TW : mentions de violences conjugales
âge & naissance : Trente-huit années et demi, depuis ce jour de fin février - le vingt-huit, précisément - où tu as vu le jour dans une clinique privée de Brisbane, en 1985. origines & nationalité : Tes parents se targuent d’être Australiens depuis l’arrivée des premiers colons, sans jamais préciser que cela veut très certainement dire que tes ancêtres étaient bagnards. finances et emploi : $$$, vétérinaire, tu possède ton propre cabinet depuis quelques années. Tu es spécialisée dans les animaux domestiques, mais tu vas régulièrement donner un coup de main au Lone Pine Sanctuary, histoire de ne pas perdre tes acquis concernant la faune locale. Il arrive en effet que des animaux sauvages te soient apportés après avoir été trouvés blessés, et tu tiens pouvoir les prendre en charge au moins pour les premier soins, en attendant que des spécialistes puissent les prendre en charge. statut civil : Célibataire, malgré la pression de ta famille. Eux veulent te voir mariée à un « bon parti », toi, ça t’intéresse pas vraiment. orientation sexuelle : tes parents grimperaient aux rideaux, s’ils l’apprenaient, mais tu te considères comme bisexuelle. Tu n’as pas eu beaucoup d’expérience avec d'autres femmes, souvent par peur que l’information ne parvienne, d’une manière ou d’une autre, aux oreilles de ta famille. situation familiale : Petite dernière d’une fratrie de trois, tu te sens parfois un peu comme le vilain petit canard. Tu aimes ta famille, mais tu ne te reconnais pas dans beaucoup de leurs valeurs, et même à ton âge, tu te cherches encore. D’autant plus que l’intégrité familiale est depuis quelques temps menacée, et que tu ne sais pas vraiment sur quel pied danser, dans cette histoire. signe astrologique : Petit poisson perdu dans l’océan, ascendant vierge, combinaison qui se caractérise, semble-t-il, par une propension à se donner beaucoup pour autrui, quitte à parfois d’oublier. le pire tue-l'amour : Le manque d’hygiène. Intime, oui, mais pas que. Les mains sales, en particuliers, te rebutent. un fantasme : Le respect, et l’ouverture d’esprit. T’as grandi dans une famille où la place de la femme est vu comme étant quelque peu soumise à son époux, chose qui te hérisse². à Brisbane depuis : Ta naissance. Tu rêves parfois d’autres horizons, mais jamais tu n’as sauté le pas, incapable de te résoudre à tout laisser derrière toi. traits de caractère : À l’écoute - Aimant rendre service - Altruiste - Attentionnée - Aimante - Dévouée - Bienveillante - Compréhensive - Diplomate - Protectrice - Adorable - Crédule - Influençable - Ambiguë - Appliquée - Enthousiaste - Extravertie - Dépendante (affectivement) - Émotive - Suiveuse - Rebelle - Douce - Tendre - Efficace - Logique - Fidèle - Morale - Fière - Susceptible - Rancunière - Large d’esprit - Persévérante. avatar : Carey Mulligan (irish, welsh, english).

(family values) Si t’avais le recul nécessaire, tu dirais que tes parents ont, malgré toutes leurs bonnes intentions, fait n’importe quoi avec leur enfants. Michael et Maureen étaient, et sont toujours, des parents aimants, tu ne peux pas leur retirer ça. Un père ingénieur, qui à lui seul nourrissait sa famille, une mère au foyer, dont les journées étaient occupées à s’occuper de ses trois enfants. Michael Junior, dit Micah, d’abord. Le premier enfant, seul fils, l'héritier. Mildred, la première fille, la copie conforme de votre mère. Puis toi, Marnie. La petite dernière, arrivée bien plus tard. La famille est unie, ne manque de rien, et ton enfance est plutôt heureuse. Votre éducation, dans l’ensemble, est plutôt traditionnelle, et stricte. Beaucoup d’importance est accordée aux résultats académiques, et la foi et la morale catholique sont de rigueur. Croyants, bien que n’étant pas vraiment pratiquants - les messes n’étaient obligatoires que pour les grandes étapes du calendrier liturgique, ainsi que pour les saints sacrements - tes parents ont toujours eu une vision de la vie un peu archaïque, et pas question de déroger à leurs valeurs.

Ton frère, de douze ans ton aîné, a toujours été ton héros, ton modèle. Il faut dire que tes parents ne tarissaient pas d’éloges à son sujet. Belle figure, belle stature, grand, athlétique, intelligent, doué pour les études, charmant, charmeur, il ne semble avoir que des qualités. Tu ne crois pas avoir un jour entendu ton père ou ta mère formuler le moindre reproche à son égard. Et avec toi, c’était le grand frère rêvé. Toujours prêt à jouer avec toi, à t’aider pour les devoirs, puis, plus tard, à te couvrir de cadeaux et d’attentions. C’est l’admiration qui se lisait dans tes yeux, quand tu le regardais, qui s'entendait dans tes paroles, quand tu parlais de lui. Et c’est son exemple, que tu t’es efforcée de suivre toute ta vie.

Avec ta sœur, de dix ans plus vieille que toi, les relations ont toujours été plus compliquées. Devant trouver sa place entre le fils prodige et le petit bébé, elle ne s’est jamais vraiment intéressé à toi, si ce n’est avec une pointe de jalousie lorsque l’attention était tournée vers toi. Désireuse de toujours satisfaire les attentes parentales, elle s’est toujours conformée aux souhaits de vos parents, peu importe ses opinions, ses envies, et lorsqu’en grandissant, tu as montré quelques réticences à faire de même, le fossé entre vous s’est creusé. Vous ne partagez que très peu, et par conséquent, même si tu l’aimes, tu n’as jamais particulièrement recherché sa compagnie.

Une des choses qui, pour vos parents, grands-parents, et l’ensemble de votre famille, était absolument essentielle, c’était de bien vous établir. Pour ton frère, d’avoir une bonne position sociale, un métier honorable. Et pour tous les trois, de faire un beau mariage. Une épouse pour Micah, docile, respectueuse, prête à s’occuper de lui, et à lui donner de beaux enfants. Et pour ta sœur et toi, des époux de bonnes familles, si possible avec un patrimoine important, grâce à qui vous n’auriez pas besoin de vous salir les mains en travaillant.

(new members) La première à satisfaire ce souhait fut ta sœur. Peu après son dix-neuvième anniversaire, elle vous a annoncé ses fiançailles. Son fiancé, un jeune homme charmant, bien sous toutes les coutures, était le fils d’un couple d’amis de la famille, des gens partageant les mêmes valeurs, et l’union de vos deux famille ne pouvait que réjouir tout le monde. Le mariage, célébré quelques mois plus tard, a été l’occasion d’une cérémonie grandiose, et de fastueuses festivités. T’avais onze ans, et si t’avais bien compris ce qu’il se passait, à l’époque déjà tu commençais à te demander en quoi c’était une si belle chose que ça, pour une femme, de se marier. Bientôt trente ans se sont passés, depuis ce jour, et si au début, Mildred était sans doute follement amoureuse, tu vois bien qu’aujourd’hui, son bonheur n’est plus que feint. Ses quatres fils, tous adultes maintenant, ont quitté la maison, et l’amour qui la liait à son époux s’est largement étiolé. Pourtant, jamais il ne lui viendrait à l’idée de partir, de demander le divorce. Ce serait, pour elle, le déshonneur le plus total.

Micah, lui a pris plus de temps avant de s’établir. Il lui fallait, évidemment, d’abord faire de brillantes études pour s’assurer un avenir radieux. Études d’architecture, qu’il réussit avec brio, et sans trop d’efforts, s’illustrant en parallèle dans ses activités extracurriculaires. Ce n’est qu’a vingt-sept ans, donc, qu’il convole en justes noces avec une jeune femme de son âge, elle aussi issue d’une bonne famille, très sympathique bien que particulièrement effacée. Cependant, ce mariage n’était pas destiné à durer, et la jeune épouse mourut en couche un peu plus d’un an plus tard, en mettant au monde ta première nièce. Tu te souviens bien des obsèques. C’était la première fois, pour toi, que tu enterrais quelqu’un que tu considérais comme vraiment proche, bien que tu n’aies pas eu le temps de connaître ta belle-sœur aussi bien que tu l’aurais souhaité. Beaucoup de larmes ont coulé, ce jour-là. Pour cette jeune fille, partie bien trop tôt. Pour sa fille, orpheline, qui n’aura jamais la chance de la connaître. Pour ton frère aussi, dévasté par la perte de celle qu’il aimait. Tu t’es beaucoup investie, les mois qui ont suivi, dans la vie de ta nièce, la gardant souvent quand tu n’étais pas en cours, pour aider ton frère, et soulager un peu tes parents qui la gardaient le reste du temps. Ça t’as d’ailleurs conforté dans l’idée que tu n’étais définitivement pas prête pour le mariage, et encore moins pour la maternité, car si tu adorais - et adore toujours, tous tes neveux et nièces, t’as toujours été terriblement contente de les rendres à leurs parents.

Il était évidemment inconcevable que Micah reste père célibataire bien longtemps, et même, célibataire tout court. Un trop bon parti pour ne pas avoir un vaste choix. C’est vers Olive que son cœur l’a porté. Olive, de quelques années sa cadette, une femme douce, charmante, parfaitement convenable, et surtout, prête à s’occuper de la petite. Ils se sont rencontrés durant leurs études, et le rapprochement, plus tardif, s’est fait tout naturellement. La gamine s’est très vite attaché à sa belle-mère, attachement réciproque, et le mariage eut lieu rapidement. Entre toi et Olive, l’entente a été immédiate. Un peu plus proche en âge que ton frère et ta sœur, elle a été pour toi une source intarissable de conseils, de réconfort, une amie précieuse, qui a toujours su te guider, tout en entretenant cette flamme un peu rebelle qui brûlait en toi. Elle t’as poussé à faire tes propres choix, à ne pas te laisser dicter ta vie. Elle a été, en quelque sorte, la grande sœur idéale que Mildred, pour toi, n’était pas. T’as passé beaucoup de temps chez eux, la présence d’Olive n’ayant fait que renforcer l’admiration et l’amour que tu portes à ton frère. La naissance de leurs enfants, ensuite, t’as donné une excuse supplémentaire, celle de venir les cajoler, les gâter.

Jusqu’ici, la vie, et la famille idéale dont rêvaient Michael et Maureen, était la leur. Mais ça ne pouvait pas éternellement durer ainsi.

(real life)

Il y a eu toi, d’abord, qui est venu la première mettre un petit caillou dans l’engrenage. Pas question, pour toi, de t’amouracher du premier type venu et de lui pondre une myriade de mioches. Tu vois plus grand, plus loin. T’as des rêves, des ambitions, des passions. Impossible d’envisager de ne pas faire d’études, de ne pas avoir un travail, concret et épanouissant. Tes parents, bien que déçus de tes choix, ont été plus souples avec toi qu’avec tes aînés. Ceux-ci ayant construit leurs vies comme convenu, l’honneur est sauf, et tant que tu ne déroges pas aux grands principes qu’ils t’ont inculqués, ils te laissent un peu plus de liberté. Ce qui, naturellement, ne les empêche pas d’essayer, à chaque occasion, de te pousser au mariage. Et si études tu voulais, c’était à toi de les payer. C’est donc essentiellement par du babysitting, du dogsitting, et d’autres petits boulots variés que tu as pu financer tes études vétérinaires. Compensant le fait que tu n’as jamais eu les facilités académiques de ton frère par un travail acharné, tu as obtenu ton diplôme, et tu t’es lancée dans la vie professionnelle, d’abord comme associée dans une clinique, avant d’ouvrir la tienne il y a quelques années. Happée, consumée par cette vie tant espérée, l’aspect sentimental est passé à la trappe, et malgré quelques relations, par-ci par-là, rien n’a jamais duré. Tant par manque de temps, que parce que, en manque d’affection, en recherche d’approbation, tu deviens vite étouffante.

Le plus gros coup porté à cette famille parfaite, cependant, date d’il y a maintenant trois ans. Olive, à la surprise de tous, demande le divorce. Tu tombes des nues, violemment. D’autant que ce n’est pas tout. Les causes de sa décision sont terribles à entendre. Micah aurait été violent avec elle, l’insultant, la rabaissant, la manipulant, la forçant, parfois. Et il l’a trompée. Tu nages dans l’incompréhension la plus totale. Ce n’est pas possible. Tu ne peux pas y croire. Jamais ton frère ne ferait une chose pareille. Encore moins à Olive, la femme qu’il aime. C’est ridicule. Mais pourquoi Liv aurait-elle proféré de telles accusations ? Ce n’est pas une menteuse. Ce n’est pas son genre. Tu ne comprends plus rien. Tu ne sais quoi faire, qui croire, comment réagir. Alors, lâchement, peut-être, tu te ranges sagement derrière l’avis du reste de la famille, qui clame haut et fort l’innocence de Micah. Tu refuses de croire que ton frère soit le monstre qu’elle a décrit. Mais comment croire que Liv ment ? Trois ans, maintenant, que ces questions tournent en boucle dans ta tête. Que tu cherches à comprendre, sans y arriver. Que t’as perdu, aussi, ce lien que tu chérissait tant avec ta belle–sœur. Et elle te manque terriblement.

Le divorce a été prononcé, le juge optant pour une garde partagée à cinquante-cinquante. T’as assisté aux audiences, incapable de regarder Liv dans les yeux, refusant cependant de témoigner de quoi que ce soit. La seule chose, dans cette histoire, que tu espérais, c’est que les enfants soient pris en compte le plus possible. Qu’ils ne soient séparés ni de leur père, ni de leur mère. La plus jeune, en particulier. Elle est toute petite, encore, lors de la séparation, et contrairement à ses frères, qui ont toujours su s’adapter facilement - ce qui ne change en rien le déchirement qu’a dû être le divorce pour eux - elle est très attachée à sa routine. Ça fait partie des conséquences de son trouble autistique, qui lui a été diagnostiqué très jeune. A l’époque, tu t’étais beaucoup renseignée sur le sujet, et ce savoir s’est révélé très utile par la suite. Le divorce finalisé, et la garde organisée, tout ce petit monde a dû apprendre à vivre différemment. Et, comme tu le fais toujours, tu t’es efforcée d’être aussi présente que possible pour ton frère, et surtout les enfants. Mais c’est avec Pippa que le lien s’est particulièrement renforcé. Chez son père, les crises, les craquages, étaient plus nombreux. Et il t’es vite apparu que celui-ci ne savait pas vraiment les gérer, ou ne cherchait pas vraiment à le savoir. Première fêlure, pour toi, dans l’image idéalisée que tu as de lui. Alors, quand ça ne va pas, qu’elle réclame sa mère, c’est toi qu’il appelle, toi qui souvent parvient à l’apaiser, qui souvent aussi la prends chez toi, pour qu’elle bénéficie d’un environnement plus calme, entouré d’animaux - ce qu’elle adore. Les contacts que tu maintiens avec ton ex-belle-soeur tournent essentiellement autour de la petite, d’ailleurs. Et tu commences à douter de la décision du juge. Peut-être que Pippa serait mieux avec sa mère à temps plein. Mais tu ne peux rien y faire.

En vrac : Ton métier, c’est de soigner les animaux. Et au fil des années, t’en as recueilli plusieurs. Deux chiens - une femelle golden, Myra, et un mâle berger allemand, Priam, deux chats - deux femelles, Kezia et Jemima, un lapin - Caleb, et un oiseau - un gris du Gabon, Abel. | Passionnée par ton métier, il t'arrive souvent de passer de longues heures à la clinique en dehors des heures d’ouvertures, parfois même d’y passer des nuits entières à veiller un animal mal en point. | Tu n’as jamais réussi à te décider entre le blond et le brun, pour tes cheveux, aussi tu alternes régulièrement entre les deux. | Tu adores la pluie, en toutes circonstances. Que tu sois dehors, l’eau dégoulinant sur ton front, l’odeur de l’air humide dans les narines, ou bien au chaud chez toi, sous ta couette, à te laisser bercer par le clapotis des gouttes contre les fenêtres. | Le diagnostic de ta nièce, il y a quelques années, t’as poussé à t’investir dans des associations de soutiens, et particulièrement auprès de celles qui forment les chiens d’assistance. Il t’arrives régulièrement de proposer gratuitement tes services de vétérinaire pour le suivi des animaux, notamment. | Tu es végétarienne, et ce, depuis le premier stage que tu as effectué comme vétérinaire de campagne. | Récemment, tu t’es inscrite sur des applications de rencontres, juste pour pouvoir trouver un peu de chaleur humaine, de temps à autre.


rps en cours
all you need is woof / @Olive Morgan
toys & unicorn / @Rose Brooks
we're all in this together / @Oswin Hughes
rps terminés
mermaid vibes only / @"Rosalina Neves" (abandonné)

(f/m/nb) · clients.
Marnie possède sa propre clinique vétérinaire depuis plusieurs années maintenant, et dispose donc d'une clientèle fidèle et régulière.

(f/m/nb) · aventures.
Elle ne se pose pas, Marnie, c'est pas tellement son truc. Ce qui ne l'empêche pas de chercher le plaisir où il se trouve, avec ceux et celles qui pourraient le lui proposer.

(f/m/nb) · ami.e.s.
Des amies, peut-être même un ou une bff, des gens avec qui sortir se changer les idées de temps en temps, avec qui partager ses joies et ses peines.