TW : violences conjugales et domestiques, décès d’un parent (u.c.)
âge & naissance : Quarante et un ans et quelques, t’as vu le jour le 22 avril 1981 à Londres. origines & nationalité : Britannique d’ascendance comme de nationalité, t’as aussi quelques origines dans divers pays d’Europe. Depuis quelques années, maintenant, tu possèdes également la nationalité australienne. finances et emploi : $$$$. Prof de danse, ça payait relativement correctement, d’autant que t’avais une belle réputation, mais c’est surtout ton passage, pendant plusieurs saisons, à l’émission Dancing with the stars, comme danseuse, qui t’as permis de gagner pas mal d’argent. Aujourd’hui, tout ça, c’est fini, et tu bosse comme sage-femme à l’hôpital, pour un salaire tout à fait correct, bien que loin d’être mirobolant. Heureusement, tu n’es pas excessivement dépensière, aussi, une grosse partie de tes gains précédents sont encore dans ton compte en banque. statut civil : Célibataire. Mariée il y a une dizaine d’années, ça fait six ans que t’es divorcée. Et ta dernière relation sérieuse s’est finie en eau de boudin voici quelques mois. orientation sexuelle : Hétéroflexible. Très majoritairement hétérosexuelle, et n’ayant eu de relation sérieuse qu’avec des hommes, tu comptes néanmoins à ton actif quelques histoires avec des femmes. Celles-ci restent cependant très largement minoritaires dans tes attirances, aussi, tu te définirais comme “surtout hétéro”. Mais pas que. Flexible, donc. situation familiale : La famille, pour toi, c’est ce qu’il y a de plus important au monde. Malgré l’exemple de tes parents t’ont montré. Alors ta soeur, Daphne ton frère, tes neveux, Elijah et Jude, ta belle soeur, Yaël, et surtout, ta fille, Maeve, et ton enfant à venir sont ce que tu as de plus cher au monde signe astrologique : Taureau. Tu crois pas vraiment à tout ça, mais force est de reconnaître que les caractéristiques prêtées à ce signe te correspondent assez bien. le pire tue-l'amour : C’est classique, c’est bateau, mais l’infidélité. Tu l’as vécu. Plusieurs fois. Et très mal vécu. Et au tout début, t’as pardonné. Mais plus jamais. un fantasme : Expérimenter à plusieurs. Là encore, c’est sans doute l’un des fantasme les plus communs. Mais c’est un des rares que t’as pas encore assouvi. à Brisbane depuis : Depuis l’âge de vingt-deux ans, t’es donc arrivée en 2003. traits de caractère : Ambitieuse • Anxieuse • Appliquée • Artiste • Bornée • Brave • Capable de mémoriser • Capable de se concentrer • Cherchant à oublier ses difficultés • Coquette • Créative • Cultivée • Débauchée • Dépendante • Directe • Émotive • Énergique • Envieuse • Excentrique • Extravertie • Féminine • Fidèle • Fougueuse • Immature • Impulsive • Incertaine • Insolente • Jalouse • Mauvaise perdante • Méfiante • N’aimant pas être seule • Originale • Pétillante • Ponctuelle • Protectrice • Rusée • Sensible • Sensuelle • Spontanée • Suiveuse • Susceptible. avatar : Audrey Fleurot (française).

(un) Longtemps, t’as été terriblement jalouse des autres enfants. Quand tu les entendais parler entre eux, se raconter leurs week-ends, leurs vacances, quand parfois, rarement, t’étais invitée chez l’un ou chez l’autre et que tu voyais une réalité qui était si loin de la tienne, tu sentais bouillir en toi ce sentiment d’injustice terrible. Chez toi, l’ambiance était tout sauf idyllique. Ton père était ce qu’aujourd’hui tu qualifierais de parfait connard. Dealer - ce que tu as ignoré pendant très longtemps - il était surtout d’un caractère détestable, ne montrant aucune affection envers sa famille, que ce soit sa femme ou ses enfants. Violent, il l’était, aussi, bien qu’uniquement avec son épouse. Ses enfants, il se contentait de les ignorer, la plupart du temps, ce qui était comme un coup de poignard dans ton cœur de petite fille. Deuxième enfant du couple, tu avais au moins la chance d’être bien entourée par ta grande sœur et ton petit frère. Tous les trois très proches, vous passiez le plus clair de votre temps à jouer dans la rue, pour échapper à l’ambiance délétère de la maisonnée. Tu ne peux pas dire que vous manquiez de grand chose - physiquement, du moins - mais tu ne qualifierais certainement pas ton enfance d’heureuse. Très tôt, tu t’es plongée dans tes études, rêvant souvent d’une reconnaissance parentale qui n’arrive jamais. Et si, par conséquent, tes notes étaient bonnes, t’as aussi eu droit à l’étiquette peu enviable d’intello de la classe - les grosses lunettes qui t’ont accompagnées jusqu’à l’adolescence n’aidant pas - ce qui fait que tes amis n’étaient pas bien nombreux. Ton véritable échappatoire, cependant, tu le découvres vers l’âge de huit ans, lorsque tu découvres la danse. Les cours hebdomadaires étaient attendus avec une grande impatience, et tu t’y abandonnais corps et âme. Là, tu pouvais te vider la tête, évacuer toutes tes frustrations, et surtout, obtenir des éloges de ta prof. Toujours pas de tes parents, par contre, qui ne se donnaient même pas la peine de venir te voir danser.

(deux) T’as seize ans, ta sœur en a dix-huit. Et elle décide de partir, de quitter cet univers oppressant, de fuir pour mieux recommencer ailleurs. Au fond de toi, tu la comprends. Si tu pouvais, tu ferais pareil. Mais tu ne peux t’empêcher de lui en vouloir, d’avoir l’impression qu’elle vous abandonne. Daphne, ça a toujours été ton modèle, ton roc, et d’envisager de rester ici sans elle, c’est compliqué. Elle te promet que dès qu’elle pourra, elle s’arrangera pour que vous veniez la rejoindre, et tu t’accroches à cette promesse comme à une bouée de sauvetage. Tu lis et relis ses lettres, suivant sa nouvelle vie avec intérêt, et rêvant de ce que sera la tienne quand toi aussi, tu pourras partir. En attendant, puisque t’as pas le choix, tu te réfugies encore un peu plus dans tes études et la danse, trouvant des petits boulots à côté pour te payer les cours. En effet, en plus d’adorer ça, il se trouve que t’as aussi beaucoup de talent, et tes profs ont déterminé que tu pouvais aller dans les cours les plus avancés. Cependant, ces derniers sont plus réguliers, trois à quatre fois par semaine, et par conséquent, c’est plus cher. Et tes parents n’étaient pas très chauds pour payer. Alors tu t’es débrouillé. Ton emploi du temps faisait que tu passais finalement assez peu de temps à la maison, mais quand tu y étais, tu te faisais la plus petite possible, restant dans ta chambre, ne parlant quasi jamais, à part à ton frère. Le lycée terminé, il a fallu décider de ta voie, et c’est vers le domaine de la santé que tu t’es tournée. T’avais ce besoin de faire le bien autour de toi, d’aider les gens, de te sentir utile et appréciée. T’as donc entamé des études d’infirmière, puis t’as trouvé du boulot dans un hôpital local. Pendant ce temps, tu vivais toujours chez tes parents, qui étaient bien content que tu sois là pour faire les tâches ménagères. Toi, tu endurais, juste parce que ça te permettait d’économiser un peu.

(trois) Un an après, six ans après son départ, Daphne a enfin pu vous faire venir jusqu’à elle. Tu n’a emmené que le strict nécessaire, ne voulant rien garder de cette vie que tu quittais enfin, et tu es partie, avec ton frère, sans un regard en arrière, sans le moindre regret. L’arrivée sur le sol australien, et surtout, les retrouvailles avec ta grande sœur qui t'avait tant manqué furent pleines d’émotions. T’as pas honte de l’admettre, t’as pas retenu tes larmes. Cependant, une fois l’excitation passée, il a bien fallu commencer à te construire ta propre vie dans ce nouveau pays. T’aurais pu, tout simplement, trouver du travail à l’hôpital, continuer ce que tu avais commencé. Mais t’avais besoin de faire une coupure nette, de changer du tout au tout. Et surtout, de faire ce que t’avais toujours eu envie de faire, au fond de toi. Danser. T’as écumé les auditions, jusqu’à te faire embaucher dans une troupe professionnelle. T’y es restée pendant six ans, t’épanouissant sur scène, et donnant à côté des cours pour partager ta passion. Puis, en 2009, t’as saisi une opportunité en or. T’as auditionné pour la fameuse émission Danse avec les Stars, et t’as été prise. Pendant cinq ans, tu t’es produite à la télé, partageant ton talent au plus grand nombre, et gagnant plus que bien ta vie. Sur une note un peu moins agréable, c’est cette année là que ta mère a quitté ce monde. Tu ne sauras jamais vraiment pourquoi, même si t’as une petite idée, et tu dois bien avouer que tu n’as pas ressenti grand-chose. Le lien que tu avais avec elle était distendu depuis si longtemps qu’il était quasi inexistant, et en quittant ton pays natal, t’avais plus ou moins enterré tout ton passé et ceux qui en faisaient partie.

(quatre) T’as toujours rêvé d’avoir une famille parfaite. Celle que t’as jamais eu. Des parents qui s’aiment, présents pour leurs enfants, qui font attention à eux, leur démontrent de l’affection. Et quand t’as rencontré Jordan, t’as très vite pensé que ça serait avec lui que tu pourrais fonder cette famille. Il était charmant, doux, attentionné, romantique, et beau avec ça, bref, l’homme parfait. Et pendant plusieurs années, ce fut l’idylle parfaite. Mariage au bout de deux ans, une belle maison, une vie bien remplie, il ne manquait plus que les enfants pour compléter ce tableau. Et c’est encore deux ans après, un peu avant Noël, que les deux petites barres se sont affichées sur le test. T’étais absolument aux anges, depuis le temps que t’en rêvais, et cerise sur le gâteau, l’épouse de ta sœur était enceinte aussi. Les deux cousins allaient avoir le même âge, t’allais partager cette nouvelle expérience avec ta sœur adorée - certes, elle avait déjà un fils, mais la phase bébé, c’était nouveau pour elle aussi. Jordan, lui, en revanche, semblait un peu moins enthousiaste. Heureux, oui, d’autant que c’était voulu, mais quelque chose semblait un peu distant, chez lui. Mais dans ton euphorie, t’y as pas prêté plus d’attention. T’as renoncé à une nouvelle saison de DALS pour te consacrer à ta grossesse, continuant de danser pour le plaisir, et à donner des cours. Maeve est née le 18 août 2015, et pour la première fois de ta vie, t’étais parfaitement heureuse, t’avais tout ce dont t’avais toujours rêvé. Mais le bonheur fut de courte durée. Quelques mois plus tard, t’as découvert que Jordan te trompait. Et ce, depuis des mois. T’avais jamais fait l’expérience d’un cœur brisé, et la chute fut violente. Heureusement pour toi, t’avais ta fille pour te rappeler d’avancer, mais ce fut terriblement long de s’en remettre. Le divorce fut prononcé un an après, et tu t’es juré de ne plus te faire avoir. C’était d’autant plus difficile, pour toi, que tu avais déjà entamé un autre gros changement dans ta vie : estimant que la carrière de danseuse à temps plein était trop prenante pour être la mère que tu voulais être - ce qui s’est avéré d’autant plus vrai une fois seule - tu as décidé de reprendre tes études, pour te remettre à niveau d’abord, puis te spécialiser. C’est vers la profession de sage-femme que tu t’es dirigée, ayant été particulièrement fascinée par ce métier durant ton séjour à la maternité.

(cinq) Depuis 2017, donc, tu exerces ce nouveau métier au Royal Brisbane Hospital. T’adores ça, et tu t’y épanoui plus que tu n’aurais imaginé. Les heures sont parfois longues et éprouvantes, mais tellement gratifiantes. En parallèle de ça, la danse reste évidemment présente dans ta vie, comme un loisir, même si tu conserves une certaine discipline de ton passé de professionnelle. Quant à ton rôle de mère, si l’adaptation a été un peu compliquée au début, il te comble au-delà de tes espérances. Ta fille, c’est la prunelle de tes yeux, et plus tu la regardes, plus tu passes de temps avec elle, et moins tu comprends comment tes parents ont pu vous traiter comme ça. Tu pourrais passer ta vie, toi, à l’écouter parler, rire, à lui raconter des histoires, à la regarder jouer avec son cousin ou ses camarades d’écoles, à l’emmener faire des activités. Son père n’a jamais vraiment chercher à garder le moindre contact avec elle, et si ça a ruiné tes plans d’une famille parfaite, au final, tu ne reviendrais en arrière pour rien au monde. Les années ont passé, et ton petit cœur a commencé à se réparer, réapprenant tranquillement à faire à nouveau confiance. Lorsque t’as rencontré Dylan, t’étais méfiante, au début, mais au final, tu t’es laissée allée, t’as voulu retenter l’expérience, te redonner une chance de vivre une belle histoire. Les choses sont allées un peu vite, cette fois, et après quelques mois seulement, en octobre dernier, deux nouvelles petites barres rouges sont venues confirmer que la famille allait s’agrandir. Toi, une nouvelle fois, t’étais la plus heureuse des femmes. Dylan, en revanche, a bien vite douché ton enthousiasme. Lui n’en veut pas, de cet enfant, et de toute façon, il a rencontré quelqu’un d’autre. Nouvelle déception, encore plus cruelle que la précédente, peut-être. T’as osé espérer, pour au final te prendre une nouvelle fois dans la gueule la nullité de la gente masculine. Dylan a donc, lui aussi, disparu de ta vie, mais toi, t’as décidé de garder ce bébé malgré tout. Tu t’en es sorti la première fois, pas de raison que tu n’y arrives pas à nouveau. Et de toute façon, t’as aimé cet enfant dès que t’as su que t’étais enceinte, faire autrement aurait été impossible. Maeve est déjà impatiente de devenir grande sœur, et toi tu savoures cette grossesse, consciente que ça sera très certainement la dernière.

(six) Tu fais partie des 10% de la population mondiale à écrire de la main gauche. Étrangement, cependant, pour les sports de raquette, tu utilises plus facilement ta main droite. -- Tu fumes. T’as commencé assez tard, lorsque t’as commencé à bosser à l’hôpital. Ça t’aide à supporter les longs services. Tu essayes de te limiter, et depuis le début de ta grossesse, t’as réussi, à quelques petites exceptions, à t’en passer. -- T’as adopté un chat, à la demande de ta fille. C’est une petite femelle rousse, que vous avez prénommée Nala. Maeve était dans sa grande période Roi Lion, à ce moment-là. – Ado, tu te maquillais beaucoup, pour masquer les tâches de rousseurs dont t’avais honte. Depuis, t’as appris à les aimer, et si tu te maquilles toujours, tu les laisses toujours transparaître. -- Depuis que t’as commencé, tu tiens un carnet des bébés que tu as aidé à mettre au monde. C’est un peu niais, mais c’est une manière pour toi de te rappeler que tu participes un peu à faire le bien dans le monde. -- Tu adores les plantes, tu en as un peu partout dans ton intérieur, et tu prends un malin plaisir à te moquer de ta sœur, qui elle fait mourir les siennes à coup sûr. -- Tu es très bonne cuisinière, et tu t’évertues à faire découvrir à ta fille un maximum de goûts et de saveurs, même si comme tous les enfants, elle a des préférences bien marquées.

rps en cours
I have something to ask / @Nina Scott
bitchy tea party / @Kanoa 'Aukai

rps terminés
a very late lunch / @"Miles Hawkins" (abandonné)
i'm starving / @"Elsa Driscoll" (abandonné)
unsolved feelings / @Yaël Saunders
a baby and a carpet / @"Elsa Driscoll" & @Adam Merrill (abandonné)
ask the cook / @Daphne Hawkins & @"Elsa Driscoll" (abandonné)
emotional rollercoaster / @Daphne Hawkins
lake wivenhoe, without love / @Daphne Hawkins & @Megan Saunders
shall we dance / @"Ema McCornick" (abandonné)

(f/m/nb) · collègues.
L'hôpital est grand, et beaucoup du monde y travaille. Si tout le monde ne se croise pas, les occasions de rencontrer des collègues des différents services ne manquent pas.

(f/m/nb) · anciens élèves.
T'as enseigné la danse pendant plus de dix ans, des élèves t'en as vu passer. Des doués, des moins doués, mais toujours avec la même passion. Certains, tu ignores ce qu'ils sont devenus, d'autres, t'as gardé contact.

(f/m/nb) · patientes et familles.
Chaque jours de nouvelles familles qui viennent, s'agrandissent, repartent, et ces passages sont le plus souvent des éclairs rapides dans le temps, mais certains sont plus marquants que d'autres.