journée. » Pour prouver sa bonne fois, elle retourne son téléphone sur la table histoire de ne plus avoir l’écran sous les yeux. Elle recevra ses résultats quand elle les recevra et elle peut bien prendre un peu de vacances de ses recherches.
« Vous avez l’air… préoccupées toutes les deux. » Delilah dit rien ou pas grand chose depuis le début, le regard dans le vague, ça lui a pas échappé et Sorcha peut pas s’empêcher de se demander si y a pas un souci avec l’homme qu’elle voyait. Quant à Autumn, ça se sent qu’elle est sur les nerfs, pressante, elle était même agacée de les voir arriver un peu en retard. Visiblement sur les trois aucune a l’air dans son assiette, et comme elle sait qu’il vaut mieux pas qu’elle aborde certains sujets, autant les écouter. « Y a quelque chose qui va pas ? » Elle les regarde, tour à tour, se sentant soudain coupable de n’avoir peut-être pas été assez présente et disponible ces derniers temps. Se taire sur quelque chose qui se trouve désormais au centre de sa vie, ça a créé une forme de retrait de sa part, elle en a bien conscience mais sait pas comment faire autrement.
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☽☽ i have never seen "volcanoes" but, when travellers tell how those old phlegmatic mountains usually so still bear within appalling ordnance, fire, and smoke, and gun, taking villages for breakfast, and appalling men
Delilah Winchester
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MEMBRE ☆ instant crush and we will never be alone again
âge : Si on s'en réfère à son acte de naissance, Delilah est née le 31 décembre 1984 à Nimbin. Elle vient donc de fêter ses 39 ans. Elle est lancée sur l'année de ses quarante-ans et cela l'effraie.
statut civil : Elle fréquente Arman depuis quelques mois. Ils n'ont toutefois pas (encore) mis de mot sur leur relation.
occupation : Bien qu'elle convoite depuis quelques semaines le poste de cheffe de service, Delilah se contente pour l'instant de son statut de psychiatre au sein du Royal Brisbane Hospital.
le bon choix › salon de thé ⋄ Dimanche 24 novembre › 15:30
(outfit) · Assise en tailleur dans son canapé, un roman à l'eau de rose entre les mains, plusieurs vibrations de son téléphone sont nécessaire avant que Delilah ne daigne regarder l'écran. Tout d'abord par un coup d'œil lointain, avant de s'en saisir réellement en constatant que Sorcha et Autumn se sont écrit. Elle parcourt rapidement la conversation, puis répond à son tour qu'elle est disponible pour avancer leur heure de rendez-vous. Ayant une heure devant elle - ou à tout le moins une grosse demi-heure si elle soustrait le temps de trajet jusqu'à South Bank -, la psychiatre se replonge dans l'histoire d'amour des personnages fictifs dont elle suit les aventures depuis le début d'après-midi. Malheureusement, elle se laisse un peu trop embarquer avec eux et, lorsqu'elle relève à nouveau la tête, l'heure affichée sur son téléphone lui crie qu'elle aurait déjà dû se mettre en mouvement il y a cinq minutes. Son roman est abandonné ouvert sur le canapé pour qu'elle ne perde pas sa page et déjà Delilah attrape son sac à main et ses chaussures. Juste avant de démarrer, elle prévient ses amies qu'elle aura peut-être quelques minutes de retard, mais qu'elle est en chemin.
La circulation relativement dense en ce dimanche après-midi n'aide pas Delilah à rattraper son retard, et c'est bien une bonne dizaine de minutes après l'heure convenue qu'elle retrouve Sorcha et Autumn à l'intérieur de la pâtisserie française. Les salutations faites, les yeux de Delilah s'égarent déjà vers la vitrine où sont disposés de nombreuses pâtisseries, à côté des pains que l'établissement vend également. Elle se surprend à penser qu'elle pourrait en acheter un pour ce soir, avant de soupirer intérieurement : elle ne cuisine jamais. Ses quelques expériences derrière les fourneaux sont récentes et expliquées uniquement grâce à la présence d'Arman. Mais maintenant...
- Vous avez choisi ? résonne la voix de la serveuse dans leurs oreilles.
Delilah est interrompue dans ses pensées. Elle laisse ses amies commander avant de demander, pour elle, un assortiment de trois petits macarons ainsi qu'un café latte. C'est alors que la mécanique se met en route et que les trois amies échangent quelques nouvelles. Elle le sent bien, Delilah, ce ne sont que des phrases de convenance. Une conversation superficielle, noterait-elle dans son calepin si elle était en consultation. Toutes utilisent des formules toutes faites, des généralités, et évitent soigneusement les sujets les plus personnels. Elles semblent d'ailleurs toutes se satisfaire de l'arrivée rapide de leur commande qui leur offre de quoi rebondir. "Ces macarons sont délicieux", "Mon dieu, la montagne de chantilly, So' !", "Et toi, c'est bon ?". Puis, à nouveau, la conversation s'essouffle.
En réalité, Delilah n'y prête pas tellement attention. Son regard divague une nouvelle fois dans la pâtisserie et son imaginaire prend le relai. Elle imagine le quotidien de ceux qui se trouvent à proximité d'elle et dont elle ne sait rien. La table à leur gauche, occupée par deux filles, doit réunir deux anciennes amies de lycée qui ne se sont pas vues depuis longtemps et qui profitent du passage en ville de l'une pour rattraper ce temps qu'elles n'ont plus ensemble. Quant à l'homme qui vient d'entrer avec un garçon dans une tenue de sport maculée de terre, il ne fait aucun doute qu'il s'agit d'un père et de son fils. Ils sont probablement allés taper la balle tous les deux et s'offrent désormais un réconfort. Un réconfort qui n'est que le prolongement d'un moment précieux partagé entre un père et son fils. Il n'en faut pas davantage pour que le cœur de Delilah se serre douloureusement dans sa poitrine, comme depuis trois mois maintenant. Tout la ramène toujours à la maternité et à ce statut de mère qu'elle n'aura jamais. C'est douloureux. Ça l'est d'autant plus qu'Autumn a réussi à avoir cette famille qu'elle souhaitait tant et que Sorcha est prête à se lancer dans le même parcours qu'elle a suivi quelques années plus tôt mais qui a été couronné par un échec.
Ainsi perdue dans ses pensées, il faut plusieurs secondes à Delilah pour reconnecter à la réalité et prendre conscience que la joute verbale entre Autumn et Sorcha a bien eu lieu. Ses paupières battent à plusieurs reprises alors que son attention est toute retournée sur ses amies.
- Oh, doucement les filles.
Quelle mouche vient de les piquer ? La psychiatre ne voit pas tellement quel est le problème relevé par la chirurgienne et ne comprend pas davantage pourquoi Sorcha s'est montrée si incisive. Elles ont toutes leurs règles, ou quoi ? C'est finalement l'infirmière qui est la première à s'excuser, mettant cela sur le dos de sa longue journée. Mais encore ? L'interrogatoire sera pour plus tard, puisque voilà que Sorcha retourne la question à ses amies. Elles, qu'est-ce qu'elles ont ?
Delilah ne peut pas en parler. Elle ne peut pas encore évoquer cette blessure qui est la sienne, cette absence d'enfant qui si lourde à porter, alors que Sorcha s'est lancée dans le processus pour en avoir un. Ce serait terriblement mal venu, voire déplacé. Alors, elle prend le temps de croquer dans son macaron à la framboise, en reportant son attention sur Autumn.
- Oui, qu'est-ce qui ne va pas, Aut' ? Pourquoi est-ce que c'était si urgent qu'on se retrouve ? Sorcha a raison, tu as vraiment l'air préoccupée, souligne-t-elle, trouvant très intelligente l'initiative de reporter toutes les questions sur son amie plutôt que d'y répondre pour elle-même.
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( L o s e y o u r s e l f ) if you had one shot, one opportunity to seize everything you ever wanted, in one moment, would you capture it or just let it slip?
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Having fun with my friends ✯ Sorcha, Delilah & Autumn