@Mason Mayhart & @Avery Söderberg
Avery repose son portable, impatiente de voir Mason maintenant qu’il lui a mis une petite pression. Un truc pour elle ? Elle imagine tout et n’importe quoi, c’est certain, sans savoir ce que cela pourrait être. Ils avancent doucement dans cette relation qu’ils apprennent à apprivoiser. Mason est plus pudique sur ses sentiments, il a plus de mal à les avouer mais tous les actes qu’il entreprend pour la jeune femme ne sont qu’une preuve d’amour supplémentaire. Avery tombe amoureuse un peu plus chaque jour… et quand ils ne sont pas ensemble, elle ressent le manque… terrible, jamais une personne ne lui avait autant manqué. Elle range son ordinateur, remonte ses lunettes sur son front et prépare de quoi faire un apéritif. Deux verres de vin, une bouteille fraiche et des petits gâteaux sont installés sur la table basse. Lorsque Mason arrive, elle lui ouvre la porte et n’hésite pas à passer ses bras autour de sa nuque pour se hisser jusqu’à ses lèvres. « - Hum, c’est fou, je l’aime toujours autant cette bouche » Un sourire et voilà comment Mason Mayhart est accueilli par sa petite amie.

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La relation avec Avery l'étonnait chaque jour un peu plus... Par son naturel mais aussi son intensité. Mason n'était clairement pas habitué à avoir quelqu'un dans sa vie et encore moins quelqu'un auquel il tenait autant si vite. Il essayait de montrer à la journaliste que son affection était réel mais en même temps il restait hésitant au fond. Parce qu'il avait peur de faire une connerie sûrement... Cela lui paraissait encore invraisemblable de pouvoir réussir à avoir une relation qui marche et dure. Il se gare pas loin de chez Avery en restant sur cette idée alors qu'il joue avec ses clés dans sa poche, réfléchissant à si il était étant de faire une bêtise.. la pensée s'arrêtant au moment où la porte de chez la brune s'ouvre et que leurs lèvres se rencontrent. Ses bras se glissent automatiquement autour d'elle et le brun sourit, rassuré par la chaleur du corps de sa petite amie contre le sien « parfait parce que je comptais pas en changer... » il caresse sa joue sans se détacher d'elle et sourit « Bonsoir toi, tu m'as manqué »
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Pour l’heure, pas la moindre ombre au tableau. Vous savez le tableau des couples parfaits où parfois une tâche s’incruste ? Eh bien cette fois-ci, tout va bien. C’est à se demander quand le prochain drame viendra ponctuer la vie des deux tourtereaux. Mais un peu de répit, de calme c’est à saisir. Capturer l’instant présent pour ne rien perdre. Après les évènements de l’automne dernier, Avery n’a plus envie de perdre son temps. Elle veut juste savourer ce que Mason parvient à lui offrir. C’est peut-être plus fluide pour elle, parce qu’elle a déjà été en couple mais lui il tâtonne, elle tente de respecter cela. Pour le moment, il ne lui a offert aucune raison de douter. Alors elle capture le positif, éloignant mes possibles nuages à l’horizon.

Mason arrive et avant même qu’il ait frappé, elle ouvre la porte. Un peu un running gag entre eux puisqu’elle ferme trop rarement à clés la porte d’entrée. Cette fois, elle est déjà là pour l’accueillir et fidèle à ses principes elle capture les lèvres de son hommes. Toujours la même sensation de plénitude. « - Tu m’en vois ravie » douce caresse sur sa joue, les mots tendres. Le début d’une bonne soirée. « - Possible que toi aussi ! » Elle me laisse entrer pour refermer. « - Je nous ai préparé un petit truc, tu m’as mis l’eau à la bouche, tant de suspense, qu’est ce que tu voulais me dire ? » Avançant jusqu’à canapé elle prend place. « - Un verre de vin ? »

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C'est idiot de penser qu'il est heureux juste en la voyant ? Mason n'est pas sûr. Il n'arrive pas à être convaincu de ses propres réactions et ça le perturbe bien plus qu'il ne l'admet. Bien sûr il a conscience que ce n'est pas "grave". Que rien de "mal" n'arrivera juste parce qu'il est.. sous le charme ? amoureux ? bordel ouais.. y a que ça qui serait une réponse logique à la chaleur qui occupe son centre quand il la voit et l'embrasse. Un petit rire nerveux naît dans sa gorge alors qu'il l'observe et la suit dans la maison. « pardon je cherchais pas à t'inquiéter c'est rien de... fin rien de fou » il tend la main pour tenir la sienne en la suivant « c'est adorable de ta part.. » il caresse sa main en souriant et s'assied à ses côtés avant de déglutir et souffler un coup « Heu.. oui.. non. Attends » il fourre une main dans la poche de son jean et lui tend le poing, le coeur à mille à l'heure « ouvre la main.. je.. j'ai un truc pour toi »
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Elle fait entrer Mason dans sa petite maison avec un petit sourire aux lèvres. Rapidement, elle lui propose un verre de vin pour qu’ils puissent se poser tous les deux et profiter simplement l’un de l’autre. Elle a une proposition à lui faire pour le travail, savoir si ça l’intéresse et si elle peut le placer. Elle sent pourtant Mason nerveux, elle ne sait pas pourquoi mais sans doute que cela a un rapport avec ce qu’il doit lui donner ou dire. Tant de mystère, la curiosité de la journaliste est mise à rude épreuve d’ailleurs. Elle lui propose donc un verre de vin mais à sa grande surprise, il refuse et lui demande d’attendre. « - D’acccooord... » Lance-t-elle un peu sceptique. « - Tout va bien ? » Les sourcils de la jeune femme se froncent. Il veut qu’elle ouvre sa main, son poing qu’il lui tend. « - Qu’est-ce que t’as fait ? » Un rictus parce qu’elle croit comprendre qu’il y a une surprise derrière toute cette nervosité. Alors elle entreprend d’ouvrir sa main pour y trouver ce que Mason veut lui offrir. Un clé. Sa langue passe sur ses lèvres. « - La clé de ton cœur ? » Elle s’amuse un peu... mais elle comprend. « - Celle de chez toi, c’est toi ? » Et elle comprend la nervosité de son compagnon, car il est plus pudique, moins à l’aise sur ce sujet... et elle fait que c’est un grand pas. « - Oh Mason... » Elle se penche pour l’embrasser. « - j’adore ce présent »  

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Mason avait essayé de trouver un porte clé pour aller avec la clé mais finalement il s'était dit que c'était mieux de lui donner et voir après si elle la voulait vraiment. Pas qu'il pensait qu'elle refuserait mais c'était une option non ? Avery avait beaucoup.. l'aimer ? elle pouvait aussi vouloir qu'ils prennent leur temps. Etait-ce trop rapide ? il n'en avait aucune idée. Le photographe savait juste qu'il voulait qu'elle vienne quand elle veut. Qu'elle fasse de sa vie, sa vie à elle. Qu'elle s'y immisce un peu plus encore. « De mon coeur je sais pas, mais de chez moi oui » rit-il doucement quand la clé finit entre les mains de la journaliste et qu'elle semble bien le prendre. « Je me disais.. quand on vadrouille on est tout le temps ensemble mais autrement pas forcément et.. comme ça tu pourras venir quand tu veux et.. on aura pas forcément besoin de penser se demander l'un l'autre si on peut se voir.. on peut juste.. se voir » dit-il après l'avoir embrassé, souriant doucement alors qu'il pose son front contre le sien. Il caresse sa joue du pouce « envie d'être dispo pour toi chaque fois que t'as envie.. »

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Les sourcils se froncent, elle regarde la clé dans sa paume de main. Pas la clé de son cœur ? Comment doit-elle interpréter les mots de son petit ami ? Il doute sur ce qu’il ressent mais pense pratique en lui filant la clé de chez lui ? Elle est quelque peu vexée mais elle tente de ne rien montrer, elle sait aussi que Mason c’est la maladresse incarnée quand il s’agit de sentiment. Alors elle esquisse un petit sourire et finit de l’écouter attentivement avant de répondre. « - C’est une belle initiative, merci » Pas sûr qu’elle ose se pointer à l’improviste chez lui mais cela lui plait quand même. « - T’as pas peur que je te surprenne en train de danser avec Lana en caleçon ? » Elle tente de le taquiner un peu, l’image dans son esprit est à la fois drôle et sexy. Flûte, même ça, ça lui donnerait envie. Elle répond à son baiser, sourit un peu avant de se dégager doucement. « - Je note, du coup pas la clé de son cœur mais celle de chez toi… » Les lèvres se pincent, elle la dépose sur la table basse et sert alors deux verres. « - J’imagine que l’on peut trinquer à ça ? » Pourquoi se met-elle à douter d’un coup alors qu’il y a deux minutes elle semblait si sûre d’elle ? Des sentiments qu’ils partageaient ? Elle veut chasser ses inquiétudes et profiter de la soirée. « - J’ai aussi quelque chose à te dire, enfin te proposer d’ailleurs » Pour le boulot… toujours et encore, Avery est passionnée par son métier et d’autant plus quand elle le partage avec Mason.

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Le mot initiative le refroidit un peu et Mason baisse les yeux sur la clé en se demandant s'il a fait une connerie.. peut être que c'est trop ? ou qu'elle aurait voulu quelque chose ? quel genre de faux-pas a-t-il potentiellement fait ? Le photographe tente de rester léger et répond amusé à sa question mais dans le fond il réfléchit à comment savoir s'il a fauté sans qu'elle sache qu'il panique. « je suis sûr que tu adorerai tomber sur un tel spectacle.. » il caresse sa joue puis sert son épaule en gardant les yeux sur elle avant que leurs lèvres ne se rencontrent et qu'il se sente un peu plus léger. ça a l'air d'aller.. non ? « ok j'ai une question.. est ce qu'il y a un souci ? tu.. tu t'attendais à autre chose ? » demande-t-il embarrassé mais surtout inquiet à ce stade. Il n'est pas très bon avec les "indices" ou les "sous-entendus" mais Mason est obligé de remarquer qu'elle n'a pas l'air extatique et bien sûr ça serait un peu .. exagéré de sa part de croire qu'elle va sauter de joie mais quand même. Il prend le verre et pose une main sur la cuisse de Avery pour qu'elle sache qu'il est là, avec elle, qu'il ne va nulle part. « à plus de temps ensemble.. à toi. » il lui sourit doucement avant de trinquer et boire une petite gorgée avant de poser le verre « je t'écoute ! » il l'attire dans ses bras pour se caler dans le canapé et la regarde, attentif.
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Elle ne devrait pas interpréter de la sorte les mots de Mason. Ce n’est sans doute que de la maladresse. Pourquoi elle craint toujours qu’il disparaisse ? Qu’il ne soit pas heureux ? Peut être mise-t-elle un peu trop sur cette relation ? Une forme d’idéalisation ? Avery tente de ne pas montrer les doutes qui s’immiscent dans son esprit. Ils sont en train de passer un bon moment, elle doit y voir un avancement avec cette clé. Apparemment, elle n’est pas assez bonne comédienne. Ses lèvres se pincent, qu’est-ce qu’elle doit faire ? Mentir serait absurde, surtout qu’elle n’excelle pas dans le domaine. Un peu de courage miss Soderberg. « - Non, je ne m’attendais pas à autre chose, je n’attendais rien de base, je suis ravie, n’en doute pas. Seulement quand tu me dis que ce n’est pas la clé de ton cœur… je me dis que peut-être on n’est pas sur la même longueur d’onde en terme de sentiments. Je ne cherche pas à te brusquer… juste… nous deux ça te convient ? » Elle n’évoque pas les sentiments exprès pour ne pas le faire paniquer. « - On devrait trinquer, ce n’est rien » Maintenant, elle regrette. Comment doit-elle interpréter le toast ? Elle sourit amoureusement, elle l’aime Mason, elle a surmonté beaucoup pour lui, gravit des montagnes. Une gorgée de vin après avoir trinqué, elle ne le quitte pas du regard. « - La COP16 va s’ouvrir en Colombie… je voulais en profiter pour y aller et couvrir l’événement et présenter un peu le pays sur sa campagne de biodiversité » Une nouvelle gorgée de vin. « - Tu m’accompagnerais ? »

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Donner les clés de chez lui est important pour Mason. Pas parce qu'il pense que c'est un geste particulièrement romantique. Il trouvait juste ça.. important. Nécessaire. Il veut qu'elle sache qu'elle lui est indispensable et espère qu'il a cette place pour elle aussi.. Bien sûr il y a aussi ces quelques mots qu'elle a dit et lui pas encore. Alors il sait.. Bref.. le bordel dans sa tête. Mais une conviction, il fallait qu'elle ai cette clé. Qu'elle sache qu'elle est chez elle chez lui. Aussi sa réaction le laisse un peu .. paumé. « oh.. Avery.. » il secoue la tête et prend son menton du bout des doigts pour l'embrasser doucement avant de sourire « Bien sûr que ça me convient. c'est parfait même.. toi et moi. toi.. » il sourit et hoche la tête sincère, avant de la lâcher pour prendre son verre et trinquer, n'ayant aucune idée de comment elle a pu arriver à une telle conclusion si vite. « je t'écoute.. hm.. COP16 » il aurait dû savoir que c'était pour le boulot. Il hoche la tête néanmoins. « bien entendu. au cas où il faut que je le précise, je t'interdis de partir sans moi. Je veux pas que tu travailles avec quelqu'un d'autre » dit-il avec un ton amusé avant de caresser sa nuque du bout des doigts « je serai mort de jalousie je crois si ça arrivait.. et puis triste d'être loin de toi. » il se mord la lèvre et inspire prêt à dire quelque chose puis se ravise, se mordant l'intérieur de la joue avant d'inspirer à nouveau et se taire. Une gorgée de vin plus tard il finit par dire « tu sais que.. fin.. je.. » les mots sont compliqués à trouver alors il sort son téléphone, une photo d'Avery au Costa Rica remplissant le fond d'écran « attends.. »
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L’espace d’un instant, la voilà qui se met à douter. La journaliste a l’impression qu’elle n’a pas atteint la cible visée. Le cœur de Mason semble encore fermé et les doutes portent sur le fait d’y avoir ou non une place. Il ne faut pas se méprendre, elle est plus que ravie qu’il lui offre la clé de chez lui, mais si elle ne possède pas celle de son cœur, où est l’intérêt ? Qu’est-elle censée en faire ? Il voit bien que quelque chose semble la chagriner. Elle met les pieds dans le plat, elle a besoin qu’il se livre un peu. Mason est doué pour montrer les choses mais les dire, c’est une tout autre histoire. Elle doit se contenter de petits morceaux de vie avec lui, ce qui lui convient dans le fond mais parfois cela amène des doutes, elle a besoin de savoir s’ils sont sur la même longueur d’onde. Sentimentalement parlant. La réponse de Mason ne tarde pas à se faire entendre. D’ailleurs encore une fois, c’est un geste qui lui sert de réponse première, un baiser. Douce, tendre, elle se pince les lèvres, attend une suite, parce qu’il ne peut décemment pas dire seulement : « - Oh Avery » On est d’accord ? L’explication est plutôt courte, hochement de tête de la part de la Suédoise, quelque peu rassurée, le reste de doute qui subsiste, elle le garde pour elle. Avery évoque le COP16. Un sujet qui l’intéresse pleinement, il y a beaucoup à dire ou faire, bien qu’elle ne puisse pas tout traiter. Parfois, elle se dit que tous les sujets qu’elle désire faire sont trop nombreux pour une seule vie. Elle demande à Mason de partir avec elle, parce qu’elle a besoin de lui, parce qu’ils sont un duo aussi dans le travail... il ne pourra peut-être pas, ne voudra peut-être pas. Il lui arrache un petit rire. « - Oh, tu ne veux pas que je travaille avec quelqu’un d’autre ? » Sa réaction l’amuse. « - Serais-tu jaloux si je te disais que je devais partir avec un autre ? » Ses yeux se posent sur la lèvre mordillée de Mason, rah, il est beaucoup trop craquant lorsqu’il fait cela. « - Ok, c’est bien de la jalousie alors... » Il ne va pas plus loin, juste de la jalousie, de la tristesse d’être loin d’elle aussi mais pas plus. Il laisse la jeune femme sur sa fin. Ses yeux suivent le mouvement de son verre, le vin sur ses lèvres. Il fait autre chose... Les sourcils de la journaliste se froncent. Puis alors l’écran du téléphone de Mason apparaît, elle apparaît sur le fond d’écran. « - Charmante, je trouve que t’as de la chance, elle est pas mal » Clin d’œil complice. Elle rit. « - Je suis ton fond d’écran... je trouve ça très mignon » Pas mignon péjoratif puisqu’elle avance déjà ses lèvres vers les siennes pour l’embrasser. « - On repart pour les Amériques alors... et sache que je ne veux bosser ou voyager avec personne d’autre... » Juste une légère précision.