Broken hearts club est un forum city basé sur l'amour où l'action se déroule à Brisbane, en Australie. BHC est un forum simple et sans prise de tête où le but est de se faire plaisir, de se détendre et de faire des rencontres.Chez nous, le respect de tous‧tes et la bienveillance font partie de nos valeurs, car il est important pour nous de faire de ce forum un endroit safe pour tous‧tes. N'hésitez pas un seul instant à contacter harlan myers, dora oliveira et scott reeves, vos admins, si vous avez la moindre question ou le moindre problème.
These are the reasons I drink The reasons I tell everybody I'm fine even though I am not These are the reasons I overdo it I have been working since I can remember, since I was single digits Now, even though I've been busted I don't know where to draw the line 'cause that groove has gotten so deep --------------------------- feat. @Charlotte Fairchild
aujourd’hui, il rend visite à charlotte. l’idée de la retrouver le hante dès le réveil. il ne cesse de se demander ce qu’il doit porter, ce qu’il peut et doit amener. des fleurs ? un truc à manger ? des bouquins ? son snack préféré ? il n’en a aucune idée. il ne connaît pas les us et coutumes de ce genre de rendez-vous. il ne sait même pas comment ça va se passer. est-ce qu’on va les surveiller ou est-ce qu’ils auront un semblant d’intimité pour parler ? parler de quoi d’ailleurs ? la dernière fois qu’ils se sont vus, ils se sont « quittés », se fixant au rôle de beau-frère et belle-sœur. rien de plus. une belle connerie puisqu’il ne cesse de penser à elle, à ce qu’ils pourraient être et combien il aimerait pouvoir la voir, la rendre heureuse. jonty n’opte pas pour des fleurs mais bel et bien pour un livre, un roman de gare sans vraiment savoir si ça vaut la peine d’être lu ou non… un achat spontané, un peu débile mais peut-être un peu niais. la preuve de vouloir bien faire sans connaître le mode d’emploi.
le géant s’extirpe de sa voiture, défroisse les plis de son jean pour finalement prendre la direction de cet immense bâtiment, qui est moins effrayant que ce qu’il pensait. que s’était-il imaginé exactement ? une prison ? possible. passage par le secrétariat pour s’annoncer, jonty longo pour charlotte fairchild. il signe quelques papiers sans vraiment lire les petites lignes… et on l’emmène alors dans une salle presque accueillante. quelques tables, quelques chaises et fauteuils éparpillés un peu partout pour recevoir des discours privés et personnels. son regard balaie la pièce à la recherche de charlie. pas encore là. alors instinctivement, il reste debout dans un coin de la pièce, près d’une fenêtre et il attend…
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Charlotte Fairchild
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MEMBRE ☆ old wounds you got a little more to prove
multicomptes : adela (v. kirby) - monroe (b. lively) - josephine (f. allan) - roxane (s. shahi) -- shiloh (d. cameron) -- alba (n. wallace)
à contacter : le compte concerné.
âge : trente années effritées. trente années à se détruire, à se détester. trente-et-un octobre 1993
statut civil : en couple depuis l'âge de quinze ans avec Ryle. couple bancal, destructeur, défectueux. quinze années que son coeur est pourtant incapable de choisir entre les frères longo.
occupation : barmaid au Connor's Pub. employée par Taron depuis plusieurs années. loin d'être un modèle. on se demande encore pourquoi il ne l'a pas virée.
adresse : elle partage un appartement avec Gin. mais est souvent fourrée chez Ryle -- ou chez Jon.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle.
trigger : violences animales, violences faites aux enfants. - à discuter.
OUTFIT -- Elle a attendu toute la journée qu'il soit enfin l'heure à laquelle ils avaient fixé le rendez-vous. Une certaine nervosité. Beaucoup d'impatience. Charlotte ne peut s'empêcher d'appréhender cet instant où ils vont se retrouver. Elle est ici depuis près de quinze jours. Si cette clinique spécialisée dans les sevrages semble être une prison, elle ne s'y sent pas si mal finalement. Elle est en manque, bien sûr. Mais les symptômes s'amenuisent chaque jour un peu plus. Le mental joue beaucoup. Si au début, elle avait refusé d'être ici : Charlie s'y était habituée, même résignée et elle suit à la lettre les consignes médicales. Médecins, psychologues et infirmières s'acharnent à les aider -- elle et les autres -- contre leurs démons. Leurs addictions. _ Charlotte, ta visite est arrivée. Son coeur s'accélère dans sa cage thoracique alors que seulement quelques secondes la séparent de Jonty. Il est le premier à venir ici. Il y a plusieurs jours, elle a envoyé une lettre à Ryle. Une étape à cette thérapie : se sevrer aussi des personnes malsaines et toxiques qui l'entourent. Doit-elle en faire de même avec Jon ? Elle n'en a pas l'impression. Au contraire. Elle est le seul en qui elle a confiance. Quant à Eugenia et Martin, elle les ignore depuis qu'ils l'ont laissé dans le hall d'entrée de la clinique.
Elle arrive dans la salle réservée aux visites. Elle la découvre et son regard balaie la pièce. Jonty est à l'écart, le regard perdu vers la fenêtre. Pour le moment, ils sont seuls. Personne pour venir les interrompre. Pas de regard curieux. Juste eux deux. _ Hey... Qu'elle souffle pour attirer son attention. Un sourire étire ses lèvres lorsqu'elle croise son regard. D'un pas précipité, elle creuse la distance entre eux et vient passer ses bras autour de sa taille. Bordel ce que tu m'as manqué. Elle reste quelques secondes silencieuse, profite de cette étreinte et de son parfum qui lui chatouille les narines. Finalement, elle se sépare de lui et l'invite à s'assoir sur un des canapés. _ Comment tu vas ? Souffle-t-elle en retirant ses chaussures pour ensuite se mettre en tailleur sur le sofa. Charlie, elle, a le teint pâle. Elle semble fatiguée et a les doigts qui tremblent lorsqu'elle tend la main pour venir saisir celle de Jonty.
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le regard rivé sur l’extérieur, il se demande ce qu’il va pouvoir lui raconter. de quoi peuvent-ils parler ? il n’en a strictement pas la moindre idée. peut-être ne rien dire, juste être là. un « hey… » qu’il reconnaît entre milles le sort de sa torpeur et il tourne aussitôt la tête dans sa direction. charlie. elle est là. un poids se déleste de son cœur. elle a l’air épuisée mais elle est sur ses deux jambes et en toute honnêteté, il l’a déjà vu et vécu dans un état pire que celui-ci. ses bras s’enroulent autour d’elle, la paume de sa main sur l’arrière de sa tête quand elle vient creuser la distance entre eux pour l’enlacer. il ferme les yeux, appréciant et savourant les secondes de cette étreinte. un soulagement. il aimerait lui dire combien elle lui a manqué mais il n’ose pas briser cet instant… dont il a tellement rêvé.
ils finissent par prendre place sur un canapé. « comment tu vas ? » ses mains viennent entourer la sienne, tremblante. sa main disparait sous les siennes et il retrouve alors son regard. un tendre sourire étire ses lèvres alors que ses pouces caressent sa main. « soulagé de te voir, enfin ! merde, j’avais pris un bouquin mais je l’ai laissé dans ma bagnole --- », le stress de la revoir ou l’impatience de la revoir. il soupire et laisse tomber sa tête en avant. « comment tu vas toi ? », qu’il demande en insistant sur toi, plongeant son regard dans le sien.
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Charlotte Fairchild
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OUTFIT -- Jusqu'à maintenant, Charlotte avait refusé les visites au centre. Juste parce qu'elle refusait de voir Eugenia. Juste parce qu'on lui avait conseillé de prendre un peu de temps pour elle avant de se faire rattraper par la réalité. Et finalement, cela lui convenait bien. Enfin, jusqu'à ce que cette envie dévorante de voir Jonty ne la saisisse. Elle peut se sevrer de l'alcool et du crack, mais pas de toutes les drogues qu'elle consomme. Le tabac et Jonty : impossible qu'elle s'en éloigne plus. Impossible pour elle de tenir cette résolution. La dernière fois, ils se sont dit au revoir. Adieu. Mais elle en est incapable Charlie.
_ soulagé de te voir, enfin ! merde, j’avais pris un bouquin mais je l’ai laissé dans ma bagnole --- _ Un bouquin ? Elle laisse un léger rire s'échapper d'entre ses lèvres. _ Ils me font arrêter l'alcool et la drogue, ils ne me changent pas du tout au tout. Souffle-t-elle sur un ton rieur. Charlie est loin d'être une grande lectrice. Loin d'être une grande intellectuelle, aussi. Elle fait partie de cette génération qui passe le temps en scrollant sur son téléphone. Et à l'époque, en planant. A présent, elle devrait se trouver de nouveaux hobbies, de nouvelles passions. Apparemment, ici, elle serait aidée à le découvrir. _ comment tu vas toi ? Ses pouces caressent ses mains tremblantes. Le manque est toujours présent, malgré les substituts qu'ils lui donnent. _ Je crois que ça va... Elle tente un sourire rassurant. _ C'est difficile. Très difficile d'être ici. Mais maintenant, je crois que ça en vaut la peine. Ouais, elle ne pensait pas réussir à sauter ce pas un jour. Finalement, Gin avait eu raison de l'amener de force ici. -- oh ça, bien sûr, jamais elle ne lui dira. _ Je suis fatiguée, je n'ai plus d'appétit et j'ai eu une période compliquée. Mais ça va mieux, je dirai. J'avance. Au début, elle avait refusé de suivre les thérapies de groupe. A présent, elle se rend aux rendez-vous journaliers avec plaisir -- ou presque.
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« un bouquin ? » il hausse les épaules. oui, c’était une idée débile mais c’était la seule idée qu’il avait eu et qui n’avait pas été totalement débile. « ils me font arrêter l'alcool et la drogue, ils ne me changent pas du tout au tout. » « j’étais à deux doigts de te ramener des fleurs… », c’est pour dire.
« je crois que ça va... c'est difficile. très difficile d'être ici. mais maintenant, je crois que ça en vaut la peine. » il acquiesce, souriant. « je suis fatiguée, je n'ai plus d'appétit et j'ai eu une période compliquée. mais ça va mieux, je dirai. j'avance. » est-ce qu’il est ému et que sa gorge se serre ? oui ! et il essaie de dissimuler le tout derrière un sourire. un sourire et il ne semble pas capable de répondre quoique ce soit. il a les larmes coincées dans la gorge, tout comme cette peur de la l’entendre lui dire que les longo en général doivent être supprimés de sa vie. sans lâcher sa main, il l’amène à ses lèvres pour y déposer un baiser et rester comme ça au moins deux, trois secondes. « que t’avances, c’est le principal. j’peux même pas imaginer ce que t’endures, charlie, mais je suis persuadé que ça va aider --- », à sortir de la mélasse dans laquelle elle pataugeait depuis trop d’années maintenant. « t’as l’air d’être entre de bonnes mains, en tout cas. » oui, c’est ce qu’il pense. son regard se détourne, s’écrase sur leurs mains et y restent figé. un court silence s’installe, celui de la culpabilité. celle de ne pas avoir été lá au bon moment, de ne pas l’avoir « sauvé », de ne pas avoir su prendre soin d’elle… de l’avoir vu sombrer avec son frère sans bouger le moindre petit doigt – du moins, c’est ce qu’il pense.
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Charlotte Fairchild
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OUTFIT -- _ j’étais à deux doigts de te ramener des fleurs… Ses yeux s'écarquillent alors qu'un nouveau rire vient franchir ses lèvres. _ Ah ouais ? Je ne sais pas si on a le droit aux fleurs, ici. Mais c'est gentil de ne pas être venu les mains vides... Enfin, même si tu as oublié le livre dans ta voiture. Un sourire étire ses lippes et elle le bouscule légèrement pour le taquiner. Peu importe ce qu'il a amené avec lui, c'est l'intention qui compte. Le fait qu'il ait pensé à elle, à lui faire plaisir. Mais finalement, ça n'a que peu d'importance. Parce qu'elle est simplement heureuse qu'il soit là. A ses côtés. Heureuse qu'il n'ait pas refusé de venir la voir alors qu'ils devaient s'éloigner l'un de l'autre.
_ que t’avances, c’est le principal. j’peux même pas imaginer ce que t’endures, charlie, mais je suis persuadé que ça va aider --- t’as l’air d’être entre de bonnes mains, en tout cas. _ Oh tu sais, une vraie partie de plaisir. Elle lui offre un sourire rassurant. Malgré tout, elle souffre beaucoup Charlie. Physiquement, psychologiquement. Ici, ce sevrage, c'est difficile. Pourtant rien ne l'empêche de partir. Juste un contrat signé pour dire qu'elle s'engage à être clean et à ressortir d'ici seulement lorsqu'elle s'en sentira prête. Mais qu'est-ce que ça vaut, après tout ? _ Alors, raconte-moi, c'est comment en dehors de ces murs ? Elle laisse un rire nerveux s'échapper d'entre ses lèvres alors que leurs mains ne se quittent pas. Le contact de sa peau sur la sienne est rassurant. Au moins, rien n'a changé entre eux. Ils prouvent encore une fois qu'ils sont incapables de s'éloigner l'un de l'autre. _ Ce n'est qu'une prison édulcorée, tu sais. C'est plus beau qu'un centre pénitencier parce que c'est une clinique privé mais je n'ai pas plus accès aux informations de l'extérieur que si j'avais été incarcérée. Souffle-t-elle en roulant doucement des yeux.
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« oh tu sais, une vraie partie de plaisir. alors, raconte-moi, c'est comment en dehors de ces murs ? ce n'est qu'une prison édulcorée, tu sais. c'est plus beau qu'un centre pénitencier parce que c'est une clinique privée mais je n'ai pas plus accès aux informations de l'extérieur que si j'avais été incarcérée. » ce qu’il se passe en dehors d’ici, il essaie d’y réfléchir. par où commencer exactement ? il pourrait lui parler de sa dernière visite chez ryle qui revenait d’une soirée alors que c’était plus l’heure de prendre un déjeuner mais soit. il sait que ce n’est pas le moment d’en parler. ça ne sera sans doute jamais le moment d’en parler car il ne sait pas comment en parer --- que doit-il lui dire ? ryle s’est fermé, il n’a pas fait le moindre commentaire, sur la disparition de charlie, sur sa cure, sur la lettre dont il ne lui a même pas mentionné le contenu. « qu’est-ce que tu veux savoir ? j’pourrais t’parler d’mon nouveau boulot, franchement pas mal --- ça passe pas mal avec ma tête de redneck --- », qu’il dit avec un sourire amusé. « et du coup, vu que le taff est pas mal, j’essaie d’être le parfait employé pour les prochains mois, histoire de convaincre la boss de ne surtout pas me virer »
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Charlotte Fairchild
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OUTFIT -- Ici, elle a réellement l'impression d'être déconnectée. Et il semblerait que ce soit le but recherché. Mais Charlie ressent un manque incontestable. De Jonty, de Gin, de Marty -- même si elle leur en veut à tout les deux -- et de la liberté qu'elle avait. Même se rendre au pub lui manque, alors qu'elle est loin d'être l'employée du mois puisqu'il n'est pas rare qu'elle ne se pointe pas à l'heure à son service. _ qu’est-ce que tu veux savoir ? j’pourrais t’parler d’mon nouveau boulot, franchement pas mal --- ça passe pas mal avec ma tête de redneck --- et du coup, vu que le taff est pas mal, j’essaie d’être le parfait employé pour les prochains mois, histoire de convaincre la boss de ne surtout pas me virer Elle hoche doucement la tête, essayant de l'imaginer dans ce nouvel emploi. _ Une boss tu dis ? Une vague de jalousie vient s'emparer d'elle. De la jalousie qu'elle tente de masquer comme elle peut avec un sourire taquin. _ Etonnant pour un ranch, non ? De ce qu'elle en sait, les ranchs se transmettent de génération en génération aux hommes de la famille. Un cliché ? Probablement. D'un côté, Charlotte ne s'imagine pas être à la tête d'une telle entreprise. _ Enfin, si ça te plaît, c'est le principal, n'est-ce pas ? Un nouveau sourire rassurant. Et Ryle ? Qu'elle voudrait demander. Comment allait-il ? Comment avait-il pris la nouvelle ? Mais les mots restent coincés dans sa gorge. Jonty n'est pas la meilleure personne pour aborder le sujet. Enfin, si, parce qu'il est le mieux placer pour répondre à ses questions mais elle ne veut pas immiscer le souvenir de Ryle dans ces retrouvailles. _ Tu ne dois pas avoir à beaucoup te forcer pour être l'employé du mois, tu es dans ton élément. Et quand quelque chose te plait, je sais que tu fonces. Elle sait que ce n'est pas facile pour lui d'avoir à changer de travail aussi régulièrement. Malgré ses incartades, Charlie avait eu de la chance de croiser le chemin de Taron. Si elle n'était pas l'employée du mois, lui est le patron d'une vie. Elle vient serrer un peu plus ses doigts. _ Merci d'être venu. Souffle-t-elle finalement. _ En plus, tu as le droit à un traitement de faveur, je ne crois pas que cette pièce est souvent aussi vide. Sûrement est-ce à cause de l'heure tardive.
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« une boss tu dis ? » « une boss, ouais », et il acquiesce d’un signe de tête, comme si c’était un simple détail. « étonnant pour un ranch, non ? », il sourit complice. « c’est exactement avec ce même préjugé que j’y suis allé, mais elle a l’air de gérer le tout d’une main de maitre. » un haussement d’épaules. il ne la connaît pas encore très bien mais les apparences sont trompeuses, ce petit bout de femme semble gérer son empire et il avait le sentiment que ce boulot pourrait être le bon, du moins, il l’espérait. « enfin, si ça te plaît, c'est le principal, n'est-ce pas ? » il acquiesce, silencieux. « tu ne dois pas avoir à beaucoup te forcer pour être l'employé du mois, tu es dans ton élément. et quand quelque chose te plait, je sais que tu fonces. » « j’crois que j’commence à en avoir un peu ras le bol du manque de stabilité avec le boulot donc j’ai bien envie que les choses marchent avec ce ranch. » offrir un peu plus de stabilité à sa vie, une bonne idée qu’elle comprendrait. jonty avait travaillé jeune, pour pouvoir payer les factures et offrir une « vie » à son petit frère. prendre des responsabilités qui n’étaient pas censés être les siennes.
« merci d’être venu. en plus, tu as le droit à un traitement de faveur, je ne crois pas que cette pièce est souvent aussi vide. » « j’me fous royalement que cette pièce soit bondée ou non, j’avais surtout envie de te voir », il tourne la tête vers elle et une main vient se poser sur un de ses genoux, « j’pensais pas que tu m’demanderais de passer, que tu me proposerais --- », il avait eu peur de se voir effacé de sa vie, « j’ai cru que t’avais disparu, pour de vrai, pour de bon, et putain charlie, je peux te dire que je suis pas capable de le vivre une seconde fois --- » non, il était incapable de s’imaginer une nouvelle fois la perdre, ne plus la voir.
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