Tag "400" sur BROKEN HEARTS CLUB.

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Tag 400 sur BROKEN HEARTS CLUB. LpLiptEv_oSujet: ceux qui rêvent (benson)
Juniper Kane

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Rechercher dans: take me home   Tag 400 sur BROKEN HEARTS CLUB. EmptySujet: ceux qui rêvent (benson)    Tag 400 sur BROKEN HEARTS CLUB. EmptyDim 5 Mai - 2:15
ceux qui rêvent
#400, new farm, w/ @Benson Bancroft

Elle souffla par le nez, à sa réflexion, malgré la petite pointe qui vint lui piquer le cœur. Le temps filait à une vitesse folle, Gus changeait de jour en jour et elle ne pouvait que constater, elle aussi, qu’il se forgeait son petit caractère. Cette remarque était des plus anodines mais elle avait suffi à titiller dans son esprit, une pensée pour eux, en se demandant à quel point elle allait les retrouver dans les traits du petit garçon, aussi physiques que dans sa personnalité. Junie avait beau être ancrée dans ce rôle de tutrice depuis un an, elle se voyait toujours comme une gardienne engagée sur le long terme. Elle espérait encore naïvement que le petit garçon se développe comme s’il avait été élevé par ses vrais parents, comme si leur disparition n’allait jamais impacter la façon dont il allait grandir, tant que Benson et elle lui amenaient le cadre matériel nécessaire. Cela pouvait s’apparenter à une forme de déni, de négation de toutes les responsabilités qui leur incombaient. Ils allaient devoir faire mieux, tôt ou tard, quand il ne faudra plus affronter les petites crises mais plutôt les questions existentielles.

Benson se montrait frustrant. Frustrant quand il occulte ses sous-entendus, au point de mériter un regard en biais de sa part, qu’il ne relèverait sûrement pas ou qu’il ferait mine d’ignorer également. Là, où elle se découvrait mille angoisses par rapport à leur situation, elle aurait aimé trouvé un binôme sur qui s’appuyer mais c’était impossible, avec le militaire. Depuis leur rencontre, il lui demeurait, si n’est hostile, au moins hermétique et maintenant, bien qu’ils se voyaient plusieurs fois par semaine pour la garde partagée, elle n’arrivait pas à déceler le moindre indice pouvant la guider, un moyen de l’aider. Elle ne pouvait que supposer que son humeur n’était pas au beau fixe, comme il continuait de tout intérioriser ; cette situation commençait à l’exaspérer.

Dans ce contexte, son invitation était la bienvenue mais elle doutait de sa capacité à pouvoir tirer quelque chose de lui. Peut-être qu’elle renonçait trop rapidement, peut-être qu’elle avait déjà accepté le fait qu’ils n’arrivaient pas à communiquer. Alors, elle redoutait de le brusquer en abordant un sujet aussi délicat, d’autant plus qu’ils ne seraient peut-être pas seuls. Junie le considéra d’un œil voilé pendant quelques secondes avant que son regard ne s’immobilise au plafond, alors qu’elle se remémorait les visages qu’elle liait à ces prénoms.

« – Ah oui, je me souviens d’eux. Keith, c’est ça, je n’avais pas retenu son prénom. ­» Effectivement, elle ne les connaissait pas très bien, s’en était tenue aux présentations, à quelques sourires polis ou quelques anecdotes sur ce que Gus avait fait dans la journée s’il avait passé du temps avec l’un d’eux. Tous lui avaient inspiré de la sympathie et elle faisait suffisamment confiance aux capacités de jugement de Benson pour la sélection de ses colocataires. « – Je n’aurais jamais pu deviner qu’ils étaient frères si tu ne me l’avais pas dit… » Irwan était un tel numéro qu’il valait peut-être mieux qu’ils soient différents, après tout. Elle le pensait sans aucune méchanceté, appréciait généralement les personnalités excentriques et considérait sa présence également une chance pour l’ambiance du 400, tant elle voyait mal Benson être le cœur de la fête.

Sans grande surprise, il se montra méthodique et efficace pour regrouper les affaires et les mettre dans le sac, l’australienne avait à peine eu le temps d’accueillir Gus dans ses bras. Il était bien plus grand et plus lourd qu’à une époque, elle était contrainte de faire un peu de gymnastique pour s’assurer qu’il ait une position confortable et cela avait suffi à l’extirper de son sommeil. En guise d’excuses, Junie déposa ses lèvres sur le haut de son crâne pour le rassurer.

« – Bonjour toi, désolée de t’avoir réveillé alors que tu dormais si bien. » souffla-t-elle, à son attention. « – On est encore chez oncle Benny, mon coeur. » Benson était maintenant à sa hauteur, elle releva légèrement le menton pour échanger un regard, juger s’il avait vu que Gus s’était réveillé à cause d’elle, malgré toute la délicatesse dont il avait fait preuve lors du transfert. Elle lui offrit un bref hochement de tête avant d’ouvrir la marche pour regagner le rez-de-chaussée. Si elle pensait entendre du bruit derrière les portes des chambres et qu’elle s’attendait à croiser des colocataires de Benson, l’atmosphère des lieux communs était plutôt calme. « – Quelle heure est-il ? » s’interrogea-t-elle, curieuse de savoir combien de temps s’était écoulé dans le repaire du géant. « – Ils ne sont peut-être pas encore tous rentrés. » Réflexion surtout pour elle-même, Junie ne savait pas si elle devait se réjouir ou non de ce moment en tête-à-tête… son cœur balançait tout de même vers l’option de garder espoir qu’un ou une des colocataires viennent briser ce malaise qui planait toujours entre eux.  

La jeune Kane attendait qu’il initie quelque chose, comme ils se trouvaient chez lui. Elle lisait sur le visage du petit garçon qu’il n’était pas encore tout à fait réveillé mais paradoxalement, il commençait à s’agiter dans ses bras. C’était le signal qu’il avait faim, du moins, c’est ainsi qu’elle l’interprétait puisqu’il venait tout juste de se reposer. Si ce n’était pas l’un, ça ne pouvait être que l’autre. « – Je veux bien préparer la bouffe pour toute la maisonnée mais je sens qu’il y en a un qui va réclamer sa part avant tout le monde. » La brune lâcha un petit rire en baissant les yeux vers l’enfant dans ses bras, elle allait pouvoir le lâcher pour s’atteler à la tâche, sous peu. En attendant, ses iris revinrent sur Benson, avec une petite lueur amusée. « – Eh bien, je crois que ça va être une première pour nous deux. De mémoire, on n'a encore jamais cuisiné ensemble. »  
Tag 400 sur BROKEN HEARTS CLUB. LpLiptEv_oSujet: ceux qui rêvent (benson)
Juniper Kane

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ceux qui rêvent
#400, new farm, w/ @Benson Bancroft

Depuis que Benson était éveillé, la pièce semblait soudain trop étroite pour eux deux. Le silence apaisant avait laissé place à cette tension intranquille qui régnait dès qu’ils se trouvaient l’un face à l’autre. Elle faisait l’effet d’être une scène de théâtre où les acteurs étaient se donnaient la réplique avec un manque total d’alchimie, daignant s’adresser la parole parce qu’il le fallait et non par envie. Ils étaient là, à camper leur rôle dans une neutralité dissonante ; ils n’arrivaient pas à être convaincants. Tous les deux s’en contentaient, pour le bien de Gus, car c’était de loin préférable à l’atmosphère hostile qui régnait à leurs débuts. Benson avait toujours eu le don de faire mouche à chaque fois qu’il voulait piquer son orgueil et la vexer. Pourtant, si elle osait nommer les choses ainsi, elle aurait volontiers dit que le rapport de force était en sa faveur ces derniers temps.

Elle était l’intruse, elle en avait bien conscience et affichait une mine contrite, mais c’est lui qui semble être le plus confus dans l’histoire. Font tous les deux comme si de rien n’était, pour ne pas hausser la voix et briser la quiétude du sommeil de l’enfant. Juniper se radoucit quand il annonce ne pas lui en tenir rigueur et son attention revient sur Gus, qui n’avait pas bougé d’un pouce, tenu bien fermement contre le corps de Benson, même quand il se leva pour quitter son fauteuil. Elle le regarda dans toute sa hauteur, à chaque fois amusée par cette image quand il portait son filleul dans ses bras – on aurait dit qu’il n’était pas plus gros qu’une crevette. Une de ses mains suffirait à le porter, amplement, alors qu’il allait bientôt avoir trois ans. Ça, ils l’avaient bien ressenti, Gus avait découvert qu’il était sa propre personne, avec le pouvoir d’exprimer ses opinions, droit qu’il s’était fait un plaisir d’exercer sur son tonton.

« C’est parfois infernal, depuis qu’il a appris à dire ‘non’ … » appuya-t-elle, souriant et hochant doucement la tête, en se remémorant ses propres expériences et les stratégies qu’elle avait développé pour parvenir à ses fins. Connaissant la fascination de Gus pour les animaux, elle était surprise qu’il ait eu encore de l’énergie pour s’opposer à une sieste à son retour, quoique… « Il devait être fin excité après cette visite. Bravo, d’avoir réussi à le faire siester. » Elle n’avait pas toujours autant de succès et des fois, se voyait forcée de capituler. Comment ferait-elle si en plus Gus réclamait Benson pour être bercé par ses bras ? « Ça a du te fatiguer aussi, cet après-midi… » S’occuper du petit garçon n’était pas de tout repos, entre partager son enthousiasme au zoo et trouver une issue quand il faisait ses petites crises. Elle ne doutait pas qu’il ait réussi à s’en sortir mais Juniper se demandait à quel prix. Si ses nuits demeuraient sans sommeil, s’il portait toujours la même détresse qu’elle avait entrevu chez lui, elle ne savait pas d’où il tirait son énergie. Le devoir, sûrement. Envers Scarlett. Une habitude militaire aussi, peut-être. Sa question restait allusive mais elle essayait de percer le mystère, observait s’il restait quelques fêlures dans l’armure – toujours inviolable.

Elle n’était pas certaine d’avoir bien entendu. Tête inclinée sur le côté, elle se laissa le temps pour s’assurer qu’elle avait bien compris la proposition : « Tu veux que je reste dîner ? » Un haussement d’épaules, avant de se redresser, limite plus embarrassée par cette invitation que par sa propre intrusion dans sa chambre. « Euh… eh bien, pourquoi pas. » Le regard ne savait plus sur quoi se fixer après avoir bredouillé qu’elle acceptait, elle s’empressa. « Tu m’avais bien dit que certains colocataires étaient partis depuis la dernière fois ? Il y a de nouvelles têtes que je ne connais pas ? » Tous ces gens qui allaient et venaient, Benson dans son grenier, cette colocation, ça l’avait inquiété au départ. Elle ne le considérait pas comme un cadre adapté pour élever Augustus et ça avait été source de conflit. La brune s’inquiétait qu’il y ait autant de personnes différentes qui atterrissaient ici, qu’elle ne connaissait pas et qui côtoyaient son neveu. Il fallait croire que cela fonctionnait jusque là. Ça l’aidait également de savoir Benson aussi protecteur vis-à-vis de l’enfant. Et puis, tout le monde avait rendu son séjour dans la maison charmant, lors de la coupure d’électricité qui avait touché tout son quartier. « Tu as eu le temps de faire son sac ? » Maintenant debout, elle lui proposa son aide pour regrouper les affaires de Gus avant de redescendre. Il dormait toujours aussi profondément, elle savait qu’il lui faudrait redoubler d’effort pour éviter les maladresses et ne pas faire de bruit. « Je peux m’en charger, tu as juste à me dire où c’est, pour que je puisse ranger. »  
Tag 400 sur BROKEN HEARTS CLUB. LpLiptEv_oSujet: Closed door (Livia & Bianca)
Bianca Almeida

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Rechercher dans: take me home   Tag 400 sur BROKEN HEARTS CLUB. EmptySujet: Closed door (Livia & Bianca)    Tag 400 sur BROKEN HEARTS CLUB. EmptyDim 25 Fév - 20:24
Closed door

@Livia Castillo & @Bianca Almeida


#400 New Farm (Chez Keith)lundi 26 février 2024 › 16h30

(outfit)« Hey maman ! Tu peux garder Tomas un peu plus longtemps que prévu ? Je dois passer voir Keith. » Ce n'est qu'après avoir reçu une réponse positive de sa mère que Bianca a abandonné son smartphone sur le siège passager de son véhicule et qu'elle s'est mise en route en direction de New Farm. Son ami est trop étrange, ces derniers temps, pour qu'elle ne le remarque pas. Si elle était parfaitement honnête, Bianca avouerait même qu'il tend à lui ressembler quand elle est mal, à se terrer ainsi dans son coin et à être aussi loquace qu'un enfant de deux ans. Déterminée à le sortir de sa torpeur plus tôt que prévu, la biologiste roule avec ce but précis.

À aucun instant elle pense que son plan pourrait échouer. Le fait d'avoir exceptionnellement terminé le travail plus tôt la déconnecte sans doute d'une certaine réalité et c'est avec l'intime conviction de trouver son ami chez lui qu'elle finit par se stationner sur la première place libre à proximité de son habitation. Son téléphone portable dans une main, sa gourde isotherme dans l'autre, elle s'apprête déjà à l'informer de son arrivée alors que ses pas la guident doucement jusqu'à la porte d'entrée. Son message est distribué - mais non lu - dès qu'elle fait cogner son poing contre la porte.

Quelques secondes s'écoulent sans que rien ne se passe. Ne se laissant pas désabuser par la situation, Bianca réitère sa tentative après une courte minute et, dans le même temps, porte son regard sur son téléphone. Keith n'a toujours pas ouvert son message et ce n'est qu'à ce moment-là qu'elle prend conscience des choses. Qu'elle admette que son ami n'est certainement pas chez lui. Bien que maître de ses horaires, le savoir au travail au beau milieu de l'après-midi n'a rien d'étonnant. Moins encore alors qu'ils n'avaient pas prévus de se voir et que Bianca passe à l'improviste.

Reculant de quelques pas, la biologiste lève son regard. Sans doute espère-t-elle trouver quelqu'un collé à une fenêtre qui se demanderait ce qu'elle fiche ici et pourquoi elle se montre aussi insistante. Si elle avait la chance de parler à l'un des colocataires de Keith, au moins pourrait-elle s'assurer qu'il est bien au travail et qu'il ne cherche pas simplement à l'éviter. Alors, dans une troisième tentative, Bianca fait cogner son poing contre la porte. Les secondes s'écoulent sans que rien ne se passe alors qu'une voix dans sa tête lui répète que Keith est là, à l'intérieur. Elle a oublié l'hypothèse qu'il puisse être sur la route et l'imagine en train de se morfondre dans son lit. Mais pour quoi ? À cause de quoi ? Que lui arrive-t-il ?

Sur ces interrogations, la biologiste fait glisser sa main jusqu'à la poignée de la porte. Le corps sur le côté, elle approche le plus possible son oreille de la porte pour essayer de détecter d'éventuels bruits à l'intérieur de la maison. Le passage des voitures met à mal sa mission mais cela ne l'empêche en rien de presser la poignée. Si son cœur s'emballe à l'idée d'entrer dans une maison où vivent huit personnes sans y être invitée, ce n'est rien face aux battements irréguliers qui suivent quand une voix l'interpelle dans son dos. Elle sursaute Bianca. Elle est prise la main dans le sac et ne trouve rien de mieux que de lâcher aussi discrètement que possible la poignée pour ne pas donner de fausses idées à la femme qui s'approche d'elle. Ce n'est que lorsqu'elle est assurée d'avoir retrouvé une certaine contenance qu'elle se retourne face à la personne qui l'a interpelée, un sourire poli sur les lèvres.

- Bonjour. Ce n'est pas ce que vous croyez... se justifie-t-elle. Vous vivez ici ? s'empresse-t-elle de demander pour que ses agissements ne soient pas passés au crible.
Tag 400 sur BROKEN HEARTS CLUB. LpLiptEv_oSujet: ceux qui rêvent (benson)
Juniper Kane

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Rechercher dans: take me home   Tag 400 sur BROKEN HEARTS CLUB. EmptySujet: ceux qui rêvent (benson)    Tag 400 sur BROKEN HEARTS CLUB. EmptySam 13 Jan - 22:01
ceux qui rêvent
#400, new farm, w/ @Benson Bancroft

Il y avait définitivement eu un avant et un après, la disparition de Scarlett et d’Emilio. Déjà une année s’était écoulée depuis ce fameux jour où tout avait changé. En devenant la tutrice légale d’Augustus pour honorer son engagement, de l’élever et de l’aimer si ses parents venaient à disparaître, elle avait découvert celui qui allait partager avec elle cette drôle de vie. La tâche avait transformé leurs deux existences, maintenant mêlées d’une façon qu’ils n’auraient jamais pu soupçonner — parce que ce genre de drame n’arrive qu’aux autres, non ? —, à graviter ensemble autour du petit garçon. Jamais Junie n’aurait pensé qu’un jour elle se trouverait là, à contempler le beau tableau qu’ils formaient, Benson et Gus. Elle s’y intégrait de façon bien singulière, l’impression d’être importune, dans cette scène qui lui semblait bien intime. Toujours sur le pas de la porte de la chambre, elle ne parvenait pas à détacher son regard d’eux.

De la poésie ou de la magie, elle ne savait pas vraiment ; elle avait simplement conscience qu’un charme opérait à cet instant. Il semblait bien loin le géant qui la toisait avec un air de défiance, elle ne le retrouvait guère dans ces traits apaisés. Le soir où il était arrivé en trombe chez la jeune femme, Benson lui avait confié qu’il parvenait à fermer les paupières grâce à la présence de Gus. Sans le bambin, il connaissait des nuit sans repos. Était-ce encore le cas maintenant ? Cette pensée lui traversait de nouveau l’esprit alors qu’elle se demandait si elle allait les interrompre et les réveiller. Une minute de plus et elle allait rebrousser chemin pour les laisser ; Juniper se disait qu’elle pouvait attendre un peu, Gus et elle n’étaient attendus nulle part ce soir. Inconsciemment, elle plaignait Benson, même si elle n’avait aucune idée comment et pourquoi elle ressentait encore de l’empathie pour lui alors que le militaire semblait détester tout ce qu’elle représentait. Le courant d’air l’emporta sur son indécision et le bruit de la porte offrit au géant une autre bonne raison d’être contrarié par sa présence.

Ils sursautèrent quasiment au même moment avant que son regard ne se fixe sur le visage de Benson pour lire sa réaction. Le prénom pourrait la faire grincer des dents — elle s’y habitue lentement dans sa bouche. Elle ne pouvait pas disparaître en se fondant dans le mur, malheureusement. A défaut, elle s’y appuyait comme s’il la portait, pour rester en retrait. « Oui, Benson… Désolée… » chuchota-t-elle, mi-sincère, mi-agacée, sans même trop savoir pourquoi elle s’excusait. D’être là ? Elle devait récupérer Gus. D’avoir été curieuse et de s’être invitée ? Il était habitué à ce qu’elle n’en fasse qu’à sa tête. De le surprendre comme ça, aussi vulnérable que la fois où il avait débarqué chez elle ? On se rapprochait plus de ça. Elle l’observait pester doucement en réalisant qu’il avait manqué leur rendez-vous. « Je t’ai envoyé des messages. Comme tu ne répondais pas, j’ai préféré venir voir, comme ça ne te ressemble pas. » Inutile de lui servir de longues explications, il émergeait à peine. « Ce n’est pas très grave. Je n’étais pas pressée. » Junie anticipait, de façon un peu maladroite, les questions qu’elle sentait venir. Pourquoi tu ne m’as pas réveillé ? Ça fait combien de temps que t’es postée là, à me regarder dormir ? Des choses à propos desquelles elle n’avait pas envie de s’exprimer. L’australienne se redressa, le nez en l’air pour tenter d’apercevoir la tête du petit ange. Elle n’osait pas avancer, faire un pas pour se rapprocher même si elle mourrait d’envie de retrouver son neveu. Ça lui semblait trop irréel, d’être là. « Il dort encore ? » Elle resta sur place et s’accroupit, dos collé au mur, souriant rien qu’à deviner l’air serein du bambin dans son sommeil. Malgré leurs différends, elle prenait toujours un ton conciliant pour s’adresser à Benson quand il y avait Gus dans les parages. Sa voix se faisait encore plus douce dans cette situation. « La journée était mouvementée ? Vous étiez fatigués ? » l’interrogea-t-elle, intéressée, au point de se laisser entraîner et d’aborder son point sensible. « Est-ce que tu préférerais qu’il reste encore avec toi cette nuit ? »
Tag 400 sur BROKEN HEARTS CLUB. LpLiptEv_oSujet: ceux qui rêvent (benson)
Juniper Kane

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ceux qui rêvent
#400, new farm, w/ @Benson Bancroft

Alors qu’elle poussait la porte du 400, Juniper essayait de se remémorer toutes les fois où Benson avait été en retard alors qu’ils devaient changer de tour de garde. Il n’y en avait pas beaucoup ; ce n’était pas une caractéristique qu’elle associait au militaire. Les fois où cela se produisait, ça impliquait généralement Gus et l’impossibilité de prévoir les aléas qui survenaient quand on s’occupait d’un enfant en bas-âge. Aujourd’hui, il ne lui avait pas envoyé de message pour la prévenir alors au lieu de rester attendre dans la voiture, elle avait pris les devants pour venir à sa rencontre. Une part d’elle se demandait s’il avait besoin de son aide mais se serait bien gardée de présenter les choses ainsi devant lui, s’il fallait se justifier. Quelques mois plus tôt, elle n’aurait pas réfléchi à deux fois avant de lui envoyer une critique au visage, par pure mesquinerie, car l’esprit s’échauffait dès qu’elle se retrouvait dans la même pièce que lui mais c’était une époque (plus ou moins) révolue. Si quelques remarques lui échappaient parfois, elle avait pris la résolution d’agir en adulte pour préserver leur entente cordiale.

La maison lui était familière, elle y avait trouvé refuge suite aux sollicitations de Benson, quand Brisbane était en proie au chaos et que son quartier avait été privé d’électricité. Junie n’eut aucun mal à trouver son chemin — fut surprise de ne trouver personne dans les espaces communs — et monta directement au dernier étage. Maintenant qu’elle y prêtait attention, c’était particulièrement silencieux pour une colocation aussi peuplée. Ses propres pas résonnaient dans les escaliers, suivis par le bruit de trois coups frappés contre la porte du jeune homme. Juniper approcha l’oreille ; pas un bruit, pas de réponse alors au bout d’une poignée de secondes, elle se résolut à entrer. Les lueurs tamisées révélèrent les contours du géant, assoupi, dans un coin de la pièce. Une courbe se dessinait sur son abdomen, celle de la silhouette de Gus qui reposait la tête lovée contre son torse et qui se soulevait aux rythmes de leurs respirations. Il y avait quelque chose d’émouvant dans leur étreinte, dans la façon dont Benson tenait le bambin avec une délicatesse infinie. L’unique spectatrice de ce tableau intime retenait son souffle. Ses lèvres dessinaient un sourire mais une ride s’était invitée entre ses sourcils, consciente de faire intrusion dans cet écrin d’harmonie — qu’elle était susceptible de briser à tout instant. Encore sur le seuil de la chambre, à se balancer d’un pied à l’autre, elle hésitait. Le réveiller ou repartir ? Elle n’avait pas d’impératif particulier, pas de raison de le presser pour les sortir de leur sieste. Ses yeux restaient suspendus au visage de Benson. Fait rare… elle le trouvait particulièrement humain, à ce moment précis. Comme cette fois où il l’avait réveillée en pleine nuit avec l’urgence de prendre le petit garçon dans ses bras. Ce souvenir était bien distinct dans sa mémoire, puisqu’il marquait le moment où elle l’avait envisagé sous un nouveau jour ; la première fois qu’elle avait entrevu dans son regard autre chose que de l’indifférence ou du mépris, en sa compagnie. La carapace qu’il avait forgé et qui s’effritait, avait laissé percevoir la complexité du personnage entre les failles et si elle ne pouvait pas s'enorgueillir de le comprendre, à défaut, depuis, elle l’épargnait, en continuant de l’observer à distance. D’ailleurs, l’angle était différent, cette fois. Pas de miette de souffrance ou de trace de panique. Son front serein, les cils inclinés vers l’enfant, une ombre de sourire sur les lèvres — le même que Gus, dont seuls les murmures brisaient le silence. On aurait dit que l’enfant chuchotait à l’oreille de Benson. Un rêve partagé, peut-être. Elle-même bercée par cet instant de quiétude sursauta vivement, surprise par le courant d’air impétueux qui fit claquer la porte de la chambre dans un grand bruit. Le coeur avait bondi dans la poitrine, piqué par une lame de culpabilité d’avoir brisé la tranquillité qui régnait ici, même si elle n’y était pour rien (pour une fois). La main sur la poignée, Junie était prête à s’éclipser afin de leur laisser plus de temps pour rêver, si même ce grand fracas n’avait pas suffi à les troubler.
Tag 400 sur BROKEN HEARTS CLUB. LpLiptEv_oSujet: (Irwan) Love & Peace
Irwan O'Connor

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Rechercher dans: follow you   Tag 400 sur BROKEN HEARTS CLUB. EmptySujet: (Irwan) Love & Peace    Tag 400 sur BROKEN HEARTS CLUB. EmptyMer 2 Aoû - 17:31
Irwan Dewey O'Connor
TW : communauté hippie, liberté sexuelle, drogues, addiction, vols, perte d'un être cher, deuil.

âge & naissance :le 28 février 1990  ; 33 ans.
origines & nationalité : paternel irlandais ; mère britanniques et originaire d'Europe du nord. Famille d'immigrés, donc. Bien que cela remonte à plusieurs générations en arrière. Irwan a la nationalité australienne.  
finances et emploi : bibliothécaire à la médiathèque municipale de Brisbane, le jour et dealer de drogues, la nuit.
statut civil : célibataire ; être volage qui passe d'une conquête à une autre sans se poser de questions. Peace & Love ; toutes prises de tête sont donc proscrites !
orientation sexuelle : bisexuel.
situation familiale : Un père immature, obnubilé par son épouse ; une mère travailleuse et hystérique. Irwan a également trois grands frères.
signe astrologique : poisson.
le pire tue-l'amour : Il ne supporte pas les personnes pessimistes, qui broient du noir à longueur de journée. Les gens comme ça, qui le tire vers le bas ça ne l'intéresse pas. Ne l'intéresse plus. Mais les pires, ceux qui le dégoûteraient presque, ce sont ceux qui jugent les autres.
un fantasme : Que l'univers devienne un monde de bisounours. ; et avoir des rapports sexuels avec le meneur de sa communauté hippie.
à Brisbane depuis : Toujours. Brisbane l'aura vu naître, grandir, et prendre petit-à-petit le chemin de la décadence.
traits de caractère : Mystérieux — difficile à cerner et à définir — étrange — rêveur — fuit la réalité pour un univers imaginaire — enfantin — manipulable ++ et naïf — mythomane — boudeur — tenace — fuit le conflit — fragile — susceptible — hypocrite — anarchist — contre la société de consommation actuelle — personnalité addictive —pointilleux en terme de gaspillage et de surconsommation — grand sentimental — idéaliste romantique — fibre artistique — empathique — éponge à sentiments incontrôlable — émotif — très grand blagueur — impressionnable — indécis — illogique — inconscient.
avatar : Robert Sheehan (irlandais)

open your heart

(EN VRAC)
1. Irwan considère le bar de son frère comme son QG. Il y a passe des heures, consomme à l'œil. Depuis peu, il commence même à y conduire des personnes de sa communauté ; des hippies, comme lui. – 2. Depuis janvier 2023, Irwan a rejoint une communauté hippie : la Rainbow Community, qu'il considère comme sa seconde famille. Des bisounours, comme lui. – 3. Il a un véritable talent musical. Déjà enfant il jouait à merveille du saxophone ainsi que de l'accordéon. Mais maintenant qu'il a rejoint la Rainbow Community, il a appris un troisième instrument : la flûte de pan qu'il prend plaisir à jouer lors des soirées autour d'un feu de camp.  – 4. il a de nombreux tatouages, dont deux en commun avec son ex petite-amie Noomi Kennedy : un soleil entre les doigts de sa main, et leurs initiales au niveau de son cœur. Depuis mai, il s'est également fait tatoué un arc-en-ciel en clin d'œil à sa communauté, sur son épaule gauche – 5. Il a toujours aimé la viande, se jetant sur les barbecues cuisiné par son père. Mais depuis le début de l'année, Irwan se proclame végétarien. Juste histoire de faire comme les autres ; les personnes de sa communauté. – 6. Il n'a absolument pas la main verte, mais pour la RC, il a accepté d'apprendre le jardinage. Nouvel hobbies qu'il pratique sous l'emprise de la drogue. – 7. S'il a une personnalité très manipulable, Irwan arrive facilement à obtenir ce rôle de "chouchou" chez chaque nouvelle personne rencontrée. – 8. Il ne fait aucun sport, il déteste ça. Alors dès qu'il court ne serait-ce que trois minutes, il finit aussi essoufflée qu'un boeuf ! – 9. Il pratique depuis peu le yoga, forcé à s'y mettre par certaines personnes de sa communauté. Mais ça l'épuise, ça l'agace. Même s'il fait son possible pour ouvrir ses chakras. – 10. Il adore la vit en colocation à la #400 à New Farm. Mais depuis la mort d'Alfie, les choses sont différentes. Irwan est différent. Il réfléchit de plus en plus à les planter pour rejoindre la Rainbow Community dans la forêt brisbanaise. – 11. Il est le seul enfant O'Connor a ressemblé physiquement à leur mère. Le seul avec des cheveux aussi bouclés et aussi noir. – 12. Irwan s'est laissé pousser les cheveux depuis le début de l'année. Grande première ; puisqu'avant il voyait sa mère tous les mois pour qu'elle les lui tonde. – 13. Il parle encore à Will, parfois. Souvent même. Son meilleur ami imaginaire. C'est d'ailleurs lui qui le pousse à mentir aux autres comme ça. Des mensonges auxquels Irwan croit ; lui-même manipulé par son ami imaginaire... – 14.C'est lui qui a proposé l'idée de faire pousser du cannabis dans les prés appartenant à la Rainbow Community. – 15. Irwan aime sa famille plus que tout. Même si le reste des O'Connor ne l'a jamais réellement compris. – 16. Il rêve d'adopter un canard à la maison, mais il sait d'avance qu'il ne saura pas s'en occuper.



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Une nuit, trois nuits, plusieurs nuits au point d'en devenir sex friend ? Manifestez-vous, Irwan est toujours open pour tout. Nous pourrons ensemble réfléchir à un lien plus approfondi.

(f/m/nb) · clients
tw : drogues, addiction. Irwan est dealer de drogues et peut donc être votre contact d'urgence. Il vend des drogues dures essentiellement, mais également du cannabis de sa propre récolte. Par contre, si vous êtes en galère financière, Irwan ne vous fera aucun prix... Quoique, vous pouvez toujours le tenter (il peut être assez manipulable).

(f/m/nb) · harceleur de son enfance
tw : harcèlement scolaire. Cette personne se fichait tout le temps de lui à l'école/école supérieure. Lui l'intello musicien incompris, avec Will son ami imaginaire. Cette personne le poussait dans la cour, affichait des photos compromettantes de lui. Jusqu'à ce que Irwan soit défendu par ses frères et qu'un jour, il décide lui même de relever ses poings. Quel serait leur lien aujourd'hui ? À définir ensemble.


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Irwan O'Connor

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Rechercher dans: this is the beginning   Tag 400 sur BROKEN HEARTS CLUB. EmptySujet: Peace & Love ☮ Irwan O'Connor    Tag 400 sur BROKEN HEARTS CLUB. EmptyVen 28 Juil - 10:48
Irwan Dewey O'Connor
TW : communauté hippie, liberté sexuelle, drogues, addiction, vols, perte d'un être cher, deuil.

âge & naissance : C'est le 28 février 1990 que Irwan est né, son anniversaire manquant de peu de frôler l'imaginaire, trois années sur quatre. La trente-troisième bougie soufflée, les années envolées, avec comme principal concerné un homme totalement désintéressé. Le temps passe mais Irwan n'en a que faire. Que la vie avance et lui apporte joie, amour et épanouissement. C'est tout ce à quoi il aspire. origines & nationalité : Son patronyme devrait déjà vous mettre la puce à l'oreille. O'Connor... Nom issu des terres irlandaises à laquelle sa famille est rattachée. Du sang irlandais coule dans ses veines, côté paternel. Quant à sa mère, bien qu'ils n'en parlent que très peu en famille, elle aurait des origines britanniques et d'Europe du nord. Famille d'immigrés, donc. Bien que cela remonte à plusieurs générations en arrière. Irwan a donc la nationalité australienne.  finances et emploi : $$$$$, bibliothécaire à la médiathèque municipale de Brisbane, le jour ; dealer de drogues, la nuit. Entre son salaire minimum et les liasses de billets qu'on lui file, Irwan aurait tout pour être riche. Il pourrait même être un des rois de la ville. Un leader. Mais il en est loin. Trop fragile, trop vulnérable et influençable, Irwan n'est clairement pas un numéro un. Il n'a pas un rond. Il croule sous les dettes dans lesquelles il s'enfonce jour après jour. Parce que tout l'argent qu'il gagne — ainsi que celui qu'il vole secrètement à sa famille, finit dans les poches de la communauté hippie qu'Irwan a rejoint, six mois plus tôt. statut civil : papillon volage, être sans limite. Il est libre comme l'air. Plus célibataire que jamais. Il s'épanouit ainsi. Passe d'une conquête à une autre sans se poser de questions. Peace & Love ; toutes prises de tête sont donc proscrites ! orientation sexuelle : Longtemps épris de la même femme, Irwan s'est interrogé tardivement sur son orientation sexuelle. C'est finalement vers ses vingt-six ans qu'il découvre son penchant pour la gente masculine. Il se considère comme bisexuel, bien qu'aucune femme n'ait réussi à l'attirer autant que son premier amour. Étiquette qu'il a cessé de se donner depuis quelques années, offrant son corps à ceux dans la demande, qui comme lui cherche à s'oublier le temps d'un instant. Même si depuis six mois, c'est essentiellement avec les autres fidèles de sa communauté qu'Irwan partage des soirées charnelles. situation familiale : Un père immature, obnubilé par son épouse et une mère travailleuse trop têtue et colérique donnent forcément quatre montres incontrôlables. Irwan est le quatrième et dernier fils de la fratrie O'Connor. Parmi les frères, il a toujours été le plus étrange, le petit chouchou des parents et de nombreuses personnes qui croisent son chemin. Môme qui grandit dans son monde imaginaire, incompris de sa fratrie. Perché sur ses idéaux, sur ce qu'il croit être la vérité. Petit il était l'esclave de ses frères, les suivait dans toutes leurs conneries. Et en retour, était suivi dans les siennes. Aujourd'hui les choses se sont nettement améliorées. Il s'entend à merveille avec eux. Il les aime et s'offre la liberté d'exprimer son amour à leur égard ; récoltant parfois des fous rires blessants. En réponse ? Irwan leur vole secrètement de l'argent qu'il redistribue sans gêne à sa communauté hippie. Quant à ses parents, malgré les années sa mère ne s'est jamais apaisée. Il la considère coupable de leur déchéance à tous, se dit souvent que s'ils avaient des parents normaux, lui et ses frères n'en seraient peut-être pas là aujourd'hui. Toutefois, la vie les a gâté en offrant aux O'Connor un mini-eux ; Bran. Un petit être qui ne méritait que d'être heureux et de vivre l'éternité. Il aurait tellement aimé lui faire découvrir son monde, Irwan... Être son tonton favori. Mais la mort est venue ternir le tableau familial. Bran s'est éteint l'année passée laissant derrière lui toute une famille meurtrie. signe astrologique : Intrigué par l'astrologie depuis deux ans, Irwan a développé une routine matinale : la lecture de son horoscope du jour avant de se lever hors du lit ! Routine qui lui a permis de s'identifier comme homme poisson. Signe astrologique qui lui va comme un gant selon lui, même s'il se demande s'il n'aurait pas fait un meilleur Cancer ! Depuis la lecture de son signe astrologique, Irwan essaye de combattre ce qu'on dit sur l'homme poisson ; le rêveur naïf et influençable. le pire tue-l'amour : Il ne supporte pas les personnes pessimistes, qui broient du noir à longueur de journée. Les gens comme ça, qui le tire vers le bas ça ne l'intéresse pas. Ne l'intéresse plus. Mais les pires, ceux qui le dégoûteraient presque, ce sont ceux qui jugent les autres. un fantasme : Irwan aimerait que le monde ouvre les yeux, que comme lui l'univers prenne les choses comme elles viennent. Que les gens se contentent d'amour et d'eau fraiche, et ne voit jamais la tasse à moitié vide. Un monde de bisounours. Quant à ses fantasmes sexuels, il en avait plus d'un. Des basiques et des plus immoraux. Une liste longue comme celle qu'il s'amuse encore à faire au Père-Noël. Mais aujourd'hui chaque ligne est rayée car il a tout fait Irwan, tout atteint. Sauf un dernier objectif inatteignable : l'approcher lui, l'intouchable, le meneur. Fantasme de chacun des membres de sa communauté, ne se laissant approché qu'en de rares occasions. Rien que lui parler serait la limite de l'apothéose; car il n'en demande pas plus Irwan. à Brisbane depuis : Toujours. Brisbane l'aura vu naître, grandir, et prendre petit-à-petit le chemin de la décadence. traits de caractère : Toute sa vie Irwan a été mystérieux, difficile à cerner et à définir ; a toujours été qualifié d'étrange. Grandir dans une famille aussi chaotique que la sienne, a fait de lui un garçon rêveur. Depuis petit, il fuit la réalité pour se réfugier dans un monde plus doux, construit par ses propres pensées, ses propres croyances. Un univers imaginaire bien à lui dans lequel il se renferme depuis toujours pour affronter la vie. Son côté enfantin ne l'a jamais quitté et c'est d'ailleurs ce qui le rend si manipulable et naïf. Vivant dans son imaginaire, il transforme souvent la réalité, l'exagère, ce qui lui vaut une réputation de mythomane et d'affabulateur. Mais lui ne se considère pas comme tel, tant il est convaincu par ses propres illusions. Il vit dans son monde de fantasmes. D'ailleurs, quand on le fâche ou qu'on le confronte à une autre réalité, Irwan boude, cela peut durer des heures ! Puisqu'il est tenace, et donc rarement celui qui fera le premier pas. C'est sa façon à lui de fuir le conflit car contrairement à ses frères, il n'est pas aussi costaud, pas aussi fort. Irwan est fragile. Alors il a beau être susceptible, il garde parfois les choses bien en lui pour éviter toute prise de bec inutile ; ce qui le rend également hypocrite. Il ne vous dira jamais que vous êtes moche, s'il craint de se prendre un coup en retour ! Et malgré son faible caractère, Irwan est un anarchiste. Il est totalement contre la société de consommation actuelle, ne comprend pas comment l'humanité a pu devenir ainsi. Lui vit de choses simples : la musique, l'amour, le sexe, la drogue et l'agriculture biologique, malgré sa personnalité addictive. Il ne se prend pas la tête, et est très pointilleux en terme de gaspillage et de surconsommation. Côté amour, Irwan est un grand sentimental. Un idéaliste romantique, aux attitudes parfois ambiguës. Il se sert de sa fibre artistique pour flirter ; alors qu'il demeure en lui un véritable Dom Juan érotique. Pour vivre, Irwan a besoin d'amour, de tendresse et de douceur. Il a également beaucoup de compassion pour les autres ; véritable éponge à sentiments incontrôlable Irwan est capable de fondre en larmes à la vue d'un vieil homme marchant avec une canne, d'un chat coincé dans un arbre ou encore d'un couple se disputant devant lui. Mais quand il ne pleure pas, Irwan sourit, rit. C'est un très grand blagueur, qui utilise constamment le second degré ou l'humour noir pour amuser la galerie ! Enfin, Irwan est également très impressionnable, ce qui ne facilite pas son indécision quand il doit faire des choix qui le perturbent. Ce qui le rend par moment illogique . Mais l'inconscience d'Irwan ne l'a jamais aidé dans la vie, le faisant constamment prendre les pires des décisions. avatar : Robert Sheehan (irlandais)



the love test

romantisme
(69%)
level de drague
(65%)
engagement
(15%)
passion
(20%)
performance au lit
(82%)
fidélité
(50%)
nombre de cœurs brisés
(45%)
recherche de l'amour
(98%)



♡ qu'est-ce que le grand amour, selon ton personnage ? est-il à sa recherche actuellement ?
Bien qu'il ait mis un temps à se remettre d'une histoire d'amour désastreuse, Irwan considère que l'amour est ce qu'il y a de plus beau, de plus grandiose. L'amour permet la paix dans le monde. L'amour est magnifique. Il se questionne encore sur le sens du grand amour puisqu'il pensait l'avoir trouvé ; la moitié de son âme. Désormais, il pense que l'amour n'a aucune limite, aucune frontière, et ne peut se cantonner qu'à une seule personne. Depuis quelques mois, il prône l'amour libre et la liberté sexuelle. Il se laisse aller, plus volage que jamais. Ne se lasse jamais. Cherche toujours plus loin. Il attend patiemment que l'attache lui tombe dessus, que des sentiments naissent dans son cœur. Car s'il a souffert dans le passé, il ne hait pas l'amour. Il aimerait même revivre ça un jour. Une histoire plus belle que celle vécue auparavant. Il aimerait que son cœur batte un nouveau pour un autre être. Qui sait, peut-être que sa réelle moitié vit là, quelque part...

♡ quelle a été la plus grosse déception amoureuse de ton personnage ?
Le mois de janvier de l'année 2015 a marqué la vie d'Irwan plus qu'il ne l'aurait pensé. Il ne s'était pas préparé à ça, à ce que sa vie, son couple, son existence vole en fumée de la sorte. Pourtant c'est arrivé, brutalement. Il se doutait pas de ce qui l'attendrait en claquant la porte pour aller acheter un diner — n'ayant rien mangé depuis la veille au soir. Trop camé pour réaliser le risque qu'il prenait. Il l'a laissé seule Noomi. Plusieurs heures. Car alors qu'il était en route pour le fast-food du coin, Irwan a manqué de s'endormir au volant. Il lui a fallu un temps avant de se remettre et donc d'être mieux reposé pour rentrer retrouver sa belle. Ce soir-là, il s'en souviendra toute sa vie, malheureusement. Les sacs qui s'explosent au sol, les boissons qui se déversent sur la moquette noircie par la fumée ; Noomi est partie. Elle a disparu. Après moults appels, c'est sur son meilleur qu'il tombe. Il ne doit plus jamais lui parler. Jamais. Les injures qu'il lui assène ne sont pas celles restées en mémoire. Irwan se rappelle seulement des menaces, puis du message de Noomi qui a suivi. Elle a fait une overdose et va aller en cure de désintoxication. Deux phrases qui n'en disent pas plus. Dernier contact entre eux. Pourtant il a essayé de la contacter, Irwan, plus d'une fois. À l'appeler, à attendre qu'elle rentre à la maison. Il a insisté, encore et encore. Puis Tobias est revenu l'affronter, le menacer à nouveau. Noomi et lui n'ont jamais réellement pu mettre un terme à leur histoire ; c'est lui qui les a forcé à tirer un trait dessus. Il a forcé Irwan à déguerpir de sa vie, le plus loin possible d'elle. Pourtant Irwan était éperdument fou amoureux. Mais l'amour ne fait pas tout et il a fini par le comprendre au fil du temps et des appels restés sans réponse. Alors il a abandonné Irwan. Il a tiré un trait sur cette histoire qui n'aura en réalité jamais eu de réelle fin. De réels adieux. C'est ce qui a compliqué sa capacité à l'oublier ; mais il a fini par y arriver. Aujourd'hui il considère avoir eu une fois dans sa vie le cœur brisé ; par une histoire sans fin.


open your heart

(Here we go again !) (TW : notion d'avortement) La quatrième grossesse de Jane a été pour elle un véritable coup de massue. Complètement inattendue, puisqu'elle était persuadée que le chirurgien avait accepté de lui ligaturer les trompes. Mais le cinquième test de grossesse puis la prise de sang finissent par prouver le contraire : Jane s'est faite avoir. Jane est enceinte. Alors qu'à la maison, elle a déjà trois petits monstres incontrôlables et un mari presque aussi immature qu'eux. C'est donc effrayée qu'elle s'est confiée à Bryan, son mari, sur cette grossesse. Confidence mêlée à des flots de larmes incontrôlables. "Comment on va faire Bryan ? On ne peut pas... On n'est déjà pas capable d'en gérer trois. Alors avec un bébé sous le coude ?!" Phrase prononcée la première fois le soir de l'annonce puis répétée un nombre incalculable de fois les jours qui s'en suivent. Elle ne s'en sent pas capable Jane. Avec Bryan, ils parlent même d'avortement. Elle n'en veut pas de ce bébé, se demande même si elle sera capable de l'aimer un jour. Pour elle ça ne fait nul doute : il sera le début de la fin. Mais le jour du rendez-vous au centre d'IVG du sud de Brisbane, Bryan change d'opinion. "Chérie on ne peut pas faire ça ! C'est un des nôtres, tu comprends ? On travaillera plus, le double même ! Mais on doit le garder ce bébé. J'en ai cauchemardé toute la nuit ! Je suis sûr qu'il sera beaucoup plus sage, plus gentil, plus docile que ses frères. Je le sens. ça va aller, mon amour. ça va aller parce qu'on est ensemble. À vie. Toi et moi on y arrivera. Les gosses se débrouilleront pour leurs études, on fera ce qu'on pourra ! Mais on doit le garder ce bébé, tu entends ?!" Le discours émouvant de Bryan a eu son petit effet sur Jane. Très vite le couple O'Connor tombe d'accord. Ils annulent le rendez-vous, abandonnent l'idée d'avorter et se lancent dans les démarches de cette quatrième grossesse. Ils l'annoncent aux gamins quand Jane est déjà enceinte depuis quatre mois et demi et qu'ils la questionnent sur sa prise de poids, ne se sentaient pas de leur dire avant. Car ils savent ce que cela implique. Ils savent que leurs enfants n'accepteront probablement pas ce quatrième bébé ; dont ils espèrent d'ailleurs avoir une fille pour mettre fin au règne de terreur de leur trois fils. Énième coup de massue, donc, quand ils apprennent que ce bébé sera un petit gars. Un quatrième. Le regret les gagne temporairement ; celui de ne pas avoir avorté. Regret qui reviendra finalement sans cesse, une fois l'accouchement passé. Car contrairement à ce que Bryan pensait, ce bébé n'est pas mieux que les trois autres. Il ne sera pas plus sage, pas plus gentil et encore moins plus docile. Il sera pire.

(big angel, little demon) Quand on grandit dans une famille comme les O'Connor, il faut savoir trouver sa place entre des aînés imposants qui font la loi, une mère colérique absente forcée de se tuer à la tâche au travail pour nourrir sa famille, et un père obnubilé par des activités en tout genre qui le font oublier sa famille. Il a eu beaucoup de mal Irwan. Déjà parce que dès qu'il a été en capacité de marcher, ses trois frères ont fait de lui leur esclave. Fais nous ci, fais nous ça. Irwan n'avait jamais le choix. Des coups il en a pris, plus d'un, dès qu'il essayait de s'opposer. Il se rappelle brièvement que ses frères ne comprenaient pas pourquoi il ressemblait tant à leur maman physiquement, alors qu'eux avaient tout pris de leur père. Il se moquait de lui, le chouchou de maman. Ses frères ne voulaient pas toujours qu'il vienne dans leurs pattes. Surtout quand ils faisaient les pires coups aux voisins du quartier. Mais dès qu'il a eu dix ans Irwan, ses frères lui ont offert une autre place. Ils ont commencé à le reconnaître comme réellement un des leurs, quand il leur a prouvé que lui aussi, il était capable du pire. Foutant à chacun un cadavre de rongeur sous leur taie d'oreiller, et crachant dans leur soupe avant de leur servir. Petit diablotin dans le corps d'un ange. Irwan est pourtant vu comme le chouchou de ses parents ; et surtout de sa maîtresse à l'école. Car Irwan a mis tellement longtemps à trouver sa place dans sa fratrie, qu'il s'est renfermé dans son univers à lui. Depuis petit, il s'est monté un monde imaginaire parallèle. Il s'est même créé un ami imaginaire, lui parlant constamment à voix haute comme si de rien était. Will ; le meilleur de tous. Son ami le plus cher. Irwan ne remarque même pas que Will n'existe que dans sa tête. Sa famille a beau le lui répéter, il n'entend rien. Et heureusement qu'il est là Will, car c'est grâce à lui qu'Irwan a de supers notes à l'école et qu'il s'est découvert un talent artistique. Il joue du saxophone à merveille, tant et si bien qu'à chaque fête de fin d'année à l'école, Irwan a son heure de gloire. Il joue seule sur scène, sous un tonnerre d'applaudissements. Des parents qui ne sont pas les siens sont fiers de lui, le félicitent comme jamais. Alors que Jane et Bryan ont à chaque fois loupé les festivités. Faute du travail, ou des autres enfants O'Connor interpellés par la police municipale ou par des voisins. Alors Irwan, il ne l'a jamais eu son heure de gloire en famille. Ils n'ont peut-être même jamais eu conscience des talents du plus jeune de leur enfant. Il n'y en avait que pour ses frères. Lui, on ne l'a jamais écouté. C'était pas faute de s'y prendre dès le début de l'année scolaire, de le répéter plusieurs fois : il jouerait à la fête de fin d'année. Tu parles ! Ils ne sont jamais venus, et ne viendront jamais. Poussant Irwan à se renfermer d'autant plus dans son univers imaginaire, dans sa vie parallèle. Manque de reconnaissance, ou d'amour. Qu'importe. Irwan s'est créé une seconde vie avec Will.

(little angel, big demon) Au tout début de son entrée en enseignement secondaire, soit vers ses quatorze ans, Irwan prend une autre tournure. Will ne l'a pas quitté, jamais. Même plus mature, Irwan lui parle encore. Il a arrêté le saxophone au profit de la cigarette, et commence à découvrir le cannabis. Trainer avec ses trois ainés n'a clairement pas aidé. Bien qu'ils continuent à le traiter comme leur esclave, Irwan fait désormais les quatre cent coups avec eux, même si le plus âgé a quitté la maison. Petit voyou au même titre que les autres, Irwan s'amuse comme un fou. Il apprécie le temps passé avec ses aînés, adore quand se sont ses idées qu'ils acceptent de pratiquer. Ensemble ils font n'importe quoi. Enchaine les punitions, les passages au commissariat de police du coin. Les conneries s'enchainent, s'empirent. Rien ne les arrête. Les voyous O'Connor ; parfois accompagnés de leur paternel. Jane n'en peut plus, sature, explose. Bryan aussi par moment, il les remet méchamment à leur place. Mais rien ne les contient. Rien ne pourra jamais le faire. Les quatre frères sont plus unis, plus forts que jamais. Ce sont les terreurs de leur quartier. Les voisins se méfient d'eux, et à l'école, leurs professeurs se méfient immédiatement des O'Connor. Ils redoutent même chaque nouvelle rentrée scolaire, craignant d'avoir l'un d'eux dans leur classe. Irwan compris. L'ange a délaissé son titre pour devenir un démon, comme les autres. Pourtant, il arrive encore à être le chouchou de sa maman. Parce qu'il est sensible à ce qu'elle peut ressentir. Il déteste quand elle s'énerve, elle lui fait peur. Depuis toujours. Elle crit trop fort. Et lui les conflits, il déteste ça. Alors contrairement aux autres, Irwan s'excuse. C'est en tout cas, toujours le premier à le faire. Malgré cela, il finit par recommencer, par replonger tête baissée. Les conneries s'enchainent ; les voyous O'Connor sont indestructibles. La tentation ne les quitte pas. C'est plus fort qu'eux. Comme si faire hurler leur mère et exaspérer leur père était leur plus grande passion ; leur plus belle réussite. Parce que c'est tout ce qu'ils savent faire Jane et Bryan ; hurler et punir sans aller au-delà, sans chercher à comprendre le sens des attitudes de leurs enfants.  

(Failure summed up in one name: Irwan) La fin de la 12ème année année à sonner. Le lycée est terminé ! Les résultats du Western Australian Certificate of Education tombent et c'est sans étonnement qu'Irwan découvre avoir raté son diplôme. Il redoute de l'annoncer à ses parents mais n'a évidemment pas le choix. Il les évite donc pendant plusieurs jours. Traine dans la rue avec sa bande de copains du lycée ; des fumeurs de weed comme lui. Des bons à rien comme lui. Parce que eux aussi ont raté leur WACE et craignent de l'annoncer à ses parents. Mais pour Irwan, la situation ne tourne pas à son avantage. Trainant sur un banc non loin du lycée avec ses copains, sa mère passe comme de par hasard par-là en voiture. Elle pile devant eux et fout à Irwan la honte de sa vie. Elle s'énerve en lui demandant où il était, l'emmène de force dans la voiture en le tirant par les oreilles, comme elle l'a si souvent fait depuis qu'il est petit. Ce n'est qu'une fois à la maison que ses parents lui avouent avoir eu connaissance de son échec. Sa mère est allée récupérer son dossier de réinscription au lycée, mais Irwan s'y oppose. S'en est suivi une après-midi entière de hurlements, d'opposition. Puis finalement... Ses parents ont abdiqué. Ils ont laissé tomber. Lui, leur petit chouchou n'est qu'un incapable. Mais leur acceptation n'est pas sans condition. Irwan peut arrêter les études à condition qu'il vienne travailler avec sa mère, au supermarché. Ils recherchent justement un employé pour l'été ! Un caissier, de janvier à février. Alors il a accepté Irwan, au plus grand drame de sa mère le jour où leur employeur est tombé sur son fils en train de fumer un joint dans les vestiaires des employés. Cet acte inadmissible lui a immédiatement valu un licenciement, et un énième coup de colère de sa mère. La menace est tombée : s'il ne se démène pas pour trouver un autre emploi, alors elle changera sa chambre en bureau ! Et lui n'aura plus qu'à trouver un autre endroit où crécher.

(a life-changing encounter) Décembre 2008 : rien n'a changé. Irwan n'a toujours pas de travail, pas de vocation. Aucun avenir ne se dessine à l'horizon au plus grand désarroi de ses parents, qui chaque jour essayent de le rappeler à l'ordre. Ses journées se répètent, inlassablement. Même quotidien, même groupe d'amis rebelles. Irwan ne change pas. Tous les soirs il traine jusqu'à pas d'heures dans les rues de Brisbane, à fumer quelques joints avec sa bande de ratés. Depuis peu, ils ont même commencé à essayer d'autres drogues plus fortes. Comme la cocaïne. Doux plaisir tachetant leurs narines, qui les pousse à festoyer à chaque coucher de soleil. Puis un soir, prêt à faire le forcing pour rentrer en boite, le groupe de garçon croise le chemin d'une fille, seule. Une fille qui semble aussi paumée qu'eux, aussi souffrante même. Noomi Kennedy, jeune femme âgée tout juste de dix-sept ans qui a l'air de demander que ça ; s'amuser avec eux. Alors les garçons ne réfléchissent pas et ils la prennent sous leurs ailes. Surtout Irwan, dont la connexion avec Noomi a été presque instantanée. Il y a eu comme un éclair entre leurs deux regards. Et pour la charmer, le pauvre Irwan n'a rien trouvé de mieux que de tendre son joint entamé à la jeune adolescente. C'est ainsi qu'elle est rentrée dans leur bande, qu'elle ne les a plus quitté.. Que comme eux, elle a fini par vagabonder dans les rues sombres de Brisbane, joint entre les lèvres et narines poudrées. Qu'elle les a suivi dans leurs excès, leurs addictions.  Cette rencontre marque le début d'une belle amitié, forte, sincère, car Irwan considère avoir été présent pour Noomi depuis le jour de leur rencontre. Il a mis un temps avant de comprendre les choses. Que l'éclair qu'ils ont partagé ce soir de décembre 2008 n'avait finalement rien d'amical. C'était plus que ça. Ils étaient destinés à partager plus que ça. Alors un soir de fête en 2010, les deux amis craquent et deviennent amant. Pour la première fois de sa vie, Irwan avoue à une femme ses sentiments. Grande première pour lui qui n'avait encore jamais ressenti ça. Mais il l'aime Noomi. Il l'aime d'un amour si puissant, si beau, si fort. Et ce qui partage est tellement passionnel. C'est d'ailleurs elle qui lui vole sa virginité, à lui "l'étrange" garçon. Il avait vingt ans Irwan, mais n'a été aucunement gêné de l'avouer à Noomi. Par chance, la première fois c'est succédée d'un nombre incalculable de fois, marquant le début d'une histoire d'amour passionnelle, basée malgré tous sur de nombreux hauts et de bas. Des disputes, ils en ont eu. Mais ont toujours réussi à les faire suivre de douces réconciliations, fortement aidées par les drogues consommées. Une histoire d'amour sincère, où planer était leur priorité.

(let's go together) "Irwan Dewey O'Connor tu n'as pas intérêt à faire ça ! Que ce soit bien clair ! Chéri dis quelque chose ! Il veut emménager avec l'autre droguée !". Elle hurle Jane, comme toujours, comme tout le temps. Si du haut de ses vingt-et-un et demi il était resté un jour de plus à vivre chez eux, elle serait devenue folle de rage. S'il avait pris un appartement en ville seul, elle serait devenue folle de rage. Alors qu'il emménage avec Noomi ne change rien à la donne. Sa mère reste folle de rage. Hystérique, même. Elle n'a jamais compris leur couple, jamais compris comment son fils, son petit chouchou, avait pu finir avec une fille comme elle. Ils ne comprennent pas, n'acceptent pas. Surtout que Taron lui, a ramené une femme magnifique à la maison. Et clairement pas droguée. Dayesi... Douce personnalité à laquelle Irwan s'attache, véritable repère feminin de son existence. Pilier, même. C'est à elle qu'il confie ses ressentis, son besoin d'emménager avec Noomi. Pourtant ils se connaissent à peine à l'époque, mais le feeling passe. Irwan s'est immédiatement attaché. "Laisse le faire, ma Jane. Il se pense amoureux, c'est tout... Mais il retombera bien de haut quand cette fille lui brisera le cœur." Cette réponse de son père il l'a entendu Irwan, mais ne l'a pas relevée. Ses parents n'ont jamais su apprécier Noomi à sa juste valeur, mais c'est leur problème. Lui est fou amoureux d'elle. Seconde addiction de son existence. Noomi détient un rôle de choix dans sa vie. Le premier, même. Alors il n'entend pas l'opinion de ses parents. Pour lui ça ne fait nul doute : il va habiter cette chambre de bonne avec Noomi ! Mais pour ça, il lui faut travailler. Déjà pour payer le loyer, mais surtout pour acheter les multiples drogues qu'ils continuent de consommer quotidiennement. Après plusieurs semaines de négociation, sa mère arrive à accepter les faits. Parce que c'est son petit chouchou, tout simplement. Mieux encore, elle a réussi à convaincre son patron de réembaucher Irwan au supermarché. Boulot qu'il gardera pendant des années, mais dont son salaire a toujours fini dans les poches de leur dealer, à Noomi et lui.

(The beginning of the end) Ils allaient fêter leur cinq ans de relation, Noomi et lui. Ils étaient heureux, amoureux, toujours passionnés comme au premier jour. Mais la vie en à décider autrement, donnant raison à Bryan O'Connor : Irwan a fini par avoir le cœur brisé. Il ne pensait pas qu'en partant leur acheter à manger, Noomi allait faire une overdose. À aucun moment il n'a eu conscience des choses Irwan. Perché dans son univers, et complètement camé, il est parti sans réfléchir. Pourtant ce jour-là, ils ont consommé plus que d'habitude. Beaucoup trop, même. Puisque Noomi a fini à l'hôpital. Mais ce fait là, Irwan l'a appris que plus tard puisque ce n'est pas lui qui l'a sauvée. Pas lui son sauveur. Annonce balancé via un message écrit par sa belle ; elle allait en cure de désintoxe suite à son overdose. Il n'a rien su de plus Irwan. Juste qu'elle a failli crever. Par sa faute qui plus est, car il l'a abandonné durant plusieurs heures. Il s'en est mordu les doigts Irwan. Il a essayé de la recontacter, de rattraper sa fée lui filant entre les doigts. Mais c'était trop tard. Ou plutôt... Son meilleur ami ne lui a pas laissé le choix. Menaces, insultes, violences, Irwan a écopé de tout. Accablé comme il ne l'avait jamais été, alors qu'il culpabilisait déjà trop. Il a tenté de la recontacter Noomi, mais en vain. Il a fini par laisser tomber. Lâchement, certes. Trop faible pour affronter Tobias. Trop faible pour se battre pour elle. Pourtant il l'a aimé et l'aimait terriblement. Trop peut-être.
C'est d'ailleurs pour cela qu'il est allé se jeter dans les bras de sa mère, en pleurs. Ce jour-là, c'est la première fois qu'il l'a vue pleurer. Jane était triste pour son petit dernier, touchée par son chagrin inconsolable. Il a d'ailleurs lâché son studio après plusieurs mois à l'attendre, elle, la moitié de son âme. Puis il est allé retourné vivre ses parents. Épave en perdition, couchée la majeure partie de ses journées. Avec la sensation d'avoir perdu une partie de son âme, sa moitié. Noomi s'est envolée, pourtant toujours sur les terres australiennes. Mais Irwan n'a plus le droit de la voir, plus jamais. Alors il s'enfonce Irwan, se replonge dans son univers imaginaire, se remet à parler à Will alors qu'il a plus de vingt-cinq ans. La drogue en guise d'allié, Irwan plonge. Reperd son travail. Perd le sens donné à sa vie. Perd l'amour de sa vie. Noomi.

(life goes on) De 2015 à 2018, soit pendant trois années, Irwan s'efforce à tourner la page. Il fait son possible pour l'oublier. Noomi. Prénom qui le hante. Jour comme nuit. Elle est là, dans un coin de ses pensées. Dans son monde imaginaire dans lequel il se plonge. Will aussi, est là. Au quotidien. Parce que ça l'aide Irwan, à tenir le bon bout. Mais en réalité, ce monde imaginé est source de la drogue consommée. Il a sombré Irwan. Pour tourner la page, il n'a rien trouvé de mieux que de vaquer de partenaires en partenaires. Uniquement des femmes au début. Puis Irwan a essayé pour la premiière fois avec un homme. Expérience désastreuse, qu'il a quand même voulu réitérer. Ca lui a plu à Irwan. Tant et si bien que pour oublier Noomi, il lui est arrivé de partager ses nuits avec plusieurs personnes en même temps. Pour l'effacer de ses pensées, au moins le temps de quelques heures.
Pour survivre et essayer de redonner un sens à son existence, Irwan a repris la musique. Pendant plusieurs années, il fait la manche dans la rue. Les mélodies qu'il crée avec son saxophone l'aide à gagner quelques billets ; qui en retour lui permettent de s’acheter de la drogue. Petit-à-petit, il tisse un lien avec son dealer. Découvre qu'avec sa personnalité particulière, il est en capacité d'attirer des clients. Les gens le croient même fou, alors ne l'arnaquent pas. C'est à partir de ce jour qu'on lui propose un job à Irwan. Il vend de la drogue et en retour sa came sera entièrement gratuite. Alors il accepte Irwan ; de quoi le plonger un peu plus dans son addiction.

(the new o'connor) Dayesi et Taron attendent un bébé. Nouvelle grandiose pour la famille, moins pour Irwan. Les mômes ça lui a toujours fait peur. Mais quand enfin le bébé voit le monde, la vision de Irwan change. Bran lui a offert une autre vision de l'enfance. Et finalement, il l'aime bien ce petit. Il lui offre même de l'attention, sans trop savoir comment s'y prendre. La famille s’agrandit et cette vision des choses lui plait. Tout ce qu'il espère, Irwan, c'est que Jane ne soit pas aussi cruelle avec Bran qu'avec ses propres enfants...
En parallèle, c'est à une soirée avec sa bande de rebelles que Irwin rencontre une femme qui lui parle de ses opinions politiques. Lui expose ses idéaux. Elle est hippie. Se définit comme telle. Ce qu'elle lui raconte, ça lui plait à Irwan. Il se reconnaît même là-dedans. Se dit que c'est ce qu'il voudrait devenir : libre. Mais ne s'y intéresse pas plus, et perd de toute façon le contact de cette femme.

(Alfie the Savior) Comme depuis plusieurs mois, Irwan continue de faire la manche dans les rues de Brisbane. Mais en mai 2019 il rencontre un homme bien plus âgé que lui, avec lequel le courant passe immédiatement. Alfie. Il ne sait rien de plus que son prénom. Mais avec lui, les choses semblent couler de source. Il est ému par sa musique, revient le voir jour après jour, sans pour autant lui donner le moindre billet. Puis après plusieurs semaines à juste l'observer, Alfie entre en contact avec lui. Le courant passe d'autant plus. Les deux hommes discutent de tout et de rien. Alfie s'avère même plus tendre avec lui que ne l'a jamais été son propre père, Bryan.
Alors quand il lui demande de diminuer sa consommation de drogue en 2020, Irwan lui promet d'essayer. En retour, Alfie lui trouve un travail décent ; un vrai. Il admet avoir quelques contacts et c'est ainsi qu'Irwan obtient un poste de bibliothécaire à la médiathèque de la ville. Il s'en contente ; d'autant plus que ses vieilles collègues l'adorent ! Elles le chouchoutent, l'idolâtrent. Mais pour rester, Irwan doit continuer d'aller aux réunions des narcotiques anonymes ; où Alfie l'a conduit à plusieurs reprises. Alors il essaye, il s'efforce. Pour Alfie. Lui qui lui a tant redonné foi en l'humanité. Et il y arrive Irwan. Ne prend plus aucune drogues dures pendant un temps ; n'a pourtant jamais cessé le cannabis, lui créant par moment des tentations inévitables. Mais il résiste. Pour Alfie, qui a d'ailleurs fini par lui avouer sa véritable identité. Son patronyme "Bancroft" il ne lui dit rien à Irwan. Mais il comprend rapidement qu'il s'agit d'un homme important et influent. Coup de bol, donc. Enfin quelqu'un a entendu ses prières ! Enfin la chance lui sourit !  
Alors en 2021, l'homme qui l'a pris sous son aile depuis deux années lui propose un logement. Un vrai. Irwan a trente-et-un an ; à cet âge, il n'est plus censé vivre chez ses parents ! C'est comme ça qu'il rejoint une maison aménagée dans les rues de New Farm. Qui aurait cru que lui, Irwan O'Connor, vivrait un jour dans le quartier le plus cher de la ville ? Tout ça il le doit à Alfie Bancroft. Rien qu'à lui. Le loyer est abordable, il ne se drogue presque plus, et ses colocataires sont plutôt sympathiques. Surtout le neveu d'Alfou, qui n'est presque jamais là. C'est donc une chance incroyable qu'Alfie lui offre : celle d'enfin vivre une vie normale.

(don't want to lose you, boys) TW : perte de proches, deuil, drogues En novembre 2021, une grave leucémie est diagnostiquée à Bran dont la vie commençait à peine. Premier coup de massue pour Irwan, qui grâce au soutien d'Alfie ne perd pas pied. De son côté, il se montre plus présent que jamais pour son frère, Dayesi et surtout pour Bran. La vie se complique, les sentiments de sa famille aussi. Mais Irwan ne perd pas espoir, il espère que ça va aller. Il passe son temps à le répéter. À Taron , à Dayesi. Même à Bran. Il lui dit que c’est un bâtant, qu'il y arrivera. Irwan lui parle de Will pour que les nuits où Bran ne se sentent pas en forme, ou qu'il ait peur, il ait Will pour lui donner de la force. Car Will était toujours le meilleur pour ça, pour puiser des ressources là où il n'y en a plus.
Deux mois après, soit en janvier 2022, Alfie décède. Deuxième coup de massue pour Irwan qui se renferme dans sa chambre, ne parle plus à personne. La sensation de perdre son mentor, ce paternel qu'il n'a jamais réellement trouvé en Bryan. Il met un temps à accepter, mais il sait que c'est ce qu'il aurait voulu Alfie. Qu'il n'abandonne pas. Qu'il vive sa vie.
Le troisième et ultime coup de massue arrive en octobre 2022 ; quand on lui annonce que Bran est décédé. C'est la goutte de trop. Celle qui fait déborder le vase. Irwan craque, reprend contact avec son dealer et se met à reconsommer des drogues dures. Il reprend de la cocaïne quotidiennement et quelques pilules de méthamphétamine, seuls remèdes pour taire son chagrin. Car il souffre plus que jamais. Non seulement de la perte d'Alfie, mais surtout de Bran. Son neveu dont la vie commençait à peine, âgé à peine de six années de vie. Décès qui le bousille Irwan, qui le tue à petit feu. L'addiction reprend le dessus sur les efforts qu'il avait enfin réussi à réaliser.

(Rainbow Community) En renouant avec les démons de son passé, Irwan rencontre un homme qui commence à lui parler d’un endroit meilleur. Où ils sont libres d'être qu'ils sont vraiment. Où les personnes ne surconsomment pas, ne tuent pas bêtement des animaux, et où elles mangent des produits issus uniquement de leurs propres jardins. Ce qu'il lui dépeint est ce monde de bisounours auquel Irwan a toujours rêvé. Une communauté de vie saine. Justement ce dont il a besoin Irwan, pour aller mieux.
Alors en janvier 2023 on l’emmène dans les campagnes à l’extérieur de la ville. Une petite maison où plein de personnes vivent ensemble. Tous sont habillés colorés, semblent heureux. Ils prennent du LSD, se shootent à la cocaïne et consomment du cannabis à foison. On lui fait découvrir cet univers, on lui explique qu'ici, ils sont tous des hippies réunis pour être heureux. Au sein d'une communauté créée par un homme aux mêmes valeurs : la Rainbow Community. À Irwan on lui apprend que la paix est essentiel. Que l’amour est vital. Il l’a toujours dit Irwan ; il faut éviter les conflits. La paix et l'amour sont vitales dans ce monde. Les gens ont le bonheur contagieux car Irwan repart de là le sourire aux lèvres, paisibles. On le convit à des soirées futures, pour venir découvrir leur mode de vie. Et c'est ainsi qu'au fil des semaines, Irwan change. Devient plus Peace & Love. Plus aimant. Plus souriant. Il est heureux, et voit la vie telle quelle est. Il la voit paisible, tranquille et laisse les choses venir d'elle-même.
Il comprend enfin qu’il a trouvé sa véritable place dans ce monde ;auprès de personne exactement comme lui. La Rainbow Community lui a ouvert les bras et Irwan ne compte désormais plus jamais la quitter.
 
(today it's a good day) Depuis qu'il a rejoint la Rainbow Community au début de l'année, Irwan a repris les trafiques de drogues. Il vend la nuit, se fait de l'argent sale, qu'il offre en don à sa communauté. Obligation presque ressenti de sa part ; trop influencé, trop manipulé par tout ce qu'il voit et ce qu'il entend. Il veut leur offrir une belle vie, à son groupe ; cette seconde famille. Alors sa paie de la médiathèque et ses gains avec la drogue partent dans les poches de sa communauté hippie. C'est eux qui le rendent heureux. Eux qui l'aident à surmonter l'épreuve du deuil ; le convainc de ne pas oublier Bran. Jamais.
Il vit encore en colocation dans la maison de son Alfou, même s’il ne paye plus de loyer depuis le mois de mai. N'a de toute façon plus l'argent pour s'acquitter de loyers. Pour l'instant, Benson ne lui dit rien. Mais jusqu'à quand cela durera ? En attendant il profite Irwan, vit sa vie. Il est heureux. Heureux avec cette deuxième famille, la Rainbow Community dont il n’a pour l’instant parlé à personne. Heureux grâce à cet homme qui lui a sauvé la vie, comme Alfie l'avait fait dans le passé. Sans lui, Irwan n'aurait jamais rencontrés ces hippies, et n'en serait peut-être pas là aujourd'hui. Sans lui... Il ne serait peut-être même plus de ce monde, à l'heure qu'il est.

(EN VRAC)
1. Irwan considère le bar de son frère comme son QG. Il y a passe des heures, consomme à l'œil. Depuis peu, il commence même à y conduire des personnes de sa communauté ; des hippies, comme lui. – 2. Depuis janvier 2023, Irwan a rejoint une communauté hippie : la Rainbow Community, qu'il considère comme sa seconde famille. Des bisounours, comme lui. – 3. Il a un véritable talent musical. Déjà enfant il jouait à merveille du saxophone ainsi que de l'accordéon. Mais maintenant qu'il a rejoint la Rainbow Community, il a appris un troisième instrument : la flûte de pan qu'il prend plaisir à jouer lors des soirées autour d'un feu de camp.  – 4. il a de nombreux tatouages, dont deux en commun avec son ex petite-amie Noomi Kennedy : un soleil entre les doigts de sa main, et leurs initiales au niveau de son cœur. Depuis mai, il s'est également fait tatoué un arc-en-ciel en clin d'œil à sa communauté, sur son épaule gauche – 5. Il a toujours aimé la viande, se jetant sur les barbecues cuisiné par son père. Mais depuis le début de l'année, Irwan se proclame végétarien. Juste histoire de faire comme les autres ; les personnes de sa communauté. – 6. Il n'a absolument pas la main verte, mais pour la RC, il a accepté d'apprendre le jardinage. Nouvel hobbies qu'il pratique sous l'emprise de la drogue. – 7. S'il a une personnalité très manipulable, Irwan arrive facilement à obtenir ce rôle de "chouchou" chez chaque nouvelle personne rencontrée. – 8. Il ne fait aucun sport, il déteste ça. Alors dès qu'il court ne serait-ce que trois minutes, il finit aussi essoufflée qu'un boeuf ! – 9. Il pratique depuis peu le yoga, forcé à s'y mettre par certaines personnes de sa communauté. Mais ça l'épuise, ça l'agace. Même s'il fait son possible pour ouvrir ses chakras. – 10. Il adore la vit en colocation à la #400 à New Farm. Mais depuis la mort d'Alfie, les choses sont différentes. Irwan est différent. Il réfléchit de plus en plus à les planter pour rejoindre la Rainbow Community dans la forêt brisbanaise. – 11. Il est le seul enfant O'Connor a ressemblé physiquement à leur mère. Le seul avec des cheveux aussi bouclés et aussi noir. – 12. Irwan s'est laissé pousser les cheveux depuis le début de l'année. Grande première ; puisqu'avant il voyait sa mère tous les mois pour qu'elle les lui tonde. – 13. Il parle encore à Will, parfois. Souvent même. Son meilleur ami imaginaire. C'est d'ailleurs lui qui le pousse à mentir aux autres comme ça. Des mensonges auxquels Irwan croit ; lui-même manipulé par son ami imaginaire... – 14.C'est lui qui a proposé l'idée de faire pousser du cannabis dans les prés appartenant à la Rainbow Community. – 15. Irwan aime sa famille plus que tout. Même si le reste des O'Connor ne l'a jamais réellement compris. – 16. Il rêve d'adopter un canard à la maison, mais il sait d'avance qu'il ne saura pas s'en occuper.





Juaz (Julia)

âge : 26 ans pour encore quelques mois !  Tag 400 sur BROKEN HEARTS CLUB. 1787135319 disponibilité pour le forum : là autant que possible, mais je rp surtout les week-ends.  Tag 400 sur BROKEN HEARTS CLUB. 1741262395 pays : La belle France. personnage : inventé relié au pré-lien de @Noomi Kennedy et au pré-lien de @Benson Bancroft. où avez-vous connu le forum : Par true north  Tag 400 sur BROKEN HEARTS CLUB. 3178242910 mais maintenant j'y suis installée depuis un moment... pop, pop, pop, poooop. C'est le bruit de mes nombreuses têtes qui continuent de pousser !  Tag 400 sur BROKEN HEARTS CLUB. 1705897797 votre avis : bhc c'est le best forum.  Tag 400 sur BROKEN HEARTS CLUB. 1860857402  Tag 400 sur BROKEN HEARTS CLUB. 2079376529  crédit icon & gifs : icon par fandoms-icon et gifs par tumblr. mot de la fin : vous z'aime.  Tag 400 sur BROKEN HEARTS CLUB. 37499257  Tag 400 sur BROKEN HEARTS CLUB. 2269198987
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Ruben Roswell

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Rechercher dans: follow you   Tag 400 sur BROKEN HEARTS CLUB. EmptySujet: (ruben) danser seul ne suffit pas.    Tag 400 sur BROKEN HEARTS CLUB. EmptyMer 11 Jan - 21:59
#400, new farm


anan li · 23 · étudiant en audiovisuel/guichetier · ec.
anan a pu compter sur ruben dès son arrivée en australie et à la colocation pour l'aider avec l'anglais et les différentes démarches administratives qu'il avait à faire. ils s'entendaient bien, avaient e nombreux points communs et anan, dans sa volonté de bien faire et de s'intégrer, est toujours très patient avec les explications de ruben à propos des habitudes plus écologiques. leur lien s'arrêtait là jusqu'à peu, ruben découvre un anan plus ouvert, plus souriant et transformé au fur et à mesure de son évolution dans la colocation. + évolution en rp à venir (c) jungwoosstuff

andrew neeson · 26 · vendeur · ec.
avec drew, ça a matché direct à son arrivée à la colocation. normal, vu leurs deux personnalités. même si la plupart du temps, ils passent de très bons moments ensemble et rigolent bien, ça arrive que ruben lui tape sur le système à toujours la ramener et à faire son professeur. il le prend avec humour, toujours, parce que c'est jamais méchant. il y a aussi de la tension entre ces deux-là qui vient titiller les principes d'andrew de ne pas fricoter avec les autres colocs mais ils s'attisent tous les deux, avec leurs chambres sur le même palier et leur habitude de se balader sans pudeur. (c) hollywedits

benson bancroft · 30 · réserviste/moniteur de parachute · colocataire
secret bien gardé, ils ont fricoté bien avant d'habiter sous le même toit et que benson s'installe pour de bon au 400. preuve que ces deux-là peuvent s'entendre même si à l'heure actuelle, on ne dirait pas. ruben énerve benson avec ses prises de positions, ses commentaires, ses jugements, il le trouve envahissant à vouloir imposer de nouvelles habitudes à la colocation. pour ruben, benson c'est un peu un cas désespéré alors il préfère investir dans le futur et fait en sorte que gus développe déjà à son jeune âge une conscience écologique et se différencie de son parrain sur ce point. (c) hollywocd

dylan harrington · 34 · ex-joueuse de tennis pro · ec
à discuter (c) macarenation

lennox pope · 25 · disquaire · ec
en cours de discussion (c) seticons.

minjun jeong · 26 · barmaid · ec
en cours de discussion (c) monkilog.


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Ruben Roswell

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chronologie


2023

à ajouter : rps avec juliana x3, lily&noah, addie, best mates, harlan, sierra, darcy, noah, axel. + athéna
liens : bianca, huxley, lily, yaël,


janvier
Une soirée seul à seul avec Harlan #1 lui permet de se tenir au courant de l'état de sa vie.
Il croise Emery #1 au supermarché, elle n'a pas l'air dans son assiette et il se donne pour mission de lui redonner le sourire grâce à un pique-nique improvisé.


2022
En novembre, ils fêtent le 23e anniversaire d'Anan au #400, pour l'occasion, tous les colocataires sont réunis.

2021
Il passe une année à Canberra, en stage à l'ambassade du Royaume-Uni en Australie, auprès du père de Flynne.

2019-2020
Ruben habite une année au #400, new farm.

2008-2011
Les années lycée.

2008
Une scolarité sans encombre jusqu'au lycée. Il n'est plus vraiment ami avec Sofia qui a sauté une classe supplémentaire mais ils se croisent encore en tant que voisin.
Il a fait la rencontre d'Harlan, ils sont inséparables depuis.
Plusieurs enfants défilent à la maison, les Roswell sont une famille d'accueil. Cela se passe plus ou moins bien, bien la plupart du temps.

2000
Il saute une classe et se retrouve au même niveau que Sofia Yildiz, il deviendra vite son ami parce qu'ils partagent le même esprit et qu'il la défend des enfants qui s'en prennent injustement à elle.
Naissance de sa petite soeur.

1999
Ils rentrent en Australie, plus précisément à Brisbane où sa mère a obtenu un poste.
Ruben a six ans, il entre à l'école primaire.

1993
Naissance de Ruben à Hong Kong. Sa mère est professeur d'anglais dans un lycée international, elle élève seule son enfant ses six premières années. Il n'y a pas de père dans le paysage.


répertoire des rps

rps archivés/abandonnés.
titre du rp / @"pseudo du joueur"
titre du rp / @"pseudo du joueur"

Tag 400 sur BROKEN HEARTS CLUB. LpLiptEv_oSujet: yeux disent le contraire (ruben)
Ruben Roswell

Réponses: 27
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Rechercher dans: this is the beginning   Tag 400 sur BROKEN HEARTS CLUB. EmptySujet: yeux disent le contraire (ruben)    Tag 400 sur BROKEN HEARTS CLUB. EmptySam 7 Jan - 22:50

Tag 400 sur BROKEN HEARTS CLUB. D000b4acdd8d89c849f41ef7d07d6cab071399f7 Tag 400 sur BROKEN HEARTS CLUB. Eea245dfa8d1f10d1f14cd96543ef99e14869f5c Tag 400 sur BROKEN HEARTS CLUB. De44ca4e262ae9957c4117554964aeee0ec194c7

(septembre) ruben est fou d’elle dès leur première rencontre. il est assez grand pour en garder le souvenir, elle non, mais ça ne fait rien, l’amour grandira dans la maison. c’est l’un de ces premiers souvenirs, l’un des plus heureux aussi. ce jour où sa petite soeur est née, ajoutant un peu plus d’agitation dans la maison.

il n’aime pas beaucoup quand elle pleure mais comprend déjà qu’elle n’a pas d’autre façon de communiquer. il adore la prendre dans ses bras, alors il ne s’en plaint pas, il est content de pouvoir la cajoler quand ses parents le lui permettent. elle dit ses premiers mots. elle prononce son prénom pour la première fois. il lui lit ses premières histoires. elle hérite de tous ses jouets, en plus de ses poupées. ils découvrent le monde, chacun à leur vitesse.

elle ne connaîtra jamais un monde sans lui,
il voudrait pouvoir toujours veiller sur elle.
un lien indéfectible.

(ceux qui rêvent) (tw: mention anxiété, addiction, violences) à l’adolescence, ruben ouvre une seconde fois les yeux sur le monde. il ne se réduit plus au bonheur dans la maison, au sourire de maman, de papa ou de sa petite soeur. le monde extérieur n’est pas aussi doux qu’il le pensait, lui qui fait partie de cet infime pourcentage d’humains qui ont le privilège de ne pas lutter tous les jours pour leur survie. le monde est injuste, les gens sont pourris jusqu’à la moelle et il vaut mieux fermer les yeux, se concentrer sur son train-train pour en oublier la laideur.

l’intelligence devient une tare, les lectures deviennent nocives. s’il creuse dans ses réflexions toutes les valeurs qu’il porte en lui, le lien entre les hommes, leur histoire et leur civilisation, la place du moi dans cet univers et ses intrications, ce grand tout devient le sujet de nombreuses angoisses. le berceau des désillusions, il réalise que le monde extérieur est effrayant. crise d’adolescence pour ses parents, reconnaissance de sa faille narcissique pour le pédopsychiatre.
pas d'étiquette ne l'aide à surmonter l'adversité.
il se réfugie dans la fête, les excès.
l’enfant-soleil devient un adolescent imprévisible.

ruben est ce rebelle à qui on pardonne,  ce gosse chaotique dont on a rien à craindre. et même si peu de profs l’admettent, c’est encore le teacher’s pet.
on peut difficilement lui reprocher quoique ce soit, académiquement, ses bulletins sont excellents. et ses intentions sont bonnes même si ses comportements inquiètent.

c’est pas grave de se faire punir parce qu’on a voulu casser de la gueule de bully.
c’est pas grave de se prendre un tir de flashball dans une manifestation.
c'est pas grave d'aller vandaliser, saboter un chantier ou empêcher l'accès à une usine qui enfouit ses déchets pouvant contaminer la nappe phréatique.
c’est grave quand il se fait arrêter, c'est grave quand ses parents se fâchent.

- vous comprenez rien !!! ça prouve que je suis du bon côté, non ? qu’est-ce qu’on peut faire d’autre quand on nous piétine constamment ?
- on ne résout pas la violence par la violence.
- c'est pas de la violence, mais de la désobéissance civile. bien plus efficace que des pétitions pour alerter les médias et la population.
- ça dessert votre cause, ça ne changera rien à l'agenda politique, mon lapin.

danielle et gabriel ont peur que leur fils bousille son avenir. ils sont fermes mais restent ouvert à la discussion. cette flamme qui l’anime, cette volonté de sauver le monde, ils ne les connaissent que trop bien. ils sont aussi passés par là, à son âge.

ruben pense, pense, pense, pense...
la tête devient lourde.
ses angoisses reviennent par cycles et il connaît des rechutes.
et vivre dans ses peurs, ce n’est pas vivre.
le rituel se fait de plus en plus rapproché.
il effrite l’herbe dans sa paume, se cale à la fenêtre pour déserter le monde.
et dans cette fumée, il trouve un peu d’apaisement. il se dissocie de tout ce qu’il est, de tout ce qu’il n’est pas.

sa bouée de sauvetage, c’est harlan. ce frère d’une autre mère qui manie si bien les mots, et les cœurs aussi. celui qui l’aide à se sentir moins seul parce qu’ils rêvent tous les deux de changer le monde. s’ils arrivent à être diplômés et passer un bon moment, à se sauver eux-mêmes, ce sera déjà bien, non ?
après ils pourront tout faire. même partir à la conquête du monde.

ruben, il est privilégié, il le sait. il sera jamais de ces gosses abandonnés par leurs parents ou laissé pour compte par le système. s’il dérive trop loin, y’aura quand même toujours quelqu’un pour venir le chercher. et, il a fini par bien l’aimer ce pédopsy.
ça prend du temps pour aller mieux. cette merde l’avait rendu apathique, le monde s’était décoloré.

il obtient son diplôme avec une mention honorable. une surprise pour tout le monde, vu ses difficultés, l'altération de ses fonctions cognitives, les crises, les pleurs, les disputes à la maison. une belle année, en somme.
tout le monde est rassuré.
sauf lui.
il craint l’après.
le soleil se lève quand même.

(les copains d’abord) le monde n’est pas parfait. mais il suffisait d’un rien pour que l’étincelle devienne une flamme et que la vie se transforme en un feu de joie. ce "rien", c'est six belles âmes rencontrées pendant ses études à l'université.
ils font de ses belles années une période folle, sauvage, au merveilleux goût de liberté.

aux soirées où s'enchaînent les conneries,
aux confessions tard la nuit,
à cette jeunesse qui le marquera à vie.
à ses amis.

(elle ne t’aime pas)

- on ne se verra plus.
- si c’est ce que tu veux.
- …
- j'ai bien aimé ce qu'on était.
- tu dis ça à tout le monde, ça te passera.

elle a raison. ruben ne va pas s’interdire d’aimer d’autres gens. il peut donner aussi facilement son coeur qu’il le reprend. sans en laisser un fragment dans la transaction. il s’attache, il se détache, avec parfois une pointe dans la poitrine mais ça ne l’empêche pas de recommencer. sa propre malédiction.

- tu n’es pas tout le monde.
- je ne suis pas pour toi.

ça a le mérite d’être clair. c’était tout aussi clair quand il a vu sa silhouette sortir du café et de sa vie. hors de sa vue, toujours dans son coeur.
le lendemain, elle était partie.

cette scène, il l’a déjà vécue mille fois. au lycée, il était jeune et con, voulait profiter de la vie et s’amuser. puis, il s’est vu faire du mal aux filles et ça, ça le rendait faible. il s’en voulait de les faire pleurer. les mots sont simples mais tranchants comme des lames quand il leur dit qu’il ne peut pas s’engager avec elles pour faire passer sa carrière au premier plan, et qu’il en est désolé. ça n'existe pas, la bonne façon de se quitter. aujourd’hui, il a beau prévenir les dommages, il y a toujours des pots cassés.
ce qu'elles tentent d’obtenir, il ne peut pas leur donner.

(respire encore) il est de retour à la maison. la vraie maison, pas ce showroom ikea qu’on a tenté de lui refourguer dans le package de fonctionnaire. sa chambre au #400, son cocon. la porte ouverte la plupart du temps, même quand il est absent. il n’a rien à cacher. elle est un peu plus fermée ces derniers temps, quand il ressent de le besoin de se reclure et qu'il ne trouve pas le temps de se trouver la nature.

le quotidien est étouffant.

(( se réveiller (tôt). relire des rapports, bosser son sujet. deux doses de café. trajet jusqu’au bureau (à vélo). des propositions de discours. de la frustration. cirer des pompes au téléphone. cirer des pompes en vrai. rien qui avance, juste les bouteilles qui se vident dans ces longs déjeuners “d’affaire”. se donner de l’importance. planifier la prochaine apparition. deux doses de café. se rendre au parlement. des poignées de main. des discours percutants. applaudir. des discours délirants, à gerber. huer. “non, ça ira pas, c’est trop extrême, faut se modérer”. voir tout son travail modifié sans autre forme de procès. faire le jeu du camp adverse. zapper le respect. revenir au bureau. débriefer. lire de nouveaux rapports. répondre aux courriers. recevoir les mauvaises nouvelles du monde. fixer son reflet dans son écran d’ordinateur. se demander ce qu’on fait. rentrer. encore plancher. échanger un peu avec ses amis, sortir à chaque fois qu'il peut. s'endormir tard, plus souvent seul qu'accompagné, ces derniers temps. ))

le monde le dépasse.
pas seulement la planète. son monde à lui.
le poids d'une carrière dont il ne tire aucun plaisir le domine à la manière de ces grands gratte-ciels dans lesquels il se rend pour le travail.
heureusement, il peut toujours compter sur la bande.
mais l'insouciance de leurs jeunes années est derrière eux.

harlan est maintenant père. vérité tout à fait palpable, qui bave et dont l’odeur des couches est une véritable menace bioterroriste. c'est toujours le même, en plus stressé, cerné et avec qui ce n'est plus aussi acceptable de faire la tournée des bars pour se retourner la tête.
la naissance d'arthur, c'est un saut dans une réalité parallèle. ça a retourné son existence, à harlan. ruben s’est demandé s’il se voyait à sa place et a pris encore plus de précautions niveau contraception.

il aimerait bien dédramatiser la situation, rien qu’en parler avec dora qui connaît aussi bien harlan que lui. mais, ils ont jamais vraiment eu des conversations de ce genre ensemble. et puis, elle est trop occupée par sa thèse. et il ne sait pas où se placer depuis qu’il a déduit qu’elle n’était pas étrangère à l’état de son meilleur ami, bien avant qu’harlan ne lui avoue ce qui s’était passé entre eux.

il n’a pas été le plus tendre avec flynne, il le regrette. à quoi cela servait de lui mettre toute cette pression pour obtenir un stage auprès de son père, si c’était au final détester son choix de carrière ? à rien. quel bouffon il fait, devant la reine. au fond, il l’a toujours envié. au début, pour les mauvaises raisons, parce qu’il jugeait qu’elle était née avec tout. tout pour créer le changement qu’il souhaitait voir dans ce monde. et maintenant, il l’envie d’être si heureuse dans son art, d’avoir eu les ovaires d’affirmer qui elle voulait être.

ruben trouve encore au botanical lab un refuge agréable à squatter, où il peut bénéficier de la présence réconfortante de nabi. une fois, dora avait expliqué qu'ils ne ressemblaient pas du tout aux qualités prêtées à leurs signes astros respectifs, comme s'ils avaient été échangés. c'est peut-être la raison pour laquelle ils s'entendent si bien, malgré leurs différences.

dans sa tête, ils sont toujours cette bande de joyeux lurons avec de beaux souvenirs ensemble. alors, il fait tout pour que le groupe vibre encore longtemps. toujours partant pour leurs soirées improvisées, nombreuses à finir par rester des souvenirs mémorables et indélébiles. il lui font du bien, sont un point d’ancrage dans cette existence qui perd de plus en plus son sens.
pourtant belle et utile en apparence.
mais ce qu'il a construit n'est que de la poudre aux yeux.

il tente de lutter contre le courant contraire. cette voie dans laquelle il s'est engagée
il est dans le camp des bons, ceux qui ne sont pas assis à taper du pied et se désoler de toutes ces catastrophes, non ? mais ils ont des déjeuners avec des personnes de tout bord. le travail qu'il fait ne rime à rien, à part contenter les électeurs pour espérer se faire réélire et repartir sur un autre mandat.
ils ne sont pas tous comme ça, bien sûr, lui garde toujours cette passion et cette urgence d'action.
et s'il ne s'est jamais illusionné concernant l'envers du décor du monde de la politique, affranchi de tout désir aveugle de pouvoir, il réalise qu'ils sont rares parmi les requins autour, à avoir eu un jour des idéaux pour bâtir un monde plus juste.
il n'ambitionne plus autant d'être un jour premier ministre.
à quoi bon avoir le titre pour n'être qu'un vulgaire pantin ?
mais qu'est-ce qui lui resterait s'il abandonnait tout ce en quoi il croyait ?
est-ce qu'il resterait encore un peu d'espoir si la flamme du dernier rêveur s'éteignait ?

non, non, non, il refuse de croire qu'on pourrait laisser tomber le berceau de l'humanité.
la planète est belle, regorge de trésors à préserver, ils ne peuvent pas être les derniers à pouvoir en témoigner et laisser la cupidité gagner, abandonner ces lieux au profit d'intérêts égoïstes.

il se battra encore un peu.
un jour de plus.
et s'il veut ce changement, il doit en payer le prix. travailler dans l'ombre, pour gagner la confiance de ses collaborateurs. cirer les pompes, pour se faire un réseau. modérer ses idées, pour prouver qu'il a compris comment le jeu fonctionnait. faire ses preuves coûte que coûte, pour avoir ses accès dans les cabinets de ministre.
il rencontrera peut-être cette bonne personne, qu'il peut servir et qui le lui rendra bien en l'aidant à se faire élire.
c'est bien tout ce qu'il a toujours voulu non ?

il pourrait tout délaisser pour sauver famille, amis, la planète, l’humanité.
même s’oublier lui.

When you look at me
And the whole world fades
I'll always remember us this way
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