fearless in faith and with sight new given | marnie

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 fearless in faith and with sight new given | marnie


Marnie Powell
----------------------------------
MEMBRE ☆ ordinary love
we'll build our house in the trees
Marnie Powell
paper rings
messages : 61
rps : 17
pseudo : Crom.
id card : carey mulligan (andthesunrisesagain)
multicomptes : hera weaver (k. winslet), holly redfield (a. isaaz), charlie summers (katya), hailey roberts (a.l. wood), molly hawkins (a. fleurot), aaron miller (c. swindells), thelma (a. torv)
à contacter : hazel watson
présence : présente
fearless in faith and with sight new given | marnie IeyisP4A_o
âge : Trente-huit ans.
statut civil : Célibataire, malgré la pression de ta famille. Eux veulent te voir mariée à un « bon parti », toi, ça t’intéresse pas vraiment.
occupation : Vétérinaire, tu possède ton propre cabinet depuis quelques années. Tu es spécialisée dans les animaux domestiques, mais tu vas régulièrement donner un coup de main au Lone Pine Sanctuary, histoire de ne pas perdre tes acquis concernant la faune locale.
adresse : #162 new farm
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle.
trigger : /
warning : violences conjugales
infos rp : #0066ff
en vrac : en cours : olive #1 | rose | oswin #1
terminés : rosa #1

présentation : présentation
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· Jeu 21 Mar 2024 - 21:01

Sommaire


one-shots

we're worried about you, honey • dimanche 3 mars 2024 (marnie & shiloh)

_________________

she lights up the roomwith her smile
©️️ EXORDIUM.




Dernière édition par Marnie Powell le Jeu 21 Mar 2024 - 21:08, édité 2 fois
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· Jeu 21 Mar 2024 - 21:07

we’re worried about you, honey

dimanche 3 mars 2024

T’as jamais tellement compris cette tradition archaïque du repas de famille du dimanche midi. Ou plutôt, la manière dont c’est fait. De retrouver ta famille toutes les semaines, en général, ça te fait plaisir. Surtout de pouvoir passer du temps avec tes neveux et nièces. Il arrive que tu ne puisses pas être là, urgence oblige - ce à quoi ta mère trouve toujours à redire, mais t’es habituée. Mais ce qui t'agace, souvent, c’est la rigueur qui entoure ces moments censés être conviviaux. Tout le monde à table, les plus jeunes obligés de parler à voix basse pour ne pas gêner les adultes, interdiction de quitter la table avant que tout le monde ait fini, bref, ça manque de chaleur, et plus les années passent, moins tu te sens à l’aise. Peut-être aussi, parce que tu te sens de moins en moins à ta place dans cet univers, toi qui fait tâche au milieu de ces défenseurs des valeurs traditionnelles. Tu viens par habitude, parce que tu l’aimes, ta famille, même si t’es pas toujours d’accord avec eux. Pour les plus jeunes aussi. Mais plus les années passent, et moins t’es à l’aise, moins t’as l’impression d’avoir des choses à partager avec eux, à leur dire.

Alors t’écoutes d’une oreille, et surtout, t’observe. Ton père, en bout de table, patriarche silencieux qui surveille d’un œil critique toute sa descendance. Ta mère, qui fait des aller-retour dans la cuisine, ne demandant qu’occasionnellement de l’aide - et bizarrement, qu’à ta sœur, toi, ou ta nièce. Ton frère et ton beau-frère, qui parlent et rient fort. Ta frangine, en retrait comme toujours. Et t’as beau ne pas être particulièrement proche d’elle - ça n’a jamais été le cas - t’aimerais bien la voir sourire à nouveau. Elle n'est pas heureuse, depuis des années, tout le monde le sait, et tout le monde fait semblant, elle la première. Et à la voir ainsi, tu ne peux qu’être conforté dans ton choix de ne pas te plier aux exigences, aux vues de tes parents. Si tu les avais écoutés, tu te serais mariée à peine la majorité atteinte, probablement avec un type sans intérêt, et t’aurais une ribambelle de gosses autour de qui toute ta vie tournerait. Sauf que ça t’as jamais fait rêver.

Tu rêvais d’indépendance. Tu rêvais d’avoir une utilité concrète. Tu rêvais de liberté. Et tu l’as eu, envers et contre tout, malgré les remontrances de tes parents, qui n’ont finalement pas eu d’autre choix que d’accepter. T’es bornée, quand tu t’y mets. Ce qui n’empêche pas ta mère de remettre le sujet sur le tapis toutes les semaines, et aujourd'hui n’a pas dérogé à la règle. A peine as-tu passé la porte d’entrée qu’elle t’as sauté dessus avec en guise de bonjour son traditionnel “Quand est-ce que tu nous présente quelqu’un ?” Ce à quoi tu t’es contenté de lever les yeux au ciel en répondant “Bonjour Maman.” T’as plus l’énergie de lui répondre, de tout façon elle t’écoute pas. T’as l’habitude.

Dans l’ensemble, c’est un dimanche comme les autres. Le genre de dimanche où t’es pas mécontente d’être là, mais où t’as quand même hâte de rentrer chez toi promener tes chiens. Mais aujourd’hui, t’as quelque chose d’autre à faire avant de rentrer. Une promesse faite à ton ex-belle-soeur. Tu sais absolument pas comment tu vas t’y prendre, mais tu comptes bien essayer. D’autant plus qu’après deux semaines d’absence, cette fois, tu le remarques. Il est pas dans son assiette, Shiloh. Les sourcils froncés, le regard baissé sur son repas, il ne participe pas aux discussions avec ses cousins. Se contente de hausser les épaules quand une question lui est adressée. Ce pourrait être simplement les symptômes de l’adolescence, mais tu le connais suffisamment pour savoir qu’il y a plus que ça derrière. Et avec ce que sa mère t’as confié, tu ne peux pas faire semblant. Le divorce de Micah et Olive t’as bousculé, comment leur propre enfants pourraient ne pas être perturbés ?

Le repas terminé, ta mère et ta sœur débarrassent et font la vaisselle, le reste de la famille s’éparpille dans la maison et le jardin. Les hommes restent dans la salle à manger, à boire un digestif. Certains de tes neveux ont sorti un jeu de société, d’autres sont dehors, dont Pippa, sur la balançoire. Shiloh, lui, a choisi de s’isoler autant que possible, allant s’asseoir à l’autre bout du grand jardin, sous un arbre, ses écouteurs dans les oreilles. T’hésites un peu, peut-être vaudrait-il mieux le laisser tranquille ? Mais c’est sans doute l’occasion ou jamais de lui parler, loin des oreilles indiscrètes. Tu viens t’asseoir à côté de lui, tandis qu’il te décoche un regard inquisiteur et vaguement hostile en ôtant un de ses écouteurs. “Hey. Ça va ?” Haussement d’épaules. Silence. “Je sais que les choses sont pas évidentes pour toi depuis quelque temps. T’es pas obligé de m’en parler, mais peut-être que ça te ferait du bien ?” Haussement d’épaules. Silence.

“Ou bien en parler avec un professionnel ? Un psy ?” T’as sans doute pas suffisamment préparé le terrain, t’as sans doute pas amené le sujet de la meilleure des manières. Par contre, ça aura eu le mérite de provoquer une réaction - relativement conforme à ce que t’attendais. “Putain, ma mère me casse déjà les couilles avec ça, tu vas pas t’y mettre aussi ?!” Liv ne mentait pas. Il se braque à peine le mot sorti de ta bouche. “Ok ok, pardon. Te fâches pas comme ça, c’est juste une suggestion.” La colère est visible sur les traits de ton neveux. “J’ai pas besoin d’un putain de psy, je suis pas fou !” Tu te retiens fort de lever les yeux au ciel - ce serait contre productif. “Personne a dit que t’étais fou, Shiloh.” Le regard toujours fixé droit devant lui, sa réponse fait écho à ce que Liv t’as confié. “Les psy, c’est pour les fous, mon père me l’a dit, et de toute façon, il dit que je vais très bien.”

Va falloir un de ces jours que t’aies une sérieuse discussion avec ton frangin. Histoire de lui rappeler que vous ne vivez plus dans les années cinquante. “Ton père n'a pas toujours raison, Shiloh. A ton âge, je croyais aussi qu’il savait tout. Mais je t’assure que sur ce point là, il se trompe. C’est normal, tu sais, un divorce, c’est simple pour personne. Je te connais, et t’es pas toi-même depuis quelque temps. Ta mère m’a dit que c’était compliqué au lycée, que t’avais pas apprécié voir qu’elle avait quelqu’un dans sa vie, aussi ?” Sujet sensible. “T’as parlé de moi dans mon dos avec ma mère ? Vous me faites chier toutes les deux ! T’es de son côté, c’est ça ?”

Il met là le doigt sur quelque chose qui te dérange particulièrement. T’as toujours idéalisé ton frère. Il a toujours été ton héros. C’est d’ailleurs pour ça que t’as pas su comment réagir, face aux accusations de Liv, et qu’encore maintenant, tu n’arrives pas à croire qu’il ait pu faire ça. Mais depuis leur séparation, il y a des petites choses qui te chiffonnent. Le premier point qui t’as marqué, c’est le fait qu’il ne sache pas comment gérer sa fille. Qu’à chaque fois qu’elle n’est pas bien, il t’appelle, au point que tu t’arranges désormais pour ne pas être de garde les semaines où les enfants sont chez lui. Il les aime, ses enfants, tous, t’en es persuadée. Mais t’as aussi cette petite voix dans la tête, parfois, qui te dit que peut-être, ça l’emmerde que Pippa ne soit pas “parfaite”. Et il y a ce point, évoqué indirectement par Shiloh. Le fait qu’il semble instrumentaliser son fils contre son ex. Et si, entre Micah et Liv, t’as jamais réussi à te placer vraiment, une chose est certaine. A tes yeux, les enfants passent avant tout, et de ce que t’a vu, et entendu, si ton ex belle-soeur semble relativement en accord avec ça, ton frère, lui, moins.

“Je suis du côté de personne. Ta mère s’inquiète pour toi, et moi aussi !” Ça te fait mal au cœur, toi, de le voir ainsi. Il prétend aller bien, mais lui même se voile la face. “Ouais, ouais, c’est ça. Ma mère se tape mon prof de maths, mais c’est moi le problème hein. Papa a raison sur M’man, la preuve.” Il ne précise pas ce que Micah a pu dire sur son ex, mais t’as l’idée. Encore une chose qu’il va falloir que t’évoques avec lui. “Je comprends pas bien, le problème c’est qu’elle ait un petit-ami, ou que ce soit ton prof de maths ? Ton père en a bien eu, des copines, depuis, pourquoi ta mère n'aurait pas le droit ?” Tu le vois ouvrir la bouche, puis la refermer, comme s’il ne savait pas quoi répondre. Tant mieux. C’est sans doute vain, comme espoir, mais si t’arrives juste à lui faire voir que tout ce que dit son père n’est pas parole sacrée, ça serait déjà ça de pris.

“Je sais pas ce que t’imagine sur les psy, mais leur rôle c’est juste de t’écouter. De te donner un endroit où parler de tout ce qui peut te tracasser, de tout ce qui se passe dans ta vie, et t’aider à passer à travers les moments difficiles. Y a plein de gens qui voient des psy, sans être fous. Si ta mère t’as proposé ça, c’est parce qu’elle pense que ça pourrait t’aider, et je suis d’accord avec elle.” La colère semble s’être légèrement atténuée, remplacée par un agacement profond et visible. “Si j’te dis que j’vais y penser, tu me lâches la grappe ?” T’arrives pas à savoir s’il est sincère, ou s’il cherche juste à se débarrasser de toi. Mais t’auras pas mieux. “D’accord. Je t’aime fort, ok ?” Tu l’entends juste marmonner un “mmh”, tandis qu’il retourne à sa musique. Tu t’éloignes, le cœur un peu serré, et tu te diriges vers ta nièce, qui vous observes d’un air inquiet depuis que le ton à commencé à monter.


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