It is not a date (Marlon x Abigail)

Broken hearts club est un forum city basé sur l'amour où l'action se déroule à Brisbane, en Australie. BHC est un forum simple et sans prise de tête où le but est de se faire plaisir, de se détendre et de faire des rencontres.Chez nous, le respect de tous‧tes et la bienveillance font partie de nos valeurs, car il est important pour nous de faire de ce forum un endroit safe pour tous‧tes. N'hésitez pas un seul instant à contacter harlan myers, dora oliveira et scott reeves, vos admins, si vous avez la moindre question ou le moindre problème.
les rps libres
aucun rp libre
tcs en cours
valentine's day
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

 It is not a date (Marlon x Abigail)


Abigail Crane
----------------------------------
MEMBRE ☆ old wounds
you got a little more to prove
Abigail Crane
paper rings
messages : 20
rps : 9
pseudo : Clo
id card : Amanda Seyfried (visenya-den)
pronom irl : Elle
à contacter : Abigail Crane
présence : Présente
It is not a date (Marlon x Abigail) D22baf62b3285c20a3d04c3d79e39457d49bc856
âge : Elle fêtera ses 35 ans le 3 décembre prochain.
statut civil : Tristement célibataire, Abigail est récemment revenue à la case départ. Éternelle romantique, elle tombe amoureuse aussi souvent qu'elle va faire le plein d'essence.
occupation : Abi s'épanouit dans son métier d'enseignante à la New Farm State School. Pour arrondir ses fins de mois, Abi donne des cours de chant et de piano à domicile.
adresse : Elle séjourne au n° 135 à South Bank & West End dans un appartement miteux, mais rêve du jour où elle achètera sa maison à la clôture blanche et sa porte rouge.
intervention pnj : Oui
pronom perso : Elle
trigger : À discuter ensemble
warning : Alcoolisme, drogues, relations familiales conflictuelles
présentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
blank space

· Sam 28 Oct - 20:43


It is not a date


@Marlon O'Connor@Abigail Crane

« Ce n’est pas un rendez-vous. Ce n’est pas un rendez-vous. Rentre-toi bien ça dans le crâne, Crane, ce n’est pas un rendez-vous. »
Depuis que Marlon et Abigail ont convenu de se retrouver pour visiter une maison, l’enseignante se le répète comme un mantra. Ce n’est pas un rendez-vous. Voudrait-elle que ça en soit un ? Bien évidemment. Se doute-elle que pour le pompier, cette entente est parfaitement platonique ? Une fois encore, bien évidemment. Est-ce que cela l’empêche d’avoir une petite boule au ventre mêlant excitation et anticipation, comme avant un premier rendez-vous ? Non.
On pourrait croire qu’après plusieurs mois ses sentiments seraient moins forts, et que la tristesse serait passée. Qu’elle pourrait penser à cette relation passée avec autant de douceur que lorsqu’elle pense à la plupart de ses autres anciennes relations. Et pourtant, si Abigail était parfaitement honnête avec elle-même, elle avouerait qu’il ne lui semble pas avoir déjà été aussi malheureuse. C’est en revanche quelque chose qu’elle garde pour elle, bien enfoui, allant même jusqu’à se convaincre que tout va bien. Et à la voir, solaire et souriante, riant à gorge déployée, qui pourrait s’imaginer que quand le silence de la solitude l’engloutit, elle se retrouve complètement perdue ?
Elle n’est simplement pas faite pour être seule. Et même si elle adore son indépendance, Abi aime être indépendante avec quelqu’un. Marlon était la personne idéale, pour ça. Il était sa personne idéale.

Elle aimerait d’ailleurs pouvoir clamer qu’au nom de cette dite indépendance, elle entreprend toutes les démarches pour l’achat d’une maison seule. Mais arrivée face à tout cela, aux visites et aux différents rendez-vous qui en découlent, Abigail se sent complètement dépassée. Ainsi, et même si elle sait qu’elle aurait dû refuser, ne pas se faire plus de mal et ne plus le voir, elle n’a pas pu refuser la proposition de Marlon de l’accompagner pour les visites. Sa présence la rassure, elle l’a toujours fait. Alors elle a accepté, elle n’a même pas réellement hésité. Et la voilà donc, une heure avant le rendez-vous, à se parler dans le reflet du miroir de sa salle de bain. Sa tenue choisie avec soin, son maquillage joliment mais discrètement retouché, elle se répète une dernière fois que ce n’est pas un rendez-vous. Irrémédiablement, elle sera déçue, mais pour le moment c’est une chose qu’elle préfère ignorer.

Si elle est parfaitement lucide à propos de sa relation avec Marlon (bien que préférant écouter sa propre vérité malgré tout), elle l’est tout autant concernant la maison qu’elle s’apprête à visiter. Vieille bâtisse, elle a un gros besoin d’être remise au goût du jour, et réparée par-ci par-là. Mais une ruine sera toujours mieux que son petit appartement dans lequel on sent le vent souffler même lorsque les fenêtres sont fermées, où son balcon est si petit qu’elle ne peut même pas y poser son télescope. La ruine en question a un extérieur si grand que c’est toute une armée de télescope qu’elle pourrait y poser. Et alors qu’elle se gare devant la bâtisse, première arrivée, elle lui semble parfaite. La porte a besoin d’être repeinte, mais elle est rouge, comme elle les aime. Sur le perron qui craque sous ses pieds, elle imagine parfaitement un rocking chair, ou peut être un banc en fer forgé, d’où elle pourrait observer ses enfants jouer dans la pelouse.

Assise sur les marches, Abigail se projète. Elle se projète tant, que lorsque Marlon se présente face à elle, cette vision lui semble presque normale. Un regain de nervosité lui tord néanmoins l’estomac alors qu’elle se lève pour le saluer, époussetant l’arrière de sa robe. Ses bottes à talons font craquer le vieux bois lorsqu’elle le rejoint, sans trop savoir ce qu’elle fera une fois face à lui. Le prendre dans ses bras ? Lui serrer la main ? Lui claquer la bise ? Le flot d’émotions et de questions qui la traverse danse sur son visage, alors qu’elle esquisse un petit sourire légèrement pincé, tout en agitant brièvement la main.

«  - Salut… Merci d’être venu. »

La voilà soudainement timide, à se dandiner d’un pied à l’autre, se retrouvant projetée des années plus tôt, alors qu’elle avait ramené un brownie à ce pompier qui lui avait tapé dans l’oeil. À ce souvenir, elle pince légèrement les lèvres, et lâche un rire nerveux.

« - J’aurais dû ramener un brownie. »
Revenir en haut Aller en bas
Marlon O'Connor
----------------------------------
MEMBRE ☆ ordinary love
we'll build our house in the trees
Marlon O'Connor
paper rings
messages : 132
rps : 22
pseudo : Malo
id card : Justin Hartley (malo)
pronom irl : elle
multicomptes : yaël saunders┊sahar hosseini┊bianca almeida┊ally hurley ┊valentina lorenzi┊delilah winchester
à contacter : Yaël Saunders
présence : présent
It is not a date (Marlon x Abigail) C45c1f81dc3e9a7098e92d99999c46c597abdf7e
âge : il a fêté ses quarante deux ans le 26 juillet dernier.
statut civil : célibataire, même s'il est bien obligé de cocher la case divorcé sur les papiers officiels.
occupation : pompier, lieutenant plus précisément, rattaché à la caserne n° 12 de Brisbane
adresse : Une maison qu'il a retapée il y a quelques années au #012 Paddington.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il/lui
trigger : à discuter ensemble
warning : relations familiales conflictuelles, décès d'un enfant, dépendance aux opioïdes
infos rp : ± 500/1000 mots ⋄ ≈ 10/15 jours ⋄ #b55c55
disponibilités : DisponibleAbigailKeithSineadMatthewVivianNoahSorcha ⋄ you?
en vrac : It is not a date (Marlon x Abigail) 2o2z
présentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
blank space

· Dim 29 Oct - 8:35



it's not a date

— ft @Abigail Crane  

(outfit) Il ne pensait pas, en prenant quelques nouvelles d’Abigail, qu’il se retrouverait à l’accompagner dans ses visites de maison. Pourtant, lorsque son ex petite-amie lui a parlé de ses recherches immobilières et de sa volonté de se trouver un endroit qui serait à elle, Marlon a naturellement proposé son aide. Non pas pour l’aider à éplucher les annonces et à faire du charme aux agents immobiliers pour être prioritaire – quoi qu’il en serait sans doute capable – mais bien pour l’accompagner aux visites et lui donner son avis sur la bâtisse. Pour être lui-même passé par le parcours de la rénovation de son habitation, et même sans avoir la prétention d’être devenu maître en la matière, Marlon sait désormais estimer en un coup d’œil à combien peuvent se chiffrer les travaux à prévoir. Dans le cas d’Abigail, il la mettra d’autant plus en garde sur le fait que son parcours sera compliqué. Bien qu’il ne doute pas de ses talents de travailleuse et de sa capacité à rendre un endroit extrêmement chaleureux – elle l’a d’ailleurs fait chez lui lorsque cette maison est devenue la leur - il émet de grandes réserves sur les ressources de la blonde. Il sait d’avance qu’elle n'aura pas les compétences suffisantes pour refaire une charpente ou revoir la plomberie de l’habitation. Alors, même si elle peut envisager d’effectuer certains travaux seule, encore faut-il qu’elle soit avertie qu’elle ne pourra pas tous les faire de ses deux seules mains. Elle ne pourra pas non plus compter sur Marlon : dans son esprit, les choses sont très claires et il est hors de question qu’il passe tout son temps libre à remettre en état la bicoque qu’Abigail se décidera à acheter.

Au volant de son pick-up, il se laisse porter par les musiques néofolk norvégiennes de son groupe favori. Warduna hurle dans ses oreilles et même dans tout le quartier de New Farm qu’il traverse. Les températures ont beau être encore assez fraiches, cela n’empêche en rien Marlon de rouler les fenêtres ouvertes. Il aime sentir l’air s’engouffrer dans l’habitacle autant qu’il l’apprécie caresser son bras appuyé sur le rebord de la portière. Les seuls instants où Marlon s’interrompt dans son chant, c’est le temps de prendre une taffe de cigarette. Quelques minutes plus tard, son mégot est jeté dans son cendrier de poche et ce sont ses habituelles pastilles à la menthe qui viennent camoufler son haleine de fumeur. Il croque la dernière bille mentholée lorsqu’il remarque la silhouette d’Abigail assise sur le perron d’une maison. Son sens de l’orientation est encore intact et certainement plus fiable qu’un gps. Très vite, son véhicule est abandonné, fenêtres entrouvertes, et Marlon glisse la clef de son pick-up dans la poche arrière de son jean.

Alors qu’il s’élance dans l’allée pour rejoindre Abigail, il ne peut s’empêcher d’observer l’extérieur de la maison. Il est évident que les menuiseries ont besoin d’être changées. A première vue, le toit semble être en bon état et les chéneaux relativement récents. Des travaux auraient-ils été effectués au cours des quinze dernières années ? La question devra être posé à l’agent immobilier qui, de toute évidence, n’est pas encore arrivé.

- Salut Abi !

Il la sort de ses pensées, il le voit bien. Elle devait encore avoir la tête dans les étoiles. Mais il ne se laisse pas déstabiliser pour autant et ne permet d’ailleurs à aucune gêne s’installer entre eux malgré la timidité évidente de la blonde. Il l’attire ainsi dans ses bras pour une accolade amicale, comme s’il retrouvait un vieux pote de lycée. Il va même jusqu’à échapper un rire quand elle évoque le brownie qu’elle aurait dû ramener. Sa spécialité, assurément.

- Quoi ? s’offusque-t-il faussement. Il n’y a pas de brownie ? Je suis venu juste pour ça, moi ! la taquine-t-il.

Son sourire trahit son amusement, tout autant que le petit coup d’épaule qu’il lui donne. Bien vite, il projette son regard vers la route, avant de pivoter à nouveau vers l’enseignante.

- Le quartier est sympa. En revanche, je te le dis d’emblée, toutes les menuiseries ont besoin d’être changées. Et je ne parle pas juste d’un coup de lasure, là, note-t-il en s’avançant vers la fenêtre qui donne sur le perron pour être certain de ce qu’il avance. Il faut quelque chose de bien plus radical. C’est quoi ton budget pour les travaux ? Et il arrive quand le mec de l’agence ?

_________________

La musique d'une vie
Il n'avait pas l'impression de jouer. Il avançait à travers une nuit, respirait sa transparence fragile faite d'infinies facettes de glace, de feuilles, de vent. Il ne portait plus aucun mal en lui. Pas de crainte de ce qui allait arriver. Pas d'angoisse ou de remords. La nuit à travers laquelle il avançait disait et ce mal, et cette peur, et l'irrémédiable brisure du passé mais tout cela était déjà devenu musique et n'existait que par sa beauté.
- andreï makine
Revenir en haut Aller en bas
Abigail Crane
----------------------------------
MEMBRE ☆ old wounds
you got a little more to prove
Abigail Crane
paper rings
messages : 20
rps : 9
pseudo : Clo
id card : Amanda Seyfried (visenya-den)
pronom irl : Elle
à contacter : Abigail Crane
présence : Présente
It is not a date (Marlon x Abigail) D22baf62b3285c20a3d04c3d79e39457d49bc856
âge : Elle fêtera ses 35 ans le 3 décembre prochain.
statut civil : Tristement célibataire, Abigail est récemment revenue à la case départ. Éternelle romantique, elle tombe amoureuse aussi souvent qu'elle va faire le plein d'essence.
occupation : Abi s'épanouit dans son métier d'enseignante à la New Farm State School. Pour arrondir ses fins de mois, Abi donne des cours de chant et de piano à domicile.
adresse : Elle séjourne au n° 135 à South Bank & West End dans un appartement miteux, mais rêve du jour où elle achètera sa maison à la clôture blanche et sa porte rouge.
intervention pnj : Oui
pronom perso : Elle
trigger : À discuter ensemble
warning : Alcoolisme, drogues, relations familiales conflictuelles
présentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
blank space

· Dim 12 Nov - 23:31



it's not a date

— ft @Marlon O'Connor  

Dans un monde idéal, Abiagil aurait eu une famille totalement normale. Deux parents aimants, qui supporteraient ses projets et la soutiendraient quoiqu’il advienne ; des frères présents pour elle, protecteurs, fiers de ses réussites, et rassurants à propos de ses échecs. Elle aurait une relation soudée avec ses belles-sœurs, et serait la tatie préférée de ses neveux et nièces. Les fêtes de Noël seraient toujours joyeuses, synonymes de partage, de rire, et d’amour. Le dimanche serait le jour de rendez-vous de la famille au grand complet. Dans un parc, au restaurant, ou chez leurs parents, le lieu de prédilection pour ces retrouvailles hebdomadaires.
Dans ce monde idéal, elle aurait pu compter sur sa famille pour l’accompagner à ces différentes visites de maison, ses parents auraient peut être pu l’aider à payer l’apport demandé, et ses frères auraient mis un point d’honneur à l’aider à réaliser les travaux nécessaires pour transformer sa ruine en son chez-elle.
Dans ce monde idéal, elle n’aurait jamais quitté la Pennsylvanie, ni même peut être sa ville natale, et elle profiterait de la neige en hiver.
À la place, Abi n’a que le monde réel. Un monde sombre, froid, et solitaire. Au lieu d’avoir des parents aimants, elle avait deux parents toxico. Le seul et unique conseil que sa mère a bien voulu lui donner un jour, est de toujours porter des sous-vêtements assortis. Son père n’a jamais ressenti le besoin de mettre ses petits amis en garde, d’ailleurs, il n’en a rencontré qu’un seul. Ses frères, n’en parlons pas. Parfois, c’est à se demander s’ils se souviennent encore qu’ils ont une sœur. D’ailleurs, l’intégral du clan Crane a rompu tout contact dès lors qu’ils ont compris qu’elle ne souhaitait plus payer pour leurs nombreux vices. Alors imaginer qu’ils allaient l’accompagner pour visiter des maisons, ou l’aider à réaliser ses travaux, faire en sorte qu’elle ne soit pas seule à porter le poids de tout ça. De toute façon, ils n’allaient pas traverser tout l’océan Pacifique pour venir la retrouver en Australie. D’ailleurs, Abigail n’est même pas sure qu’ils aient un jour pris l’avion, ou même quitté l’état de Pennsylvanie. Car oui, dans le monde réel, Abigail a changé de continent, pour mettre le plus de distance possible avec sa famille. Et même si elle adore l’Australie, l’hiver du Nord des Etats-Unis lui manque. Ses quelques amis du lycée lui manquent. La roseraie d’Allentown lui manque. Noël n’avait rien à voir avec ce qu’on peut voir dans les téléfilms, mais c’est certainement le seul jour de l’année où ils étaient tous réunis. Dans le monde réel, et surtout depuis sa rupture avec Marlon, Abigail fête noël seule. Ce noël sera le premier sans lui, sa fête préférée devenant subitement un jour qu’elle appréhende particulièrement.
Et alors qu’elle est seule, assise sur le perron de sa potentiellement future maison, même sa famille bancale lui manque. À Allentown, au moins, elle n’était jamais seule. Là-bas, elle n’aurait jamais eu besoin d’accepter que son ex-compagnon, l’homme qui avait partagé sa vie pendant trois ans, l’accompagne.

Ex-compagnon, qui vient tout juste d’arriver, fidèle à lui-même. Ponctuel, souriant, comme si la situation n’a absolument rien d’anormal. Il la prend dans ses bras, comme s’ils s’étaient vu la veille, autour d’un verre. Il la prend dans ses bras, comme si elle était une amie comme une autre, pas comme la femme qui a partagé son lit pendant des années. Et elle, elle ne peut pas s’en empêcher, elle fait comme avant. Elle accroche ses doigts aux poches de son blouson, et reste peut être une seconde de trop, à humer son parfum comme elle le faisait lorsqu’il rentrait à la maison. Il lui faut quelques secondes pour réaliser ce qu’elle fait, et c’est avec un rire gêné qu’elle tente de faire diversion, espérant que Marlon n’a pas remarqué qu’elle s’est laissée aller à ses anciennes habitudes.

« - Dès que j’aurai une cuisine correcte, je viendrai en déposer un à la caserne, promis. »

En prononçant cette phrase, ses yeux se voilent brièvement de tristesse. A-t-elle encore réellement sa place dans la caserne, même si c’est uniquement le temps de déposer un gâteau en guise de réconfort pendant une garde difficile ? Non. Certainement pas.

Heureusement, Marlon repasse vite au sujet principal, à savoir l’objet de leur rencontre : la maison. Son sourire revient alors un peu plus naturellement sur ses lèvres, alors qu’elle se tourne vers la bâtisse.

« - Et c’est plus proche de mon école que mon appartement actuel, ajoute-t-elle avec un sourire. Elle grimace ensuite en suivant le pompier sur le perron. Je sais, c’était précisé dans l’annonce. Et un papa d’élève menuisier m’a gentiment proposé de me faire un devis, pour que je me fasse une idée. »

Les bras croisés contre son estomac, sa position de défense favorite, elle retourne s’asseoir sur les marches du perron, et désigne la maison du menton.

« - Elle est quasiment bradée, ça me laisse une belle enveloppe pour les travaux, du coup. D’après ma banque, en tout cas. Je peux espérer garder 25 000, voire 30 000, pour les travaux. Sachant que je ne compte pas tout faire d’un coup, seulement le nécessaire, dans un premier temps. Et sinon… je vais peut être reconsidérer l’option de la prostitution. »

L’humour, certainement la marque de fabrique d’Abigail. L’humour quand tout va bien, l’humour quand elle est en colère, l’humour quand elle est complètement perdue… Ce trait d’humour qui active son sourire qui n’atteindra jamais ses yeux, et qui disparaît alors qu’une Berline noire s’arrête dans l’allée, et qu’un homme tiré à quatre épingles en sort.

« - Le voilà. »

Alors qu’elle l’observe s’avancer vers eux, Abi se sent presque gênée. Mal à l’aise d’être cette jeune femme qui ne peut pas se permettre d’acheter une maison qui n’aurait pas l’air de s’envoler au premier coup de vent. Gênée d’être celle qui vient accompagnée de son ex compagnon. Et ce sentiment de honte qui l’envahit peu à peu la tétanise, alors qu’elle lisse nerveusement les plis de sa robe, et lance un regard presque paniqué à Marlon. Vas-y, parle, homme courageux et fort.
Revenir en haut Aller en bas
Marlon O'Connor
----------------------------------
MEMBRE ☆ ordinary love
we'll build our house in the trees
Marlon O'Connor
paper rings
messages : 132
rps : 22
pseudo : Malo
id card : Justin Hartley (malo)
pronom irl : elle
multicomptes : yaël saunders┊sahar hosseini┊bianca almeida┊ally hurley ┊valentina lorenzi┊delilah winchester
à contacter : Yaël Saunders
présence : présent
It is not a date (Marlon x Abigail) C45c1f81dc3e9a7098e92d99999c46c597abdf7e
âge : il a fêté ses quarante deux ans le 26 juillet dernier.
statut civil : célibataire, même s'il est bien obligé de cocher la case divorcé sur les papiers officiels.
occupation : pompier, lieutenant plus précisément, rattaché à la caserne n° 12 de Brisbane
adresse : Une maison qu'il a retapée il y a quelques années au #012 Paddington.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il/lui
trigger : à discuter ensemble
warning : relations familiales conflictuelles, décès d'un enfant, dépendance aux opioïdes
infos rp : ± 500/1000 mots ⋄ ≈ 10/15 jours ⋄ #b55c55
disponibilités : DisponibleAbigailKeithSineadMatthewVivianNoahSorcha ⋄ you?
en vrac : It is not a date (Marlon x Abigail) 2o2z
présentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
blank space

· Sam 2 Déc - 10:44



it's not a date

— ft @Abigail Crane  

(outfit) Le problème, avec Marlon, c’est qu’il pense que la fin d’une relation amoureuse n’est pas une fin au sens strict. Pour lui, deux amants qui se séparent marquent le point d’arrêt de leur relation de couple sans que cela implique nécessairement le point d’arrêt de toutes les autres relations. L’amitié, les chamailleries, la confiance et l’entraide peuvent subsister. Il vit peut-être à la marge, sur ce coup-là, Marlon. Mais il lui tient à cœur de faire plaisir à ses proches et prétendre qu’une personne qu’il a aimé n’a jamais fait partie de son existence lui apparaît comme une aberration. Alors, il propose son aide à Abigail comme il l’aurait fait à une amie de longue date. Il la salue comme s’ils s’étaient croisés la veille au café du centre-ville et qu’il avait partagé un bout de leur matinée. Il ne s’arrête pas sur ce qu’ils ont été ; il se concentre uniquement sur ce qu’ils peuvent être aujourd’hui. Il agit par instinct, sans se poser la moindre question. Le pompier ne fait d’ailleurs que peu attention à la manière dont l’enseignante hume son parfum lorsqu’il lui offre une accolade. Il prétend même ne pas voir la légère gêne qui l’habite par la suite. Pour quoi faire ? Créer un malaise n’est pas dans ses habitudes. Il préfère donc s’éloigner, observer le quartier et s’avancer vers la fenêtre sous le perron pour juger l’état des menuiseries, tout en taquinant son ex-petite-amie sur le fait inadmissible qu’elle soit venue sans brownie.

- Cette promesse n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Je saurai m’en souvenir, Abi.

Une fois encore, Marlon ne voit pas le mal dans leurs propos. Il occulte même la nostalgie et les légers pincements au cœur. Personne d’autre qu’eux-mêmes ne les a forcés à se séparer. S’ils ont pris cette décision, c’est forcément parce que celle-ci était réfléchie et qu’elle a fini par s’imposer. Revenir dessus, ressasser le passé, ne leur apporterait rien de bon. Son poing finir par s'abattre sur le montant de la fenêtre en bois pour jauger sa résistance. Le constat est sans appel : la résistance est faible, pour ne pas dire nulle. Le bois a toute une vie derrière lui et lui offrir une nouvelle jeunesse est inenvisageable, même en s'adjoignant le travail des meilleurs ébénistes. Abigail semble au fait de cette première problématique, puisqu'elle évoque déjà un parent d'élève et un devis à venir.

- Oh, cool, réagit-il en analysant désormais les volets qui ne sont pas en meilleure forme. Un papa d'élève, tu dis ?

Sa voix n'est pas innocente. Le sourire qu'il adresse à la blonde en se retournant face à elle ne l'est pas davantage. Pourquoi Abigail aurait-elle précisé un "papa" d'élève s'il s'agissait d'un parent comme un autre ? Et pourquoi en serait-elle venue à parler de ses projets d'achat immobilier ? Il n'en faut pas plus à Marlon pour que sa curiosité soit titillée, ce qu'il ne cherche, d'ailleurs, nullement à cacher à son interlocutrice.

- Tu lui diras qu'il peut ajouter les volets sur son devis. À moins que tu préfères des volets roulants. Ça a un peu moins de cachet, mais c'est plus pratique et surtout plus facile à entretenir.

Il ne perd pas de vue que ce projet immobilier, Abigail le porte seule. Marlon reste d'ailleurs persuadé que choisir un bien avec autant de travaux est une erreur. Que l'enseignante va regretter son choix et qu'elle risque de s'endetter plus que si elle prenait une maison un peu plus chère mais habitable en l'état. Il a conscience, également, de l'entretien que nécessitera une telle propriété. Les menuiseries en bois demanderont un soin particulier, tout comme le perron, et ce sans parler des espaces extérieurs.

Abigail comprend très certainement quel est le point de vue de Marlon sur la question, quoi qu'il ne l'ait pas évoqué clairement. Alors qu'elle rejoint les marches sur lesquelles elle était précédemment installée, le pompier continue son inspection du perron, avant de finalement rejoindre l'enseignante. Plutôt que de s'asseoir à ses côtés, il prend appui sur le poteau en bois. Le vernis s'écaille instantanément pour tomber sur l'épaule du pompier qui se résigne alors à rester droit sans prendre appui contre quoi que ce soit.

- On verra ce que nous réserve la visite mais le problème c'est que tu risques très vite d'arriver au seuil maximal de ton enveloppe. Si les menuiseries sont dans cet état, il y a probablement toute la plomberie et toute l'électricité à refaire. Reste à savoir si cette maison mérite vraiment la prostitution.

L'absence de sourire sur ses lippes pourrait être déstabilisant. Pourtant, Marlon ne fait rien d'autre que d'entrer dans le jeu de la blonde. C'est à ce moment-là qu'une berline se gare devant la maison et qu'un homme à l'apparence soignée en sort.

- Madame, Monsieur, les salue-t-il en leur accordant une poignée de main à chacun.

Les salutations d'usage faites, l'agent immobilier se lance dans son laïus sur le quartier et l'emplacement idéal de cette maison.

- Vous verrez, c'est une bonne affaire. Surtout si vous parvenez à faire un maximum de travaux par vous-mêmes, indique-t-il en insérant la clé dans la serrure de la porte d'entrée.
- Même avec la meilleure des volontés, les menuiseries chiffrent vite, intervient Marlon en entrant dans la maison à la suite d'Abigail. Depuis combien d'années cette maison n'a-t-elle pas été entretenue ? Y a-t-il eu des diagnostics pour la plomberie, l'électricité, l'isolation ?
- Je vais vous transmettre tous les éléments en ma possession. Cela vous permettra de vous situer plus facilement. Mais d'abord, Monsieur Crane, laissez-vous charmer par l'endroit. Projetez-vous comme le fait votre épouse, dit-il en adressant un sourire à Abigail qui semble déjà être en train d'analyser les lieux.

_________________

La musique d'une vie
Il n'avait pas l'impression de jouer. Il avançait à travers une nuit, respirait sa transparence fragile faite d'infinies facettes de glace, de feuilles, de vent. Il ne portait plus aucun mal en lui. Pas de crainte de ce qui allait arriver. Pas d'angoisse ou de remords. La nuit à travers laquelle il avançait disait et ce mal, et cette peur, et l'irrémédiable brisure du passé mais tout cela était déjà devenu musique et n'existait que par sa beauté.
- andreï makine
Revenir en haut Aller en bas
Abigail Crane
----------------------------------
MEMBRE ☆ old wounds
you got a little more to prove
Abigail Crane
paper rings
messages : 20
rps : 9
pseudo : Clo
id card : Amanda Seyfried (visenya-den)
pronom irl : Elle
à contacter : Abigail Crane
présence : Présente
It is not a date (Marlon x Abigail) D22baf62b3285c20a3d04c3d79e39457d49bc856
âge : Elle fêtera ses 35 ans le 3 décembre prochain.
statut civil : Tristement célibataire, Abigail est récemment revenue à la case départ. Éternelle romantique, elle tombe amoureuse aussi souvent qu'elle va faire le plein d'essence.
occupation : Abi s'épanouit dans son métier d'enseignante à la New Farm State School. Pour arrondir ses fins de mois, Abi donne des cours de chant et de piano à domicile.
adresse : Elle séjourne au n° 135 à South Bank & West End dans un appartement miteux, mais rêve du jour où elle achètera sa maison à la clôture blanche et sa porte rouge.
intervention pnj : Oui
pronom perso : Elle
trigger : À discuter ensemble
warning : Alcoolisme, drogues, relations familiales conflictuelles
présentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
blank space

· Dim 25 Fév - 1:58



it's not a date

— ft @Marlon O'Connor  

Les projets. Ces objectifs que l'on se fixe, seul, ou à plusieurs. Des buts à atteindre qui font que sur un temps plus ou moins long, tout le quotidien est axé dans une seule direction. Abigail aime les projets. Sa vie n'est, pour ainsi dire, qu'un assemblement de projets et d'objectifs. Tout est savamment pensé, organisé, dirigé. Des projets, elle ne a fait des tas. Certains ont été réalisés, d'autres ont été abandonnés, oubliés, négligés. Est-ce qu'elle en avait fait avec Marlon ? Évidemment. En trois ans de relation, Abigail avait organisé l'intégralité de son avenir avec Marlon, en fonction de Marlon, pour Marlon. Et vivre l'avenir sans la personne avec qui on l'a imaginé est quelque chose d'angoissant au possible. Durant ces trois années d'idylle passées aux côtés du pompier, Abigail n'avait jamais ne serait-ce qu'envisagé qu'un jour, il pourrait ne plus être son pompier. Recommencer à faire ses propres projets s'est révélé être très difficile, il lui aura fallu presque un an pour se lancer dans de nouveaux objectifs, et l'acquisition d'une maison en fait partie. Son projet à elle, et à elle seule.
Bien sûr, on pourrait considérer que l'intervention de Marlon dans ce projet est une forme de régression, un retour en arrière qui après coup, sera plus douloureux qu'autre chose. Ou bien, on peut être profondément positif, comme Abi, et voir cela comme un petit coup de main du destin. Comme un enfant qui petit à petit, se détacherait des petites roues de son vélo, elle apprend à se relancer dans la vie, avec l'aide de Marlon. Est-ce que c'est douloureux ? Peut être un peu. Mais l'excitation de ce nouveau projet, et ce moment passé avec lui, valent la peine d'affronter quelques petits pincements au coeur.
Alors oui, la manière qu'il a de prononcer le diminutif de son prénom la fait toujours frissonner, et la promesse de se revoir à la caserne autour d'un brownie l'excite un peu trop pour que cela soit une bonne chose. Mais ces quelques étincelles de bonheur, aussi fausses soient-elles, elle les saisit, et les gardes jalousement pour elle.

Quand il est question du papa de son élève, ses joues rosissent. Parce qu'elle imagine parfaitement ce que pense Marlon, parce que l'idée qu'il puisse l'imaginer avec un autre homme la gêne. Parce qu'elle n'est pas prête à avoir ce genre de conversation avec lui. Non, Marlon n'est pas sa bonne copine. Il est celui qu'elle pensait être l'homme de sa vie. Et si elle ne tient pas à parler de sa vie sentimentale avec lui, ou plutôt son absence de vie sentimentale, c'est principalement parce qu'elle redoute qu'il se mette à lui parler de sa propre vie sentimentale, avec sa spontanéité habituelle. Visiter une maison avec lui, et faire comme si de rien n'était, d'accord. L'écouter parler des femmes qu'il pourrait fréquenter, plutôt mourir.
Alors aussitôt, elle se sent obligée de se justifier.

- Oui, le papa de Joyce, tu sais ? Tu l'avais rencontré à la fête de l'école, il y a 2 ans.
Elle se tord les mains, signe de sa nervosité. Non, certainement qu'il ne s'en rappelle pas, il doit même s'en ficher, et elle le comprendrait parfaitement. Elle ne peut donc qu'être soulagée lorsqu'il revient au sujet principal, à savoir la maison. Son regard se porte alors sur les volets, et elle grimace en acquiesçant.
- C'est vrai qu'ils ont besoin d'être changés. Mais non, je ne veux pas de volets roulants. Que ça soit ici, ou avec une autre maison, je veux absolument respecter l'essence de la maison. Des volets roulants gâcheraient tout.

Silencieusement, elle l'observe continuer son inspection de l'extérieur de la propriété, plus nerveusement que ce qu'elle ne voudrait bien admettre. C'est son projet à elle, bien sûr, mais elle aimerait qu'il l'aime. Car quoiqu'elle en dise, l'avis de Marlon sera toujours extrêmement important pour elle. Alors à le voir tout scruter ainsi, l'oeil critique et sceptique, elle ne peut qu'imaginer avec une précision quasiment chirurgicale ce qu'il peut penser.

- Écoute, commence-t-elle avec un soupir, ce n'est qu'une première visite. Je ne vais pas signer de promesse d'achat dans l'heure. Je vois très bien dans quel état est cette maison, je ne suis pas complètement inconsciente... Mais au moins, en commençant avec une maison comme ça, j'aurai une meilleure idée de ce qui doit être vérifié pour de futures visites. J'avancerai un peu moins à l'aveugle. Tu me connais, tu sais que j'aime quand les choses sont bien faites, et elle le seront. Je ne tiens pas à me précipiter, je veux vraiment que ce projet donne quelque chose de concret, et de correct. J'en ai besoin.

Comprenez par là qu'elle a besoin d'avoir quelque chose à elle, pour la première fois de sa vie. Qu'elle a besoin de se fixer de nouveaux objectifs pour se sortir de sa déprime. Qu'elle a besoin d'avancer dans sa vie, sans l'ombre de sa famille bancale, ni de ses différents déboires.
Et si la prostitution peut l'y aider... Non, vraiment pas. Par contre, à voir l'agent immobilier se diriger vers eux, alors qu'elle se relève rapidement, elle se dit que d'autres métiers pourraient l'y aider.

- Tout compte fait, murmure-t-elle en se penchant vers Marlon pour ne pas être entendue, l'immobilier a l'air de plutôt bien payer aussi.

Avec un sourire poli, elle échange une poignée de main avec l'agent immobilier, puis entre dans la maison aussitôt la porte ouverte. Et si l'extérieur ne paye pas de mine, l'intérieur... ne vaut guère mieux. Déjà, son esprit pratique repère les cloisons qu'il faudrait abattre pour optimiser les espaces, les traces d'humidité qui s'étendent sur les murs et les plafonds, et le vent qui soulève ses cheveux lorsqu'elle passe devant la baie vitrée arrière lui confirme qu'effectivement, les menuiserie ont vraiment besoin d'être changées. Mais malgré cela, elle continue son petit tour dans la maison, écoutant d'une oreille distraite la conversation entre les deux hommes, ne se figeant qu'à la mention de leur prétendue relation maritale.
Les joues cramoisies, elle lance un regard à Marlon, puis à l'agent immobilier. En s'empressant de dire qu'ils ne sont pas mariés, elle craindrait de froisser son ex compagnon qui pourrait s'imaginer que l'idée même de l'épouser la révulse. Mais si elle ne dit rien, il pourrait également penser que ce quiproquo lui fait plaisir. Dans un cas, comme dans l'autre, Abigail craint d'y laisser des plumes.

- C'est Monsieur O'Connor, en fait, se contente-t-elle de murmurer, tout en se dirigeant vers l'escalier. On peut monter à l'étage ?

Emboitant le pas à l'agent immobilier, et suivi par Marlon, Abigail se rend à l'étage, où à la simple vision du parquet, elle se rend compte qu'en achetant cette maison, elle mettrait potentiellement sa vie en danger. Il suffit d'entendre les craquements sinistres du bois pour s'imaginer traversant le plancher. D'ailleurs, alors qu'elle fait un pas, c'est précisément ce que son pied fait, il passe à travers une lame de bois attaquée par les insectes. Avec un sursaut, elle cherche Marlon du regard, craignant d'esquisser le moindre geste supplémentaire. Et ce, même si elle sait qu'il est impossible que le reste de son corps passe à travers ce petit trou. D'ailleurs, il lui semble sentir quelque chose sous son pied. Une dalle ? Le plafond de la pièce sous elle ? Elle n'en sait rien, et ne tient pas à le découvrir. Tout ce qu'elle souhaite, c'est sortir son pied de ce trou, avant qu'une souris ne le lui grignote, et quitter cette maison sur le champ.
Revenir en haut Aller en bas
Marlon O'Connor
----------------------------------
MEMBRE ☆ ordinary love
we'll build our house in the trees
Marlon O'Connor
paper rings
messages : 132
rps : 22
pseudo : Malo
id card : Justin Hartley (malo)
pronom irl : elle
multicomptes : yaël saunders┊sahar hosseini┊bianca almeida┊ally hurley ┊valentina lorenzi┊delilah winchester
à contacter : Yaël Saunders
présence : présent
It is not a date (Marlon x Abigail) C45c1f81dc3e9a7098e92d99999c46c597abdf7e
âge : il a fêté ses quarante deux ans le 26 juillet dernier.
statut civil : célibataire, même s'il est bien obligé de cocher la case divorcé sur les papiers officiels.
occupation : pompier, lieutenant plus précisément, rattaché à la caserne n° 12 de Brisbane
adresse : Une maison qu'il a retapée il y a quelques années au #012 Paddington.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il/lui
trigger : à discuter ensemble
warning : relations familiales conflictuelles, décès d'un enfant, dépendance aux opioïdes
infos rp : ± 500/1000 mots ⋄ ≈ 10/15 jours ⋄ #b55c55
disponibilités : DisponibleAbigailKeithSineadMatthewVivianNoahSorcha ⋄ you?
en vrac : It is not a date (Marlon x Abigail) 2o2z
présentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
blank space

· Sam 9 Mar - 22:10



it's not a date

— ft @Abigail Crane  

(outfit) « Oui, le papa de Joyce, tu sais ? Tu l'avais rencontré à la fête de l'école, il y a 2 ans. » Il a beau chercher dans ses souvenirs, Marlon ne voit pas. Il ne remet aucunement un visage sur le fameux papa d’école qui s’immisce dans leur discussion, ni même sur l’écolière, à vrai dire. Ce qu’il préférait à la fête de l’école, Marlon, c’étaient les activités et non pas le côté social de cette rencontre festive. Il n’avait d’ailleurs aucun scrupule à pulvériser ses adversaires au jeu du chamboule tout, même si ces derniers étaient hauts comme trois pommes. Cela lui a valu bien des regards d’Abigail qui tentait de le faire devenir plus… plus quoi, au juste ? Conciliant ? Attentif ? Il ne sait pas trop, Marlon. Il se souvient simplement que, sous les faux airs boudeurs des enfants, il amusait la galerie. Les petits se précipitaient pour jouer contre lui ; pour l’affronter même s’ils savaient leur chance quasi-nulle. Finalement, ce n’est pas tellement le challenge qu’ils recherchaient, les mômes. Avec du recul, le pompier croit comprendre qu’ils voulaient jouer avec lui. Parce que sous ses airs de grand gaillard qui gagne toute les parties, Marlon restait d’une extrême bienveillance et était toujours le premier à faire rire ses adversaires avec ses pitreries. Cela étant, il ne remet pas Joyce. Elle ne jouait probablement pas au chamboule tout. Aussi se contente-t-il de hausser les épaules en poursuivant son inspection, tout en restant attentif aux propos de son ex petite-amie.

Abigail préfère effectuer des remplacements à l’identique. Conserver l’esprit des lieux. C’est exactement ce qu’il a fait avec la maison qu’il a retapé, Marlon. Ça ne l’étonne pas vraiment qu’Abi et lui aient la même vision des choses sur ce point. Sur ce point, comme sur de nombreux autres points, d’ailleurs. Cette réflexion passe furtivement dans l’esprit du pompier qui ne lui accorde cependant pas de crédit et qu’il ne juge pas opportun de verbaliser. Il se contente d’écouter et d’inspecter, le tout dans un silence qui finit par être à nouveau rompu par la blonde.

Cette fois-ci, c’est dans un réel monologue qu’Abigail se lance. Quoi qu’il ait toujours eu l’oreille attentive, Marlon se montre d’autant plus à l’écoute en reportant son attention sur la petite silhouette de son interlocutrice. Il acquiesce à ses propos, rassuré de savoir qu’elle ne se lancera pas dans l’achat impulsif d’une maison qui semble être en très mauvais état, et accepte l’idée qu’elle ait besoin d’avoir ce nouveau projet. Elle a toujours été ainsi, Abi. Les projets, les plans, les objectifs font partie de qui elle est. C’est d’ailleurs à ce moment-là que Marlon prend conscience qu’il ne parviendra pas à lui faire changer d’avis à propos du type d’achat immobilier qu’elle souhaite effectuer. S’il était déterminé à faire prendre conscience à l’institutrice qu’acheter une maison à retaper n'est pas l’idéal pour elle, il remet ses propres certitudes en question. Elle est méticuleuse et ordonnée, Abi. Nul doute qu’elle saura s’entourer pour mener son projet à terme. Marlon espère seulement qu’elle ne comptera pas sur lui pour réaliser le plus gros des travaux de rénovation. Il n’a pas envie de tenir ce rôle. Il souhaite juste être le bon ami d’Abigail ; celui qu’elle appelle quand elle a besoin d’un avis et d’un œil extérieur. Pas celui qui se coltine toutes les rénovations comme le ferait celui qui habiterait dans cette bâtisse à remettre en état.

- Tu as raison. Ça te permettra de comparer et d’avoir une idée des prix du marché. Et si tu en as besoin… alors go.

De toute façon, c’est déjà ce qu’ils font. Ils ne se sont pas retrouvés sur ce porche d’entrée délabré pour parler des projets immobiliers d’Abigail, mais bien pour commencer à les concrétiser. Et cela commence par la visite de l’intérieur de l’habitation, alors que l’agent immobilier arrive bientôt à leur rencontre et les fait entrer à l’intérieur.

Marlon est sceptique. Rien ne va dans cette maison et, à mesure qu’il avance pour la découvrir, il va de déconvenue en déconvenue. Sa liste de choses qui ne vont pas s’allonge alors qu’il ne voit aucun argument à inscrire sur la liste des choses qui vont. Est-ce seulement une bonne affaire, comme l’agent immobilier tente de le faire croire à Monsieur Crane ?

Les sourcils de Marlon se courbent à l’entente de cette appellation. Abigail a-t-elle mentionné qu’elle viendrait avec son mari ? Est-ce une stratégie pour faire croire à l’agent immobilier que leur apport financier sera plus important, la possibilité d’obtenir un prêt bancaire plus étendue ? C’est ce qu’il croit, Marlon, mais il aurait tout de même aimé être averti avant. La réaction d’Abigail ne lui permet pas de se situer davantage sur la question, alors qu’elle se contente de dire qu’il ne s’appelle pas Crane, mais O’Connor. Cela ne change pas grand-chose ; cela ne dénie pas l’éventuel lien marital que l’agent immobilier leur prête.

- C’est difficile de se projeter dans un tel endroit. La maison est insalubre, note Marlon à haute voix en remarquant les traces d’humidité et de moisissure. On n’est plus uniquement sur le remplacement des menuiseries et un rafraichissement. Il va falloir revoir l’isolation, refaire les placos, tomber des cloisons, commence-t-il à énumérer.

Est-ce que seulement quelqu’un l’écoute ? C’est à croire que non. L’agent immobilier saisit l’occasion de monter à l’étage à la suite de la demande d’Abigail pour ne pas avoir à répondre au deuxième visiteur qui, malgré tout, les suit en haut. Il ne s’écoule que quelques secondes et quelques pas dans la première chambre de l’étage pour que l’insalubrité de cette maison apparaisse de manière plus flagrante encore. Plus que les craquements du plancher, c’est un bruit sourd qui se fait entendre quand Abigail arrive presque au milieu de la chambre. Il ne faut qu’un instant à Marlon pour analyser la situation et remarquer que son pied a traversé le plancher.

- Putain, c’est quoi votre taudis de merde ? Vous allez tuer des gens ! s’énerve-t-il à l’encontre de l’agent immobilier alors qu’il avance à pas de souris jusqu’à son ex pour lui venir en aide.

Sa formation l’aide à savoir où poser les pieds et comment agir. Il ne fait désormais plus aucun doute que cette maison est en état de ruines. C’est étonnant qu’elle soit encore debout.

- Descendez. Avancez prudemment et si le sol vous semble creux, mettez votre pied à un autre endroit, enjoint-il à l’homme en costard.

Dans le même temps, Marlon rejoint Abigail. Il se penche pour écarter la latte de plancher avant d’autoriser la blonde à prendre appui sur lui pour la sortir d’ici. En moins de cinq minutes, mais avec une prudence évidente, les trois protagonistes sont de retour à l’extérieur. La colère du pompier se lit dans son regard.

- C’est un permis de démolir qu’il faut pour cette maison, pas un acte de vente.  Je vous laisse en informer la mairie et si ce n’est pas fait dans deux jours, je m’en chargerai moi-même, le met-il en garde. Je ne vous remercie pas pour cette visite mais vous confirme que nous ne ferons plus appel à vos services.

Il est tellement catégorique, Marlon, qu'il ne se rend même pas compte qu'il s'est inclus dans l'équation. Il ne pense qu'au fait que si cet homme est suffisamment escroc pour faire visiter un bien en si mauvais état, ses autres maisons à la vente cachent probablement des secrets de la même nature.

- Ça va, ton pied ? demande-t-il à Abigail en retournant vers leur voiture alors que l’agent immobilier les dépasse pour partir à la hâte avec la sienne. C’est vraiment un connard lui. Fais pas appel à lui la prochaine fois, s’il te plait, finit-il par dire en s’arrêtant sur le trottoir et en se positionnant face à la blonde.

_________________

La musique d'une vie
Il n'avait pas l'impression de jouer. Il avançait à travers une nuit, respirait sa transparence fragile faite d'infinies facettes de glace, de feuilles, de vent. Il ne portait plus aucun mal en lui. Pas de crainte de ce qui allait arriver. Pas d'angoisse ou de remords. La nuit à travers laquelle il avançait disait et ce mal, et cette peur, et l'irrémédiable brisure du passé mais tout cela était déjà devenu musique et n'existait que par sa beauté.
- andreï makine
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
----------------------------------
paper rings
blank space

·

Revenir en haut Aller en bas
It is not a date (Marlon x Abigail)

BROKEN HEARTS CLUB. :: 

brisbane, australie

 :: 

new farm

 :: 

take me home