Broken hearts club est un forum city basé sur l'amour où l'action se déroule à Brisbane, en Australie. BHC est un forum simple et sans prise de tête où le but est de se faire plaisir, de se détendre et de faire des rencontres.Chez nous, le respect de tous‧tes et la bienveillance font partie de nos valeurs, car il est important pour nous de faire de ce forum un endroit safe pour tous‧tes. N'hésitez pas un seul instant à contacter harlan myers, dora oliveira et scott reeves, vos admins, si vous avez la moindre question ou le moindre problème.
âge : Née le 6 juin 1986 sous le signe des Gémeaux, Valentina est âgée de trente-huit ans.
statut civil : Divorcée, pour les papiers officiels. Également célibataire depuis sa séparation au cours de l'hiver 2023.
occupation : À la tête de son propre cabinet d'architecture, Hestia Architecture, elle exerce en qualité d'architecte-urbaniste. Elle a décroché il y a quelques temps un contrat intéressant avec la ville et travaille actuellement sur la réhabilitation d'un quartier au nord de Brisbane.
adresse : Dans sa colove, au 328 Kangaroo Point avec Megan, Lionel, Nils et... Alice.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle
trigger : à discuter ensemble
warning : infidélité, avortement, coma, mort cérébrale
infos rp : ± 500/1000 mots ⋄ ≈ 10/15 jours ⋄ #9f63ad
The Lawn Bar (kangaroo) ⋄ samedi 23 mars › 18h15
(oufit) ⋄ « C’est bien. Oui, c’est bien. Arshan, guide un peu plus ta partenaire avec ton buste, pas avec tes mains. Plus de poids sur le corps. Je ne ressens pas assez ta possessivité. Sois plus ancré. » Depuis une heure, la voix de la professeure de Tango résonne dans la salle. Ce serait faux de prétendre que la majorité des réflexions ne sont pas destinées au coéquipier de Valentina. Si cette dernière s’efforce au mieux de le suivre en conservant une certaine harmonie, elle a bien remarqué que les pas d’Arshan sont décousus, que le rythme n’est pas toujours respecté et que des impairs sont commis. Elle ne s’en formalise pas, la passionnée de danse ; elle ne changerait de partenaire pour rien au monde. Il est rare – pour ne pas dire exceptionnelle – qu’ils ne parviennent pas à s’accorder comme aujourd’hui. À chaque nouveau faux-pas, c’est un sourire amical qu’elle adresse à Arshan, jusqu’au moment où la fin du cours est annoncée. Les informations pour le prochain cours sont données alors que déjà les danseurs commencent à récupérer leurs affaires et disparaître dans les vestiaires. Valentina en profite pour interpeler Arshan avant qu’il ne disparaisse à son tour de son champ de vision. Elle a bien remarqué qu'il a l'esprit ailleurs, qu'il semble préoccupé.
- Je comptais aller boire un verre. Ça te dit de venir avec moi ?
Leur échange est bref mais aboutit sur une réponse favorable. Il n’en faut pas davantage à Valentina pour se hâter sous une douche. Quand elle ressort des vestiaires une dizaine de minutes plus tard, sa mise en beauté est quasiment identique à celle qu’elle avait avant de danser durant une heure : son maquillage est retouché, ses cheveux tombent parfaitement et son parfum a été pulvérisé sur ses habits et dans son cou. Son sourire est également présent quand elle rejoint Arshan dehors, juste devant les portes du studio de danse.
- Il y a The Lawn Bar pas loin. Tu connais ? Ils ont une terrasse extérieure qui donne sur la rivière, c’est plutôt sympa.
Si Arshan a l’habitude de sortir, alors, il connaîtra probablement cet endroit. Valentina croit se souvenir qu’il réside également dans les environs, tout comme elle. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’ils se sont retrouvés au même studio de danse et qu’ils se sont rencontrés. Leur point de chute trouvé, c’est en direction de ce bar qu’ils se rendent à pied, en discutant de tout et de rien. Leur discussion tourne autour des ferries qui traversent la rivière pour rejoindre les différents quartiers de Brisbane – et qu’ils ont en visuel – lorsqu’ils trouvent une table en terrasse. Rapidement, Valentina parcourt la carte des yeux. Son indécision s’illustre en maître alors qu’au moins la moitié de ce qui est proposé lui fait envie. Elle n’a jamais été très douée pour décider seule, Tina. Elle est de ceux qui aiment savoir ce que les autres commandes pour se conforter dans ses propres choix.
- Qu’est-ce que tu vas prendre, toi ? Les Nachos me font envie, mais c’est quand même plus sympa quand on peut les partager. Et soit je me laisse tenter par une bière légère à la pêche, soit un verre de vin… réfléchit-elle à haute voix avant d’arrêter son regard sur Arshan pour qu’il l’aide à passer commande, d’autant plus qu’un serveur s’approche déjà d’eux.
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(She's a million moments) When her favorite record's on and she's dancing in the dark she can't stop her eyes from welling up. She makes sure that no one's 'round to see her fall apart.
Arshan Sherazi
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ADMIN ☆ instant crush and we will never be alone again
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messages : 721
rps : 71
pseudo : sweet poison (anaïs).
id card : dev patel (filledevoyou@av ; encimakesgifs@gif profil).)
âge : trente-trois ans, beaucoup d'accomplissement pour un début de trentaine, mais il a l'impression d'avoir tout perdu.
statut civil : marié, coincé dans un mariage blanc et pourtant promis à une autre ; trop attiré par cette épouse qui devrait pourtant le laisser indifférent, son cœur déjà offert à une autre.
occupation : dessinateur, dans la boîte de Camila ; il suit une formation pour devenir graphiste, bien loin des petits boulots qu'il a pu avoir jusqu'à présent. Il répond quand même aux petites annonces pour des petits boulots de réparation ou de bricolage ponctuels, ici et là.
adresse : chez camila (uc).
intervention pnj : Oui
pronom perso : il
trigger : torture animale, inceste. (+ pas particulièrement sensible, mais je ne joue pas les rp "sexe").
Les cours de danse étaient un bon moyen d’évacuer la pression du quotidien. Il aimait essayer de nouvelles choses, le brun et la danse, ça en faisait partie. Au même titre que le surf qu’il avait débuté en arrivant en Australie. Il avait eu besoin de se trouver ce genre d’activité pour ne plus trop penser au reste. Le reste c’était Nyra et leurs enfants. Il avait retrouvé Nyra. Ça aurait pu être le début de la résolution de ses problèmes. Il avait retrouvé sa fiancée, tout aurait pu être parfait, à partir de là, mais évidemment, les choses étaient plus compliquées que ça. Il y avait Camila qui était venue se rajouter à l’équation et ce qu’il s'était passé entre eux deux, ça changeait la donne. Il n’avait pas pu mentir à Nyra. Il était incapable de mentir de toute façon, toujours beaucoup trop honnête. Alors forcément, maintenant les choses étaient finies entre Nyra et lui. Elle méritait mieux qu’un homme qui ne l’aimait plus. C’était ce qu’elle avait dit et elle avait bien raison. Il était un peu perdu, mais il savait que les projets qu’ils avaient pu avoir ensemble appartenaient au passé maintenant. Tout ce qu’il leur restait, c’était leurs enfants et c’était le plus important.
Il ne savait pas encore où ils étaient. Nyra avait dit qu’ils avaient été pris en charge par les services sociaux, alors impossible de savoir où ils étaient à présent. Mais ils allaient les retrouver. Il y croyait, Arshan. Il avait besoin d’y croire. Mais clairement, il avait l’esprit ailleurs ces derniers temps. Pas aussi concentré qu’il le devrait sur son cours de danse. Il ressentait le brun. Il était bien moins à la hauteur que d’habitude. Les idées ailleurs, s’éloignant sans cesse vers Nyra et leurs enfants. Pas sa meilleure performance. A la fin du cours, Valentina lui avait proposé d’aller boire un verre. Il ne buvait pas d’alcool, le brun, mais sortir un peu devrait lui faire du bien, histoire de se changer un peu les idées. Alors il avait accepté, rejoignant la jeune femme après pris une bonne douche et enfilé ses vêtements. Tenue de danse rangée dans son sac de sport qu’il balança dans son coffre après avoir rejoint Valentina à l’extérieur. « Ça a l’air sympa, je te suis. » Il répliqua suite à la proposition de la blonde. Il n’était pas du genre à beaucoup sortir, alors il ne connaissait pas trop ce genre d’endroits, Arshan. Il lui faisait confiance. Alors il l’avait suivie jusqu’au bar en question, s’installant en face d’elle une fois qu’ils eurent trouvé une table. « On peut les partager si tu veux. » Il haussa les épaules. C’est vrai que les nachos faisaient plutôt envie. Pour le reste, il ne savait pas trop. « Pour moi, ce sera juste un cocktail sans alcool, je bois très peu. » Quasiment pas même. Un principe qui lui venait en partie de la culture dans laquelle il avait été élevé. Il prenait bien une bière de temps, un verre occasionnellement, mais c’était très rare. Et puis il faisait toujours attention, le brun. Ne s’était jamais pris une cuite de sa vie. « Ça fait peut-être de moi un type ennuyeux. » Il commenta, dans un léger ricanement. Ennuyeux, toujours trop sage et trop droit. Enfin, pas si droit que ça, il avait trompé sa fiancée après tout, alors il n’était clairement pas si parfait que ça.
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I just know I wanna be with you
When I close my eyes, I get lost inside. I will find you, swear I will find you. There's a dark blue sky, but I close my eyes. I will find you, swear I will find you, I just know I wanna be with you. I wanna be free. So if I close my eyes I got you in my mind.
Valentina Lorenzi
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MEMBRE ☆ ordinary love we'll build our house in the trees
âge : Née le 6 juin 1986 sous le signe des Gémeaux, Valentina est âgée de trente-huit ans.
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The Lawn Bar (kangaroo) ⋄ samedi 23 mars › 18h15
(oufit) ⋄ Quand il est question de commander ou de faire la cuisine pour ses colocataires, Valentina déteste décider. Elle n’aime pas être celle qui prend les décisions à la place des autres, par peur de contrarier ceux qu’elle aime ou de ne pas choisir ce qui leur fera parfaitement envie. Un contraste éloquent avec la femme qu’elle ait dans la sphère professionnelle et qui gère sa société d’une main de maître, en faisant suivre les règles qu’elle a elle-même élaborées et en prenant les décisions qui sont les siennes. Ce soir, il n’est toutefois pas question de Hestia Architecture et de tous les tumultes que connaît son cabinet d’architecture depuis la mort de son ex-époux. Ces tracas là doivent rester où ils sont et c’est d’ailleurs pour cela que Valentina s’empresse de parcourir la carte de ses yeux afin de se plonger pleinement dans cette soirée. Profiter de la compagnie d’Arshan et de la simplicité du moment qu’il partage sera autrement mieux que de se torturer à nouveau l’esprit alors l’autre parasite d’Isana.
Un fin sourire prend possession des lippes de l’italienne lorsqu’elle entend son partenaire de danse proposer le partage des nachos. Il ne lui fallait rien de plus pour emporter son approbation et c’est tout d’abord d’un signe de tête qu’elle acquiesce à ses propos, avant de prendre la parole.
- Carrément partante pour qu’on les partage. Cool, note-t-elle à haute voix.
Toujours hésitante sur le choix de sa boisson, ce n’est pas celui d’Arshan qui l’aidera. Car s’il note qu’il boit très peu et qu’il choisira d’ailleurs un cocktail sans alcool, on ne peut pas dire que la réciproque soit valable. Elle a beau approcher la quarantaine, Valentina n’en est pas moins devenue plus sage sur sa consommation d’alcool ou sa propension à faire la fête. L’environnement dans lequel elle vit, avec des colocataires qui aiment autant qu’elle s’amuser et une qui tient son propre bar, n’est pas pour l’aider. Moins encore alors que Megan a pour habitude de leur faire tester toutes ses nouvelles créations avant de les mettre à la carte de son établissement. Un style de vie qui semble dénoter de celui choisi par l’homme qui lui fait face mais sur lequel Valentina ne se serait pas appesantie outre mesure s’il ne s’était pas ainsi qualifié. Un type ennuyeux. L’étonnement est de mise chez Valentina qui lâche la carte des yeux pour les reporter sur son partenaire de danse et lui accorder ainsi toute son attention.
- Tu trouves que ça fait de toi un type ennuyeux ? s’étonne-t-elle. Ça veut dire quoi ? Que tu trouves ta vie plan-plan, que tu aimerais que ça change ? On fait souvent des soirées chez moi et ma coloc' tient un bar, donc si t’as besoin de faire la fête pour un lâcher-prise total, n’hésite pas à venir me trouver. Après, si tu es heureux de ta vie telle qu’elle est, c’est ce qui compte. Il n’y a pas de règle en la matière. L’important c’est que tu sois bien.
Dans le même temps qu’elle parle, Valentina ferme la carte qu’elle tient toujours entre ses mains. Elle optera pour une bière douce et fruitée ; peut-être même qu’elle pourra la faire goûter à Arshan s’il évoque une soudaine envie de rendre sa vie plus folle, moins dans un contrôle constant.
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Dernière édition par Valentina Lorenzi le Dim 2 Juin - 19:56, édité 2 fois
Arshan Sherazi
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occupation : dessinateur, dans la boîte de Camila ; il suit une formation pour devenir graphiste, bien loin des petits boulots qu'il a pu avoir jusqu'à présent. Il répond quand même aux petites annonces pour des petits boulots de réparation ou de bricolage ponctuels, ici et là.
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Peut-être qu’il était du genre un peu coincé, Arshan, ennuyeux même. C’était ce qu’il ressentait parfois, quand il voyait la façon dont Camila, elle, gérait sa vie. Ils étaient deux extrêmes tous les deux. Le jour et la nuit. Face à elle, il semblait toujours trop sage, le brun, toujours sur la réserve et parfois, il enviait la brune. Elle agissait comme elle le voulait, quand elle le voulait, semblait n’avoir de comptes à rendre à personne. Elle profitait de la vie comme elle venait, sans se prendre la tête. Il devait bien admettre, Arshan, qu’il ne se souvenait plus vraiment de la dernière fois qu’il avait fait quelque chose de vraiment fun, sans penser aux conséquences, sans se retenir, parce qu’il avait peur de l’après. Il venait d’une famille et d’un pays, dans laquelle la culture n’était pas du tout la même. On lui avait toujours appris à être discret, dans la retenue, à ne pas se faire remarquer. Souvent, il ne se sentait même pas à sa place en Australie, parce qu’il fonctionnait encore trop, comme il l’avait fait en Inde. Et puis il y avait toute l’histoire avec Nyra et leurs enfants. Il avait l’impression que, de toute façon, tant qu’il ne savait pas où étaient ses enfants, tant qu’ils n’étaient pas à ses côtés, il n’avait pas le droit de profiter de la vie.
Les cours de danse étaient peut-être l’une des rares folies qu’il s’octroyait. Pourtant, c’était un truc banal. Ce soir, il avait même accepté d’aller boire un verre avec Valentina, encore un truc un peu fou venant de lui. « Parfait, alors. » Il répondit, sourire aux lèvres, quant aux nachos qu’ils avaient choisi de partager. Concernant la boisson, ce sera sans alcool pour lui, parce qu’il buvait peu. Encore la preuve qu’il était un mec coincé, non ? Pas que l’alcool soit un truc forcément sympa, mais il semblait bien que bu avec modération et avec prudence, c’était un bon moyen de faire la fête. Encore un truc fun, qu’il ne faisait pas beaucoup, le brun. « Tu crois pas, toi, que je suis pas mal ennuyeux ? » Il répliqua, dans un léger rire. Est-ce qu’il n’avait pas l’air d’un mec ennuyeux, toujours trop sage, toujours trop coincé ? Franchement, il devait bien y avoir un certain nombre de personnes pour penser comme ça. Lui, le premier, évidemment. « Ouais, des fois, j'aimerais que ça change. » Il haussa les épaules, par moment il aimerait s’amuser plus, profiter de la vie, sans se prendre la tête pour un oui ou pour un non, mais il était persuadé qu’il en était incapable. « Merci ta proposition est sympa, mais je suis certain que je finirai par le regretter et par culpabiliser. » Il finirait par penser à ses enfants et se dire qu’il n’avait pas le droit de s’amuser comme ça tant qu’ils n’étaient pas avec lui. Et quand ils pourra enfin les retrouver, il ne se permettrait pas le moindre débordement non plus, parce qu’il fallait montrer l’exemple, évidemment. Est-ce qu’il était heureux dans la vie qu’il menait ? Pour l’instant, la réponse était non. Il avait détruit sa famille en trompant sa fiancée avec la femme qu’il avait épousée pour pouvoir obtenir un titre de séjour définitif. Il ne savait pas où étaient ses enfants. Il avait l’impression de vivre constamment dans le secret et ça le rendait fou. « J’peux te dire quelque chose, que j’ai presque jamais dit à personne ? » Il avait envie de se confier à elle, de parler de ses enfants, puisqu’ils étaient, en grande partie, la raison pour laquelle il n’arrivait pas à lâcher prise. Il voulait en parler, parce qu’il en avait marre de les garder comme un secret, alors qu’ils étaient toute sa vie. Globalement, il était épuisé de cette mascarade dans laquelle il vivait depuis qu’il était arrivé en Australie.
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Valentina Lorenzi
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(oufit) ⋄ Ennuyeux n’est pas le qualificatif premier qui serait venu en tête à Valentina pour décrire Arshan. Elle ne pense d’ailleurs pas qu’elle l’aurait listé dans les dix premiers, ni cité tout court. Pourtant, c’est ce qu’il semble penser de lui-même. Mais ce n’est pas tellement cela qui interpelle l’italienne. Là où son attention est toute focalisée, c’est sur le fait qu’elle ne se soit pas trompée. Arshan était distrait lors de leur cours et, il va sans dire que quelque chose le tracasse suffisamment pour qu’il vienne remettre en question qui il est, ce qu’il fait de sa vie. Sinon, pourquoi commencer une soirée en s’auto-prêtant un qualificatif peu flatteur ? La carte désormais refermée, Valentina accroche son regard dans celui de son partenaire de danse.
- Je ne pourrai jamais dire d’un mec qui danse qu’il est ennuyeux. Il marquera toujours des points avec moi.
Le fin sourire qui orne ses lèvres démontre toute la sincérité qui est la sienne. Peut-être aussi trahit-il une once de séduction. Toujours est-il que Valentina connaît Arshan depuis quelques mois maintenant et qu'elle a découvert les belles valeurs qui sont les siennes. Certes, Arshan est quelqu’un de sage et droit. Mais sont-ce des défauts ? Certainement pas quand la personnalité reflète également l’altruisme et le souci de l’autre, comme elle l’a décelé chez lui. Seulement, ce que Valentina pense semble peu lui importer. Le souci est trop ancré pour qu’il se laisse porter par ce vent de légèreté que l’italienne sait d’ordinaire si bien véhiculer. Il indique qu’il aimerait parfois que son comportement change mais qu’il serait incapable de se laisser totalement aller sans culpabiliser derrière. Pour quelle raison ? Valentina l’ignore. Les interrogations se lisent dans ses yeux, alors que sa gentillesse parle pour elle.
- Il ne faut pas culpabiliser parce qu’on passe une bonne soirée ou un bon moment. La prochaine fois que j’organiserai une soirée, je te le dirai et tu verras si tu veux passer. Aucune obligation.
Elle n’a cependant pas le temps de compléter ses propos ou de demander à son ami d’où il tient cette culpabilité que le serveur, qui s’est arrêté entre temps à une autre table, arrive enfin vers eux pour prendre leur commande. Les nachos et les boissons sont notées et le salarié parti lorsque la conversation entre les deux danseurs reprend. C’est alors qu’Arshan demande à Valentina s’il peut lui dire quelque chose qu’il n’a presque jamais dit à personne.
Si le sourcil de Valentina se redresse légèrement sous l’effet de la surprise, elle est réellement touchée par cette initiative. Cela signifie qu’elle se montre suffisamment accessible pour que des personnes aient envie de se confier à elle mais, aussi et surtout, que leur amitié commence à compter suffisamment pour Arshan pour qu’il veuille se confier à elle. La réciproque est valable et c’est sans conteste ce pour quoi Valentina l’invite, bien évidemment, à lui parler.
- Bien sûr.
Ce n’est pas le moment de teinter ses paroles d’un trait d’humour. Valentina n’est pas connue pour être la personne la plus drôle de la terre et elle risquerait, sans le vouloir, de blesser son interlocuteur. Alors, elle préfère rester sérieuse. Mais à se montrer ainsi, elle craint qu’il se ravise, qu’il ait l’impression de ne pas avoir su la captiver suffisamment pour lui parler du sujet qu’il voulait aborder avec elle.
- De quoi est-ce que tu veux me parler ? ajoute-t-elle en regardant son ami, alors que le serveur leur apporte déjà leur commande qu’il dépose sur leur table face à eux.
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Il n’avait pas une très bonne estime de lui, Arshan. Il n’avait jamais été du genre à avoir un égo sur-dimensionné. Bien au contraire, il avait tendance à se sous-estimer. C’était pire encore, depuis son histoire avec Camila. Il se sentait vraiment nul, d’avoir eu cette relation avec elle, alors qu’il était toujours fiancé avec Nyra. Ils avaient été séparés pendant un long moment, des années à se chercher sans savoir où l’autre avait atterri, quand ils étaient arrivés en Australie. Il s’en voulait terriblement de ce qu’il avait fait, Arshan. Il aimerait pouvoir changer les choses, revenir en arrière et changer les choses. Mais ce n’était pas possible, tout ce qu’il pouvait faire, c’était d’assumer les conséquences de ses erreurs et aller de l’avant, plutôt que de se morfondre dans le passé. Mais ce n’était pas le fait d’aller de l’avant qui allait vraiment l’aider à mieux s’accepter et à avoir une meilleure estime de lui-même. Non, lui, il se sentait vraiment nul et pas très intéressant et on ne pouvait pas y changer grand-chose.
La remarque de Valentina lui arracha un léger ricanement, c’était déjà ça, dans le fond. « Je prends ça comme un compliment, du coup. » Si danser faisait de lui quelqu’un de pas trop ennuyeux, alors c’était une bonne chose, parce qu’il aimait vraiment ça. La danse était l’une des activités qu’il préférait. Il était bien content d’avoir décidé de prendre des cours, en arrivant en Australie. Il dansait déjà en Inde, grâce à sa mère, il avait appris les danses indiennes, un truc culturel dont il était plutôt fier. Au moins, ça lui faisait un truc positif dans sa vie, comme c’était plutôt rare ces derniers temps, alors autant en profiter. Il devrait aussi se laisser aller plus souvent et profiter davantage des soirées comme celle-ci. « Merci c’est gentil. » Il répondit à la jeune femme. Il pouvait toujours prendre l’invitation et voir s’il pouvait en profiter sur le moment où s’il n’avait vraiment pas l’esprit à ça. C’était compliqué, ces derniers temps et sa culpabilité le poussait souvent à ne pas vouloir s’amuser. Comme s’il n’avait pas le droit de profiter de la vie, tant qu’il n’aura pas retrouvé ses enfants. Enfants dont trop peu de gens connaissaient l’existence, ici, en Australie. Pourtant il avait envie d’en parler. Besoin d’en parler, même. Il voulait en parler à Valentina, même s’il se montrait un peu hésitant. Il avait confiance en Valentina et elle semblait l’encourager à parler, alors autant se lancer. Ça lui ferait du bien, il en avait besoin. Il remercia le serveur qui venait de rapporter leurs boissons, avant de laisser échapper un léger soupir, pour se donner du courage. « Je suis pas arrivé tout seul en Inde. » Il commença, dans un premier temps. Il ne parlerait pas de Nyra, parce que ça compliquerait son accord avec Camila et il ne voulait pas causer du tort à celle qui était à présent son épouse. Il voulait juste parler de ses enfants. « J’ai des enfants. Des jumeaux. Mais on a été séparés quand on est arrivés. Tout ce que je sais, c’est qu’ils ont été placés en famille d’accueil. » Une information bien mince, un peu comme une aiguille dans une botte de foin. Mais il finira bien par les retrouver. Il fallait y croire. « Alors, j’ai un peu l’impression de les trahir, à chaque fois que j’me permets un moment de bonheur. » Il haussa les épaules, avant de plonger son regard sur son verre. Il avait l’impression qu’il ne devrait pas prendre de temps pour lui et simplement se contenter de tout mettre en œuvre pour les retrouver, voilà pourquoi il se sentait sans cesse coupable, Arshan.
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(oufit) ⋄ La simple vue des nachos face à Valentina réveille son estomac qui ne tarde pas à se manifester dans un bruit aussi sourd que gênant. Est-ce réellement le bon moment pour les gargouillis, alors qu’Arshan s’apprête à lui confier quelque chose d’important ? L’italienne déteste ce mauvais timing ; elle qui a l’impression de marche sur un fil, tel un funambule, et qui craint que son ami se ravise dans ses confidences à la plus petite contrariété, ne peut pas accepter la moindre distraction. Elle préfère donc attraper une première chips pour calmer son estomac, alors que ses yeux se relèvent rapidement vers son partenaire de danse. L’hésitation se lit sur son visage et le soupir qu’il échappe fait penser un instant à Valentina qu’il ne s’engagera finalement pas sur le chemin des confidences. À tort. Quelques secondes s’écoulent dans le silence avant qu’enfin le jeune homme ne le rompt pour avouer qu’il n’est pas venu seul en Australie. Perplexe, et surtout n’ayant pas toutes les pièces pour assembler le puzzle, Valentina reste silencieuse en attendant plus amples informations. Seul un « mh ? » d’interrogation passe ses lèvres, alors qu’elle attrape une nouvelle chips généreusement recouverte de fromage. L’architecte n’a toutefois qu’à peine le temps de croquer dedans que le plus important de l’annonce tombe : Arshan a des enfants.
Est-ce l’ironie de la situation qui veut que seul le craquement de la chips entre les dents de l’italienne se fasse entendre à ce moment-là ? Probablement. Valentina s’empresse de finir sa bouchée pour se concentrer pleinement et uniquement sur ce qu’elle apprend. Ainsi Arshan est-il arrivé d’Inde avec ses jumeaux qui ont été placés en famille d’accueil à leur arrivée. C’est ignoble. Immoral. Quelle personne normalement constituée peut infliger un tel sort à une famille ? Est-ce celle-ci, la face cachée du pays qui l’a pourtant accueillie sans difficulté ? Elle n’était qu’une enfant, certains de ses camarades se moquaient de son anglais approximatif et de son accent à couper au couteau ; pourtant, au-delà de cela, il ne semble pas à Valentina que ses parents aient rencontré la moindre embuche dans leur parcourt migratoire. Probablement parce que le père de famille avait une bonne situation et qu’il venait en Australie pour y implanter son importante entreprise de cosmétiques.
- Je comprends ton sentiment… finit-elle par avouer après les dernières confessions d’Arshan, et non sans s’être octroyée une gorgée de bière. Mais comment se fait-il que vous ayez été séparés ? C’est possible, ça ? demande-t-elle alors que l’agacement commence déjà à teinter le timbre de sa voix. Quels âges ont-ils ? Ça veut dire que depuis que tu es là, tu n’as aucune idée d’où ils sont, de comment ils vont ?
C’est inconcevable. Aussi fort que Valentina bouillonne, elle s’efforce de ne pas le montrer pour ne pas bousculer davantage son ami. Il lui faut garder la tête froide, se montrer comme ce roc qu’elle peut faire pour ceux qui comptent pour elle ; prête à les aider coute que coute et à garder la tête sur les épaules quand tout autour semble beaucoup trop fou.
- Je peux t’aider à les retrouver, propose-t-elle sans même avoir besoin d’y réfléchir. Nous pourrions nous rapprocher des services sociaux de votre lieu d’arrivée, ou même engager un détective privé.
Elle est sérieuse, Valentina. Ce serait probablement vers cette deuxième option qu’elle s’engagerait si les rôles étaient inversés : engager un professionnel prêt à mettre la lumière sur toute cette situation et à apporter de vraies réponses à un parent meurtri par cette séparation immorale.
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(She's a million moments) When her favorite record's on and she's dancing in the dark she can't stop her eyes from welling up. She makes sure that no one's 'round to see her fall apart.
Arshan Sherazi
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ADMIN ☆ instant crush and we will never be alone again
paper rings
messages : 721
rps : 71
pseudo : sweet poison (anaïs).
id card : dev patel (filledevoyou@av ; encimakesgifs@gif profil).)
âge : trente-trois ans, beaucoup d'accomplissement pour un début de trentaine, mais il a l'impression d'avoir tout perdu.
statut civil : marié, coincé dans un mariage blanc et pourtant promis à une autre ; trop attiré par cette épouse qui devrait pourtant le laisser indifférent, son cœur déjà offert à une autre.
occupation : dessinateur, dans la boîte de Camila ; il suit une formation pour devenir graphiste, bien loin des petits boulots qu'il a pu avoir jusqu'à présent. Il répond quand même aux petites annonces pour des petits boulots de réparation ou de bricolage ponctuels, ici et là.
adresse : chez camila (uc).
intervention pnj : Oui
pronom perso : il
trigger : torture animale, inceste. (+ pas particulièrement sensible, mais je ne joue pas les rp "sexe").
Il avait besoin de se confier, Arshan. Il y avait trop de choses qu’il gardait pour lui depuis trop longtemps et ça devenait trop lourd à porter. Il en avait marre de mentir aux autres, marre de cacher des choses, même celles qui étaient importantes pour lui. Ses enfants, il n’en avait pas honte, bien au contraire. Il avait envie d’en parler, de montrer des photos, comme tous ces parents un peu gaga de leurs enfants. Mais il ne se l’autorisait pas. Il ne s’autorisait pas grand-chose, Arshan. Comme si la moindre petite chose qu’il puisse dire était susceptible de briser tout ce qu’il avait construit avec Camila. Leur mensonge était parfaitement élaboré, parfaitement construit et il n’avait pas envie qu’un détail puisse tout gâcher. Alors, il ne disait rien, le brun. Si bien qu’entre les mensonges et ce qu’il gardait pour lui, il avait l’impression d’être un escroc. Des fois, il avait même l’impression de ne plus être lui-même. C’était une sensation qui devenait de plus en plus lourde à porter. Ça, ajouté à ce qu’il s’était passé entre lui et Camila et il devait bien admettre qu’il avait du mal à se regarder dans le miroir, déçu de l’homme qu’il était devenu.
Alors, avec Valentina ce soir, il avait décidé de parler un peu. D’ouvrir une partie de lui et ça lui avait permis de se sentir un peu plus lui-même, un peu plus léger. Il avait parlé de ses enfants et il avait expliqué pourquoi ils n’étaient pas avec lui. Ça en revanche, ça lui faisait toujours du mal. Cette séparation n’était pas facile à vivre, ses enfants lui manquaient terriblement. Il y pensait tout le temps et ça faisait toujours aussi mal. Ses enfants lui manquaient terriblement. Il ne supportait pas l’idée qu’ils aient été confiés à une autre famille. « On est pas arrivés vraiment légalement sur le territoire. Tout est assez confus quand on arrive dans ses conditions. J’ai pas réussi à les retrouver avant qu’ils se fassent arrêter. » Il avait baissé le ton, Arshan. Parce qu’admettre qu’il n’était pas arrivé de façon légale en Australie, ça pourrait lui attirer des problèmes. S’il avait confiance en Valentina pour ne pas le dénoncer à l’immigration, il n’avait pas confiance en toutes les personnes qu’il pouvait y avoir autour d’eux. « Ils ont six ans. Tout ce que je sais, c’est qu’ils ont été placés. » Il laissa échapper un léger soupir. Il n’avait aucune idée de comment ils allaient ni de où ils étaient et c’était un véritable calvaire au quotidien. « C’est gentil, merci. J’ai déjà Camila qui m’aide. » Il avait déjà une grosse dette envers Camila, il n’avait pas envie de s’en rajouter une autre. Il avait pleinement confiance en Camila, il savait qu’elle allait faire bouger les choses, même si c’était lent. « T’es la première personne à qui j’en parle, en dehors de Camila. Crois-moi, rien que ça, ça aide déjà beaucoup. » Peut-être que ça pouvait paraître bien peu de chose d’avoir été là à l’écouter, mais pour lui, ça représentait beaucoup. C’était comme un poids qui pesait sur sa poitrine depuis trop longtemps et en parler lui donnait de l’air, il avait l’impression de pouvoir à nouveau respirer.
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I just know I wanna be with you
When I close my eyes, I get lost inside. I will find you, swear I will find you. There's a dark blue sky, but I close my eyes. I will find you, swear I will find you, I just know I wanna be with you. I wanna be free. So if I close my eyes I got you in my mind.
Valentina Lorenzi
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MEMBRE ☆ ordinary love we'll build our house in the trees
âge : Née le 6 juin 1986 sous le signe des Gémeaux, Valentina est âgée de trente-huit ans.
statut civil : Divorcée, pour les papiers officiels. Également célibataire depuis sa séparation au cours de l'hiver 2023.
occupation : À la tête de son propre cabinet d'architecture, Hestia Architecture, elle exerce en qualité d'architecte-urbaniste. Elle a décroché il y a quelques temps un contrat intéressant avec la ville et travaille actuellement sur la réhabilitation d'un quartier au nord de Brisbane.
adresse : Dans sa colove, au 328 Kangaroo Point avec Megan, Lionel, Nils et... Alice.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle
trigger : à discuter ensemble
warning : infidélité, avortement, coma, mort cérébrale
infos rp : ± 500/1000 mots ⋄ ≈ 10/15 jours ⋄ #9f63ad
The Lawn Bar (kangaroo) ⋄ samedi 23 mars › 18h15
(oufit) ⋄ Si on lui avait posé la question en début de soirée, Valentina aurait répondu qu’elle considérait Arshan comme un ami. Pourtant, il est vrai que subsistent beaucoup de zones d’ombre autour de lui ; l’italienne ignore encore beaucoup de choses en ce qui le concernent, et inversement. Mais des amis doivent-ils réellement tout connaître de l’autre pour avoir le droit à ce qualificatif ? Pas dans la vision de l’architecte. Du moment qu’elle est suffisamment attachée à quelqu’un pour se soucier de lui et vouloir être présente dans les périodes les plus difficiles de sa vie, alors, c’est que cette personne mérite d’avoir l’appellation d’ami. C’est précisément ce lien qu’elle a trouvé en Arshan, son partenaire de danse, et elle est heureuse qu’il s’ouvre à elle de la sorte ce soir. Les frontières bougent et leur amitié ne s’en solidifie que plus. D’autant que l’histoire d’Arshan n’est pas facile ; le simple fait de l’évoquer à haute voix doit réveiller ses terreurs. Elle aimerait pouvoir l’aider, Valentina. Elle aimerait lui être utile. Alors, quand elle propose son aide, elle le fait de bon cœur, sans se douter que cette main a déjà pu lui être tendue par ailleurs.
- Bien. C’est bien que tu ne sois pas tout seul avec ça, réagit Valentina en prenant quelques secondes pour assimiler toutes les confidences qui viennent de lui être faites. Et ça avance ? Elle a une idée d’où ils pourraient être ?
Si l’épouse d’Arshan travaille déjà sur le sujet, il est fort probable qu’elle dispose déjà de quelques éléments de réponse. Comme l’endroit où les enfants ont pu être amenés suite à l’arrestation ou la structure à laquelle ils ont été confiés. En embauchant un détective privé, ce doit être le genre de chose facile à trouver. Mais est-ce sur cette voie que la femme d’Arshan s’est aventurée ? Valentina l’ignore et, si l’envie de demander est forte, elle sait que ce n’est pas à elle d’interférer. Elle doit rester en dehors de tout cela tant et aussi longtemps que son ami ne lui demandera pas de jouer un rôle plus actif dans cette histoire. D'autant que, d'un point de vue extérieure, elle n'est pas forcément la mieux placée pour savoir ce qu'il traverse. Si elle-même n'est pas native de Brisbane et qu'elle a connu un parcours migratoire, le sien s'est passé sans encombre. La famille Lorenzi a rejoint le sol australien avec des visas, alors que le paternel venait implanter sa société de cosmétiques en Océanie. En dehors de cela, Valentina n'est pas une mère. Si elle a failli le devenir, ses choix l'ont conduite vers une décision toute différente, alors qu'elle était consciente qu'elle ne pouvait pas élever l'enfant de son ex-époux alors marié avec son ancienne meilleure amie.
- Est-ce que tu es arrivé seul avec tes enfants ou est-ce que… ?
Est-ce qu’il y avait une autre femme ? Leur mère ? En cas de réponse positive, cela rebattrait les cartes. Cela voudrait dire qu’Arshan est arrivé avec sa famille pour immigrer en Australie et que c’est en raison de cette séparation qu’il s’est retrouvé seul dans cette grande ville de Brisbane. Comment a-t-il rencontré son épouse actuelle ? Son mariage est-il le fruit du hasard et de l’amour ou cache-t-il autre chose ? Valentina ne peut faire autrement que laisser ses pensées suivre ce cheminement instinctif, alors qu’elle essaie tout de même de les masquer derrière les quelques nachos qu’elle mange.
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(She's a million moments) When her favorite record's on and she's dancing in the dark she can't stop her eyes from welling up. She makes sure that no one's 'round to see her fall apart.