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Aster Barrows
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Aster Barrows
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pseudo : winter solstice.
id card : grace van patten / depraysie@av, ethereal@header.
pronom irl : elle.
multicomptes : dora & toute la team.
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âge : vingt-sept ans, l'impression de plus par moments.
statut civil : célibataire, elle reste l'incomprise, la solitaire, et s'en délecte.
occupation : pianiste professionnelle, à l'aube d'une carrière prometteuse.
adresse : cbd, apt. 223.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle.
trigger : inceste, cruauté animale, violences et agressions sexuelles, maltraitance, automutilations, descriptions contenant du sang, age gap +15 ans.
warning : tromperie.
disponibilités : dispo (-3/5).
— rps en cours.
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· Mar 19 Sep - 20:49

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[ @Stevie Harrington & @Nilsa Bowie ]

Le signal d’alarme a été tiré. Le S.O.S envoyé. Elles l’ont compris tout de suite, au nom de code envoyé par Stevie. Stevie qui réclamait, tout à coup, une soirée pyjama, à trois. En semaine. Ce qui ne lui ressemble pas. Parce qu’elle est sage, Stevie, raisonnable. Aster aussi, mais pas de la même façon. Non, Stevie, c’est différent. On n’attend pas d’elle qu’elle soit disponible en semaine. Même pas pour un verre, ou alors pas trop tard. Il n’y a pas de jugement, là-dedans. Elle a son couple, aussi. Nilsa et Aster, en revanche, disposent d’un peu plus d’adaptabilité et de liberté, avec leur célibat. Cela ne veut pas dire qu’elles ont énormément de temps libre, elles ont quand même des vies bien remplies, pour des raisons différentes. Mais elles n’ont pas les mêmes contraintes, voilà tout. Cela ne les empêche pas de composer parfaitement, à trois. De trouver un bel équilibre avec ce trio qui est né simplement naturellement, au fil du temps. Qu’est-ce qu’elle ferait sans elles, Aster. Elle ne sait pas trop.

La soirée s’est donc improvisée. Stevie a d’emblée annoncé qu’elle ramenait les bouteilles. De quoi éveiller un peu plus les soupçons de la blonde. Mais soit. Elle a proposé naturellement à ses deux amies de venir chez elle. Autant en profiter, parce qu’il y fait trop grand, trop de silence. Elle a beau aimer sa solitude, elle lui pèse parfois trop lourdement. Elle préfère de loin quand Nilsa et Stevie viennent embellir les lieux de leur agréable présence. Lui mettant instantanément du baume au cœur.
La soirée s’est donc improvisée. Une fois qu’elles se sont accordées pour se retrouver chez elle, Aster s’est hâtée de quitter son appartement pour aller faire quelques rapides courses. Stevie a dit qu’elle apporterait les bouteilles, certes ; mais il leur faut de quoi grignoter. De quoi compenser tout l’alcool qu’elles risquent d’ingurgiter. Car elle le voit venir. Sinon, Stevie n’aurait pas écrit le fameux mot par sms. Y.O.L.O. Bientôt, la voilà de retour chez elle, rangeant ses courses et faisant un brin de ménage, rapidement. Parce qu’elle ne tarde pas à entendre qu’on sonne. Alors elle part ouvrir, en vitesse, excitée comme une enfant – quoiqu'elle ait toujours été calme, terriblement sage, plus jeune. « Heeeeey. » fait-elle avec enthousiasme, étreignant brièvement la première arrivée, avant de s’éloigner. Elle n’est pas très tactile, Aster. Sauf avec ceux qui comptent. Qui lui sont devenues proches. Elle ne tarde pas à apercevoir la seconde, dernier membre du trio, qui arrive par les escaliers. « On est déjà au complet, trop bien. Entrez ! » Elle n’a pas besoin de leur dire de faire comme chez elles, elles sont déjà venues. Ce n’est ni la première fois, ni la dernière fois, qu’elles s’y voient. S'improvisent une soirée pyjama.
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Stevie Harrington
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Stevie Harrington
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pseudo : same.
id card : mitchell. (.truelove)
pronom irl : she.
multicomptes : sam (gillespie), dexter (barnes), hunter (butler), noe (guerrero), zeke (allen white), leo (cowen), renfield (poulter), bart (tømmeraas) & fred (claflin).
à contacter : tout dépend de la demande,un peu tous.
présence : (+/-) présente, tout dépend de l'EDT. irl avant tout
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âge : le quart de siècle déjà bien entamé, the twenty seven started, le stresse de la liste incomplète qui monte.
statut civil : des rêves qui s'en sont allés, des projets effacés, tout s'est envolé, confusion a pris place dans son esprit. célibataire un nouveau statut.
occupation : capturée par les aventures de Nancy Drew depuis l'enfance, la fleur s'est malgré tout tourner vers le journalisme. young reporter parce qu'il faut encore faire ses preuves.
adresse : alone dans un petit loft à south bank & west end
intervention pnj : Je ne sais pas encore
pronom perso : she.
infos rp : ⇝ les mots varient en fonction de mon inspi, mini 500 ⇝ dialogues en français, ⇝ rps à la 2ème personne du singulier, au présent ⇝ fréquence de réponse variable (en fonction du temps & inspi) ⇝ code couleur : #993366.

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Every time that I look in the mirror. All these lines on my face getting clearer. The past is gone. Oh, it went by like dusk to dawn. Isn't that the way?

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· Ven 22 Sep - 16:44

bring down my level of concern
[ @Aster Barrows & @Nilsa Bowie ]

C’est fini.
Oliver et toi, c’est fini. Tu passes en boucle cette phrase dans ta tête depuis hier. Depuis que vous avez pris cette décision, aussi dure soit-elle, de mettre fin à votre histoire. Cette belle histoire, celle qui aurait dû se terminer à mairie, devant vos amis. Vous promettre de vous aimer jusqu’à la fin et non ainsi. Pourtant, tu sais au fond de toi que vous avez pris la bonne décision, plutôt que de continuer à vous mentir. Vous ne vouliez plus de tout ça, plus de non-dits, plus de choix qui ne sont pas faits pour vous. Une décision qui fait mal, une décision que tu digères. Tu n’arrives toujours pas à croire que vous avez pris cette décision. Tu soupires. Tu es en boucle Stevie. Personne n’est au courant, en même temps, c’est encore trop récent. Tu as passé la nuit en boucle sur votre discussion. Perturbée par le tout, vous vous êtes emportés, y a eu des mots qui font mal. Des aveux que tu aurais dû faire depuis bien longtemps. Des non-dits qui font mal, très mal, tu te sens coupable. Et tu as raison. Tu l’as trahi sans le vouloir, une erreur que tu as tu durant des années. Un mensonge que tu as enfin avoué et là. Rien. Sa présence n’est plus là, tu ne tournes pas qu’en boucle dans ta tête, mais aussi dans l’appartement. Votre appartement. Il est chez des amis, c’est ce qu’il t’a dit, tu n’as pas cherché à en savoir plus. Est-ce qu’il est allé la voir ? Il pense peut-être que tu es allé le voir, lui. Rien de tout ça. Tu lui as rien dit. Pas de message. Rien. Et si tu avais fait une erreur ? Tu souffles. Assume Stevie. Tu attrapes ton téléphone, c’est le moment où jamais.

Une fois le s.o.s envoyé, tu prends tes affaires et pars en direction de l’épicerie. Pas de journal aujourd’hui, tu t’es fait porter pâle. Pas envie de voir tes collègues. Pas envie de discuter. Juste pas envie de prétendre que tu vas bien. Parce qu’au fond de toi, tu ne sais pas. Tu ne sais pas comment tu vas. Tu devrais être en larmes, tu l’as été, durant une bonne partie de la nuit. Et là. Là tu es perdu, as-tu fait le bon choix ? Est-ce que vous vous êtes assez battu ? Y avait-il encore de l’amour entre vous ? Tellement de questions qui t’ont torturé toute la nuit. À quoi bon ? Et ses photos, ce ‘vous’. Toutes ces années, qu’il a osé remettre en question. Il a même remis ton amour en question. Tu n’as guère été mieux de ton côté, les mensonges, les oublie, les erreurs. Il était temps au final… mais tu l’acceptes amèrement. Traînant ton corps à l’épicerie, sans même un regard sur ta tenue. Oui, tu es en pyjama et alors ? Tu déprimes et à cette heure, tu te moques complètement du regard des autres. Tes chaussons Grenouilles que tu refuses de quitter, tu regardes le rayon alcool. Tu n’es pas la première dans ce genre de situation et tu ne seras pas la dernière. Sinon le monde cinématographique et musicale s’effondrera. Une bouteille ? Deux ? Et tes yeux se portent sur un cubi, ça en contient plus. La question à présent, c’est un ou deux ? Décision prise, tu pars en direction du rayon surgelés. Celui-ci fera l’affaire.

Bien armée, tu pars vers Aster, lieu du rendez-vous. Tes grenouilles ne t’ont pas quitté et puis quoi encore ? Faudrait pas abuser non plus. Un pas après l’autre, on te regarde étrangement, mais tu t’en moques, toujours royalement. Pas besoin de toquer, la porte est déjà ouverte et ta blonde favorite étreinte l’autre brune de ton cœur. Tu souris en les voyant, à deux doigts de pleurer, parce que ce tableau te fait du bien. Il réchauffe ton cœur. « J’ai vu les choses en grand, » tu leur montres les deux cubi, ainsi que le maxi pot de glace. Oui, tu n’as pas fait les choses à moitié. Tu sens leurs regards, tu vas devoir leur expliquer. Ton s.o.s a été entendu et elles te connaissent. Elles savent que tu n’es pas le genre à sortir faire la fête en milieu de semaine et encore moins à utiliser le terme ‘y.o.l.o.’ pourtant tu as fait. Tu les as dits. « Oli et moi… c’est fini. » autant enlever le pansement d’un coup. Tu as pris soin d’être rentrée dans l’appartement, que la porte soit fermée avant de balancer la bombe. Tu te racles la gorge, retenant tes larmes au mieux, mais plus pour très longtemps.

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Nilsa Bowie
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Nilsa Bowie
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à contacter : nilsa bowie
présence : présente
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âge : le temps qui défile, l'horloge qui court à toute allure et les questions incessantes des proches. à quand le mariage ? et le mioche, c'est pour quand ? et ses vingt-huit ans qu'elle voit s'éloigner dangereusement. (31.10)
statut civil : armoire vide. lit froid. palpitant à l'arrêt. seule dans sa solitude.
adresse : #621, south bank & west end, dans un petit appartement simple, décoré par ses soins et où se cache pas mal de petites lampes de toutes les couleurs et des guirlandes fantaisies accrochées au plafond. histoire que l'appartement n'soit jamais plongé dans le noir. cadavres de cannettes sur le sol. vêtements négligemment balancés sur le canapé. presqu'une garçonnière.
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· Sam 21 Oct - 19:06

bring down my level of concern
i wanna really, really, really wanna zigazig ah. if you want my future, forget my past. if you wanna get with me, better make it fast. now don't go wasting my precious time. get your act together we could be just fine.
il est de ces personnes pour lesquelles vous comprenez en un instant quand quelque chose cloche. vous savez presqu'instinctivement que leur humeur a changé. avec aster et stevie, nilsa le sent. elle le sait. bombe lancée par sms sans qu'il n'y ait vraiment eu plus de détail que ça. non pas que nilsa ait eu besoin d'en savoir plus pour comprendre qu'il se tramait quelque chose et que ce n'était clairement pas le genre de nouvelles qui réjouissait son amie, et nilsa par la même occasion. elle ignorait ce qu'il avait bien pu se passer. tout ce qu'elle savait (et aussi tout ce qu'elle avait besoin de savoir), c'était que stevie n'allait pas bien. et qu'elle avait besoin de ses deux copines. team de choc. à la vie à la mort, si on peut dire. l'appel à l'aide avait été compris aussi bien de la blonde que de la brune. fallait dire que généralement, les soirs de semaine, elles n'envisageaient pas réellement de se retourner le cerveau. elles se voyaient bien, quand les trois étaient disponibles mais ... un tel message ... c'était bien plus rare. et nilsa ne pouvait s'empêcher de se demander à qui elle devait péter les genoux. pas vraiment littéralement même si elle en aurait bien été capable. aster et stevie s'étaient toujours montrées présentes pour elle. toujours là à l'épauler. et elle ne supportait pas que l'on blesse ses amies. ça, jamais ! munie de ses munitions spéciales cas désespéré, nilsa était montée dans le bus pour aller chez aster. c'était souvent plus simple d'aller chez la jeune barrows. fallait dire que là où vivait nilsa, c'était toujours plein de monde. et ça pouvait se révéler parfois compliqué, encore plus lors de soirées comme celles-ci où le calme était de rigueur afin que chacune soit libre de se morfondre et de s'exprimer sur ce qui pouvait bien la ronger.

munie d'un pot de nutella, d'un paquet de chips et de quelques masques (on avait trop souvent tendance à sous-estimer les pouvoirs procurés par le simple fait de prendre soin de soi), nilsa était vraisemblablement la première à être arrivée. parce qu'elle aurait sans aucun doute déjà entendu des voix venir de l'intérieur de l'appartement. alors, elle avait sonné. déjà, pour en être sûre et confirmer son instinct. et aussi un peu beaucoup parce qu'elle n'avait pas l'intention de rester sur le pas de la porte alors qu'une amie était en détresse. heyyyy ! nilsa prit son amie dans ses bras avant d'entendre des pas venir de derrière elle. c'est aster qui confirma son intuition. nilsa était bien la première arrivée. et la personne qui se tenait dans son dos n'était autre que leur amie. une amie qui visiblement avait l'air d'avoir terriblement besoin de vider son sac. jamais nilsa ne se permettrait d'émettre la moindre opinion sur la tenue de quelqu'un, encore moins quand son amie souffrait. mais tout ça, cette souffrance se lisait sur le visage de la jolie stevie tout autant que dans ses choix vestimentaires du jour. à sa vue, nilsa lui sourit chaleureusement. elle était là. aster aussi. stevie surmonterait ça avec le soutien de ses meilleures amies. nilsa fit quelques pas en direction de stevie avant de venir l'étreindre. elle en avait besoin. elle le savait. intuition féminine. ou juste sos lancé au beau milieu de la semaine. woah, t'as fait le stock, stevie. , lâcha-t-elle en remarquant tout ce qu'elle avait amené. elle devait vraiment en avoir gros sur le coeur pour avoir fait un plein pareil. nilsa posa des prunelles emplies d'interrogation en direction de stevie avant de lancer à peu près le même genre de regard à aster. est-ce qu'elle avait la moindre idée concernant ce qu'il pouvait bien être en train de se passer ? les trois amies finirent par pénétrer chez aster bien au chaud. et la raison de leur présence ici éclata. une rupture. l'air désolé, nilsa prit à nouveau stevie dans ses bras. stevie ... elle les voyait. les larmes sur le point de couler. elle le sentait. le petit coeur brisé de son amie. je suis vraiment désolée ... elle s'attendait plutôt à un mariage les concernant et était clairement sur le cul de la bombe que stevie venait de lâcher. mais elle était avant tout concernée par son amie. est-ce qu'elle allait bien ? de toute évidence, la réponse était négative. et ça la bouffait nilsa de voir stevie dans un état pareil.
by delirium






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Aster Barrows
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· Lun 30 Oct - 20:12

bring down my level of concern
[ @Stevie Harrington & @Nilsa Bowie ]

Avec elles, elle se sent toujours à sa place.
Celle qu’elle a eu du mal à trouver, pourtant.

Avec elles, elle ne se sent jamais bizarre.
Elle n’a pas l’impression de trop en faire.
De s’interroger trop souvent. De se remettre trop en question.

Avec elles, elle peut juste être, elle.
Aster Barrows. Sensible, solitaire, dans sa bulle. Passionnée par le piano.
L'amie, la meilleure amie de Nilsa et Stevie.

Avec elles, elle se sent en confiance. Elle se sent à sa place.
Et, pour elles, quoi qu’il arrive, elle veut être là.
Alors la soirée s’est organisée bien rapidement. Il a suffi d’un message de Stevie pour qu’elles improvisent une soirée pyjama, même en pleine semaine. Aster les a invitées à venir chez elle. Est allée faire quelques rapides courses, histoire d’avoir de quoi nourrir leur petit trio. Puis elle les attendues, et elles ne tardent pas à arriver. Nilsa, d’abord. Nilsa qu’elle salue avec enthousiasme, avant qu’elles ne s’étreignent. Puis surgit Stevie. La raison de ces retrouvailles. Par un YOLO envoyé, comme cela. Il n’y a qu’à la voir pour comprendre que cela ne va vraiment pas. De quoi les inquiéter instantanément. En la voyant, elle comprend un peu mieux. Sans avoir encore le fin mot de l’histoire. Elle dit qu’elle a vu les choses en grand et Nilsa le confirme. « On va pas mourir de soif au moins ! » s’exclame Aster en lâchant un rire, se voulant enthousiaste. Il le faudra, ce soir, n’est-ce pas ? Pour détendre l’atmosphère, remonter le moral de Stevie. Être là pour elle, la soutenir, l’épauler. Sans plus attendre, la blonde les fait entrer. Il ne faut pas plus longtemps à Stevie pour leur dire la vérité. Oliver et elle, c’est terminé. C’était l’une des possibilités envisagées - pourtant, cela fait un choc de l’entendre. « Oh bah, merde. » C’est tout ce qu’elle laisse échapper d’abord, la Barrows, de stupéfaction. Puis elle rejoint Nilsa, venue étreinte Stevie, pour se joindre à ce câlin général. « Je suis désolée. » finit-elle par souffler, elle aussi. Désolée que ce soit fini. Qui aurait pu s’en douter, au fond ? Ils étaient ensemble depuis si longtemps. Tout le monde s’attendait à ce qu’ils finissent leur vie ensemble. Elle reste là, un petit temps, Aster, sans bouger. Avant de s’éloigner doucement de ses amies et de reprendre la parole. « Et si on mettait la glace au congélateur, pour commencer ? Puis on devrait se servir à boire. » Elle esquisse un petit sourire, à l’attention de Stevie. Oui, elle en a besoin. Terriblement. « Et comme ça, tu pourras nous dire ce qui s’est passé. Enfin, si tu le veux. » Elle ne veut pas lui mettre la pression, pas le moins du monde. Stevie parlera si elle le veut, et quand elle le voudra. Elles ont toute la soirée pour cela.
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Stevie Harrington
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· Ven 10 Nov - 12:13

bring down my level of concern
[ @Aster Barrows & @Nilsa Bowie ]

Boum. C’est le son que fait une bombe lorsqu’elle éclate, un peu plus fort, l’écho qui martèle les ondes. Pas que. Le cœur qui s’effrite et la douleur qui s’ensuit. Tu ne peux pas comparer l’effet d’une vraie bombe à la tienne. Pourtant, tu ressens la douleur rien qu’en ayant dit les mots. Tu aurais pu attendre. Attendre d’être assisse, d’avoir un verre à la main. Oui, tu aurais pu attendre ce moment-là, mais tu sais au fond de toi que si tu n’enlèves pas le pansement maintenant… pas sûr que tu en sois capable un peu plus tard. Vraiment ? Ou juste parce qu’il fallait que les mots sortent. Que tu le dises à voix haute, pour la première fois. Que tu prennes conscience de la chose, que ça devienne vrai. Les larmes que tu tentais de retenir, s’échappent lorsqu’elles t’encerclent. Tu avais besoin de ça. De leur chaleur, de leur amour, de leur présence. C’est concret Stevie, c’est fini. Maintenant tu vas devoir tourner la page sur cette relation. Tu prends conscience de tout ça, baissant ton regard vers tes grenouilles. Aujourd’hui tu t’en moques de ton apparence, tu baisses le masque. Tu vas mal. Tu souffres et tu as besoin d’elle. Aujourd’hui, tu dois dire ce que tu ressens, arrêter de faire plaisir aux autres et parler. Vas-tu arriver à le faire ? L’alcool t’y aidera sûrement. Ta blonde qui reprend le dessus, pendant que tu te traînes vers son canapé. Tu connais le chemin, petit sourire qui apparaît sur ton visage en les voyant se bouger. Tu as de la chance Stevie, beaucoup de chance de les avoir. Tu le sais, mais tu prends conscience en les voyant s’affaire alors que toi… toi tu ne sais pas. Tu as l’impression que tout le monde bouge autour de toi, que tu es stoïque, voir statique face à tout ça. Te posant sur le canapé, tu cogites, encore, toujours. Le monde continue de tourner, mais toi… Toi, tu n’as plus envie de rien. Tu le laisses volontiers s’activer, toi tu en as assez. Trop longtemps tu as été le pantin de cette vie, tu as toujours tout fait comme il fallait et là. Là tout s’évapore. Tout part en fumée.

Les minutes se sont écoulées. Combien ? Tu ne sais pas vraiment, peu sûrement, mais un verre apparaît devant toi. Puis leurs visages. Tes larmes apparaissent à nouveau, tu respires un bon coup. Tu peux le faire. Une gorgée. Parler te fera du bien, puis tu sais qu’elles te mettront pas la pression. « Je crois que.. » que quoi ? Comment expliquer la fin de votre histoire ? Comment leur dire que tu mens depuis si longtemps sur ce que tu veux vraiment. Sur tes désirs cacher. Une main se pose sur la tienne, t’encourageant d’une certaine façon. Tu souffles un peu. « on voulait plus la même chose, on s’éloignait.. » que tu arrives à dire. Parce qu’au fond, tu ne sais pas comment expliquer. Comment leur dire pour Jesper. Et son visage qui apparaît, est-il la vraie raison de votre séparation ? Non. Tu le sais. Tu as aimé du fond du cœur Oliver. Tu as toujours pensé qu’il était ton avenir, c’était vrai. Et puis vous avez grandi. Y a eu l’accident, la distance, les mots enfuient et puis.. larmes qui continuent de couler. « j’lui ai menti et je crois que.. lui aussi. » s’il y avait qu’à lui que tu as menti. « j’ai menti à tout le monde pendant des années. » que tu finis par lâcher. D’une traite, presque inaudible. Tu as besoin de reprendre ton souffle, mais tu as surtout peur. Peur du reste. Puis tu es perdue et pas qu’un peu.

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