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Hasan Pravesh
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âge : vingt-sept ans, jeunesse dorée et enviée par beaucoup ; vingt-sept ans qu'il maudit sa propre existence, lui.
statut civil : célibataire, du genre à ne vivre que d'histoires sans engagements en se moquant des conséquences. Réduit à payer pour ça parfois, énième provocation contre son patriarche.
occupation : chargé des relations publiques pour la chaîne d'hôtel de luxe de son père. Pas le métier de ses rêves, loin de là. Trop de responsabilités pour un gars de son âge, tout le monde le sait, il a eu le job grâce à son père, pas son expérience.
adresse : suite de luxe au w brisbane, l'hôtel de son père. Il possède aussi un appartement à Canberra et un atelier de peinture dans là Brisbane dans lequel il crèche à l'occasion. Squatte aussi pas mal les lits des autres.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il.
trigger : cruauté animale, inceste, sexe explicite.
warning : drogue, accident de voiture, abus d'alcool, prison, deuil, cancer, dépression, automutilation.
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· Dim 17 Sep - 17:15



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-- ft / @Kendall Ackerley
tw: alcool, dépression.

La mode faisait partie des trucs qui le passionnaient, Hasan. Il n’était pas du genre à louper une fashion week et répondait toujours présent quand Ken l’invitait à un défilé. Ça avait été le cas aujourd'hui. Mais c’était à se demander si c’était vraiment pour le défilé ou pour l’after prévu juste après, qu’il était venu. Même les choses qui le passionnaient ces derniers temps n’arrivaient pas à attirer son attention comme il le voudrait. Lui qui avait toujours admiré l’art, se sentait toujours comme un poisson dans l’eau quand il était dans un musée, il avait juste l’impression que même depuis la plus impressionnante des toiles, il se sentirait vide. Même lui, il n’arrivait plus à rien. Ses derniers dessins représentaient Arlo dans sa robe verte à son anniversaire. Pas loin d’un an plus tôt. Les dernières peintures remontaient à son anniversaire à lui  passé au fond de son atelier, avec la blonde et il n’y avait pas eu que les toiles qui avaient été peintes, ce jour-là. Depuis, plus rien, chaque coup de crayon, chaque coup de pinceau ne lui provoquait qu’une profonde déception, alors il préférait abandonner, souvent même avant d’avoir commencé. Mieux valait s’épargner de nouvelles déceptions, après tout.

Il s’était quand même montré enthousiaste face au défilé de son ami. Parce qu’il était content pour lui. Parce qu’il était très doué de toute façon, pour prétendre que tout allait bien. Tellement qu’il devrait vraiment songer à se lancer dans une carrière d’acteur. Le fait d’encourager un ami, ça aidait quand même pas mal. Il avait au moins ça pour lui, Hasan. Ses amis proches pouvaient compter sur lui en toute circonstance. Il était même prêt à aller en prison pour eux, ça en disait long sur la loyauté. Dommage, concernant Bart ladite loyauté n’avait pas été réciproque. L’une des nombreuses raisons qui lui faisait tant apprécier les soirées diverses et variées auxquelles il se rendait. Il avait bien fini par s’y rendre à cet after, trouvant bien assez vite le bar, dans un premier temps, histoire de se prendre un premier verre. Puis Kendall, qu’il aperçut au moins, accaparé par quelques personnes. Il attendit quelques minutes que les glues le laissent tranquille, commanda un second verre pour son ami et se pointa en face de lui, lui tendant le verre en question. « Je me suis demandé si elles allaient finir par te laisser tranquille. Je m’impose comme ta seule groupie pour le reste de la soirée. » Il haussa les épaules, sourire aux lèvres. « Chouette défilé, d’ailleurs. » Il ajouta avant de cogner son verre contre celui qu’il venait de filer à Kendall, histoire de trinquer à ce fameux défilé. Ça avait été une réussite, même si lui, il avait un peu de mal à vraiment apprécier les choses ces derniers temps, il était quand même capable d’admettre que ça avait été un beau défilé. « Comment tu vas ? » Qu’il demanda quand même, parce qu’il fallait bien prendre des nouvelles aussi, pas juste boire et parler du défilé. Il préférerait autant que la question ne lui soit pas renvoyée, cela-dit. C’était peut-être inévitable, mais tant pis, il avait son verre et son beau sourire pour l’aider à prétendre que tout allait bien, dans le meilleur des mondes.



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Kendall Ackerley
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multicomptes : sailor (tamino), azhar (a.kontar), sierra (r.consentino) & ilsa (m.lafontan)
à contacter : sierra.
présence : 7/7, réponses au feeling.
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âge : 26 ans, et toute l'insolence qui va avec. nul autre souci que les premières rides, pourtant imperceptibles.

statut civil : il se dit célibataire, bien qu'englué dans une relation en dents de scie ; le cœur brisé par la perte d'une idée fantasmée, jamais le cran d'agir, bien meilleur en coups d'un soir qu'en engagement.

occupation : mannequin, aux yeux du monde. et de grands rêves de musicien, assouvis en secret, lorsque les doigts s'envolent sur les touches du piano.

adresse : loft au 530 cbd.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il
trigger : hard no : inceste, pédophilie, viol. // selon comment c'est abordé : agression sexuelle, violences conjugales, grooming & relations avec gros écart d'âge. // on peut plus en discuter par mp.
warning : deuil, accident de la route, alcool, drogue, dépression.
infos rp : présence : quotidienne, réponses toutes les 2-3 semaines selon l'inspi.
style rp : j'écris en il ; entre 400 et 1500 mots, selon le rp, l'inspi, etc.
dialogues : en blueviolet, français ou anglais.

disponibilités : 6/5 -- pas de nouveaux jeux.
en vrac : follow the night, w/ hasan.
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disorder, w/ kleo.
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· Dim 24 Sep - 23:37

follow the night

@Hasan Pravesh tw : alcool, drogue.

Il s'est lassé, Kendall. Les défilés se ressemblent. La tension qui l'animait lors des premiers, lorsqu'il découvrait encore tout ce monde de paillettes et de visages fermés, s'est dissipée. La silhouette se tient tranquille sur la chaise le temps du maquillage, et les yeux découvrant les pièces dont on le vêt, s'ils observent encore les finitions avec l'appréciation du connaisseur qu'il a fini par devenir, manquent de l'émerveillement qui les a un jour lointain faits briller. Peut-être que l'excitation reviendra à Paris. Il se sent toujours plus investi, à l'étranger ; lorsque les enjeux s'élèvent en tours colossales, et, surtout, lorsque le monde entier se met à s'agiter autour de lui. Il n'y a presque rien d'autre, pour le sortir de ses transes ; vampire biberonné à l'énergie vitale des autres, pourchassée la gueule ouverte. Heureusement, les soirées succèdent toujours aux défilés. Le champagne qui coule à flots. Et la cocaïne, lorsque l'on sait où la trouver – cette dernière, Kendall la garde pour les derniers recours, s'accroche à ses dernières rémanences de contrôle en s'empêchant de s'en mettre plein le nez tous les trois jours. Mais l'éventualité existe. L'éventualité tente, le tient debout, le convainc de danser jusqu'à voir le jour se lever, nuit après nuit.

Le bar, donc, prochaine étape toute trouvée. Un avant-goût de la vraie after party, qui, elle, aurait certainement lieu dans l'une de ces discothèques branchées où Ken pourrait presque prendre une carte de fidélité. Pas un seul haut lieu de la nuit qu'il ne considère comme une seconde maison ; et pas un seul dont la piste de danse n'ait jamais eu droit aux frasques du prodige Ackerley. Avant l'abandon bienheureux, il y a le réseautage. Les sourires faux, l'oreille tendue pour ne rien retenir des conversations, tandis que toute son attention, réellement, est dirigée vers le nombre de verres qu'il pourrait descendre, sans avoir l'air trop ivre. À peine s'est-il servi une flûte de pétillant que deux représentants d'agences lui sautent dessus. Les félicitations. Encore, toujours. Il a envie de leur rire au nez, lui qui ne fait aucun effort pour être meilleur qu'adéquat ; lui qui n'en a nul besoin. Mais il s'écoute chanter ses louanges, prend même une carte, dont il sait pertinemment qu'il ne composera jamais le numéro imprimé au recto. Pourquoi s'embêterait-il à changer d'agence ? Pour un métier dont il s'est déjà désintéressé ?

Voir le visage d'Hasan dans la foule lui tire, enfin, un sourire. Et, s'il fait l'effort de voir la fin de cette conversation, il ignore avec des sourires polis les autres personnes qui auraient peut-être songé à se diriger vers lui, préférant largement rejoindre son ami. « Hey ! Ca me fait plaisir de te voir, t'as pas idée. Tu me sauves d'au moins trois discussions ennuyeuses. » Bien qu'il ne soit pas capable de l'avouer frontalement, il y a une joie qui dépasse l'utilitaire, qu'il ne s'explique pas vraiment. Un certain plaisir, probablement, à être soutenu par un ami. Mais ce n'est pas le genre de sentiment sur lequel Ken s'arrête. « C'est ambitieux, de vouloir remplacer mes groupies. Tu comptes me laisser te ramener chez moi pour coucher ensemble, ou tu t'arrêteras avant ? » Ils s'abandonneront peut-être plus tard, en boîte, concernant ce dernier point ; Hasan enterre bien des haches de guerre dans des draps, et Kendall ne fait pas mieux. Mais, puisqu'il n'a personne à séduire si tôt dans la soirée, il peut bien lui accorder toute son attention. « Merci. Le défilé avait l'air sympa, ouais. Ils ne m'ont vraiment pas filé la plus belle tenue, mais je m'en remettrai. » Il n'est jamais vraiment l'highlight du défilé ; il faut plus donner, pour mériter d'être le clou du spectacle. Il faut marquer les mémoires, durablement. Dégager une certaine personnalité, sans briser la neutralité sacrée du luxe. Par fierté, il s'en enrage parfois, puis se radoucit bien vite. « Ça va. Une journée de plus au boulot, écoute. Et toi ? Tu comptes acheter certains looks ? »


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· Mar 24 Oct - 21:54



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Le milieu de la mode lui plaisait à Hasan. Sans doute, parce que ça faisait partie de ces milieux dans lesquels il pouvait se perdre dans ces excès habituels. Il aurait peut-être dû se lancer dans une carrière de mannequin, il aurait été dans son élément, au moins. Mais, ça non plus, ça n’aurait pas convenu à son père, tout ce qui l’intéressait de toute façon, c’était sa chaîne d'hôtel, cet empire qu’il avait bâti de ses mains et qu’il voulait voir prospérer dans les mains de ses enfants. Alors, il laissait tout ça à Kendall. Ça lui allait très bien et, aux yeux d’Hasan, il était très doué dans le domaine. Il avait apprécié le défilé, en tout cas le brun. Ou en tout cas, il avait apprécié autant que son humeur le lui en laissait l’opportunité. Il avait beaucoup de mal à vraiment profiter du quotidien en ce moment, le cœur brisé par son histoire avec Arlo. Lui qui n’avait déjà pas le moral d’habitude, en ce moment, c’était d’autant plus compliqué. Il continuait de dire que ça allait, voire même d’éviter soigneusement de parler de son histoire avec Arlo avec les autres. Vivre dans le déni, comme si ça allait arranger les choses. Ça ne fonctionnait pas comme ça. Son état était de pire en pire et sans doute qu’y avait que lui pour penser que les autres n’y voyaient que du feu.

Peu important, il continuait dans cette lignée, alors évidemment, en retrouvant Ken, il lui avait offert son plus beau sourire. « Tu me connais, toujours là pour sauver mes amis. » C’était peut-être un peu trop vrai pour le coup. Il avait beaucoup de défauts, Hasan, mais en amitié, il n’y avait pas plus loyal que lui. Il était allé en prison pour son meilleur ami, alors peut-être que si on lui demandait de l’aide pour planquer un cadavre, il serait du genre à répondre présent, le Pravesh. « Est-ce que je dois prendre ça comme une proposition ? Tu me connais, je dis jamais non. » Il lui adressa un clin d'œil avant de ricaner. Ils étaient amis, il n’y avait pas de risques qu’ils commencent à mêler du sexe à tout ça. Mais il avait une réputation à tenir Hasan. Peut-être pas la meilleure qui soit dans le fond. Il passait trop de temps à froisser des draps avec des inconnus Hasan et jamais très sobre, jamais de façon très saine ; comme tout dans sa vie, le sexe avait un côté négatif et faisait partie de ses nombreux excès. Arlo lui avait apporté de la stabilité et enfin une vraie relation saine, mais c’était fini entre eux deux aujourd’hui. Alors le revoilà parti à écumer des lits sans jamais se souvenir d’à qui ils appartenaient. « Ça va, ça aurait pu être pire. » Il haussa les épaules. Il aimait la mode, adorait le côté artistique des tenues, mais il y avait des trucs qui ne passaient vraiment pas, à ses yeux, en tout cas. Comme pour un tableau, en matière de vêtements, chacun ses goûts. « Ça va, pareil, sauf que mon boulot est beaucoup moins sympa. » Il lâcha un soupir exaspéré, à la hauteur de ce qu’il ressentait pour son job. Il travaillait pour son père, il n’avait pas vraiment le choix. De toute façon, lui qui avait rêvé de vivre de ses peintures, il savait qu’aujourd’hui, c’était foutu, il n'arrivait plus à peindre. En perdant Arlo, il avait perdu sa muse, mais aussi sa créativité et son inspiration. « J’ai vu une chemise qui m’a tapé dans l'œil, alors je vais peut-être me faire plaisir. » Il haussa les épaules, une chemise de plus dans sa collection, c’était toujours une bonne chose. Heureusement, la penderie de sa suite était gigantesque, il fallait bien ça pour stocker toutes les fringues qu’il avait en sa possession.

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· Ven 10 Nov - 19:57

follow the night

@Hasan Pravesh

Hasan lui ressemble. Triste, et résigné. Enfin, c'est ce dont Kendall s'est convaincu, à la longue, alors qu'en réalité, contrairement au père Pravesh qui s'était montré ouvertement dirigiste dans la carrière de son fils, les Ackerley, eux, n'attendaient du leur rien de plus que de le voir faire quelque chose de ses dix doigts. Kendall en a eu, des choix ; s'il n'a certainement pas toujours fait les bons, au moins ont-ils le plus souvent été les siens. Il n'a que son libre-arbitre à blâmer pour cette lassitude qui le fait tourner en bourrique, s'étant fait architecte de sa propre ruine. Mais c'est plus facile, de se mettre au niveau d'Hasan. De se raconter qu'il est bloqué – pour une raison existentielle, qui dépasse sa petite personne.
Et de continuer à se tirer l'un, l'autre vers le bas, inlassablement. Il aime beaucoup Hasan, mais peut-être pas au point de reconnaître l'influence néfaste qu'ils exercent, les deux, nourrissant sans cesse leurs excès au lieu de s'en affoler.

« Ouais, on peut dire ça. » Il opine du chef, un peu trop convaincu par le propos. Là-dessus, les deux se comprennent, bien qu'ils conviennent, tacitement, de ne pas expliciter plus que de raison ce trait d'humour soudainement devenu sérieux ; à quoi bon, d'ailleurs, se prouver que dans une mémoire comme dans l'autre, cette vérité reste toujours aussi crue, même une paire d'années plus tard ? Pas besoin d'en parler. Le ressenti tient de l'évidence. « Ça te ferait bien trop plaisir. » Ricane-t-il, jamais plus excellent que dans ce rôle de mannequin inaccessible – uniquement de façade, évidemment, car il n'est pas exactement difficile, Ken. C'est même le contraire. « C'est pas moi qui vais te dire de te retenir, fais-toi plaisir. » Ils savent tous les deux qu'Hasan peut bien se permettre de craquer pour une pièce ; il pourrait certainement racheter toute la collection, s'il le souhaitait, et même se payer le luxe de s'en lasser au bout d'un mois. D'autant que Ken croit fermement à la thérapie par le shopping. Enfin, pas sur le long terme, mais ces quelques minutes de bonheur à réception d'un joli vêtement ont leur propre valeur. « Ton père te lâche toujours pas la grappe, j'imagine ? » Cela ressemble à une question rhétorique, à ce stade ; qu'Hasan travaille sous la houlette paternelle et s'ennuie de la situation, c'est un secret de polichinelle. « Et le reste ? T'as revu tu-sais-qui, depuis l'accident des toilettes ? » Ken n'ignore pas qu'il s'engage sur un terrain glissant, en évoquant Arlo ; mais ce serait étrange de questionner le moral d'Hasan, sans parler d'elle. Peut-être que le timing laisse à désirer, ceci dit. Qu'il n'aurait pas dû accoler l'ex et le père – les deux champs de mine du Pravesh –, et attendre qu'ils aient un peu bu pour mettre la première sur le tapis.

Mais l'amitié ne lui vient pas si facilement, à Kendall ; ne brillant pas par son empathie, il n'est jamais parfaitement sûr de comment doser la curiosité tout bonnement pesante, et celle qui est attendue, qui nourrit et renforce les liens. « T'es pas obligé d'en parler, hein, mais tu peux, si t'en as envie. » Qu'il ajoute finalement, prudent, alors qu'au fond, il est adepte de la méthode brevetée par Paulina, à savoir de tirer les vers du nez pour en espérer quelques confessions cathartiques. Sauf qu'il a peur de blesser, d'être finalement délaissé. Surtout lorsqu'il s'agit d'Hasan, sur lequel il s'est appuyé – pudiquement, mais non moins désespérément – ces dernières années.
Peut-être plus que de raison.


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· Dim 3 Déc - 14:41



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-- ft / @Kendall Ackerley
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Être là pour ses amis, c’était peut-être l’une des rares choses pour lesquelles il était doué, Hasan. Au moins un domaine qui ne lui faisait pas défaut, c’était déjà ça. Il était le pire des enfants, à entendre son père. Clairement pas le frère de l’année à en croire sa sœur. Niveau couple, n’en parlons même pas. Il devait certainement être le pire souvenir amoureux d’Arlo. Mais en amitié, il s’en sortait pas mal. Pas seulement parce qu’il avait décidé de prendre la place de Bart en prison, mais parce qu’en principe, il faisait en sorte d’être là pour ses amis. Même quand il avait invité Arlo à New-York, l’été dernier, ça avait été en tant qu’ami et non parce qu’il voulait regagner sa place dans son cœur. Les choses avaient dérapé là-bas, mais il n’avait pas eu ce genre d’intentions derrière la tête quand il l’avait invitée. Définitivement meilleur en amitié qu’en amour, ça ne faisait aucun doute. Malgré sa peine constante des derniers jours, son manque d'enthousiasme pour tout ce qui l’entourait, il était quand même content d’être présent ce soir pour Kendall. Ça avait été un beau défilé et il était peut-être mieux ici qu’à une de ses soirées habituelles.

« C’est déjà un bon point pour moi. » Il répliqua en haussant les épaules. Le seul bon point d’après lui. C’était toujours mieux que rien, de toute évidence. Il lâcha un rire, suite à la remarque de son ami. « Ouais, tu sais bien que mon fantasme, c’est toi. » Il lâcha en ricanant. Il plaisantait, il n’y avait jamais rien eu d'ambiguïté entre lui et les autres membres de leur groupe ou entre les autres - quoi qu’il n’en savait rien, dans le fond. Mélanger l’amour ou les plans cul avec l’amitié, ce n’était pas une bonne idée. C’était même une règle d’or, pour Hasan. Il pouvait avoir une réputation de trainée, il avait quand même des principes. « T’as raison. J’ai aucune raison de me priver, de toute façon. » Il avait les moyens pour se la payer, cette chemise. Alors autant se faire plaisir. A défaut d’être heureux dans sa vie, il pourrait au moins porter une chemise hors de prix qui lui plaisait. Il fallait voir le bon côté des choses. Il fallait bien se consoler comme il le pouvait. « Non, il est déterminé à me pourrir la vie jusqu’au bout. J’sais même pas pourquoi il insiste pour que je travaille avec lui si c’est pour critiquer l’ensemble de mes faits et gestes. » Il savait très bien en vérité. Son père le voulait auprès de lui pour s’assurer qu’il ne ruine pas la réputation de la famille en volant de ses propres ailes. Son père avait toujours été dur avec lui, même proche de la trentaine, rien ne changeait. Il lâcha un léger soupir à l’évocation d’Arlo. « Nan, je l’ai pas revue. » Il ne fallait pas qu’il cherche à la voir, de toute façon. Il l’avait repoussée pour qu’elle fasse sa vie sans continuellement s’inquiéter pour lui, sans passer son temps à revenir vers un mec lui faisant plus de mal que de bien. « Y a pas grand chose à dire de toute façon. Elle est forcément mieux sans moi dans sa vie, alors tout va bien. » Il haussa les épaules. Tout allait bien Arlo. Il l’espérait, en tout cas. Pour ce qui était de lui, c’était une autre histoire. Mais il n’allait jamais vraiment bien, alors c’était juste son état habituel. C’était ce qu’il avait fini par se dire, le brun, comme si ça rendait les choses un peu plus facile. C’était évident qu’en vrai, ça n’allait pas, qu’il avait besoin d’aide. Mais persuadé d’être un cas désespéré, il préférait fuir l’aide plutôt que de l’accepter.


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statut civil : il se dit célibataire, bien qu'englué dans une relation en dents de scie ; le cœur brisé par la perte d'une idée fantasmée, jamais le cran d'agir, bien meilleur en coups d'un soir qu'en engagement.

occupation : mannequin, aux yeux du monde. et de grands rêves de musicien, assouvis en secret, lorsque les doigts s'envolent sur les touches du piano.

adresse : loft au 530 cbd.
intervention pnj : Oui
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trigger : hard no : inceste, pédophilie, viol. // selon comment c'est abordé : agression sexuelle, violences conjugales, grooming & relations avec gros écart d'âge. // on peut plus en discuter par mp.
warning : deuil, accident de la route, alcool, drogue, dépression.
infos rp : présence : quotidienne, réponses toutes les 2-3 semaines selon l'inspi.
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· Lun 11 Déc - 12:49

follow the night

@Hasan Pravesh

Un bon point pour lui, oui. Dirait-on la même chose de Ken, dans son dos ? Ami un peu instable, à la loyauté jamais parfaitement désintéressée ; reste à savoir si les autres s'en rendent compte, qu'il ne se mouille pas trop, qu'il va rarement plus loin que le strict minimum, à moins qu'il n'en ait quelque chose à tirer. Quoiqu'il s'est attardé auprès de ses amis assez longtemps pour se persuader – et les persuader ? – que leurs liens dépassent enfin la simple utilité. C'est encore un peu étrange, pour lui, parce qu'il s'est souvent seriné de marcher seul, de se tenir prêt à la fuite – préférant l'imposer plutôt que d'être celui que l'on délaisse. Craintif à l'idée qu'on l'utilise comme lui sait si bien le faire, qu'on le rejette dès lors qu'il n'aura plus rien à offrir ; et assez sûr, justement, qu'on peut vite faire le tour de ses possibilités.
Mais il est encore là : avec Hasan, et avec les autres. Et, surtout, eux aussi se maintiennent dans son orbite. Il serait peut-être temps de faire taire sa paranoïa, et d'accepter que, parfois, les gens peuvent tout simplement se rapprocher par affinité, et non pas pour profiter.

« Je suis le fantasme de tout le monde. » Qu'il réplique, haussant les épaules avec déférence, comme si c'était tout naturel. Kendall a son rôle à jouer ; son égo à regonfler. Parce qu'il est sans cesse entraîné dans les méandres d'une estime de soi paradoxalement ridicule, il ne peut que jouer les demi-dieux en public pour donner le change. On lui a appris qu'une belle gueule ne fait pas tout, pas sans l'assurance incisive qui doit aller avec. Rien ne sert d'être attirant si on baisse les yeux. Alors, il s'approprie le rôle du sex symbol que son agence convoite, et même face à ses amis, il répète. Un jour, enfin, ce sera criant de vérité. « Non, en effet. Puis tu pourras certainement la revendre plus cher dans quelques années. » Quand la mode sera passée, et puis revenue. Les mouvements s'enchaînent si vite, dans leur milieu – suivre les fluctuations est certainement la partie la plus éreintante du boulot. Mais elle fait au moins le plaisir des marchandeurs avisés. Si les pièces sont chères lors de leur première mise en vente, attendez de voir à combien on peut les écouler avec un minimum de patience.

« Tu penses que tu pourras te barrer, un jour ? » Demande-t-il, tout en désignant d'un geste rapide la porte arrière du bar, menant à la terrasse des fumeurs. Il a bien besoin d'air, Ken, et, évidemment, d'une clope. Tous ces gens ont parfois la capacité de le rendre malade – très subitement. Surtout quand, tout à coup, sa seule envie est de couper court à toutes ces hypocrisies et de simplement prendre un verre avec un ami. Kendall s'en fout, de tout cela, de toute façon. Lui, il a déjà son ticket d'entrée dans ce beau monde, et aucune date d'expiration n'y est inscrite. Montrant le chemin, il ne se prive pas de saisir une nouvelle coupe de champagne au passage, avant de tenir la porte à Hasan. « C'est quand même mieux, là… Tu veux fumer ? » Paquet tendu, encore plein, le plastique arraché à la va-vite. C'est là l'un de ses rituels pour se préparer à un défilé : s'assurer d'avoir assez de tabac pour tenir le choc, après. Un jour, il se rangera. « Et toi ? Tu pourras aller mieux, sans elle dans ta vie ? » Il sait qu'il fait un peu sa Paulina, parce que ce sont certainement des mots qu'elle a déjà lâchés, et probablement plus d'une fois – mais elle a souvent raison. Dans ce cas précis, c'est indéniable : ils auront beau tourner des mois autour du pot, Hasan se traîne une misère qui ne s'arrange pas, et Arlo revient trop souvent sur le tapis pour y être étrangère. « Tu peux aussi penser à toi, parfois. » C'est sorti comme si de rien n'était, avec la volatilité de la fumée exhalée. Avec, aussi, une certaine honnêteté. Kendall a beau jouer l'idiot, et l'aveugle parfois, il n'est pas insensible à tout ce qui se joue là – même si, égoïstement, il se trouve souvent soulagé de voir Hasan se bousiller à ses côtés. Sauf qu'il n'entrevoit pas d'issue, pour lui-même ; alors qu'Hasan a du talent, et peut-être, aussi, une fille qui l'attend.
Et, naïvement, Kendall ne peut s'empêcher de se demander pourquoi tout cela ne serait pas suffisant.


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occupation : chargé des relations publiques pour la chaîne d'hôtel de luxe de son père. Pas le métier de ses rêves, loin de là. Trop de responsabilités pour un gars de son âge, tout le monde le sait, il a eu le job grâce à son père, pas son expérience.
adresse : suite de luxe au w brisbane, l'hôtel de son père. Il possède aussi un appartement à Canberra et un atelier de peinture dans là Brisbane dans lequel il crèche à l'occasion. Squatte aussi pas mal les lits des autres.
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· Dim 31 Déc - 16:17



follow the night.

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L’amitié était une valeur à laquelle il était très attaché, Hasan. L’une des plus précieuses à ses yeux. Le seul domaine dans lequel il n’avait pas commis trop de conneries, dans le fond. Il était un ami fidèle, peut-être un peu trop, puisque ça l’avait conduit en prison. Une condamnation qu’il avait acceptée sans sourciller en se disant que ça en valait la peine. Qu’il aurait bien moins de problèmes que Bart. Tout ça pourquoi ? Pour que Bart le laisse tomber à la première occasion. Il avait été son meilleur ami pourtant, celui avec qui il partageait tout depuis des années. Et ce dernier lui avait tourné le dos quand il avait été en prison, alors qu’il s’était sacrifié pour lui sauver la mise. Une histoire qui lui faisait encore du mal aujourd’hui, une déchirure de plus dans sa vie. Une de trop, sans doute, lui qui était sans doute trop fragile pour les supporter. Au moins, il pouvait s’accrocher à l’idée qu’il était un bon ami. C’était mieux que rien. Ils soutenaient ses amis quand ils en avaient besoin. Ce soir, ça lui faisait plaisir d’être venu au défilé de Kendall, ça lui avait changé un peu les idées, même s’il en faudrait bien plus pour complètement chasser ses démons de son esprit.

Au moins Kendall parvenait à le faire sourire sans trop de difficultés. C’était déjà ça, de quoi rendre sa soirée un peu moins déprimante que ce qu’il avait l’habitude de connaître ces derniers temps. « Tu m’étonnes, mister superstar. » Il répliqua dans un léger ricanement. La célébrité, par principe en faisait fantasmer plus d’un. Pas certain que ce soit son truc à lui, dans le fond. « Je suis pas du genre à revendre mes fringues. » Il commenta, l’air faussement choqué par la suggestion. Il était du genre à tout garder, à avoir un placard démesuré dans lequel se trouvait des pièces qu’il avait dû porter une fois seulement, mais ce n’était pas grave. Pour lui, la mode était un art et son immense garde-robe était comme un musée. Fallait bien qu’il profite du peu d’art qu’il pouvait avoir dans sa vie, maintenant qu’il avait dû laisser ses rêves derrière lui. « J’en doute, faudrait pas risquer que je fasse honte à l’empire Pravesh. » Il répondit, en levant les yeux au ciel, avant de suivre Kendall jusqu’à l'extérieur. Imitant son geste, il attrapa une coupe de champagne avant de s'engouffrer dehors. « Au moins, on peut respirer. » Pas que lui se sente étouffé dans ce genre d’endroit, mais c’était peut-être différent pour Kendall, après tout, c’était son job à lui, tout ça. Sans se faire prier, il attrapa une clope dans le paquet qu’il lui tendait. Il déposa son verre sur un muret à côté, le temps d’attraper son briquet dans sa poche, allumer la clope et tendre l’outil à Ken. « J’en sais rien, mais j’irais pas mieux en sachant que je la tire vers le bas. » C’était au moins une chose dont il était sûr. A force de lui faire du mal, il culpabilisait, Hasan et la culpabilité venait renforcer son mal être, alors en quittant définitivement Arlo, il se faisait du mal, mais il se défaisait au moins un peu de cette fichue culpabilité. « Je crois que ce serait égoïste de le faire aux dépens de quelqu’un d’autre. » Penser à lui, dans le fond à quoi bon ? Il avait souvent l’impression qu’il ne méritait même pas de penser à lui. Persuadé que sa vie, sa personne n’en valait même pas la peine. Trop de déchirures contre lesquelles il ne savait pas comment lutter ou contre lesquelles il ne voulait pas lutter. Effrayé par l’échec, persuadé d’être un bon à rien qui ratait tout ce qu’il entreprenait, il ne voulait prendre aucun risque, Hasan, parce que la chute serait sans doute trop difficile à surmonter.



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· Mar 16 Jan - 21:48

follow the night

@Hasan Pravesh

Acquiesçant à la remarque d'Hasan, c'est précisément ce qu'il s'empresse de faire, Kendall : inspirer une grande bouffée d'air frais, avant de s'en remettre à sa flûte de champagne. Il ne cesse de s'épuiser, dans ces grands rassemblements ; de se laisser étouffer avec un grand sourire aux lèvres, ne remarquant sciemment l'étau empressant sa poitrine qu'une fois qu'il s'éloigne de tout ce ramdam. Quelques pas peuvent suffire à cela. Il prend sur lui, constamment ; se délecte de l'attention, mais à ses propres conditions. A l'aise avec les regards, moins avec les mains posées mine de rien sur l'épaule, comme si tous ces gens étaient de vieilles connaissances. Content qu'on s'arrache son portrait à coups de flashs aveuglants, moins que l'on respire, de trop près, le même air que lui. Une vraie diva, semble-t-il, sauf qu'il n'y prend aucun plaisir ; et le mal-être se nourrit d'être persuadé qu'il n'est qu'un gamin capricieux, plutôt que d'oser nommer la gêne omniprésente.

« Tu penses qu'il te couperait les vivres, si tu laissais tomber ? T'as peur de ça ? » Ken comprendrait amplement, si la réponse était affirmative. Il n'y a pas lieu de se plaindre de leur train de vie luxueux, mais une chose est sûre : cette richesse les a faits prisonniers, certainement prêts à tout pour ne jamais s'en voir délestés. Et, de fait, à la merci de la source qui ne cesse de faire couler les billets. En l'occurrence, leurs parents – ce qui, dans le cas d'Hasan, tire sur le tragique, au vu de la situation. Peut-être que cela a quelque chose de ridicule, un gosse de riches qui s'apitoie sur le sort d'un autre – ou de profondément effronté ; mais Ken n'est pas spectateur extérieur à cette débâcle, il en est aux premières loges et, aussi bien nanti Hasan soit-il, cela ne lui fait pas moins de peine de le voir bloqué dans un milieu qui ne l'intéresse nullement, alors qu'il aurait tellement plus d'ambition que cet univers étriqué dans lequel on voudrait désespérément le faire entrer.

Et il remet Arlo sur le tapis, car Kendall, lorsqu'il évoque les sujets qui fâchent, ne s'embarrasse que rarement de tact ; au moins auront-ils au plus vite percé l'abcès. Pour passer à autre chose à toute vitesse, aller gaspiller leur temps et leur jeunesse autre part. Kendall n'est pas sûr d'aimer en être réduit à cela – attendre chaque nuit avec impatience, pour s'anesthésier la conscience ; mais l'habitude a la dent dure. « Et la tirer vers le haut, c'est envisageable ? » Il porte le sourcil froncé de celui qui, suite à une réflexion intense, a fini par trouver la solution d'une énigme particulièrement épineuse ; les mots, sans surprise, ne suivent pas, s'apparentant au contraire à une simplicité presque insultante. D'ailleurs, Ken se fustige mentalement de les avoir laissées échapper, ces paroles. « Mais je vois ce que tu veux dire. » Peut-être qu'il botte un peu en touche, de peur qu'Hasan ne le plante là, avec ses banalités affligeantes. L'idée n'est pas si terrible, pourtant. Essayer d'aller mieux, de se tirer de cette tourbière d'excès dont ils se sont faits proies – essayer d'être un gars meilleur, pour la personne qu'il aime. Sans être un grand romantique, Kendall s'imagine mal un motif de bonification plus puissant que l'amour. Surtout celui qu'Hasan semble encore vouer à Arlo.
Mais cela se saurait, si c'était si facile.


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· Jeu 1 Fév - 12:56



follow the night.

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Prendre l’air, clope au bec, coupe de champagne dans la main, c’était agréable. Il avait eu besoin de sortir de là, Hasan. Pas qu’il n’aime pas les défilés ou que cette soirée juste après lui déplaise. Non, prendre l’air, finalement, c’était surtout un bon moyen d’échapper aux démons qui l’auraient rattrapés, tôt ou tard en restant à l’intérieur. Ils finiront bien par y retourner, mais au moins, ça lui laissait un léger sursis avant de replonger. Nul doute qu’il finira cette soirée dans un sale état. C’était son lot quotidien à Hasan. Boire, se droguer, faire la fête et prétendre s’amuser, alors qu’il ne faisait que se détruire et chercher le moyen de fuir son quotidien. Les black-out étaient courant et ne l'effrayaient pas plus que ça. Au contraire, ils étaient ce qu’il recherchait, Hasan. Un trou noir dans la mémoire, pour oublier sa misérable vie. Vie qui parfois, semblait ne même plus lui appartenir. Il avait été naïf de croire, à un moment de sa vie, qu’il pourrait échapper à la pression familiale, faire ce qu’il voulait de sa vie et non ce qu’on attendait de lui. Ce n’était pas une option, évidemment et son père le lui avait bien fait comprendre.

Il se sentait coincé, Hasan, prisonnier même. Mais au moins les barreaux de cette prison là, ils étaient faits d’or, ce qui était forcément mieux que celle dont son père l’avait sorti. « Oui, il en est capable et j’peux pas vivre sans ça. » Il lâcha un léger ricanement, un brin ironique. Non il ne pouvait pas vivre sans le luxe, l’argent, l’opulence, parce que c’était son cache misère. Le seul truc qui lui permettait d’apprécier un peu la vie. Sans ça, il n’aurait plus rien. C’était ce qu’il pensait, en tout cas. « Il m’a sorti de prison et je suis certain qu’il trouverait un moyen de m’y remettre si je devais lui tourner le dos. » Et ça, ça lui faisait bien plus peur que de se retrouver sans un sous. Il avait fait de bons investissements, Hasan dans le fond. Il avait des rentrées d’argent qui ne dépendait pas de son père. Mais ce qu’il craignait le plus, c’était de retrouver cette cellule dans laquelle il avait pourri pendant un an. Hors de question qu’il retourne là-bas. Arlo était venue s’inviter à la conversation. Sujet abordé par son ami, presque un sujet tabou par moment, mais Kendall osait en parler. De son côté, Hasan n’avait pas grand-chose à dire là-dessus. C’était fini entre Arlo et lui et c’était probablement mieux ainsi. Il arqua un sourcil suite à la question de son ami. « Regarde moi, Kendall, est-ce que j’ai l’air du gars capable de tirer quelqu’un vers le haut ? » Il demanda, non sans un léger rire, chargé d’une amertume qu’il n’adressait qu’à lui-même. Son verre dans une main, sa clope dans l’autre. Les cernes des excès quotidiens, vaguement cachées sous l’anti-cernes. Il n’avait clairement pas l’air d’un homme capable de tirer quelqu’un vers le haut. « Même mon meilleur ami a fini par le comprendre. » Référence à Bart. Encore un sujet tabou, dans le fond. Dans le groupe, on ne parlait pas de Bart. Ou pas quand il était là, en tout cas. Est-ce qu’ils avaient encore des nouvelles de lui ou est-ce qu’il s’était contenté de ghoster l’ensemble du groupe ? Il n’en savait rien, Hasan, n’avait jamais demandé. Persuadé, comme souvent, que de toute façon, le problème c’était lui. Kendall était encore là, Paulina et Fiore aussi. Mais Hasan, il ne pouvait s’empêcher de se demander, pour combien de temps encore ? Il n’était pas fréquentable et ils finiront bien par s’en rendre compte un jour ou l’autre.




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· Ven 16 Fév - 16:13

follow the night

@Hasan Pravesh

Nouvel hochement de tête, histoire de gagner un peu de temps – Ken préfère tourner sept fois sa langue dans sa bouche, cette fois, parce qu'en entendant la réponse d'Hasan, il s'est juste senti stupide. Cela coulait de source, pourtant, mais lui vit tellement dans son monde que, ô honte, il lui arrive trop souvent d'oublier, exactement, ce que le père d'Hasan a fait pour son fils ; que la peine aurait été bien plus lourde, sans la fortune des Pravesh. Ce n'est guère étonnant, alors, qu'Hasan craigne les représailles. « Ouais, je comprends. » Pas vraiment, en réalité ; il entend, plus qu'autre chose. Car lui n'est pas dans cette situation-là. Et il y a fort à parier que, d'ici un mois ou deux, il repose exactement la même question, et ressente ensuite cette exacte même idiotie. « Bon. Au moins, il ne t'a pas mis à la gestion de stocks ou à la comptabilité, ça, ça aurait été vraiment chiant. » Argumente-t-il, comme si c'était amusant, mais dès lors que les mots se décollent de sa langue, il abandonne tout espoir que le trait d'humour ait l'effet escompté.

Tu ne me croirais pas, si je te disais que oui. C'est la première pensée qui fuse dans son esprit. Baignée d'acidité, la question semble rhétorique. Kendall, pourtant, y croit assez fermement. Il est le premier étonné de la foi qu'il en est venu à vouer à ses amis, mais d'Hasan, il a autant constaté les pires côtés que les meilleurs. Alors, il pourrait l'affirmer : si Hasan parvenait à se ranger, il ne serait pas une mauvaise influence, loin de là. En revanche, peut-être que ce si a de trop grosses insinuations à porter. C'est qu'ils pourraient tous faire de grandes choses, s'ils étaient moins bousillés. « S'il y a quelqu'un qui ne peut pas prétendre que tu l'as tiré vers le bas, c'est justement ton 'meilleur ami'. » Guillemets dessinés dans l'air, insolents. Kendall pourrait cracher par terre que ce serait pareil. C'est toujours le même mépris qui s'empare de lui, lorsque Bart est cité. « Il croupirait en taule sans toi, il n'a pas sa voix au chapitre. » Face à Fiore et Paulina, il s'efforce de mettre la violence en sourdine. Parce qu'elles sont trop discrètes pour vraiment s'exprimer sur le sujet, dans cette délicate guerre où le moindre propos de travers pourrait d'office les placer dans un camp, aux yeux des autres, quand bien même elles auraient peut-être voulu rester neutres. Et parce qu'il sait sa colère irraisonnée, Kendall, et ne veut pas que qui que ce soit se mette à la questionner. Il n'y a qu'avec Hasan qu'il n'a pas peur de la laisser éclater, laissant l'amertume de ce dernier l'aveugler pour lui voler la vedette. « En tous cas, ouais, je pense que t'es meilleur que tu ne le penses. » La niaiserie de ses propres mots le met presque mal à l'aise ; mais Kendall se souvient d'un avant où Hasan était enjoué, souriant. Il n'a pas pu l'inventer. Mais Hasan, lui, s'en rappelle-t-il ?

« T'avais prévu de faire un truc, après ? J'ai un peu la flemme d'aller en boîte. » Des mots dignes d'être encadrés, tant ils sont rares, venant de lui. D'ailleurs, il suffirait certainement d'une parole d'Hasan pour le convaincre, sa maigre volonté se trouvant malléable à souhait. Il se demande, pourtant – ayant étrangement choisi ce soir-là pour nourrir ces réflexions – pourquoi il continue de s'enliser dans cette attente constante de la nuit comme potion d'oubli. Quand est-ce que tout a dérapé, pour qu'il soit contraint à s'en résoudre à de telles extrêmes. Il aimerait bien changer la donne, pour une fois. La Brisbane nocturne doit avoir autre chose à offrir que des danses sans fin entre les quatre murs d'une discothèque embuée. Il suffirait de trouver quoi.


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Dernière édition par Kendall Ackerley le Sam 2 Mar - 22:26, édité 1 fois
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statut civil : célibataire, du genre à ne vivre que d'histoires sans engagements en se moquant des conséquences. Réduit à payer pour ça parfois, énième provocation contre son patriarche.
occupation : chargé des relations publiques pour la chaîne d'hôtel de luxe de son père. Pas le métier de ses rêves, loin de là. Trop de responsabilités pour un gars de son âge, tout le monde le sait, il a eu le job grâce à son père, pas son expérience.
adresse : suite de luxe au w brisbane, l'hôtel de son père. Il possède aussi un appartement à Canberra et un atelier de peinture dans là Brisbane dans lequel il crèche à l'occasion. Squatte aussi pas mal les lits des autres.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il.
trigger : cruauté animale, inceste, sexe explicite.
warning : drogue, accident de voiture, abus d'alcool, prison, deuil, cancer, dépression, automutilation.
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· Jeu 22 Fév - 11:42



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-- ft / @Kendall Ackerley
tw: alcool, dépression.

Sa relation avec son père avait toujours été compliquée. Hasan n’était pas le fils dont il rêvait. Lui, il avait voulu un héritier, quelqu’un qui lui ressemblerait, quelqu’un qu’il pourrait façonner à son image. Mais Hasan, il ressemblait plus à sa mère. Il aimait les mêmes choses qu’elle. Il avait toujours préféré passer du temps avec elle, à écouter les mélodies qu’elle jouait sur son piano, plutôt que de s’intéresser un tant soit peu à l’hôtel qui faisait la fierté de son père. Il avait appris le piano avec sa mère, l’avait suivie pendant des heures dans les musées, alors qu’elle lui racontait toutes sortes d’histoires sur les œuvres qu’ils observaient. Son père avait détesté ça et le lui avait toujours fait comprendre, il avait été dur et sévère avec lui. Pendant des années, sa mère avait fait tampon, elle avait été la première à lui dire qu’il ne devait pas écouter son père et tant pis si ce qui le passionnait lui, ça ne plaisait pas aux autres. Ça avait été plus facile quand elle avait été là. Mais elle avait fini par tomber malade et par mourir. Dès lors, son père s’était lâché sur lui, y avait plus personne pour le retenir et sans doute que revoir en lui tout ce qui lui rappelait sa défunte femme n’avait pas aidé.

Son père le détestait et pourtant, tenait à le garder sous son joug. Parce qu’il représentait la famille Pravesh et qu’il ne voulait pas qu’on vienne salir son nom. Alors il savait qu’il trouverait un moyen de le punir s’il devait choisir de faire sa vie de son côté. Le renvoyer en prison serait une chose à laquelle il ne survivrait pas, Hasan, c’était certain. Il avait connu l’enfer là-bas et ne voulait vraiment pas y retourner. « Plutôt crever que de retourner là-bas. » Il l’avait fait pour son ami. Un sacrifice qui avait tiré Bart du pétrin, mais pour lequel il n’était absolument pas reconnaissant. « Ce serait dommage de cacher ma gueule derrière des chiffres. » Il haussa les épaules. Ce serait aussi dommage de le mettre sur un poste pour lequel il n’avait aucune qualification. Son job correspondait à ses études, même s’il était bien trop gradé pour un type qui sortait de la fac. Mais lui foutre des responsabilités sur le dos et lui faire comprendre qu’il n’avait pas intérêt à se planter, c’était bien la façon de fonctionner de son père. Un soupir passa ses lèvres, alors qu’ils avaient dérivé et en venaient à parler de Bart. « Pour le coup, j’peux pas te contredire là-dessus. » Lui qui passait son temps à se dénigrer, à considérer qu’il n’était pas une bonne personne et qu’il n’était pas bon pour les autres. Concernant Bart, il lui avait tout donné, sans rien attendre en retour et il était quand même déçu au bout du compte. « C’est clair, j’sais pas ce que je lui ai fait pour qu’il se barre. » Il haussa les épaules, à croire qu’il faisait de la merde sans même sans rendre compte maintenant, il ne voyait vraiment pas d’autre explication. Il fallait bien qu’il ait merdé quelque part non ? Il avait beau faire les comptes pourtant, il ne trouvait rien qui puisse pousser Bart à prendre ainsi la fuite. « Si tu le dis. » Il se contenta de répondre, pas convaincu par les propos de Kendall. Jamais convaincu de toute façon, quand on lui faisait ce genre de marque, persuadé d’être bien trop pourri de l'intérieur pour ça. Un rire passa ses lèvres avant qu’il ne pose sa main contre le front de son ami, comme une mère vérifiant la température de son enfant. « Hm, je suis pas un expert, mais t’as pas l’air malade pourtant. Depuis quand Kendall Ackerley a-t-il la flemme d’aller en boîte ? » Il demanda, sourire aux lèvres et sourcil arqué, il devait bien y avoir quelque chose qui n’allait pas pour qu’il lui sorte un truc pareil. « C’est quoi la prochaine étape, tu vas m’sortir que maintenant tu ne bois plus que de l’eau et des smoothies detox ? » Ce ne serait clairement pas une mauvaise chose en vérité, mais non, il ne pouvait pas imaginer une chose pareille venant de Kendall.

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âge : 26 ans, et toute l'insolence qui va avec. nul autre souci que les premières rides, pourtant imperceptibles.

statut civil : il se dit célibataire, bien qu'englué dans une relation en dents de scie ; le cœur brisé par la perte d'une idée fantasmée, jamais le cran d'agir, bien meilleur en coups d'un soir qu'en engagement.

occupation : mannequin, aux yeux du monde. et de grands rêves de musicien, assouvis en secret, lorsque les doigts s'envolent sur les touches du piano.

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· Dim 3 Mar - 23:06

follow the night

@Hasan Pravesh

« T'y retourneras pas, t'inquiètes. Tu te tiens à carreau, non ? Et si jamais tu te faisais renvoyer en prison, ça se saurait. Je doute que ce soit dans l'intérêt de ton père. » Plus facile à dire qu'à croire, évidemment – comme à peu près tout ce qui a pu sortir de sa bouche, à ce sujet. Néanmoins, il n'a pas l'impression que cela fasse perdre de la valeur à son point de vue, selon lequel, en somme, le contexte se résume à un genre d'équilibre de terreur entre les père et fils Pravesh. « Ca, c'est clair… J'suis bien content que les miens aient pas essayé de m'enfermer, ç'aurait été dommage de gâcher ça. » Ironise-t-il tandis que, du bout de l'index, il dessine en l'air un ovale correspondant vaguement aux contours de son visage. Il n'est pas persuadé que ramener son semblant de chance sur le tapis soit la meilleure démarche à suivre, mais tout doit être mieux que de continuer de verser dans ce mélodrame. Chaque membre de leur bande a dû essayer de trouver le bon mot, le conseil à donner, et s'y casser les dents : si la situation d'Hasan semble à ce point inextricable, peut-être est-ce qu'elle l'est réellement. Et qu'ils ne peuvent rien faire, rien dire – seulement le soutenir.

C'est d'abord un hochement de tête mutique qui cueille l'interrogation d'Hasan au sujet de Bart ; prudent. Autant dire que Kendall, lui, ne s'est jamais posé cette question. Fort égoïstement, il s'est contenté du soulagement de ne plus l'avoir dans les pattes. Ce qu'il s'est souvent demandé, en revanche, c'est ce qu'il aurait fait, si Bart s'était pointé : s'il aurait osé hausser la voix, lui jeter enfin la vérité en pleine figure – et à celle des autres, en victimes collatérales – ou s'il aurait pris sur lui, lâche, jusqu'à pardonner, las d'exécrer en silence celui qu'il avait si longtemps considéré comme un ami. Cette réponse, il ne l'a jamais eue ; Bart n'est pas revenu. Pourtant, parce qu'Hasan mérite mieux qu'une dérobade habile ou qu'un sarcasme sanglant pour écorcher un peu plus le nom de l'absent, Ken fait l'effort de réfléchir au propos laissé en suspens. De s'imaginer à la place de Bart, pour espérer comprendre son comportement. Un exercice si dérangeant. « Peut-être qu'il se sentait trop coupable pour te voir en face. Et c'est le genre de trucs, plus t'attends, plus c'est difficile de faire demi-tour. » Ken ne lui cherche pas d'excuses. Jamais. Mais à poser une voix dessus, l'hypothèse lui semble crédible. En tous cas, il imagine qu'il aurait pu chercher une échappatoire similaire, si c'était pour lui qu'Hasan était tombé. « Ou alors, tu – enfin, nous, quoi – lui rappelles ce qui s'est passé. Tu penses qu'il aurait pu couper les ponts pour cette raison ? » Car, lui, la seule chose qui l'avait empêché de tous les blâmer, cela avait été de trouver en Bart un parfait bouc émissaire. Sans ce coupable tout désigné, il ne sait pas ce qu'il serait advenu des amitiés tissées. Comment aurait-il pu compter sur elles pour éponger son deuil, alors qu'elles étaient précisément ce qui l'avait causé ?

« Arrête, mec. » Grogne-t-il quand, d'une main plaquée contre son front, Hasan fait mine de prendre sa température. Évidemment. C'est le problème de ces années d'excès partagés : impossible de dévier de ce chemin-là en passant inaperçu. « Et mes smoothies detox sont délicieux, j'suis sûr que je pourrais vendre des recettes à Starbucks. Par contre, ça doit être ça, le problème : j'ai pas encore assez profité du champagne gratuit. » Il a avancé ne pas avoir envie d'aller en boîte, mais pas de rester sobre ; alors, la situation n'est pas tout à fait dramatique – ou peut-être que si, justement. « J'ai bien envie de faire la fête, Hasan, rassure-toi. Mais j'en ai un peu marre d'être enfermé entre quatre murs. T'aurais pas des plans pour des trucs en extérieur ? Sait-on jamais. Une rave, tiens, on n'a pas ça, dans le coin ? J'te jure que si je dois encore taper la causette aux videurs du Met, je cause un scandale. »


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· Dim 24 Mar - 12:57



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Il avait beau ne plus être un enfant, Hasan, il craignait toujours autant son père. Peut-être même plus que quand il avait été gamin. Au moins, quand il avait été un enfant, il y avait eu sa mère pour faire tampon. Depuis qu’elle n’était plus là, il avait l’impression que son père n’avait plus de limite quand il s’agissait de lui déverser sa haine et sa déception en pleine figure. Quoi qu’il fasse, ce ne serait jamais assez bien pour lui. Même maintenant qu’il travaillait pour lui dans cet hôtel qu’il détestait, il avait l’impression que ce n’était jamais suffisant aux yeux de son père. Il n’était jamais à la hauteur, faisait honte à la famille et à ce nom si précieux qu’il portait. C’était compliqué entre son père et lui et ça ne risquait pas de changer. « Hm, faudrait pas envoyer des chiens chercheurs de drogue dans ma piaule, quand même. » Est-ce que c’était la définition de se tenir à carreau ? Pas sûr, mais en tout cas, globalement, il faisait ce que son père lui demandait. Pas toujours avec une grande motivation, mais il obéissait au moins. « Mieux vaut un fils en prison qu’un fils raté, d’après lui. » Étouffer l’affaire, il avait très bien réussi à le faire une première fois. Mais le voir salir son nom en faisant de la peinture, apparemment, c’était bien pire que la prison. « C’est clair, faut bien que nos gueules servent à quelque chose. » Il lâcha dans un léger rire. Loin d’être narcissique il pouvait au moins se dire que physiquement, il s’en sortait bien, ça lui évitait de se sentir pourri sur tous les plans.

Pourri de l’intérieur, c’était déjà bien suffisant. Il se disait que c’était tellement moche à l'intérieur qu’il faisait même fuir ses amis. Bart, en tout cas. Il avait pris la fuite, ne lui adressait plus la parole depuis des années et ça faisait un mal de chien rien que d’y penser. Incapable de comprendre ce qu’il avait fait pour mériter un tel traitement, lui qui pourtant, avait sacrifié sa vie pour lui venir en aide. « Peut-être. » Il répondit dans un long soupir. Il avait clairement trop attendu, Bart. Il n’était pas certain qu’il y ait moyen de revenir en arrière aujourd’hui. « J’en sais rien, mais je trouverai ça injuste tout pareil. » Parce que dans le fond, c’était Bart le coupable dans cette histoire et c’était Hasan qui avait payé pour ses erreurs. La moindre des choses aurait été de le remercier, pas de l’abandonner comme une merde. Il avait passé un an en prison et ça l’avait marqué à vie. Ça l’avait brisé, lui qui déjà n'avait pas été au mieux de sa forme. Bart laissé de côté, il pouvait au moins retrouver un peu de son sens de l’humour, Hasan. « Vas-y, vend tes recettes à Starbuck, y a moyen de se faire du fric, je suis certain que les gens se jetteront dessus. » Il lâcha dans un léger rire. Il le pensait pourtant. Le fait que ça vienne d’un mannequin avec de la notoriété, ça attirerait les foules, ça ne faisait aucun doute. « On devrait peut-être piquer une bouteille, alors. » C’était gratuit, alors est-ce que ce serait vraiment piquer que d’aller chercher une bouteille ? « Hm, tu me connais, j’ai toujours les meilleurs plans de la ville à portée de main. » Il commenta en attrapant son téléphone, pour regarder les alertes et autres invitations qu’il pouvait avoir reçu. « Je crois avoir trouvé le truc parfait, qui sauvera ce pauvre videur du Met. » Il ajouta en rangeant son téléphone dans sa poche, prêt à mettre les voiles pour une soirée en périphérie de la ville qu’il avait vu passer dans ses trop nombreuses invitations.



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· Dim 7 Avr - 20:38

follow the night

@Hasan Pravesh

Un léger rire. En effet, il ne faudrait sans doute pas retourner l'appartement d'Hasan pendant bien longtemps pour trouver toutes sortes de substances illégales. À Kendall, l'idée n'avait même pas traversé l'esprit ; c'est dire combien il a banalisé ce pan de leurs existences, à en oublier à quel point ils se croient au-dessus des lois, ainsi que de toutes les catastrophes que leurs sales habitudes pourraient déchaîner. « Renvoie-lui des chiens en retour. Si ça se trouve, il a aussi des trucs à cacher, ton père. C'est curieux, quand même, sa manière de voir les choses. » D'un soupir, il porte à nouveau sa flûte à ses lèvres. Inutile d'épiloguer sur le sujet, ou même de rappeler à Hasan combien, d'un œil étranger, les lubies de son père semblent insensées. Il doit le savoir mieux que personne.

« Ouais, je comprends. Et ça l'est. Injuste. » Qu'importent les justifications avancées, le sacrifice d'Hasan aurait bien dû justifier que Bart mette de l'eau dans son vin. Égoïstement, Kendall, pendant un moment, s'était au contraire réjoui de cet éloignement : lui n'aurait pas supporté de voir leur ami resurgir si vite, après ce qui s'était passé. D'ailleurs, au fur et à mesure que les jours s'enchaînent sans la moindre nouvelle – il pourrait même fantasmer que Bart ait quitté la ville, qui sait – il s'imagine de moins en moins ne serait-ce que recroiser son regard. Mais son soulagement de n'avoir pas été confronté au fuyard semble à présent dérisoire, voire cruel. Kendall s'était douté que la situation avait pesé sur Hasan ; mais jamais ne s'était-il dit qu'il en souffrait tant. Que le silence radio de Bart serait vécu comme un réel abandon. De sorte qu'il se sent con. Le qu'il aille se faire foutre qui lui pendait aux lèvres n'en sort pas. C'est un drôle de vœu qui le supplante – un paradoxe : rien que lui désire voir arriver, et pourtant, quelque chose qu'il souhaiterait réellement à Hasan. « Il va certainement finir par revenir dans les parages. » Et, là-dessus, il n'ajoute rien : pas de supposition sur les intentions présumées de Bart, dans l'éventualité où sa prédiction se réaliserait, ni sur la réaction d'Hasan, alors. Le présage se veut neutre, ni annonciateur d'un miracle, ni menaçant pour autant. Enfin, aux yeux de Kendall, cela ne peut pas bien se passer ; mais, le cas échéant, il fermera sa gueule, voilà tout.
C'est, malheureusement, l'un de ses grands talents.

« J'y compte bien ; j'vais faire comme Hailey Bieber. Sauf que mon smoothie sera dégueulasse. J'ai envie de voir combien de gens sont prêts à faire semblant de se régaler juste pour suivre une tendance. » Dans ce monde-là, il est autant victime que coupable ; il y a sûrement une certaine hypocrisie dans son entrain à tester, à juger. « Et comme j'ai un grand besoin de fric… » Tournant la tête, il observe rapidement l'intérieur de la salle. Puis, sur un acquiescement, écrase son mégot dans l'un des cendriers mis à disposition. « Excellent plan. Je me charge de la bouteille, ils me doivent bien ça. Et je crois que c'est surtout moi qu'on va sauver… Même en passant cinq heures par jour à la salle, j'aurais aucune chance contre les armoires à glace que le Met engage. J'me demande où ils les trouvent, d'ailleurs. Allons-y, je te rejoins devant l'entrée. » D'un geste décidé, il quitte le patio pour rejoindre la salle du bar, sans se retourner pour vérifier qu'Hasan le suit – prenant cela pour acquis, sans trop de risques. Avec forces sourires, il arrive à se glisser au niveau du comptoir, sur lequel trônent plusieurs bouteilles de champagne ; le genre que l'on surveille avec le plus grand soin, d'ordinaire, mais pas dans ces événements-là. À part Hasan et lui, qui s'amuse à jouer au pique-assiette de manière si flagrante ? En tous cas, une de plus, une de moins, ça ne devrait manquer à personne. Et, si c'était le cas, ils seront loin, d'ici à ce que le larcin se remarque.

Quittant enfin la salle bondée – pour son plus grand plaisir – il aperçoit Hasan un peu à l'écart de la porte d'entrée, et le salue en brandissant la bouteille. « Pour vous servir, Monsieur Pravesh. » Ironise-t-il avant d'esquisser une révérence plus que bancale. « On va loin ? On pourrait louer des vélos. » Truc de gamin, de prendre la route – enfin, à deux-roues non motorisés seulement, plus jamais en voiture – légèrement ébréché ; de tout ce que Kendall a pu essayer, il a fini par se rendre compte que rare sont les sensations aussi grisantes que ce plaisir tout simple. Cette brève sensation d'invincibilité.
Même s'ils savent mieux que personne que rien n'est moins vrai.


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· Mer 24 Avr - 17:42



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Il avait peur de son père, Hasan. Ce n’était pas quelque chose qui datait d’hier. Il avait toujours eu peur de son père, parce qu’il savait qu’il n’était jamais à la hauteur de ses attentes et quoi qu’il fasse, il ne sera jamais à la hauteur. Il le savait bien, même s'il faisait exactement ce que son père attendait de lui, ce ne serait jamais suffisant à ses yeux. Alors, il savait pertinemment qu’il serait capable de le renvoyer en prison, s’il refusait de lui obéir. Il l’avait sorti de là, ça ne le dérangerait pas de l’y renvoyer. Et comme la première fois, il se débrouillerait pour étouffer l’affaire, que ça ne vienne pas entacher sa réputation. Il ne pouvait pas aller à l’encontre de ce que voulait son père, parce qu’il craignait beaucoup trop les conséquences. « Probablement, je comprendrais jamais ce  que ma mère lui trouvait. » Il conclut, dans un léger soupir. Sa mère avait été une femme extraordinaire, la meilleure de toute à ses yeux. Comment est-ce qu’elle avait pu épouser un type pareil ? Il n’en saura jamais rien, le brun. Ils s’aimaient pourtant tous les deux, c’était au moins une chose dont il était certain, Hasan. Sans doute que l’amour, ça ne s’expliquait juste pas.

Bart était devenu un autre mystère de sa vie. Pourquoi est-ce qu’il l’avait laissé tomber comme ça, alors qu’il avait tout sacrifié pour lui ? Le seul moyen de le savoir, c’était de demander au principal concerné. Mais ce dernier semblait décidé à l’éviter comme la peste, alors difficile d’avoir des réponses. Peut-être bien qu’il changera d’avis et qu’il reviendrait vers lui à un moment ou à un autre. Est-ce qu’il pourrait le pardonner si c’était le cas ? Il n’en  savait rien, Hasan. Il verrait bien, si jamais l’occasion se présentait, un jour ou l’autre. Mais tout dépendait de Bart. « On verra bien. » Il répondit dans un haussement d’épaules. Il ne savait pas ce que Bart allait faire, mais il avait du mal à croire en lui, après son silence des dernières années. La discussion avait fini par s’alléger avec cette histoire de smoothie, ce qui arracha un rire à Hasan. « Je suis sûr qu’avec l’aide de Fiore, tu pourras en vendre des tonnes. » A eux deux, ils devraient avoir assez de followers pour lancer une mode autour d’un smoothie dégueulasse. Il était certain que nombreux seraient ceux qui prétendrait aimer, juste parce que des influenceurs en font la promo. « C’est sûr, t’es pas loin de la rue. » Il répliqua dans un léger rire. Il avait fait quelques recherches, avant de trouver la fête idéale à laquelle se rendre.« C’est vrai qu’ils sont plutôt balèzes. » Il haussa les épaules, écrasa sa cigarette à son tour. « J’te rejoins là-bas. » Il  conclut avant de rejoindre la salle pour se faufiler à travers la foule. Une fois dehors, il attendit quelques minutes avant que Kendall ne le rejoigne, bouteille en mains. Il lâcha un nouveau rire, suite à sa remarque et à sa révérence qui laissait à désirer. « Des vélos, t’es sérieux ? J’suis pas habillé pour faire du vélo et toi non plus. » Il commenta en le regardant de haut en bas. Non, ils étaient trop bien sapés pour se rendre à  une fête en vélo. « Je suis garé pas loin, pas question que j’abandonne ma caisse ici. » Pour le retour, ce serait une autre histoire, parce que s’il y avait bien une chose qu’il avait retenue de ce foutu accident, Hasan,c’est qu’il ne fallait pas prendre le volant en étant complètement torché et drogué. Pour l’instant, il n’avait bu qu’une coupe de champagne, pas de quoi être complètement ivre.


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