unseen realities (rose)
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 unseen realities (rose)


Gracie Moon
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Gracie Moon
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pseudo : valkyries (éléonore)
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unseen realities (rose) Bcae1c32139f6af4d3fbc637d8ce4695c1429dcc
âge : vingt-sept ans
statut civil : célibataire depuis peu, quittée sans comprendre pourquoi tout ton monde s'effondre
occupation : couturière au moon's couture situé à new farm
adresse : #400, fortitude valley
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle
warning : rupture, religion
infos rp : réponses courtes, autour de 500 mots. / dialogues en français. / écriture à la 2ème personne du singulier. / code dialogue : cc3333. / présente en fin de journée et le week-end.
disponibilités : { 6/5 }

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· Ven 27 Sep - 22:21

unseen realities
@Rose Brooks

Une larme. Deux larmes. Un paquet de mouchoirs vide. La danse macabre de la rupture qui recommence. Quand tu penses enfin que ça va, que tu trouves le temps à nouveau agréable, que tu arrives à te projeter dans demain, voilà les émotions qui reviennent, plus fortes et plus douloureuses. Alors tu pleures. Tu es incapable de faire quoi que ce soit d'autre. Incapable de voir qui que ce soit. Incapable d'espérer. Tu ne souhaites qu'une chose : pouvoir te terrer là, dans ton appartement, dans ton lit, et ne pas en sortir de la journée, de la semaine, de l'année. Tu veux rester ici, dans ton confort, et tout oublier. Mais est-ce vraiment ton confort ? C'est ton appartement avec Adam. C'était. Il est parti avec ses affaires, et tout semble vide. Mais son odeur est encore là. Les souvenirs aussi. Peut-être alors, que c'est hors de l'appartement que tu devrais être, pour aller mieux ? Mais ton corps ne veut pas bouger. Et ça te fait repleurer de plus belle. Tu te sens pathétique. Pathétique et seule. Pathétique, seule et idiote. Et pourtant, rien n'y fait, tu restes plantée là, dans ton lit, en chouinant et vidant les paquets de mouchoirs.

Soudain, ton téléphone sonne. Ta mère. Pense à récupérer le vêtement de tata chez la couturière de ton quartier, celle qui fait de jolies tenues colorées. Et passe encore ce soir. T'aimerais lui répondre que c'est une styliste et pas qu'une couturière. T'aimerais lui répondre que tata n'a qu'à faire le déplacement et se débrouiller. T'aimerais lui dire que t'as envie de crier de nerfs et de tristesse. T'aimerais lui dire que tu ne bougeras pas de l'appartement. La vérité. Juste la vérité. Mais tu sais mieux que personne que si tu lui disais la vérité, ça ne ferait qu'empirer la situation et créer un drame dans la famille Moon. Alors, en compensation, tu enfonces ta tête dans ton oreiller pour hurler à pleins poumons, avant d'enfin quitter ton lit pour t'habiller. Tu passes un peu de blush sur tes joues, pour cacher le teint pâle que tu as en ce moment. Tu mets aussi un peu de couleur sur les yeux, pour tenter de cacher le fait qu'ils sont rougis par les larmes. Sans un râle, tu sors de l'appartement. L'air et le bruit de l'extérieur te font du bien, avant de t'angoisser plus encore. T'as du mal à faire un pas, mais enfin, tu te lances aussi. Porter un masque. Faire comme si. Tu sais faire, ça, c'est pas la première fois. Quelques minutes seulement te séparent de ton appartement à l'atelier de Rose Brooks. Clignant des yeux, tu les laisses finalement se poser sur les créations, tissus et accessoires présents dans la boutique. Tu entends du bruit derrière toi, et te retournes, le visage amical, souriant, comme à ton habitude. "Bonjour, j'ai une commande à récupérer pour Soyeon Moon." Ta voix est douce, mais semble un peu irritée. Tu te râcles doucement la gorge pour reprendre ton ton normal. Le silence ici n'est pas pesant comme à l'appartement. Il y a étonnement beaucoup de chaleur dans toutes ces couleurs. Tes yeux ne savent plus où s'arrêter, alors tu te contrôles et te contentes de regarder la jeune femme en face de toi. Garde la face, Gracie, ça ne va pas durer longtemps.

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Rose Brooks
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Rose Brooks
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à contacter : Rose
présence : Présente
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âge : Trente bougies soufflées. Tu es entrée officiellement dans la trentaine. Officieusement, tu es toujours dans ta dizaine. (née le 14 février 1994)
statut civil : Célibataire, mais amoureuse. Ta princesse originelle, Nana, se refait une place de plus en plus forte dans ton cœur qui ne demande que qu'elle s'y installe comme à l'époque.
occupation : Ancienne mannequin, tu as tout plaqué avant d'entreprendre des études de stylisme. Depuis cinq ans, tu es styliste indépendante, travaillant sur commande.
adresse : Tu habites l'appartement 543 à West End dans cette usine transformée. Un lieu atypique à ton image.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle
trigger : Inceste et à priori rien d'autre mais n'hésitez pas à évoquer d'éventuels sujets sensibles que vous souhaiteriez aborder.
warning : L'anorexie peut être évoquée. N'hésitez pas à aborder vos sujets délicats pour éviter de vous mettre mal à l'aise par mégarde.
infos rp : Entre 400 et 1000 mots par réponse. Je m'adapte à mes partenaires alors pas de pression. Écriture à la deuxième personne en français.
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· Dim 6 Oct - 17:30

Unseen realities

@Rose Brooks & @Gracie Moon

Si ta bonne humeur permanente n’est plus à prouver depuis longtemps, tu es particulièrement heureuse en ce moment, Rose. Avoir retrouvée Nana t’emplit de joie. Bien que tout ne soit pas parfait, loin de là. Tu n’as pas encore exactement retrouvé Nana. Nana reste fragile, blessée. Si elle a repris sa place dans ton cœur, sa stabilité n’est pas au rendez-vous. Cela te suffit à te ravir. Tu es prête à continuer de l’aider à avancer sur le chemin de la sérénité. Avec votre amour, les pas seront assurés. Pas forcément aisés en revanche. Mais tu préfères te focaliser sur le positif. Comme d’habitude en fait. Penser à Nana étire tes lèvres d’un tendre sourire alors tu t’attèles à la corvée du rangement dans ton atelier. Avec Nana dans ta tête tout devient facile. De la même façon que tu as été inspirée pour ta commande du jour. Tu l’as terminée depuis une semaine. Chose rare pour toi qui as tendance à procrastiner. Tu as changé depuis ce fameux shooting, depuis ce baiser, ces baisers. Rouleaux de tissu en main, tu te souviens de son passage à sa sortie de l’hôpital. Elle t’avait proposé ses bras pour t’assister. Elle t’avait surtout rendu ce bijou égaré pensé perdu. Il ne t’a jamais quitté depuis. Un signe que Nana est toujours avec toi. Tu poses ta main dessus, par-dessus le coton de ta robe rose pâle qui te recouvre. Tu fermes un instant tes yeux. Ton palpitant s’accélère. Ce symbole est si fort. Une preuve de votre amour passé. Une preuve de votre amour tout court. Te voilà dans ta bulle, là où tu voyages, te projettes. Où tu rêves éveillée parfois. Tu imagines ton avenir, votre avenir. Finalement, tout ce qui a été promis à Melbourne pourrait se réaliser. Se marier, avoir des enfants. Sous réserve de complétement regagner la confiance de ta princesse. Le retentissement de la sonnette de ta porte d’entrée te ramène à la réalité. Quelqu’un a pénétré dans la boutique. Tu abandonnes tes affaires pour te diriger vers la salle principale. Tu repères une jeune femme brune. Tu t’en approches, souriante, mais souriante d’envie, pas pour paraître. Elle te salue et te formule sa demande. « Bonjour. Veuillez me suivre s’il vous plait. » Ta naïveté t’empêche de vérifier qu’elle a un vrai lien avec ta cliente. Tu n’envisages pas la moindre seconde qu’elle use d’un subterfuge pour récupérer une robe qui ne lui ai pas destinée. Davantage quand on sait que tu travailles sur mesure. Et d’un simple coup d’œil, tu as remarqué qu’elle n’avait pas les mêmes mensurations. Tu opères un demi-tour et te diriges vers un mannequin au fond de la pièce, là tu entreposes tes créations terminées. « J’aurai aimé que Miss Moon là soit présente pour effectuer quelques retouches en direct. J’espère qu’elle va bien. » Elle ne t’a pas prévenue envoyer quelqu’un à sa place. Elle semblait même ravie de chacune de ses visites. Au point où elle se faisait bavarde et qu’elle t’a mis en retard sur ton programme. Tu n’as pas osé l’arrêter et la mettre dehors. C’est que tu partages cette loquacité. « Dites-lui qu’elle n’hésite pas à repasser au besoin. » Ce qu’elle aurait certainement fait, mais autant le préciser. Tu décroches délicatement ton œuvre. Observant cette femme, tu l’imagine dedans. « C’est dommage qu’elle soit pas adaptée à votre morphologie, je suis sûre qu’elle vous seriez magnifique avec ! » Elle ressemble beaucoup à ta cliente. C’est normal alors qu’elle fait partie de sa famille. Sauf que tu ignores cette information. Et ton cerveau n’a pas fait le lien.


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· Dim 13 Oct - 10:29

unseen realities
@Rose Brooks

C'est étrange comme les couleurs de la boutique te ramènent peu à peu à la vie.
Tu vis tout en noir et blanc depuis qu'Adam a décidé de mettre fin à votre relation. Tout en noir, plutôt. Tu ne pensais pas que ce serait un jour possible, toi qui voyais le monde avec des étincelles dans les yeux et des papillons dans le ventre. Tout te paraissait beau, grand, impressionnant. Désormais, tout te paraît gris et monstrueux. T'as perdu ta joie de vivre, t'espères que tu pourras la retrouver un jour et ne pas rester cette jeune femme triste qui passe ses journées à pleurer. Ce n'est pas toi, d'être comme ça. C'est ce que tu deviens, pourtant, et tu détestes ça. Mais pour le moment, tu n'as pas les forces nécessaires pour contrecarrer cette situation. Alors tu la subis, comme on subit une catastrophe naturelle, en croisant les doigts pour ne pas avoir trop de dégâts après coup. Tu ne sais pas comment la situation pourrait être pire, de toute façon, mais ta naïveté t'empêche souvent de voir le mal s'étendre plus loin. C'est peut-être mieux ainsi.

C'est le pas lourd que tu sors de chez toi pour te rendre dans cette boutique. T'étais bien, à la maison, à ne devoir croiser et parler à personne, à pouvoir te morfondre sans que personne ne te juge. C'est joli, pourtant, ici, et ça te redonne quelques sensations que tu avais perdues ces dernières semaines : une curiosité, une excitation. Les couleurs s'entremêlent aux tissus, les tissus s'entremêlent aux créations faites sur mesure qui trônent dans la boutique. C'est un ravissement pour les yeux, tout simplement. Tu te présentes, happée par cet univers, et la douceur et la joie de la jeune femme qui tient la boutique te met du baume au coeur. Tu as toujours été très sensible aux auras et aux sensibilités des autres : s'ils sont pétillants, tu le deviens aussi, s'ils sont moroses, ton coeur se serre. Véritable miroir des autres, cela te sera peut-être bénéfique aujourd'hui. "Elle a dû s'absenter de Brisbane mais revient en fin de semaine. Elle avait très hâte de voir la robe." La jeune femme te la présente, et une nouvelle fois, tes yeux sont éblouis. Tu souris, alors, première fois depuis longtemps. "Et je comprends mieux pourquoi." Tu oses toucher le tissu, sentant la qualité derrière. Nouveau sourire. Tu écoutes attentivement les propos de la jeune femme, et tu te mets à t'imaginer dans cette robe colorée. Actuellement habillée comme une personne qui vit une rupture, tu as perdu de ta coquetterie habituelle. Si tu pouvais la retrouver, au moins un instant. Te retrouver. "Est-ce que vous avez un autre modèle qui serait plus adapté à ma morphologie ? Je suis curieuse, maintenant." Tu voulais rentrer dans cette boutique pour en ressortir le plus rapidement possible, mais maintenant, tu ne rêves que d'une chose : rester un peu ici et pouvoir continuer à admirer ce qui t'entoure.

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· Jeu 24 Oct - 13:00

Unseen realities

@Rose Brooks & @Gracie Moon

En dépit de ton envie d’en savoir plus sur la raison de cette absence, tu ne fais pas ta curieuse, Rose. Tu ne connais pas suffisamment cette femme pour le faire. En revanche, nul doute que tu le feras avec ta cliente. Probablement autour d’un thé accompagné de biscuits. Pour déléguer sa venue, elle doit avoir une bonne excuse. Tu espères rien de grave. Ton optimisme te rassure immédiatement. Tout va bien. Tout va même très bien face au compliment offert. Davantage devant le sourire dessiné sur les lèvres de ton interlocutrice. Rien ne te rend plus heureuse que de voir sourire les gens. Les gens sont si beaux quand ils sourient. Tu lui rends le double. D’autant plus qu’elle se prend au jeu de tes paroles. « Hmm… Travaillant sur mesure, rien ne sera totalement adapté à votre morphologie… » Une moue prend place sur son visage. Il y aura forcément des problèmes d’ajustements, de formes, de courbes. Maintenant, il n’est pas nécessaire que ce soit parfait pour lui montrer une création. Tu as des clientes dans ses mensurations. Puis ce n’est que pour lui montrer. « Mais je pense avoir quelque chose. » Tes lippes remontées à tes oreilles, tu tournes les talons et lui indiques indirectement de te suivre. Tu t’avances un peu plus loin, vers des mannequins où reposent des robes incomplètes, en cours de réalisation. Tu te positionnes à côté d’une longue robe en coton rose pâle et blanche. Ton regard détaille plus franchement la silhouette féminine. En toute bienveillance évidemment. Il n’y a aucun jugement dans tes opales. Chacun est comme il est. « Celle-ci vous irait à ravir. » Tu le penses sincèrement. Le contraste des couleurs vives et de chevelure foncée donnerait un magnifique rendu. Tu le sais à l’avance pour l’avoir déjà observé avec Nana. Même si tu reconnais aisément manquer d’objectivité vis-à-vis de Nana. Tout lui va à tes yeux. Surtout le noir, tu l’admets. Sa teinte préférée. Celle qui marque son univers. Plus son état d’esprit. Son cœur n’est plus assombri. Tu lui as redonné des couleurs, de la brillance. Tu lui redonné goût à aimer. « Vous voulez l’essayer pour voir par vous-même ? » Loin d’être parfaite pour sa morphologie, elle est apte à rentre dedans sans l’abimer. Ella aurait un meilleur aperçu du rendu en la portant malgré tout. Ce serait plus parlant que se projeter. Maintenant, tu ignores si elle osera. Se montrer curieuse n’est pas essayer. Et tu ne parles pas de passer commande. D’ailleurs, tu ne l’envisages pas le moins du monde. Tu n’es pas en train de tenter de gagner une cliente. Tu n’es pas dans le calcul. Tu ne fais que preuve de spontanéité.


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· Lun 4 Nov - 19:17

unseen realities
@Rose Brooks

Tu sais parfaitement que vos deux univers sont différents : toi, tu n'inventes rien. Tu te contentes de reproduire des patrons créés par ta mère ou de retoucher des vêtements déjà existants. Tu ne t'es jamais vraiment posé la question d'aller plus lien, de faire plus, d'imaginer ce que tu pourrais faire avec la technique que tu as depuis plus d'une décennie. Malgré cela, tu te sens bien dans cette boutique. C'est inspirant d'être entouré de personnes passionnées, qui se sont donné les moyens de réaliser un bout de leur rêve. Pour cela, tu respectes beaucoup ta mère. Sa boutique, c'est l'endroit au monde où elle se sent le mieux. Son endroit à elle ou elle a le plus de liberté. Toi, tu n'as pas d'endroit comme ça. Chaque parcelle de ton existence est liée à celle d'une autre personne. Il serait peut-être temps de ton trouver où peut être ton univers à toi ? Cette pensée fait irruption dans ton esprit, et tu la chasses rapidement, de peur de repartir dans une crise de nerfs qui finira en pleurs. Tu as déjà assez donné aujourd'hui. Tu te contentes alors de répondre sincèrement à la jeune femme et d'admirer comme une enfant les contours colorés de sa boutique. C'est apaisant de ne plus broyer du noir, et comment le pourrais-tu face à autant de couleurs et d'harmonie ?

Son enthousiasme se propage -presque- en toi. Arrivée morose et malheureuse, tu es ravie de cette pause plus enchantée et réjouissante. Une vraie conversation qui ne tourne pas autour de ton couple ou de ta vie. C'est agréable. Elle t'indique de la suivre, tu hoches la tête en le faisant, presque pas automatisme. Habituée à suivre, tu te laisses embarquée sans réfléchir dans des situations qui peuvent te dépasser mais tu te sens étrangement en confiance ici. Tu sens son regard sur toi, pour choisir le meilleur modèle à te proposer, selon ta propre demande. Mais qu'elle puisse te rencontrer dans cet état te rend soudainement un peu honteuse. Les traits tirés, les yeux fatiguées, pas maquillée, portant une tenue clairement faite pour sortir dix minutes et pas pour rencontrer du monde. Tu ne te présentes pas à elle sous mon meilleur jour. La honte laisse, heureusement, rapidement place à l'intérêt. La robe qu'elle te propose est plus jolie encore que celle créée pour ta tante. "Wow !" Réaction spontanée, teintée de naïveté et de douceur. Comme si tu te retrouvais enfin un peu. Ton regard oscille entre la jeune femme et la robe, hésitante. Mais tu n'oses pas dire non, de peur de la blesser. "Avec plaisir." Elle te pointe une cabine, et tu y vas calmement, robe en main, la tenant aussi délicatement que tu pourrais tenir une chose précieuse et fragile. Tu sais le travail qu'il y a derrière une telle pièce. Le reflet dans le miroir une fois la robe portée te plaît. Adieu les habits qui représentent la déprime que tu ressens, tu te redécouvres enfin, te trouve même jolie. Tu ouvres le rideau, avançant un peu. "Les détails sont incroyables, ça a dû vous prendre un temps fou !" Tu te retournes pour te contempler dans un nouveau miroir, elle à tes côtés. "Je me sens jolie." Tu souffles timidement, osant à peine l'avouer. Tu ris quelques instants comme pour évacuer la gêne, espérant ne pas la renforcer. "Que ça doit être bien de créer de ses mains les idées qu'on peut avoir." Tu dis pour elle, peut-être un peu pour toi.

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