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âge : Née le 8 mars 1988, Leila est âgée de 36 ans.
statut civil : Célibataire et absolument pas dans l’optique de rencontrer quelqu’un.
occupation : Le programme dans lequel elle était inscrite au Prince Charles Hospital vient de fermer ses portes et c'est ainsi qu'elle s'apprête à le poursuivre au sein du Royal Brisbane Hospital. Leila est résidente en neurochirurgie.
adresse : Elle vient de dénicher une place dans une colocation sur West End. L’appartement 535 est situé au rez-de-chaussée de l’ancienne usine désaffectée et est déjà occupée par Enzo, Raven et momentanément par la sœur de cette dernière, Billie.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle
trigger : à discuter ensemble
warning : adoption, quête identitaire, catfishing, accident de voiture, deuil
infos rp : ± 500/1000 mots ⋄ ≈ 10/15 jours ⋄ #2b94a4
Royal Brisbane Hospital (service de neurologie) ⋄ 25 novembre 2024 › 08:09
Le naturel anxieux de Leila, couplé à sa passion pour le monde virtuel, ne l’a pas aidée à s’endormir facilement la veille au soir. Ses tergiversations ont été nombreuses et l’angoisse ressentie à l’idée de rejoindre un nouveau programme l’ont rendue maladroite ce matin même. Il ne lui ressemble pas de faire tomber le dentifrice dans le lavabo, pas plus qu’il n’est commun qu’elle fasse déborder son café en y ajoutant trop de lait. Pour autant, malgré ces quelques contretemps, Leila a quitté à l’heure convenue son nouvel appartement. Casque Bluetooth fixé sur les oreilles, elle a marché d’un bon pas jusqu’à l’arrêt de métro le plus proche, du hip-hop hurlant dans ses oreilles, pour rejoindre le Royal Brisbane Hospital.
Malgré son pas vif et sa démarche qui peut sembler assurée, Leila marque un arrêt brutal dès qu’elle a l’établissement hospitalier dans son champ de vision. Son cœur s’accélère dans sa poitrine et il lui faut se concentrer sur les paroles de la chanson qu’elle écoute pour ne pas devenir la proie de ses inquiétudes. À contre-cœur, elle finit par glisser son casque dans son sac à dos et passe le portique en présentant la carte qui lui a été remise quelques jours plus tôt, lorsqu’elle est venue dans les bureaux de la direction pour signer son contrat.
Lui a-t-on fait faire le tour du propriétaire ? Absolument pas. Lui a-t-on donné quelques indices ? Pas davantage. La responsable des ressources humaines s’est contentée de lui faire savoir que son arrivée serait encadrée par le chef du service de neurochirurgie et qu’il mettrait à sa disposition tout ce dont elle a besoin. Jamais dans l’opposition, Leila a acquiescé, offert un sourire à son interlocutrice, et s’est éclipsée sans avoir conscience qu’elle venait de commettre une première erreur.
Désormais seule dans cette immense fourmilière aux multiples couloirs, Leila se sent perdue. Doit-elle prendre à gauche, à droite, monter des étages ? Comme un patient qui serait mal assuré de venir ici, elle se range docilement dans la file d’attente de l’accueil. Plusieurs longues minutes s’écoulent avant qu’elle ne puisse se faire indiquer le service de neurologie. Consciente qu’elle risque de prendre du retard, elle n’attend pas que l’ascenseur arrive et grimpe deux à deux les marches d’escaliers jusqu’à l’étage indiqué, s’embrouillant inéluctablement dans le calcul des marches ; deux, quatre, six, huit, douze… merde. Elle se détache comme elle le peut de sa mauvaise manie avant d’atteindre l’étage qui est désormais le sien, sans même ressentir une once d’essoufflement.
Est-elle à ce point perdue ou est-ce l’ensemble de la signalétique de l’hôpital qui est à revoir ? Elle lève les yeux en l’air, regarde chaque coin de mur, mais Leila ne trouve pas l’information désirée. Elle perd encore de précieuses secondes à déambuler dans les couloirs, jusqu’à ce que la chance se mette à lui sourire. Les vestiaires du personnel se trouvent juste devant elle et le badge qui lui a été remis lui permet de déverrouiller la porte sans difficulté.
- Bonjour.
Sa voix ne porte pas très haut et ce n’est qu’à l’issue de quelques secondes que Leila se rend compte que ce n’est pas grave. Les lieux sont déserts ; vides de toute âme qui vive. L’inquiétude à l’idée que le chef de service l’attende autre part naît dans son ventre et elle rebrousse aussitôt chemin à la recherche de son bureau. Elle perd encore du temps, Leila. Tout ça pour se retrouver face à une porte verrouillée et apprendre d’une infirmière que les résidents sont attendus auprès du Dr Specter pour la tournée du matin.
Elle pourrait s’énerver, Leila. Elle commence même à ressentir un semblant d’agacement la saisir. Toutefois, elle se ressaisit et se rappelle la chance qu’elle a d’avoir été acceptée dans ce programme de résidanat alors que le sien vient de fermer ses portes pour cause de contrainte budgétaire. Elle aurait pu se retrouver sans aucune option et devoir abandonner son rêve de chirurgie, Leila. Telles sont les pensées qui l’accompagnent alors qu’elle retourne à nouveau dans les vestiaires, toujours inoccupés.
- Et les tenues, je les sors de mon chapeau ?
Elle ne se serait jamais permis un tel sarcasme devant un de ses collègues. Toutefois, sa solitude et l’enchaînement de mauvaises surprises laissent s’échapper ses mots alors qu’elle regarde dans chaque casier ouvert si des tenues propres et repassées n’ont pas été déposées quelque part. Anticiper son arrivée ? Il semble que cela n’ait pas été fait. À contre-cœur, et bien parce qu’il s’agit de son dernier recours, Leila plonge sa main dans le sac de linge où ceux qui ont fini leur journée abandonnent leur tenue. Elle se fie à ses souvenirs de son précédent passage ici pour sélectionner quelques tenues bleu foncé avant de sélectionner celle qui est la moins odorante. Elle n’est pas ravie, Leila, à l’idée de porter ce qu’un autre a eu sur le dos durant toute une journée de travail. C’est même une grimace de dégoût qui s’imprime sur son visage alors qu’elle enfile le pantalon, puis le haut sous lequel elle a volontairement gardé un débardeur. Quelques sprays de parfum pour corps et cheveux à la vanille sont pulvérisés sur sa tenue de fortune avant qu’elle n’abandonne son sac dans un coin de la pièce et son téléphone portable dans sa poche.
En un regard sur son téléphone en quittant les vestiaires, Leila constate ses huit minutes de retard. C’en est fini de sa carrière dans cet hôpital, alors qu’elle n’a pas encore commencée. La gorge nouée, la culpabilité à son comble, elle s’empresse de rejoindre l’aile des patients hospitalisés et se laisse guider par le bruit. Ce n’est qu’en remarquant un groupe de quatre résidents aux côtés d’une titulaire revêtant une blouse blanche, dans une chambre, que Leila s’autorise à entrer. Elle aurait aimé rejoindre discrètement le groupe, s’y greffer et prétendre être là depuis le début. C’est sans compter, toutefois, sur ses pieds qui heurtent le charriot abandonné dans le passage, qui font de son entrée une entrée aussi bruyante que fracassante.
Leila s’en veut et l’air désolé qu’elle affiche est loin d’être joué. Son cœur bat encore plus vite dans sa poitrine alors qu’elle prend conscience de ce à quoi elle doit ressembler. Elle renvoie l’image d’une personne qui s’en fiche ; elle, la nouvelle recrue, en retard, avec des fringues froissées qui embaument la vanille. Elle renvoie l’image de tout ce qu’elle n’est pas.
- Pardon, excusez-moi.
C’est tout ce qu’elle trouve à bredouiller alors qu’elle joint ses mains devant ses jambes pour emprunter une posture plus professionnelle et inviter tout le monde à poursuivre.
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(Mother fucker I jump) I was born in the 80's with that summer time love, then changed the whole game like what have I done at the gutter I come to touch the bright sun and from the highest heights.
Autumn Specter
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MEMBRE ☆ old wounds you got a little more to prove
âge : Elle a trente-neuf ans. Bientôt la quarantaine atteinte alors qu'elle a déjà accomplis tout ce qu'elle attendait de la vie.
statut civil : Ça fait dix-huit longues années qu'elle a dit oui à Kasper Specter. Un mariage qui devient de plus en plus pesant, ennuyant. La faute à la routine qui s'est installée lentement et aux hauts-et-bas de la vie.
occupation : Il y a longtemps, elle rêvait de devenir boxeuse professionnelle. Mais Autumn est depuis plus de neuf ans, neurochirurgienne titulaire à l'hôpital public de Brisbane.
adresse : Dans un appartement luxueux à CBD, au n°140, qu'elle partage avec son mari.
intervention pnj : Oui
pronom perso : Elle
trigger : à discuter ensemble.
warning : Pression familiale, relation mère-fils complexe, difficulté à avoir un enfant, stérilité, infidélité, relation maritale conflictuelle, adoption, moquerie, harcèlement scolaire.
infos rp : - 500 / 1200 mots environ.
- 1 rép / 2 semaines.
- #EA6BAB
Royal Brisbane Hospital (service de neurologie) ⋄ 25 novembre 2024 › 08:09
En ce moment, le docteur Specter aimerait travailler tous les jours de la semaine. Enchainer des gardes, ça ne lui a jamais fait peur. Jamais fatiguée, toujours prête à en faire le plus possible, Autumn ne s'arrête que rarement. Une attitude qui la guide depuis son internat et qui continue d'être sienne des années plus tard. Alors quand son chef de service lui a annoncé qu'elle serait de repos ce week-end, ça ne lui a pas plu à la chirurgienne. Elle lui a fait savoir son mécontentement, en justifiant l'utilité de sa présence. Mais il n'a rien voulu savoir et ne l'a pas rajoutée au planning de garde. C'est donc à cause de lui si elle a passé un si mauvais week-end même si elle a pu profiter de sa famille. Mais la tâche d'éviter son mari est lourde et l'a occupée durant ces deux jours off. Elle rend d'ailleurs Kasper coupable de son humeur massacrante de ces derniers jours, au point où elle s'en est prise à ses meilleures amies. À croire que son époux et son supérieur ont décidé de se liguer contre elle, pour lui faire vivre un week-end de l'horreur. C'est de leur faute si elle est dans cet état aujourd'hui, bien que pressée de revenir se noyer dans son travail.
Son humeur de ce lundi matin est massacrante. Parce qu'elle n'a pas pu travailler ce week-end. Parce qu'elle a dû se forcer à faire un minima la conversation à Kasper. Parce qu'elle s'est disputée – brièvement – avec Sorcha et Delilah. Rien ne va. Pas même ce gland qui s'est autorisé à se garer sur sa place de parking. Ce n'est pas comme si une pancarte avec son nom était plantée au bout de ladite place. Par chance, le docteur Specter arrive toujours vingt minutes en avance, ce qui lui laisse le temps de se garer sur le parking public de l'hôpital, et même de venir inscrire un mot mécontent sur le pare-brise du voleur de place. Quel manque de respect !
À peine changée, la chirurgienne pousse les portes du service de neurochirurgie où elle se fait immédiatement accueillir par les infirmières. Leurs voix sont douces, respectueuses, parce que le docteur Specter est très respectée ici. Leur gentillesse est telle qu'Autumn leur renvoie poliment un sourire en se dirigeant vers son bureau. Elle laisse son sac-à-main et ses affaires personnels sur le porte-manteau, avant d'attraper sa tablette pour prendre connaissance de son planning. Comme tous les lundis matins, elle sait qu'elle va devoir commencer par la tournée des chambres avec les résidents du service. Un soupir s'échappe d'entre ses lèvres. Si d'ordinaire elle aime enseigner, aujourd'hui elle n'est vraiment pas d'humeur à entendre leur manque de connaissance. Elle veut faire vite, Autumn. Pour se noyer dans le travail ; au beau milieu de son bloc.
Les surnoms fusent dès qu'elle sort de son bureau. Elle n'entend rien, mais les résidents râlent à l'idée d'être affectés à La reine des glaces. Docteur Elsa, de son petit surnom. Ça lui plairait de savoir ce qu'il pense d'elle. Autumn se dirait même que ça lui va à merveille. C'est sa façon de mieux régner ; même si cette attitude ne change rien au respect que lui vouent les résidents de neurochirurgie.
– Bonjour. On y va, souffle-t-elle d'un ton autoritaire et glacial, alors qu'elle leur fait signe de commencer le tour des chambres.
Elle ne prend pas le temps de vérifier s'il y a des absents. Il est sept heures cinquante-neuf. Il est l'heure. Parce qu'elle a toujours été claire Autumn : elle n'accepte aucun retard dans son équipe. Ceci étant un signe d'irrespect pour elle. Suivie par ses résidents, le docteur Specter longe les couloirs de la neurochirurgie avant d'entrer dans une première chambre. Respectueuse, elle les laisse d'abord tous passer avant d'entrer en dernière, pour venir se planter au plus près de la patiente. Madame Morello.
D'ordinaire, Autumn considère ses patients comme des personnes à aider du mieux possible. Mais ça ne va jamais plus loin. Seulement, Madame Morello, c'est autre chose. Cette vieille dame lui rappelle cette gouvernante qu'elle a eue, dans sa jeunesse. À chaque sourire qu'elle lui offre, elle a l'impression de revoir ceux de Lillian. Alors c'est particulier. À ses côtés, elle se sent presque mieux, Autumn. Comme si le week-end qu'elle venait de passer, ses angoisses, ses craintes, sa colère, étaient chassées d'un revers de main par Madame Morello. Autumn voudrait pouvoir la sauver, même si son cancer s'est surdéveloppé. Elle ne craint pas d'échouer. Elle se dit qu'elle va y arriver. Pour elle. Alors aux côtés de cette patiente, elle s'adoucit à chaque fois, sous les regards surpris de ses élèves. Ils ne disent rien, mais observent leur titulaire sourire. Sûrement une première, pour eux.
– La nuit fut bonne ? demande-t-elle à sa patiente qui lui répond par la positive en attrapant sa main. Ce geste, Autumn ne l'accepte que rarement en temps normal. Pourtant cette fois ci, elle ne bouge pas et maintient le contact avec sa patiente. Docteur Wyler, on vous écoute, lâche-t-elle à nouveau froidement en se tournant vers ses élèves.
Le cas est exposé, expliqué en détail. Madame Morello fait une récidive de son glioblastome. Cette fois-ci, il fait la taille d'une balle de tennis et l'extraire sera complexe. Tout est expliqué en détails et ce n'est qu'une fois terminée qu'Autumn interroge ses élèves sur la marche à suivre et le type de chirurgie qui peut être réalisée. Alors que le docteur Keannan se lance dans des explications, la porte de la chambre s'ouvre discrètement. La titulaire, à l'affut de la moindre réaction de ses élèves, les voit se retourner pour certains et se distraire. C'est finalement le charriot des aides soignantes laissé dans la chambre qui se retrouve percuté dans un bruyant fracas, coupant court à la réponse du Docteur Keannan.
Autumn fronce les sourcils alors que son regard se pose sur la silhouette de l'inconnue, venue interrompre leur réunion strictement privée et professionnelle. La blouse qu'elle porte laisse à penser qu'elle est résidente en chirurgie, mais lorsque le docteur Specter pose son regard sur son visage, elle ne la reconnait pas. D'où sort-elle ? Qui est-elle ? Sa main toujours agrippée par la poigne brûlante de Madame Morello, Autumn ne bouge pas. Néanmoins, le regard qu'elle jette à cette inconnue en dit long sur le fond de ses pensées. Si elle avait eu des balles à la place de ses iris, elle l'aurait sûrement neutraliser sur place. Glaciale. Froide. Le docteur Specter plonge son regard dans celui de l'inconnue qui s'excuse au même instant, malgré la distance entre elles deux.
– Non seulement vous dérangez une transmission strictement confidentielle, à laquelle vous n'êtes pas conviée, mais vous osez en plus ne pas vous présenter ? l'attaque-t-elle d'un ton glacial, ne laissant paraître aucune émotion. Vous avez dû vous tromper de chambre. Et de tenue. Sortez, ordonne-t-elle alors que ses résidents ne disent mot. Ils observent la scène, tel un match de tennis, et observent les deux femmes à tour de rôle.
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(make a choice) Life doesn't always let you choose what you want. Sometimes she imposes things on you.