Broken hearts club est un forum city basé sur l'amour où l'action se déroule à Brisbane, en Australie. BHC est un forum simple et sans prise de tête où le but est de se faire plaisir, de se détendre et de faire des rencontres.Chez nous, le respect de tous‧tes et la bienveillance font partie de nos valeurs, car il est important pour nous de faire de ce forum un endroit safe pour tous‧tes. N'hésitez pas un seul instant à contacter harlan myers, dora oliveira et scott reeves, vos admins, si vous avez la moindre question ou le moindre problème.
à contacter : à contacter par mp pour l'administration sous harlan ; fiche ou discord pour les liens/rps.
âge : vingt-sept ans, jeunesse dorée et enviée par beaucoup ; vingt-sept ans qu'il maudit sa propre existence, lui.
statut civil : célibataire, du genre à ne vivre que d'histoires sans engagements en se moquant des conséquences. Réduit à payer pour ça parfois, énième provocation contre son patriarche.
occupation : chargé des relations publiques pour la chaîne d'hôtel de luxe de son père. Pas le métier de ses rêves, loin de là. Trop de responsabilités pour un gars de son âge, tout le monde le sait, il a eu le job grâce à son père, pas son expérience.
adresse : suite de luxe au w brisbane, l'hôtel de son père. Il possède aussi un appartement à Canberra et un atelier de peinture dans là Brisbane dans lequel il crèche à l'occasion. Squatte aussi pas mal les lits des autres.
Paulina avait décidé de l’inscrire à ce cours d’art, probablement qu’elle était persuadée qu’il pouvait profiter des bienfaits de l’art et en faire une thérapie. C’était un truc dont on entendait de plus en plus parler l’art thérapie, mais il avait surtout l’impression que ça se faisait dans les maisons de retraites et qu'il était encore loin d’aller moisir là-bas. Il avait accepté pour lui faire plaisir. Pas certain du résultat, mais bon, il était évident qu’il le faisait plus pour Paulina que pour lui-même. Il avait bien essayé de la convaincre de l’accompagner, mais elle avait du boulot - évidemment qu’elle avait du boulot, le contraire l’aurait étonné. Paulina, contrairement à lui, n’était pas du genre à prétendre attraper toutes les maladies possibles pour avoir une excuse pour ne pas aller travailler. Il s’en fichait lui, son père semblait tellement vouloir qu’il travaille au sein de son entreprise, qu’il n’allait pas le virer. Et s’il le faisait, il aurait plus tendance à aller sabrer le champagne qu’à pleurer sur son sort. Lui, il n’était pas attaché à son job, contrairement à elle, alors tant pis, il avait fini par laisser tomber l’affaire et il avait décidé d’y aller tout seul. Non sans avoir également demandé à Fiore et Kendall, qui eux aussi avaient trop de boulot, décidément, à croire qu’il n’y avait que lui qui faisait le strict minimum.
Alors il y était allé, arrivant légèrement en retard, parce qu’il avait été obligé de s’arrêter quelques boutiques plus loin, après avoir flashé sur une chemise en vitrine. Un jour, il n’aurait plus de place dans son dressing pour ses fringues. Tant pis, il ferait agrandir le dressing. S’installant dans un coin de la salle, il déposa son sac avec sa fameuse chemise à côté de lui, avant de finalement relever la tête vers le reste de la salle. Il ne mit pas bien longtemps à reconnaître Arlo. Est-ce qu’elle l’avait fait exprès Paulina ? Il la connaissait, elle était bien capable de mettre en place ce genre de plan machiavélique. En même temps, est-ce que Paulina avait stalké Arlo pour savoir où est-ce qu’elle allait ? Ce qu’elle avait prévu dans la semaine ? Il en doutait ; madame avait beaucoup trop de boulot pour ce genre d’activité - et aux dernières nouvelles, elle ne s’appelait pas Joe Goldberg. Tant pis, ils pouvaient faire leur vie dans leur coin sans avoir besoin de se parler. C’était comme ça qu’ils avaient passé le début du cours en tout cas. Seul dans son coin, il n’était pas plus mal, Hasan. S’il avait voulu voir du monde ou faire de nouvelles rencontres, il aurait attendu le soir pour aller à une énième soirée. Mais finalement, la prof avait décidé de faire des binômes. Non, vraiment, sans drogue et sans alcool, il ne se sentait pas particulièrement social aujourd’hui. L’art c’était son petit échappatoire à lui, il n’avait pas envie de le partager avec des inconnus. En plus, il fallait croire que tout le monde était venu avec quelqu’un. Décidément, il détestait Paulina et son boulot, elle aurait dû venir avec lui au lieu de l’abandonner là-dedans. Et la seule personne qui était seule, c’était Arlo. Comme par hasard. Alors évidemment, la prof lança un “parfait, vous pouvez vous mettre ensemble.” Parfait, tu parles. Si elle connaissait leur histoire, elle ne dirait pas ça. Finalement, face au regard noir de la prof qui le voyait rester immobile, il attrapa ses affaires pour rejoindre Arlo, de peur qu’elle se mette à lui cracher du feu en pleine figure. « Waw, pas commode. » Il lâcha en s’installant à côté d’elle, en parlant de la prof, évidemment. « J’peux partir, si tu veux. » Ça règlerait le problème, après tout et ce n’était pas comme si ça l’attristerait tout particulièrement, il trouverait mieux à faire ailleurs. Flamber du fric dans ses fringues, pour préparer son look pour la soirée dans laquelle il irait s’échouer ce foir, par exemple ; parce qu’une chemise n’allait pas suffire, il fallait trouver quoi mettre avec, maintenant.
_________________
come and pull me out the fire
And I'm hurting, but I show no sign 'Cause I'm afraid to give in, break down and waste your time. Now I'm begging you to come and pull me out the fire Come and save me like you did when we were young.
Arlo Mansfield
----------------------------------
ADMIN ☆ old wounds you got a little more to prove
paper rings
messages : 2921
rps : 140
pseudo : winter solstice.
id card : madelyn cline / pretty nympheas@av, alcara@bannière, patrocle@icons, billy idol@lyrics.
L’art, elle a passé des années à l’étudier. Maintenant, elle le vend – même si ce n’est pas ce qu’elle imaginait, ce dont elle avait rêvé. Elle, elle aurait voulu seulement réfléchir à comment le mettre en lumière, comment l’expliquer, le rendre accessible au grand public. Comment le faire connaître. Mais son boulot à la galerie de Sahar lui plaît. C’est différent de ce qu’elle imaginait, mais c’est une nouvelle expérience enrichissante, une aventure captivante. Au moins un truc qui fonctionne à peu près dans sa vie, dieu sait qu’elle a besoin de positif. Et puis, voilà qu’Arlo, elle a décidé de s’essayer à l’art, à son tour. En théorie, son truc à elle, quand il faut mettre l’art en pratique, c’est plutôt la musique. En peinture, elle se limite plutôt à l’aquarelle – ce qui n’est déjà pas mal, peut-être, considérant la complexité que requiert ce type de peinture. Du reste, elle ne s’y connaît pas bien. Mais elle a toujours été curieuse et elle a eu l’occasion de suivre quelques cours d’initiation, Arlo. Et puis, elle a entendu parler de ce truc, l’art-thérapie. Ça a suffi à piquer sa curiosité, susciter son intérêt. Peut-être que c’était ce qu’il lui fallait. Peut-être qu’il lui faudrait une thérapie tout court, à vrai dire, étant donné ce qu’elle a vécu, ce qu’elle vit encore. Mais au moins, ce cours d’art-thérapie, ç’aura peut-être a minima le mérite d’apaiser un peu sa conscience. Et puis, de toute manière, elle était trop curieuse.
Alors elle s’est inscrite, Arlo, et elle est là, maintenant. Elle s’est dit que ce serait peut-être l’occasion de rencontrer de nouvelles personnes, en prime. De déployer aussi sa créativité, en plus de se changer les idées. De changer d’air, quitter l’appartement, casser un peu la routine rythmée par ses journées de travail et ses soirées à broyer du noir. Alors le premier cours a lieu aujourd’hui. Elle est pile à l’heure, comme à son habitude – elle était même arrivée un peu trop tôt, Arlo, tournant deux fois dans le quartier avant d’entrer dans le bâtiment, histoire de ne pas arriver la première et de ne pas attendre toute seule comme une imbécile. Comme si c’était une honte d’arriver la première. Bref. Les autres élèves ne tardent pas à arriver et la professeure les fait finalement entrer. Puis il y en a un, d’élève, qui semble arriver un peu en retard et qu’elle reconnaît instantanément : Hasan. Dans sa poitrine, elle sent son cœur rater un battement. Elle détourne le regard bien vite, cependant, pour se reconcentrer sur la professeure. Celle-ci parle de faire des binômes, et là, elle sent monter la panique, Arlo, parce qu’elle, elle ne connaît personne. Personne sauf Hasan. Et les autres, ils ont l’air d’être tous venus avec quelqu’un. Super. Mais le pire, c’est quand la professeure s’en aperçoit et finit par les mettre ensemble, Hasan et elle, Arlo. Parce qu’il n’y a personne d’autre. Autant dire que Hasan ne se précipite pas, ne bougeant même pas – avant de s’exécuter face au regard que la professeure lui lance. Il rejoint alors Arlo, non sans lâcher un commentaire sur la prof. « En même temps, t’es arrivé en retard. » ne peut-elle retenir, sans lui accorder un regard tandis qu’il s’installe à côté d’elle, la blonde restant concentrée sur la professeure. Hasan finit tout de même par reprendre la parole en disant qu’il peut partir, si elle le veut. « Tu peux rester, j’ai pas de problème. Sauf si ça te pose problème, à toi ? » Elle peut agir en adulte le temps d’un petit cours, parce qu’elle ne va pas bouger de là, Arlo. Et si lui part, ce serait trop facile – il aurait encore une occasion de fuir, et une petite partie d’elle n’a pas envie de lui offrir cette porte de sortie.
Hasan Pravesh
----------------------------------
ADMIN ☆ midnight love i'm not your consolation prize
à contacter : à contacter par mp pour l'administration sous harlan ; fiche ou discord pour les liens/rps.
âge : vingt-sept ans, jeunesse dorée et enviée par beaucoup ; vingt-sept ans qu'il maudit sa propre existence, lui.
statut civil : célibataire, du genre à ne vivre que d'histoires sans engagements en se moquant des conséquences. Réduit à payer pour ça parfois, énième provocation contre son patriarche.
occupation : chargé des relations publiques pour la chaîne d'hôtel de luxe de son père. Pas le métier de ses rêves, loin de là. Trop de responsabilités pour un gars de son âge, tout le monde le sait, il a eu le job grâce à son père, pas son expérience.
adresse : suite de luxe au w brisbane, l'hôtel de son père. Il possède aussi un appartement à Canberra et un atelier de peinture dans là Brisbane dans lequel il crèche à l'occasion. Squatte aussi pas mal les lits des autres.
L’art, ça avait toujours été son truc. La musique, d’abord, quand il avait été gamin. Sa mère étant pianiste dans un grand orchestre, il n’avait pas pu passer à côté. Ses meilleurs souvenirs d'enfance étaient avec elle, assis devant un piano, à essayer de suivre le rythme de ses doigts sur les touches pour pouvoir reproduire les mêmes mélodies. Puis, elle avait commencé à l’emmener dans les musées et devant chaque œuvre, ils s’imaginaient des histoires, cherchant ce que la peinture pouvait leur évoquait à eux. Il se souvenait des histoires de sa mère, celles qui le faisaient rire à coup sûr. C’était comme ça qu’il avait commencé à s’intéresser à la peinture, au dessin et tout ce qui allait avec. Parce que sa mère l’avait initié et encore aujourd’hui, quand il se retrouvait devant une œuvre, il s’imaginait une histoire, liée à tout ce qu’il pouvait ressentir en la fixant. C’était pourtant devenu difficile ces derniers temps, parce qu’il était constamment parasité par ses propres sentiments, ceux-là ne laissaient plus de place à l’imagination. Il n’arrivait plus vraiment à apprécier les œuvres qu’il pouvait voir, ni à ressentir quoi que ce soit devant ces dernières. C’était dommage, parce que c’était ça qui l’avait toujours animé, mais ces derniers temps, y avait vraiment plus grand-chose pour le motiver.
Pas certain qu’il trouve l’inspiration dans ce cours que Paulina lui avait offert. Ça partait d’un bon sentiment, parce que son ami savait que ça lui avait toujours fait du bien. Au moins avant que les choses ne se compliquent trop. Sans doute avait-elle espoir de l’aider à retrouver cette petite étincelle en lui. Ce qu’elle n’avait pas prévu Paulina, c’était le fait qu’il allait devoir se mettre en duo avec quelqu’un. Sinon, elle serait venue avec lui, non ? A moins qu’elle ait envie qu’il rencontre quelqu’un, ce qui n’était clairement pas une bonne idée. Ni même ce qui allait arriver, puisqu’il se retrouvait en duo avec Arlo. Un hasard que personne n’avait vu venir, de toute évidence, mais qui était loin d’être idéal, puisqu’elle était son ex. « Un retard justifié par l’achat d’une nouvelle chemise. Ça pardonne tout. » Il répliqua en haussant les épaules. Après tout, la mode était aussi une forme d’art à laquelle il était particulièrement sensible, le brun. Sa penderie débordait de vêtements qu’il n’avait parfois jamais enfilés, mais auxquels il était quand même très attaché. Plus sérieusement, il pouvait partir, si c’était plus simple comme ça. La prof le détestait déjà vu le regard qu’elle lui avait lancé, alors il n’avait rien à perdre. De toute façon, ce n’était pas comme s’il était venu pour se faire apprécier de qui que ce soit. « Non, moi ça va. » C’était surtout pour elle, qu’il était prêt à partir, pour ne pas la déranger, pas risquer qu’elle vive mal la situation. Lui, il n’était plus à ça prêt, de toute évidence. « J’ai pas envie de me mettre Paulina à dos, en m’en allant. C’est elle qui a insisté pour que je vienne. » Il soupira. Elle avait insisté et elle n’était même pas restée, la traîtresse. Ça aurait été beaucoup plus simple pour lui si elle avait été là, mais malheureusement, ce n’était pas le cas, alors le voilà coincé avec Arlo.
_________________
come and pull me out the fire
And I'm hurting, but I show no sign 'Cause I'm afraid to give in, break down and waste your time. Now I'm begging you to come and pull me out the fire Come and save me like you did when we were young.
Arlo Mansfield
----------------------------------
ADMIN ☆ old wounds you got a little more to prove
paper rings
messages : 2921
rps : 140
pseudo : winter solstice.
id card : madelyn cline / pretty nympheas@av, alcara@bannière, patrocle@icons, billy idol@lyrics.
C’est le premier truc qui les avait liés. Leur premier point commun. Ils aimaient l’art. Hasan le pratiquait ; Arlo l’étudiait. Alors entre eux, cela avait tout de suite collé. Ils étaient si différents, pourtant – issus de deux mondes différents. Lui, né avec une cuillère en argent dans la bouche – elle, dans une famille plus modeste, mais pas moins aimante. Ils auraient pu se détester, ne pas se voir en peinture. La vérité, c’est que c’est peut-être ce qui serait arrivé s’il n’y avait pas eu l’art. Parce qu’ils ne seraient pas allés au-delà des apparences, des a priori. Arlo se souvient qu’elle en avait, quand elle était allée à cette soirée de gosses de riches avec ses potes qui, comme elle, n’en étaient pas du tout. Mais il y avait l’art pour les guider l’un vers l’autre. Pour les accrocher, les retenir, les lier. Pour rythmer leur histoire. Pour les réunir, encore, malgré les au revoir. C’est le cas aujourd’hui, à nouveau. Ils ne sont même pas dans une galerie ou à un événement artistique, pourtant. C’est juste un cours. Un truc auquel Arlo a décidé de s’inscrire, pour changer – rompre la monotonie du quotidien. Et puis, se changer les idées, se vider la tête, s’apaiser le cœur. Mais il faut encore que Hasan soit là. Qu’il soit partout.
Le comble, c’est de se retrouver en duo. Elle pourrait presque y avoir un signe du destin – sauf qu’à ce stade, elle n’en veut plus, Arlo. Ne cherche plus à se rassurer, se prouver par A + B qu’ils sont faits l’un pour l’autre, faits pour être ensemble. Elle a compris le message. Elle n’attend plus Hasan. C’est une réalité, mais surtout : la preuve qu’elle a avancé, pour de vrai. Elle ne lui court plus après, ne se battra plus pour quelqu’un qui ne le fait pas pour elle. Parce qu’une relation, cela va dans les deux sens. Parce que cela fait des années maintenant qu’ils ne sont plus ensemble, de toute façon. Il y a eu un moment de flou, à se voir sans se définir ni être exclusifs, mais ce n’était pas bon. Pas drôle. Cela lui a fait plus de mal qu’autre chose. Mais tout cela, c’était avant. À présent, Arlo peut parfaitement suivre un cours et être en binôme avec Hasan. Cela dit, même si elle croit pouvoir rester mature et responsable, elle ne retient pas une petite pique – qui, à ses yeux, ne fait qu’énoncer une vérité. « Comme si c’était le moment de faire du shopping. Faut savoir choisir dans la vie. » Pique pleine d’amertume. Tant pis pour la maturité. Cela viendra. Mais certaines choses ne passent toujours pas. Du reste, Arlo pourra faire un effort. Quelque part, peut-être n’agit-elle comme cela que parce qu’elle cherche vainement une réaction. Que Hasan rétorque, s’énerve un peu, s’affirme. Mais Hasan ne s’énerve jamais. Pas contre elle, en tout cas. Jamais de disputes. Persuadé qu’elle a raison, même quand elle a tort ; persuadé que tout est sa faute, persuadé qu’elle est mieux sans lui de toute façon. Persuadé qu’il est juste nul, n’en vaut pas la peine. Alors naturellement, il lui dit qu’il peut partir. Mais la fuite, ce serait trop facile. Il l’a déjà trop fait. Non, elle prétend s’en ficher – il peut rester. Lui retourne quand même la question, toujours un peu par provocation. « Merveilleux, alors. » commente-t-elle, non sans ironie. Puis, contre toute attente, Hasan reprend la parole de lui-même. Mentionne son amie Paulina, qu’il ne veut pas se mettre à dos. Raison de sa venue, de toute évidence. « Elle a sûrement eu raison. » Et il faut croire qu’il l’écoute, au moins. Qu’il écoute quelqu’un. « Pourquoi elle a insisté ? » ne peut-elle s’empêcher de demander, curieuse. Sans le regarder, cependant, regard posé sur la professeure qui donne les dernières indications avant qu’ils ne se lancent.
Hasan Pravesh
----------------------------------
ADMIN ☆ midnight love i'm not your consolation prize
à contacter : à contacter par mp pour l'administration sous harlan ; fiche ou discord pour les liens/rps.
âge : vingt-sept ans, jeunesse dorée et enviée par beaucoup ; vingt-sept ans qu'il maudit sa propre existence, lui.
statut civil : célibataire, du genre à ne vivre que d'histoires sans engagements en se moquant des conséquences. Réduit à payer pour ça parfois, énième provocation contre son patriarche.
occupation : chargé des relations publiques pour la chaîne d'hôtel de luxe de son père. Pas le métier de ses rêves, loin de là. Trop de responsabilités pour un gars de son âge, tout le monde le sait, il a eu le job grâce à son père, pas son expérience.
adresse : suite de luxe au w brisbane, l'hôtel de son père. Il possède aussi un appartement à Canberra et un atelier de peinture dans là Brisbane dans lequel il crèche à l'occasion. Squatte aussi pas mal les lits des autres.
Il était venu à ce cours parce que Paulina avait insisté. Sans elle il ne savait pas trop où il serait en cet instant, mais au moins, il ne serait pas avec Arlo. C’était à se demander si ce n’était pas un coup monté. Est-ce qu’elle avait su qu’Arlo serait là ? Il trouvait ça gros, Hasan, mais il ne pouvait pas s'empêcher de se poser la question. Ce serait presque mieux que ce soit un truc prévu plutôt qu’un nouveau hasard. Il en avait marre que le hasard soit toujours en train de se mêler de leurs affaires pour sans arrêt les réunir. Le hasard était curieux, de toute évidence. Heureusement qu’il n’était pas du genre à croire au destin, le brun, sans quoi ce serait peut-être nécessaire de commencer à se poser des questions. Mais non, il ne croyait pas en ce genre de choses, Hasan. Il ne croyait pas en grand-chose, de toute façon.
Il pouvait partir, si ça arrangeait Arlo, de toute façon, qui est-ce que ça allait déranger ? Techniquement, la prof avait déjà été payée, alors qu’il soit présent ou non, ce n’était pas vraiment son problème. Il savait juste que Paulina, elle, elle risquait de lui râler dessus, si jamais il prenait la poudre d’escampette, parce qu’elle voulait vraiment qu’il vienne, sans doute persuadée que ça allait lui faire du bien. Peut-être que sans Arlo dans l’équation, ça aurait pu être le cas, mais là, il en doutait quand même pas mal. « C’est toujours le moment de faire du shopping. Et puis on est dans le thème : la mode est un art aussi. » Il haussa les épaules. Choisir les bons vêtements, les bonnes couleurs, les bonnes matières pour créer un ensemble harmonieux, c’était de l’art, d’après lui. Et puis certaines pièces de haute couture n’étaient que de l’art, impossible à porter en dehors d’un défilé. Il pouvait aller le continuer, son shopping, si jamais il dérangeait Arlo. Mais il fallait croire qu’elle était capable de survivre à cette situation. En était-il capable lui ? Il n’en savait rien, mais il n’avait pas envie de décevoir Paulina, alors il allait essayer de rester. Il haussa les épaules, face à la réplique de la blonde, chargée d’ironie. Il était bien trop sobre pour chercher la merde, Hasan. « Peut-être bien. » Sans doute que face à Paulina, il faudrait retirer le peut-être et juste admettre qu’elle avait raison. Il n’était pas question de la vexer, après tout. Mais bon, Paulina n’était pas là, parce qu’elle avait eu mieux à faire. Elle l’avait un peu laissé tomber quand même. « J’en sais rien, elle pense sûrement que ça va m’aider à retrouver le goût de la peinture. » Il haussa les épaules. Parce qu’il lui avait confié qu’il avait du mal à se concentrer là-dessus, ces derniers temps. « Et moi j’ai pas envie de la décevoir. » Parce que décevoir les autres, c’était un peu trop sa spécialité, alors non, pour une fois, il avait bien envie d’aller au bout de ce truc, même si c’était plus pour faire plaisir à Paulina que pour lui-même.
_________________
come and pull me out the fire
And I'm hurting, but I show no sign 'Cause I'm afraid to give in, break down and waste your time. Now I'm begging you to come and pull me out the fire Come and save me like you did when we were young.
Arlo Mansfield
----------------------------------
ADMIN ☆ old wounds you got a little more to prove
paper rings
messages : 2921
rps : 140
pseudo : winter solstice.
id card : madelyn cline / pretty nympheas@av, alcara@bannière, patrocle@icons, billy idol@lyrics.
C’est quelque chose de tout nouveau, pour elle. Un truc qui lui fait envie depuis longtemps, mais dans lequel elle ne s’était jamais lancée encore. Elle s’était contentée d’étudier l’histoire de l’art, sans tout à fait le pratiquer elle-même – si ce n’est l’aquarelle, quelques fois, dans son temps libre. Une peinture délicate demandant patience, calme, minutie et attention ; une peinture la représentant plutôt bien, finalement. Mais elle était curieuse depuis longtemps de s’essayer à autre chose, Arlo. Voilà ce qui l’a conduite ici, aujourd’hui, à ce cours où le hasard la réunit avec Hasan. Pour le coup, elle n’y pensait pas le moins du monde, la blonde. À le croiser ici, lui. Elle pensait pouvoir prendre ce temps pour elle, loin de ce qui lui faisait mal, loin des souvenirs, des regrets. Elle le pensait, car mine de rien, Arlo, elle a commencé à avancer. Tourner la page. Se faire une raison. Cesser d’attendre quelque chose (quelqu’un) qui ne viendrait plus jamais. Elle a décidé finalement de se faire passer en premier. D’arrêter par la même occasion de se morfondre, de pleurnicher. Refusant de se voir, se comporter comme une victime de l’amour – de devenir une battante. Se jugeant pourtant toujours si cruellement. Mais ce cours d’art, au moins, c’est un truc qu’elle avait décidé de faire pour elle, ce qui ne lui était pas arrivée depuis longtemps.
Elle peut endurer sa présence. Peut assister à ce cours sans que cela ne l’affecte, la dérange. Elle a avancé, Arlo, pas vrai ? Elle peut vivre dans la même pièce que lui. Cela ne veut pas dire que cela ne lui fait rien, qu’elle ne sent pas son cœur battre la chamade dans sa poitrine, mais au moins, par rapport à avant, cela fait un peu moins mal. Alors Hasan n’a pas besoin de partir. Arlo ne va pas faire chier son monde pour changer de partenaire. Ils peuvent s’entendre juste assez pour collaborer sur ce travail en duo. Cela ne veut pas dire qu’Arlo va être complètement mature – la rancœur se sent encore un peu dans ses mots, les piques qui lui échappent de temps à autre. « Ça l’est quand on a les moyens, ce qui n’est pas le cas de tout le monde. Alors tu peux comprendre que ça agace un peu, art ou non. » Ils n’ont jamais eu la même vie. Elle aurait dû s’attendre à ce que cela ne marche pas entre lui et elle, Arlo. Pas le même monde, pas la même vie, pas les mêmes habitudes. À un moment ou l’autre, cela aurait pété, accident de voiture ou non. Qui sait combien de temps ils auraient pu avoir en plus, eux deux, si ce dernier ne s’était pas produit. Si cela n’avait pas été cela, ç’aurait sans doute été quelque chose d’autre. Cela étant, Arlo ne reste pas dans l’attaque éternellement. Ils vont devoir travailler ensemble, elle est là pour elle et non pas pour souffrir une fois de plus à cause de lui.
Alors Hasan peut rester. Surtout qu’il ne veut pas se mettre son amie à dos, à l’écouter. Arlo pourrait ne pas poser la question, ne pas s’intéresser. Pourtant, elle demande ce qu’il veut dire par là. C’est rassurant au moins, de se dire qu’il a quelqu’un. Quelqu’un qui veille sur lui, l’a inscrit à ce cours, poussé à s’y rendre. Et preuve en est qu’il est venu, Hasan. Il n’admet pas tout à fait que Paulina a bien fait. En revanche, il explique une théorie pouvant expliquer qu’elle a insisté. « C’est sans doute pas une mauvaise chose. J’imagine que c’est déjà un grand pas que tu sois là. » Elle hausse les épaules, Arlo. Ne le regarde toujours pas – surtout par fierté. Ou peut-être pour se protéger. Peut-être que la suite la fait un peu vaciller. Il n’a pas envie de la décevoir. Son amie, Paulina. C’est si sincère tout à coup, si honnête. Elle ne l’a jamais entendu dire une chose pareille, quand bien même elle se doute qu’il n’a jamais voulu la décevoir elle non plus, Arlo. « Alors heureusement que tu es là. » conclue-t-elle simplement. Elle ne lui a pas demandé de partir. Elle peut travailler avec lui. « Faisons en sorte que ça fonctionne bien. » Leur collaboration. Justement, la professeure vient de finir de donner les dernières indications. C’est à eux, maintenant.
Hasan Pravesh
----------------------------------
ADMIN ☆ midnight love i'm not your consolation prize
à contacter : à contacter par mp pour l'administration sous harlan ; fiche ou discord pour les liens/rps.
âge : vingt-sept ans, jeunesse dorée et enviée par beaucoup ; vingt-sept ans qu'il maudit sa propre existence, lui.
statut civil : célibataire, du genre à ne vivre que d'histoires sans engagements en se moquant des conséquences. Réduit à payer pour ça parfois, énième provocation contre son patriarche.
occupation : chargé des relations publiques pour la chaîne d'hôtel de luxe de son père. Pas le métier de ses rêves, loin de là. Trop de responsabilités pour un gars de son âge, tout le monde le sait, il a eu le job grâce à son père, pas son expérience.
adresse : suite de luxe au w brisbane, l'hôtel de son père. Il possède aussi un appartement à Canberra et un atelier de peinture dans là Brisbane dans lequel il crèche à l'occasion. Squatte aussi pas mal les lits des autres.
L’art était sa passion depuis toujours. Un truc qu’il avait découvert avec sa mère, d’abord avec la musique, parce que, dès son plus jeune âge, entendre les mélodies qui s’échappaient de son piano l’émerveillait. Plus tard, ça avait été les tableaux qu’elle l’emmenait voir dans les musées. Au fur et à mesure qu’il grandissait, Hasan, il avait commencé à s’intéresser un peu à tout ce qui touchait de près ou de loin à l’art. Une passion qu’il devait à sa mère et qui lui avait sûrement sauvé la vie, quand cette dernière était morte. Aujourd'hui, alors qu’il avait trop souvent l’impression d’être au fond du trou, il avait du mal à trouver, même là-dedans, quelque chose lui faisant vraiment du bien. L’art avait été son refuge pendant des années et il avait l’impression d’avoir perdu ça aussi. S’il était là aujourd’hui, c’était parce que Paulina l’avait poussé à venir, mais au final, il n’avait pas ressenti le moindre enthousiasme à l’idée de venir. Il l’avait l’impression qu’il s’agissait là d’un sentiment qu’il n’avait plus ressenti depuis longtemps.
Est-ce que participer à ce cours allait vraiment changer quelque chose ? Si Paulina avait autant insisté, c’était sûrement qu’elle y croyait. Lui, de son côté, il était évidemment plus sceptique. Plus pessimiste, comme à son habitude. Se retrouver à devoir collaborer avec Arlo, c’était le genre de hasard qui n’arrangeait pas franchement les choses. Il aurait pu se contenter de partir, le brun. Peut-être que ça aurait été plus simple comme ça pour tout le monde. De toute façon, qu’est-ce qui le retenait vraiment ici ? Il ne devait rien à personne, le cours était déjà payé, la prof n’avait aucune raison de se plaindre s’il décidait de partir comme un voleur. Pas la première fois, ni la dernière qu’il agirait ainsi, Hasan. Pourtant, pour l’instant, il était toujours là. Il haussa simplement les épaules suite à la remarque de la blonde. « Je crois pas que ce soit une question d’argent. Certains ont des styles incroyables avec des vêtements trouvés en friperie, d’autres avec des pièces qu’ils fabriquent eux-même. » Non, ce n’était pas une question d’argent. La haute couture, évidemment, c’était autre chose. Mais lui, il avait eu l’occasion de rencontrer des personnes qui ne dépensaient pas des fortunes pour s’habiller et qui pourtant avaient des styles incroyables. Lui, il aimait le luxe, mais ça ne voulait pas dire que ses goûts à lui déterminaient le sens universel de la mode, loin de là. L’art, dans toutes ses formes, ne devraient pas s’apparenter qu’aux choix des plus riches. Il restait, pour le moment Hasan, parce qu’il n’avait pas envie de se mettre Paulina à dos et peut-être qu’il avait quand même, au fond de lui, l’espoir de retrouver ici la petite étincelle liée à l’art qu’il avait perdue depuis trop longtemps. Peut-être que ce serait un échec mais bon, qui ne tente rien n’a rien, comme on dit. « Peut-être bien. J’ai pas grand-chose de mieux à faire, de toute façon. » Pas de boulot pour ce matin et il ne s’en plaignait pas le brun, puisque son boulot, il avait tendance à le détester. « Ouais, ça évitera qu’elle me fasse la morale la prochaine fois qu’on se verra. » Il soupira, l’air exaspéré. C’était bien le style de Paulina de lui râler dessus parce qu’il n’avait pas respecté son engagement, en même temps, elle non plus, sinon elle serait avec lui. « Ouais, y a pas de raison pour que ça ne marche pas de toute façon. » Il avait tendance à penser que lorsqu’il était question d’art, on ne devrait jamais se disputer. Mais c’était une vision des choses qui n’appartenait peut-être qu’à lui.
_________________
come and pull me out the fire
And I'm hurting, but I show no sign 'Cause I'm afraid to give in, break down and waste your time. Now I'm begging you to come and pull me out the fire Come and save me like you did when we were young.