OUTFIT -- Est-ce qu'elle se sent soulagée de savoir qu'il rentre enfin. Ce serait mentir que de dire qu'il ne lui a pas manqué. Plusieurs semaines sans se voir, plusieurs heures passées au téléphone et plusieurs messages échangés par jour -- mais ça ne suffit pas. August est enfin de retour à Brisbane et pour plus longtemps que seulement quelques heures. Et c'est tout naturellement qu'elle lui a proposé de la rejoindre à l'hôtel avant même qu'il aille poser ses valises dans son propre appartement. Si Shiloh n'est plus que l'ombre d'elle-même depuis plusieurs semaines suite à sa rupture avec Deacon, elle espère que le retour d'August saura la rendre un peu plus joyeuse. Pour préparer la soirée, elle a même fermé la boutique un peu plus tôt et est passée chez le traiteur libanais. Elle a bien sûr plusieurs bouteilles de vin et champagne dans le mini bar de sa chambre d'hôtel et a même mis une tenue d'exception pour l'occasion. Quelques bougies ont été allumées. Ouais, Shiloh a décidé de faire les choses en grand. Et surtout, elle refuse de laisser son chagrin suite à sa séparation avec Deacon venir assombrir ses retrouvailles avec August. Hors de question. Des ruptures difficiles, elle en avait déjà vécu. Et jamais sa relation avec August en avait souffert. Mais cette fois... Et bien, c'est différent. Parce qu'elle a rarement ressenti ce qu'elle ressentait dans les bras de Deacon. Sauf avec Archibald et August. Elle secoue la tête pour chasser Deacon de ses pensées alors qu'on vient frapper à la porte de sa chambre d'hôtel. Pieds nus, elle vient ouvrir à August et un sourire étire immédiatement ses lèvres. _ Plus jamais je te laisse t'absenter autant de semaines. Souffle-t-elle alors qu'elle n'attend pas qu'il soit entré pour venir sceller ses lèvres aux siennes. Il lui a manqué et elle espère qu'il le comprendra. Elle sait que ses absences sont nécessaires. Il ne part pas à l'autre bout du monde par gaité de coeur. Il le fait pour le travail, pour évoluer, pour sa passion. Mais cela n'en est pas moins difficile lorsqu'il faut se quitter. Ils sont peut-être libres de leurs mouvements. Libres de faire ce qu'ils veulent. Ils n'en sont pas moins éperdument amoureux depuis toutes ces années. Finalement, elle se sépare de lui et se pousse afin de le laisser entrer et fermer la porte derrière lui. _ Tu as fais bon voyage ? Pour être allée en France à plusieurs reprises pour ses études d'oenologie, elle sait à quel point le jetlag peut être terrible.

OUTFIT -- Boum boum. Boum boum. Ca bat la chamade, là, dans sa poitrine. Le cœur qui s’emballe à l’idée d’enfin retrouver Shiloh. Bordel qu’elle lui a manqué. Alors certes, ces stages à Paris sont extrêmement précieux, formateurs, et importants. Mais être si loin de son amoureuse, aussi longtemps, dieu que ça l’a rongé. Fort heureusement ils vivent au 21e siècle, avec cette technologie qui leur permet de s’appeler et de se voir tous les jours. Cependant rien n’est comparable à son parfum enivrant, la douceur de sa peau, le goût de ses lèvres. Il meurt d’impatience de la serrer, elle si petite, dans ses bras. Alors il presse le pas. N’est resté que de maigres minutes chez lui. Histoire de prendre une douche et se changer. Être digne de ses retrouvailles. Erikk toujours chez ses amis ; August l’y sait heureux, alors une nuit de plus ne changera pas grand-chose. Finalement arrivé à l’hôtel, on le salue. Figure devenue connue ici ; quatre années déjà. Mouvement de tête poli pour renvoyer ces salutations, et le brun disparait dans l’ascenseur. En compterait presque les secondes. Ding. Les pas se pressent, la main toque à la porte. Et voilà enfin Shiloh qui apparait dans son champ de vision. Sourire béat imminent. « Pardonne m’en. » qu’il lui répond, alors que leurs lèvres se retrouvent malgré la porte toujours ouverte. Aucune attente. Trop d’amour à rattraper. Le souffle leur manque ; August pénètre enfin comme il se doit dans la suite. Retire ses chaussures, la porte se ferme. « Très long. Trop, même. Je n’ai plus aucuuuune série à regarder. ». Léger rire, alors qu’il se rapproche de sa blondinette. L’entoure de ses bras, la serre avec puissance mais sans douleur. Vient caler son nez sur le haut de la tête de la demoiselle, pour toujours friand de cette différence de taille certaine. « Tu m’as tellement, mais tellement manqué… » qu’il susurre, restant un moment ainsi. Simplement à s’imprégner de cette étreinte. Cependant non désireux de l’étouffer, il la relâche. Mains qui viennent se glisser aux joues de sa cadette. « … Tu ne serais pas encore plus belle qu’avant toi ? Mh ? ». Bouche qui se tend en un sourire amusé, avant de revenir embrasser sa petite amie. August, mielleux à souhait. Baiser amoureux, passionné. Lèvres qui ont bien du mal à se séparer. « Que nous as-tu réservé pour ce soir ? Je suis désolé de débarquer relativement à l’improviste. Mais je me rattraperai, c’est promis. J’ai quelques jours de libre devant moi. Vous êtes Maîtresse ce soir, en attendant que je nous concocte quelque chose. ». Baiser sur la joue droite. La joue gauche. Le front. Les lèvres à nouveau.  

OUTFIT -- Leur relation est peut-être atypique, même incomprise la plupart du temps mais elle n'en est pas moins réelle et sincère. Shiloh aime August depuis le premier jour. De toute façon, avec elle, c'est tout ou rien. Si elle aime, c'est dès le début et pour toujours. Pas de mensonge, pas de faux semblant. Être aussi régulièrement éloignée d'August est, malgré tout, difficile pour elle. La blonde n'apprécie pas forcément de voir son petit-ami en coup de vent ces derniers temps -- même si c'est pour l'épanouissement professionnel d'August. _ Pardonne m’en. _ Hm. J'y songerai peut-être. Souffle-t-elle alors qu'un sourire étire déjà ses lèvres. Le revoir, pouvoir à nouveau le serrer dans ses bras, sentir son odeur, pouvoir goûter au goût de ses lèvres à nouveau. Un besoin devenu viscéral. En quatre ans, ils ont en vécu des choses. Beaucoup de hauts, rarement de bas. _ Très long. Trop, même. Je n’ai plus aucuuuune série à regarder. Elle laisse un léger rire traverser ses lippes. Il vient l'entourer de ses bras et elle se sent tout de suite beaucoup mieux. _ Les livres sont inépuisables. Souffle-t-elle alors qu'il la serre un peu plus contre lui. Rien d'inhabituel au fait que la blonde préfère fourrer son nez dans un livre plutôt que d'allumer sa télévision. D'ailleurs, c'est à peine si elle connait les tendances actuelles. Un côté décalé qui dénote avec son physique de blonde écervelée. _ Tu m’as tellement, mais tellement manqué… Tu ne serais pas encore plus belle qu’avant toi ? Mh ? _ Dites voir Monsieur Østergaard, n'essayerez vous pas de me séduire avec vos belles paroles ? Elle hausse un sourcil alors qu'il s'éloigne d'elle après un autre baiser. _ Que nous as-tu réservé pour ce soir ? Je suis désolé de débarquer relativement à l’improviste. Mais je me rattraperai, c’est promis. J’ai quelques jours de libre devant moi. Vous êtes Maîtresse ce soir, en attendant que je nous concocte quelque chose. Ils avancent de quelques pas dans la suite et Shiloh vient tendre les mains vers le salon où elle a déjà installé bougies, champagne et musique d'ambiance. _ Ce n'est rien d'exceptionnel, mais je voulais marquer le coup. Elle a surtout envie de lui faire plaisir, de se faire plaisir aussi et  ce genre de petits attentions en fait partie. _ Je préfère te voir venir à l'improviste que de ne pas te voir du tout, de toute façon. Elle mêle sa main à celle d'August et l'entraîne avec elle sur le canapé. _ Alors ? Raconte-moi ? C'était comment la France ? Probablement pas de la même manière qu'est représenté Paris dans les films, les livres ou les pubs. Pour y être déjà allée à de nombreuses reprises, Shiloh sait que ça n'a rien à voir. Et encore, elle fait partie d'une élite. En tant que privilégiée de ce monde, elle n'a pas eu besoin de prendre le métro ou de traîner dans les différents quartiers de la ville. Elle lâche finalement les doigts de son bien aimé pour ouvrir la bouteille de champagne et sert deux coupes qu'elle tend ensuite à August.

OUTFIT -- Il se sait chanceux, August. D’avoir une petite amie aussi compréhensive, et qui le soutient dans cette reconversion professionnelle. Car bien des partenaires auraient refusé de voir l’être aimé partir pendant des semaines à l’autre bout du monde, littéralement. La distance, ça fait peur. Peur de ne plus contrôler ce quotidien, peur que l’autre se lasse de nous, peur qu’iel rencontre une autre personne. Evidemment, il sait que ces stages peinent Shiloh ; préfèrerait qu’il reste ici auprès d’elle. Cependant, elle a conscience que leur impact, de leur importance. Leur bonheur est commun. Leur épanouissement encore plus. Ainsi donc elle respecte, l’encourage même. Fierté qu’il espère lire dans ses yeux le jour où il lui montrera son nouveau diplôme. Mais en attendant, il est là. De retour dans sa ville natale. Et August compte bien rattraper le temps perdu. Exemple avec ces nombreux baisers dont il couvre son amoureuse. Mielleux à souhait, on ne le changera pas. La blondinette en a pris l’habitude depuis toutes ces années ; ne s’en est d’ailleurs jamais plains. Traitée telle la princesse qu’elle est aux yeux du Danois. « Je suis né pour vous séduire, encore et toujours, jour après jour. » qu’il lui répond, ton léger et amusé. Se plait à s’imaginer grand gentleman de roman d’amour, preux chevalier des temps modernes. Tandis qu’il la questionne, les pas de Shiloh le guident jusqu’au salon de la suite, pour y découvrir un bien joli début de soirée qui s’annonce. « C’est parfait. Vraiment. Simple mais romantique. ». Se laissant amener jusqu’au canapé où ils s’assoient, les yeux d’August se perdent un instant sur le visage de poupée de sa cadette. Admire son petit nez, ses yeux pétillants, ses pommettes adorables. Avant de revenir à la réalité. Ah oui, la France. « Beaucoup plus tranquille que cet été avec les Jeux Olympiques. Bon, toujours pas mal de touristes, et je déteste toujours autant leur métro, mais c’était bien plus tranquille. ». Remercie Shiloh d’un signe de tête alors qu’il se saisit de la coupe de champagne. « Ca me confirme également que je suis fait pour une ville pour Brisbane. Avec l’océan, ouverte sur la nature, dynamique mais tranquille à la fois. ». Ils trinquent ; première gorgée avalée. Les bulles qui lui arrachent un petit frisson. « Et j’ai un cadeau pour toi. ». De sa main libre, August vient chercher dans la poche de sa veste. En ressort une petite boîte. Un joli écrin, dans lequel la blondinette trouvera une paire de boucles d’oreilles. « J’ai de suite pensé à toi. J’espère que ça te plaira. ». Sourire tendre.