No wonder the world's so fckd up.
BROKEN HEARTS CLUB.
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Broken hearts club est un forum city basé sur l'amour où l'action se déroule à Brisbane, en Australie. BHC est un forum simple et sans prise de tête où le but est de se faire plaisir, de se détendre et de faire des rencontres.Chez nous, le respect de tous‧tes et la bienveillance font partie de nos valeurs, car il est important pour nous de faire de ce forum un endroit safe pour tous‧tes. N'hésitez pas un seul instant à contacter harlan myers, dora oliveira et scott reeves, vos admins, si vous avez la moindre question ou le moindre problème.
les rps libres
aucun rp libre
Le Deal du moment :
Sortie PlayStation 5 Pro : où ...
Voir le deal

 No wonder the world's so fckd up.


Jacob O'Reilly
----------------------------------
MEMBRE ☆ old wounds
you got a little more to prove
Jacob O'Reilly
paper rings
messages : 573
rps : 224
pseudo : éms
id card : c. murphy ; murdock (avatar)
pronom irl : they, them
multicomptes : marcus. archi. jonty. brax. benicio. deacon
à contacter : coby
présence : présent & dispo
No wonder the world's so fckd up. 9c4378ec7de404038888a4037107d97968fe5dd9
âge : 49 ans, avec 20 années de sa vie passées enfermé entre quatre murs. il redécouvre la liberté tout en se prenant 20 ans d'évolution dans les dents du jour au lendemain.
statut civil : il vient de briser le coeur d'adela.
occupation : agent d'entretien au sein de l'hôpital de brisbane.
adresse : il crèche désormais dans une chambre d'amie chez joan oswald, sa belle-soeur.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il
trigger : incarcération, milieu carcéral, violences physiques, tentative de suicide, criminalité, vulgarité, sexe
warning : transphobie & violences faites envers les animaux
infos rp : entre 500 et 800 mots - écriture à la troisième personne du singulier et au présent
disponibilités : disponible pour un rp (hésitez pas à v'nir)
en vrac : No wonder the world's so fckd up. Bb38fc8b586c6031279365b60d565ffb481778ee
Adela « I know I am in love with you because my reality is finally better than my dreams. »

No wonder the world's so fckd up. 48cd28d5c475e1b1f80281b97ef6568e7753f50a
Joan « Be careful of love. It’ll twist your brain around and leave you thinking up is down and right is wrong. »

présentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
blank space

· Mar 23 Juil - 11:58


out of the woods
No wonder the world's so fckd up. Tumblr_n3qfm19TVf1r9htz2o1_250No wonder the world's so fckd up. Tumblr_n3qfm19TVf1r9htz2o2_250

Mars 2023 – Flashback
tw. contexte : milieu carcéral.

« O’Reilly. » Coby relève la tête de son bouquin en entendant la voix d’un surveillant. La lecture de son livre devra attendre quelques secondes voire minutes. Les années passées ici lui ont appris une chose : mieux ne vaut pas les ignorer quand ils t’appellent par ton prénom. Ils te prennent pour un adolescent en crise. Il passe son index entre les pages et plante son regard clair dans celui du surveillant. « C’est fini le luxe de la chambre en solitaire --- on t’amène un petit nouveau cet après-midi. » Coby reste impassible. La cellule est en bon état, certes, mais il doit avouer avoir apprécié la solitude dans cette cellule. Néanmoins, il sait que les gars « dangereux » sont préférés pour se retrouver seul … et hélas, Coby est désormais considéré comme un « ancien », tranquille, qui ne cherche pas les emmerdes. « Pitié, ne me dites pas que c’est un faux caïd … je n’ai plus la patience … » Non, il n’a plus la patience car ils ont été nombreux, ceux qui ont défilé dans sa vie en prison. Il y avait eu ceux qui se croyaient pour les chefs d’un gang, ceux qui pensaient qu’ils étaient des durs alors que finalement, ici, plus personne n’est vraiment dur et il y avait aussi les pleureuses, qui vous pourrissaient le mental. « Surprise ! » Le sourire du surveillant n’annonce rien de bon mais il acquiesce avant de reprendre la lecture de son bouquin.

Et, quelques heures plus tard, il débarque.

Coby vient tout juste de revenir de la bibliothèque quand il entend des bruits derrière lui et finalement le voilà. Le surveillant et son futur colocataire de cellule. Coby pose son regard sur le surveillant qui sourit avant de fixer le petit nouveau. « Et voilà, t’es ici chez toi Ainsworth. O’Reilly est pas trop un connard donc ça devrait le faire --- O’Reilly, je compte sur toi. » Coby acquiesce d’un signe de tête silencieux et quand le surveillant tourne les talons, il désigne de l’index le lit de libre en accompagnant son geste de quelques mots : « ton lit. » Son regard le toise un peu. Un gamin. C’est un gamin. Depuis quand on mettait des mômes en prison ? Il fronce les sourcils, balance son livre sur le lit avant de s’y installer sur le rebord et de suivre du regard les gestes du gamin. Ne pas se fier aux apparences, règle numéro un. Il pouvait tout aussi bien être un sociopathe avec une gueule d’ange. « Est-ce qu’on peut se mettre d’accord sur le fait que je me fous royalement de ce que tu as pu faire pour venir ici, de qui tu peux être à l’extérieur … et si t’étais considéré comme le roi de la street dehors … ici, c’est différent. Ici, tout est différent. » Il parle calmement, la voix posée de celui qui a sans doute dû répéter ce discours bien trop de fois. « Alors si tu comptes remuer la merde en prison, que tu le fasses loin de moi, loin de cette cellule... on est d’accord ? »
Moses.

_________________

Revenir en haut Aller en bas
Jude Ainsworth
----------------------------------
MEMBRE ☆ ordinary love
we'll build our house in the trees
Jude Ainsworth
paper rings
messages : 168
rps : 27
pseudo : /
id card : dominic sessa (@myself).
pronom irl : elle.
multicomptes : none.
présence : présente.
@archirenaux
âge : vingt ans à peine, déjà épuisé par le monde entier. ça commence bien.
statut civil : célibataire, dit à qui veut l'entendre que ça lui pèse, mais n'assume jamais le moindre rencard jusqu'au bout.
occupation : depuis peu, livreur à domicile pas franchement ponctuel ni agréable, pour une petite boîte pas regardante sur les casiers judiciaires (dieu merci). aspire à mieux, mais n'accède à rien.
adresse : #09, south bank & west end, appartement qu'il partage avec rebekah, pour le meilleur et (surtout) le pire.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il.
trigger : des sujets qui n'ont pas leur place sur un city (en principe), mais on en discute ensemble.
warning : incarcération, consommation de substances (médicaments), overdose d’un proche, décès parental, trouble anxieux, crises d'angoisse, humour noir.
infos rp : entre 800 et 1'500 mots, plus si je suis inspirée › je réponds, généralement, par ordre chronologique et j'essaie de ne pas dépasser 15 jours de délai › je privilégie les dialogues en français, mais je peux accepter l'anglais › dialogues en lightseagreen.
disponibilités : (09/05 - on glisse vite par ici, dis donc) › jacob #01 (fb)josephine #01noomi #01luther #01rebekah #01river #01alma #01raphael #01jin #01

No wonder the world's so fckd up. 584cbb3f313ce6066a34acf94c6491b718c445f9
alba ☆ i wanna breathe your every breath, be the truth and be the myth through the days and through the nights, through the bitter life, oh, 'cause you're my life and you're my death.

en vrac : une lapine, hopps, qui est l'amour de sa vie (c'est triste) › toujours une paire de boules quies dans la poche quand faut te faire comprendre que tu dois la fermer › vierge, contrairement à son casier judiciaire (ah ah, qu'est-ce qu'on se marre) › incarcéré pendant plusieurs mois, tente (péniblement) de se remettre sur le droit chemin › derrière son air de petit con se cache surtout un gamin paumé qui s'est retrouvé dépassé par ses mauvaises décisions › influençable et en quête d'attention, un mot doux et tu te le mets dans la poche › des friendship bracelets qui trônent fièrement sur son poignet, un talent certain à la flûte de pan et grand amateur d'ateliers poterie, faut pas se fier aux apparences.
présentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
blank space

· Dim 11 Aoû - 23:40

no wonder the world's so fckd up

trigger warning : milieu carcéral

w/@jacob o'reilly ☆☆☆ Il a envie de pleurer. Il n’est pas franchement fier de ce constat, Jude, considérant qu’il s’agit bien du dernier endroit où une crise de larmes serait cautionnée ; mais s’il est honnête avec lui-même, alors oui, il admettra qu’il a très envie de sangloter en vue du quotidien qui s’annonce être le sien. Jusqu’au bout, il a cru naïvement à un miracle qui l’empêcherait de faire face aux conséquences de ses actes – mais le sauvetage de dernière minute n’a pas eu lieu et le voilà confronté à sa nouvelle réalité. Celle où il est temps de faire face à la multitude de mauvaises décisions qui l’ont amené jusqu’à cette condamnation à laquelle il ne croyait pas – quand même, il n’a rien à voir avec les êtres malveillants qui peuplent les cellules de cette prison, n’est-ce pas ? Ce n’est pas tant la peine que ce que cela dit de lui qui angoisse Jude ; et le constat que, cette fois-ci, il n’y a pas de retour en arrière. Il ne peut pas se cacher derrière son âge – il a dix-neuf ans après tout, il est considéré comme un adulte et ça, la justice l’a bien compris – ni derrière ses méfaits – il n’a pas directement causé du tort aux gens, mais il abusé de la confiance et a triché avec le système. Le juge lui a glissé un mot sur sa jeunesse et sur la seconde chance qui sera la sienne d’ici un an ; Jude ne voit que le triste constat qu’il est effectivement bien trop jeune, et qu’il a déjà gâché sa vie tout entière, avant même d’avoir pu se vanter de la vivre un minimum.

Il est resté muet depuis qu’il s’est présenté aux portes de cet endroit, ravalant l’arrogance qui le caractérise, gardant ses grands airs pour lui-même afin de ne pas aggraver son cas. C’est un petit con, il a suffisamment entendu ces quelques mots de la part d’autrui pour finir par se définir lui-même ainsi, mais il sait aussi faire preuve de retenue quand la situation l’exige. Autant parce qu’il n’a pas dans l’idée de faire de vagues que parce qu’il est foutrement perturbé par la tournure des événements. Il suit les consignes avec une docilité étonnante, cochant une par une les étapes qui lui enlèvent un peu plus de sa liberté à mesure qu’il passe les portes sécurisées de l’endroit, jusqu’à se retrouver chez lui, comme le dit si bien le garde. Jude frissonne à cette pensée, quand bien même il sait qu’il n’y a désormais rien de plus vrai. Il est chez lui. C’est sa vie, désormais. « Et voilà, t’es ici chez toi Ainsworth. O’Reilly est pas trop un connard donc ça devrait le faire --- O’Reilly, je compte sur toi. » Il adresse un coup d’œil au O’Reilly en question, à l’air bien peu aimable, mais déjà plus engageant que certains détenus croisés durant son périple jusqu’à cette cellule. De la prison, Jude ne connait que les clichés ; ceux-là mêmes qui rendent cette arrivée ici particulièrement effroyable.

« Ton lit. » Il essaie de se concentrer sur le lit en question plutôt que sur le regard un peu trop insistant de O’Reilly, alors que, dans son esprit, de multiples scénarios défilent et ne font qu’accentuer son rythme cardiaque. Déjà qu’il a envie de chialer, s’il pouvait au moins éviter la crise d’angoisse qui le désignerait comme la nouvelle victime de tout le bloc, il apprécierait. Ses gestes se veulent étonnamment lents pour déposer un drap et des vêtements de rechange, mais c’est toujours mieux que d’avoir à faire la discussion à un homme qui semble passer chaque millimètre de sa silhouette au peigne fin. « Est-ce qu’on peut se mettre d’accord sur le fait que je me fous royalement de ce que tu as pu faire pour venir ici, de qui tu peux être à l’extérieur … et si t’étais considéré comme le roi de la street dehors … ici, c’est différent. Ici, tout est différent. » Il veut bien le croire, et Jude ne daigne pas encore lui adresse son attention. « Alors si tu comptes remuer la merde en prison, que tu le fasses loin de moi, loin de cette cellule... on est d’accord ? » Il hoche la tête distraitement, marmonnant simplement : « c’pas mon intention. » désirant en rester à son plan consistant à se fondre dans le décor. Mais à être trop invisible, il sait aussi ce qui l’attend ; il l’a subi toute son adolescence, cette attention négative, moqueuse, et il sait qu’entre les murs de cette prison, elle sera d’autant plus décuplée et violente. Alors il se retourne, finit par s’asseoir sur son lit, étendant ses longues jambes devant lui. « Par contre, ton p’tit discours fait vachement roi de la street pour quelqu’un qui s’inquiète que j’en sois un moi-même. » Il rétorque en haussant les épaules, pointant du doigt le paradoxe de ses propos. « Tu comptes aussi pisser sur tes affaires et gratter une séparation entre nos espaces ou ça va aller comme ça ? » Il l’interroge, son visage d’ordinaire neutre trahit par un très léger rictus provocateur. Les barrières auront tout le temps de s’effondrer plus tard ; pour l’heure Jude les maintient comme il y arrive le mieux : en cherchant à ce qu'on les brise violemment pour lui.


_________________
Revenir en haut Aller en bas
Jacob O'Reilly
----------------------------------
MEMBRE ☆ old wounds
you got a little more to prove
Jacob O'Reilly
paper rings
messages : 573
rps : 224
pseudo : éms
id card : c. murphy ; murdock (avatar)
pronom irl : they, them
multicomptes : marcus. archi. jonty. brax. benicio. deacon
à contacter : coby
présence : présent & dispo
No wonder the world's so fckd up. 9c4378ec7de404038888a4037107d97968fe5dd9
âge : 49 ans, avec 20 années de sa vie passées enfermé entre quatre murs. il redécouvre la liberté tout en se prenant 20 ans d'évolution dans les dents du jour au lendemain.
statut civil : il vient de briser le coeur d'adela.
occupation : agent d'entretien au sein de l'hôpital de brisbane.
adresse : il crèche désormais dans une chambre d'amie chez joan oswald, sa belle-soeur.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il
trigger : incarcération, milieu carcéral, violences physiques, tentative de suicide, criminalité, vulgarité, sexe
warning : transphobie & violences faites envers les animaux
infos rp : entre 500 et 800 mots - écriture à la troisième personne du singulier et au présent
disponibilités : disponible pour un rp (hésitez pas à v'nir)
en vrac : No wonder the world's so fckd up. Bb38fc8b586c6031279365b60d565ffb481778ee
Adela « I know I am in love with you because my reality is finally better than my dreams. »

No wonder the world's so fckd up. 48cd28d5c475e1b1f80281b97ef6568e7753f50a
Joan « Be careful of love. It’ll twist your brain around and leave you thinking up is down and right is wrong. »

présentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
blank space

· Lun 12 Aoû - 9:39


out of the woods
No wonder the world's so fckd up. Tumblr_n3qfm19TVf1r9htz2o1_250No wonder the world's so fckd up. Tumblr_n3qfm19TVf1r9htz2o2_250

Mars 2023 – Flashback
tw. contexte : milieu carcéral. mention de racisme.

« C’pas mon intention. » Il marmonne. Ils disent – presque – tous ça, mais Coby en a vu passé des âmes perdues qui se font un remake de la série Oz. Il connaît et il ne veut pas s’attirer les emmerdes même si les emmerdes pourraient signifier se retrouver à l’infirmerie … soit avec Adela. Coby reste assis sur le rebord de son lit, les coudes calés sur ses genoux et les mains pendant dans le vide. Il observe chacun de ses gestes car ça fait partie de la première rencontre. En prison, chaque geste, chaque tic, chaque spasme est vu, analysé, interprété, utilisé contre vous. Alors, il ne lève même pas le sourcil quand il voit le gamin se retourner et s’asseoir à son tour sur son lit. Les traits de ce dernier lui disent qu’il est jeune, trop jeune … peut-être même l’âge de son fils. Que fait son fils d’ailleurs ? Est-ce que lui aussi a des mauvaises fréquentations qui le mènent ici ? Ou réalise-t-il ses rêves et a une vie banalement tranquille ?

« Par contre, ton p’tit discours fait vachement roi de la street pour quelqu’un qui s’inquiète que j’en sois un moi-même.» « J’ai jamais dit que j’l’étais pas, j’ai dit que toi t’avais pas intérêt à l’être… », lâche-t-il avec un sourire aux lèvres alors qu’il s’enfonce un peu plus dans son lit pour pouvoir étirer ses jambes sur ce dernier, les bras croisés. Après tout, il pourrait très bien être un membre du gang des irlandais, il pourrait très bien être un malfrat aux apparences tranquilles du haut de ses quarante-sept ans.
« Tu comptes aussi pisser sur tes affaires et gratter une séparation entre nos espaces ou ça va aller comme ça ? » Coby ne peut pas s’empêcher de sourire. « Je te conseille de préserver tes répliques cinglantes pour la cour, la salle de sport, le réfectoire, les douches, Peter Pan … c’est là-bas que tu vas en avoir le plus besoin ---» Il secoue la tête amusée par son répondant --- sachant néanmoins que c’est ce genre de répondant qui emmène les emmerdes. « D’ailleurs c’est quoi ta technique pour ne pas devenir le punching ball de la meute ? », la question lui fera prendre conscience si c’est sa première, s’il sait qu’il va devoir se trouver un petit groupe … les outsiders ne restent pas longtemps dans cet univers. « T’as l’air d’être aussi blanc qu’un cul --- t’es pas un de ces nazis qui clament la white pride sans avoir eu une leçon d’histoire ? » il fronce soudainement les sourcils. Manquerait plus qu’il en fasse partie … Coby le toise, sourcil levé.
Moses.

_________________

Revenir en haut Aller en bas
Jude Ainsworth
----------------------------------
MEMBRE ☆ ordinary love
we'll build our house in the trees
Jude Ainsworth
paper rings
messages : 168
rps : 27
pseudo : /
id card : dominic sessa (@myself).
pronom irl : elle.
multicomptes : none.
présence : présente.
@archirenaux
âge : vingt ans à peine, déjà épuisé par le monde entier. ça commence bien.
statut civil : célibataire, dit à qui veut l'entendre que ça lui pèse, mais n'assume jamais le moindre rencard jusqu'au bout.
occupation : depuis peu, livreur à domicile pas franchement ponctuel ni agréable, pour une petite boîte pas regardante sur les casiers judiciaires (dieu merci). aspire à mieux, mais n'accède à rien.
adresse : #09, south bank & west end, appartement qu'il partage avec rebekah, pour le meilleur et (surtout) le pire.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il.
trigger : des sujets qui n'ont pas leur place sur un city (en principe), mais on en discute ensemble.
warning : incarcération, consommation de substances (médicaments), overdose d’un proche, décès parental, trouble anxieux, crises d'angoisse, humour noir.
infos rp : entre 800 et 1'500 mots, plus si je suis inspirée › je réponds, généralement, par ordre chronologique et j'essaie de ne pas dépasser 15 jours de délai › je privilégie les dialogues en français, mais je peux accepter l'anglais › dialogues en lightseagreen.
disponibilités : (09/05 - on glisse vite par ici, dis donc) › jacob #01 (fb)josephine #01noomi #01luther #01rebekah #01river #01alma #01raphael #01jin #01

No wonder the world's so fckd up. 584cbb3f313ce6066a34acf94c6491b718c445f9
alba ☆ i wanna breathe your every breath, be the truth and be the myth through the days and through the nights, through the bitter life, oh, 'cause you're my life and you're my death.

en vrac : une lapine, hopps, qui est l'amour de sa vie (c'est triste) › toujours une paire de boules quies dans la poche quand faut te faire comprendre que tu dois la fermer › vierge, contrairement à son casier judiciaire (ah ah, qu'est-ce qu'on se marre) › incarcéré pendant plusieurs mois, tente (péniblement) de se remettre sur le droit chemin › derrière son air de petit con se cache surtout un gamin paumé qui s'est retrouvé dépassé par ses mauvaises décisions › influençable et en quête d'attention, un mot doux et tu te le mets dans la poche › des friendship bracelets qui trônent fièrement sur son poignet, un talent certain à la flûte de pan et grand amateur d'ateliers poterie, faut pas se fier aux apparences.
présentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
blank space

· Mar 13 Aoû - 11:16

no wonder the world's so fckd up

trigger warning : milieu carcéral & humour noir

w/@jacob o'reilly ☆☆☆ Le regard insistant de son compagnon de cellule n’est pas pour tranquilliser un Jude déjà suffisamment en proie à l’anxiété sans que l’environnement autour de lui n’en rajoute une couche. Dans sa tête, il s’imagine déjà toutes les raisons pour lesquelles cet homme d’âge mûr s’attarde autant sur lui ; et la principale de toutes n’est pas pour le détendre, bien au contraire. Il n’est pas totalement stupide, Jude, il a conscience que son jeune âge autant que sa silhouette longiligne font de lui une victime toute désignée, et qu’il devrait s’abstenir de se faire remarquer aussitôt arrivé – surtout parce qu’il a une tendance à la provocation qui est loin d’être un avantage. Une tendance qui lui a causé assez de troubles par le passé pour qu’il ne réitère pas l’expérience dans ce contexte-là, alors qu’il ne s’agit plus de maisons de correction où il peut prétendre faire sa loi. Ici, s’il doit se donner un rôle, il sait très bien qu’il fera partie des suiveurs. Qu’il n’a pas l’âme d’un leader ; après tout, n’est-ce pas pour impressionner son frère aîné qu’il s’est retrouvé dans des magouilles qui l’ont très vite dépassé ?

Mais il ne peut s’en empêcher. Les paroles de l’aîné l’agacent dans leur contradiction, et il n’arrive pas à se réduire au silence alors que l’homme face à lui semble lui tendre une perche. Il ne devrait pas entrer dans ce jeu-là, parce qu’il sait aussi qu’il n’arrive jamais à s’arrêter, parfait exemple du petit con qui veut toujours avoir raison. « J’ai jamais dit que j’l’étais pas, j’ai dit que toi t’avais pas intérêt à l’être… » - « Sinon quoi ? » Il l’interroge, son regard planté dans le sien alors qu’il semble le défier. Pas sur chemin-là, Jude, par pitié. « Le garde t’a fait perdre ta crédibilité, t’es ‘’pas trop un connard’’ qu’il a dit, alors désolé pour toi, mais l’rôle du méchant caïd, ça t’va autant qu’à moi. » À comprendre ; pas du tout. Il explique, sans même une pointe de moquerie, simple constat ; ceux-là mêmes auprès desquels Jude aime se référer. Des trucs qui ont du sens pour oublier tous ceux qui n’en ont pas.

« Je te conseille de préserver tes répliques cinglantes pour la cour, la salle de sport, le réfectoire, les douches, Peter Pan … c’est là-bas que tu vas en avoir le plus besoin ---» Le surnom le fait tiquer, il serre la mâchoire, Jude, mais ne se dégonfle pas pour autant. « Merci du conseil, Wish Corleone, mais t’inquiète pas, j’ai préparé mon anus avant d’venir, j’pense à tout. » Il dit en tapotant son index contre sa tempe, s’en fichant bien des menaces de son compagnon de cellule. « D’ailleurs c’est quoi ta technique pour ne pas devenir le punching ball de la meute ? » - « Frapper plus fort ? » Il ajoute, avec un sourire faussement fier, tandis que le type rajoute : « T’as l’air d’être aussi blanc qu’un cul --- t’es pas un de ces nazis qui clament la white pride sans avoir eu une leçon d’histoire ? » - « Parce que tu viens des Antilles, toi, peut-être ? » Il lui retourne la question, son sourcil exagérément haussé ; on l’excusera de croire que Wish Corleone est plus à même de faire partie de la White Pride avec sa gueule de fils du laitier. « T’as les yeux bleus en plus, de nous deux c’est pas d’moi qu’il faudrait se méfier. » Manquerait plus que les cheveux blonds et papa moustachu serait fier de lui. « Écoute, Vito O’Reilly, j’apprécie ta sollicitation et j’doute pas que ça t’est monté à la tête d’être tout seul dans ta cellule, mais l’idée, c’était de me pointer ici, de m’effacer, d’faire ma p’tite vie jusqu’à la sortie, sans emmerder personne. » Et de chialer un peu la nuit en pensant à tout ce qu’il regrette, aussi, de trembler de peur quant à cet environnement qui le terrorise, beaucoup, mais étrangement il a le sentiment que ce sont des détails à garder pour lui.


_________________
Revenir en haut Aller en bas
Jacob O'Reilly
----------------------------------
MEMBRE ☆ old wounds
you got a little more to prove
Jacob O'Reilly
paper rings
messages : 573
rps : 224
pseudo : éms
id card : c. murphy ; murdock (avatar)
pronom irl : they, them
multicomptes : marcus. archi. jonty. brax. benicio. deacon
à contacter : coby
présence : présent & dispo
No wonder the world's so fckd up. 9c4378ec7de404038888a4037107d97968fe5dd9
âge : 49 ans, avec 20 années de sa vie passées enfermé entre quatre murs. il redécouvre la liberté tout en se prenant 20 ans d'évolution dans les dents du jour au lendemain.
statut civil : il vient de briser le coeur d'adela.
occupation : agent d'entretien au sein de l'hôpital de brisbane.
adresse : il crèche désormais dans une chambre d'amie chez joan oswald, sa belle-soeur.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il
trigger : incarcération, milieu carcéral, violences physiques, tentative de suicide, criminalité, vulgarité, sexe
warning : transphobie & violences faites envers les animaux
infos rp : entre 500 et 800 mots - écriture à la troisième personne du singulier et au présent
disponibilités : disponible pour un rp (hésitez pas à v'nir)
en vrac : No wonder the world's so fckd up. Bb38fc8b586c6031279365b60d565ffb481778ee
Adela « I know I am in love with you because my reality is finally better than my dreams. »

No wonder the world's so fckd up. 48cd28d5c475e1b1f80281b97ef6568e7753f50a
Joan « Be careful of love. It’ll twist your brain around and leave you thinking up is down and right is wrong. »

présentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
blank space

· Mar 13 Aoû - 13:01


out of the woods
No wonder the world's so fckd up. Tumblr_n3qfm19TVf1r9htz2o1_250No wonder the world's so fckd up. Tumblr_n3qfm19TVf1r9htz2o2_250

Mars 2023 – Flashback
tw. contexte : milieu carcéral. mention de racisme.

« Sinon quoi ? (Coby lève un sourcil devant autant de culot) Le garde t’a fait perdre ta crédibilité, t’es ‘’pas trop un connard’’ qu’il a dit, alors désolé pour toi, mais l’rôle du méchant caïd, ça t’va autant qu’à moi. » Coby, un méchant caïd. Il l’avait été. On ne se prend pas plus de vingt ans pour un petit trafic de drogues. Il l’avait été, ce genre de type qui pense n’avoir aucun maître, avoir tous les droits. Il avait été le genre de personnes qui n'est pas envoyées pour les bonnes raisons. Ramasser les dettes, prévenir et menacer les mauvais payeurs. Faire passer des messages de manière plus que directe… au point de finalement perdre les pédales et presque voler la vie. Une période dont il n’était plus fier, qu’il regrettait même. « J’ai passé l’âge de me salir les mains tout seul… », souffle-t-il presque las de devoir avoir ce genre de conversation et il ne souhaite s’étirer sur les détails.

« Merci du conseil, Wish Corleone, mais t’inquiète pas, j’ai préparé mon anus avant d’venir, j’pense à tout. » Wish, il connaît pas… encore une preuve qu’il est complétement out. Ça l’emmerde. Il acquiesce d’un signe de tête, un air faussement impressionné par autant de génie. Le petit avait du répondant et Coby se demandait combien de temps ça allait durer… avec moins de dents, ça serait sans doute plus compliqué. Il le craignait, le redoutait même. « Frapper plus fort ? » Un rire sincère s’échappe de ses lèvres. Un rire vexant presque … mais apparemment le gamin était sérieux alors Coby s’arrête de dire, le fixe et secoue la tête amusée. Il est drôle en fait. A ses yeux, si ce bonhomme a autant de culot, c’est qu’il doit faire partie d’un gang, d’un groupe … sinon comment pourrait-il avoir cette assurance ? L’inconscience, l’insouciance, il ne l’envisage pas encore comme explication.

« Parce que tu viens des Antilles, toi, peut-être ? T’as les yeux bleus en plus, de nous deux c’est pas d’moi qu’il faudrait se méfier. Écoute, Vito O’Reilly, j’apprécie ta sollicitation et j’doute pas que ça t’est monté à la tête d’être tout seul dans ta cellule, mais l’idée, c’était de me pointer ici, de m’effacer, d’faire ma p’tite vie jusqu’à la sortie, sans emmerder personne. » Emmerder personne. Voilà une information intéressante. « Parfait », se contente-t-il de souffler en reprenant son livre à la page sur laquelle il s’était arrêté. « Pour info, l’ancien propriétaire de ce lit s’est fait planté dans les douches il y a quelques jours --- on ne reste jamais seul très longtemps ici. T’habitues pas trop au décor. » Il ne détache pas son regard de son bouquin et efface le Peter Pan de son esprit.

Quelques heures plus tard, lors du repas, Coby s’installe dans un coin de la salle. Une table remplie de culs blancs comme le sien. Des Irlandais qui parlent un peu trop fort mais ils ne le font pas chier et assurent ses arrières. Coby jette un coup à Peter Pan qui fait son arrivée et essaie de faire ce qu’il a prévu : emmerder personne. Il le surveille du coin de l’œil, voit quelques types s’approcher, l’emmerder un peu … jouer à qui a la plus grosse. Des chiens qui se reniflent le cul. Coby soupire. Pourvu que Peter Pan ne fasse pas de vagues.

Première nuit dans leur cellule. La porte est refermée, verrouillée et ils n’ont plus échangé le moindre mot. Allongé dans son lit, Coby essaie de se concentrer sur son voisin … et s’il était un sociopathe et allait le planter dans son sommeil… après tout, il ne connaissait rien de lui. ouais, mieux valait rester prudent la première nuit.

Moses.

_________________

Revenir en haut Aller en bas
Jude Ainsworth
----------------------------------
MEMBRE ☆ ordinary love
we'll build our house in the trees
Jude Ainsworth
paper rings
messages : 168
rps : 27
pseudo : /
id card : dominic sessa (@myself).
pronom irl : elle.
multicomptes : none.
présence : présente.
@archirenaux
âge : vingt ans à peine, déjà épuisé par le monde entier. ça commence bien.
statut civil : célibataire, dit à qui veut l'entendre que ça lui pèse, mais n'assume jamais le moindre rencard jusqu'au bout.
occupation : depuis peu, livreur à domicile pas franchement ponctuel ni agréable, pour une petite boîte pas regardante sur les casiers judiciaires (dieu merci). aspire à mieux, mais n'accède à rien.
adresse : #09, south bank & west end, appartement qu'il partage avec rebekah, pour le meilleur et (surtout) le pire.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il.
trigger : des sujets qui n'ont pas leur place sur un city (en principe), mais on en discute ensemble.
warning : incarcération, consommation de substances (médicaments), overdose d’un proche, décès parental, trouble anxieux, crises d'angoisse, humour noir.
infos rp : entre 800 et 1'500 mots, plus si je suis inspirée › je réponds, généralement, par ordre chronologique et j'essaie de ne pas dépasser 15 jours de délai › je privilégie les dialogues en français, mais je peux accepter l'anglais › dialogues en lightseagreen.
disponibilités : (09/05 - on glisse vite par ici, dis donc) › jacob #01 (fb)josephine #01noomi #01luther #01rebekah #01river #01alma #01raphael #01jin #01

No wonder the world's so fckd up. 584cbb3f313ce6066a34acf94c6491b718c445f9
alba ☆ i wanna breathe your every breath, be the truth and be the myth through the days and through the nights, through the bitter life, oh, 'cause you're my life and you're my death.

en vrac : une lapine, hopps, qui est l'amour de sa vie (c'est triste) › toujours une paire de boules quies dans la poche quand faut te faire comprendre que tu dois la fermer › vierge, contrairement à son casier judiciaire (ah ah, qu'est-ce qu'on se marre) › incarcéré pendant plusieurs mois, tente (péniblement) de se remettre sur le droit chemin › derrière son air de petit con se cache surtout un gamin paumé qui s'est retrouvé dépassé par ses mauvaises décisions › influençable et en quête d'attention, un mot doux et tu te le mets dans la poche › des friendship bracelets qui trônent fièrement sur son poignet, un talent certain à la flûte de pan et grand amateur d'ateliers poterie, faut pas se fier aux apparences.
présentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
blank space

· Mar 20 Aoû - 18:03

no wonder the world's so fckd up

trigger warning : milieu carcéral & trouble anxieux

w/@jacob o'reilly ☆☆☆ Il ne devrait sans doute pas provoquer l’homme de cette façon, pas alors qu’il est certainement enfermé pour une bonne raison. Mais Jude est naïf, inconscient du monde qui est désormais le sien, s’accrochant à des idées qu’il a lui-même façonnées pour se rassurer : on ne le mettrait pas avec un mec dangereux, n’est-ce pas ? Pas alors qu’il n’a commis que quelques méfaits qui frôlent à peine l’illégalité, et qu’il n’a jamais touché à l’intégrité physique de quiconque. Ses crimes relèvent plus d’erreurs de jeunesse que de véritables abominations ; on va bien lui accorder ça, non ? « J’ai passé l’âge de me salir les mains tout seul… » - « Passé l’âge ou plus les capacités ? » Il nargue, Jude, avec un répondant qu’il n’arrive que trop peu souvent à garder pour lui alors même qu’il est la source de nombreux problèmes. À ses mots s’ajoute son regard qui glisse sur O’Reilly, évaluant silencieusement son âge et son (probable) manque de capacités physiques. Il a passé l’âge ; parce qu’il n’y arrive plus, voilà tout, et cela suffit à détendre un instant Jude qui essaie de se raccrocher à cette vérité, sa vérité, en supposant que l’autre type ne pourra pas l’étouffer dans son sommeil parce qu’il sera sans doute plus vif et agile que lui. Il a envie de s’en persuader, du moins, tandis que, dans sa tête, passe en boucle les paroles du garde : c’est pas trop un connard, c’est pas trop un connard, c’est pas trop un connard.

Corleone le met en garde, et Jude a envie de croire que cela fait partie du comité d’accueil, une manière de marquer son territoire avant que le plus jeune n’ait l’idée de prendre ses aises. Sa seule référence dans le domaine consiste en des séries telles que Oz, loin d’être à son avantage de nouveau détenu (jeune, de plus), et même s’il persiste à ne pas vouloir le montrer, ça l’angoisse, tout ce qu’il dit. Ça l’angoisse, alors il préfère se focaliser sur le concret, se répétant une nouvelle fois les paroles du garde tandis qu’il accorde un bon point à Wish Corleone, et à la manière dont semble le prévenir de ce qui l’attend, comme une façon de l’y préparer, peut-être même de l’en protéger (sous couvert de se dédouaner s’il arrive effectivement quelque chose à son compagnon de cellule). Il y a cette petite voix dans la tête de Jude qui lui répète qu’il surinterprète, qu’il se berce d’illusions pour mieux supporter la situation ; petite voix qu’il réduit rapidement au silence – oui, il se berce d’illusions pour mieux supporter ce qui l’attend, qui peut l’en blâmer ?

Que Vito se rassure ; Jude n’a pas l’intention de faire de vagues, bien au contraire. Il n’a peut-être pas été préparé quant à la stratégie à adopter ici, toujours est-il que s’effacer lui semble être une bonne idée. Il sait qu’il ne pourra pas se comporter de la même manière avec d’autres détenus, quand ils seront en supériorité, et pour cette raison il faut très vite qu’il apprenne à raser les murs et à se prétendre invisible ; chose qu’il maîtrisait très bien à l’extérieur. « Parfait » O’Reilly semble enfin prêt à l’ignorer, lui permettant ainsi d’enclencher la première phase de son plan, et, durant un instant, Jude se veut soulagé – soulagement qui ne dure qu’un instant, alors que le vieux ajoute : « Pour info, l’ancien propriétaire de ce lit s’est fait planté dans les douches il y a quelques jours --- on ne reste jamais seul très longtemps ici. T’habitues pas trop au décor. » L’information le déstabilise un instant, et sans doute que cela se lit autant sur son visage que cela ne s’entend à sa respiration soudainement plus agitée, qu’il parvient à maîtriser avec difficultés, se cachant derrière une énième provocation à défaut d’exposer sa fragilité : « t’as pas dû lui faire ton grand discours de prévention, c’est pour ça. » Il rétorque, laissant Corleone reprendre sa lecture tandis qu’il déballe ses maigres affaires.

O’Reilly avait raison. Il va devenir le punching-ball de la meute, en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Forcément, on s’intéresse au petit nouveau, encore plus en constatant qu’il sort à peine de l’adolescence. Ça attise la curiosité, ça exige des réponses, et ça terrorise un Jude qui n’a pas les armes pour faire face à tout cela. Il sent le rythme de son cœur qui augmente, ses mains devenir moites, sa respiration qui devient sifflante. Et il supplie ; il se supplie lui-même de ne pas céder à la crise d’angoisse maintenant, de ne pas s’exposer ainsi aux yeux de tous ; sans quoi son séjour ici deviendra très vite une véritable torture et non plus seulement un avant-goût de l’enfer. Il tente de se raisonner, resserre ses doigts autour de sa fourchette, jusqu’à faire blanchir ses jointures, ignorant les commentaires, se persuadant que ne pas réagir est le meilleur moyen de désintéresser les autres – pour preuve, O’Reilly lui a fait la conversation parce qu’il répondait, n’est-ce pas ?

L’heure du repas passe sans qu’il n’ait pu se permettre de baisser sa garde, et ce n’est qu’une fois de retour dans sa cellule, sur son lit, que Jude comprend enfin l’ampleur de ce qui l’attend. Entre deux inquiétudes, il essaie de se raisonner, de répéter une fois encore les mots du gardien, de s’accrocher à ce type qui dort à quelques pas, devenu malgré lui le seul élément tangible au milieu de toutes les incertitudes qui l’accompagnent désormais. Ça va aller. Il ne va jamais supporter tout ça. Les gardes assurent leur sécurité. Il va se faire tabasser. Ça ne dure qu’un an. Il ne va pas survivre. Chaque argument est contrebalancé par un autre, plus anxiogène, plus inquiétant encore, et Jude n’arrive très vite plus à faire le tri dans ses pensées alors que, par réflexe, il cherche ses cachets à côté de lui, et réalise qu’il n’y a plus le droit, ici. Qu’il est seul avec son angoisse, celle-là même qui continue de prendre de l’ampleur alors que tout son corps semble le trahir ; son estomac est noué par les crampes, il tremble comme une feuille bien qu’il commence à transpirer et, bientôt, c’est sa respiration qui finit par céder, tandis qu’il a l’impression de cruellement manquer d’air, alors même qu’il entend le bruit reconnaissable de l’hyperventilation qui est la sienne quand il n’arrive plus à se maîtriser. Ses mains s’accrochent à son drap jusqu’à lui en faire mal, ses yeux se ferment pour ignorer la présence de O’Reilly à côté de lui, qui pourrait bien profiter du moment pour attester de son statut de grand patron du crime ; Jude, lui, ne peut rien faire pour se défendre, prostré par sa peur alors qu’il a l’impression de mourir, d’une façon toutefois plus agréable que toutes celles qu’il s’imagine depuis la fin du repas.


_________________
Revenir en haut Aller en bas
Jacob O'Reilly
----------------------------------
MEMBRE ☆ old wounds
you got a little more to prove
Jacob O'Reilly
paper rings
messages : 573
rps : 224
pseudo : éms
id card : c. murphy ; murdock (avatar)
pronom irl : they, them
multicomptes : marcus. archi. jonty. brax. benicio. deacon
à contacter : coby
présence : présent & dispo
No wonder the world's so fckd up. 9c4378ec7de404038888a4037107d97968fe5dd9
âge : 49 ans, avec 20 années de sa vie passées enfermé entre quatre murs. il redécouvre la liberté tout en se prenant 20 ans d'évolution dans les dents du jour au lendemain.
statut civil : il vient de briser le coeur d'adela.
occupation : agent d'entretien au sein de l'hôpital de brisbane.
adresse : il crèche désormais dans une chambre d'amie chez joan oswald, sa belle-soeur.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il
trigger : incarcération, milieu carcéral, violences physiques, tentative de suicide, criminalité, vulgarité, sexe
warning : transphobie & violences faites envers les animaux
infos rp : entre 500 et 800 mots - écriture à la troisième personne du singulier et au présent
disponibilités : disponible pour un rp (hésitez pas à v'nir)
en vrac : No wonder the world's so fckd up. Bb38fc8b586c6031279365b60d565ffb481778ee
Adela « I know I am in love with you because my reality is finally better than my dreams. »

No wonder the world's so fckd up. 48cd28d5c475e1b1f80281b97ef6568e7753f50a
Joan « Be careful of love. It’ll twist your brain around and leave you thinking up is down and right is wrong. »

présentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
blank space

· Mar 27 Aoû - 14:05


out of the woods
No wonder the world's so fckd up. Tumblr_n3qfm19TVf1r9htz2o1_250No wonder the world's so fckd up. Tumblr_n3qfm19TVf1r9htz2o2_250

Mars 2023 – Flashback
tw. contexte : milieu carcéral. mention de racisme.

coby n’est plus dans la même réalité que son nouveau compagnon de cellule. pour lui, c’est devenu « normal ». tout ça. la peur constante de se faire planter. dealer des cigarettes. regarder trop de fois par jour par-dessus son épaule pour être compté. ne surtout pas devoir de service. ne pas rendre de service. apprendre à longer les murs. apprendre à tourner deux fois sa langue dans sa bouche avant de dire quoique ce soit. La peur constante. L’insécurité perpétuelle. Pour lui, c’est normal. sa normalité. Alors, évidemment, il ne se rend pas compte du tremblement de terre qui se produit dans la vie de son nouveau compagnon de cellule, qui a par ailleurs voulu jouer les durs … si bien que coby s’est dit qu’il s’en sortira ou pas.
Etendu dans son lit, il essaie de s’endormir. Toujours une torture. confronté à ses pensées, à ses souvenirs, à ses rêves … c’est ce foutu silence qui le rend malade, qui le fait douter et qui est le plus compliqué en prison. Bien plus compliqué que se prendre une droite bien placée. Les mains posées sur son ventre, il essaie de fixer une des tâches présentes sur le plafond, devenue sa meilleure amie au cours des années. mais c’est l’agitation voisine qui attire finalement son attention. Jude. La gueule d’ange. Il a l’âge de son fils. C’est un môme. Un gamin. Il ne devrait pas être ici … la prison va le briser. La prison les brise tous, tout le temps. Il plisse les yeux en tournant la tête dans sa direction. Il plisse les yeux pour voir et comprendre ce qui se passe à côté de lui … il le voit trembler, s’agripper à ses draps, hyperventiler. Soit il nous fait une crise de manque, soit il nous fait une putain de crise d’angoisse. « putain me dis pas que t’es en manque --- », ça l’énerverait de se taper un junkie à côté de lui … ils sont toujours imprévisibles quand ils sont en manque. Imprévisibles. Prêts à tout. et la vie en prison est suffisamment incertaine pour ne pas s’alourdir de ce genre de personnes dans son entourage. Il se redresse sur les coudes. « c’est toujours comme ça la première nuit --- tu vas t’y habituer à tout ce bordel --- », marmonne-t-il. « hé ! », il tape dans ses mains pour attirer l’attention de son colocataire.


Moses.

_________________

Revenir en haut Aller en bas
Jude Ainsworth
----------------------------------
MEMBRE ☆ ordinary love
we'll build our house in the trees
Jude Ainsworth
paper rings
messages : 168
rps : 27
pseudo : /
id card : dominic sessa (@myself).
pronom irl : elle.
multicomptes : none.
présence : présente.
@archirenaux
âge : vingt ans à peine, déjà épuisé par le monde entier. ça commence bien.
statut civil : célibataire, dit à qui veut l'entendre que ça lui pèse, mais n'assume jamais le moindre rencard jusqu'au bout.
occupation : depuis peu, livreur à domicile pas franchement ponctuel ni agréable, pour une petite boîte pas regardante sur les casiers judiciaires (dieu merci). aspire à mieux, mais n'accède à rien.
adresse : #09, south bank & west end, appartement qu'il partage avec rebekah, pour le meilleur et (surtout) le pire.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il.
trigger : des sujets qui n'ont pas leur place sur un city (en principe), mais on en discute ensemble.
warning : incarcération, consommation de substances (médicaments), overdose d’un proche, décès parental, trouble anxieux, crises d'angoisse, humour noir.
infos rp : entre 800 et 1'500 mots, plus si je suis inspirée › je réponds, généralement, par ordre chronologique et j'essaie de ne pas dépasser 15 jours de délai › je privilégie les dialogues en français, mais je peux accepter l'anglais › dialogues en lightseagreen.
disponibilités : (09/05 - on glisse vite par ici, dis donc) › jacob #01 (fb)josephine #01noomi #01luther #01rebekah #01river #01alma #01raphael #01jin #01

No wonder the world's so fckd up. 584cbb3f313ce6066a34acf94c6491b718c445f9
alba ☆ i wanna breathe your every breath, be the truth and be the myth through the days and through the nights, through the bitter life, oh, 'cause you're my life and you're my death.

en vrac : une lapine, hopps, qui est l'amour de sa vie (c'est triste) › toujours une paire de boules quies dans la poche quand faut te faire comprendre que tu dois la fermer › vierge, contrairement à son casier judiciaire (ah ah, qu'est-ce qu'on se marre) › incarcéré pendant plusieurs mois, tente (péniblement) de se remettre sur le droit chemin › derrière son air de petit con se cache surtout un gamin paumé qui s'est retrouvé dépassé par ses mauvaises décisions › influençable et en quête d'attention, un mot doux et tu te le mets dans la poche › des friendship bracelets qui trônent fièrement sur son poignet, un talent certain à la flûte de pan et grand amateur d'ateliers poterie, faut pas se fier aux apparences.
présentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
blank space

· Lun 2 Sep - 23:00

no wonder the world's so fckd up

trigger warning : milieu carcéral & trouble anxieux

w/@jacob o'reilly ☆☆☆ Calme-toi, calme-toi, calme-toi. Jude le sait, pourtant, que son esprit obéit à ses propres règles ; à celles que l’anxiété dicte, fluctuantes au gré d’envies sur lesquelles il n’a aucun contrôle ; le plaisir d’aujourd’hui peut devenir la panique de demain et l’incertitude de ses réactions est sans doute pire que l’incertitude de sa situation. Il essaie de se raisonner, de s’accrocher à des faits tangibles : personne ne l’a vraiment pris à parti, même Jacob semble décidé à le laisser tranquille, les gardes ne se sont pas avérés particulièrement dédaigneux, il a suffisamment de caractère pour poser ses limites, mais peut-être pas assez pour se faire respecter. Et il n’en faut pas plus à Jude pour que ses pensées parasitaires s’activent, heureuses d’avoir découvert cette bribe de peur dont elles vont pouvoir se nourrir, qu’elles vont pouvoir accentuer, multiplier, jusqu’à ce qu’il ait la sensation de n’avoir plus aucun contrôle sur quoi que ce soit, à commencer par lui-même, dévoré par son propre esprit, de sa propre initiative. C’est comme si une vague le frappait de plein fouet ; un instant, il a la tête hors de l’eau, celui d’après, il se noie sans réussir à se sauver alors même qu’il sait nager. Il connaît pourtant les bons gestes ; il sait le rythme sur lequel il doit calquer sa respiration pour apaiser celle-ci. 5 secondes d’inspiration, 5 secondes d’expiration, pendant au moins 5 minutes, la règle des 5 qu’il s’est fixée parce que celle-ci semble marcher sur lui. Mais les minutes passent et Jude n’arrive toujours pas à avoir la moindre emprise sur ce corps et cet esprit qui s’associent sans même lui demander son avis, s’en fichant bien de l’inconfort que cela lui procure d’avoir à lutter de la sorte contre lui-même. Respirer est un réflexe naturel, pourtant à cet instant il semble lui avoir échappé alors qu’il lutte pour remplir ses poumons d’air, et la manière dont il hyperventile n’est pas seulement bruyante, mais surtout douloureuse, alors que sa gorge le brûle à force, paradoxalement, de reprendre une bouffée d’oxygène sans même qu’il n’ait eu le temps d’expulser la précédente, comme si on le lui arrachait directement depuis sa cage thoracique. Ses mains crispées autour de ses draps commencent à lui provoquer des fourmillements sans qu'il ne s’en rende compte, et la voix de Jacob ne suffit pas à l’aider ; bien au contraire, c’est une source d’angoisse supplémentaire. « putain me dis pas que t’es en manque --- » Il l’est, oui, alors que la panique n’a fait que s’accentuer en réalisant qu’il n’avait pas ses comprimés à portée de main, et que ceux-ci lui seraient désormais distillés au compte-goutte, rapport à un sevrage progressif dont on lui a fourni les détails sans qu’il ne l’accepte réellement. Ce n’est pas tant la substance qui lui manque – pas encore – c’est la manière dont il va devoir subir des épisodes comme celui-ci au lieu de tout simplement mettre son corps et son esprit sur off quand la pression devient trop dure à supporter, lui permettant un apaisement certes artificiel, mais surtout efficace. Ils ne comprennent pas à quel point il a besoin de ça, à quel point il ne peut pas laisser sa vie redevenir comme avant, quand chaque crise vidait sa jauge d’énergie et d’estime de lui-même, à ne pas réussir à les contrer. « c’est toujours comme ça la première nuit --- tu vas t’y habituer à tout ce bordel --- » Mais comment ? Comment peut-il accepter qu’à même pas 20 ans, il a l’impression de prendre perpét’ malgré sa peine allégée ? Sa sœur le regardera toujours avec ce même air de déception, ses amis avec le même dédain. Et lui, il n’osera même plus croiser son regard dans un miroir en comprenant à quel point il a perdu la maîtrise de son existence, et, surtout, à quel point il n’a aucune idée de la façon de corriger cela. « hé ! » Jacob frappe dans ses mains et Jude ferme les yeux par réflexe, ne s’autorisant pas à les rouvrir avant quelques minutes qui paraissent durer une éternité, celles qui lui permettent, à défaut d’être calmé, de ne plus avoir la sensation de mourir. « Co-comment ? » Il finit par bégayer sans pour autant bouger de sa position, les yeux toujours en direction du plafond, les mains toujours agrippées à ses draps bien qu’il relâche doucement leur pression. Il n’a pas l’énergie ni la disposition pour de grands discours et il espère que Jacob s'en contentera « On s'habitue ? » Il parvient à ajouter dans un soupir. Comment on s’habitue à tout ce bordel ? Est-ce seulement possible ?


_________________
Revenir en haut Aller en bas
Jacob O'Reilly
----------------------------------
MEMBRE ☆ old wounds
you got a little more to prove
Jacob O'Reilly
paper rings
messages : 573
rps : 224
pseudo : éms
id card : c. murphy ; murdock (avatar)
pronom irl : they, them
multicomptes : marcus. archi. jonty. brax. benicio. deacon
à contacter : coby
présence : présent & dispo
No wonder the world's so fckd up. 9c4378ec7de404038888a4037107d97968fe5dd9
âge : 49 ans, avec 20 années de sa vie passées enfermé entre quatre murs. il redécouvre la liberté tout en se prenant 20 ans d'évolution dans les dents du jour au lendemain.
statut civil : il vient de briser le coeur d'adela.
occupation : agent d'entretien au sein de l'hôpital de brisbane.
adresse : il crèche désormais dans une chambre d'amie chez joan oswald, sa belle-soeur.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il
trigger : incarcération, milieu carcéral, violences physiques, tentative de suicide, criminalité, vulgarité, sexe
warning : transphobie & violences faites envers les animaux
infos rp : entre 500 et 800 mots - écriture à la troisième personne du singulier et au présent
disponibilités : disponible pour un rp (hésitez pas à v'nir)
en vrac : No wonder the world's so fckd up. Bb38fc8b586c6031279365b60d565ffb481778ee
Adela « I know I am in love with you because my reality is finally better than my dreams. »

No wonder the world's so fckd up. 48cd28d5c475e1b1f80281b97ef6568e7753f50a
Joan « Be careful of love. It’ll twist your brain around and leave you thinking up is down and right is wrong. »

présentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
blank space

· Jeu 5 Sep - 10:12


out of the woods
No wonder the world's so fckd up. Tumblr_n3qfm19TVf1r9htz2o1_250No wonder the world's so fckd up. Tumblr_n3qfm19TVf1r9htz2o2_250

Mars 2023 – Flashback
tw. contexte : milieu carcéral. mention de racisme.
la patience de l’irlandais a des limites.
il ne supporte pas les junkies. ça lui rappelle des mauvais souvenirs, l’extérieur alors il croit reconnaître les symptômes des premières nuits sans la dose fatale dans le comportement de son nouveau compagnon de cellule. il croit reconnaître le manque et il en a déjà ras le cul car il sait ce que cela signifie : des emmerdes, un paquet d’emmerdes. les sourcils se froncent. il frappe dans ses mains pour obtenir son attention et essayer de le faire sortir de sa torpeur mais au lieu de cela, il semblerait que son compagnon se renferme sur lui-même. coby roule sur le côté pour l’observer et finit par se redresser, s’asseoir même pour le fixer. « co-comment ? » coby fronce les sourcils, et soudain il aperçoit la terreur dans le comportement de ce bonhomme. « on s’habitue ? » son caïd de compagnon de cellule vient de se prendre la réalité en pleine gueule. Il connait. Il reconnaît. Il avait vécu la même chose lors de ses premières nuits … les cicatrices sur ses poignets étaient la preuve qu’il n’était pas parvenu à s’habituer … il secoue la tête, le regard se baisse légèrement, la voix se calme et se fait plus reposée.

« on y finit toujours par s’habituer --- c’est dans notre nature de s’habituer --- ça prend du temps, on y laisse quelques plumes mais on finit par s’y faire --- je te le promets », il promets car il sait. « essaie de te trouver deux, trois types avec qui passer les temps de groupe, trouve-toi un boulot en prison, crée-toi une routine --- et accroche-toi à cette putain de routine --- », il acquiesce d’un signe de tête à ses propres paroles. « j’bosse à la bibliothèque, y’a pas trop de débiles là-bas, du moins ils sont moins nombreux qu’à la laverie ou à la cuisine --- » il soupire. « tu t’es pris combien ? » combien d’années, de mois, de jours, d’heures a-t-il devant lui ?

Moses.

_________________

Revenir en haut Aller en bas
Jude Ainsworth
----------------------------------
MEMBRE ☆ ordinary love
we'll build our house in the trees
Jude Ainsworth
paper rings
messages : 168
rps : 27
pseudo : /
id card : dominic sessa (@myself).
pronom irl : elle.
multicomptes : none.
présence : présente.
@archirenaux
âge : vingt ans à peine, déjà épuisé par le monde entier. ça commence bien.
statut civil : célibataire, dit à qui veut l'entendre que ça lui pèse, mais n'assume jamais le moindre rencard jusqu'au bout.
occupation : depuis peu, livreur à domicile pas franchement ponctuel ni agréable, pour une petite boîte pas regardante sur les casiers judiciaires (dieu merci). aspire à mieux, mais n'accède à rien.
adresse : #09, south bank & west end, appartement qu'il partage avec rebekah, pour le meilleur et (surtout) le pire.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il.
trigger : des sujets qui n'ont pas leur place sur un city (en principe), mais on en discute ensemble.
warning : incarcération, consommation de substances (médicaments), overdose d’un proche, décès parental, trouble anxieux, crises d'angoisse, humour noir.
infos rp : entre 800 et 1'500 mots, plus si je suis inspirée › je réponds, généralement, par ordre chronologique et j'essaie de ne pas dépasser 15 jours de délai › je privilégie les dialogues en français, mais je peux accepter l'anglais › dialogues en lightseagreen.
disponibilités : (09/05 - on glisse vite par ici, dis donc) › jacob #01 (fb)josephine #01noomi #01luther #01rebekah #01river #01alma #01raphael #01jin #01

No wonder the world's so fckd up. 584cbb3f313ce6066a34acf94c6491b718c445f9
alba ☆ i wanna breathe your every breath, be the truth and be the myth through the days and through the nights, through the bitter life, oh, 'cause you're my life and you're my death.

en vrac : une lapine, hopps, qui est l'amour de sa vie (c'est triste) › toujours une paire de boules quies dans la poche quand faut te faire comprendre que tu dois la fermer › vierge, contrairement à son casier judiciaire (ah ah, qu'est-ce qu'on se marre) › incarcéré pendant plusieurs mois, tente (péniblement) de se remettre sur le droit chemin › derrière son air de petit con se cache surtout un gamin paumé qui s'est retrouvé dépassé par ses mauvaises décisions › influençable et en quête d'attention, un mot doux et tu te le mets dans la poche › des friendship bracelets qui trônent fièrement sur son poignet, un talent certain à la flûte de pan et grand amateur d'ateliers poterie, faut pas se fier aux apparences.
présentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
blank space

· Jeu 12 Sep - 0:45

no wonder the world's so fckd up

trigger warning : milieu carcéral & trouble anxieux

w/@jacob o'reilly ☆☆☆ Le manque n’est pas physique, mais bien psychologique, alors que Jude ne peut pas compter sur ses cachets pour mettre fin à cette crise ; de panique, dans l’hypothèse où Jacob continuerait de douter malgré les signes évidents de son malaise. Sa priorité n’est évidemment pas de clarifier la vérité auprès de son compagnon de cellule, d’autant plus alors que mettre en avant son angoisse quotidienne équivaut à lui donner un avantage conséquent. Non, entre deux inspirations difficiles, c’est surtout de savoir de quoi sera fait son avenir qui préoccupe Jude ; et la manière dont il est possible de s’habituer à une telle situation. Il aimerait se raisonner et s’accrocher au fait qu’il n’est là que depuis vingt-quatre heures, qu’il doit se laisser le temps de s’habituer, mais du temps, il n’a pas l’impression d’en avoir, Jude. Et son esprit s’est assuré de tourner et retourner la situation dans tous les cas, pour ne pointer du doigt que l’aspect tragique de celle-ci ; difficile, dans ce cas-là, de pouvoir croire en le moindre espoir qui saurait éclaircir le cataclysme qu’il vit depuis qu’il a appris sa condamnation. « on y finit toujours par s’habituer --- c’est dans notre nature de s’habituer --- ça prend du temps, on y laisse quelques plumes mais on finit par s’y faire --- je te le promets » C’est gentil à Jacob de lui le promettre, mais c’est très exactement ce que Jude n’avait pas besoin d’entendre. On ne s’habitue pas à tout, sans quoi il arriverait à gérer cette anxiété qui lui pourrit la vie depuis des années, et qui fera de lui une cible facile entre ces murs parce qu’il n’arrivera plus à faire semblant qu’elle est sous contrôle. L’épisode qui se produit maintenant n’est que la preuve que des années d’effort peuvent partir en fumée en quelques secondes. « essaie de te trouver deux, trois types avec qui passer les temps de groupe, trouve-toi un boulot en prison, crée-toi une routine --- et accroche-toi à cette putain de routine --- » Plus facile à dire qu’à faire, quand on a la gueule du petit nouveau qui donne envie de le bizuter plus que de le prendre sous son aile, sans compte son sale caractère qui lui pose de vrais problèmes, et qu’il n’arrivera sûrement pas à atténuer complètement, malgré toute sa bonne volonté. « j’bosse à la bibliothèque, y’a pas trop de débiles là-bas, du moins ils sont moins nombreux qu’à la laverie ou à la cuisine --- » éviter la laverie ou la cuisine, c’est noté. Jude ne répond rien, se laisse bercer par la voix de Jacob qui l’aide, probablement sans le vouloir, à le sortir de sa torpeur en l’obligeant à se concentrer sur autre chose que sa peur. « tu t’es pris combien ? » Il réactive néanmoins celle-ci sans s’en rendre compte, mais Jude tente péniblement de se concentrer sur faits concrets ; et le fait de répondre à sa question, plutôt que de céder une nouvelle fois à l’alarme qui s’active dans son esprit. « Quinze mois. » Peut-être moins s’il arrive à se faire discret et à justifier d’une sortie pour bonne conduite ce qui, pour l’heure, lui parait impensable. Sa sortie, il l’imagine les pieds en avant, dans quinze jours maximum.

Ainsworth n’arrive pas encore à se redresser sur son lit, mais il parvient à tourner la tête en direction de son camarade, même si ses mains s’accrochent encore à ses draps et que sa respiration est encore saccadée. « C’est pas-c’est pas dans ma nature de m’adapter. » Il finit par dire, son regard qui observe la silhouette de Jacob malgré la pénombre, pour continuer à se concentrer sur tout autre chose que lui-même. « J’y suis jamais arrivé, même ici j’sais… j’sais pas c’que ça va donner. » Un échec, probablement. « Et avec les autres… j’en parle pas. » C’est pas sa spécialité, Jude, parce qu’il a malgré tout une grande gueule et une attitude qui pose problème. « T’as pris combien, toi ? » Il finit par l’interroger, s’autorisant quelques secondes de répit avant d’être en mesure de poursuivre : « Et combien de temps t’as mis à t’habituer ? » La question ce n’est pas tant de savoir comment y arriver, mais combien de temps est nécessaire pour y parvenir. Et surtout, cette question-là n’est pas celle qu’il a réellement envie de poser, qui lui brûle les lèvres, mais qu’il parvient péniblement à retenir. Quelques instants seulement, alors qu’il finit par demander : « T'entends quoi, par quelques plumes ? »


_________________
Revenir en haut Aller en bas
Jacob O'Reilly
----------------------------------
MEMBRE ☆ old wounds
you got a little more to prove
Jacob O'Reilly
paper rings
messages : 573
rps : 224
pseudo : éms
id card : c. murphy ; murdock (avatar)
pronom irl : they, them
multicomptes : marcus. archi. jonty. brax. benicio. deacon
à contacter : coby
présence : présent & dispo
No wonder the world's so fckd up. 9c4378ec7de404038888a4037107d97968fe5dd9
âge : 49 ans, avec 20 années de sa vie passées enfermé entre quatre murs. il redécouvre la liberté tout en se prenant 20 ans d'évolution dans les dents du jour au lendemain.
statut civil : il vient de briser le coeur d'adela.
occupation : agent d'entretien au sein de l'hôpital de brisbane.
adresse : il crèche désormais dans une chambre d'amie chez joan oswald, sa belle-soeur.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il
trigger : incarcération, milieu carcéral, violences physiques, tentative de suicide, criminalité, vulgarité, sexe
warning : transphobie & violences faites envers les animaux
infos rp : entre 500 et 800 mots - écriture à la troisième personne du singulier et au présent
disponibilités : disponible pour un rp (hésitez pas à v'nir)
en vrac : No wonder the world's so fckd up. Bb38fc8b586c6031279365b60d565ffb481778ee
Adela « I know I am in love with you because my reality is finally better than my dreams. »

No wonder the world's so fckd up. 48cd28d5c475e1b1f80281b97ef6568e7753f50a
Joan « Be careful of love. It’ll twist your brain around and leave you thinking up is down and right is wrong. »

présentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
blank space

· Jeu 12 Sep - 13:38


out of the woods
No wonder the world's so fckd up. Tumblr_n3qfm19TVf1r9htz2o1_250No wonder the world's so fckd up. Tumblr_n3qfm19TVf1r9htz2o2_250

Mars 2023 – Flashback
tw. contexte : milieu carcéral. mention de racisme.
quinze mois. »
il acquiesce silencieusement à l’annonce de la sentence. quinze mois de trop dans cet endroit.
« c’est pas-c’est pas dans ma nature de m’adapter. j’y suis jamais arrivé, même ici j’sais… j’sais pas c’que ça va donner. et avec les autres… j’en parle pas. »
coby écoute, silencieux. qu’a pu bien faire bambi pour se retrouver dans cet endroit ? il se demande si ce n’est pas une comédie, un tour de magie qu’il est en train de lui faire … peut-être qu’il s’est pris plus et qu’il est un sociopathe, qu’il a mangé ses parents et qui sait très bien jouer le rôle du petit chaton blessé. ou alors il essaie de le tester, de voir s’il pourra le planter dans son sommeil. la prison rend paranoïaque et le regard de coby se fait un peu plus prudent. il ne le connaît pas. il n’a aucune idée de ce qu’il a pu faire, de ce dont il est capable de faire. ce n'est pas son fils. ce n’est pas ian.
« t’as pris combien, toi ? »
« vingt-cinq », lâche-t-il simplement sur un ton plus que laconique.
« et combien de temps t’as mis à t’habituer ? »
« plus de quinze mois », un éclat de rire en guise de ponctuation.
plus de quinze mois. un divorce. une tentative de suicide. une thérapie basique. pas forcément le genre de truc qui rassure…
« t’entends quoi, par quelques plumes ? »
« ça dépend de chacun. on ne réagit pas tous de la même manière --- mais on est tous dans la même merde. je pense pas que te raconter par quelle merde je suis passé te sera utile ou même rassurant --- avec quinze mois, si tu remues pas la merde, ça devrait bien s’passer. » et finalement sa paranoïa mêlée à sa curiosité le poussent à ajouter, « qu’est ce que t’as foutu pour te retrouver ici bordel … » pas vraiment une question ou peut-être que si, … disons qu’il est bluffé.

Moses.

_________________

Revenir en haut Aller en bas
Jude Ainsworth
----------------------------------
MEMBRE ☆ ordinary love
we'll build our house in the trees
Jude Ainsworth
paper rings
messages : 168
rps : 27
pseudo : /
id card : dominic sessa (@myself).
pronom irl : elle.
multicomptes : none.
présence : présente.
@archirenaux
âge : vingt ans à peine, déjà épuisé par le monde entier. ça commence bien.
statut civil : célibataire, dit à qui veut l'entendre que ça lui pèse, mais n'assume jamais le moindre rencard jusqu'au bout.
occupation : depuis peu, livreur à domicile pas franchement ponctuel ni agréable, pour une petite boîte pas regardante sur les casiers judiciaires (dieu merci). aspire à mieux, mais n'accède à rien.
adresse : #09, south bank & west end, appartement qu'il partage avec rebekah, pour le meilleur et (surtout) le pire.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il.
trigger : des sujets qui n'ont pas leur place sur un city (en principe), mais on en discute ensemble.
warning : incarcération, consommation de substances (médicaments), overdose d’un proche, décès parental, trouble anxieux, crises d'angoisse, humour noir.
infos rp : entre 800 et 1'500 mots, plus si je suis inspirée › je réponds, généralement, par ordre chronologique et j'essaie de ne pas dépasser 15 jours de délai › je privilégie les dialogues en français, mais je peux accepter l'anglais › dialogues en lightseagreen.
disponibilités : (09/05 - on glisse vite par ici, dis donc) › jacob #01 (fb)josephine #01noomi #01luther #01rebekah #01river #01alma #01raphael #01jin #01

No wonder the world's so fckd up. 584cbb3f313ce6066a34acf94c6491b718c445f9
alba ☆ i wanna breathe your every breath, be the truth and be the myth through the days and through the nights, through the bitter life, oh, 'cause you're my life and you're my death.

en vrac : une lapine, hopps, qui est l'amour de sa vie (c'est triste) › toujours une paire de boules quies dans la poche quand faut te faire comprendre que tu dois la fermer › vierge, contrairement à son casier judiciaire (ah ah, qu'est-ce qu'on se marre) › incarcéré pendant plusieurs mois, tente (péniblement) de se remettre sur le droit chemin › derrière son air de petit con se cache surtout un gamin paumé qui s'est retrouvé dépassé par ses mauvaises décisions › influençable et en quête d'attention, un mot doux et tu te le mets dans la poche › des friendship bracelets qui trônent fièrement sur son poignet, un talent certain à la flûte de pan et grand amateur d'ateliers poterie, faut pas se fier aux apparences.
présentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
blank space

· Hier à 20:05

no wonder the world's so fckd up

trigger warning : milieu carcéral & trouble anxieux

w/@jacob o'reilly ☆☆☆ D’aussi loin qu’il s’en souvienne, Jude a toujours vécu dans un monde à part. Pas totalement isolé, mais pas franchement intégré non plus, il a tracé sa route selon ses propres règles, aussi discutables que discutées. Des relations familiales conflictuelles desquelles est né un rejet de l’autorité à un esprit provocateur qui entache son rapport aux autres, il prend conscience de la difficulté que cette étape représente ; et pas uniquement parce qu’il aura désormais une trace écrite de ses méfaits qui le suivra toute son existence, quoi qu’il fasse ou quoi qu’il dise. Il n’arrive pas souvent à se contenir, Jude, malgré son air fragile et son anxiété toujours plus grandissante ; il arrive à faire le poing dans sa poche pendant un temps, mais il finit toujours par exploser, le plus souvent quand on s’y attend le moins, à un moment souvent peu opportun. C’est un aspect sur lequel il n’a pas encore réussi à travailler et ce n’est certainement pas entre ces murs qu’il arrivera à se raisonner pour suivre son chemin sans se soucier des autres. Tôt ou tard, la bombe à retardement éclatera, et il ne pourra s’en prendre qu’à lui-même, incapable de s’adapter à son nouvel environnement. Mais comment est-il supposé y parvenir, pendant ces quinze mois ? Il doit désormais faire face aux conséquences de ses actes, à ces retombées qui vont bien au-delà de la seule privation de liberté ; qui touche également à une crise identitaire à des liens sociaux désormais dissouts. Quinze mois, à l’échelle d’une vie, ça peut paraître peu. À l’échelle de cette expérience, c’est insupportable. Mais ce n’est rien en comparaison de la sentence de son codétenu. « Vingt-cinq » - « Putain. » Jude ne peut contenir la réflexion, alors qu’elle ne vise pas une compassion à l’égard de O’Reilly, mais bien une crainte quant au fait de partager sa cellule avec lui. On ne prend pas vingt-cinq ans pour vol à la supérette du coin, ou pour un excès de vitesse sous l’emprise d’alcool ; il comprend alors que ce n’est pas par complaisance que les gardes l’ont mis ici, mais sans doute pour le tester ; il n’arrivera sans doute plus à fermer les yeux.

« Plus de quinze mois » Le rire de Jacob le met mal à l’aise alors qu’il a désormais tous les critères du parfait psychopathe, feignant la bienveillance pour mieux se jouer de lui et, déjà, la courte accalmie qu’a pu ressentir Jude est terminée. « ça dépend de chacun. on ne réagit pas tous de la même manière --- mais on est tous dans la même merde. je pense pas que te raconter par quelle merde je suis passé te sera utile ou même rassurant --- avec quinze mois, si tu remues pas la merde, ça devrait bien s’passer. » Ce type a pris vingt-cinq ans, va probablement le planter durant son sommeil – si ce n’est pas pire – et il paraît étonnement serein, à prodiguer de faux bons conseils à un Jude de plus en plus affolé. Est-ce le genre de traitement qu’ils réservent à tous les nouveaux ? Ne pas se contenter de l’incertitude qui va avec leurs retombées de leurs actes, mais d’en ajouter une couche supplémentaire en les mettant avec un type qui souffle le chaud et le froid, pour qu’ils perdent définitivement tous leurs repères ? « Ça devrait bien se passer. » Il répète, accentuant le conditionnel, signe qu’il ne croit guère en cette hypothèse. « Qu’est ce que t’as foutu pour te retrouver ici bordel … » Jude détourne le regard, autant parce qu’il est mal à l’aise que parce qu’il ne sait que répondre à cette question. Être sincère et lui donner des informations quant à la nature de ses crimes équivaut à donner des éléments sur lui-même. Mentir implique qu’il devra maintenir sa tromperie sans jamais sourciller. « On est pas encore assez intimes pour ça, Corleone. » Il rétorque, dans l’idée de mettre un terme à cette conversation ; Jacob n’avait pas l’air d’un mauvais type, mais désormais il prend l’allure d’un diable qui n’attend que le bon moment pour l’attaquer. « Bonne nuit. » Il conclut, et s’il n’ose pas se retourner pour lui montrer le dos, il se concentre sur ce plafond dont il ne détournera pas le regard jusqu’aux premières lueurs du matin.


_________________
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
----------------------------------
paper rings
blank space

·

Revenir en haut Aller en bas
No wonder the world's so fckd up.

BROKEN HEARTS CLUB. :: 

always be around wherever life takes you

 :: 

old wounds