mémoire fantôme – raeve
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 mémoire fantôme – raeve


Jolene Faist
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MEMBRE ☆ ordinary love
we'll build our house in the trees
Jolene Faist
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rps : 3
pseudo : youngblood.
id card : sobhita dhulipala + blip in time (av) + awona (code & img sign)
pronom irl : elle
multicomptes : sierra, sailor, kendall, ilsa & declan
à contacter : sierra.
présence : présente, réponses le week-end
mémoire fantôme – raeve Aftb
âge : 35 ans – dans chaque mèche embrasée, c'est sa jeunesse qui part en fumée.
statut civil : célibataire – sur les lèvres, le goût de l'inachevé. la solitude s'est construite sur les carcasses d'amours délitées.
occupation : animatrice radio, occasionnellement dj – l'ancienne chanteuse n'est pas restée loin de son domaine de prédilection, et, ce faisant, s'est condamnée à nourrir la gloire des autres tout en ruminant les débris de la sienne.
adresse : une petite villa au 306, kangaroo point – caprice hors de prix qu'elle a pu s'offrir quand sa carrière tutoyait encore les sommets, vue sur rivière censée nourrir son inspiration. une belle illusion.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle
trigger : tout ce qui touche de près ou de loin à l'inceste ou la pédophilie // les descriptions de viol, agression sexuelle, violence conjugale // la romantisation de relations avec gros écart d'âge.
warning : consommation d'alcool/drogue, overdose d'autrui, deuil.
infos rp : présence : quotidienne, réponses toutes les 2-3 semaines selon l'inspi.
style rp : j'écris en elle ; nombre de mots variable selon le jeu et l'inspi.
dialogues : en navy.

disponibilités : parlons-en par mp/discord.
présentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
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· Dim 1 Sep - 23:33

mémoire fantôme

@Raeve Walker

Jo a la clope aux lèvres, le regard perdu sur les flots déliés paresseusement, en contrebas. Appuyée sur la rambarde, paupières closes par intermittence, puis rouvertes sur le même paysage. Elle ne voulait pas être de ceux que la routine rassure, mais il faut croire que parfois, avoir le luxe de fermer les yeux sur une scène sans craindre qu'elle ne s'efface aussitôt n'est pas si néfaste. Surtout lorsque l'on a vu tant d'heures défiler trop vite pour le réaliser, presque exclue de sa propre existence. Désormais, plus rien n'est trop rapide, pour Jolene – elle se demande même si elle ne s'est pas condamnée au contraire, à une lenteur parfois languissante. Pourtant, elle aime à se rappeler cette logique qu'a le monde de tourner toujours à la même allure. Histoire de garder en tête que le sien ne s'est pas brusquement arrêté.

Dernière bouffée, la cigarette jetée d'une pichenette. À hauteur de la poubelle, une fille lève les yeux de son téléphone pour la dévisager. Jolene détourne vite les siens, la tête baissée – un vieux réflexe. Cela fait bien longtemps que l'on n'a plus placardé son visage sur les panneaux publicitaires de Brisbane, mais sans doute y a-t-elle figuré assez longtemps pour continuer de les hanter. Alors, parfois, on la regarde. Mais on ne vient plus la voir. Soit parce qu'elle ne revêt plus le moindre intérêt ; soit parce qu'elle reste de ces personnes que l'on est persuadé de connaître, mais incapable de recaser. Il y a des jours où elle osera dire que cela lui manque. À cet instant, c'est plutôt bon débarras. Tant pis pour le panorama. Jolene n'a plus envie de s'attarder là. Pourtant, elle n'a pas fait trois pas – mains dans les poches et regard encore rivé au sol – qu'un aboiement à quelques mètres devant attire son attention.
Et elle commet la grossière erreur de lever les yeux.

L'animal flanque quelqu'un qu'elle ne connaît que trop bien. Non qu'elle l'aurait reconnue de dos, à la silhouette : trop d'années les séparent pour un tel miracle. Mais le profil, à peine mangé par les cheveux lâchés sur les épaules, ne laisse aucune place au doute. Et Jolene s'est plantée là, au milieu du trottoir, se trouvant bien bête. Nulle idée de quoi faire.
Y va, n'y va pas. Il faudra bien qu'elle choisisse. Il y en a, des carrefours, dans une vie ; mais rarissimes sont ceux qui s'habillent d'une telle importance. Comme si revoir Raeve, lui parler autrement qu'en rêve, allait changer le cours de ses jours.
Après tout, c'était bien ce qui s'était passé, la première fois qu'elles s'étaient rencontrées.

À l'instant où Raeve relève le menton – dans sa direction – Jolene sait qu'elle a trop attendu. Que le choix n'est plus le sien, mais celui de la providence. Alors, d'une lèvre tremblante, deux mots fendent l'air. « Raeve, je… » Et le silence la bouscule, l'air lui manque. Il y en aurait, pourtant, des choses à dire.
Je ne m'attendais pas à te croiser là – une évidence.
Je suis contente de te voir – vraiment, Jo ?
Je suis désolée – sans commentaire : le stade des excuses a depuis longtemps été dépassé, si tant est qu'il ait déjà été de mise.

Et, du coin de l'œil, elle avise une autre silhouette. N'y aurait pas prêté attention, normalement : mais c'est la fille à la poubelle, et c'est Jolene qu'elle regarde. Comme si c'était le moment. « Excusez-moi, vous êtes bien Jolene ? Est-ce que je pourrais… » L'interruption est brusque, Jolene voit ses yeux changer de focalisation – et le sourire, s'élargir, une extase pour laquelle Jo aurait vendu son âme, à l'époque. Manifestement, elles sont deux à avoir reconnu Raeve. Foutu destin : il fallait que la fille soit une fan d'Alta Mar. « Raeve ? Oh, mais c'est génial ! Est-ce que je pourrais prendre une photo avec vous ? » Sa mâchoire est contractée, dans l'effort d'afficher une mine amène. Dans ces cas-là, elle sait très bien qu'il  n'y a qu'un seul objectif : celui de ne pas salir le peu de réputation restée intacte. L'héritage du groupe. Jolene le leur doit bien ; enfin, surtout à Jimmy.
Interrogatif, son propre regard s'est à nouveau porté sur Raeve. Partagent-elles le même point de vue, à cet égard ?


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Raeve Walker
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Raeve Walker
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présence : le plus souvent possible.
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âge : trente-cinq ans. autant de chapitres bâclés et raturés. quoi qu'il arrive, l'encre ne cesse de couler.
statut civil : célibataire la case départ du monopoly sur laquelle elle revient régulièrement.
occupation : ancienne bassiste et compositrice d'un groupe dont on ne retient que la fin. désormais barmaid au bar familial.
adresse : un appartement à fortitude valley.
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trigger : à discuter.
warning : décès d'un membre de son ancien groupe de musique (overdose -donc addiction drogues).
infos rp : environ 400 mots par réponse (ou plus, ça dépend vraiment), dialogues en français ou anglais selon la préférence, je réponds assez régulièrement et dans tous les cas je préviens.
disponibilités : disponible.
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· Ven 6 Sep - 17:34

mémoire fantôme

@Jolene Faist
Une main dans la fourrure noire et l'autre agrippée à la laisse qui retient l'animal. Le feu pour piétons clignote rouge, annonçant le passage imminent au vert. Raeve sait pertinemment que Petra n'attend que ça, qu'elle y est bien habituée et qu'elle est trop excitée par la suite de la balade pour rester tranquille, assise à ses pieds. L'impatience gagne à la seconde où le vert apparait et la chienne tire. Elle l'a dressé mieux que ça mais de l'autre de côté de la rue, à quelques mètres seulement, se trouve l'un de ses parcs favoris. Elle ne peut s'empêcher d'en rire. « Oui oui, on y est presque. » Le comble étant qu'elle écoute bien mieux sans ce bout de corde entre elles. Ce qu'elle comprend totalement. Elles ont cela en commun ; un attachement tout particulier à leur liberté. Mais en vue de son gabarit, Raeve n'a pas le choix. Elle doit être attachée dans la rue, autant pour la sécurité des autres que la sienne en vérité. Un accident est si vite arrivé. Petra saute de joie et si elle n'y était pas suffisamment habituée elle arriverait à la faire tomber tellement elle est brusque. Raeve sourit, une main désormais sur le haut de sa tête qui gigote dans tous les sens. Un sourire qui fait place à la surprise quand elle relève la tête face à la silhouette en face d'elle. Mais surtout, ce regard. Regard qu'elle a suffisamment cherché à travers les néons du monde de la nuit pour le reconnaître entre mille. Jolene.

Si elle ne l'entend pas elle peut le lire très vite sur ses lèvres, son prénom. Et puis, il faut quelques secondes de plus pour remarquer la deuxième silhouette qui s'approche d'elles. Celle-ci, qu'elle ne reconnaît pas. Tout va très vite, trop vite. La chienne s'agite un peu et tandis qu'elles s'étaient rapprochées presque instinctivement, elle recule un peu pour retenir l'animal. « Petra. » L'ordre plus ou moins clair mais elle reconnait l'essentiel au son de sa voix et Raeve n'a pas besoin de raccourcir la longueur de laisse dans ce cas.

Cela ne lui était pas arrivé depuis longtemps. Être reconnue comme ça, dans la rue. En général les passants ne font pas trop attention, tout comme elle ne fait pas attention à eux. Les visages défilent et tout le monde est habituellement absorbé par leur train-train de vie. Il faut croire qu'on s'y habitue plus vite dans un sens que dans l'autre. Le retour au pseudo anonymat est moins complexe que la notoriété fulgurante. Et pourtant, dans les deux cas, le retour du bâton fait mal.

La boule poils se place devant elle par réflexe et aboie une première fois. Raeve place une main sur la chienne pour la décourager de continuer. « Désolé. » Petra n'a jamais été très aimable au début, ni même après en vérité. Elle a beaucoup de mal à se faire aux autres et ses humains préférés se comptent sur les doigts d'une main. Sans surprise River, sa nièce, arrive en top de liste. Ce qui est assez étrange étant donné qu'elle n'a jamais vraiment aimé les enfants non plus. Raeve aborde alors une mine aussi désolée qu'elle vient de l'exprimer et son regard jongle entre les deux jeunes femmes. Entre l'inconnue et une vieille amie. Bien sûr qu'après tant d'années, elles n'auraient pas pu se croiser plus simplement, sans se retrouver dans cette situation.. « Je ne préfère pas. » Désignant du regard l'animal qu'elle retient par sécurité. Il faut le dire, le caractère peu commode de Petra a bien des avantages. Raeve sait qu'elle paraît soudainement ingrate, froide et qu'elle aura peut-être droit à une publicité tout aussi vorace dès demain. Ce n'est pas la première fois. Elle est connue pour bon nombre de doigts levés aux paparazzis. Mais qu'est-ce que ça peut bien leur faire, après tout, elle n'est que la bassiste ? Elle n'a jamais réellement été sur le devant de la scène, jamais celle qu'on admirait. Et malgré ce qu'on pense, ça n'a jamais son ambition. Écrire et composer, c'est ça qui l'a toujours fait vibrer. Elle cherche du regard l'expression de Jolene sans savoir comment procéder. Une chose est sûre, la gêne s’est installée et elle est la principale personne à blâmer. « Mais je peux totalement vous prendre en photo toutes les deux si vous voulez ? » Elle ne sait pas trop pourquoi, c'est ridicule, mais une photo c'est trop figé dans le temps, trop incriminant. Qui sait ce que les rumeurs diront encore cette fois-ci ?


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· Dim 15 Sep - 21:22

mémoire fantôme

@Raeve Walker

Personnifiée par un grognement canin, la tension paraît palpable. La réalité, c'est que l'on ne sait jamais comment réagir, dans ces situations. Car celles et ceux que les fans, comme un culte, ont élevés au rang de déités ont bien conscience de leur nature d'humains, à peine remarquables et certainement pas admirables, et que l'on n'intègre jamais  vraiment que certaines personnes vendraient père et mère pour une simple photo avec eux. Il y avait des réflexes acquis, au fil du temps. Des sourires automatiques, des thank you et I love you, too qui ne veulent rien dire, des corps rompus à ne plus tressaillir lors d'étreintes avec de parfaits inconnus. Mais, parce qu'ils n'avaient rien de naturel, ceux-là s'étaient effacés dès qu'il n'y avait plus eu lieu de les perpétuer. Leur mort datait de quelques années, pour Jolene, et du triple ? du quadruple ? pour Raeve.
Et il y avait l'éléphant dans la pièce, invisible aux yeux de la personne qui les avait inconsciemment dérangées, mais d'une évidence criante pour elles deux : elles viennent à peine de se retrouver. Elles ne savent plus comment se comporter, comment se parler. Sans le savoir, cette tierce personne immiscée dans leur soudaine intimité les pousse à se montrer défensives, lorsqu'il faudrait agir à l'opposé.

« On peut faire ça, oui, c'est une bonne idée. Ça te va ? Comment tu t'appelles ? » Demande-t-elle tout de même à leur intruse, astuce vieille comme le monde pour prétendre créer du lien là où il n'y en aura jamais, et pour faire mieux passer la pilule de la première question, rhétorique : que ce soit sa photo rêvée ou non, ce sera celle-ci et aucune autre. Juste Jolene, la seule qui se vendrait encore pour un peu de succès, séparée d'une comparse laissée dans le passé. « Maria. » Répond timidement la jeune femme, qui tend son téléphone à Raeve avant de se glisser à côté de Jo ; celle-ci, après une brève hésitation – les habitudes sont loin, mais ne finissent-elles pas toujours pas galoper lorsqu'on les invoque ? – passe une main sur son épaule, et attend patiemment le déclic. « Et voilà, merci d'être venue nous voir, Maria. » Elle aurait voulu que cela sonne comme une manière de la congédier, mais saisie d'un espoir, la fille reprend la parole : « Mais, alors, si vous vous revoyez, ça veut dire qu'Alta Mar va se reformer ? »
Et le souffle est coupé. Think fast, Jo. Elle a toujours eu du bagout, l'art et la manière de détourner les questions indiscrètes. « On n'a jamais cessé de se voir. » La voilà qui brode son propre mythe, celui d'une amitié qui aurait survécu au deuil et aux années. Pour le reste, Jo se fie à son fidèle sens de l'ironie. « Et, non, ce n'est pas prévu. On est contents de ce qu'on a fait avec Alta Mar, mais nos ambitions n'ont plus rien à voir. Et puis, Oasis vient tout juste de se reformer, on ne voudrait pas leur faire de l'ombre. » Si elle n'est sans doute pas celle que Maria espérait, la réponse a le mérite de la faire s'éloigner, après un dernier remerciement. De là, le sourire disparaît ; immédiatement, Jo rechausse ses lunettes de soleil. « Baisse la tête, au cas où elle voudrait nous prendre toutes les deux en photo. » C'est ce qu'elle déteste le plus de sa célébrité fanée : la paranoïa. Comment expliquer tout en ayant l'air saine d'esprit que son premier réflexe est de craindre ce qu'une vingtenaire tout à fait agréable pourrait faire ?

Après une minute d'attente, de silence, elle regarde autour d'elle. La grève semble à nouveau calme, habitée seulement de ses perpétuels visiteurs, qui paressent au bord de la rambarde sans leur prêter la moindre attention. « Je pense que c'est bon. Désolée pour ça. » Pas sûre de pourquoi elle s'excuse. Peut-être parce que c'est elle qui a été reconnue la première, et que si elle ne s'était pas arrêtée devant Raeve, celle-ci aurait été épargnée. « Elle est très jolie. Tu l'as depuis quand ? » Demande-t-elle en baissant les yeux vers la chienne, qui s'est calmée au pied de sa maîtresse. Comment en est-on arrivées là, Raeve ? Incapable de trouver quoi se dire, réduite à complimenter un animal pour ne pas laisser s'éteindre tout à fait les braises mourantes d'une conversation, d'une amitié. Jolene s'en veut, tout à coup, terriblement. Et si c'était la dernière fois qu'elles se voyaient ? Et si, lors d'un prochain coup du sort, Raeve changeait de trottoir, au lieu de lui accorder son regard ? Alors, ses derniers mots auraient été plats. Des banalités.
Indignes d'elles, et de la carcasse froide d'Alta Mar.


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