Broken hearts club est un forum city basé sur l'amour où l'action se déroule à Brisbane, en Australie. BHC est un forum simple et sans prise de tête où le but est de se faire plaisir, de se détendre et de faire des rencontres.Chez nous, le respect de tous‧tes et la bienveillance font partie de nos valeurs, car il est important pour nous de faire de ce forum un endroit safe pour tous‧tes. N'hésitez pas un seul instant à contacter harlan myers, dora oliveira et scott reeves, vos admins, si vous avez la moindre question ou le moindre problème.
âge : Elle a trente-neuf ans. Bientôt la quarantaine atteinte alors qu'elle a déjà accomplis tout ce qu'elle attendait de la vie.
statut civil : Ça fait dix-huit longues années qu'elle a dit oui à Kasper Specter. Un mariage qui devient de plus en plus pesant, ennuyant. La faute à la routine qui s'est installée lentement et aux hauts-et-bas de la vie.
occupation : Il y a longtemps, elle rêvait de devenir boxeuse professionnelle. Mais Autumn est depuis plus de neuf ans, neurochirurgienne titulaire à l'hôpital public de Brisbane.
adresse : Dans un appartement luxueux à CBD, au n°140, qu'elle partage avec son mari.
intervention pnj : Oui
pronom perso : Elle
trigger : à discuter ensemble.
warning : Pression familiale, relation mère-fils complexe, difficulté à avoir un enfant, stérilité, infidélité, relation maritale conflictuelle, adoption, moquerie, harcèlement scolaire.
infos rp : - 500 / 1200 mots environ.
- 1 rép / 2 semaines.
- #EA6BAB
n°140, central business district ⋄ Mercredi 20 novembre › 20h45
tw : décès adolescente.
( o u t f i t ) ⋄ Cette journée est un échec. Un jour qu'Autumn aurait préféré ne jamais vivre. Plus semblable à un cauchemar qu'au monde réel, c'est pourtant la vraie vie qui vient de s'écouler. Celle où, une chirurgienne, doit annoncer à des parents la perte de leur enfant. C'est ce dont elle a toujours eu le plus de mal, dans son métier. Et si d'ordinaire elle laisse cette lourde tâche à ses résidents, pour qu'ils apprennent, dès que ça touche des mineurs, Autumn prend la relève. Elle veut être celle qui annoncera ne pas avoir réussi. Avoir échoué. Car c'est exactement ce qu'il s'est passé aujourd'hui, alors que la musique classique qui raisonnait dans son bloc est interrompue par les infirmières. Le Docteur Specter a dû souffler l'heure du décès, restant aussi impassible que possible, sous les regards médusés de ses apprenants. Le congélateur ; c'est le surnom qu'ils lui ont toujours attribué, sans qu'elle ne le sache. Sûrement parce qu'ils ne sont jamais conviés à venir faire face aux parents, dans ces moments-là, Autumn préférant y aller seule. Elle ne pleure pas, mais son regard parle pour elle. Elle souffre de leur annoncer un tel échec, une telle perte.
C'est le cœur lourd qu'Autumn abandonne sa blouse de chirurgienne au profit de sa tenue de civil lambda. Un simple coup d'oeil dans le miroir des vestiaires lui permet de comprendre que son corps est épuisé. Les cernes qui creusent son visage et le teint gris qu'a pris sa peau parlent pour elle. En même temps, sa garde a été épuisante, se soldant par une opération chirurgicale ratée qui a pourtant duré plus de sept heures. L'échec, elle ne le supporte pas, Autumn. Jamais. Et dans ces cas-là, elle a bien besoin de réconfort. Mais ses meilleures amies – Sorcha et Delilah – ne sont pas disponibles pour aller boire un verre. Les explications sont brèves et de toute façon Autumn n'en demande pas. Elle voulait juste aller se vider l'esprit. Alors quand ses pas la guide jusqu'au parking du personnel, elle se dit qu'elle irait bien boxer sur le ring ; seul moyen pour elle de se vider de ses émotions. Une option qui n'existe plus aujourd'hui, alors qu'elle a tiré un trait sur ce sport, au profit de sa carrière éclatante et déjà si bien commencée. Frustrée à l'idée d'observer un combat où elle aimerait être actrice plutôt qu'observatrice, Autumn décide de rentrer chez elle.
Ultime option choisie. Celle qu'elle garde toujours en dernier recours.
Lorsqu'elle gare sa Porsche Cayenne dans leur garage privé, un soupir de soulagement s'échappe d'entre ses lèvres en constatant que Kasper n'est pas encore rentré. Elle n'a même pas envie de jeter un coup d'œil à son téléphone, afin de savoir si son mari l'a alerté ou non, d'une potentielle urgence au travail. Non pas qu'ils le fassent encore, en réalité. Ces derniers temps, ils en sont venus à oublier de s'avertir, lorsqu'ils rentrent à point d'heure au milieu de la soirée, ou de la nuit. Qu'importe. Ce n'est pas plus mal. Parce que même échanger un simple message avec Kasper, revient à lui causer une boule d'angoisse en elle. Une anxiété qu'elle n'a clairement pas envie d'affronter. Pas ce soir. Pas après ce qu'elle a vécu aujourd'hui. Alors elle en vient à espérer qu'il ne rentrera pas. Du moins, pas avant qu'elle soit plongée dans les bras de morphée.
Après avoir réalisé son cours de Pilates en ligne, vêtue de sa tenue de sport, Autumn décide qu'il est l'heure de se détendre réellement. D'autant que le Pilates, ça n'a pas le même effet que la boxe... Ça ne la libère pas de ses émotions, de son angoisse, de son ennui, de sa colère. Tout ça reste éternellement enfoui en elle, sans jamais en sortir.
Installée sur l'ilot central de la cuisine depuis une bonne demi-heure maintenant, Autumn surveille de loin la cuisson du diner. Elle continue d'espérer de ne pas croiser son mari, alors qu'elle s'affaire à déguster une bonne bouteille de vin rouge qu'elle vient d'ouvrir, tout en complétant des mots fléchés. Son deuxième verre de vin vient d'être rempli, alors que la porte d'entrée est claquée. Mais elle fait mine de rien entendre, Autumn. La soi-disant faute à la musique classique qui raisonne dans l'appartement luxueux, et la concentration dont elle use pour résoudre son jeu. Alors qu'avant, elle aurait tout abandonné pour venir se jeter au cou de son homme. Car forcément, c'est lui qui vient d'arriver. Qui d'autre ? Helios ne vient plus leur rendre autant visite qu'avant. Tout du moins, pas sans les prévenir au préalable, connaissant leurs emplois du temps chargés à tous les deux.
Son fessier cloué volontairement à sa chaise haute, Autumn ne bronche pas. Elle n'accourt plus pour embrasser Kasper, ni pour lui offrir ce moment de tendresse dont ils raffolaient tant, autrefois. Elle le laisse débarquer et se mettre à l'aise, sirotant de son côté son verre de vin sans se soucier de lui.
Ce n'est que lorsque la silhouette de Kasper apparait à l'horizon qu'elle daigne enfin détacher son regard de sa grille, son verre collé à ses lèvres. Elle ne sourit pas. Pas même lorsque les iris de son époux s'accrochent aux siennes.
– Salut, se contente-t-elle d'une pointe de politesse, d'un ton glacial, avant de se plonger dans un mutisme qui est sien depuis quelques semaines.
Elle ne demande rien de plus, Autumn. Ni s'il a passé une bonne journée, ni s'il a eu des imprévus ; et encore moins si elle lui a manqué...
Plongée dans cette routine qui est devenue la leur, elle ne dit mot. Une nouvelle gorgée de vin est avalée, avant qu'elle ne fronce les sourcils en observant sa grille.
– Ah ! R-O-U-T-I-N-E ! Il était pourtant simple à trouver, celui-ci, murmure-t-elle à elle-même en notant le mot dans la case associée, faisant complètement abstraction de la présence de son mari.
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(make a choice) Life doesn't always let you choose what you want. Sometimes she imposes things on you.
Kasper Specter
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MEMBRE ☆ instant crush and we will never be alone again
paper rings
messages : 30
rps : 5
pseudo : Sacha
id card : Raphaël Personnaz ; Ooolympia
pronom irl : Il
présence : Présent
âge : Les 40 bougies soufflées, littéralement. Épouse qui a chié une pendule pour que les 40 sticks de ciré soient posés sur le gâteau en famille.
statut civil : Marié, pour le meilleur et pour le pire. Dans la santé comme dans la maladie. Dans la richesse comme dans la pauvreté. Un amour partagé sans être à l'abri des orages de la vie.
occupation : Avocat, serment prêté avec fierté dans le regard. Spécialité pénale.
De mon côté
Rp à la 3ème personne ; dialogues en français (possibles expressions en anglais) ; nombre de mot variable selon l'inspiration ; une par semaine minimum (plus si miraculeusement mon irl me le permet)
@autumn specter & @kasper specter L’affaire Jem Cooper l’empêche de réfléchir à autre chose que ça. Comment éviter un potentiel lynchage médiatique que certaines personnes pourraient penser être mérité. Un détour, il va encore rentrer tard. Un détour pour tenter quelque chose, tenter de casser cette routine dans laquelle ils s’enlisent depuis des mois, voire même des années. Passage, in extremis, à la pâtisserie, pour prendre le dessert. L’espoir de croiser son épouse, de pouvoir lui offrir ce dessert préféré. Arrogance de croire que cela pourrait lui faire plaisir. Aucune arrière pensée si ce n’est de tenter un pas en avant vers elle. Veste sur le dos, l’appartement regagné, marmonnant dans les escaliers quelques paroles, dans l’espoir de ne pas bafouiller, de ne pas s’énerver, de ne pas manquer la petite occasion de lui parler qu’il tente de créer. Clés dans la porte, il pousse cette dernière. Accueil offert par le silence porté par la musique classique. Autumn est là. C’est peut-être sa chance. Bichon, c’est mignon. C’est beau l’espoir. Aucun regard, aucune parole. Un froid sibérien. Parfait. Une grande inspiration, la veste laissée sur le porte manteau à l’entrée, porte refermée, léger claquement. Il tente quelque chose. Après tout, s’il n’essaie pas, Kasper, il ne saura pas où cela mène. Il tente, le sourire timide sur les lippes, approche lente de l’îlot de cuisine. Rejoindre sa femme, celle pour qu’il aurait brûler le monde. Et aujourd’hui ? Toujours. Il ne lui a pas juré fidélité et amour dans le vent. Même si cela ne mène à rien, le brun essaie, il tente. Salut. Froideur qui arrête le mouvement. Une grande inspiration. Ne t’arrêtes pas à ça, Kasper, soit plus intelligent que ton égo. Facile à dire. Elle ne demande plus rien. Plus s’il a passé une bonne journée, s’il a eu des imprévus, elle ne demande plus rien. Le sentiment de maison, de famille, est mort. Il est enterré bien profondément. “Salut …” La voix se meurt tout autant que leur couple. Une inspiration. Parole coupée par l’exclamation de son épouse. Routine. Pourtant simple à trouver. On a dit non, l’égo, on reste tapis dans l’ombre.
Mâchoire tendue, le paquet de la pâtisserie déposée sur le comptoir, non loin de la froide épouse avant qu’il ne décide de faire demi-tour. L’égo parle. Trop tard. Piqué à vif. Aucun mot de plus ne sort de ses lèvres alors qu’il récupère sa veste ainsi que ses clés. La porte a ce nouveau léger claquement indiquant son départ. Hors de question de laisser l’impulsivité - rare mais présente - prendre le dessus et causer plus de dommages qu’ils ne doivent déjà en essuyer. Est-ce que cela vaut le coup de prendre le risque de ne pas rentrer. Cela lui ferait trop plaisir, à la harpie lui servant d’épouse. T’es un monstre de penser ça, t’es pas mieux qu’elle. Peut-être a-t-elle eu une journée éprouvante. Mais il y a bien d’autres manières de le lui faire comprendre, qu’elle veut du temps pour elle, sa musique et son vin, sans celui à qui elle a juré amour il y a près d’une vingtaine d’années. Un cruel manque de communication. Voilà ce qui tue le couple petit à petit, le manque de communication, le manque de considération, d’efforts. Des deux côtés. Ses parents avaient peut-être raison, c’était peut-être un peu trop rapide entre eux. Pourtant tout allait bien. Refuge trouvé contre un mur. Tu fais pitié comme ça, t’en a conscience ? Il ne fume pas souvent, très peu même, mais il doit avouer qu’avoir les poches vides, cela force la frustration. Profit silencieux de l’air frais nocturne. Un regard échangé avec l’écran de son téléphone. Il ne va tout de même pas aller déranger Maggie, Alarik et encore moins sa propre famille. Surtout pas Helios. Canapé ce soir. Encore. Il le faut. Donner l’impression que tout va bien. Ravaler l’égo. Acidité dans la gorge, l’égo passe mal. L’impression que cela ne sert à rien. Mais il remonte quand même. Porte poussée, de nouveau verrouillée. Une grande inspiration, ne pas lui laisser l’occasion de le rembarrer, engager la conversation le premier. “Journée compliquée ?” Sincérité dans la voix, il veut vraiment savoir, elle ne demande plus, lui, il se le demande chaque soir mais peine à le verbaliser.
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Never be alone again
Don't go wasting your emotions, lay all your love on me. Don't go sharing your devotion, lay all your love on me.