@Monroe Singh & @Taron O'Connor

tw : violence
Voilà plusieurs semaines que Monroe vit chez Taron. Solution qui devait être temporaire et la voilà qui finalement ressemble plus à sa colocataire. Pas que cela lui pose un problème. Elle ne s’en rend sans doute pas compte mais la blonde insuffle de la vie au barman. Lui qui se permet dans l’obscurité, grâce à sa lumière, il entrevoit un chemin pour avancer et arrêter d’être malheureux. Le soir, elle est là et il n’a pas le temps de se morfondre, mieux, elle parvient à le faire rire et à détendre ses muscles. Son ventre est littéralement sur le point d’exploser mais ils arrivent à s’amuser et créer une forme de complicité. C’est plaisant de la voir s’épanouir, les marques du passé se sont estompées et elle semble de nouveau faire confiance à la vie, pour combien de temps ? Ce soir-là, elle l’aide à ranger la salle, Taron a arrêté de protester, il est tard et elle devrait se reposer mais elle semble tellement y tenir que maintenant il apprécie sa compagnie et veille à ce qu’elle n’en fasse pas trop.

Il descend les futs qui n’ont pas été ouverts ce soir, la musique couvre le silence, il garde un sourire parce qu’il l’a vu commencer à se dandiner et il a trouvé ça mignon. Impossible de ne pas revoir Lyanna quand elle attendait Bran. Certes Lyanna était minuscule et brune mais le principe était un peu le même. Il se passe quelque chose en haut mais Taron n’entend pas. Il commence à mettre un peu d’ordre. Pas que ce soit un franc bordel mais il faut pouvoir passer pour ne pas tout faire tomber. Il s’attarde quelques minutes pas plus pourtant, lorsqu’il remonte, une scène se joue sous ses yeux. Le barman réagit d’un seul coup, le sang ne fait qu’un tour, l’impulsivité se réveille avec l’adrénaline. « - Tu la lâches immédiatement sale enfoiré » Et il cogne. Il ne se pose pas plus de question. Il en remet un coup le laissant sur le vieux parquet du bar. « - T’es pas le bienvenu, casse-toi » Parce qu’il ne faut pas être né de la dernière pluie pour savoir qui est ce pauvre enfoiré qui s’en prend à une femme enceinte. Il se tourne sans trop réfléchir vers Monroe. « - ça va ? il t’a fait mal ? » Il la place derrière elle. Le nez en sang, Cole ne demande pas son reste en le menaçant mais cela ne lui fait absolument pas peur, juste parce que Taron fait deux fois sa stature, ça aide sans doute. « - Il est parti... Monroe... héee, ça va ? »

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tw : violence
Le coup par tout seul. Un réflexe ? Peut-être. Taron n’est pas du genre violent, il préfère régler les conflits avec des mots mais là, il a immédiatement compris que les mots ne serviraient à rien. Cole n’est pas un homme censé, les mots, très peu pour lui. Les coups, la violence il semble comprendre puisqu’il pénètre chez lui avec cette énergie noire. Alors Taron le dégage avec la même véhémence. Il tente de se montrer menaçant mais le barman ne scille même pas. Il peut toujours menacer, il ne laissera pas sa nouvelle colocataire et son futur bébé entre les mains d’un tel homme. Pas question.  Lorsque l’homme finit par sortir, il se tourne immédiatement vers elle pour s’assurer qu’elle va bien. Son cœur bat fort, il a eu peur pour elle, il craint encore pour elle, son bébé. Le stress n’est pas bon et il est conscient qu’elle en subit un peu trop ces derniers temps. Sa grossesse aurait dû être des mois de bonheur... par de malheur. Il l’aide à tenir debout, elle grimace un peu, le bleu des iris du O’Connor ne lâche pas celles de Monroe. Il cherche des réponses dans les mots qu’elle veut sans doute rassurants. « - Tu ne devrais pas avoir l’habitude... » Il prend son visage entre ses mains, il regarde les dégâts qu’il a fait. Il déteste voir le rouge sur sa joue.

Et la blonde s’excuse. Il la lâche, les sourcils se froncent. Bon sang, elle n’a pas à le faire, elle n’a strictement rien fait. « - Non, non, non, Monroe, il n’est pas question que tu t’excuses, c’est aussi chez toi maintenant, ok ? Je ne veux pas d’excuse – ma main va très bien. » Il la regarde pourtant mettre de la glace sur ses phalanges. « - Ok, je crois qu’on va inverser les rôles, déjà, tu vas t’asseoir un peu... et c’est moi qui vais mettre le froid sur sa joue qui vire trop rouge à mon goût » Il attrape la glace qu’elle a mis sur la main. « - Je sais frapper sans m’exploser les doigts. Je te promets que ça va » Il dépose le froid sur sa joue avec douceur, de sa main libre écarte quelques mèches de cheveux. « - Tu es en sécurité ici, s’il revient... je te jure... je te jure que je lui fais la peau... » Il pourrait, largement même.

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tw : accouchement
Des risques Taron en prend déjà mais ce n’est pas un truc qu’il a confié à sa nouvelle colocataire. Les cambriolages... non seuls ses frères sont au courant, parce qu’ils leur arrivent de participer. Juliet l’aide parfois quand les systèmes de sécurité sont complexes mais le reste ? Non, il n’en a pas parlé et ne prendrait jamais le risque de mêler une future maman à cette histoire. Et pourtant... indirectement n’est-ce pas ce qu’il fait ? Elle vit chez lui... elle pourrait être rendue complice. Nope, il se retire cette idée de la tête, il fait suffisamment attention... Mais voilà des risques il en prend et le risque avec Cole c’est loin de l’inquiéter outre mesure. « - Arrête un peu, Cole ne me fait pas peur et arrête de dire que tu ne mérites pas qu’on prenne des risques pour toi » Dans cette précipitation, cette violence ce qu’il ne voit pas venir, c’est bien la suite. Alors que Monroe a les mains sur ses épaules, elle fait une grimace... « - Qu...quoi qu’est-ce qui craint ? » Parce qu’il n’imagine pas une seconde qu’elle puisse perdre les os dans son bar, ce soir. Pourtant, lorsqu’il descend son regard, il constate que le parquet fraichement nettoyé est imbibé d’eau... ou un truc du genre ? C’est quoi déjà ? Liquide amniotique ? Il a oublié, mais c’est vraiment le cadet de ses problème parce que le visage de la belle blonde se déforme de douleur. « - Oh merde » Lâche-t-il dans un moment un peu de panique, faut bien l’avouer. C’est le moment. « - Qu..Quoi ? Je panique pas » Mensonge, elle l’a sans doute vu son visage tout blanc et tout fermé. Il n’arrive même pas à réfléchir. Putain faut faire quoi déjà ? Il tente de se rappeler avec Lyanna mais Lyanna était infirmière bordel, elle était préparée. Il a presque envie de vomir à cet instant mais il faut se reprendre. Un verre de whisky n’aurait pas été de trop mais il va valoir la conduire aux urgences. Ok, on se reprend Taron. Une chose à la fois. « - Ok assieds-toi je vais chercher des affaires... » Mais il se rend bien compte que rien n’est prêt, c’est un peu trop tôt. Trois pas... il s’arrête. « - T’as pas fait de valises, hein ? » Il commence à connaître cette femme qui vit sous son toit. « - ok, ok, ok, ok, hum » Le bug intersidéral. Wolfgang penche la tête sur le côté. « - Ok mon vieux, tu surveilles la baraque, on revient » Il s’approche de Monroe. « - Tu peux marcher ? La voiture est pas trop loin » Mais en fait, il la soulève déjà dans ses bras parce qu’il ne contrôle rien. Il ferme la porte du bar – à clé quand même – et installe Monroe sur la banquette arrière. « - Si tu pouvais éviter de pousser, ça m’arrangerait j’ai aucune notion d’accouchement ! » Il démarre, un regard dans le rétro. « - Ok, et si tu pouvais me parler ça me rassurer beaucoup ! » Et ils prend la route de l’hôpital le plus proche.

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tw : accouchement
Taron va devoir enclencher le pilote automatique. Parce que lorsqu’il parle, il n’effectue pas réellement ce qu’il dit. Comme demander à Monroe si elle peut marcher et se retrouver à la porter. Quoi ? C’est quand même bien plus simple de cette façon. Il peut emmener plus rapidement jusqu’à la voiture. Il s’installe avec toutes les précautions nécessaires. Oh il est loin d’imaginer ce qu’il va vivre. Pourtant ce n’est pas son premier accouchement. Son ex-femme lui a fait vivre cet instant mais tout était si différent. Il tente des conseils mais bordel, Taron t’es pas médecin. Est-ce que c’est bien pour elle et le bébé de ne pas pousser ? Lui tout ce qu’il tente d’éviter c’est de devoir s’arrêter sur le côté et de la faire accoucher dans sa voiture. Il cherche depuis quand il n’a pas passé l’aspirateur dedans et culpabilise de ne pas y avoir pensé. Bordel. Le bougre tente de rester concentré. Il a démarré et il ne faudrait pas en plus d’un accouchement qu’il leurs fasse attraper un accident de voiture. Ce qui lui permet de se recentrer, c’est la panique de Monroe. Le barman a envie de la rassurer alors il se focus dessus. Une inspiration profonde et un regard à la volée dans le rétro pour tenter de la regarder. « - Ok Monroe tout va bien se passer, déjà tu vas le mettre au monde et je suis persuadé qu’un prénom viendra tout seul ! » Il n’en est pas convaincu à cent pour cent mais qu’est-il censé dire ? « - Je crois qu’il prête des vêtements, sinon j’irais en prendre, vraiment arrête de t’angoisser, ça va bien se passer » Il tente de se convaincre lui-même. Pourtant, il n’en mène pas large. Il ne veut pas rajouter une source de nervosité à la future maman. « - Je tenterais d’appeler Cassie quand on arrivera ok ? » Parce que dans le fond, oui c’est sans doute la seule apte à offrir se servir à la blonde qui se retient de pousser à l’arrière de sa voiture. Mais lorsqu’elle mentionne son ex compagnon, il fronce les sourcils. « - Je ne veux pas être celui qui te dicte tes actes Mon’ mais... je ne suis pas certain que dans l’immédiat il soit nécessaire... vu ce qui vient de se passer » Non, il n’est pas prêt à voir cet enfoiré s’approcher de sa colocataire, c’est viscéral, cela pourrait le faire vriller. Monroe, il s’est presque fait la promesse de la protéger et tenir Cole loin, c’est de la protection. Lorsqu’il voit dans le rétro Monroe avoir le visage déformé par la douleur, il a envie d’appuie sur l’accélérateur. Il garde son sefl control. L’avantage c’est qu’à cette heure-là, la circulation est fluide. Il rit quelque peu aux complaintes de la future mère. « - Écoute, c’est original tu lui raconteras sa naissance ! Tu n’es pas une mauvaise mère, crois-moi... j’en ai eu une et tu es loin de lui ressembler. » Il tourne, ils sont dans l’avenir des urgences, il se concentre un peu, tourne et parvient à trouver un emplacement à côté. « - Ok, arrête de paniquer ça va bien se passer » Il sort de la voiture, ouvre la porte mais ce n’est pas pour la faire sortir, il attrape son visage entre ses mains pour tenter de la calmer, qu’elle se concentre sur l’essentiel, tout va bien se passer. « - Fais moi confiance, je vais chercher les médecins, ne bouge pas, bon ok tu ne peux pas mais t’as compris » Et il l’embrasse tendrement sur le front avant de partir en courant. Dans le hall, il explique à la personne derrière le comptoir et celles-ci prévient immédiatement ses collègues et il repart accompagné d’une infirmière et un interne qui pousse un fauteuil roulant. Et voilà, les choses sérieuses commencent. Il laisse les pro faire mais pourtant, il n’a pas envie de la laisser... mais la dernière fois qu’il a pénétré dans un hôpital c’était pour son fils... celui qui ne respire plus.

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tw : accouchement
Il n’aurait pas pu imaginer que pénétrer dans ses mêmes circonstances dans l’hôpital pourrait raviver des souvenirs aussi pénibles. Il est blanc Taron, livide peut-être même un peu. Il revient Lyana à la place de Monroe, il revoit son fils. Il ressent le deuil et la douleur. Alors qu’il devrait penser à la vie qui arrive. Ce n’est pas son enfant qui va naître. Tout est différent, absolument tout. La voix de sa colocataire le ramène dans une espèce de réalité. Il trésaille presque, resserre ses doigts autour de la petite main de Mon’ et essaie de lui offrir un sourire convainquant. « - Je ne te lâche pas » A-t-il entendu la première question ? Pas vraiment, il suit le mouvement, il est en pilote automatique. Monroe ne peut pas subir ses regrets et les souvenirs douloureux. Cette soirée est déjà assez éprouvante pour elle. Cette volonté qu’il a de vouloir la protéger, il ne l’explique pas. C’est presque simple pourtant. Il n’a pas su protéger son fils... sa femme, alors maintenant, il le fait avec celle qui lui est tombé dessus. Comme une seconde chance avec la vie, le destin. Ils arrivent directement en salle d’accouchement, il n’a pas lâché la main de l’aînée Singh quand allongée sur la table d’auscultation, elle s’excuse et qu’une sage-femme pénètre dans la chambre. Il ne sait pas vraiment où donner de la tête, c’est certain, a-t-il le droit d’être là ? « - Ne t’excuse pas, tout va bien, d’accord ? » Convainquant, il croit l’être. On fait sortir Taron le temps qu’il enfile des sur-vêtements et un masque. Un look incroyable. Pendant ce temps, Monroe est elle aussi installée. Trop tard pour la péridurale, c’est ce qu’il entend et cela le fait grimacer. La partie va être douloureuse, c’est le moins que l’on puisse dire.

Il se tient à ses côtés. Elle pousse plus que jamais, elle envoie quelques grossièretés qui amusent beaucoup le barman derrière son masque. Il lui caresse le front, décolle ses cheveux, la rassure, lui serre la main – non c’est elle qui la lui broie. Et d’un coup le pleure. Taron se redresse, baisse son masque, il boit la petite chose prête à être auscultée par les médecins, il embrasse le droit de Monroe. Il murmure lui aussi un : « - Félicitations » Des larmes apparaissent sur son visage. Le bébé est toujours sur la poitrine de Monroe, il regarde ce petit être découvrir la vie, un sourire aux lèvres. Ce qu’il n’avait pas prévu c’est le geste de la jeune maman. Ce tendre baiser qu’elle lui offre. Il ne s’en offusque pas, il y répond même, prit dans un flot d’émotions folles. Il caresse encore ses cheveux, lui offre un regard complice, un nouveau baiser sur sa tempe. « - Je suis si fier de toi » Murmure-t-il. Il tire légèrement sur les tissus pour voir le petit garçon... Les médecins s’approchent pour le reprendre et l’ausculter, précisant qu’ils le rendent très vite. « - Il est magnifique... » La tendresse prend le dessus, il embrasse encore sa tempe. « - ça va aller, maintenant, je te le promets »