Broken hearts club est un forum city basé sur l'amour où l'action se déroule à Brisbane, en Australie. BHC est un forum simple et sans prise de tête où le but est de se faire plaisir, de se détendre et de faire des rencontres.Chez nous, le respect de tous‧tes et la bienveillance font partie de nos valeurs, car il est important pour nous de faire de ce forum un endroit safe pour tous‧tes. N'hésitez pas un seul instant à contacter harlan myers, dora oliveira et scott reeves, vos admins, si vous avez la moindre question ou le moindre problème.
occupation : fils de deux universitaires, tu as poursuivi des études en sociologie. grâce à un ami de ton père, t'as réussi à trouver un travail comme assistant producteur d'un journaliste à la abc brisbane. tu déniches des sujets, des contacts à interviewer, écris des rapports journalistiques. à côté, tu as lancé une émission de podcast "child of" qui parle de race, d'immigration et de témoignages personnels.
adresse : 87 south bank & west end w/ livia
intervention pnj : Oui
pronom perso : il
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infos rp : réponses courtes, autour de 500 mots. / dialogues en français. / écriture à la 2ème personne du singulier. / code dialogue : cc3333. / présente en fin de journée et le week-end.
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Tout se mélangeait dans ta tête : le temps qu'il faisait -un soleil chaleureux et sans nuages-, le thème de l'exposition : les minorités ethniques et la nature, votre dernière rencontre avec Poppy, si tu étais assez bien habillé et coiffé, et Poppy de façon générale, qui revenait de façon incessante dans tes pensées. Processus cognitif compliqué dans lequel tu passais d'une réflexion à une autre sans avoir le temps de finir d'y réfléchir, de boucler le sujet, d'être serein. Vif d'esprit et curieux, tu étais pourtant habitué à avoir des bouts de pensées, de les laisser dans un coin de ta tête et d'y revenir plus tard. Tu avais appris à apprivoiser cette habitude que tu avais et en temps normal, tu le vivais plutôt de façon apaisée et entendue.
Mais là, tout était différent. Votre première rencontre avec Poppy, ou plutôt re-rencontre, impossible pour toi d'appeler ça des retrouvailles tant la situation avait été sous tension et complexe à vivre, émergeait sans cesse comme un défi de ne pas faire de même pour votre rendez-vous de ce soir. Il fallait faire mieux, il fallait cette fois-ci vraiment se retrouver. Les retrouvailles, c'était ce soir, à la galerie d'art moderne. Tu espérais que l'art vous réunirait. Doux rêveur, tu savais cependant que Poppy était comme un double, elle aussi questionnait tout ce qui l'entourait, elle aussi aimait en découvrir plus et explorer tous les sujets. C'est ainsi que vous aviez noué un lien que tu pensais alors indestructible. Puis la réalité était passée par là, et tu n'avais aucune idée de ce qu'elle avait fait à votre lien. Plus de mal que de bien. A réparer ce soir. A essayer en tout cas.
Bloqué depuis vingt minutes devant un fleuriste, comme si ton esprit n'était pas assez rempli, tu te demandais si lui offrir une fleur c'était une bonne idée ou non. C'était un geste gentil et attentionné, mais cela mettrait peut-être trop de pression sur cette rencontre qui déjà te donnait envie de vaciller à chaque seconde. Après avoir examiné chaque recoin de chaque fleur et réfléchis avec toi-même, tu abandonnas l'idée. Marchant d'un pas décidé vers votre lieu de rendez-vous, tu jetais un coup d'oeil à l'heure toutes les minutes, comme si le temps pouvait encore trop te rattraper. Arrivé un peu avant vingt heures, tu scannais la zone à la recherche de la jolie blonde mais sans succès. Tu avais encore quelques minutes pour souffler. Remettant en place ta chemise -effet polo aux couleurs vives et rayées verticalement- et passant un coup dans ta chevelure bouclée -tu aurais peut-être dû passer chez un coiffeur avant ?- tu entendais quelqu'un murmurais ton prénom. "Poppy !" Ses grands yeux t'observaient avec plus de joie que la dernière fois que tu l'avais vu. C'est ainsi que tu voulais l'interpréter en tout cas. "Tu es là." C'était bien la peine d'avoir réfléchi à mille discours possibles pour paraître détendu et joyeux si c'était pour sortir un fait idiot. "Enfin, je veux dire que je suis content que tu sois là." Garçon solaire, tu comptais sur cet aspect simple et rayonnant de ta personnalité pour te sauver de la situation. Mais comment peux-tu correctement agir alors que tu as la peur folle que ce rendez-vous ne soit pas suffisant pour vous retrouver ?
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Poppy Myers
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âge : 25 ans elle a passé la barre c'est bon. le fameux quart de siècle
statut civil : célibataire
occupation : Doctorante en Anthropologie, en pleine thèse sur les sociétés aborigènes d'Australie et d'ailleurs + assistante de professeur à l'Université de Brisbane + serveuse
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pronom perso : elle
trigger : violence animale, violence sur les enfants
warning : maladie chronique
disponibilités : OUVERT
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Poppy n'était pas une nostalgique par nature. Pour la simple et bonne raison qu'une vie entière avec sa maladie lui avait appris à regarder devant plutôt que derrière elle. La constante quête d'un jour meilleur, un moment où la douleur ne sera plus là où la vie sera plus tendre... elle avait un besoin insatiable de vivre dans une tendresse qui n'était pas présente actuellement et donc elle ne regardait que rarement vers l'arrière. Il y avait quelque chose de plus intéressant, plus doux dans le futur et il fallait qu'elle se concentre sur cela. En tout cas c'est ce dont elle était convaincue la plupart du temps. Puis ses yeux s'étaient reposés sur Kaleb et tout avait basculé. Un échange de regards, quelques mots embarrassés et soudain elle était projetée dans leur passé commun, au tant des rendez vous à la bibliothèque, les projets universitaires, les conversations à la cafétaria ou dans les cafés qu'ils appréciaient tous les deux. Soudain la voilà qui revit tous leurs échanges et interprète tout ce qu'elle pense pouvoir interpréter. Un sourire là, un regard là, sa main qui touche la sienne en ramassant un stylo, son coeur qui n'arrive pas à suivre le rythme, son esprit qui refuse de voir des choses là où n'importe qui aurait vu un univers de possibilités. Ce saut dans le passé est aussi l'occasion de faire face à des émotions complexes. Poppy n'était pas sûr de ce qu'elle ressentait à l'époque mais quand il est parti... c'était comme si son univers basculait soudain.
Kaleb quand le mot passe ses lèvres, alors qu'elle trouve enfin la tête brune au milieu de la petite foule qui s'est présentée devant la galerie d'art, ce sont des années de peine mais aussi de tendresse qui lui reviennent. Le manque qu'elle avait ressenti de lui et qu'elle n'avait pas su gérer tout ce temps ressurgit et quand leurs yeux se croisent, elle lui sourit en gardant en tête toute cette affection qu'elle pour lui je suis contente que tu sois là aussi... sa voix est douce, tendre. Le stress et l'anticipation de cette rencontre s'évapore peu à peu en la présence de Kaleb. Il n'a pas tant changer que ça et au fond la blonde espère que leur relation, bien qu'elle ne sera jamais la même, n'a pas trop évolué non plus. Qu'ils pourront se retrouver comme avant. Ou quelque chose comme avant. Car une fois le choc originel passé, elle sait que c'est ce qu'elle veut. Eux, comme avant. je suis à l'heure ça ? merci pour l'invitation ! c'était une excellente idée. elle regarde son téléphone en souriant et le range pour ne pas être dérangé pendant leur soirée. tu veux qu'on y aille ? ne connaissant pas vraiment les lieux mais curieuse du thème, elle ne peut s'empêcher de chercher à bouger, créer du mouvement, de l'inertie, les faire avancer.. vers la soirée mais aussi vers le futur.
Kaleb Fujii
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20 heures. Heure du rendez-vous arrivée à une vitesse folle. Tu es là un peu en avance, ayant pensé à ce moment toute la journée et si tu es honnête avec toi-même, tu y as pensé même bien avant d'avoir osé le proposer à Poppy. Lors de votre dernière rencontre, furtive et embarrassante pour vous deux -mais ô combien merveilleuse car elle ouvrait la porte au futur, à votre futur- tu lui as promis de la recontacter cette fois. Premièrement, il fallait absolument le faire sans attendre trop longtemps, ne pas reproduire les erreurs passées et laisser encore la vie s'engouffrait entre vous. Deuxièmement, il fallait un lieu de rendez-vous qui vous rapproche et vous parle. Quoi de mieux qu'une exposition mélangeant art et savoir ? Deux sujets qui ont fait que vous avez connecté quelques années en arrière. Parler, apprendre, s'interroger, c'était la base même de votre relation. Puis il y a eu tout le reste, tous les sentiments inachevés et inavoués.
Proposition envoyée par message, le même numéro que quelques années en arrière qui n'avait pas été recontacté depuis bien longtemps. Poppy qui accepte. Ton coeur qui s'emballe. Entre pointe de stress et grande excitation de repartager un moment privilégié avec elle. "Oui c'est parfait, allons-y." Sourire timide mais sourire sincère. La présence de Poppy te rassure peu à peu. Il n'est plus tant question de réfléchir que d'agir désormais. Ce n'est largement pas ton point fort, mais tu sais que si tu te contentes d'être toi-même, le reste suivra son cours. Marchant vers l'entrée de la galerie, tu passes devant. "Deux entrées s'il vous plait." Echange financier qui se fait en moins de cinq minutes, tu te retournes vers la jeune femme pour lui tendre son billet. ll y a déjà un peu de monde mais pas assez pour te perturber. Tu es peu friand des endroits bondés, trop de choses à analyser, trop de personnes différentes avec lesquelles te marier. Tu préfères les lieux plus intimistes, comme ici. "C'est une exposition qui a pour thème des minorités ethniques et de comment elles se rapproprient la nature. Un ami m'en a parlé en me disant que c'était à la fois intéressant et ludique." Tu n'en sais pas beaucoup plus, aimant laisser un peu de place à la surprise et à la découverte. La thématique étant totalement dans elle de ton podcast et des valeurs qui te tiennent à coeur. "A l'époque c'est un sujet qui t'intéressait je crois, j'espère que c'est toujours le cas et que ça te plaira." Tu as tant de question à lui poser. Comment ses études se sont construites après ton départ ? Quelle thèse fait-elle actuellement ? Que s'est-il passé dans sa vie privée ? A quel point la Poppy que tu connaissais à évoluer en devenant la jeune femme que tu as devant toi. Des questions pour lesquelles tu espères avoir des réponses ce soir.
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Retrouver Kaleb avait été la surprise de l'année, si ce n'est des années qui venaient de passer. Si elle était totalement honnête avec elle même, Poppy avait été incapable de passer à autre chose après son départ et quand il avait réapparu à l'université, la blonde avait perdu pied. Il était le même et en même temps différent, tout en restant tout ce qu'elle aimait. Au passé. La piqûre de rappel est nécessaire alors qu'elle traverse Brisbane pour retrouver le jeune homme devant la galerie d'art qu'il avait proposé de visiter. Elle n'avait fait aucune recherche et espérait juste passer un bon moment avec lui. Pas qu'elle en doute mais Poppy avait.. peur ? ou du moins elle ne savait pas trop sur quel pied danser. Était-ce un rendez vous ? amical ? galant ? un retour dans le passé ? impossible de décider. « J'aurai jamais pensé venir sans toi.. enfin sans que tu en parles tu vois ! » dit-elle dans un rire quand elle croise son regard, ses joues se tintant d'un léger rouge. Pourquoi cette constriction dans son estomac ? le stress ? l'appréhension ? Poppy veut profiter de ce moment mais en même temps, elle ne sait vraiment pas à quoi s'attendre ça l'angoisse. Elle lui emboîte le pas pour rejoindre la galerie et se laisse distraire en essayant de décrypter le thème de l'exposition sur une affiche alors qu'il paie, la surprenant quand il lui tend le billet « Oh merci. désolée ! tu me diras combien je te dois. » Elle fait une moue gênée et prend le billet -évitant plus ou moins le contact physique de peur de rougir à nouveau- avant de regarder à nouveau autour d'elle, fascinée par les lieux « oh c'est génial ! c'est fascinant. » Poppy s'arrête dans l'entrée en regardant tout autour d'elle se demandant où ils devraient commencer, comment s'y prendre puis la remarque la fait s'arrêter dans son accès de curiosité pour fixer Kaleb, rougir à nouveau puis bredouiller « Oh.. tu.. tu te souviens. Je... » elle inspire et sourit en le regardant avec une grande douceur « c'est en partie le sujet de ma thèse actuellement à vrai dire. Leur place dans notre société et la nécessité de préserver leur style de vie et leurs habitats d'origine » un sujet important pour elle, plus que tout à vrai dire. Elle avait un attachement profond à ces histoires mais aussi à l'importance que ces gens avaient dans la région où elle était née. C'était normal pour la blonde de vouloir aider à les protéger. « Merci .. vraiment.. de m'avoir amené ici. ça me touche Kaleb »
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T'as toujours eu tendance à trop parler quand tu es dans un moment qui t'intimide. Parler trop vite et en abondance, comme pour combler le fait que tu n'as pas vraiment confiance en toi. Tu y travailles au quotidien, en te sortant de ta zone de confort -déménager dans un nouveau pays est un premier saut-, en te challengeant au quotidien de petits défis qui feront qu'à terme tu auras moins peur du monde qui t'entoure. T'espères en tout cas. Mais pour l'heure, ce n'est pas le monde extérieur, bruyant, raisonnant, plein, qui te stresse, mais la femme la plus douce que tu n'aies jamais connu. Tu la regardes, Poppy, avec ses cheveux parfaitement coiffés, sa peau lisse que tu vois rougir de temps en temps sans trop comprendre -ou en comprenant trop bien ?-, et ses yeux qui écoutent attentivement. D'une douceur quasi irréelle. Étrange que ce soit elle qui te mette dans des états pareils. Et pourtant. Ca a toujours été le cas, en vérité, mais votre complicité et votre étrange fusion était plus puissante que la peur qu'il y avait au creux de ton ventre. Aujourd'hui votre complicité d'antan a disparu, et même si tu espères la retrouver, il n'y a que le reste qui soit là actuellement. "Oh non non ..." Tu dis doucement en bougeant les mains pour confirmer tes propos. T'as payé parce que ça te fait plaisir et que c'était ton idée de venir, et t'as l'impression maintenant que c'était maladroit, que ça donnait peut-être de mauvaises interprétations comme une supériorité que tu voudrais avoir sur elle. Tu réfléchis trop. Tu t'embrouilles. "On verra pour la prochaine activité que tu proposeras plutôt." Voilà, ça c'est bien Kaleb, ça c'est plus égal. Satisfait de ta réponse -pour le moment, ce sera peut-être moins le cas cette nuit en repensant à toute cette soirée et en trouvant mille autres scénarios de comment tu aurais pu mieux faire- tu t'embarques avec Poppy dans la galerie, lui expliquant un peu ce que tu as pu lire sur l'exposition. Ce sont des sujets qui vous intéressaient l'un comme l'autre à l'époque, qui t'intéressent toujours d'ailleurs. Tu t'arrêtes de parler, comme pour reprendre ton souffle et ralentir un peu le mouvement de ton coeur. Avec attention et curiosité, tu l'écoutes parler de sa thèse. "Oh c'est vrai ? Mais c'est un super ça, je suis ravi que tu aies continué dans cette voie ! Et tu l'as commencée quand ta thèse ? Tu disais par message que tu vas partir ce week-end sur le terrain d'ailleurs, faire quoi ?" Ton enthousiasme te prend, véritablement passionné par ce qu'elle te dit. Tes joues rosissent un peu, t'as encore trop parlé. Tu t'arrêtes, baisses la tête et regarde la première partie de l'exposition, de la photographie. Dans le court silence avant sa réponse, tu retrouves une étincelle de votre relation d'antan. De voir que les sujets qui vous animaient et vous rapprochaient alors sont encore là, ça te fait quelque chose. "Merci d'être venue ... d'avoir accepté de me revoir ..." Première rencontre chaotique et celle-ci, plus douce, te donne de l'espoir. "Je suis content qu'on ait encore des choses en commun malgré le temps passé ... qu'on soit encore nous." Deux planètes éloignaient qui ne demandaient qu'à se retrouver.
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Il reste lui, Kaleb, son autre, le visage qu'elle aimait voir tous les jours. Il reste le même rayon de soleil, le même sourire, la même aura.. cette personne qui lui donnait l'impression d'être en vie, d'être totale, d'être complète. Elle l'observe et le coeur de Poppy se réchauffe au même titre que ses joues qui prennent une douce teinte de rouge. Après tout, il est là, elle aussi, et même après le temps qui a passé elle le reconnaît, elle les reconnaît tous les deux ensemble. Il y a toujours ce quelque chose qui donne l'impression que tout ira bien. Et en même temps... comme si les bords du tableau ne sont pas parfaits, sont légèrement troubles, que quelque chose a changé imperceptiblement et la blonde a beau vouloir ignoré cette différence liminale, elle reste présente. Inévitable. « Parfait... la prochaine est pour moi. » malgré son trouble, Poppy sourit. Une prochaine fois. Elle a beau repérer les distorsions, les changements, les différences au seuil de leur relation, la blonde veut profiter totalement de ce qu'il se passe là devant eux. Le retour d'eux. Elle le suit dans la galerie en souriant, incapable de perdre son expression de douceur alors qu'il lui parle de l'exposition et son thème. Quand il la félicite sur sa thèse, un rouge léger couvre ses joues. Mélange de fierté et d'embarras. Poppy n'a pas de mal à parler de sa thèse mais elle n'en fait jamais l'étalage après tout. Le sujet est niche et en même temps beaucoup de gens n'y connaissent rien donc ce n'est pas forcément un topic de conversation qu'elle affiche facilement « Oui j'ai eu du mal à valider la première ébauche du cadre d'étude mais finalement le prof a accepté ma proposition donc c'est bien lancé... j'ai commencé en Septembre. » Elle retire sa veste en observant la pièce qui se déploie devant lui avant de le regarder et sourire, toujours attendrie par ses traits « Et ce weekend je vais dans le Nord du district avec un ami faire de la recherche oui ! il n'y connaît rien mais il aime camper et moi j'ai besoin de compagnie pendant que je fais mes photos et que je gratte le sol donc c'est nickel. » Eli était un compagnon insolite pour ces recherches mais il avait le mérite de vouloir venir et jusqu'à preuve du contraire c'est tout ce qu'il fallait comme motivation. Poppy préférait presque être accompagné d'un novice que quelqu'un qui parlerait pendant des heures en faisant comme s'il connaissait mieux ce sujet d'étude qu'elle... pas qu'elle soit encore une experte mais bon. « Oh c'est beau.. » dit-elle, distraite par des photographies apparaissant peu à peu sous leurs yeux alors qu'ils découvrent la première salle de l'exposition. Mais ses yeux reviennent vite sur Kaleb, la faisant rougir alors qu'il la remercie... Le rose qui couvre ses yeux est tendre et accompagné d'une chaleur dans sa poitrine et sur son visage « Merci pour l'invitation... Nous... » elle se mord la lèvre puis hoche la tête doucement en tendant la main pour caresser la joue du brun. Les mots lui échappent avant qu'elle en réalise le poids « Tu m'as manqué. Je suis heureuse que tu sois rentré. » comme s'il avait juste quitté la maison, Brisbane, elle.. pendant un court lapse de dent. Comme s'ils étaient de retour ensemble, à deux, un duo, pour de bon.. qu'il ne redisparaitra pas. La pensée la fait froncer du nez et elle retire sa main en regardant l'exposition « Assez de mélo.. profitons de la soirée ! ça a l'air passionnant ! je me demande s'il y a des photos de tribus que j'étudie. » Elle fait un pas vers un mur et décrypte les images du regard, peu concentrée mais avec le besoin de s'échapper...
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Un peu stressé par ce moment, ton angoisse se radoucit peu à peu. Tu n'es face à une étrangère, il fut un temps où tu connaissais Poppy comme si elle avait été une partie oubliée de toi, mais ces années séparées, loin l'un de l'autre, sans nouvelles, tu ne sais plus où cela vous situe. Si ça avait n'importe qui d'autre, tu aurais simplement convenu que c'était la vie, que tu étais là en échange universitaire et que ce moment à Brisbane ne serait qu'une parenthèse dorée dans ta vie d'étudiant, dans ta vie tout court. Et ça aurait été ok de perdre contact, de disparaître de la vie de l'autre car c'était le deal dès que le début. Mais ce n'était pas n'importe qui Poppy, et le deal scellé par des démarches administratives n'aurait pas dû vous empêcher de vivre une vie où l'autre a sa pleine place. Et pourtant.
Attentif, tu écoutes Poppy, tu souris en entendant ses réponses, fasciné qu'elle ait pu continuer dans cette voie qui l'a passionnée depuis votre rencontre. Fasciné de sa persévérance aussi, car si l'idée d'une thèse t'aurait tenté -ta passion pour les études n'a jamais faillie- ton envie d'entrer dans le monde, pour de vrai, était plus forte. "Je suis impressionnée que tu te sois lancée. J'aurais adoré en faire une, tant de sujets méritent qu'on les explore, mais rentrer dans le monde du travail me faisait trop de l'oeil ... et je voulais quitter le Japon." T'as longuement hésité entre repartir pour l'Irlande rejoindre tes parents, explorer un nouveau pays -voire un nouveau continent- ou retourner en Australie. Le dernier choix s'est imposé par une frustration, un regret, une envie de clôturer la boucle "Australie" avant de découvrir d'autres horizons. Il y avait encore des choses à découvrir ici. "Il faudrait définitivement que je prenne le temps de m'échapper un peu de Brisbane, j'ai à peine vu autre chose que les environs et Sidney !" Afin d'éviter d'avoir d'autres regrets, certain qu'un jour tu auras fais le tour ici et tu voudras vivre un peu d'aventure ailleurs, ou au moins retrouver la chaleur de ton chez toi irlandais. Même si pour le moment, tu sais que ta place est ici. D'autant plus que tu as renoué avec Poppy. Oui, la plus grande frustration de retourner à Tokyo c'était de dire adieu à elle, à ce que vous étiez. Heureux de constater que la vie vous a remis sur le chemin l'un de l'autre. Tu ne laisseras plus cette chance glisser. "Tu as raison !" Si tu tenais à lui faire comprendre que sa présence te réchauffe le coeur, tu tiens aussi à profiter de la soirée. "Alors, qu'est-ce qu'il s'est passé pour toi depuis que je suis parti ?" Cette envie grandissante de connaître qui est devenue la Poppy que tu as devant les yeux, et comprendre si elle est aussi éloignée de celle qui faisait vibrer ton coeur il y a quelques années.
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an art gallery could never be as unique as you @Poppy Myers@Kaleb Fujii Ce ne sont pas les retrouvailles difficiles ou frustrées qu'elle pensait que ce serait et finalement Poppy préfére largement cette version de l'histoire .Elle n'aurait pas supporté de ne pas être heureuse au côté de Kaleb. Elle le regarde et le monde lui semble tellement plus doux. Comme si son sourire était capable de faire fuir tous les nuages qui s'appesantissaient sur la vie de la blonde. Ils évoquent chacun leur vie, leur travail et elle tente au mieux de ne pas s'étaler sur sa thèse comme elle sait si bien le faire .Ce n'est pas tant qu'elle ne pense pas qu'il sera intéressée mais Poppy ne veut pas monopoliser la conversation. Bon dieu, elle ne se rappelle même pas la dernière fois qu'elle a eu autant envie d'écouter quelqu'un d'autre qu'elle même. Pourtant la reine des bavardages, la voilà qui veut savoir où il était, comment il va, qu'est-ce que la suite lui réserve, ce qu'il a envie de faire après... Mais en même ces questions lui font peur. Peut être qu'il ne compte pas rester. Peut être que tout ça est éphémère, et qu'elle sera triste et blessée à nouveau. Et ça, Poppy n'est pas sûr de vouloir le vivre une seconde fois. impressionné voyons.. j'ai juste pas voulu quitter la fa et c'était la bonne façon de faire. ton travail te plaît ? le podcast plus le job de journaliste ? elle était un peu allée écouter ce qu'il avait fait et trouvait qu'il avait le bon ton, ça lui plaisait. Bien sûr elle ne lui dirait pas, ne voulant pas qu'il sache qu'elle était tombée dans un vrai rabbithole en le recherchant sur internet je te montrerai des endroits si tu veux.. je bouge beaucoup dans la région mais aussi dans les terres, j'ai des lieux superbe à partager ! elle serre son sac contre elle et sourit avant de jeter un oeil aux gens tout autour d'eux et l'exposition. Elle est heureuse d'être là et en même temps elle aimerait savoir quelque part et juste papoter. Il lui a manqué. C'est indéniable.. et là tout de suite, elle veut juste le retrouver, comme avant. Poppy remet une mèche de cheveux en place puis observe Kaleb avant de sourire oh bah tu as tout hein.. ma thèse, vivre encore ici.. rien de fou. Toi par contre tu as sûrement plus à raconter! comme pourquoi tu es revenu alors que le japon devait être superbe ! comment vont tes parents ? elle n'exagère pas en disant que rien ne s'est passé. Poppy peut toujours faire le bilan, à part étudier et prendre un job de serveuse, elle n'a pas poussé les choses bien loin dans sa vie personnelle depuis qu'il est parti.
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Kaleb Fujii
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Tu aurais souhaité vivre mille vies. Des idées et des envies à foison, des possibilités de partout et beaucoup de choix à faire, de regrets à avoir -ou non-. Enfin adulte, il a fallu décider de la voie à choisir. Toi qui voudrais tout vivre, tout découvrir, tout comprendre. Le monde est bien trop vaste pour un rêveur comme toi. Si tu es heureux dans ta vie actuelle, il y a souvent des soirées où tu penses trop, où l'évasion vers une vie parallèle te fait de l'oeil. Comment aurait été ta vie si tu étais resté au Japon ? Et si tu étais retourné à Dublin ? Ou si tu avais voulu découvrir encore un autre pan du monde ? Jeune et insouciant, t'as l'impression de pouvoir tout faire, d'avoir le temps de changer complètement de vie si tu le souhaites. Comme si c'était aussi facile. C'est pourtant comme ça, ou presque, que tu as vécu jusqu'ici : une envie qui te gratte les entrailles, un saut dans l'inconnu et un émerveillement assuré. Oui, tu auras toujours la bougeotte, l'envie de voir ailleurs, de te libérer des carcans de la société. Mais pour le moment tu sais que ta vie est à Brisbane. Encore plus maintenant que Poppy a fait son retour dans celle-ci. "Oui, j'adore tout ce que je fais, c'est passionnant. Éreintant par contre, je passe ma vie à travailler, que ce soit pour la ABC ou pour mon podcast. J'ai tellement d'idées encore en tête, et d'envie, mais les journées sont trop courtes." Tu déblatères, te perds dans tes pensées et tes mots. Tu t'arrêtes, hausses les épaules et souris. "Enfin tu me connais." Une pause. Elle te connaissait oui, mais tu n'as pas tant changé depuis. "Mais tout est passionnant, nouveau, intense, j'adore ça." Un mode de vie à la hauteur de tes pensées foisonnantes. Tout s'est toujours passé vite en toi : mille questions et remarques à la minute. Pas facile à suivre pour les autres, même pour toi. Ton travail te permet cependant de clarifier au mieux tes idées tout en gardant cette passion que tu as en toi. "Oh, avec plaisir !" Qui de mieux que Poppy pour te faire découvrir les environs ? C'est elle aussi qui t'a fait découvrir plus amplement Brisbane la première fois que tu es venu. Elle a pris le temps de te montrer ses endroits préférés, de partager ça avec toi. Comme une nouvelle page qui s'écrit. Tu l'écoutes, encore une fois attentif. T'as trop peur de rater à nouveau le coche, de faire mal les choses. T'es certain qu'elle a plus à dire que cela, mais tu ne veux pas la brusquer. Alors tu acquiesces et prends la parole à ton tour. Elle est curieuse de toi, ça te fait plaisir. "Ils vont bien, ils auraient préféré que je retourne à Dublin plutôt qu'ici." Tu ris doucement. Relation fusionnelle avec tes parents, ton envie d'indépendance n'a pourtant jamais été cachée. Trop curieux de découvrir le monde, ils ont toujours su que tu ne reviendrais pas tout de suite à la maison. "Et pour le Japon ... j'en ai fait le tour pour l'instant. J'y suis restée cinq ans quand même, j'avais besoin de voir autre chose." Des fois, l'ambiance japonaise te manque, mais tu sais aussi qu'elle n'a jamais été ce que tu désirais. Pour un temps oui, pour plus longtemps, non. "Et puis, Brisbane ça a été ... un coup de coeur. J'avais besoin d'y revenir et d'y vivre d'autres choses que pendant mon échange." Ou de continuer ce que t'avais commencé ici, et ce que tu as malheureusement perdu en repartant pour Tokyo. Ton regard est posé sur Poppy. C'est en partie pour elle que tu voulais revenir. Puis la vie a fait que tu n'as pas osé la recontacter et que tu t'es créé une nouvelle vie, sans elle. Mais peut-être que maintenant une autre voie est possible ?
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Poppy Myers
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MEMBRE ☆ ordinary love we'll build our house in the trees
âge : 25 ans elle a passé la barre c'est bon. le fameux quart de siècle
statut civil : célibataire
occupation : Doctorante en Anthropologie, en pleine thèse sur les sociétés aborigènes d'Australie et d'ailleurs + assistante de professeur à l'Université de Brisbane + serveuse
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle
trigger : violence animale, violence sur les enfants
warning : maladie chronique
disponibilités : OUVERT
LIEN - rp w/ Eli LIEN - rp w/ Eliseo LIEN - rp w/ Maverick LIEN - rp w/ Kaleb URL + w/ Renfield
Poppy ne sait pas trop ce qui la pousse à être là avec Kaleb mais d'une certaine manière c'est comme un retour à la maison. Elle a plus ou moins la sensation d'avoir retrouvée, même temporairement ce qu'ils ont perdu il y a des années avec le départ à l'étranger du brun. Bien sûr, l'un et l'autre avaient changé tout les deux à leur façon, et ils ne seraient plus jamais les étudiants candides qui se réfugiaient dans une salle de bibliothèque universitaire pour papoter et étudier ensemble. Mais ça ne change rien... Elle se sent bien là. Même si quelque chose en elle lui chuchote que c'est temporaire, Poppy a envie d'un profiter quand même. Elle lui pose des questions sur son travail et sourit doucement à ses réponses « c'est génial si tu as l'impression d'avoir trouvé ce qu'il te faut comme vie ! » même si cela ne l'incluait pas elle, Poppy était sincère. Elle l'observe avec tendresse. Il a l'air heureux. « c'est une sacrée aventure de vie que tu auras eu ces dernières années.. et je comprends tes parents en soi. Ils ont envie de t'avoir tout près d'eux et ce n'est pas l'endroit idéal pour ça je suppose. » Elle hausse les épaules avant de regarder autour d'eux, fascinée par les créations se déploient sous leurs yeux. Une partie d'elle même aimerait qu'il soit loin du monde, dans une bulle à discuter, et en même temps, elle ne peut s'empêcher d'avoir les yeux attirés par les couleurs, les créations variés qui les entourent « merci encore pour l'invitation.. » murmure-t-elle avant de le regarder, curieuse « hm ? qu'est ce que tu as l'impression que tu vivras de plus cette fois ? de différent par rapport à ton échange ? » malgré elle, elle se demande s'il va lui annoncer qu'ils ne se verront plus après ce soir. Car elle fait partie d'un passé sur lequel il veut tourner la page pour entamer une nouvelle vie à Brisbane. Après tout, un an et demi qu'il était revenu et il n'a fait aucune tentative de prise de communication. Si ce n'est pas un signe qu'il n'est plus aussi enclin qu'elle a être dans la vie de l'autre...
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Kaleb Fujii
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pseudo : valkyries (éléonore)
id card : conan gray (moonaetics, vocivus, doom days)
occupation : fils de deux universitaires, tu as poursuivi des études en sociologie. grâce à un ami de ton père, t'as réussi à trouver un travail comme assistant producteur d'un journaliste à la abc brisbane. tu déniches des sujets, des contacts à interviewer, écris des rapports journalistiques. à côté, tu as lancé une émission de podcast "child of" qui parle de race, d'immigration et de témoignages personnels.
adresse : 87 south bank & west end w/ livia
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L'art, la découverte, la curiosité, la nouveauté, sont des choses qui apaisent ton âme. Ce sont aussi des choses qui font que ton cerveau est en constante exploration du monde, qu'un rien de banal devient singulier et amène à des réflexions. Mais tu es comme ça, et ça te fait du bien de ne pas être simplement passif face à ce qui t'entoure. Tu ne saurais être autrement qu'actif et véritablement présent dans le moment. Et les expositions d'art sont dans le top des choses que tu préfères faire. Ça te permet d'en prendre plein les yeux tout en apprenant de nouvelles choses, et bien souvent, en sortant des carcans que tu connais et en adoptant un nouveau point de vue. L'art a souvent eu ce rôle en tout cas, et ça aussi ça te fait du bien, de savoir que le monde est si vaste que ta vision des choses n'est pas la seule et l'unique. C'est le genre de chose qui pourrait faire peur à n'importe qui, mais toi, ça te rassure, de savoir que tu n'es pas si grand ou important dans l'univers pour que tes petites erreurs de parcours ne réduisent pas à néant la suite de ton aventure. Erreur de parcours comme n'avoir jamais recontacté Poppy après ton départ de Brisbane. Grosse erreur. Terrible erreur. Mais erreur qui se pourrait bien bientôt résolue, même après tout ce temps ? C'est l'envie qu tu as en tout cas alors que vous marchez tous les deux dans la galerie d'art, à admirer et analyser la collection qui apparaît sous vos yeux. Des yeux bien différents mais qui, il fut un temps, regarder les choses de la même manière. T'espères que c'est encore un peu le cas. "Oui, j'ai l'impression qu'on a trouvé tous les deux où était notre place." Chacun passionné par son propre sujet, à vivre de cette passion, à faire quelque chose pour ce monde. C'est comme ça que tu vois Poppy en tout cas, et comme ça que tu aimerais te voir. Changer le monde un reportage à la fois, un épisode de podcast à la fois. Que les planètes ne gravitent pas trop vie et nous laisse le temps de souffler. T'as besoin de souffler, de temps en temps. Vous vous arrêtez devant l'entrée d'une nouvelle partie de la collection, la plus récente de l'artiste. Tu observes avec intention, cherchant à décoder ce qu'on essaie de te dire. En diagonale, tu lis les explications. Pas totalement concentré dessus, tu regardes trop Poppy pour ça. Si elle n'a pas bougé de tes pensées depuis que vous vous êtes revus, t'as encore du mal à te dire que tu es en train de te balader avec elle. Sentiment de confort, de bien-être. "Tu vis les choses différemment quand tu sais que tu vas repartir d'un endroit dans moins d'un an. Là, rien ne m'arrêter finalement, je suis plus libre." Même si tu ne comptes pas quitter ton emploi, ton appartement ou tes habitudes, tu te sens moins enfermé dans un système ou dans une case que lors de ton échange. "Puis regarde le miracle des secondes chances." Tu t'arrêtes de marcher pour regarder Poppy dans les yeux. Ses grands yeux bruns qui percent ton coeur. Tu parles d'elle. C'est elle ton miracle de la seconde chance. "J'aurais jamais eu la possibilité de te revoir si j'étais resté au Japon." C'est le destin qui a voulu vous retrouver, pas ton courage de le faire en premier. Mais maintenant que c'est fait, tu es bien décidé à prendre les choses un peu plus en mains.
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an art gallery could never be as unique as you @Poppy Myers@Kaleb Fujii Le temps avait été long entre le moment où ils s'étaient retrouvés, surpris l'un comme l'autre d'être là, au même moment, au même endroit, des années après.. et ce soir, où une forme d'organisation aurait dû rendre ces retrouvailles douces, faciles, confortables. Mais un bout de quelque chose, une anxiété qu'elle refuse de taire mais qu'en même temps elle ne peut s'empêcher d'écouter, gronde dans l'estomac de l'étudiante alors qu'elle discute et traverse la galerie avec Kaleb. Il n'a pas changé et en même temps il n'est pas exactement qui il était avant. Pas faute d'avoir gardé la même apparence ou le même mental, Poppy ne peut s'empêcher de voir les légères différences et se demander si peut être ils auront du mal à retrouver ce qu'ils avaient avant. Bien sûr il y a des signes qui contredisent cette inquiétude, mais mieux vaut être trop prudente non ? Poppy ne veut juste pas que son coeur s'emballe.. pour rien ? Et alors qu'elle suit Kaleb dans les différentes salles en discutant de leur carrière respective, la façon dont leur vie avançait, elle ne peut s'empêcher de sourire à sa réflexion tout en gardant l'inquiétude vivante au fond d'elle « Oui c'est vrai » elle ne sait pas trop quoi rajouter alors que ses yeux s'accrochent sur un tableau et qu'elle reste un instant concentrée dessus avant de regarder Kaleb « oui c'est vrai, tu as raison. je veux juste pas que tu aies des regrets tu sais. d'être revenu .. de rester. » Elle n'a pas envie de s'attacher à sa présence d'une certaine manière.. car après tout, que fera-t-elle s'il part ? s'il décide finalement que tout ça.. c'est trop pour lui ? ou pas assez ? elle ne veut pas se mettre ça dans la tête et en même temps, Poppy ne peut s'empêcher d'y penser. « ta vie à Brisbane peut être encore pleine de surprises, on est plus à la fac.. j'espère qu'on arrivera à rester amis malgré les changements ». ça vient du coeur, elle lui sourit avec toute la tendresse que contient sa petite poitrine avant de regarder les oeuvres d'art à nouveau « quand tu es parti je me suis demandée si je devais en faire de même. Voir.. ailleurs. Essayer l'étranger pour mieux me retrouver. et savoir si je voulais vraiment faire ma vie ici. Mais j'crois que tu me manquais juste et la vie semblait bizarre sans toi. Aujourd'hui... » elle hausse les épaules mais sourtit toujours en croisant ses yeux « tu me manques moins, je sais que je veux rester ici et je crois que cette vie me va. Et si tu veux y revenir, j'pense qu'il y a de la place tu sais ? »
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Concentré sur les oeuvres et sur Poppy, tu en oublierais presque qu'il n'y a pas que vous deux dans la galerie. C'est en manquant de rentrer complètement dans quelqu'un que tu t'en rends compte. Tu t'excuses pleinement, baissant la tête un peu gêné, avant de revenir à la réalité. T'étais bien pourtant, dans ce monde où il n'y avait que Poppy et l'art qui existaient. C'est une existence qui te comblerait complètement, malgré ton plus grand trait de personnalité qu'est la curiosité, tu sais que tu te sentirais comme chez toi. Mais la réalité te ramène à beaucoup de choses, et Poppy en fait de même. C'est vrai, vous n'êtes plus amis. Un fossé s'est créé entre vous : la distance et le temps. Et les adieux qui n'ont jamais été faits. Et les appels pour prendre des nouvelles qui n'ont jamais existé. Tu aimerais pouvoir revenir au point de départ, juste avant que tu quittes Brisbane, et repartir de cette relation que vous aviez. Mais ce n'est pas possible. Il faudra alors tout reconstruire, tout recréer. C'est beau dans un sens aussi, d'avoir eu tant de choses qui vous ont séparé mais de vouloir tout même reconstruire ce que vous aviez. Touché en plein coeur par les mots de Poppy, tu fais de ton mieux pour rester droit et fier. Malgré ça, le rose te monte aux joues et ton coeur tremble. C'est beau aussi, ce qu'elle te dit. Elle a toujours eu les bons mots, Poppy, en tout cas, ceux qui pouvaient te touchaient. "C'est tout ce que je veux tu sais, Poppy, t'avoir à nouveau dans ma vie et pouvoir te compter parmi mes amis." Ou plus. Mais ça tu n'oseras jamais le dire, pas alors que vous reconstruisez votre amitié peu à peu. Si elle est sincère avec toi, tu te dois de l'être aussi avec elle. "Tu m'as manqué aussi. Retourner à Tokyo ça n'avait plus de sens après tout ce qu'on avait partagé. C'est fou, je suis pas resté si longtemps pourtant, mais c'était dur de reprendre ma vie en laissant tout ça derrière moi." Et à nouveau le monde autour de vous à disparu. A nouveau il n'y a que Poppy et toi dans ta réalité. C'est fou qu'elle ait ce pouvoir magique sur l'espace-temps. "Si je suis revenu à Brisbane, c'est surtout pour toi." Est-ce que t'as le droit de le dire à haute voix, ça ? Est-ce que t'as le droit de lui dire à elle, alors que t'es revenu pour la revoir mais que tu ne l'as jamais contacté ? Tu sais pas, mais en tout cas, c'est avoué.
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an art gallery could never be as unique as you @Poppy Myers@Kaleb Fujii Elle voudrait pouvoir dire qu'elle avait tout prévu, qu'elle avait vu la soirée venir et qu'elle savait ce qui allait se passer entre eux ce soir et dans le futur mais Poppy mentirait. Non, la réalité c'est qu'elle regarde Kaleb et même si son coeur s'attendrit, elle sent qu'elle a suffisamment grandi pour ne pas juste fondre et oublier qu'il y a des choses entre eux qui restent non résolus. Qu'ils repartent de quasi zéro et qu'ils ne peuvent pas juste sauter dans une forme de relation et croire que ça va juste fonctionner. Que la relation soit d'amis simples ou de plus... elle ne saurait pas identifier c'est quoi ce plus mais elle sait que quoi qu'ils veulent, ils devront commencer par revoir les fondations de ce qui fait eux avant de se lancer dans quoi que ce soit. Alors elle est honnête, franchement honnête. Et quand Kaleb se monte aussi franc, la jeune femme sourit, l'écoutant attentivement avant de rosir à son tour quand il admet qu'il est revenu.. pour elle ? « oh Kal » elle ne sait pas si elle est touchée parce qu'elle veut le croire mais s'inquiète de pourquoi il lui a fallu tant de temps pour revenir ? pourquoi ne m'a-t-il pas appelé ? pourquoi maintenant ? et en même temps elle avait envie d'entendre ces mots depuis tellement d'années que cela la perturbe et Poppy ferme les yeux, se détournant un peu avant d'inspirer et fixer son regard sur une oeuvre d'art près d'eux. Dans l'observation des couleurs, des formes, du message qu'a voulu laissé l'artiste, elle retrouve un peu de son calme. Une main sur la poitrine elle laisse le temps à son coeur de reprendre un rythme normal, même si cela signifie qu'elle est silencieuse plus d'une minute complète. Et finalement quand elle sent qu'elle a un peu collecté ses pensées, elle admet doucement, juste assez fort pour que Kaleb l'entende « J'ai envie de te dire que si c'était vraiment le cas tu m'aurai écrit avant... tu aurai essayé coute que coute. Mais je sais ..je savais, comment tu es et je crois que tu n'étais pas assez sûr de toi pour le faire, ça ne rend pas la confession moins sincère. » elle soupire doucement, laissant échapper toutes les pensées négatives qu'elle peut avoir avec ce souffle qui lui échappe avant qu'elle ne regarde Kaleb à nouveau et sourit doucement « je t'en veux pas, c'est ça que je veux dire... je ne sais pas ce que ça veut dire pour.. nous.. et ce que nous est, mais je t'en veux pas. » Poppy lui tend la main, un regard tendre et un sourire plein de douceur tournés vers celui qu'elle voyait comme son meilleur ami à une époque.
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Les mots à peine prononcés, avoués, que tu regrettes déjà. Quel comble pour l'intellectuel et le journaliste que tu es de ne pas savoir comment formuler correctement tes pensées. Tu n'as jamais été du genre à juste balancer les choses telles quelles. Il te faut d'abord du temps pour les analyser, les comprendre, les réfléchir, et être sûr, entièrement sûr, que les mots que tu prononces sont ceux qui doivent l'être. Surtout quand le sujet est aussi important qu'en ce moment. Et ça devrait être encore plus le cas avec Poppy. Ne pas dire n'importe quoi. Ne pas bafouiller. Ne pas rougir à outrance. Ne pas exploser de bonheur et de révélation car tu as la chance d'être enfin à ses côtés. Mais ce soir, c'est plus fort que toi. Les mots sortent avant que ton cerveau ait pu les imaginer. Ils se dévoilent à elle et à toi en même temps. Et l'un comme l'autre, restés bouches bées.
Si je suis revenu à Brisbane, c'est surtout pour toi. Comment as-tu pu laisser une telle phrase sortir de toi sans réfléchir aux conséquences ? Comment as-tu pu trouver le courage suffisant pour tout lui avouer ? Elle dit juste ton nom, Poppy, et se terre dans son monde secret. Le silence est cruel, affligeant, mais attendu. Tu aimerais qu'elle dise quelque chose, qu'elle te réponde elle aussi par des sentiments et des phrases balancées à l'arraché d'un coeur bouillonnant. Mais elle ne se perd pas dans tout cela, elle. Poppy se balade, réfléchit. Tu hésites à lui dire pardon, je ne voulais pas te mettre mal à l'aise, j'aurais dû me taire, mais rien ne sort. Alors tu avances, honteux, esclave de la réponse de Poppy, si elle devait un jour venir.
Et elle arrive. Percutante, vraie, faite d'aveux et de rancune. Tu comprends ce qu'elle dit. Elle a raison. Une partie d'elle à raison. Mais la situation n'était pas aussi simple. Bien sûr que tu aurais dû faire tout ce qu'elle dit, mais c'était comme se lancer dans l'inconnu, et t'as eu peur. Puis il y avait d'autres paramètres. Toujours plus de paramètres là pour torturer ton esprit, comme s'il avait besoin de plus. "Ce n'est pas que je n'étais pas sûr de moi, c'est qu'il y a toujours eu des éléments flous dans ce qu'on était." T'as toujours été sûr de ressentir plus pour elle que de l'amitié, mais te l'avouer, c'était encore autre chose. "Mais tu as raison, j'aurais dû tenter quelque chose en revenant et ne pas attendre que le destin nous remette sur le chemin l'un de l'autre." Tu assumes pleinement ta responsabilité dans votre histoire, dans la fin de celle-ci surtout. Se taire, ignorer, faire comme si ces mois passés ensemble n'étaient qu'une parenthèse dans ta vie, c'était une erreur. Sûrement la plus grande erreur de ta vie. Mais tu n'étais pas seul fautif dans cette histoire. "J'ai beaucoup hésité à te recontacter car tu ne l'avais pas fait non plus, quand je suis reparti. Et je ne t'en veux pas non plus, c'est moi qui ai quitté le pays après tout, c'était sûrement à moi de ne pas me faire oublier." Elle te sourit Poppy, de ce sourire angélique et entendu, qui avait fait fondre ton coeur plus d'une fois. T'as l'impression que tout est plus facile pour elle, mais les choses ne sont pas claires non plus. Vous vous êtes toujours beaucoup ressemblés au final, surtout au niveau de votre connexion émotionnelle. Heureux de savoir qu'elle est toujours bien présente. "Je ne sais pas non plus exactement que nous sommes, mais je suis déjà content qu'il y ait un nous dans le présent." C'était pas gagné. Tu le sais. Elle le sait. Tu souris à ton tour, laissant retomber un peu cette pression que cette discussion a occasionné. Tes yeux se posent sur sa main, qu'elle te tend. Un signe ? Une demande ? Une chance ? Tu la saisis, glissant ta main dans la sienne. Instant magique.
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an art gallery could never be as unique as you @Poppy Myers@Kaleb Fujii Tu m'as manqué. Je t'en veux pas. S'il te plaît reste. Ne repars jamais. Veux tu toujours de moi ? un millier d'idées, un millier de pensées, un millier de souvenirs lui reviennent alors qu'ils se tiennent là et que Poppy observe Kaleb avec son regard d'adulte. Elle n'est pas sûr d'avoir les mots pour lui faire comprendre ce qu'elle ressent alors elle laisse juste parler son coeur sans écouter sa tête et à l'attitude du jeune homme devant elle, il lui semble qu'elle a bien choisi. Qu'elle dit les bonnes choses car il se détend, il reste ouvert, il reste là. Il reste. Et Poppy pourrait mettre fin à la soirée sur ça, sur sa main dans la sienne et leurs sourires qui se répondent malgré les vérités peu sympathiques qu'ils ont admis l'un et l'autre. Oui ils étaient triste, oui ils étaient déçus, oui ils auraient voulu faire les choses différemment... Oui elle ne l'avait pas recontacté. Oui lui non plus. Mais oui aussi, ils étaient là et ensemble et ça comptait pour quelque chose. Nous lui paraît être le bon terme, comme si toi et moi ne faisait qu'un et attendait d'avoir un sens. Et ça fait juste du bien de savoir qu'elle partait de quelque chose. Qu'ils avaient un terrain d'entente, un truc pour la suite.. « dans le présent.. » sa main dans la sienne lui paraît à sa place et Poppy serre ses doigts dans les siens avec un sourire « je propose qu'on profite de.. ce présent. et qu'on discute une autre fois de ce que.. nous sommes. j'ai envie de profiter. que tu sois rentré. » elle n'a pas envie de se creuser la tête plus ce soir, elle a assez donné. Cette conversation a absorbé une partie de ses batteries, et elle n'est pas à la fac, elle aimerait poser son cerveau. n'être un instant qu'émotions, que pure émotion. « après tout, tu nous as amené ici c'est pour qu'on en profite un peu non ? » elle parle sans détacher sa main de la sienne. S'il veut s'éloigner, ça sera à son initiative. Poppy n'a pas spécialement envie de prendre de la distance pour le moment. Potentiellement jamais. Mais ça elle n'en est pas encore sûr, elle ne le sait pas tout à fait. Pour l'instant, elle apprécie cette sensation et l'ouverture sur le futur qu'elle signifie. « un artiste que tu voulais voir peut être ? »
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an art gallery could never be as unique as you @Poppy Myers
Tu n'as sûrement jamais autant eu envie de rester à un endroit. Tu ne veux pas que la situation se cristallise trop en reproches, en regrets, ou en n'importe quel sentiment qui tire vers le négatif. Avoir à nouveau Poppy dans ta vie te semble suffisant pour oublier tout ce qui a pu être fait, ou pas fait, d'un côté comme de l'autre, et de n'avoir en tête que le beau et le positif. C'est peut-être un peu naïf de ta part de penser que tout est aussi simple et que des choses d'une importance aussi profonde peuvent être simplement ignorées pour un temps. Tu ne veux pas mettre les choses sous le tapis, t'aimerais des fois juste que la vie soit plus simple, que les situations puissent se résoudre d'elles-mêmes car les sentiments sont plus forts que le passé. Et pour la première fois depuis longtemps, depuis vos retrouvailles, tu sens que Poppy est sur la même longueur d'ondes. Comme à l'époque, vos deux esprits s'accrochent, vos deux âmes se trouvent. Comme elle l'a toujours fait, Poppy semble lire dans tes pensées. Elle te propose de taire un instant les discussions trop importantes et de vous laisser vivre dans le présent. Ton sourire suffirait à lui répondre. "Excellente idée, continuons l'exposition." T'aimes ce sentiment, si doux, si agréable, de te reconnecter enfin un peu à la personne qui te comprenait le mieux au monde il y a quelques années en arrière. Vos chemins étaient faits pour vous recroiser, vous retrouver. Tu ne prendras jamais plus cette relation pour acquise. Tu lui glisseras sûrement ces réflexions et ces mots dans le futur, qu'elle sache, qu'elle puisse te faire confiance, que tu puisses toi aussi lui faire confiance. En attendant, tu veux aussi profiter. "Oui, il y a une installation que je voulais voir. J'ai toujours plus de mal à appréhender correctement ce type d'art mais je sens que si je m'y mets, ça pourra réellement me parler." Tu regardes autour de toi, pointant du doigt ladite installation. L'autre main se trouve toujours dans celle de Poppy. Tu ne la lâcheras pas. Plus jamais.
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how i'm overthinking everything i never said
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an art gallery could never be as unique as you (poppy)