Broken hearts club est un forum city basé sur l'amour où l'action se déroule à Brisbane, en Australie. BHC est un forum simple et sans prise de tête où le but est de se faire plaisir, de se détendre et de faire des rencontres.Chez nous, le respect de tous‧tes et la bienveillance font partie de nos valeurs, car il est important pour nous de faire de ce forum un endroit safe pour tous‧tes. N'hésitez pas un seul instant à contacter harlan myers, dora oliveira et scott reeves, vos admins, si vous avez la moindre question ou le moindre problème.
âge : Elle a fêté en avril ses 35 ans. L'âge avançant, il est peut-être temps de se poser un peu et de vivre normalement.
statut civil : célibataire elle ne s'est jamais réellement remise d'une peine de coeur, n'a jamais vraiment réussi à se relancer pleinement dans une relation. Ses missions ne facilitent pas une vie de couple ou de famille non plus.
occupation : vétérinaire sa passion à tout jamais. elle s'est engagée pour une ONG peu de temps après la fin de ses études, elle a passé plusieurs missions à étudier les grands primates dans le centre de l'Afrique.
intervention pnj : Oui
pronom perso : Elle/ She
trigger : on en discute ensemble
warning : fausse-couche - deuil
infos rp : moyenne de 500 mots - temps de réponses variables - troisième personne du singulier
disponibilités : 2 places dispo
césar#2 - singh - noor
@César Ionesco & @Misha Singh Rentrer à vélo, c’est devenu une nouvelle habitude. La voiture étant coincée au garage et sans doute pour toujours parce que bon, il faut dire les choses, Misha a acheté une daube. Alors elle a loué un vélo électrique et c’est comme ça qu’elle se rend au travail quotidiennement maintenant. Ce n’est pas désagréable, elle pourrait largement y prendre goût et continuer à le faire, même lorsqu’elle aura récupéré une voiture. Le matin est légèrement frais mais ce n’est pas déplaisant, elle voit la ville changer au rythme du levé du soleil et pareil le soir, mais pour le couché. Brisbane est belle, elle offre une luminosité toujours incroyable et il faut avouer qu’elle a manqué à la vétérinaire. L’Afrique reste incroyable mais Brisbane est unique. Capitale du soleil, ce n’est pas pour rien. Comme elle fait depuis plusieurs jours déjà, elle reprend son vélo après une journée de travail. Elle est l’une des dernière à quitter le parc, parce que quoi ? Chez elle, qui l’attend ? Personne, alors elle a tendance à s’attarder pour trouver la compagnie des animaux. N’est-ce pas ce qu’elle a toujours fait ? Elle songe à passer à la maison de sa mère qui est sur le point d’être perdue par les Singh pour voir Mina.
Elle enfourche le vélo et elle prend la route du centre-ville. Elle a sans doute ses pensées un peu ailleurs, le soleil se couche, tout est si beau, elle longe la Brisbane River et elle est effectivement distraite. Les choses se passent vite, trop vite. La voiture déboule vite, elle, elle ne regarde pas et le choc est rude. Qu’est-ce qu’il est préconisé lorsque l’on fait du vélo ? Porter un casque ? Un quoi ? Évidemment que Misha n’en porte pas. Dans son malheur, la voiture n’allait pas vite. Sa tête heurte pourtant vivement le goudron et l’assomme.
Elle ne reprend connaissance que dans l’ambulance un peu déboussolée. Elle parvient à décliner son identité, ce qui rassure l’ambulancier. Sa tête lui fait mal, en fait, rapidement, tout son corps lui fait mal. On lui place un masque à oxygène pour qu’elle se calme et se porte bien. On doit lui injecter un antalgique, elle sent une piqûre et elle se sent partir. Elle reprend vaguement connaissance aux urgences. Elle somnole, nauséeuse avec les médicaments qu’on a dus lui donner et la tête qui tape malgré tout. Elle n’arrive même pas à penser. Le médicament lui parle, ce qu’elle parvient à comprendre c’est : « - On a prévenu mon compagnon, il ne devrait pas tarder à arriver » Mais elle tombe dans les vapes à nouveau.
Elle se réveille un peu mieux dans un box un peu à l’égard. Ce qui l’a conduite ici ? Elle ne sait plus, il y a une forme de trou noir dans son esprit. La seule chose dont elle se souvient c’est le médecin qui lui annonce qu’ils ont prévenu son compagnon – elle pense immédiatement à César, qui d’autre. N’est-ce pas avec lui qu’elle est ? Elle grogne un peu, un large pansement sur un coin de sa tête. Une grimace déforme son visage, aie. Elle tente de se redresser un peu, si son corps est courbaturé, elle ne semble rien n’avoir de casser, sans doute des hématomes un peu partout. Bon sang pense-t-elle César va être paniqué lorsqu’il va arriver. Quel compagnon, ne le serait pas ? Un flot d’émotion la parcourt, elle se sent surtout très fatiguée. Et lorsque le visage de son petit ami accompagné d’une infirmière apparait, elle parvient à sourire. « - Oh chéri, je suis désolée, je... je ne sais même plus ce qui s’est passé » Oui, elle l’a appelé chéri. Parce que Misha, c’est neuf ans dans le passé qu’elle se trouve. Amnésie traumatique temporaire. Une chance. Vraiment ? Oublier son cœur brisé... pour combien de temps ?
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César Ionesco
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MEMBRE ☆ instant crush and we will never be alone again
en vrac : + Il est d'origine roumaine + Il est arrivé à Brisbane lorsqu'il avait 8 ans + Il a été recueilli par les meilleurs amis de ses parents après leur décès + Il a vécu deux grandes histoires d'amour dans sa vie : Misha puis Jessie, sa femme + Il s'est marié avec Jessie il y a 5 ans + Ils essaient de fonder une famille mais le sort s'acharne contre eux, ils n'y parviennent pas.
Une soirée tranquille, quelques bières et des discussions faciles : le programme rêvé pour s’éloigner d’une vie un peu trop chaotique. Installé confortablement dans le canapé de Jace, une bière à la main, César profite d'une soirée de tranquillité. Ces derniers jours, ses pensées ont souvent dérivé vers Misha, vers la conversation qu'ils ont eue dans la voiture, vers ce que tout cela signifie (ou non) pour son avenir avec Jessie. Heureusement, passer du temps avec son meilleur ami a toujours l’effet de lui faire oublier ses difficultés. Jace est le genre d’ami qui sait comment alléger n'importe quelle situation. Soit en se plaignant de ses propres déboires, soit en orientant les conversations vers des sujets totalement futiles et légers, l’alcool aidant grandement.
« T’es sûr que t’es prêt pour un autre verre ? » lance Jace en se levant pour se resservir. César esquisse un sourire en coin, haussant les épaules. « Vas-y, je suis encore loin de mon quota. » Un rire étouffé lui échappe, alors qu’une vibration sur la table basse l’interpelle.
Son téléphone. Il le regarde sans vraiment y prêter attention au début, pensant que ce n’est qu’un message ou une notification sans importance. Mais quand il voit le numéro inconnu s’afficher sur l’écran, une légère tension monte en lui. L’heure est trop tardive pour un spam habituel. Il attrape son téléphone et appuie sur le bouton pour répondre.
« Monsieur César ? » La voix de l'autre côté est calme, presque trop calme. « Je vous appelle des urgences de l’hôpital. Vous êtes noté comme contact d’urgence pour une personne qui a été admise suite à un accident. » Instantanément, son sang se glace. Un accident. Les mots de l’infirmière résonnent dans son esprit comme une alarme. Accident. Contact d’urgence. Son cerveau enclenche le mode automatique. Son esprit se vide presque instantanément, l’alcool s’échappe par tous les pores de sa peau, ne laissant place qu’à une seule pensée : Jessie. Son cœur se serre dans sa poitrine, ses pensées s'embrouillent. « Est-ce qu'elle va bien ? » Sa voix tremble légèrement alors qu’il prononce ces mots, sa gorge nouée par la peur. « Oui mais je ne peux pas vous donner plus de détails par téléphone. Il serait préférable que vous veniez à l’hôpital le plus rapidement possible. » César reste figé une seconde, son esprit tentant de rassembler les morceaux, puis, sans plus réfléchir, il se lève brusquement du canapé.
« C’est Jessie… » Les mots sortent difficilement. « Elle a eu un accident, ils l’ont emmenée aux urgences. » Il attrape ses clés sans réfléchir. Chaque scénario qu’il imagine est pire que le précédent. Jace lui propose de l’accompagner mais il secoue la tête, et remercie son ami d’un signe de main. Sans attendre, il quitte la maison, se précipitant vers sa voiture. Le trajet jusqu’à l’hôpital est flou. Il repense à leurs dernières disputes, la culpabilité le ronge. Quand il arrive enfin à l’hôpital, il saute hors de la voiture et se précipite vers le comptoir d’accueil, le souffle court. « Je suis César… on m’a appelé pour ma femme qui a eu un accident, je suis son contact d’urgence. » Son cœur bat à tout rompre alors qu’il la suit dans les couloirs de l’hôpital. L’infirmière l'amène jusqu'à sa femme... et lorsqu’il aperçoit la silhouette allongée sur le lit, son corps se fige.
Ce n’est pas Jessie.
C’est Misha.
Il s’arrête net, il se retrouve pris dans une spirale d’émotions contradictoires. Le soulagement qu’il ressent de ne pas voir Jessie blessée est instantanément éclipsé par la stupéfaction de voir Misha à sa place. La tension dans ses muscles ne se relâche pas, la scène est irréelle. Il se tient là, à quelques mètres d'elles. Le mot « chéri » qui s’échappe de ses lèvres le frappe comme un coup de poing. L'immobilise encore plus. Il ne l’a pas entendu de sa bouche depuis si longtemps. L’infirmière à côté de lui prononce les mots amnésie traumatique temporaire. Elle a oublié. Elle pense encore qu’ils sont ensemble, que tout est simple. Il veut parler, lui dire quelque chose, mais il ne sait pas quoi. Les mots se bloquent dans sa gorge. Tout ce qu’il peut faire, c’est s’approcher lentement d’elle.
« Misha… » Sa voix est rauque, étouffée par l’émotion. « Je suis là. » Il s’assoit à côté d’elle, à moitié sur le lit de l’hôpital et sa main hésite à se poser sur son bras. Il devrait lui dire la vérité, la ramener doucement à la réalité. Mais comment ?
« Amnésie traumatique… » murmure-t-il pour lui-même, alors qu’il tente d’assimiler ce que cela signifie.
« Je suis là, Misha, tout va bien » répète-t-il doucement, son regard plongé dans le sien. Il sait qu’il ne peut pas continuer ainsi, mais pour l’instant, il ne sait pas quoi faire d’autre.
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Misha Singh
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MEMBRE ☆ old wounds you got a little more to prove
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Sa tête est lourde. Très lourde et la douleur pénible, lancinante. Les céphalées ne semblent pas désireuses de se calmer malgré l’effet des antalgiques que Misha perçoit dans son corps. Elle a un vague souvenir d’un événement similaire, une douleur si intense qu’elle a reçu de la morphine… mais impossible de remettre le souvenir en place. Son corps, son esprit la protège des événements traumatiques qu’elle a vécu ces dernières années… parce que l’événement en question qui pourrait faire écho c’est sa fausse couche et la descente aux enfers qu’a subi son couple… couple qui n’est plus aujourd’hui. Oublié dans les limbes, dans la poussière des regrets. Misha… ce détail elle semble l’avoir oublié. C’est la dernière fois qu’elle est retournée à l’hôpital de Brisbane, la dernière fois qu’elle a mis les pieds dans cet établissement. Évidemment les informations qu’ils ont gardées sont erronées. César n’est plus son compagnon, plus l’homme de sa vie – détail qui reste à prouver – plus l’homme qui partage sa vie. Plus rien normalement, hormis de nouveau un collègue, retour à la case départ… ne passez pas par la case prison. Peut-être que la prison en question c’est son esprit qui lui joue des tours.
Elle sait qu’il va s’inquiéter César, parce qu’elle a oublié le présent. Oublié que ce n’est pas lui que l’hôpital aurait dû appeler. Au mieux un de ses frères ou une de ses sœurs… un ami… de la famille. Seulement c’est César qui arrive dans l’esprit de Misha tout semble normal parce que neuf années de souvenirs sont bloqués dans sa tête. Amnésie traumatique temporaire. Plus fréquent qu’on ne le pense, le choc à la tête a dû être assez violent et sans casque… il y a des dommages. Maintenant il lui faut un peu de temps pour qu’elle s’en remette et se fasse briser le cœur… deux fois.
César pénètre dans la chambre, elle voit bien qu’il semble stupéfait mais elle met cela sur le compte de la surprise, de ne pas savoir exactement ce qu’elle a, l’inquiétude de l’appel des urgences. Elle tente de le rassurer, parce que même si sa tête tambourine comme son cœur dans sa poitrine… elle veut sortir de là au plus vite. Vraiment Misha ? La suite pourrait ne pas te plaire pourtant. Inconsciente de l’avenir qui l’attend, elle tend la main à celui qu’elle aime – présent et passé confondus après tout. César s’avance un peu perturbé par la situation et s’installe à moitié sur le lit. Ce qu’elle n’est pas certaine de comprendre c’est pourquoi il ne la touche pas. A-t-il peur de la casser plus qu’elle ne l’est ? La blonde a besoin de son contact et elle se redresse pour le prendre dans ses bras, sentir son odeur rassurante, son souffle sur sa peau et ses bras qui la serrent. Elle en a besoin. Les nerfs lâchent un peu, quelques larmes parce qu’elle déteste les hôpitaux. Un endroit qui rend nerveux n’importe qui après tout. Des mots rassurants qu’elle assimile pour souffler et se reprendre. Lorsqu’elle se dégage un peu de ses bras, ce sont ses lèvres qu’elle cherche et qu’elle embrasse sans se poser de question. Un baiser, elle en cherche d’autres. « - Je ne veux pas rester ici… quand est-ce qu’on pourra rentrer à la maison ? » Front contre front, elle calme les battements de son cœur qui rythme le moniteur à côté. « - Je ne me rappelle plus ce qui s’est passé… je crois que je partais du zoo… mais… après c’est le trou noir… ils t’ont expliqué ? » Elle a besoin de remettre un peu en place les événements après tout. Quoi de plus normal.
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César Ionesco
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en vrac : + Il est d'origine roumaine + Il est arrivé à Brisbane lorsqu'il avait 8 ans + Il a été recueilli par les meilleurs amis de ses parents après leur décès + Il a vécu deux grandes histoires d'amour dans sa vie : Misha puis Jessie, sa femme + Il s'est marié avec Jessie il y a 5 ans + Ils essaient de fonder une famille mais le sort s'acharne contre eux, ils n'y parviennent pas.
C’est le bordel dans sa tête, il n’y a pas d’autres mots. César se sent complètement perdu, impuissant, face à une réalité qui lui échappe et qui l’encercle avec une ironie cinglante. Il l’observe, il la laisse approcher, il accepte son corps près du sien lorsqu’elle vient chercher du réconfort entre ses bras. Son cœur lourd est partagé entre la vérité qu'il devrait lui dire et la réalité d’une situation qu’elle n’est pas prête à affronter. Et lui ? Lui, il attend, il laisse faire, il se questionne. Ses mots glissent dans son esprit, elle parle de leur vie passée comme si c’était aujourd’hui et ces pensées le harponnent, s’infiltrent en lui aussi brutalement que lentement. Ce passé qu’il a tenté d’enfouir, qu’il est parvenu à oublier dans les bras de Jessie et qui refait surface au pire moment. Au moment où, déjà, même sans elle, sa vie part en lambeaux.
Il la voit s’approcher mais il ne réagit pas. Au fond de lui, il se rend compte qu'il ne peut pas lui briser le cœur maintenant. Pas alors qu’elle est si vulnérable, si perdue. Il prend une décision, sans doute une mauvaise décision, mais il la prend quand même : il ne lui dira pas la vérité. Pas tout de suite. Pas maintenant. Pas comme ça. Et ce sont ses lèvres qui viennent s’emparer de ses dernières volontés. Il ne lui rend pas son baiser, mais il la laisse faire. Il n’est pas aussi cruel, ni envers elle, ni envers Jessie. Il ne réagit pas. Son corps tout entier se tétanise mais il tente de masquer cette réaction derrière une caresse. Il lève une main pour caresser doucement ses cheveux, espérant que ce simple geste suffira à la calmer, même s’il ne peut lui donner ce qu’elle attend vraiment. Elle est si fragile à cet instant. Et lui aussi.
« Ça va aller, Misha » murmure-t-il, sa voix douce et apaisante. « On va sortir d’ici. » Il n’a pas les réponses qu’elle cherche, pas encore, et il n'a pas la force de lui dire ce qui les attend réellement. « Je suis là, d’accord ? » Il répète ces mots, non seulement pour elle, mais aussi pour lui-même, comme une promesse qu’il n’est pas sûr de pouvoir tenir. « Tu as eu un accident mais je n’en sais pas plus, laisse-moi me renseigner » Il s’échappe de son étreinte, quand au même moment, un médecin s’approche. César s’écarte du lit pour discuter avec lui.
« Nous avons évalué la situation et il semble que le choc ait provoqué une forme d’amnésie traumatique. Ca sera temporaire. C’est assez fréquent après un accident comme celui-ci, surtout sans protection. » César hoche la tête, jetant quelques regards par-dessus son épaule pour voir Misha. « Ce qui pourrait l’aider, » continue le médecin, « c’est de retourner dans un environnement familier. Rentrer chez vous pourrait accélérer la récupération de ses souvenirs. Souvent, le fait d’être dans un endroit qu’elle reconnaît peut stimuler la mémoire. » César sent une vague de panique le submerger. Chez eux ? Ils n’en ont plus de chez eux. Ils ont à un « chez soi », un « chez elle » mais pas de chez eux. « Elle se sentira mieux et ça devrait revenir rapidement, reprenez votre vie tranquillement, aidez-là, restez avec elle surtout et ça devrait revenir doucement... Ce sont des souvenirs plaisants, ils reviennent toujours rapidement » Le médecin pose son regard sur l’alliance de César et sourit. Oh. Il pense que... Oh. Oui. Des souvenirs plaisants. Si seulement. Bordel.
César hésite puis revient sur ses pas. Le médecin, comme Misha, attendent de lui un retour à une vie qu’ils ne partagent pourtant plus. « On va rentrer, Misha. » Il commence à récupérer ses affaires autour d’elle et les glisse dans un sac en toile que l’hôpital a mis à disposition. « Tu vas pouvoir te rhabiller ? Je vais aller te chercher un fauteuil roulant pour t’amener à la voiture... »
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Misha Singh
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Perdue dans un brouillard épais, Misha n’entrevoit la lumière que lorsque ses pupilles claires se posent sur l’homme aimé. César qui pénètre dans la chambre semble tout aussi perplexe qu’elle. Elle n’en tient pas rigueur, la situation doit être tout autant compliqué pour lui que pour elle. C’est certain. Il s’approche et elle est rassurée de pouvoir le toucher et se rend compte qu’il y a une forme de bouleversement. Le contre-coup sonne plus fort qu’elle ne l’aurait pu imaginer. Elle le prend dans ses bras, elle le touche, l’embrasse même, dans un flot d’émotions elle ne voit pas la distance qu’il met dans les gestes qu’il entreprend et pourtant, elle est bel et bien là. César n’est pas tout à fait lui-même mais qui le ferait dans ce genre d’urgence ? Non, elle ne se rend pas compte des choses Misha, naïvement, elle met tout sur le coup de la surprise et elle encaisse avec facilité pour le moment. La vétérinaire savoure le geste dans ses cheveux bien qu’elle grimace un peu, la tête sensible. Sa tambourine dans son crâne, malgré les antalgiques qui agissent en elle à l’heure actuelle. Des paroles prononcés avec douceur. La jeune femme se laisse envelopper dans ses émotions, celles qu’elle veut voir, qu’elle veut accepter. Elle reste un moment contre lui, elle entend son cœur battre, fort comme le sien. La besoin de précision se fait sentir, à César de se renseigner pour qu’ils puissent avoir des précisions. Le médecin s’approche, Misha a le regard perdu entre le docteur et César elle cherche des réponses autant que celui qu’elle croit encore être son compagnon. Elle n’entend pas réellement la conversation, César acquiesce mais Misha fronce les sourcils dans l’attente des informations. Elle parvient à comprendre qu’elle a un traumatisme mais pas beaucoup plus.
Et alors son compagnon – dans sa tête – revient vers elle. Il commence à rassembler ses affaires, annonçant qu’ils vont rentrer, qu’ils peuvent entrer. Bien, Misha est rassurée, elle tente de se redresser, le docteur s’éclipse de la pièce. Un regard vers l’homme qui l’aide, elle arrive à s’asseoir mais sa tête tourne. Elle se tient les tempes un moment, fermes les paupières pour calmer le malaise. Il lui demande si elle va réussir à s’habiller. Misha est du genre fière, elle a très envie de lui dire oui, cependant, elle ne parvient pas à mettre deux pieds devant elle lorsqu’elle est debout et ses fesses se reposent sur le lit. « - Attends... je crois que je veux bien de l’aide... tu te moqueras de moi plus tard... » Elle entreprend un sourire, persuadée qu’ils en riront bientôt, sans mesurer tout ce qui se passe autour d’elle et à quelle époque on est. Elle s’en rendra vite compte. Plus de chez eux, plus la même voiture... plus la même époque, les choses changent en neuf années. Plus qu’on ne le pense.
Elle tire sur la blouse bleu et blanche qu’ils lui en fait enfiler, ravie de noter qu’ils ont eu la décence de lui laisser sa culotte. Elle croise les bras sur sa poitrine dénudée, frisonne et finit par tendre un bras vers César plus proche d’elle de ses affaires. « - Je peux avoir mon t-shirt, s'il te plait. » Les uniformes du zoo où ils bossent n’ont pas véritablement changé eux, peut-être une chance ou une malchance. « - Je me sens affreusement empotée, une empotée qui flotte sur un nuage en coton » L’effet antalgique. « - Heureusement que tu es toujours là, qu’est-ce que je ferais sans toi ? – Je t’aime, tu sais ? » Les mots sortent tous seuls, sans filtre, parce qu’elle n’en a pas dans ce moment de faiblesse et droguie aux anti-douleurs.
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César Ionesco
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Que pouvait-il dire ? Que pouvait-il faire ? César se retrouve pris dans un tourbillon dont il ne sait comment se sortir. Elle a besoin de lui, de leur passé, de leur souvenir, et pourtant, il sait que ces instants ne sont qu’éphémères, que la douleur de la découverte sera pire à mesure que les minutes défilent. Mais il n’arrive pas à lui avouer. Les mots restent coincés au fond de sa gorge. Au fond de lui, profondément enfoui derrière la rancœur et la nouvelle vie qu’il s’est forgée, une émotion lui transperce le cœur. Il a envie d’y croire aussi, même quelques secondes. C’est affreux, c’est douloureux et c’est une trahison pour la femme avec qui il partage désormais son cœur et sa vie, mais c’est la dure réalité. Quelque part, il a besoin de ces quelques minutes de bonheur retrouvé, ces souvenirs d’une vie qu’il a tant aimés mais qui l’ont tant blessés. Ces souvenirs d’un amour perdu dont il a mis des mois à guérir.
C’est souffrir et en redemander. C’est aimer et trahir à la fois. C’est bordélique, chaotique et vivifiant.
« T’aider, oui bien sûr » Déglutit-il difficilement. Son cerveau passe difficilement d’une information à l’autre. Il est tiraillé et pourtant il a pris sa décision, il doit désormais l’assumer. Il l’a pris quand il a décidé de jouer le jeu de cette foutue mascarade. Quand il a décidé de dire « oui » pour rentrer chez eux. D’ailleurs, où comptait-il aller ? Chez lui ? Impossible. Tout simplement non. Chez elle ? Bordel, c’était où chez elle déjà ? Elle a dit lui dire mais il a tout simplement oublié. Et puis chez elle, elle se rendrait vite compte que ce n’était pas chez eux... Qu’il n’y aurait aucun souvenir, aucune photo, aucun espace commun. Il ne savait même pas si elle s’était achetée des meubles... Elle lui avait parlé d’un airbnb quelques semaines plus tôt... Ce fameux soir où il lui avait bêtement proposé de lui louer leur appartement une fois déménagé. Oui, cette fameuse idée.
Trouver un plan. Attraper ses vêtements. Rester logique. César attrape les vêtements de Misha sur la chaise et s’approche d’elle pour l’aider à s’habiller. Elle descend difficilement du lit relevé, il lui tend les bras pour l’aider à s’appuyer contre lui. « Tiens » Lui glisse-t-il alors que son torse se penche en avant pour l’aider à se redresser. La chemise de nuit de l’hôpital glisse le long de ses bras et elle se retrouve quasi nue devant lui. Son premier reflexe ? Lever les yeux au ciel alors qu’il lui tend le tee-shirt. Son second? Faire semblant d’éternuer pour excuser ou du moins dissimuler cette gêne inutile aux yeux de Misha. « Foutue allergie » Trouve-t-il le moyen de dire dans un sourire. « Et ne t’inquiète pas, tu vas vite retrouver ta ... » Je t’aime tu sais. Ces mots le figent sur place. Il glisse ses yeux dans les siens. Des yeux écarquillés qu’il cache en secouant la tête rapidement.
« Moi aussi » Et c’est si facile à dire que ça le déroute encore plus. Bien sûr qu’il ment. Il ment. Oui, il ment. Voilà. Il l’aide à passer ce cap.
Un sourire se glisse aux coins de ses lèvres alors qu’il l’aide en lui tendant également son pantalon d’uniforme. Quelques minutes plus tard, ils sont prêt à quitter l’hôpital. Vers où ?
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Une idée lumineuse. Un hôtel. Une chambre d’hôtel. C’est la seule idée stupide et lumineuse qui lui est venue dans les quelques secondes où son cerveau a daigné fonctionner après ces fameux trois petits mots automatiques. Et puis, il avait réfléchi quelques secondes de plus et c’est vers le ranch Parker qu’il dirige la voiture. Chez ses parents. Une maison familiale, chaleureuse, que Misha connaît parfaitement et qui lui rappeleront certainement des souvenirs très lointains. Mais des souvenirs quand même. C’était ça ou l’emmener chez sa propre sœur. Ou même appeler sa sœur pour lui demander l’adresse. Quel était le pire scénario ? Bonne question.
« Tu t’en souviens sûrement pas mais la maison est en travaux... On loge chez mes parents pour encore quelques nuits » Il lui adresse un sourire presque désolé alors que la voiture se gare devant la maison Parker. Il descend le premier et s’empresse d’aller lui ouvrir la porte, tout en récupérant ses affaires à l’arrière.
« On dort dans mon ancienne chambre » Et puis, au moins, ici, il savait qu’il avait d’autres chambres pour s’éclipser une fois la nuit venue. « Mes parents sont en vacances » Et aucun risque que ses frères et sœurs ne débarquent à l’improviste. Du moins pas ce soir. Demain matin serait une autre question.
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Misha Singh
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Misha, elle est loin d’imaginer tout ce qui se passe dans la vie de l’homme qu’elle aime – aimait. Il faudrait le mettre au passé, pourtant même dans le présent elle ne le met pas au passé, elle l’aime encore mais aujourd’hui, ce soir, elle l’aime comme si les neuf dernières années n’avaient jamais existé. Comment ont-ils pu en arriver là ? Elle a besoin de lui pour l’habiller, les vertiges sont un peu pénibles et ce n’est pas évident pour s’habiller. Il accepte et à ce moment-là, elle n’aurait pas accepté un refus, ne l’aurait pas compris. Elle est presque sûre de le voir détourner le visage mais lorsqu’il éternue et met cela sur le compte d’allergie, elle fronce les sourcils. « - Depuis quand tu as des allergies toi ? » Ils passent leur vie dehors, alors elle l’aurait remarqué depuis le temps. Elle ne relève pas plus, il faut qu’elle enfile son uniforme du parc animalier. Il l’aide, elle se laisse aller à des émotions sans filtre, l’effet de l’antalgique qu’on lui a donné sans doute. Il s’arrête en plein milieu de la phrase, elle note qu’elle le perturbe, elle a toujours aimé voir l’effet qu’elle lui faisait Misha, à César. Il répond un doux moi aussi et elle ne se doute toujours de rien. Pauvre d’elle.
Enfin habillée, ils s’éclipsent alors, il l’aide à la mettre dans la voiture et ils roulent. Vers où, vers quoi ? Elle pose sa tête contre la fenêtre, elle ose fermer quelques instants les yeux pour soulager la pression qu’elle ressent derrière ses paupières. Le stress de la situation. La douleur. Les antalgiques. Alors qu’elle rouvre les yeux, elle comprend qu’ils ne se dirigent pas vers leur maison mais César la devance pour lui offrir une explication. « - Oh » Lâche-t-elle. « - J’avais oublié... j’ai dû sacrément me cogner la tête, on fait des travaux de quoi déjà ? » Elle s’en veut de ne pas s’en souvenir et peut-être que cela va lui revenir. « - C’est le trou noir, ça ne me dit rien du tout. » Ils doivent dormir chez les parents de César, elle hoche la tête. « - D’accord, c’est adorable à eux de nous héberger » Il se gare devant le ranch de ses parents, elle se rappelle quelques choses avec lui ici. Elle se rappelle une vie lointaine. Elle sourit. « - Ta chambre a vu les débuts de notre histoire... alors je suis contente qu’on y est trouvé refuge. » Elle ne se rend pas compte que tout sera plus difficile après. Tout. « - Oh en vacances ? ça aussi, j’avais oublié, ils sont où ? » Un détail qui pourrait débloquer, peut-être mais pour l’heure, rien ne revient. « - Tu crois qu’on peut s’allonger un peu ? Il faudrait que je prenne une douche aussi, j’ai les cheveux poisseux de sang, ce n’est pas terrible » Elle grimace. « - J’espère quand même que je suis toujours la femme la plus séduisante à tes yeux, même si je dois avoir l’air d’un zombie sorti d’une tombe » Elle rit. Ils pénètrent dans le ranch, les choses ne sont plus comme avant, elle marque une pause. « - Oh... c’est fou je voyais ça différemment, rien n’a changé ? » Il est sûr ? Elle n’a plus l’impression d’être au même endroit. En neuf ans, quelques affaires ont changé, ont été remplacées... ou se sont modernisées. Misha attrape la main de César pour se maintenir, ne pas laisser un vertige la saisir. Tout va bien.
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César Ionesco
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MEMBRE ☆ instant crush and we will never be alone again
en vrac : + Il est d'origine roumaine + Il est arrivé à Brisbane lorsqu'il avait 8 ans + Il a été recueilli par les meilleurs amis de ses parents après leur décès + Il a vécu deux grandes histoires d'amour dans sa vie : Misha puis Jessie, sa femme + Il s'est marié avec Jessie il y a 5 ans + Ils essaient de fonder une famille mais le sort s'acharne contre eux, ils n'y parviennent pas.
Il préfère éluder le sujet, c’est bien plus facile. Ces prétendues allergies ne sont en effet pas la meilleure excuse, voire même la pire. Et bien trop rapidement, les événements s’enchaînent, il se retrouve pris dans une spirale. Infernale ? Non. Dévastatrice ? Potentiellement. Honteuse ? Assurément. Ils sont chez ses parents, dans la demeure qui les a vus grandir, s’épanouir en tant que couple. Celle qui a abrité César après l’échec et la douleur. Après la trahison et l’abandon. Cette demeure qui aurait pu, aurait dû voir grandir un petit être supplémentaire... Heureusement, la famille Parker sait y mettre de la vie. Heureusement, c’est une famille nombreuse. Les repas du dimanche sont toujours (un peu trop) bruyants. C’est un bruit qui l’a toujours soulagé. Un bruit qui a toujours rempli son cœur même dans ses heures les plus difficiles. Du bruit pour oublier le silence. Même des années plus tard.
« Des travaux de rénovation » Répond-t-il un peu rapidement, rien de plus ne lui venant à l’esprit. Mais ça serait mal connaître Misha que de croire qu’elle n’allait pas malgré tout l’interroger à chacune de ces phrases. Si seulement les antalgiques avaient pu l’endormir... « Ils sont partis en safari au Kenya, tu connais leur amour pour la nature » Evidemment, puisque c’est eux qui lui ont transmis. Il est arrivé chez eux à peine âgé de six ans, et les Parker n’ont pas eu beaucoup à attendre avant de voir César embrasser la tradition familiale et devenir un passionné.
En descendant de la voiture, César pose son regard sur la maison pendant quelques secondes, prenant une grande inspiration. Les minutes s’annoncent déjà bien trop difficiles. Il aide Misha à sortir de la voiture et elle s’appuie sur lui pour se maintenir. Sa main dans la sienne lui provoque un frisson alors qu’il referme ses doigts entre les siens. Pour l’aider. Pour se rassurer, il se dit que ce n’est rien. Donner la main, il le ferait à sa sœur si elle en avait besoin. Non ?
Ils avancent à travers les allées du ranch et pénètrent dans la maison. « Ouais, tu verras ça va te revenir, ma mère a disons... eu envie de tout rénover au fil des années... » En entrant dans le salon, il lâche la main de Misha pour la devancer et jeter des regards inquiets tout autour de lui. Pas de photos à l’horizon. Intérieurement, il remercie son père d’être un maniaque invétéré qui ne supporte pas que des cadres photos viennent prendre la poussière sur les meubles. Au mur, rien à craindre. Des photos de famille oui, mais aucune datant d’il y a plus de quelques années. Aucune après le décès de sa sœur. La famille est restée figée. Et à cet instant, cette douleur facilite le mensonge de César.
« Oui bien sûr, je vais préparer la chambre. Reste ici pour l’instant, je reviens t’aider à monter après. » Il attend que Misha s’installe dans le canapé puis monte les escaliers rapidement. Sa chambre d’adolescent n’a pas vraiment changé, mais il sait exactement ce qu’il cherche à cacher. Une photo de mariage, et des lettres que Jessie et lui s’écrivaient lorsque César partait en déplacement quelques jours au début de leur relation. César prend quelques instants pour préparer le lit puis, range les lettres et la photo dans le dernier tiroir de son bureau de jeune étudiant. Il les retourne face cachées, regarde autour de lui, et relâche l’air qu’il gardait bloqué depuis quelques secondes. Il se passe une main sur le visage, conscient d’être clairement dans un sacré pétrin, tout en redescendant l’escalier jusque Misha. Il en est arrivé à cacher des signes de sa vie présente pour faire renaître des souvenirs chez Misha... Paradoxal. Et complètement stupide.
« La chambre est prête, tu veux aller t’allonger pendant que je prépare à manger ? »
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Misha Singh
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MEMBRE ☆ old wounds you got a little more to prove
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âge : Elle a fêté en avril ses 35 ans. L'âge avançant, il est peut-être temps de se poser un peu et de vivre normalement.
statut civil : célibataire elle ne s'est jamais réellement remise d'une peine de coeur, n'a jamais vraiment réussi à se relancer pleinement dans une relation. Ses missions ne facilitent pas une vie de couple ou de famille non plus.
occupation : vétérinaire sa passion à tout jamais. elle s'est engagée pour une ONG peu de temps après la fin de ses études, elle a passé plusieurs missions à étudier les grands primates dans le centre de l'Afrique.
intervention pnj : Oui
pronom perso : Elle/ She
trigger : on en discute ensemble
warning : fausse-couche - deuil
infos rp : moyenne de 500 mots - temps de réponses variables - troisième personne du singulier
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césar#2 - singh - noor
Bien sûr que Misha ne se rappelle pas loger chez les parents de César. C’est le trou noir, le néant. La frustration est terrible, lorsqu’elle tente de se remémorer les faits, les événements, rien, absolument rien ne lui vient. Comment l’esprit peut-il jouer un tel tour ? Comment un choc peut-il causé un tel état ? Est-ce pour la protéger qu’il lui a ôté autant de souvenir ? Peut-être qu’elle a besoin de cette pause aux côtés de son ex-compagnon, le retrouver pour mieux accepter la suite ? Pas sûr. Misha risque de tomber de très haut lorsqu’elle va comprendre. Mais pour l’heure, lorsqu’ils pénètrent chez les parents d’adoptifs de César, elle note des différences mais apparemment, elle était déjà aux faits. Ok, ok, ok, Misha a vraiment besoin d’un temps pour se poser. Le repos semble être une bonne solution c’est certain. Il faut qu’elle puisse apaiser les craintes qui l’habitent. Misha avance un peu dans la maison de ceux qui ont été ses beaux-parents. Si dans sa tête tout est intacte... comme à l’époque où elle sortait avec César... la réalité est autre. La maison a changé, elle croit les mots de celui qu’elle croit être encore son compagnie, une envie de changement est la raison de ces différences.
Un peu abasourdie par tout ce qui se passe, la blonde s’installe dans le canapé, il faut qu’elle se pose un peu, qu’elle apaise les craintes qu’elle a et qu’elle assemble les morceaux du puzzle. César monte, elle n’est pas certaine de savoir ce qu’il fait mais elle le laisse gérer, c’est la maison de ses parents après tout, il sait ce qu’il fait. Lorsqu’il réapparait, elle continue de le trouver quelque peu distant, elle n’aime pas ce que son instinct lui crie, doucement, elle a l’impression que quelque chose ne va pas. La jeune femme regarde son ancien compagnon, bien qu’à l’instant T, elle soit dans un passé ou cette relation est actuelle – à s’en arracher les cheveux, il lui annonce que la chambre est prête. Misha se redresse, un signe de tête, elle a besoin de s’allonger, alors elle le suit à l’étage. La chambre est un peu près comme dans son souvenir contrairement au reste de la maison, elle passe ses mains sur les meubles, le linge de lit. « - Oh, je vais aller prendre une douche et me changer, j’ai beau apprécié notre uniforme, pour dormir j’ai connu mieux » Et se dirige machinalement vers l’armoire et alors quelque chose cloche encore. Pas la moindre présence d’affaire à elle. Les sourcils se froncent. « - César, pourquoi nos affaires ne sont pas dans le dressing ? » Son instinct crie toujours quelque chose ne va pas. Les sourcils froncés, elle bouscule le vétérinaire pour aller dans la salle de bains de ses parents... pas d’affaires à elle... rien. « - Elles sont où mes affaires ? – Qu’est-ce qui se passe ? » Son cœur s’accélère, parce qu’elle se retrouve à confronter César face à un peu de choses. « - Je ne comprends pas... On ne loge pas chez eux le temps de nos travaux ? » Misha déglutit, son regard supplie presque César de la vérité, il doit se lancer.
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César Ionesco
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en vrac : + Il est d'origine roumaine + Il est arrivé à Brisbane lorsqu'il avait 8 ans + Il a été recueilli par les meilleurs amis de ses parents après leur décès + Il a vécu deux grandes histoires d'amour dans sa vie : Misha puis Jessie, sa femme + Il s'est marié avec Jessie il y a 5 ans + Ils essaient de fonder une famille mais le sort s'acharne contre eux, ils n'y parviennent pas.
L’odeur de l’omission commence doucement à se mêler au goût si particulier des mensonges. Suivant Misha à l’étage pour l’aider à s’allonger, César pense l’espace d’un instant qu’il vient de gagner quelques heures de répit. Que son mensonge a suffit, que Misha va s’endormir paisiblement et se réveiller, la mémoire actualisée. Il n’aurait qu’à lui dire qu’il l’a emmené ici après un appel des urgences, et tout rentrerait dans l’ordre. Il n’aurait qu’à faire cela et tout rentrerait dans l’ordre. Il se le répète mentalement plusieurs fois, comme pour s’en convaincre lui-même. Il monte les escaliers et soudain, lorsqu’il voit Misha s’approcher de l’armoire, ses yeux s’écarquillent. Une pensée le traverse, mais trop tard. Les mots de Misha le frappent de plein fouet et le désarçonnent complètement. Les vêtements. Evidemment rien ici ne lui appartient. Le peu de choses qui trainent appartiennent encore à un César adolescent, voire un à un petit garçon de 10 ans. Des souvenirs de son enfance. Heureusement, il n’y a pas non plus de vêtements appartenant à Jessie. « Je... » Le trou noir, aucune réponse ne sort de sa bouche. « Elles sont... » Mais pourquoi s’entête-t-il à essayer de mentir ? Il ferait mieux de tout avouer. Arrêter cette supercherie maladroite dans laquelle il s’est laissé entrainé presque à son insu.
Elle le bouscule, elle fonce dans la salle de bain et il sent que tout lui échappe, encore une fois. Elle se plante devant lui alors qu’il cherche à sortir de ce méli-mélo de pensées confuses. Mais rien de bon ne se forme dans son esprit. Aucune réflexion cohérente, aucune vérité ni même de nouveaux mensonges. Il la regarde, lisant le confusion au fond de ses yeux et il ne sait tout simplement pas quoi lui répondre. Car il est tout aussi confus qu’elle. Il s’est lui-même enseveli dans ce mélange de passé et de présent, dans ses propres souvenirs, dans leur passé commun et il ne s’est pas comment en sortir. Parce que finalement, se replonger dans le passé, ce n’est pas si douloureux.
« Misha, calme-toi » Sa voix est douce, se veut rassurante, et dans un mouvement d’apaisement, il s’approche pour la prendre dans ses bras. Sentir son corps contre le sien et l’apaiser. La rassurer. La faire taire aussi. Parce que la vérité est désormais si dure à dire mais surtout ce qu’elle cache. S’il devait lui avouer qu’il a menti depuis plus de deux heures, il devrait lui expliquer pourquoi. Elle lui demanderait ce qu’il s’est passé depuis 10 ans. De lui raconter pour se souvenir. Et si le mensonge est contre-nature pour lui et qu’il ne sait pas comment sortir de cette situation, il est certain que revivre les dix dernières années... serait tout simplement insurmontable. Pour elle, et pour lui. « Tes vêtements ne sont pas là » Dit-il simplement dans un murmure, plus pour lui que pour elle.
Misha au creux de ses bras, le visage de César se perd quelques secondes dans sa chevelure. Un sentiment qui le happe et le transporte des années auparavant, dans un univers plus simple, plus serein, où tout était plus facile. Lorsqu’ils étaient jeunes, n’avaient pas encore toutes ces responsabilités, lorsqu’ils n’avaient pas encore vécu de drames ou de difficultés. Rester là, quelques instants, Misha dans ses bras, son odeur remplissant ses poumons, c’est se souvenir d’une vie plus simple, se transporter des années en arrière et oublier son présent trop compliqué... Et c’est tout ce dont il a besoin actuellement.
« Fais moi plaisir Misha, il y a des vêtements de ma sœur dans sa chambre juste à côté, prend ce que tu veux... » Il recule de quelques pas, desserrant son étreinte, et plonge son regard dans le sien. « Lave-toi, je vais nous préparer à manger ok, et on parlera... » Comme si ces mots suffisaient à apaiser les doutes qu’il lit dans son regard, il se détourne pour lui montrer la chambre juste à côté de la sienne. « S’il te plaît, fais ça pour moi » Glisse-t-il en s’éloignant pour prendre la direction du rez-de-chaussée.
Lui donner un peu plus de temps. Pour trouver les mots. Pour trouver la force de tout revivre.
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Misha Singh
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statut civil : célibataire elle ne s'est jamais réellement remise d'une peine de coeur, n'a jamais vraiment réussi à se relancer pleinement dans une relation. Ses missions ne facilitent pas une vie de couple ou de famille non plus.
occupation : vétérinaire sa passion à tout jamais. elle s'est engagée pour une ONG peu de temps après la fin de ses études, elle a passé plusieurs missions à étudier les grands primates dans le centre de l'Afrique.
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Est-ce que l’absence de mots de César fait paniquer Misha ? Totalement. C’est terrible, lorsqu’elle tente de lancer la machine réflexion, rien ne se passe. Son cerveau est comme bloqué, elle n’a pas accès à des souvenirs et elle en vient à se demander ce qu’elle a pu oublier de si grave. Oui grave, elle songe à quelque chose de terrible. L’incendie d’une maison ? Un accident ? Bon sang, c’est terrible de ne pas avoir accès à tout ce qui lui manque et cela ne l’aide clairement pas à calmer ses nerfs. Dans la salle de bains, c’est la même chose, rien ne lui appartient, impossible qu’ils aient vécu ici... si même sa brosse à dents n’est pas là. Les larmes montent, incontrôlables, pourquoi César lui mentirait, qu’est-ce qu’il cache ? Ils ne se sont jamais rien cachés pourquoi les choses seraient différentes ? Sa gorge est serrée, sa mâchoire tremble sous le flot d’émotions qu’elle contient pour ne pas faire une crise de panique. Habituellement, Misha est du genre à avoir du sang froid. Seulement là... là elle sent bien que les choses lui échappent. Les femmes sentent quand un truc ne va pas, c’est l’instinct, le sixième sens. La fatigue, le cerveau totalement embrumé, elle cherche des réponses dans le regard clair de l’homme qu’elle aime.
César l’intime de se calmer, il approche pour la prendre dans ses bras et elle se laisse faire, les larmes coulent incontrôlables, elle inspire l’odeur de celui qu’elle imagine être encore à elle. Ignorant les tourmentes qu’ils ont vécu, ignorant que les cœurs ne sont plus liés et surtout qu’il est marié à une autre. Pour l’heure, la proximité avec lui l’apaise, elle ferme les yeux pour se laisser guider, elle lui fait confiance après tout. Alors qu’ils sont l’un contre l’autre, il lui indique que ses vêtements ne sont pas là, évidemment cela la trouble mais il va bien lui expliquer ce qui se passe ? Il se doit de le faire. Pour l’heure, il la garde dans ses bras, elle sent le visage du vétérinaire s’enfouir dans ses cheveux, elle savoure l’instant, le temps s’arrête, le monde ne tourne plus... ils sont dans une bulle qu’elle ne veut pas voir éclater. Et pourtant... il le faudra bien.
Il reprend la parole, l’intime à aller se servir dans la chambre de sa sœur, prendre ce dont elle a besoin. Aucun mot ne sort de la bouche de la blonde, elle l’écoute, pourtant c’est une tempête interne qui s’abat en elle, mille questions et il va falloir qu’il y réponde. Son regard dans le sien, elle n’est pas capable de le contredire, de ne pas vouloir, toujours dans cette lancée, elle lui fait confiance à cet instant, elle ne voit pas pourquoi il pourrait lui faire du mal... lui mentir. Une douche pendant qu’il prépare à manger, il ne va pas disparaître. « - D’accord » Un murmure fatiguée, épuisée. Il montre la chambre de sa sœur, elle en a des souvenirs, et comme il insiste, elle ne s’oppose pas à cette idée. Ouvrant l’armoire, elle se saisit d’un jean et d’un débardeur, elle trouve une chemise à carreaux qu’elle prend aussi.
Lorsque l’eau coule sur sa peau, elle essaie de faire le vide, de se concentrer sur le mouvement de l’eau qui tourbillonne jusque dans les canalisations. La crasse glisse dans le tréfond des tuyaux, elle attrape de quoi se laver les cheveux, grimaçant un peu, sa tête reste sensible et puis elle savonne sa peau, son corps et ne reste pas trop longtemps. Une serviette enroulée autour d’elle, elle essore avec une autre sa tignasse dorée avant de sécher sa peau. Les vêtements sont enfilés, elle fait un nœud avec la chemise et elle descend pour retrouver César dans la cuisine. « - Maintenant je veux que tu m’expliques... » Qu’importe l’odeur de nourriture délicieuse, qu’importe ce qu’elle ressent. Maintenant, elle veut savoir.
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César Ionesco
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C’est le moment. Le moment de lui rappeler tout ce qu’ils ont perdu, ce qu’ils sont et ne sont plus. D'affronter leur passé et d'anticiper ce qu’ils seraient dans quelques minutes. Car ce mensonge ne les laisserait pas indemnes, c’est certain. La culpabilité le ronge, il se sent coupable : envers Misha, et envers Margot, sa femme. Il ne sait tout simplement plus où donner de la tête et voudrait juste... s’enfuir. Les yeux rivés sur la casserole, il se laisse happer par les bulles qui tourbillonnent et éclatent. Cette scène le captive, elle reflète ce qui se passe à l’intérieur de lui. Dire la vérité, prononcer ces quelques mots, et faire éclater sa propre bulle. Un mot, une vérité et elle éclate pour reprendre ensuite le cours de sa vie, et tracer un nouveau chemin.
La douche s’éteint, et quelques minutes plus tard, les pas de Misha descendant l’escalier résonnent dans le silence de la maison. Le repas est prêt, mais lui... lui ne l’est toujours pas. Il hésite encore. Pourtant, au fond de lui, il sait qu’il n’a absolument pas le choix. Il lui doit la vérité, il leur doit à tous les deux. A tous les trois. « J’ai fait simple » Dit-il avant que Misha n’atteigne la cuisine. « Des pâtes, du saumon frais et du fromage » Il n’y a pas d’émotion particulière dans sa voix, c’est une simple affirmation. Il dépose deux assiettes devant lui puis pose chaque aliment. Tout tourne au ralenti. Il retarde l'échéance. Il ne veut pas se retourner. Ni vers elle, ni vers ces dix années qui viennent de s'écouler.
Pourtant, il cède, il est bien obligé.
César répète son discours intérieurement. Il pèse le pour et le contre de chaque mot qu’il s’apprête à prononcer. Misha prend place autour du grand îlot central, et il en fait de même. Il s’installe de l’autre côté, face à elle. Il a peur d’être trop près. De perdre ses moyens. De ne pas oser lui avouer toute la vérité s’il ressent sa tristesse. Pourtant, un regard suffit. Il lit dans ses yeux la peur, la tristesse et l’incompréhension. Trois sentiments qui le percutent aussitôt et qui lui provoquent une boule au creux de la gorge. Il doit tout dire. Il ne peut plus reculer.
« On ne vit pas chez mes parents, Misha… » commence-t-il, sa voix se brisant légèrement. Il choisit de commencer par la vérité la plus facile à dire, le plus simple des mensonges à admettre. « Notre maison n’est pas en travaux. » Il fait une pause. Ce n'est pas suffisant. Ce n’est pas ça la vraie vérité. Il doit aller plus loin, même si chaque mot prononcé creuse un peu plus le fossé entre eux. « On ne… » Il s’arrête, hésitant, cherchant les bons mots, ceux qui pourraient minimiser l’impact, mais rien ne vient. Comment pourrait-il minimiser ce qu’il s’apprête à dire ? Il jette un coup d'œil à Misha, qui ne bouge pas. « On ne vit plus ensemble Misha. »
César sent son cœur s'emballer, chaque battement résonnant comme une cloche dans le silence qui enveloppe la cuisine. Il ferme les yeux un instant, inspirant profondément pour calmer le tourbillon d'émotions qui l'envahit. Voilà. C'est dit.
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Misha Singh
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L’eau coule sur sa peau. Elle tente de se concentrer sur le bruit de l’eau, le ruissellement de celle-ci sur sa peau. Elle essaie de vider son esprit, de laisser passer ce mal de tête qui reste en fond, de lâcher prise. Complexe. Très complexe. Certes les antalgiques aident un peu mais ce n’est pas tout à fait suffisant. Son cerveau ne parvient pas à se poser, mille et une questions. Impossible de toutes les mettre de côté. Elle sait qu’elle va avoir des explications, qu’elles sont nécessaires qu’il lui manque des informations et apparemment, cela est indispensable et plus les minutes diminuent jusqu’au moment fatidique, plus le cœur de la blonde bat fort. Pourtant, il va falloir sortir de la douche. Elle finit pourtant par le faire, elle s’habille avec des vêtements qui ne sont pas les siens. Elle essore au maximum sa tignasse blonde et elle finit par descendre pour retrouver César. Tristement, lorsqu’elle pose son regard bleu sur cet homme, son cœur s’emballe encore. Qu’importe la situation, la mémoire défaillante, elle l’aime, elle l’a dans la peau. La suite des événements finira sans doute de l’achever.
L’odeur de ce qu’il cuisine, réveille une forme d’appétit. Simple dit-il quand il s’adresse à la pire des cuisinières qui soit. Des pâtes saumon avec du fromage frais. Elle esquisse un sourire, son cœur menace de sortir de sa poitrine, à quel moment une discussion avec César c’est devenu aussi angoissant ? Elle a cette vague impression d’être dans un mauvais rêve. Et il faut qu’il la réveille, vite. Avant qu’elle ne se perde davantage dans les souvenirs d’une autre vie. Elle veut ses réponses et elle n’hésite pas à le lui rappeler.
Elle s’installe à l’ilot central et il l’imite, il semble chercher par quoi commencer. Elle ne le lâche pas du regard, il ne faudrait pas qu’il disparaisse en un clignement d’yeux. Et alors il parle. Première phrase, première coup dans le ventre. Pourquoi avoir menti ? Les sourcils se froncent, elle l’avait plus ou moins deviné... mais quel est l’intérêt de tout cela. Oh, la suite, elle va l’avoir mais est-elle prête à se faire percuter par un train ? Leur maison n’est pas en travaux. Elle encaisse. Les mensonges tombent mais pas les vérités. Qu’est-ce que cela cache dans le fond ? Une inspiration, elle ne dit rien, pas un son ne sort de sa bouche, elle veut la suite, alors elle ne la retarde pas à coup de mots et de paroles. Il débute un phrase, elle ne se termine pas... enfin il est obligé de la reprendre et le coup de grâce arrive. Le coup n’est pas juste un coup de poing dans l’estomac, c’est une balle en plein cœur. Quelle est cette vérité ? Si affreuse qu’une larme coule instantanément sur sa joue. Quelle est la raison de cette phrase prononcée ? Un non se dessine, danse sur son visage. « - Non... » murmure-t-elle à deux doigts de la crise d’hystérie. « - Non... » répète-t-elle en proie à la panique. « - Je ne te crois pas, je ne veux pas te croire... pourquoi on aurait fait ça César ? » Pourquoi auraient-ils mis fin à cette histoire si belle, quand deux âmes sœurs se retrouvent, pourquoi cherchent-elles à se séparer ? Ce n’est pas possible. « - Qu’est-ce qui s’est passé ? » Elle doit savoir, il doit lui dire. « - Dis-moi ! Qu’est-ce qui s’est passé entre nous pour qu’on se sépare... je... et puis... depuis combien de temps ? » Deuxième balle en plein cœur ? Il tient l’arme, il la tient en joug. « - Comment tu expliques que je ressente encore de l’amour pour toi... alors qu’on n’est plus ensemble ! » Elle hausse le ton, frise la folie. « - non, non, non... je refuse de le croire... je ne veux pas croire ça, je ne veux pas... » Et la suite est pire. Les larmes coulent déjà, elle pose ses coudes sur le meuble, prends son visage entre ses mains, à deux doigts de défaillir.
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