Broken hearts club est un forum city basé sur l'amour où l'action se déroule à Brisbane, en Australie. BHC est un forum simple et sans prise de tête où le but est de se faire plaisir, de se détendre et de faire des rencontres.Chez nous, le respect de tous‧tes et la bienveillance font partie de nos valeurs, car il est important pour nous de faire de ce forum un endroit safe pour tous‧tes. N'hésitez pas un seul instant à contacter harlan myers, dora oliveira et scott reeves, vos admins, si vous avez la moindre question ou le moindre problème.
-- ft / @Ula Perkins tw: mention de décès, suicide.
Il avait fait en sorte de rentrer plus tôt ce soir, histoire de pouvoir préparer le dîner, de faire un petit truc sympa pour sa fille. Ils s’étaient organisés une soirée juste pour eux deux, alors il voulait faire les choses bien. Il était devenu père quand il avait été jeune, Maverick. Trop jeune pour ce genre de responsabilités. Mais il avait toujours fait de son mieux pour être à la hauteur. Il n’avait pas baissé les bras. Il n’avait pas pris la fuite, contrairement à sa mère. Cette dernière était partie du jour au lendemain et n’était jamais revenue. C’était dommage pour Ula. Mais elle n’avait pas été malheureuse, malgré l’absence de sa mère. Il l’espérait, en tout cas, le brun. Il avait tout fait pour. Il avait été aidé par ses parents, heureusement, sans quoi, il aurait difficilement pu aller au bout de ses études. Mais globalement, il espérait avoir offert à sa fille une belle vie, malgré les drames qui avaient pu s’abattre sur leur famille. Malheurs qui étaient encore difficiles à vivre au quotidien. Aujourd’hui, il n’avait pas envie de penser à tout cas. Il voulait se concentrer sur cette soirée et ne rien laisser gâcher ce moment.
Alors il mettait tout de côté, Maverick. La mort de sa femme et de son fils ; le suicide récent de sa patiente. Son histoire avec Neasa qui s’était terminée beaucoup trop tôt et de façon un peu étrange. Il avait beaucoup de choses dans la tête en ce moment, Rick, mais il était bien décidé à laisser tout ça de côté, au moins le temps d’une soirée. Il le devait bien à sa fille. Alors il avait préparé un bon repas, du moins, il l’espérait. Certain qu’elle aurait des choses à redire sur sa cuisine. Lui, ce n’était pas son métier, alors on pouvait lui pardonner, si ce n’était pas parfait. Dîner prêt, il s’était posé un peu dans le canapé en attendant qu’elle n’arrive ; ordinateur sur les genoux, pour compléter les quelques dossiers qu’il avait laissé tomber afin de rentrer plus tôt chez lui. Quand il avait entendu la porte d’entrée s’ouvrir, il avait quitté le canapé et son ordinateur pour aller la rejoindre. « Hey. » Il lança, sourire aux lèvres. Il était toujours content de retrouver sa fille, Maverick, elle était la prunelle de ses yeux ; indéniablement ce qu’il avait de plus précieux dans ce monde. Il avait parfois l’impression d’avoir tout perdu Rick, quand il repensait à cet accident. Mais, il réalisait bien assez vite que ce n’était pas le cas. Il avait encore Ula. Heureusement, qu’il l’avait encore. Il n’aurait probablement pas survécu, s’il l’avait perdue elle aussi. Mais, trêve de pensées déprimantes, celles-là l'envahissaient déjà trop souvent quand il était seul, pas besoin qu’elles viennent l’embêter ce soir. « J’espère que tu vas bien » Il ajouta, avant de la prendre dans ses bras pour la saluer. Il fallait qu’elle aille bien, elle n’avait pas le choix, sans quoi il serait bien obligé de retourner ciel et terre afin de l’aider. « T’as passé une bonne journée ? » Il demanda ensuite avant de s’éloigner, histoire de la laisser respirer un peu.
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I get a feeling which I can't escape
I stick to the tried and true. I won't be good enough for you, But what is good enough for you. Wake me up and yell at meThen maybe you don't fall asleep. Maybe we'll unlearn ourselves someday And love each other in an unselfish way.
Ula Perkins
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MEMBRE ☆ ordinary love we'll build our house in the trees
âge : une vingt-cinquième bougie soufflée toute la vie devant elle. et une ribambelle d'aventures en pagaille. gamine qui n'en est plus vraiment une. adulte qui ne veut pas grandir. le quart de siècle atteint et l'impossibilité de continuer de chanter "and i feel like 22". (14.02)
statut civil : cœur émietté le regard au loin. le palpitant à l'arrêt. le myocarde éteint. la femme de l'ombre. celle qui encaisse tout. sait tout. et se contente de n'être que la confidente d'un amour où elle interprète la cinquième roue du carrosse de cendrillon. cette sensation de ne pas être assez. assez bien. assez forte. assez charmante. et une maladresse à révéler des sentiments qu'elle a appris à enfouir depuis longtemps.
occupation : sous-chef, pâtissière à ses heures perdues, accro aux réseaux gamine dévoilée dans master chef. avec des inconnus. des amateurs. et une tête brune qui se démarque. et remporte la première place. créativité. intuition. et un goût pour les mélanges insolites. révélation. projecteurs et coups de lumière. ula a tout raflé en gagnant l'une des saisons. y compris une place de sous-chef dans l'un des meilleurs restaurants de brisbane. mais l'ambition est grande. tentative de pâtisser. des gâteaux à la pelle. les lèvres couvertes de sucre. et les réseaux qui semblent redemander ses recettes.
adresse : #032 kangaroo point un appartement dont elle est propriétaire. petit cadeau qu'elle s'est offerte avec une partie de ses gains de masterchef. un premier pas dans le monde adulte. un crédit dont elle est presque fière. ula a bien grandi.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle/her/she
trigger : inceste, torture animale, les rps explicites
i've been down - i've been beat. i've been so tired-that i could not speak. i've been so lost that i could not see. i wanted things that were out of reach. like a star that guides a ship across the ocean.
les choses n'avaient jamais été très évidentes pour la famille perkins. une vie semée d'embûches et de disparition. la première à avoir passé la porte sans se retourner, ça avait été la mère d'ula. qui avait décidé que se trimballer une gamine, ça faisait un peu trop pour elle. trop jeune. pas prête. à assumer. à affronter. ula en avait beaucoup souffert. se dire qu'elle n'était pas assez bien. pas assez intéressante aux yeux de sa maternelle qui n'avait même pas cherché à entrer en contact avec elle. même après toutes ces années. même pas quand elle avait remporté masterchef. cette absence, ula était parvenue à la combler. grâce à son père, maverick. et aux parents de ce dernier. ses grands-parents qui avaient élevé ula et en avaient pris soin. l'aidant à devenir la femme accomplie qu'elle était aujourd'hui. et puis il y avait sa belle-mère et son demi-frère. une présence qu'elle avait espéré et attendu. revoir son père sourire et heureux. mais cela n'avait été que de courte durée. désagréable impression que de se dire que le bonheur ne leur était pas vraiment destiné. pas sur le long-terme tout du moins. et que tout s'effondrait à chaque fois qu'ula ressentait ne serait-ce qu'une once de bonheur. et maverick il avait été là. contre vent et marée. il aurait pu partir. la laisser lui aussi. mais il avait toujours été présent. la soulevant du bout des bras. la poussant lorsqu'il était plus bas que terre. elle était la seule qui lui restait aujourd'hui. et ça avait été très dur de quitter le cocon familial pour emménager dans son propre appartement. un grand pas. un saut dans le vide. alors dès que maverick avait un peu de temps à lui accorder, elle sautait dessus. d'où sa présence ce soir.
ula avait toujours son lot de problèmes à l'heure actuelle. avec sa victoire et sa popularité naissante, la jolie brune avait rencontré son lot de haters. et de commentaires haineux. ula avait sans doute été trop envoûtée par ce beau monde qu'elle venait de rejoindre. celui des réseaux sociaux. aveuglée par les paillettes. et ula s'enfermait. petite recluse. dans ce monde de perfection. une perfection qu'elle cherchait plus que tout à atteindre. à frôler du doigt. sans vraiment y arriver. aujourd'hui encore, elle se mettait une pression. quelque chose d'assez surprenant quand on savait qu'elle excellait en cuisine et qu'elle passait ses journées entourée de nourriture. ula imaginait calories, pensait kilogrammes et rêvait contrôle. pas un très bon mélange. mais ça, maverick l'ignorait. ula se gardant bien de le lui dire. elle devait donner le change. la gamine heureuse malgré les obstacles. la réussite avant l'échec. malgré son départ du domicile familial, son père était sa priorité. s'assurait qu'il croyait aux mensonges de sa gamine. qu'elle allait bien. toujours. clé dans la poche, ula l'avait faite entrer dans la serrure, tourner un peu avant d'appuyer sur la poignée de la porte. elle était partie. sans réellement l'être. ça restait son petit cocon quand même. papa ! ula rendit son sourire à son père. un sourire derrière lequel se cachait bien des secrets. plus sombres les uns que les autres. mais impossibles à soupçonner. il n'y avait plus qu'eux aujourd'hui. alors elle ne pouvait pas le briser plus qu'il ne l'avait déjà été. tu me connais. ça va toujours. et toi ? le boulot ? changer rapidement de sujet. lui retourner la question. pour ne pas qu'il se concentre sur cette petite mimique qui se formait au coin de sa lèvre. sur sa lèvre qui avait tremblé l'espace d'un quart de seconde. ula se réfugia dans les bras de son père. elle en avait bien besoin. comme l'ado qu'elle avait été. comme la gamine qui avait grandi. elle avait toujours besoin de ça. surtout avec un cœur en miettes en plus de ça. tranquillement. j'ai couru un peu partout au restaurant. pas vraiment de pause. je bosse sur une nouvelle recette d'ailleurs. ula aimait échanger avec son père, le tenir au courant des grandes lignes de sa vie. et enfouir le reste sous le tapis. et la tienne ? déjà les sens d'ula se mettaient en éveil. l'odeur émanant de la cuisine qui venait lui chatouiller les narines. elle avait beau être passée maîtresse dans l'art de la gastronomie, elle ne disait jamais non à un bon repas cuisiné par son père. ça sent bon. tu nous as mijoté quoi ? curieuse. le ventre qui se mettait à grogner. elle avait déjà hâte de passer à table.
by delirium
Maverick Perkins
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ADMIN ☆ old wounds you got a little more to prove
paper rings
messages : 1895
rps : 53
pseudo : sweet poison (anaïs).
id card : michiel huisman (skeyde@av).
pronom irl : elle.
multicomptes : johann (taz skylar), arshan (dev patel), senàn (kit harington), moisés (david castañeda), harlan (joe keery), hasan (avan jogia), joel (tom blyth), eliseo (michael cimino), syed (rahul kohli).
à contacter : à contacter par mp pour l'administration sous harlan ; fiche ou discord pour les liens/rps.
âge : quarante-deux ans, la crise de la quarantaine qui ne devrait pas tarder.
statut civil : veuf, alliance encore au doigt, la page est difficile à tourner.
occupation : psychiatre, il a ouvert son propre cabinet il y a quelques années.
adresse : il habite dans une maison à southbanks & west end, autrefois avec sa fille, seul maintenant.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il
warning : abandon, mort d'enfant, deuil, suicide.
disponibilités : disponible ■■■□□ rps en cours
■ uc.
-- ft / @Ula Perkins tw: mention de décès, suicide.
La famille avait toujours été quelque chose de particulièrement important pour Maverick. Ses parents avaient divorcé quand il avait été encore très jeune. Mais, la famille s'en était toujours plutôt bien tirée. Ses deux parents avaient fini par se remarier et la famille s'était agrandie. C'était une famille un peu compliquée mais qui n’en restait pas moins unie. Il savait, le brun qu’il pouvait compter sur ses parents mais aussi sur ses frères et sœurs lorsqu'il en avait besoin. Ils avaient toujours été là pour lui. Il l' avait beaucoup aidé quand il était devenu père, beaucoup trop jeune pour assumer pleinement cette responsabilité tout en poursuivant ses rêves. Il savait très bien que s'il en était là aujourd'hui, c'était parce qu'il avait plus compter sur ses parents pour l'aider avec sa fille, pendant qu'il poursuivait ses études. La famille, c'était primordial à ses yeux. Alors, même si Ula ne vivait plus sous son toit, c'était important pour lui qu'ils continuent de se voir régulièrement. C'était sa fille après tout. Probablement la personne la plus importante qu'il ait dans sa vie. Son seul enfant, puisque son fils était mort dans un accident de la route. Cette perte tragique le poussait sans doute à avoir beaucoup de mal à laisser complètement Ula voler de ses propres ailes.
Peut-être qu’il était un peu lourd, par moment Rick, mais c’était plus fort que lui. Jusqu’à présent, elle ne s’en était jamais trop plaint, Ula, alors ça devait être plutôt bon signe. Il était fier d’elle et de ses réussites. Un peu effrayé par la visibilité offerte par sa victoire. La notoriété venait avec ses bons et ses mauvais travers. Raison de plus pour continuer de veiller sur elle. Il était vraiment heureux de la retrouver ce soir. « Ça va aussi. » Il répliqua, sourire aux lèvres. Une de ses patientes s’était donné la mort, sa petite amie avait plus ou moins rompu avec elle. Mais ça allait. Au moins pour ce soir, puisqu’il était avec sa fille. « Ça semble épuisant. » Il commenta suite à la description qu’elle lui faisait de sa journée. « Mais j’espère pouvoir goûter cette recette en avant première. » Il ajouta, dans un léger ricanement. Pour ce soir, c’était lui qui avait fait la cuisine. Ce serait forcément moins bon, mais au moins, ça allait lui permettre de laisser de côté les fourneaux au moins pour quelques heures. « Plutôt tranquille de mon côté. Quelques rendez-vous ce matin et beaucoup de paperasse cet après midi. » Il haussa les épaules. Lui, il n’avait pas eu besoin de courir partout. En principe, depuis qu’il avait son cabinet, ce n’était jamais vraiment la course. Les rendez-vous qui s’enchainaient pouvaient parfois être épuisants, mais ça restait gérable. « Rien d’extraordinaire, juste des lasagnes. » Lui, il s’en sortait assez bien en cuisine, tant qu’on ne lui demandait pas des trucs trop compliqués. Les lasagnes, il gérait plutôt bien, alors même si c’était un grand classique, il ne prenait pas de risque. « Tu veux boire quelque chose ? » Il demanda, en s’éloignant en direction de la cuisine. Le plat était prêt, mais ils avaient quand même le temps de boire un verre avant de passer à table.
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âge : une vingt-cinquième bougie soufflée toute la vie devant elle. et une ribambelle d'aventures en pagaille. gamine qui n'en est plus vraiment une. adulte qui ne veut pas grandir. le quart de siècle atteint et l'impossibilité de continuer de chanter "and i feel like 22". (14.02)
statut civil : cœur émietté le regard au loin. le palpitant à l'arrêt. le myocarde éteint. la femme de l'ombre. celle qui encaisse tout. sait tout. et se contente de n'être que la confidente d'un amour où elle interprète la cinquième roue du carrosse de cendrillon. cette sensation de ne pas être assez. assez bien. assez forte. assez charmante. et une maladresse à révéler des sentiments qu'elle a appris à enfouir depuis longtemps.
occupation : sous-chef, pâtissière à ses heures perdues, accro aux réseaux gamine dévoilée dans master chef. avec des inconnus. des amateurs. et une tête brune qui se démarque. et remporte la première place. créativité. intuition. et un goût pour les mélanges insolites. révélation. projecteurs et coups de lumière. ula a tout raflé en gagnant l'une des saisons. y compris une place de sous-chef dans l'un des meilleurs restaurants de brisbane. mais l'ambition est grande. tentative de pâtisser. des gâteaux à la pelle. les lèvres couvertes de sucre. et les réseaux qui semblent redemander ses recettes.
adresse : #032 kangaroo point un appartement dont elle est propriétaire. petit cadeau qu'elle s'est offerte avec une partie de ses gains de masterchef. un premier pas dans le monde adulte. un crédit dont elle est presque fière. ula a bien grandi.
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i've been down - i've been beat. i've been so tired-that i could not speak. i've been so lost that i could not see. i wanted things that were out of reach. like a star that guides a ship across the ocean.
il lui arrivait parfois de s'imaginer que leur famille était maudite. qu'un mauvais sort avait été lancé sur la famille perkins des générations en arrière, qui venait désormais s'abattre sur eux. ils en avaient vécu des revers. s'en étaient mangés des k.o. mais malgré tout ça, ils avaient toujours fini par se relever. à en ressortir plus fort. ce qui avait très souvent le don de surprendre la douce ula. bien des fois brisée, c'était très souvent maverick qui avait dû la relever. son job en tant que psychologue s'était révélé utile dans bien des situations. surtout quand ula avait été en âge de comprendre que sa mère les avait tout bonnement laissé. devoir assumer tous les rôles n'avait sans aucun doute pas été chose facile pour le père perkins. mais s'il y avait une chose, rien qu'un point qu'ils devaient retenir de la situation, c'était sans doute la force de caractère de maverick. en toute honnêteté, sans lui, sans le reste de la famille perkins, ula ignorait comment elle aurait bien pu tourner. mais au final, force était de constater qu'ula avait évolué en une femme douce et aimante. avec des cassures. brisée. mais pas traumatisée pour autant d'avoir manqué de l'amour de sa mère biologique. sans doute parce qu'elle ne l'avait jamais vraiment ressenti. tant de personnes avaient été présentes dans sa vie à un moment ou à un autre et étaient venus combler cette absence à leur manière. lui avaient inculqué différentes choses. alors maverick méritait sans aucun doute la palme du père de la décennie. ou des deux dernières décennies vu l'âge de la jolie brune. elle avait encore du mal à croire qu'autant d'années étaient passées. notamment depuis qu'elle avait gagné master chef, tout juste sortie de l'adolescence.
par la force des choses ou plutôt par celle des évènements, ula avait toujours été proche de maverick. quand elle s'était lancée dans ce long périple autour du monde, ils étaient restés en contact. cartes envoyées. call vidéo. forfait bien des fois dépassé. ula ne comptait plus les heures pendues au téléphone. la liste de ses notifications s'allongeant. même à son retour à brisbane, ula n'avait jamais été très loin. même après avoir quitté le domicile familial, elle restait la gamine de maverick. celle qui venait ici et là pour partager un repas. celle qui n'hésitait pas à venir demander conseil. celle qui renfermait pourtant bien des secrets malgré tout. elle avait vu son père bien trop de fois à terre pour oser y apporter sa touche. vider son sac. et se montrer vulnérable face à lui. ula flippait presque plus pour son père que pour elle-même. ce besoin de se mettre en retrait et de tout garder pour elle. pour ne pas le blesser une fois de plus. ne pas le briser. et le comble dans tout ça, c'est qu'il ne faisait presqu'aucun doute que maverick faisait de même. pourtant, ce fossé ne se ressentait pas. pas même ce soir. pas même alors qu'ula voyait les calories défilaient sous ses yeux et que sa gorge s'asséchait à l'idée de ce qu'elle allait ingurgiter pour le dîner. je suis contente de l'entendre. les lippes viennent s'étirer en un sourire réconfortant. et sincère. ula n'avait toujours souhaité que le meilleur pour son paternel. son bonheur avant tout. pourtant, en l'entendant, en l'observant, elle remarquait de la tristesse. ou une pointe de déception dans sa voix. un non-dit qu'elle ne voulait pas venir interrompre d'une question. elle voulait croire que tout allait bien. doux mensonge. épuisant mais excitant. le regard d'ula pétillait lorsqu'elle parlait cuisine. s'illuminait en pensant à tous les bons petits plats qu'elle allait concocter. et qu'elle avait déjà réalisé. c'était un exploit à ses yeux. se retrouver là où elle en était à son âge. le chemin qu'elle avait parcouru depuis l'émission. elle était fière d'elle. et espérer que maverick aussi. ça devrait pouvoir se faire. ula le regarda, de son air malicieux et taquin avant de rire. elle appréciait les critiques. les prenait avec enthousiasme du moment qu'on ne lui cassait pas du sucre sur le dos. alors elle avait déjà hâte de savoir ce que maverick allait en penser. ah la paperasse ... faut bien passer par là. ula posa une main compatissante sur l'épaule de son père tout en faisant la grimace à l'annonce de tout ce versant administratif qui l'avait occupé une partie de sa journée. s'il y avait bien une chose qui l'avait rendu phobique d'être une adulte, c'était bien ça. les monceaux de papiers qui s'accumulaient. et tout ce qu'il fallait remplir. jeez le monde adulte ne venait vraiment pas avec un mode d'emploi. je suis sûre que c'est délicieux. ula pouvait avoir la critique facile quand on s'attaquait à la cuisine, son domaine de prédilection, pourtant avec son père, c'était avant tout pour le charrier. elle ne critiquait jamais ce qu'il faisait et était juste fière de voir ce qu'il donnait derrière les fourneaux. pourtant, depuis quelques temps, elle ne voyait que calories et poids sur la balance. redoutant le moment où il viendrait servir une part de ce fameux plat de lasagne dans son assiette. un verre de vin, si tu as du rouge. ula n'était plus une gamine depuis longtemps, pourtant cela lui faisait toujours bizarre de demander à son père de lui servir de l'alcool. à croire qu'elle restait sa gamine avant tout. petite ula.
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Il aimait passer du temps avec sa fille, Rick. Il l’avait vue grandir, prendre de l’âge de jour en jour. La petite fille avait laissé place à l’adolescente qui elle-même avait fini par devenir adulte. Plus elle grandissait, plus elle s’éloignait de la maison. C’était normal, mais il devait bien admettre, en tant que père, que c’était difficile à accepter. Quand elle avait quitté la maison, ça avait été très dur pour lui. Il savait que c’était l’ordre normal des choses et il était heureux pour tout ce qu’elle avait accompli dans sa vie. Mais, ils étaient forcément moins souvent ensemble. Ce genre de repas alors, ils étaient précieux à ses yeux. Ula, elle était toute sa vie. Ce bébé dont il s’était occupé quand lui-même n’avait été qu’un gosse. Sa fille unique, son fils ayant été emporté dans un accident de la route. Il avait encore bien du mal à accepter la disparition de son fils et de sa femme, Rick. C’était compliqué au quotidien, il y avait des jours où il n’avait vraiment pas le moral. Mais il y avait Ula et elle était la meilleure raison qu’il ait de s’accrocher et de se battre contre ses peines. Pour elle, de toute façon, il pourrait soulever des montagnes, ça ne faisait aucun doute.
La retrouver ce soir, alors, c’était la promesse d’une bonne soirée. Il était content d’avoir laissé son boulot de côté pour s’occuper du dîner. Même si c’était évident que ce ne serait pas aussi bon que si ça avait été Ula la cuisinière. Il n’avait pas les mêmes talents en cuisine que sa fille, mais ce n’était pas grave, ça lui faisait plaisir de se mettre aux fourneaux pour elle. Et puis, elle, ça devait lui faire du bien de ne pas avoir à gérer le moindre repas, pour ce soir. « Tant mieux, c’est le principal. » S’épuiser dans une activité qu’on aimait, c’était clairement la meilleure source de fatigue qui soit. Elle aimait son travail Ula, il le savait, Rick et il en était heureux pour elle. « J’espère. » Il répondit, sourire aux lèvres. Il avait toujours été son cobaye quand elle avait été plus jeune et qu’elle passait des heures en cuisine à tester des trucs. Une place privilégiée à laquelle il était attachée, Maverick. Il était un peu comme son fan numéro un, celui qui la suivait depuis le tout début et personne ne pouvait rivaliser avec ça. « Ouais, j’ai pas vraiment le choix. » Il répliqua dans un léger rire, suite à la compassion de sa fille. Ça faisait partie de son métier, ce n’était pas la partie qu’il préférait, mais ça permettait de prendre du recul sur les situations de certains de ses patients et parfois d’avoir de nouvelles idées pour leur venir en aide. « Ne sois pas trop exigeante avec moi, quand même. » Ils n’avaient clairement pas le même niveau en cuisine tous les deux. Pour cause, lui ce n’était pas son métier. Il avait fini par s’éloigner vers la cuisine pour en ressortir avec deux verres et une bouteille de vin. Elle était majeure et vaccinée, il n’allait pas lui faire l’affront de lui proposer un jus de fruit à la place. Lui-même appréciait un bon verre de vin de temps en temps, ce serait donc hypocrite de râler là-dessus. Il avait déposé les verres sur la table basse, avant de les remplir, puis d’aller chercher de quoi grignoter, l’apéritif était aussi important que le reste du repas, après tout. « Alors, on trinque à quoi ? » Il demanda, une fois posé et son verre entre les mains. Il devait bien y avoir un truc important auquel trinqué, en cherchant bien, on trouvait toujours.
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occupation : sous-chef, pâtissière à ses heures perdues, accro aux réseaux gamine dévoilée dans master chef. avec des inconnus. des amateurs. et une tête brune qui se démarque. et remporte la première place. créativité. intuition. et un goût pour les mélanges insolites. révélation. projecteurs et coups de lumière. ula a tout raflé en gagnant l'une des saisons. y compris une place de sous-chef dans l'un des meilleurs restaurants de brisbane. mais l'ambition est grande. tentative de pâtisser. des gâteaux à la pelle. les lèvres couvertes de sucre. et les réseaux qui semblent redemander ses recettes.
adresse : #032 kangaroo point un appartement dont elle est propriétaire. petit cadeau qu'elle s'est offerte avec une partie de ses gains de masterchef. un premier pas dans le monde adulte. un crédit dont elle est presque fière. ula a bien grandi.
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La famille Perkins en avait connu des hauts et des bas ces dernières années. On pouvait même presque dire que cela remontait à la plus tendre enfance d’Ula. Ils en avaient eu des périodes heureuses. Et dans ces moments-là, ils l’avaient été puissance 1000, comme pour compenser avec tous les côtés sombres qu’ils avaient vécu et préparer tous ceux à venir. Aujourd’hui, la vie était … disons-le, différente. Elle n’avait plus la saveur d’autrefois. Ce bonheur de rentrer et de trouver son père, le regard bienveillant, le sourire aux lèvres observant sa femme et son fils. Le demi-frère d’Ula. Son frère. Peu importait la dénomination que l’on voulait bien lui trouver, Ula, elle l’avait toujours considéré comme un membre de sa famille à part entière. Pas de demi, de tiers, de fraction. Aujourd’hui, avec sa disparition, c’était différent. Peut-être que c’était une raison de plus l’ayant poussé à avoir quitté le nid familial si vite, si tôt. Le fait de ne pas vouloir rentrer le soir et trouver une maison vide. Silencieuse. Maverick comme seule âme pour l’occuper. Ce soir, Ula avait accordé du temps à son père. Depuis qu’elle était partie, les moments père-fille se faisaient bien plus rares. Alors quand elle avait eu cette journée de repos, ça lui était apparu comme une évidence. Maverick était tout ce qu’il lui restait et réciproquement, elle ne pouvait pas l’abandonner. Elle ne pouvait pas reproduire ce cercle vicieux entamé par sa mère des années auparavant. Ne voulait pas suivre les pas de cette génitrice qui avait claqué la porte sans se retourner. S’imaginer qu’Ula ne repensait jamais à son petit frère, à cette femme qui était un peu devenue comme sa mère, c’était mentir. Ula les revoyait sans cesse. Dans le salon. Dans la cuisine. Autour de la table. Concevoir un dîner pour deux personnes, visionner la scène, une scène à moitié vide, délestée de deux de ses personnages principaux. Et sentir cette boule dans la poitrine monter petit à petit. Cette maison était faite pour entendre du bruit, voir de la vie l’animer. Mais ce genre de sentiments, cette peine, elle n’osait jamais vraiment l’aborder avec son père. Par peur de le blesser. Par peur d’extérioriser une douleur enfouie depuis si longtemps. Mais Ula, elle devait se concentrer sur le présent, sur ce qui lui restait. Ceux qui étaient toujours là. A commencer par Maverick et le festin qu’il avait dû leur préparer. Ula avait d’ordinaire la critique facile, surtout lorsqu’il s’agissait de cuisine mais avec son père, elle se montrait toujours d’une infinie tendresse. Ou tout du moins autant que cela lui était possible. Ouais, ne t’inquiète pas. Je te ferai signe ! Il y avait pire comme source de fatigue que de faire quelque chose qu’elle aimait par-dessus tout. Elle avait eu une chance inouïe de trouver sa voie tout juste sortie de l’enfance. Une entrée dans le monde adulte qu’elle avait entrepris avec brio. Si elle pouvait se lancer quelques fleurs. T’as pas brûlé des pâtes ? Mis trop de sel ? Tant que t’as pas fait ça, je suis certaine que ça devrait être bon. Ula se revoyait plus jeune, traînant dans les pattes de celle qui était parvenue à remettre un sourire sur le visage de son père. Se hissant sur la pointe des pieds pour être certaine de voir ce qu’il se passait. Et comment tout reproduire. Goûtant chaque plat, chaque sauce avant que l’assiette n’en soit remplie. Ula, elle avait toujours été soutenue dans cette démarche un peu originale de vouloir rejouer les scènes du film Ratatouille. Les mains dans la sauce. Préparations et recettes plein la tête. Je te filerai bien un coup de main mais … je crois que tout d’un coup, j’ai une tendinite. Ou bien c’était une entorse. Je sais plus ce que le médecin m’a dit., finit-elle en riant. Est-ce que c’était possible de développer une allergie à tout ce qui était paperasse et administration en devenant adulte ? Si jamais ça ne l’était pas, Ula voulait bien se porter cobaye pour vérifier que vraiment y’avait pas possibilité. Je vais voir ce que je peux faire. Elle le regarda et lâcha un second rire. Chacun sa vocation. Il fallait de tout pour faire un monde comme elle aimait à penser. Elle ne s’imaginait pas faire ce que son père faisait au quotidien. Elle était toute aussi impressionnée par tout ce qu’il entreprenait. Une considération et un respect profond. Ula avait posé son regard sur les photos ornant le couloir. ça lui faisait toujours un petit peu bizarre de demander à son père de lui servir de l’alcool alors pourtant qu’elle était majeure depuis bien longtemps (enfin pas trop non plus). Je sais pas trop. A ce soir ? Fallait dire que la vie d’Ula était une véritable tragédie Shakespearienne, à la seule différence qu’aucun n’avait besoin de se sacrifier pour l’autre. A quoi bon ? Eli ne la regardait pas. Et elle ne parvenait toujours pas à comprendre ce qui clochait chez elle pour qu’elle ne soit pas heureuse pour lui. Ula prit le verre en main avant de regarder son père. A moins que tu n’aies une autre idée, moins banale. Elle lui adressa un petit sourire. Elle avait peur d’avoir plombé l’ambiance. Il avait peut-être un truc à dire de son côté.
by delirium
pardoooon pour l'attente
Maverick Perkins
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ADMIN ☆ old wounds you got a little more to prove
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messages : 1895
rps : 53
pseudo : sweet poison (anaïs).
id card : michiel huisman (skeyde@av).
pronom irl : elle.
multicomptes : johann (taz skylar), arshan (dev patel), senàn (kit harington), moisés (david castañeda), harlan (joe keery), hasan (avan jogia), joel (tom blyth), eliseo (michael cimino), syed (rahul kohli).
à contacter : à contacter par mp pour l'administration sous harlan ; fiche ou discord pour les liens/rps.
âge : quarante-deux ans, la crise de la quarantaine qui ne devrait pas tarder.
statut civil : veuf, alliance encore au doigt, la page est difficile à tourner.
occupation : psychiatre, il a ouvert son propre cabinet il y a quelques années.
adresse : il habite dans une maison à southbanks & west end, autrefois avec sa fille, seul maintenant.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il
warning : abandon, mort d'enfant, deuil, suicide.
disponibilités : disponible ■■■□□ rps en cours
■ uc.
-- ft / @Ula Perkins tw: mention de décès, suicide.
Il avait beaucoup souffert quand il avait perdu son fils et sa femme, Maverick. Pendant un instant, il avait cru que sa vie s’arrêtait, que ça ne valait même pas la peine de continuer. Il avait eu envie d’abandonner, avait regretté de ne pas être mort avec eux. Aujourd’hui encore, ça lui arrivait de se demander pourquoi lui, avait survécu et pas eux. Culpabilité du survivant qui continuait de le hanter, malgré les années. Mais au milieu de tout ça, de toute la peine qu’il avait pu ressentir, celle qu’il ressentait toujours, parce qu’il ne s’était pas totalement remis et savait qu’il ne se remettrait jamais complètement, il y avait Ula. Il y avait sa fille, qui souffrait aussi à cause de cet accident, alors elle était rapidement devenue sa raison de se battre. Il ne pouvait pas baisser les bras, parce qu’elle était encore là. Il ne voulait pas lui imposer plus de chagrin, alors ça avait été évident à ses yeux qu’il fallait qu’il donne tout ce qu’il avait. C’était grâce à elle qu’il ne s’était pas complètement effondré le brun. C’était elle qui lui avait donné la force de se relever et d’aller de l’avant. Il ne sait pas franchement où il en serait, sans Ula.
Alors il était, évidemment, heureux de la retrouver ce soir, comme à chaque moment qu’ils passaient ensemble. Elle était grande maintenant, adulte, alors forcément, ils passaient moins de temps ensemble. Ça rendait ces moments encore plus précieux à ses yeux. « J’espère, je serai toujours là pour m’occuper de toi. » Il haussa les épaules. Toujours était un bien grand mot, dans le fond. La logique des choses voulait qu’il parte un jour, bien avant elle. Mais ce n’était pas le moment de penser à ce genre de chose. L’important, c’était qu’elle sache qu’elle pouvait compter sur lui, en toute circonstance. « Non, je crois pas. » Il répliqua en faisant quand même mine de réfléchir, comme si le doute était permis. Non, il n’avait pas mis trop de sel et ça n’avait pas brûlé, sans quoi, ça se sentirait. « Ouais, bien sûr, repose donc ton poignet. » Il lâcha dans un léger rire. Il allait gérer son administration tout seul Rick. De toute façon, il n’avait pas vraiment le choix. C’était le côté un peu chiant de son boulot, mais il fallait bien y passer. « Fait un effort pour ton vieux père. » Il souligna, dans une exagération totale de la situation. Il n’était pas si vieux que ça et puis, il se remettrait des critiques culinaires, parce que ce n’était définitivement pas son job à lui, la cuisine. Chacun son domaine. Il lui avait proposé un verre, alors il avait rempli deux verres de vin. Classique, pas encore assez alcoolisé pour qu’il ait l’air d’un père prêt à se bourrer la gueule avec sa fille. « A ce soir, ça me semble pas mal. » Il répondit, sourire aux lèvres. « Ma vie n’est clairement pas assez captivante pour avoir un gros truc à célébrer. » Il ne fallait pas compter sur lui pour ça. Ces derniers temps, c’était calme dans son quotidien et dans le fond, ce n’était pas plus mal. Il avait besoin de calme après la mort d’Alicia et la fin de son histoire avec Neasa.
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I get a feeling which I can't escape
I stick to the tried and true. I won't be good enough for you, But what is good enough for you. Wake me up and yell at meThen maybe you don't fall asleep. Maybe we'll unlearn ourselves someday And love each other in an unselfish way.
Ula Perkins
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MEMBRE ☆ ordinary love we'll build our house in the trees
âge : une vingt-cinquième bougie soufflée toute la vie devant elle. et une ribambelle d'aventures en pagaille. gamine qui n'en est plus vraiment une. adulte qui ne veut pas grandir. le quart de siècle atteint et l'impossibilité de continuer de chanter "and i feel like 22". (14.02)
statut civil : cœur émietté le regard au loin. le palpitant à l'arrêt. le myocarde éteint. la femme de l'ombre. celle qui encaisse tout. sait tout. et se contente de n'être que la confidente d'un amour où elle interprète la cinquième roue du carrosse de cendrillon. cette sensation de ne pas être assez. assez bien. assez forte. assez charmante. et une maladresse à révéler des sentiments qu'elle a appris à enfouir depuis longtemps.
occupation : sous-chef, pâtissière à ses heures perdues, accro aux réseaux gamine dévoilée dans master chef. avec des inconnus. des amateurs. et une tête brune qui se démarque. et remporte la première place. créativité. intuition. et un goût pour les mélanges insolites. révélation. projecteurs et coups de lumière. ula a tout raflé en gagnant l'une des saisons. y compris une place de sous-chef dans l'un des meilleurs restaurants de brisbane. mais l'ambition est grande. tentative de pâtisser. des gâteaux à la pelle. les lèvres couvertes de sucre. et les réseaux qui semblent redemander ses recettes.
adresse : #032 kangaroo point un appartement dont elle est propriétaire. petit cadeau qu'elle s'est offerte avec une partie de ses gains de masterchef. un premier pas dans le monde adulte. un crédit dont elle est presque fière. ula a bien grandi.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle/her/she
trigger : inceste, torture animale, les rps explicites
i've been down - i've been beat. i've been so tired-that i could not speak. i've been so lost that i could not see. i wanted things that were out of reach. like a star that guides a ship across the ocean.
il y avait toujours mieux. toujours pire. ula était de ces personnes à l'esprit changeant. tantôt le verre à moitié plein. tantôt celui à moitié vide. quand il s'agissait de sa famille et de sa propre vie, elle était plutôt défaitiste. fallait dire que son père et elle avaient connu bien des drames, au point que même une série netflix n'aurait sans doute pas eu autant d'idées. et le pire restait à venir. un avenir qu'aucun des deux perkins n'aurait pu imaginer, même dans leurs pires cauchemars. pour le moment, ils vivaient encore à delululand, dans leur monde d'illusions et de désillusions. ils en avaient suffisamment vécu jusqu'à présent, pas vrai ? ils avaient bien le droit à un soupçon de répit avant que la bombe ne soit lâchée et que leur famille ne soit encore un peu plus brisée. mais il n'était pas l'heure de penser à ça. d'avoir en tête tous ces futurs scénarios catastrophes. pour l'heure, ula était chez son père, dans la demeure familiale, pour des retrouvailles père - fille très largement méritées.
c'était toujours extrêmement bizarre de revenir dans cette maison qui l'avait vue grandir. pour tout un tas de raisons. les plus tristes comme les plus heureuses. il lui arrivait parfois de se demander si son père avait fini par changer sa chambre en vieux débarras ou en rangement ou si, bien au contraire, ses murs étaient toujours recouverts de recettes et de tout un tas de photos des plats qu'elle avait pu concocter. elle n'avait pas osé pousser les portes de ce qui avait un jour été son antre, son petit cocon, depuis des mois. elle aurait compris si maverick avait voulu tout changer. vider, éliminer l'ancien pour faire place à du neuf. ou combler le vide. il avait une maison immense pour lui, un nombre incalculable de pièces auxquelles il fallait désormais trouver une utilité. pour ça, sa fille lui faisait entièrement confiance. il saurait en faire bon usage. je le sais bien ! merci ! ula adressa un sourire bienveillant à son paternel avant de continuer : tout comme moi. c'est vrai que j'ai laissé un vrai capharnaüm en partant et que je n'habite plus ici mais je suis pas loin. t'as le droit de passer à l'improviste. elle ignorait pourquoi mais elle avait ce sentiment qu'elle risquait de regretter sa décision plus tard. et si elle ramenait un garçon chez elle et que maverick débarquait ? elle l'aurait cherché à avoir dit ça. et puis ... d'un côté, ula était une grande fille. une adulte majeure et vaccinée qui avait vu du pays. du monde même. maverick ne devait plus vraiment attendre d'elle qu'elle se comporte comme une petite sainte, pas vrai ? alors ça devrait être bon. sinon j'ai le numéro de la pizzeria du coin dans mes numéros d'urgence. est-ce qu'elle charriait un peu trop son père quant à ses talents de cuisinier ? très certainement mais n'était-ce pas là l'un des buts de la famille ? vous rappelez vos petits défauts avec une touche d'humeur ? mon poignet te remercie. , lâcha-t-elle en riant. les papiers, l'administration, les factures, c'était probablement l'une des raisons qui avaient poussé ula à choisir une voie plus manuelle. en cuisine, y'avait pas besoin de tout ça. les seuls papiers qui passaient entre les mains de la jolie brune ne correspondaient qu'à des recettes. et ça, c'était clairement le genre de choses qu'elle appréciait. pour les autres genres de paperasses ... très peu pour elle ! est-ce qu'elle avait le droit d'utiliser l'excuse de l'allergie au papier la prochaine fois si maverick le lui proposait à nouveau ? hmm ... elle allait garder ça en tête pour le moment venu. la tendinite avait bon mais elle risquait vite de finir à court d'excuses. je vais essayer mais je te promets rien. et vieux ... vieux ... t'as encore quelques belles années devant toi, papa. je te promets de ne pas te parler du minitel des disquettes, ... arborait-elle un sourire machiavélique sur le visage ? bien évidemment. en véritable petit démon qu'elle était. elle adorait son père. cela ne faisait aucun doute. mais quand on vous tendait la perche, il fallait savoir l'attraper au passage et en profiter. ula avait donc sauté sur cette occasion qui lui était offerte. la jolie brune avait pris le verre de vin avec plaisir. elle était habituée à d'autres formes un peu plus fortes mais devant son père, elle agissait toujours comme si modération était son meilleur copain. une histoire passionnée. mais une fois les rideaux tirés ou en tout cas en présence de ses amis, ula se comportait un peu moins comme une dame, buvant sa bière directement à la bouteille. dans ce cas, à ce soir. à ce dîner. et à tes efforts. t'es le meilleur. la brunette posa un regard tendre sur son père. celui qui l'avait élevé. avait tout enduré afin que sa fille puisse vivre la vie qu'elle menait aujourd'hui. elle lui devait tout. toutes les chances qu'elle avait eu. toutes les occasions qui lui avaient été proposées et qu'elle avait saisi. si elle en était là, c'était en grande partie grâce à lui également et elle ne pouvait que lui en être reconnaissante. ça ne peut pas être pire que la mienne, y'a forcément quelque chose à raconter. le calme plat. le vide intersidéral. voilà comment la vie sentimentale de la brune aurait pu être résumée. parce qu'elle était encore incapable de mettre des mots sur ses sentiments. d'ouvrir les yeux et de se rendre compte. mais non, elle était complètement aveugle face à la partie qui se déroulait entre eli et stella alors qu'elle restait assise sur le banc de touche. simple spectatrice. t'as des regrets parfois ? des choses que tu voudrais changer ? il était bien possible qu'elle vienne plomber l'ambiance avec sa question. mais ula avait besoin de conseils. peut-être que ce dîner avec son père lui permettrait d'ouvrir les yeux. ou bien s'enfoncerait-elle un peu plus dans son rôle de spectatrice ...
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Maverick Perkins
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à contacter : à contacter par mp pour l'administration sous harlan ; fiche ou discord pour les liens/rps.
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Parfois, Maverick se demandait si, même inconsciemment, il n’avait pas mis trop de responsabilités sur les épaules de sa fille. Il s’était accroché à elle quand il avait tout perdu. Il s’était souvent dit que si elle n’avait pas été là, il n’aurait jamais trouvé la force de se battre, trop happé dans ses tourments. Elle n’avait rien demandé, Ula, elle avait souffert tout autant que lui, alors des fois il se demandait s’il ne lui avait pas ajouté une responsabilité en plus pendant toute cette période. Est-ce qu’elle le ressentait comme ça, elle ? Dans le fond, il ne savait pas, puisqu’il ne lui avait jamais posé la question. Maintenant qu’il estimait avoir plus ou moins tourné la page, c’était un sujet dont il ne parlait pas. Ou très peu. Bien souvent, il se disait que ça ne servait pas à grand chose, de se replonger dans les souvenirs douloureux. Ça ne servait qu’à réouvrir les plaies et il n’avait pas besoin de ça, Rick. Ça revenait déjà suffisamment sans raison, pour ne pas en plus qu’il provoque lui-même ces fichus souvenirs qui continuaient de faire tant de mal. Ce n’était peut-être pas digne d’un psy, mais comme on dit : les cordonniers sont souvent les plus mal chaussés.
Dans tous les cas, il semblait bien qu’elle ne lui en voulait pas, Ula pour la façon dont il avait géré les choses à ce moment-là. La preuve, elle continuait de venir le voir et leurs habituelles réunions étaient plutôt chargées de joie que de haine. Tant mieux, il ne le supporterait sans doute pas Rick. Il avait toujours besoin d’elle et il se plaisait à croire que si elle, elle avait besoin de lui, elle savait qu’elle pouvait venir le voir, n’importe quand, peu importait l’heure du jour ou de la nuit. Ula elle était et sera toujours, sa priorité. « Hm, voilà quelque chose qui a évolué alors. J’ai souvenir de m’être parfois fait engueuler en débarquant à l’improviste dans ta chambre. » Il répliqua dans un léger rire. Les débuts d’adolescence leur avait demandé à tous les deux de prendre leur marque. Il devait bien admettre avoir été un jeune père quelque peu maladroit, mais au moins, il avait appris de ses erreurs au fil du temps. « C’est pas très sympa, mais j’vais prétendre ne pas être profondément blessé. » Il répliqua, portant sa main sur son cœur, comme s’il souffrait vraiment de cette remarque. Il plaisantait, évidemment. Il en fallait quand même un peu plus que ça pour le blesser. Un rire s’échappa de ses lèvres alors qu’elle évoquait son poignet. Pas de crainte là-dessus, il pouvait s’occuper de sa paperasse tout seul. D’autant plus que laisser le boulot à quelqu’un reviendrait à divulguer des choses confidentielles sur ses patients et il en était hors de question. Même à sa fille, il ne disait rien, ou juste des informations éparses, sans prénom, sans nom, sans détails trop précis pour qu’elle puisse retrouver la personne en question. « C’est ça, t’as raison, viens pas me parler de choses que tu ne connais même pas. » Il commenta, d’un air amusé. Son âge, de toute façon, il ne le vivait pas si mal que ça. Et même s’il n’avait aucun intérêt pour les réseaux sociaux, il s’estimait quand même assez au courant des dernières révolutions du monde. Il avait fini par ouvrir une bouteille de vin et remplir deux verres. Il ne buvait pas beaucoup Rick, mais un verre de temps en temps ne faisait de mal à personne. « Ça me semble être un toast parfait. » Il répliqua en trinquant avec la jeune fille. Pas grand chose à trouver dans sa propre vie pour avoir de beaux sujets de célébration. « Tu parles, il se passe toujours plein de trucs quand on a la vingtaine. » Dans son cas à lui, il avait jonglé entre sa vie étudiante et sa vie de père, mais globalement, il se souvenait qu’à cet âge, il sortait quand même beaucoup plus qu’aujourd’hui. Il lâcha un léger soupir suite à la question de sa fille, pris le temps d’avaler une gorgée de vin avant de répondre. « Beaucoup, comme tout le monde, je suppose. » Il haussa les épaules. Il regrettait d’avoir pris la voiture, ce fameux soir. Plus récemment, il regrettait de n’avoir pas pu sauver sa patiente. Des regrets, il en avait plein, mais il savait que malheureusement, on ne pouvait rien changer. « Je me suis fait largué y a pas longtemps, alors ça aide pas beaucoup. » Il répliqua dans un léger rire. Mieux valait se cantonner au passé récent et ne pas s’enfoncer trop loin, parce qu’il y avait des regrets qui pouvaient aisément plomber l’ambiance.
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statut civil : cœur émietté le regard au loin. le palpitant à l'arrêt. le myocarde éteint. la femme de l'ombre. celle qui encaisse tout. sait tout. et se contente de n'être que la confidente d'un amour où elle interprète la cinquième roue du carrosse de cendrillon. cette sensation de ne pas être assez. assez bien. assez forte. assez charmante. et une maladresse à révéler des sentiments qu'elle a appris à enfouir depuis longtemps.
occupation : sous-chef, pâtissière à ses heures perdues, accro aux réseaux gamine dévoilée dans master chef. avec des inconnus. des amateurs. et une tête brune qui se démarque. et remporte la première place. créativité. intuition. et un goût pour les mélanges insolites. révélation. projecteurs et coups de lumière. ula a tout raflé en gagnant l'une des saisons. y compris une place de sous-chef dans l'un des meilleurs restaurants de brisbane. mais l'ambition est grande. tentative de pâtisser. des gâteaux à la pelle. les lèvres couvertes de sucre. et les réseaux qui semblent redemander ses recettes.
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'cause i knew you were trouble when you walked in, so shame on me now. flew me to places i'd never been 'til you put me down. i knew you were trouble when you walked in. so, shame on me now. flew me to places i'd never been. now i'm lyin' on the cold hard ground.
elle avait su très tôt, ula, qu'elle voulait passer ses journées à cuisiner. pour elle et pour les autres. avant tout pour les autres. elle parvenait à se contenter d'un sandwich réalisé en deux minutes, d'une salade préparée à la va-vite. mais elle aimait voir le sourire sur le visage de ses proches, des clients du restaurants de quiconque goûter ses plats une fois que la fourchette venait toucher leurs lèvres. explosion de saveur qu'elle travaillait avec conviction et ferveur. parce qu'elle voulait toujours faire mieux. parce qu'elle aimait l'idée qu'un jour, ils y repenseraient et auraient le sourire. que cela devienne un joli souvenir. un agréable moment qu'ils avaient passé. ils ignoraient sans doute qui elle était. qui se cachait derrière les mets qu'ils dégustaient. elle ne se faisait pas de doute là-dessus. cette idée qu'elle n'était qu'une inconnue pour eux. donnée non identifiable. mais ses plats marquaient. ses talents dénotaient. alors ça faisait forcément un petit quelque chose. petite explosion de joie. et parfois, ula se laissait aller à se lancer dans le sucré. cela lui arrivait de plus en plus dernièrement. jouer avec les saveurs. jouer avec les aliments. elle était avant tout cuisinière. cheffe. mais elle se découvrait une seconde passion pour la pâtisserie. entendre les morceaux de tarte craquer sous son couteau. voir l'association de couleurs de fruits. association harmonieuse. presqu'instagrammable. aujourd'hui, on avait confié à ula la réalisation du dessert. disons plutôt qu'elle avait un peu forcé la main à l'équipe. elle avait tout juste mis au point une nouvelle recette. avait tenté des trucs et en était terriblement satisfaite. alors forcément, elle avait voulu faire partager ça avec les clients du restaurant.
ula venait de passer les dernières heures à préparer les mets des convives du restaurant. et elle venait de mettre la touche finale au dernier dessert qu'il fallait envoyer avant qu'enfin, la cuisine puisse souffler et se dire que tout était prêt. que ce service du midi était terminé. fini. avant de reprendre le soir-même. à l'entrée de la cuisine, ula regardait avec appréhension les clients se servir et goûter. elle ignorait s'ils étaient heureux ou satisfaits. elle ne les entendait pas parler, dans tout ce brouhaha. elle flippait. sacrément. et si elle s'était plantée ? si elle avait eu trop confiance en ses capacités ? et s'était viandée ? en son for intérieur, tout se mélangeait. elle était pourtant convaincue des saveurs. la présentation était agréable à l'oeil. mais on ne savait jamais. quelque chose clochait peut-être. elle voit les derniers clients quitter la salle, régler et s'en aller. et elle attend. c'te tension est insoutenable. invivable. enfin, quelqu'un lui fait un signe. est-ce un bon ou un mauvais signe ? elle s'approche, non sans avoir quitté son tablier de cheffe. moins formel. plus décontracté. c'est ce qu'elle essaie de transmettre. qu'elle est approchable. ne passe pas toutes ses journées derrière un fourneau. que ce soit au restaurant ou chez elle. hmm ... bonjour. , lâché assez surprise que son prénom soit mentionné sans qu'elle n'ait eu à se présenter. après un instant, des souvenirs lui reviennent. et elle comprend. prend conscience de qui se trouve en face d'elle. neasa. elle doit sans doute ignorer qu'elle sait. qui elle est. qui elle a été pour son père. qui elle est, sans aucun doute, toujours. ula. ula perkins. mais je suppose que vous le savez déjà. un petit sourire timide vient se former sur ses lippes. elle ignore dans quoi neasa cherche à s'embarquer. si elle est venue lui parler de son père. de sa relation avec maverick. pas de problème. j'ai encore un peu de temps jusqu'au service du soir. elle aurait dû faire attention au nom de la personne qui l'avait contacté sur les réseaux. demander plus d'informations à son agent au lieu de simplement accepter et de passer pour une personne qui ignorait ce qu'elle voulait. où elle allait. et qui commençait de plus en plus à redouter ce que neasa souhaitait. merci, contente de l'entendre. je commençais un peu à flipper. je n'en fais pas tant que ça pour le restaurant alors forcément, quand ça arriver, c'est comme une source de stress supplémentaire. les yeux d'ula restaient posés sur nilsa. que voulait-elle ? mettant les deux pieds dans le plat, ula posa directement la question. au moins, elle ne tournait pas autour du pot. du coup ... y'a une raison particulière à tout ça ? le regard était appréhensif, apeuré. que pouvait-elle donc bien lui vouloir, enfin ?
by delirium
pardon pardon pardon
Dernière édition par Ula Perkins le Dim 11 Aoû - 11:08, édité 2 fois
Maverick Perkins
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-- ft / @Ula Perkins tw: mention de décès, suicide.
Être père, c'était sa plus grande réussite. La chose dont il était le plus fier. Pourtant, Rick, il était devenu père particulièrement jeune. Il sortait à peine de l'adolescence, n'était encore qu'un gamin lui-même. Il aurait facilement pu tout foirer le brun. Prendre la fuite, ne rien assumer, mais finalement ce n'était pas lui qui l'avait fait. Comme quoi, ce n'était pas un luxe réservé exclusivement à la gente masculine. Lui, il n'avait jamais baissé les bras. Il n'avait jamais eu envie de le faire. Malgré toutes les difficultés auxquelles il avait pu être confronté en devenant père si jeune, il n'avait jamais eu envie de prendre la fuite, Maverick. Heureusement qu'il était resté, parce qu'Ula était ce qui le rendait le plus heureux dans la vie. Même dans les moments difficiles, ceux qui pouvaient sembler insurmontables, elle était son ancre. Celle qui l'empêchait de couler et de se laisser sombrer. Heureusement qu'elle était là, Ula, parce qu'il ne savait pas ce qu'il ferait sans elle. Elle était tout ce qu'il lui restait depuis qu'il avait perdu sa femme et son fils. Il chérissait chacun des moments qu'ils passaient ensemble et ce, même si elle n'était plus une enfant à présent.
Il était ravi de cette soirée, alors, Rick. Il savait qu’elle allait être agréable. Un bon moyen de relâcher la pression accumulée lors de la semaine. Une bonne chose pour lui, mais aussi pour sa fille. « Non, pas du tout. » Il répondit, dans un léger rire. Tous les adolescents étaient comme ça, à vouloir protéger leur intimité et leur vie privée, normal, on ne pouvait pas leur en vouloir. C’était plutôt une bonne chose dans le fond, une évolution nécessaire dans la vie. « Parfait du coup, j’aurais pas besoin de casser la gueule d’un type. » Il rigola de nouveau. Il n’avait jamais été du genre agressif, même envers les copains de sa fille. Il fallait bien qu’elle fasse des expériences amoureuses et puis c’était sa vie, elle faisait bien ce qu’elle voulait. « Oh oui, au moins ça, la perfection. » Il avait beau rigoler, à ses yeux, y avait du vrai là-dedans. Mais c’était parce que c’était sa fille, alors il manquait clairement d’objectivité, le brun. Difficile de ne pas la trouver parfaite, puisqu’elle était son enfant et qu’il l’aimait plus que tout au monde. Il leva les yeux au ciel suite à la remarque de la brune, faussement vexé par ce qu’elle venait de dire. « Figure toi que je ne sais pas en faire non plus. » Il haussa les épaules. Non, faire du feu avec des pierres, ça ne faisait pas partie de ses compétences. S’il suffisait de frotter deux pierres ensemble, ce n’était pas sorcier, mais il n’en savait rien, parce qu’il n’avait jamais essayé. Le vin sorti, ils avaient trinqué. Il était certain qu’il se passait plus de choses intéressantes dans la vie de sa fille que dans la sienne. Il était certain que la vie d’une personne de vingt ans était souvent plus mouvementée que celle d’un quarantenaire. Lui, la seule chose qu’il retenait dans son quotidien, c’était sa rupture avec Neasa, alors rien de très joyeux. « Pas grave, ce sont des choses qui arrivent. » Il commençait à relativiser, Maverick. Peut-être qu’il avait juste passé l’âge pour les histoires d’amour et ce n’était pas bien grave dans le fond. Il pouvait s’en passer. « Non, malheureusement, j’ai aucune bonne nouvelle à partager, rien d’extraordinaire ne s’est passé de mon côté. » Non, juste la banalité de la vie, quelques complications au boulot avec le suicide de sa patiente, puis la rupture avec Neasa qui avait suivit. « Vraiment rien de ton côté non plus ? » Il demanda à sa fille, peut-être qu’elle, elle avait reçu une bonne nouvelle récemment, après tout, même un truc simple et banal, peu importait, tant qu’il y avait quelques trucs pour la rendre heureuse, il saurait s’en contenter.
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I get a feeling which I can't escape
I stick to the tried and true. I won't be good enough for you, But what is good enough for you. Wake me up and yell at meThen maybe you don't fall asleep. Maybe we'll unlearn ourselves someday And love each other in an unselfish way.
Ula Perkins
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MEMBRE ☆ ordinary love we'll build our house in the trees
âge : une vingt-cinquième bougie soufflée toute la vie devant elle. et une ribambelle d'aventures en pagaille. gamine qui n'en est plus vraiment une. adulte qui ne veut pas grandir. le quart de siècle atteint et l'impossibilité de continuer de chanter "and i feel like 22". (14.02)
statut civil : cœur émietté le regard au loin. le palpitant à l'arrêt. le myocarde éteint. la femme de l'ombre. celle qui encaisse tout. sait tout. et se contente de n'être que la confidente d'un amour où elle interprète la cinquième roue du carrosse de cendrillon. cette sensation de ne pas être assez. assez bien. assez forte. assez charmante. et une maladresse à révéler des sentiments qu'elle a appris à enfouir depuis longtemps.
occupation : sous-chef, pâtissière à ses heures perdues, accro aux réseaux gamine dévoilée dans master chef. avec des inconnus. des amateurs. et une tête brune qui se démarque. et remporte la première place. créativité. intuition. et un goût pour les mélanges insolites. révélation. projecteurs et coups de lumière. ula a tout raflé en gagnant l'une des saisons. y compris une place de sous-chef dans l'un des meilleurs restaurants de brisbane. mais l'ambition est grande. tentative de pâtisser. des gâteaux à la pelle. les lèvres couvertes de sucre. et les réseaux qui semblent redemander ses recettes.
adresse : #032 kangaroo point un appartement dont elle est propriétaire. petit cadeau qu'elle s'est offerte avec une partie de ses gains de masterchef. un premier pas dans le monde adulte. un crédit dont elle est presque fière. ula a bien grandi.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle/her/she
trigger : inceste, torture animale, les rps explicites
i've been down - i've been beat. i've been so tired-that i could not speak. i've been so lost that i could not see. i wanted things that were out of reach. like a star that guides a ship across the ocean.
les derniers temps n'avaient pas été des plus tendres pour ula qui s'était très rapidement retrouvée dépassée par les évènements. entre toutes les tâches qu'elle accomplissait désormais pour le restaurant et les responsabilités qui allaient avec, la situation avec eli et cette nouvelle qui l'avait remué, ula avait eu l'occasion de vivre des jours bien plus heureux. alors elle méritait bien une soirée de détente. une soirée où elle pourrait laisser son corps se détendre, le moindre de ses muscles se reposer et où elle n'aurait à se soucier de rien d'autre que de la discussion qu'elle allait avoir avec son père. un simple dîner familial. et un très bon et calme moment. c'était tout ce dont elle rêvait, ula. de calme et de sérénité. de savoir qu'elle pouvait compter sur son père et avoir simplement une épaule sur laquelle se reposait quand elle se sentait acculée par les évènements. un peu comme aujourd'hui. la réflexion de son paternel quant à casser la figure de quelqu'un l'avait beaucoup faite rire. mais très vite, ce rire s'était mué en réflexion. en doux songe chaotique qui était venu s'emparer de la jolie brune. un nom. un visage lui était tout de suite venu en tête. eli. comment aborder cette situation avec son paternel sans avoir le mauvais rôle ? était-ce même d'ailleurs possible qu'elle ne passe pas pour la méchante dans tout ça ? oh non, t'inquiète pas pour ça. le visage était triste, presque fermé. elle montait ouvertement à son père mais que pouvait-elle lui dire d'autre ? que ce meilleur ami qu'il connaissait tant ... il risquait de ne plus le revoir de si tôt à cause de sa propre fille ? celle-là même qui avait créé le fossé. ces derniers temps, elle s'était éloignée de bien du monde. eli. certains de ses amis. les plus proches. ceux qui auraient pu détecter que quelque chose n'allait pas. et même si les mots de son père se voulaient bienveillants et protecteurs mais ils faisaient remonter à la surface tous les travers de sa progéniture. et la liste était malheureusement bien longue ... on est les perkins, ou pas ? c'est dans le sang. ula avait tenté de relancer l'atmosphère comme elle le pouvait. à coup d'humour. de rire lancé comme ça. mais elle avait tout à coup l'impression qu'un malaise la gagnait. elle n'était pas sur le point de tomber dans les pommes mais il était clair qu'elle n'était plus aussi enchanté qu'avant. ah bon ? faire du feu avec des pierres, c'était pas comme ça qu'on se chauffait à l'époque ? et vous dormiez pas à la belle étoile ? crap, toute mon imagination d'enfant qui s'envole. le rire cristallin s'échappant de ses lèvres était tout d'un coup plus sincère. elle savait qu'elle méritait sans doute une pantoufle lancée au travers de la pièce (mais qui l'éviterait de justesse ofc). rien que pour augmenter son rire. mais elle n'y pouvait rien. elle appréciait charrier son père. elle appréciait se moquer tendrement de son père. parce que depuis qu'elle avait déménagé, ces moments qu'elle chérissait tant se faisaient bien plus rares. à son grand regret. ils en étaient ensuite venus à trinquer. elle pouvait toujours compter sur son père pour choisir le vin. quand même ... je sais que ce n'est pas facile et sans doute pas un sujet que tu souhaites juste pas en parler. et tu peux me le dire. mais tu mérites, papa. t'as traversé les tempêtes et tu mérites juste d'être heureux. il en fallait bien au moins un des deux qui ait le droit à sa part de bonheur. sinon ula risquait de croire que les perkins étaient maudits. condamnés à voir le bonheur leur filer entre les doigts. et ça, après des années de souffrance, elle se refusait à y croire. elle y avait droit. tout comme son père. je suis certaine qu'il y a quelque chose. tu veux juste pas me le dire. je voiiiis. le regard en coin, ula regardait son père. elle parviendrait bien à lui tirer les vers du nez, d'une façon ou d'une autre. ce soir ou plus tard. elle savait prendre son mal en patience. (ou pas) je crois que la liste est bien longue et que c'est pas que des bonnes nouvelles à partager. les épaules se levèrent dans un geste qui montrait l'impuissance de la jeune perkins face à une situation qu'elle avait elle-même créé mais ne parvenait désormais plus à contenir. elle avait merdé sur toute la ligne mais ne savait pas comment réparer ça. si toutefois c'était possible. est-ce que parfois tu regrettes des actions ? et t'aimerais revenir en arrière ? poser une question, dévoiler quelques-une de ses cartes sans totalement laisser son jeu à découvert. elle avait peur du regard que son père risquait de poser sur elle si elle venait à lui révéler tout son jeu.