badlands (elizabeth)

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 badlands (elizabeth)


Azhar Saleh
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Azhar Saleh
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pseudo : youngblood.
id card : ahmad kontar + aeroplvne (av) + staff bhc (code sign) + miserunt (icons) + huntingpearls (img profil)
pronom irl : elle
multicomptes : sailor (tamino), sierra (r.consentino), kendall (v.hacker), ilsa (m.lafontan) & declan (h.dickinson)
à contacter : sierra.
présence : présente, réponses le week-end
badlands (elizabeth) 2b90c8846fc3e7067f9129d55c408c1ae0a75a02
âge : 30 ans, d'aucuns diraient qu'il est en plein âge d'or, mais lui sent le poids du temps qui l'a eu à l'usure, et son corps déjà grinçant d'avoir été trop malmené.

statut civil : seul avec sa langueur, prêt à se plier en quatre pour un regard qu'il s'épuise d'attendre.

occupation : boxer professionnel, boxeur clandestin, l'appétit de destruction rassasié dans tous les rings. et les gains, dilapidés dans les casinos. les tables de poker comme amantes damnées, pas pour le fric, mais pour le frisson.

adresse : un loft au 17, sb&we. des ceintures et trophées gagnées à la force de ses poings de partout, en guise de déco, et un chien errant dans les pattes.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il
trigger : hard no : inceste, pédophilie, viol. // selon comment c'est abordé : agression sexuelle, violences conjugales, grooming & relations avec gros écart d'âge. // on peut plus en discuter par mp.
warning : addiction au jeu, violence, grossesse non désirée, abandon paternel.
infos rp : présence : quotidienne, réponses toutes les 2-3 semaines selon l'inspi.
style rp : j'écris en il ; entre 400 et 1500 mots, selon le rp, l'inspi, etc.
dialogues : en olivedrab, français ou anglais.

disponibilités : parlons-en par mp/discord.
en vrac : i bet on losing dogs ; kinsley #3
badlands ; elizabeth #2

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· Mer 22 Mai - 22:47

badlands

@Elizabeth Ackerley

C'est un après-midi pittoresque qui se délie sous le soleil paresseux. Une fois n'est pas coutume, Azhar a choisi de passer la journée au ranch, donnant un coup de main çà et là avant le déjeuner – s'appropriant les lieux et les êtres comme il le peut, un peu timidement. La famille est une affaire de pudeur, en ces terres reculées. Les âmes peinent à se dévoiler, et le font plus volontiers par le geste que par la parole. Sa mère et lui ont passé une heure à récurer les stalles dans un silence parfait, et Azhar a songé que c'était le moment qui les avait le plus rapprochés depuis des mois. Entre les cliquetis des râteaux et les effluves de paille fraîche ; c'est ainsi qu'ils se lient, avec de nouveaux non-dits pour enterrer les anciens. Les paroles ne sont guère plus au rendez-vous à table – enfin, il y a bien Jeff, le mari, qui tente quelques percées, sans jamais insister ; sans doute habitué à avoir une femme taciturne, depuis le temps, et à ce que son fils tienne d'elle, à cet égard. C'est au moment du café, pris à l'écart et une clope dans la main gauche, drôle de moment mère-fils, qu'elle s'est un peu déridée : à sa manière, toujours. En parlant des chevaux, des affaires, et osant quelques questions sur lui, sa carrière.

Pittoresque – trop pour durer. Les cigarettes se muent vite en cendres, les lèvres à nouveau se scellent. Enfin, presque. Il la croit partie vaquer à ses occupations – le laissant, lui, libre d'aller s'occuper de son propre cheval, après avoir dédié sa matinée à ceux du ranch – mais elle se retourne. « Y'a une fille qui est censée venir à quatorze heures. Elle a parlé de visiter les lieux, de voir si elle pouvait travailler avec un cheval calme… J'ai pas tout compris, mais bon, elle va pas tarder à être là. Je vais lui préparer Orion, on verra s'il lui convient. Si tu vois quelqu'un arriver, tu pourrais t'occuper de l'accueillir et de lui montrer le ranch ? » Azhar accepte d'un acquiescement ; sa monture pourra bien attendre, et il n'a rien d'autre de prévu, de toute façon. De surcroît, il faut reconnaître que les propos nébuleux ont aiguisé sa curiosité : les visiteurs sont rares, dans le coin. Et ceux qui s'aventurent sur la longue allée menant au ranch ne le font jamais sans un projet d'achat précis, ou une randonnée prévue avec Santiago. Or, aucune des deux options ne semble se préciser, sans quoi les paroles de sa mère n'auraient pas été si cryptiques. « On peut essayer Dakota, si ça colle pas avec Orion. » Remarque-t-il simplement, avant de se diriger vers la devanture. Encore un peu de marge d'ici à l'heure butoir, mais pas assez pour qu'il fasse autre chose en attendant ; et à présent, il ne veut surtout pas louper la mystérieuse arrivante. Il traîne donc le long des enclos, l'oreille tendue – et finalement récompensée par le ronron d'un moteur au loin, suffisamment bruyant pour laisser deviner une impressionnante carrosserie. Pour cause, c'est une BM d'un noir d'encre qui se profile de toute sa longueur dans l'allée poussiéreuse, contraste saisissant avec l'atmosphère brute des lieux.
Azhar aurait dû s'en douter : sa mère n'est pas du genre à accueillir n'importe qui dans son commerce chéri, surtout sans bien saisir les tenants et aboutissants de la visite, alors, de toute évidence, le chèque pour qu'elle accepte a dû être conséquent.

D'une distance prudente, il observe, se reposant sur l'excuse qu'il vaut mieux laisser les arrivants appréhender l'endroit avant de leur sauter à la gorge : c'est le chauffeur qui sort d'abord, allant ouvrir la porte arrière. La passagère sort, cascade blonde et traits fermés, et Azhar la reconnaît. Si, d'instinct, il songe qu'elle est la dernière personne qu'il aurait imaginée venir se crotter les chaussures là, il se souvient vite que, bien que lui ait été plongé dans ce monde-là la tête la première et sans être particulièrement aisé, le loisir équin est un luxe. Un que cette femme – dont il ignore toujours le nom – doit pouvoir s'offrir en un battement de cils. Se décollant avec nonchalance de la barrière à laquelle il s'était adossé le temps de patienter, il s'approche des nouveaux venus. « Bonjour, soyez les bienvenus au ranch Bradshaw. » Nul doute que le chauffeur s'éclipsera vite, que la visite ne le concerne nullement ; alors, même si, dans le doute et par politesse, il s'est adressé aux deux, c'est sur elle que toute son attention est rivée. Comme au casino, et au bar qui l'avait suivi juste après. « Je peux commencer par vous faire le tour du propriétaire ? Vous avez bien fait de renoncer aux Louboutins, ç'aurait été dommage de les salir. »


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âge : vingt-huit ans, née un quinze décembre 1995, en plein coeur de brisbane.
statut civil : célibataire. parce qu'elle a fini par briser le cœur de son ex-fiancé. cœur calciné. cœur cloisonné. elle ne cherche plus à aimer. faudrait-il encore qu'elle s'accepte comme elle est avant d'ouvrir son cœur.
occupation : ancienne cavalière professionnelle déchue de son statu quo d'étoile montante à la suite d'une chute. reconversion en tant qu'agente immobilière. choix par dépit. choix par défaut. tentative vaine de redorer son propre blason aux yeux d'un paternel déçu.
adresse : kangaroo point. un appartement, au numéro 045.
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trigger : pédocriminalité ; cruauté animale ; violence sexuelle (+on en parle en mp)
warning : accident ; fausse-couche ; fracture ; opération ; décès d'un animal ; addiction ; auto-destruction ; pensées sombres
infos rp : moyenne de 700 - 1000 mots (et plus) ; rp le weekend essentiellement.

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couleur des dialogues : #457b9d.

disponibilités : rp en cours.

heidi ; l'écho d'un passé fragile

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beth, elle se couche-tard pour se lever tôt. pas dû genre a avoir besoin de beaucoup de sommeil. sans doute un reste de l'hôpital et des nuits courtes des veilles de concours. elle mange toujours le matin, rarement à midi. prendra une collation vers quatre heures, si son ventre cri famine. depuis son accident, elle va faire du footing quatre fois par semaine et prend des cours de natation. pas question pour elle rester inactive. elle a retenté de monter à cheval, mais, elle se laisse trop facilement envahir par sa peur. quand elle ne trouve pas le sommeil, elle fait un footing sur la plage. elle ne conduit pas, bien qu'elle ait le permis. s'achètera peut-être un jour une voiture. se rend au boulot à pied, qu'il pleuve ou qu'il vente. ne fume qu'en soirée. quand l'alcool téléphone à la nicotine. ne boit que du café noir, jamais de thé. elle sent les orchidées et les roses. sa fleur préfère est l'hortensia. a rangé ses affaires et celles de raja dans une malle scellée dans son garage. n'a gardé que quelques photos, coupes et médailles dans son salon. elle parle quatre langues. l'anglais, l'allemand, le russe et le français. beth, avant son accident, était une téméraire. une battante. une amoureuse de la vie. depuis le jour tragique, elle est moins lumineuse. plus sombre. plus anxieuse. beth, elle a toujours été sensible, mais elle s'est renfermée. elle a cloisonné ses sentiments. par peur d'apparaître trop faible, trop fragile. ça la rend hautaine, presque froide, de tout masquer, tout le temps. beth, elle a des relations d'un jour, parfois de deux, jamais de plus. elle ne veut pas s'attacher. elle ne veut pas donner. elle a trop peur de faire des pots cassés. de perdre et de souffrir, encore.

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· Ven 24 Mai - 23:48

badlands

@Azhar Saleh


tw: mention d'addiction passée ; anxiété.

Depuis l’incident avec Heidi, au ranch de son enfance, elle n’avait pas cessé d’y penser, Beth, au bruissement sourd des sabots. Le clairon sonne le retour de ses angoisses. Crises de larmes inexpliquées en voiture. Cauchemars qui ne l’ont plus quitté depuis l’impact du cavalier dans le manège. Petits diablotins qui tambourinent à la porte. Retour de douleur dans l’épaule, elle avait bien pris le temps de consulter pour qu’on lui dise qu’au fond tout est dans sa tête. Tout est dans sa tête. Détraquée, une horloge montée à l’envers. Les aiguilles qui filent en sens inverses. Palpitant qui exerce des pressions. Tout est dans sa tête. Elle est retournée consulter l’un des psychologues du centre d’aide après avoir cherché toute la nuit une tablette de médicament pour faire taire la petite voix : comme quoi, le temps qui guérit, c’est un sacré bullshit. Point positif, elle n’a rien trouvé. N’a pas dormi de la nuit, mais elle n’a pas cherché à se procurer des antalgiques en errant dans les pharmacies de garde. Petite victoire sur une rechute qui aurait anéanti les efforts de ces dernières années. Pour une chute d’un étranger dans un manège. Et puis elle a parlé, longuement. De ce qui a réveillé ses maux. La conclusion n’a pas pris longtemps : les chevaux. Pas seulement la peur. Mais le manque. Car toute la vie d’Elizabeth s’est construite autour des chevaux. De sa plus tendre enfance jusqu’à sa construction de vie d’adulte. Comment vivre avec le manque constant de ce pourquoi elle s’est forgée ?

« Remontez », qu’il lui a suggéré. Dans un premier temps, elle n’a rien dit. L’a regardé sans broncher. « Sérieusement, qui vous en empêche, hormis vous-même ? » Dans le fond, ça l’a vexé, Beth. Qu’il pique dans le juste. Dans le vrai. Oh, vous savez, il fait rarement dans la dentelle. Mais sans doute est-ce mieux pour elle. Faut dire que lorsqu’on vous toise comme Beth le fait la dentelle n’est plus réellement d’actualité. « Ne laissez pas la peur gagner, vous valez mieux que cela », qu’il avait fini par ponctuer en rangeant ses affaires, conscient que, de toute manière, elle ne répondrait de rien. Mais à force de la côtoyer, il sait. Il sait comment dompter la teigneuse renarde. L’après-midi même, elle sortait des placards ses anciennes tenues. A repassé ses pantalons juste pour voir. Ses boots en cuir verni. Et, le lendemain matin, elle téléphone à un ranch. Explique rapidement le projet sans rentrer davantage dans les détails, expliquer simplement désirer travailler avec un cheval calme. Alignera le chèque demandé, l’argent n’est pas un problème qu’elle aura sans doute souligné.

Aussi, l’auriez-vous deviné. Ce n’est pas pour une virée shopping qu’elle a fait sortir la BM ce jour. Pantalon d’équitation impeccablement repassé. Bottes ajustées aux millimètres. Elle est presque étonnée qu’elles soient encore si bien réglées après tant d’années au placard. Elle n’a rien dit à personne, Beth. A, méticuleusement, choisi un ranch éloigné pour ne croiser aucune âme connue. Car, aussi retirée soit-elle de la vie équine, ses exploits et sa renommée passée la précèdent tout de même, tout autant que sa chute vertigineuse et ses excès. Enfin, ça ne l’empêche pas d’arracher la peau de ses ongles. Bien que l’anxiété se soit atténuée les signes extérieurs sont, eux, parfois toujours légèrement visibles. Oh, elle aurait pu demander à son chauffeur de faire demi-tour. D’arrêter tout. D’abandonner. Mais, quand une idée est en tête de la blonde, rien l’arrête. Têtue même dans les situations qui pourraient lui sembler périlleuses. Et puis la BM s’est déjà engagée dans l’allée du ranch alors, on peut ainsi dire qu’il est réellement trop tard. Elizabeth inspire, expire. Puis indique à son chauffeur d’un signe de tête qu’il peut venir lui ouvrir la portière. Ça ira mieux, après. Quand l’air se sera engouffré dans ses poumons. Et puis, soudain, une voix familière ou tout du moins dont le timbre ne lui est pas inconnu fait remonter ses prunelles contre le nouvel interlocuteur. Elle en aurait presque esquissé un rictus en coin d’étonnement.

« Azhar. Décidément, vous êtes de toutes mes aventures. Je vais bientôt croire que quelqu’un vous a engagé pour m’espionner » qu’elle lance en guise de salutation « je n’ai aucune rivière de diamants à dérober, cette fois, pas même une paire de Louboutins », qu’elle ajoute en remontant légèrement à sa hauteur tout en indiquant à son chauffeur de prendre les prochaines heures « par ailleurs, je trouve cela fort démodés, les Louboutins » qu’elle rétorque. Et, le plus drôle dans cette rencontre, c’est qu’elle n’a même pas remarqué, Beth, que l’anxiété s’est envolée. Parce qu’elle s’est concentrée sur autre chose. Que son esprit n’a plus le temps de tourner en boucle. Qu’elle n’a plus le temps de se questionner sur le temps qu’elle tiendra avant que ses démons ne s’emballent et ne s’amusent avec ses craintes. « On commence ? »

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· Dim 9 Juin - 19:42

badlands

@Elizabeth Ackerley

Une partie de lui s'attend à ce qu'elle prétende ne l'avoir jamais rencontré – voire à ce qu'elle l'ait réellement oublié. L'orgueil en aurait indéniablement pris un coup, mais comment Azhar aurait-il pu lui en vouloir ? Ils n'avaient partagé qu'une partie de poker – d'anthologie, certes – et un verre. Bien peu de choses, en somme. Lui a probablement sorti de sa mémoire nombre de personnes avec qui il s'est trouvé autrement plus intime. Mais, puisqu'il l'a reconnue, est-ce si naïf d'attendre qu'elle lui retourne la pareille ? Et, sur les lèvres entrouvertes, la surprise s'esquisse : elle a mémorisé jusqu'à son nom, prononcé sans fausse intonation. « Alors que c'est vous qui vous trouvez chez moi ? C'est plutôt moi qui devrais m'inquiéter. D'ailleurs, si c'est au sujet de la rivière, elle n'est pas ici. » Des mois se sont écoulés, depuis leur partie enfiévrée : à la longue, Azhar en a presque oublié le bijou, remisé sans cérémonie entre deux chemises. Parfois, il a surpris une pensée traîtresse lui étant dédiée et, alors, a retourné son armoire jusqu'à remettre les mains sur le trésor et l'admirer quelques instants – comme pour se convaincre de sa présence, là, contre toute attente. En revanche, s'est dissipée l'étrange fascination exercée par l'objet, la semaine ayant suivi le rapt ; où il pouvait l'observer pendant de longues minutes, à se demander ce qu'il pourrait bien en faire. Quelle légitimité il avait, à l'avoir ramené chez lui, acceptant sans protester l'issue plus que favorable. Et, lors de ses visites suivantes au casino Castillo, il avait cherché la femme du regard, espérant presque pouvoir rectifier le tir et lui restituer sa possession.
Ce n'était pas arrivé, et Azhar avait fini par ne presque plus y penser ; maintenant qu'il aurait enfin pu le lui rendre, le bijou est bien loin. C'est presque avec une légère gêne qu'il s'en amuse. Au moins l'a-t-il retrouvée – enfin, c'est plutôt le contraire.

« Je vous crois sur parole, on ne se pose pas vraiment cette question-là, par ici. » Ils misent sur la longévité, ici : sur ce qui survit aux chaleurs rudes et à la poussière, sans s'abîmer. Ce qui tient le coup. Le nom que portent les bottes, que ce soit le prestige d'un Louboutin ou un label obscur, importe peu, tant que le talon ne s'érode pas au fil des chevauchées. D'un acquiescement, il désigne le début de leur visite et se dirige vers les bâtiments érigés çà et là, entourés de prés à perte de vue. Il se contente d'en faire l'inventaire – écuries, manège couvert, rond de longe et carrière, tout y passant sans donner trop de précision : à en juger par la tenue et l'attitude de l'invitée, elle semble déjà connaître sur le bout des doigts l'utilité de chaque lieu. Et n'est pas bavarde ; deux excellentes raisons pour Azhar de ne pas s'encombrer de renseignements superflus. Néanmoins, tandis qu'ils longent la carrière qui brille par son absence totale de mouvements, et n'est embarrassée que de très peu de barres – contrairement à ce que l'on trouverait en centre équestre plus traditionnel – il lui semble crucial de reprendre la parole. « On est surtout dans l'élevage de chevaux, ici, vous avez dû le l'apprendre en trouvant l'adresse. On fait un peu de tourisme, aussi, et on a des chevaux pour, mais notre activité principale, c'est la reproduction et le débourrage. C'est pour ça qu'on a rarement des personnes qui montent, dans les carrières, et peu de matériel pour ça. Lors du débourrage, on apprend les bases du saut aux jeunes chevaux, mais pas plus. » Soigneusement, il évite de préciser son propre rôle, dans l'affaire : craignant peut-être de perdre en crédibilité, si elle savait qu'il est, ici, à peine plus important qu'un touriste – guère plus à sa place qu'elle. Au moins est-il assez au fait de ce qui se passe au ranch pour donner les bonnes informations, et cela amène sur un plateau d'argent la question suivante. « Et, du coup, qu'est-ce que vous attendez de nous, exactement ? On n'a pas très bien compris, au téléphone, vu que ça ne concernait ni un achat de cheval, ni du tourisme. »


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· Sam 15 Juin - 12:31

badlands

@Azhar Saleh


Oreille attentive, hausse doucement les épaules quand il évoque la rivière de diamants qui, quelques mois auparavant ornait encore la peau de porcelaine de son cou. Qu’importe, le bijou ne lui apporte, en réalité, aucun réconfort. Bien qu’offert par un tiers qui, un jour, aurait pu lui décrocher la lune. Le bijou rangé dans un tiroir de sa mémoire la blonde l’attention de la blonde file se heurter aux vastes étendues des terres du ranch. Le lieu lui est inconnu et, pourtant, au plus profond d’elle-même, cachée sous un amas de cendre, elle a cette sensation étrange, et quelque peu dérangeant en réalité, de retrouver une sensation connue. Mais, elle n’en fait rien. Fait en sorte de faire taire la petite voix dans sa tête. Laisse son masque de neutralité remonter sur sa face. Ça, elle sait faire, Beth. La neutralité tandis qu’elle l’écoute, attentivement, lui expliquer les tenants et les aboutissants de l’activité principale de la maison. Elizabeth aurait dû sentir la question venir. La conversation téléphonique avec la matriarche des lieux ayant été évasive. Elle réfléchit, Beth. La tournure de sa réponse, les mots qu’elle emploiera. Dire suffisamment sans en dévoiler plus qu’il n’en faut. Exit, la fin de carrière chaotique. Elizabeth va lisser les bords. « Comment dire. Je suis une ex-cavalière professionnelle, suite à une mauvaise chute, j’ai dû prendre une retraite anticipée des grands parcours, si je puis dire. J’ai perdu une partie de ma mobilité au niveau de l’épaule. Mais tout est en place maintenant alors, j’ai le droit de remonter. En amateur seulement. J’aimerais me remettre en jambe, ça fait quelques années que je n’ai pas mis le pied à l’étrier et j’avais plutôt envie d’un lieu, calme. Le net m’a recommandé ce ranch. Voilà, tout. »

La blonde sourit, légèrement. Sans pour autant offrir l’Hélios, mais suffisamment sincèrement pour que le demi-mensonge, ou les oublies sur ses peurs et le reste désastreux de sa fin de carrière passent à la trappe. Après tout, elle ne se livre déjà pas à son propre thérapeute alors imaginez à un inconnu lui ayant dérobé ses bijoux. Un haussement d’épaule, elle observe la carrière parfaitement silencieuse où seul le vent vient s’abattre pour faire se soulever le sable fin. Ça n’a rien d’une carrière olympique, à mille-lieu d’un centre équestre classique et ça lui va parfaitement. Parce qu’aussi hautaine et froide, put-elle paraître, Beth sait, pertinemment, que mettre le pied dans un centre équestre classique pourrait si aisément faire s’entrouvrir des brèches dans lesquelles les petits démons contre lesquels elle se bat pourraient aisément s’infiltrer. Une inspiration, la blonde remonte finalement ses prunelles claires contre le visage de son interlocuteur, l’observe un instant avant de tendre une main dans sa direction et de lancer, d’une voix relativement assurée « Elizabeth Ackerley, enchantée », qu’elle fini par lui concéder. Maintenant qu’il déteint ses bijoux, une partie de sa carrière, autant lui délivrer son identité, surtout si c’est sur ces terres que se joue la suite de sa guérison.


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