OK, now it's the beginning of everything.
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feat. @August Østergaard

« hé hé hé, tu viens d’où buddy ? », qu’il demande aussitôt en s’accroupissant, arrêtant dans sa course cette petite boule de nerfs qui semble avoir semé son maître ou sa maîtresse d’ailleurs. il délaisse aussitôt son casque d’écouteurs pour le laisser reposer sur ses épaules alors qu’il tient toujours le chien par son collier, accroupi. il est en train de caresser sous sa gueule tout en étouffant quelques rires devant la réaction de ce dernier quand une silhouette apparaît. deacon tourne la tête et a envie de lâcher un « et merde ! » mais à la place, il cligne plusieurs fois des yeux. « je suppose qu’il est à toi --- », demande-t-il en redressant la tête pour l’observer, plissant les yeux et fronçant les sourcils à cause du soleil qui est derrière ce géant et l’éblouit un peu. deacon libère alors le canidé pour le laisser se réfugier auprès de son maitre. « soit il est super rapide, soit t’es vachement lent », finit-il par commenter dans un éclat de rire qui se veut détendu et serein alors qu’il est tout simplement mal à l’aise. mal à l’aise ? évidemment ! il le reconnaît en un clin d’œil. sa gueule d’ange, c’était celle qui avait accompagné shiloh. le petit-ami. le vrai. l’officiel. son vrai et grand amour. là, c’est le moment où il devrait partir --- il devrait remettre son casque sur ses oreilles, remettre sur play et reprendre son jogging histoire de prendre soin de son cardio. ça, c’est ce qu’il devrait faire s’il n’était pas en train de s’accrocher au regard de ce type et que ses pieds n’étaient pas incapables de se détacher du sol.

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feat. @Deacon Skinner

Dieu que l’air australien lui avait manqué. Cette odeur si singulière qui règne dans l’air ; un brin iodée. Ce soleil encore timide du printemps qui vous réchauffe les joues. Et cet anglais atypique qui lui décroche un sourire certain. Il a beau éprouver une adoration et une joie certaines quant à ses stages de pâtisserie à Paris, August ne peut nier le fait que cette ville n’est pas faite pour lui. Trop grande, trop bruyante, trop sale, trop triste. Ses séances matinales de jogging ont été particulièrement peu plaisantes. Ainsi, maintenant qu’il est rentré sur Brisbane, et qu’il a retrouvé son partenaire parfait de course, il peut s’y remettre le cœur joyeux. C’est donc la raison de cette sortie de si bonne heure. Tenue de sport complète, airpods dans les oreilles, il se faufile entre les rues de la ville, Erikk en éclaireur à quelques mètres devant lui. Tout semble parfait ; miaou. Un chat qui débarque de nulle part, s’enfuit en courant à la vue du molosse. Ne se doute pas une seconde qu’il vient de réveiller le caractère sauvage de ce dernier. En effet, voilà que le bulldog fonce à une allure dingue, laissant derrière lui un August perplexe. Il bug un instant, avant de jurer et accélérer fortement sa course pour le rattraper. Fort heureusement pour lui, il retrouve l’animal pas très loin, transformé. Redevenu l’adorable bête qui succombe aux papouilles d’un inconnu. « Ouais, merci… Il a vu un chat et… ». Respiration saccadée, mains sur les hanches, le Danois sourit à son interlocuteur tout en reprenant son souffle. « Disons qu’il m’a pris par surprise. » qu’il plaisante à son tour. Main qui vient tapoter la tête d’Erikk. « Merci en tout cas. Car le connaissant, ça aurait pu durer un long moment. Pas vrai monsieur je-déteste-les-chats ? ». On semblerait voir sourire le chien. Iris chocolatées qui viennent se perdre dans celles de cet inconnu. « J’avais quasiment fini ma séance. Ca te dit un café, pour te remercier ? Ou toute autre boisson. ». August dans toute sa splendeur. N’importe qui aurait repris sa route, un simple remerciement faisant bien l’affaire. Mais lui aime parler, aime découvrir de nouvelles personnes. Et si cet homme apprécie Erikk, alors il marque déjà de très bons points !

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feat. @August Østergaard

« ouais, merci… il a vu un chat et… disons qu’il m’a pris par surprise. » il ne peut pas réprimer un léger éclat de rire en imaginant la scène et repose même son attention sur le bouledogue, source de cette rencontre fortuite. « merci en tout cas. car le connaissant, ça aurait pu durer un long moment. pas vrai monsieur je-déteste-les-chats ? » « pas de problème, c’est une de mes passions de jouer au bon samaritain de bon matin », il hausse les épaules et se redresse pour faire face au géant. « j’avais quasiment fini ma séance. ca te dit un café, pour te remercier ? ou toute autre boisson. » les lèvres s’ouvrent et il essaie de savoir quels sont les mots justes pour répondre à cette invitation. il hésite. prendre la fuite. ne pas entrer dans l’univers de celui qui partage le cœur de son amante. ou alors accepter et en découvrir davantage sur lui. putain ! il ne peut pas prendre plus de deux secondes pour trouver une réponse adéquate. il faut que ça se fasse … maintenant … trois … il est curieux après tout … deux … mais c’est pas honnête d’avoir une longueur d’avance sur lui et de savoir qui il est … un. décide-toi, deek. « allez ! je ne dirais pas non pour un café », finit-il par céder après à peine trois secondes de réflexion qui lui ont semblé être une éternité. « y’a un café pas trop mal à quelques pas d’ici et je crois que monsieur-je-déteste-les-chats peut même se caler en terrasse. » il accompagne ses paroles d’un vague geste pour désigner la direction à emprunter. il sort son téléphone pour éteindre la musique qui sortait de son casque pour reposer son attention sur august.

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feat. @Deacon Skinner

Il n’avait pas vraiment prévu de finir ce jogging à la cadence relativement calme en un sprint sur plusieurs mètres. Oh non. Habituellement, Erikk reste à ses côtés, ou bien lead un peu. D’une docilité certaine, malgré cette race qui peut, si mal dressée, se montrer violente. Le Danois prend bien évidemment toujours sa laisse avec lui, qu’importe le lieu et la longueur de toute balade. Laisse tout de même une certaine liberté au canidé, qu’il juge naturelle pour l’animal. Alors oui, c’est vrai, August a été surpris par cette course poursuite certaine entre les deux. Et il doit une fière chandelle à cet homme qui s’est trouvé sur cette route, et a su, à l’aide de gratouilles visiblement fortes agréables, retenir et calmer le chien. C’est pourquoi il l’invite avec un plaisir certain. Jeune homme bien élevé, mais aussi curieux de de connaître ce bon samaritain. « Allez, un café, c’est acté ! » qu’il répond avec le sourire, sortant de sa poche la laisse d’Erikk pour mettre fin à toute nouvelle envie de s’échapper de nouveau à ce dernier. L’inconnu prend à son tour les devants, proposant un endroit qu’il semble connaître, non loin de là. Qui plus est acceptant, apparemment, la présence des chiens. « Oh c’est parfait alors, on te suit ! ». Airpods rangés, pas qui emboitent ceux de l’aîné. « Euh moi c’est August, au fait ! Et lui, Erikk. Il a environ deux ans, alors il est encore un peu foufou par moment. Mais terriblement gentil et accro aux papouilles. ». Aboiement, comme pour confirmer les dires de son maître. « Je sais que beaucoup de gens ne sont pas très à l’aise avec ce genre de races, mais promis, il ne te mordra pas ou quoi. Il semble déjà t’avoir accepté, de toute façon. ». En effet, le compagnon à quatre pattes se balade joyeusement entre les deux hommes, d’un naturel des plus déconcertants. A ses aises, comme s'il connaissait déjà le blond.

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feat. @August Østergaard

« euh moi c’est august, au fait ! et lui, erikk. il a environ deux ans, alors il est encore un peu foufou par moment. mais terriblement gentil et accro aux papouilles » les présentations. oui, normalement, c’est ce qui se fait quand on ne se connait pas mais lui, il a une longueur d’avance. il sait. fuck ! il aurait bien envie de se prendre une pelle et de creuser son propre trou, ici même, ouais ça serait pas mal. le regard du boxeur se pose sur le erikk en question. au moins, ce prénom est nouveau, il ne le connaissait pas. « deacon » finit-il par dire en haussant les épaules, se demandant s’il doit ajouter un détail ou s’il doit simplement faire « comme si ». et dieu soit loué, august poursuit et lui permet de se détendre un peu plus. « je sais que beaucoup de gens ne sont pas très à l’aise avec ce genre de races, mais promis, il ne te mordra pas ou quoi. il semble déjà t’avoir accepté, de toute façon. » « en fait, il se trouve que c’est plutôt avec beaucoup de gens que je ne suis pas à l’aise --- les chiens sont rarement le problème, plus la personne à l’autre bout de la laisse », et son index suit la ligne de la laisse pour finalement pointer du doigt august à qui il adresse un sourire amusé, « t’offres le café, donc je vais pas me plaindre --- et ouais apparemment, je suis l’ami des bêtes. malheureusement pour moi, ma fille a préféré un chat au chien – j’y suis pour rien », quant à son choix, il précise d’une voix rieuse en levant les mains comme le ferait un coupable en train de se faire accuser.
ils s’approchent rapidement du café dont il a fait mention et une fois la rue traversée, ils peuvent prendre place sur la terrasse.

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feat. @Deacon Skinner

Présentation qui se veut naturelle, et même obligatoire. Après tout, ils sont partis pour passer plusieurs minutes ensemble, alors c’est bien la moindre des choses que de donner son prénom. Pour le nom de famille, ça, ils verront plus tard. C’est toujours une étape étrange pour August, même après trente-sept années. Devoir répéter plusieurs fois ces sonorités inconnus aux locaux, expliquer ses origines danoises, parfois même enseigner quelques rudiments de l’alphabet. Absolument fier de son héritage ; pesant face à des gens bien fermés d’esprit. Le blond l’imite à son tour. Deacon. Ok. Ca tourne plusieurs fois dans sa tête, histoire qu’il se grave. Historie d’éviter de passer pour un idiot s’il se trompe plus tard. « Alors si cela peut te rassurer, je suis aussi doux et gentil qu’Erikk ! Tu n’as rien à craindre ! ». Rire qui s’envole. August est un être solaire, même si aux premiers abords, ses cicatrices au visage et ses traits singuliers peuvent laisser penser l’inverse. « Oh, à vrai dire, c’est mon premier animal. Mes parents n’ont jamais vraiment pensé à adopter. Trop pris par leur travail, nos allers-retours en Europe, pi ceux de mes copains d’école suffisaient bien. ». Haussement d’épaule. Bien que fils unique et dénué d’un quelconque animal, August ne s’est jamais seul ou délaissé. Toujours fourré à droite ou à gauche. Atteignant leur destination, il est soulagé de voir qu’il est accepté, malgré sa transpiration et le chien. Bol d’eau même servi à ce dernier, qui s’en voir ravi. « C’est sympa ainsi, j’approuve ton choix ! ». Hochement de tête qui accompagne ses dires, tandis qu’il se saisit de la carte. « Tu as des recommandations ? Tant que c’est sans lactose. » précise-t-il. Pas super comme premiers contacts que de finir à l’hôpital, n’est-ce pas ? Regard qui lâche le menu, retenant toute déformation professionnelle de venir pointer le bout de son nez. Non, il repose son attention sur ce fameux Deacon. Il semble plus âgé que lui, et un sportif également. Suffit de voir le diamètre de ses biceps. Ils ne deviennent pas ainsi juste en faisant la vaisselle et pianotant sur un pc…

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feat. @August Østergaard

« alors si cela peut te rassurer, je suis aussi doux et gentil qu’erikk ! tu n’as rien à craindre ! » « je te prends au mot, attention », lance-t-il en s’accrochant à son rire. « oh, à vrai dire, c’est mon premier animal. mes parents n’ont jamais vraiment pensé à adopter. trop pris par leur travail, nos allers-retours en europe, pi ceux de mes copains d’école suffisaient bien. » « europe ? tu viens de quel coin ? », qu’il demande soudainement curieux. lui le britannique, toujours ravi de croiser un européen.

« c’est sympa ainsi, j’approuve ton choix ! tu as des recommandations ? tant que c’est sans lactose. » « hm --- je pourrais te recommander ça, c’est même vegan », dit-il en se penchant vers lui pour tendre le bras vers le menu qui est entre ses mains, tapotant du doigt une des spécialités du café. le regard posé sur la recommandation, il tourne finalement la tête vers le géant à ses côtés et il se surprend à lui offrir un sourire. comme quoi, il commencerait presque à être à son aise alors que --- ne devrait-il pas lui dire qu’il le connaît, au moins de vue, de nom --- non, pas encore. « après, j’pense qu’y a pas de mauvais choix », il lève les épaules et reprend place contre le dossier de sa chaise.

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feat. @Deacon Skinner

Sonne-t-il trop sûr de lui à ainsi se qualifier de doux et gentil ? Simples mots repris de la bouche de ses proches. Cependant, il est certain que face à un inconnu, cela peut sembler égocentrique. Mais le prénommé Deacon prend cela d’une façon taquine, amusante. C’est parfait, le voilà soulagé. Hochant la tête, pour lui assurer qu’il peut, en effet, le prendre aux mots, August esquisse un nouveau sourire quand l’homme le questionne sur ses origines. Ce dernier se montre curieux, intéressé par sa personne. Et c’est plaisant. La discussion est fluide. Très agréable. « Danemark. Toute ma famille habite là-bas, mes parents y sont retournés il y a quelques années. Mais je suis né ici. ». Langue danoise à la maison, langue anglaise à l’extérieur. Il ne remerciera jamais assez ses parents de lui avoir impliqué la culture, le langage, les codes de ce pays d’où prennent ses racines. « Et toi ? C’est la première fois que j’entend ton prénom. Alors j’hésite à dire si tu es natif d’ici ou non… ». Laisse planer le doute, le temps que Deacon, justement, vienne lui faire par de sa recommandation. « Ok, bah écoute, je vais te suivre là-dessus alors. Tu me parais de bons conseils. » qu’il lui répond tout en lui rendant son sourire. Erikk s’installe aux pieds de son maître, prêt à se lancer dans une sieste des plus agréables. La main se lève ; August appelle ainsi une serveuse. Commandes passées, demoiselle remerciée. Le Danois s’étire alors longuement, faute de n’avoir pas effectuer son petit yoga post-jogging. « J’suis pas hyper présentable, j’espère que ça va pour toi. D’ailleurs je t’ai un peu kidnappé, t’avais rien de prévu ? ». Pour sa part, en dehors d’une bonne douche, il est encore en vacances post-voyage à Paris. Ses journées sont donc dictées par son bon vouloir, et ses désirs du moment.

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« danemark. toute ma famille habite là-bas, mes parents y sont retournés il y a quelques années. mais je suis né ici. » « danemark ? sans vouloir te vexer --- jamais rien compris à cette langue », qu’il réplique d’une voix rieuse en se souvenant à quelques compétitions qui avaient eu lieu dans ce pays où il n’avait pas compris quelque chose --- mais il avait apprécié la bière là-bas, ça compte ? « et toi ? c’est la première fois que j’entend ton prénom. alors j’hésite à dire si tu es natif d’ici ou non… » « si j’te dis, fish chips, mary poppins, temps de merde », dit-il d’une voix rieuse tout en exagérant son accent anglais, « t’as en face de toi un produit 100% britannique --- même si ça fait bien trop longtemps que je me cache ici, au soleil »

les commandes sont passées et deacon ressent le besoin urgent d’occuper ses mains, de boire un truc, de se tenir occupé … oui, au lieu de tourner la tête vers ce danois dont il n’aurait jamais vraiment dû croiser le chemin. « j’suis pas hyper présentable, j’espère que ça va pour toi. d’ailleurs je t’ai un peu kidnappé, t’avais rien de prévu ? » « j’ai passé ma vie dans des salles de sport, alors crois-moi, tu es bien plus que présentable, ça en est presque vexant pour ceux qui finissent avec une sale tronche après le sport », et il pense ce qu’il dit – toujours, « j’crois qu’il s’agit d’un kidnapping consenti, donc ne te fais pas de souci là-dessus.»

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Pour être honnête, il n’est nullement surpris de la réaction de Deacon. Il sait que le pays d’origine de sa famille s’avère des plus atypiques, et peu connus. Déjà auprès de ses voisins européens, peu possèdent des connaissances à son sujet, encore moins sur sa langue. Mais alors ici, en Australie, littéralement à l’autre bout du monde, c’est déjà extrêmement rare de tomber sur une personne qui connait l’existence même de ce si petit pays. Alors August rit avec lui, aucunement vexé ou blessé par les mots de son interlocuteur. « C’est très spécial, je te l’accorde. Il y a des bases similaires avec l’anglais, surtout dans la grammaire, mais… Bref, je ne vais pas me lancer dans un cours, on n’est pas là pour ça. ». A son tour, Deacon parle de lui, et de là d’où il vient. Produit purement britannique ; accent bien dissimulé. « J’y suis jamais allé, mais je connais bien la réputation de la météo catastrophique de là-bas. T’as eu raison de venir ici, ca a du être un renouveau pour toi ! ». Commandes passées, le Danois s’excuse de sa tenue, de la sueur qui fait briller ses tempes. L’aîné lui confirme alors ses doutes ; il s’avère bien être un sportif. Confirmé, s’il comprend bien. « Oh c’est pas ce que je voulais ! Je sais que la transpi’ peut être dérangeante pour pas mal de gens. Moi aussi j’suis un habitué des salles de sport. Des dojos, plus exactement. ». Sourire en coin, mains qu’il fait craquer. « Bon, tout va bien alors. Nous avons donc le temps de savourer nos boissons. ». A moins d’un appel soudain de Shiloh, ou d’un caprice d’Erikk, le brun n’a aucune raison de partir. Alors, de nouveau, ses iris chocolatées glissent sur le visage de l’inconnu. Inspecte ses traits. Tente d’y déceler quelque chose, des indices sur lui, sur sa vie. Un homme ainsi, visiblement tendre, beau il ne peut le nier, amoureux des animaux et qui parait avoir un style de vie sain, ça ne court pas vraiment les rues. August se demande bien qui il est. Son travail, sa potentielle vie de famille, ses autres loisirs.

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« j’y suis jamais allé, mais je connais bien la réputation de la météo catastrophique de là-bas. t’as eu raison de venir ici, ca a du être un renouveau pour toi ! » « ça vaut la peine d’être vu. vraiment. même avec la météo cliché --- ça été un petit choc mais j’étais encore un môme donc franchement, ça s’est plutôt bien passé »

« oh c’est pas ce que je voulais ! je sais que la transpi’ peut être dérangeante pour pas mal de gens. moi aussi j’suis un habitué des salles de sport. des dojos, plus exactement. » intrigué, curieux, il acquiesce d’un signe de tête. « des dojos ?! tiens donc, tu deviens de plus en plus intéressant », souffle-t-il sans perdre son sourire, se permettant même de venir coller son épaule contre la sienne pour le bousculer légèrement. « bon, tout va bien alors. nous avons donc le temps de savourer nos boissons. » il acquiesce, approuvant ce fait. ils peuvent savourer cet instant --- profiter de cet instant au ralenti, hors du temps. « donc, tu parlais de dojo --- dis-m’en plus --- tu te doutes bien que si je me la raconte avec mon côté mary poppins, c’est que je suis plus un adepte de la boxe anglais mais », il lève son index, « la retraite a fait en sorte que j’ai commencé à m’intéresser à d’autres domaines. t’as trouvé un endroit où t’entrainais ici ? » c’est fou mais à cet instant, il a oublié shiloh et s’intéresse à august, juste à august, curieux d’en savoir plus.

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feat. @Deacon Skinner

Depuis son plus jeune âge, la sociabilité est son trait de caractère principal. August, il aime parler. Découvrir de nouvelles personnes. S’imprégner de leur vie, de leurs expériences. Il ne juge jamais selon les qu’en dira-t-on, ne s’arrête jamais sur des a priori. Il faut creuser, si on veut vraiment estimer une personne. Certes, l’apparence ou le style vestimentaire peuvent aiguiller ; les goûts musicaux, l’attrait pour le sport, parfois même les loisirs. Cependant tout cela ne représente qu’un infime pourcentage de m’être. Par exemple, ce Deacon. Si on ne l’analyse que physiquement, on pourrait s’imaginer un homme bourru, sans doute macho ; cliché de cette musculature certaine. Un genre de biker tatoué qu’il ne faut pas faire chier. Pourtant, il s’avère être curieux, ouvert. A la conversation facile et au rire agréable aux oreilles. « J’irai sans doute un jour. Depuis gamin, mes seuls voyages en dehors de l’Australie ont été le Danemark. Et vu le nombre d’heures indécent que cela prend, ça m’a toujours un peu… refroidit des visites en Europe. ». Et cela se confirme presque avec ses récents allers-retours à Paris. Cette île qui l’a vu naître a beau être sublime, la réalité est là. Eloignée de tout. Sourires partagés, August apprécie cette perche lancée quant aux sports qu’il pratique. Bout des doigts qui vient caresser Erikk. « Je pratique le judo depuis que je suis tout petit. Je suis ceinture noire mais je n’ai jamais pris le temps de passer les dans supérieurs. Mon objectif quand j’étais ado c’était juste cette couleur. ». Et puis avec les études de cuisine, les stages en restaurants, le travail ensuite, pas vraiment le temps de se consacrer comme il le faudrait à ces examens. « Et depuis quelques années, je me suis mis au taekwondo. Je voulais bouger autrement mon corps, trouver un art martial plus vif. J’ai fait quelques cours d’essais, et ça m’a conquis. ». Si Deacon s’intéresse à lui, c’est tout à fait partagé. Cet homme l’intrigue quelque peu. Désir étrange d’en apprendre toujours plus sur ce bon samaritain. « Et toi alors ? Tu as parlé de retraite, j’en conclu que tu étais pro’ ? En même temps, vu ton physique… ». Le regard qui glisse sur ce corps qui ferait bien des envieux. Qui doit plaire à beaucoup. « Je ne suis pas vraiment surpris. T’as même conservé une belle gueule, tu devais être redoutable. ».

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feat. @August Østergaard

« j’irai sans doute un jour. depuis gamin, mes seuls voyages en dehors de l’australie ont été le danemark. et vu le nombre d’heures indécent que cela prend, ça m’a toujours un peu… refroidit des visites en europe. » deacon acquiesce avec un air entendu. evidemment, l’europe ressemble à l’autre bout du monde de là où ils sont et il doit bien avouer que ses visites en angleterre se font de plus en plus rares. pas le genre de destination qu’on choisit quand on veut partir pour des vacances – il plaide coupable.

« je pratique le judo depuis que je suis tout petit. je suis ceinture noire mais je n’ai jamais pris le temps de passer les dans supérieurs. mon objectif quand j’étais ado c’était juste cette couleur » mission réussie donc. « et depuis quelques années, je me suis mis au taekwondo. je voulais bouger autrement mon corps, trouver un art martial plus vif. j’ai fait quelques cours d’essais, et ça m’a conquis. » le sourire de deacon s’élargit au fur et à mesure qu’il écoute les paroles de celui qui semble avoir trouvé son bonheur auprès des sports de combat. Qu’ils aient autant en commun ?! pas le genre de chose que l’on peut s’attendre quand on les voit. « et toi alors ? tu as parlé de retraite, j’en conclu que tu étais pro’ ? en même temps, vu ton physique… je ne suis pas vraiment surpris. t’as même conservé une belle gueule, tu devais être redoutable. » un éclat de rire sincère s’échappe de ses lèvres alors qu’il détourne le regard quelques secondes à ce qu’il prend pour un compliment. Sa belle gueule en a vu… pas mal mais il est vrai qu’il est plutôt « bien conservé » comme le disent certains amis et anciens « collègues ». il est plutôt ravi d’avoir un nez toujours dans la bonne direction.
« oh crois-moi, ça devient un peu plus compliqué de garder la discipline d’antan », qu’il réplique d’une voix rieuse en posant une main sur son ventre qui malgré les abdominaux est parfois mis à mal par son nouveau rythme de vie. « j’étais pro. boxe anglaise. et j’étais pas trop mauvais, on va dire ça comme ça », plus que pas mauvais quand on regarde sa carrière mais sans doute qu’august était un gamin à l’époque et que seules les personnes passionnées de boxe le connaissent et les britanniques de sa génération. on apporte leur commande et il porte aussitôt sa tasse à ses lèvres pour en boire une gorgée. « même si j’ai déposé les gants « pro », j’ai pas vraiment lâcher la boxe – j’ai une salle de boxe en centre ville, the hook house, si jamais tu veux te laisser aller à la boxe », il lève les épaules, trop tard pour faire demi-tour, il vient vraiment de lui proposer ça. l’abruti !

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feat. @Deacon Skinner

Ils matchent bien, ces deux-là. Comme si Erikk avait trouvé la bonne personne pour arrêter sa course, et offrir une agréable conversation à son maître. Si le Danois croyait au destin et aux rencontres écrites, alors très certainement que son chien serait devenu une espèce de messager des Dieux. Les voilà à discuter de cette passion visiblement commune pour les arts martiaux, et la fluidité laisserait penser qu’ils se connaissent depuis un moment déjà. Et bordel que ça lui fait du bien, après ces dernières semaines passées à Paris. Enfermé dans cette bulle linguistique qu’il peine encore fortement à comprendre. A n’avoir aucun ami ; que des ‘collègues’ de formation qui, une fois les cours du jour terminés, repartaient aussitôt dans leur hôtel. August se délecte donc de cette situation, écoute avec attention le blond. « Ca veut dire quoi ça, pas trop mauvais ? Genre niveau compétitions, quel a été ton plus haut classement ? Fais pas ton timide ! » qu’il lui lance, clin d’œil taquin et amusé. Remerciement adressé à l’employé.e qui vient les servir, mains qui se glissent sur sa tasse. L’odeur l’enivre déjà ; truffe d’Erikk qui en bouge quelque peu. « Mais avec plaisir ! » qu’il répond avec engouement. Il ne sait pas si Deacon a offert cette proposition sincèrement ou non, mais le Danois compte bien le prendre aux mots. « J’ai toujours voulu essayer la boxe. Mais je suis pas mal occupé cette année, alors j’ai pas encore franchi le pas. » Le voilà qui bat des cils grossièrement, imitant les personnages de cartoon. « Tu accepterais de t’occuper d’un adorable novice ? » qu’il demande, avant d’enfin goûter cette boisson recommandée par son aîné. Soupire d’aise ; goût exquis. Choix parfait ! Décidemment, que de bonnes surprises auprès de ce beau britannique. Lui offre un pouce levé, bouche dorénavant occupée à déguster ce breuvage qui lui ravi les papilles.

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feat. @August Østergaard

« ca veut dire quoi ça, pas trop mauvais ? genre niveau compétitions, quel a été ton plus haut classement ? fais pas ton timide ! » il fait mine de rouler des yeux, de manière bien trop théâtrale pour être honnête. la question l’amuse. « je dirais que comme beaucoup de sportifs, les jo ont été le truc un peu particulier --- on ne va pas se mentir, jeter un coup d’œil à la médaille me met toujours la larme à l’œil --- c’était il y a un paquet d’années », réplique-t-il d’une voix rieuse. représenter son pays. préparation de longue haleine. fierté de ses parents. support de toute une communauté. ouais, c’était un événement --- il y a bien longtemps. deacon pose les mains sur sa tasse pour la rapprocher un peu plus de lui après avoir remercié la serveuse.

« mais avec plaisir ! j’ai toujours voulu essayer la boxe. mais je suis pas mal occupé cette année, alors j’ai pas encore franchi le pas. tu accepterais de t’occuper d’un adorable novice ? » mayday. là, c’est le moment de ne pas trop s’engouffrer dans une « relation » avec ce type qui ne sera pas un inconnu très longtemps. il devrait prendre ses distances. pour se protéger. il devrait mais comment résister à cette tête de chat potté, à ce sourire angélique et cette curiosité qui désormais l’anime de plus en plus. « si tu parviens à trouver du temps --- aucun souci, j’ai un club de boxe en centre-ville, tu pourras y passer, j’y suis la majeure partie du temps » son sourire s’élargit quand il le voit réagir à la boisson et il acquiesce d’un signe de tête. « ah tu vois, j’savais que ça serait pas mal. parfois, j’me dis que le hasard fait bien les choses --- même si cette phrase sonne ô combien vieux jeu --- je plaide coupable. »