tonight, we're young - ft jacob

tonight, we're young

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Joan a découvert l’enveloppe quelques jours après leur première nuit ensemble... ensemble en tant que couple. Elle a souri et l’a ramassé et évidemment, n’a pas tardé à l’ouvrir. Une invitation, comme elle aurait pu s’en douter. Un large sourire sur ses lèvres, les joues qui rosissent. Elle sera au rendez-vous et c’est ce qu’elle note sur l’invitation de Jacob, qu’elle glisse sous sa porte. Elle ne sait pas ce qu’il a prévu mais voilà, maintenant, elle va devoir se trouver une tenue en ne sachant pas du tout là où il a l’intention de l’emmener.

Le jour J, c’est stupide mais vrai, elle se sent nerveuse. Depuis combien de temps n’a-t-elle pas eu de rancard ? Les derniers remontent à avant son mariage avec Marlon et depuis le divorce, c’est le néant. La gent masculine semble l’avoir mise de côté, oubliée. Jacob réveille son côté séductrice et l’envie de plaire. Elle s’est remise à se maquiller un peu et s’apprête un peu plus en espérant que Jacob apprécie ce doux changement. Rien de too much, Joan est partisane du naturel.

A la fin de l’après-midi, elle laisse la librairie à son employée. Elle ne tarde pas à rentrer, elle passe chez elle, elle a besoin de prendre une douche, de se changer. Gisèle est en compagnie de l’infirmière qu’elle a trouvé en remplaçante. Tout semble très bien se passer, ce qui la rassure. Elle monte à l’étage, tente de profiter de la douche avant d’entamer sa préparation. Elle ondule ses cheveux, elle se maquille, un peu plus, un peu d’ombre à paupière, un peu de blush, de rouge à lèvres. Elle met son parfum vanillé. Joan retourne dans sa chambre pour enfiler la tenue qu’elle a dégoté pour l’occasion et dans laquelle elle se sent belle. Elle espère que Jacob appréciera. Elle place un collier et des boucles d’oreille pour parfaire le tout et là voilà prête. Ok, maintenant qu’elle n’est plus occupée à se préparer, elle en devient nerveuse. Jo’ redescend au rez-de-chaussée, Jacob ne va pas tarder... elle tourne presque en rond, elle change de sac pour restée assortie et là, la sonnette retentit. Il pourrait pourtant entrer directement, il est presque chez lui après tout. Jo s’approche de la porte, souffle pour se donner du courage, la soirée va être merveilleuse. Pourquoi en douter ? Alors elle ouvre, dévoile ce qu’elle a fait pour l’occasion sur elle... son côté apprêté et elle lance : « - Hey... salut toi » Directement sous le charme des yeux azur de Jacob.

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'in your eyes — I just pretend that I'm in the dark I don't regret 'cause my heart can't take a loss I'd rather be so oblivious I'd rather be with you When it's said, when it's done I don't ever wanna know I can tell what you done When I look at you In your eyes I see there's something burning inside you Oh, inside you In your eyes, I know it hurts to smile but you try to

And I told you all my secrets,
All my fears, I've let go
And it′s flawless,
You are the only one,
You are the only one,
Don't you know?
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feat. @Joan Oswald

il sonne. il est obligé de sonner. il n’a pas pensé à autre chose. nerveux à l’idée de pouvoir la dérober pour une soirée. un rendez-vous galant. de ceux où l’on séduit, où l’on cherche à plaire. un jeu auquel il ne s’est pas donné depuis des années. c’est d’autant plus fou qu’il a déjà conquis le cœur de la jeune femme, non ? il glisse les mains dans les poches de son jean, tout en se balançant d’avant en arrière en attendant que la porte s’ouvre. et elle s’ouvre, cette fichue pourte. la silhouette de joan apparaît sur le pas de la porte et aussitôt sa tête se tourne vers elle, son regard se pose sur elle et les sourcils de l’irlandais se froncent une demi seconde. elle le bluffe. littéralement. une beauté à couper le souffle.
- hey… salut toi.
ses lèvres s’étirent.
- hey… woh !, ses joues rosissent et il fait un pas vers elle, je me sens un petit peu ridicule --- t’es --- sublime, dit-il à voix basse avant de déposer un chaste baiser sur ses lèvres et de reprendre place face à elle.
- on peut y aller directement ?! je ne veux pas rater la moindre minute de mon rendez-vous---
l’impatience, l’enthousiasme de celui qui est conquis et qui ne parvient pas à détourner le regard du sien. joan a toujours été jolie, il l’a toujours trouvé jolie mais il semblerait que les choses prennent une autre dimension quand votre cœur commence à battre à l’unisson avec celui de l’autre. il lui offre son bras et l’invitent à se diriger vers l’arrêt de bus. pas de voiture pour l’irlandais – les transports en commun. pas de quoi faire vibrer, n’est-ce pas ?
- promis, on n’aura pas à changer de voie et ça ne devrait pas prendre trop longtemps, il presse le pas quand il jette un coup d’œil à sa montre pour ne pas manquer le transport en commun. ils s’y engouffrent et finissent par prendre place l’un à côté de l’autre. un bras passe derrière elle pour se poser sur l’appui tête de joan, il tourne la tête vers elle et sourit comme un idiot, un adolescent.

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@Jacob O'Reilly & @Joan Oswald

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C’est tout nouveau pour Joan. Nouveau de se préparer pour un homme. Un homme particulier. Un homme qui avant ces derniers mois n’apparaissaient même pas dans ses pensées. Jacob a surgi dans sa vie et elle peine à croire – oui encore aujourd’hui, encore ce soir – que tout cela est réel. Jacob lui a proposé un rendez-vous. Pas le genre amical, un rancard si on va par-là. Non pas si on va par-là, ils sont un date... n’est-ce pas le bon terme de nos jours ? C’est sans doute une bonne chose qu’ils en passent par-là, par ces instants de séduction. Parce que finalement ils n’ont pas eu le droit à un début de relation normal, pas très sain aussi. Dans la violence, ils se sont trouvés alors que ce n’était pas censé se passer comme ça. Alors de la douceur, de la tendresse et évidemment de la séduction, cela est nécessaire. Et l’envie de plaire à l’autre est bien là, Joan fait son possible pour être belle, séduisante, depuis combien de temps ne s’était-elle pas apprêtée de la sorte ? Des lustres, c’est certain.

Il toque à la porte, Gisèle entre de bonnes mains, Joan va ouvrir. Elle a mis une belle robe, des chaussures avec un peu de talons mais assez confortables pour un tas de situations. Des boucles dans les cheveux et la voilà qui s’ouvre à l’homme qu’elle veut séduire. A qui, elle veut plaire. Jacob semble immédiatement noter les effets de la présentation appliquée de la bibliothécaire. Joan note qu’il porte une tenue bien plus simple et immédiatement elle se dit qu’elle en a trop fait. Son cœur bat un peu trop fort, mal à l’aise à l’idée d’être en déséquilibre. « - Je... Mais non, tu es parfait comme toujours » Dans cette simplicité qu’elle aime se retrouver. Il l’embrasse chastement sur les lèvres. « - T’es sûr que je n’en ai pas trop fait ? » Pourtant, il semble presque impatient qu’ils ne partent. Alors, elle attrape son sac et elle referme la porte doucement pour ne pas agiter sa grand-mère. « - Je te suis » Est-ce que cela la trouble de voir l’empressement de cet homme qui tente de lui faire la cour ? Elle ne tarde pas à attraper son bras, elle le regarde avec un sourire tendre... Et ils se dirigent vers l’arrêt de bus. Oh, Joan sait parfaitement qu’il n’a pas de voiture et pas les moyens d’un taxi et honnêtement, elle n’en a rien à faire. Cela a son petit charme après tout. « - Je te fais confiance, je me laisse porter » Elle ressert un peu son bras au sien et alors qu’ils arrivent à l’arrêt, le transport ne tarde pas à arriver pour qu’ils grimpent dedans. Une place au fond attrapée, ils sont installés. Le bras de Jacob passe derrière sa nuque, elle se laisse quelque peu glisser contre lui et tourne la tête vers lui. « - Alors, qu’est-ce que tu nous as réservé ? » Elle se mordille la lèvre, les autres passagers dans le bus n’existent pas, ils ne sont que tous les deux. Elle lui fait doucement tourner le visage pour capturer ses lèvres tendrement. « - Pardon, je crois qu’elles m’ont un peu manqué » Encore un sourire et les yeux dans les yeux, le regard de Joan est pétillant, plein de sentiments.

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feat. @Joan Oswald

_ t’es sur que je n’en ai pas trop fait ?
_ non, bien sûr que non, tu es parfaite, vraiment, et il le pense sincèrement. certes, le rendez-vous n’est pas un rendez-vous luxueux mais il est certain qu’elle n’en a pas trop fait… disons que c’est peut-être lui qui devrait en faire un peu plus. il a perdu l’habitude de se mettre sur son 31. le duo se retrouve dans ce bus. assis l’un à côté de l’autre, il est incapable de détourner le regard, de la quitter du regard. un bras passe autour d’elle et il se rapproche un peu plus, instinctivement. Un regard et ils se créent une bulle, leur petite bulle de bonheur.

_ alors, qu’est-ce que tu nous as réservé ? et elle ne lui laisse pas le temps de répondre qu’elle vient déposer ses lèvres sur les siennes pour l’embrasser avec tendresse. son bras se resserre un peu plus contre elle pour prolonger et appuyer ce baiser. un sourire est sur ses lèvres quand elle y met un terme. pardon, je crois qu’elles m’ont un peu manqué.
_ on est deux alors, dit-il à voix basse et il dépose un nouveau baiser sur ses lèvres avant de jeter un coup d’œil par la fenêtre pour suivre et surveiller les arrêts. _ j’ai sans doute un peu perdu la main avec les rendez-vous galants mais je me suis dit que nous pourrions peut-être passer la soirée dehors --- se goinfrer de sucreries et profiter de l’ambiance halloween de la fête foraine --- à l’époque, c’est ce que je faisais pour séduire les demoiselles ---, et en prononçant ça, il ne pense pas à cate, au fait que ce put être le cas avec son aînée, à l’époque.

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@Jacob O'Reilly & @Joan Oswald

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Jacob semble apprécier la tenue de Joan, alors elle sourit et ne part pas en courant pour aller se changer. Ce n’est pas simple de trouver une tenue sans savoir ce qu’il a prévu. Elle tente d’être à l’aise dans ce qu’elle porte tout en faisant son petit effet. Elle a envie de le séduire et la première chose à laquelle elle pense, c’est sa tenue. Être belle pour lui, pour elle, pour avoir confiance. Cela l’amuse qu’il lui fasse prendre le bus, elle aime l’idée et surtout c’est totalement le Jacob qu’elle connait, s’attendait-elle à autre chose ? Pas vraiment. Ils prennent place sur un duo de places, côte à côte et le bras de Jacob passe derrière les épaules de sa partenaire. Elle se laisse quelque peu aller dans ses bras, sans en faire trop, ils ne sont pas tous seuls, même si elle a tendance à oublier et à créer une bulle d’intimité, de bonheur entre eux. Curieuse, elle demande ce que Jacob a préparé pour cette soirée mais alors qu’elle lève les yeux vers lui, impossible de résister à cette bouche à porter de lèvres. Joan n’a qu’à se redresser un peu pour l’embrasser tendrement. Impossible de se laisser aller à plus, encore une fois, ils ne sont pas seuls et cela serait sans doute mal venu. Manquerait plus qu’ils prennent une amende pour exhibitionnisme. Elle formule des excuses, les pense-t-elle ? Ce n’est pas certain, cela fait sourire Jacob qui ne tarde pas à redéposer un baiser sur ses lèvres. Lui aussi, il semble avoir du mal à se passer de sa bouche. Joan suit son regard par la fenêtre en quête d’un indice sur le déroulé de la soirée, mais son rendez-vous annonce un peu la couleur. Un large sourire se dessine sur son visage, à s’en mordre la lèvre inférieure. « Séduire les demoiselles ? » Elle s’amuse. « - C’est une excellente idée, est-ce que t’es le genre à gagner une peluche au tir à la carabine ? » Un sourcil s’arque, inquisiteur et amusé en même temps. Joan chasse l’idée que les demoiselles en question puissent être sa sœur… comment a-t-il séduit Cate ? Ok, ce n’est clairement pas le moment d’y penser. « - Je trouve cette idée parfaite Jacob, j’ai hâte d’arriver sur place ! » Le trajet ne devrait pas être trop long encore, si la fête foraine à toujours lieu au même endroit le long du lagon artificiel.

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« séduire les demoiselles ? » « ça étonne de m’imaginer en séducteur ?! je sais --- », il laisse échapper un rire amusé.
« c’est une excellente idée, est-ce que t’es le genre à gagner une peluche au tir à la carabine ? » « entre autres. évidemment. tu imagines bien que je t’emmène là-bas pour te montrer, te prouver ma virilité --- », réplique-t-il d’une voix rieuse, se moquant ouvertement de ceux qui pensent vraiment prouver quoique ce soit devant ces stands de tir ou taper dans un punchingball ball qui vous indiquera un score … qui rassurera votre virilité troublée. lui, il aimait surtout l’ambiance bon enfant, l’odeur des sucreries qui se répandent partout et l’impression d’être ailleurs, hors du temps. « je trouve cette idée parfaite jacob, j’ai hâte d’arriver sur place ! » rassuré, il sourit et détourne son regard pour de nouveau fixer l’extérieur, veillant à ne pas rater leur arrêt. un silence apaisant s’installe entre eux. rien de gênant. ils sont ensemble, l’un à côté de l’autre et c’est bien suffisant. finalement, il appuie sur le bouton « stop » pour se lever et s’échapper du bus, veillant à ce que son invitée le suive de près.
une fois dehors, ils seraient presque aveuglées par les lumières. happés par la foule et les rires, cris qui s’échappent de la masse de la foule, réunis pour se préparer à une ambiance d’halloween. en s’approchant de la foule, il vient glisser sa main dans la sienne … le besoin de la sentir près de lui tout comme la peur de la voir lui échapper dans cette foule. « alors dis-moi, quand on te dit fête foraine --- de quoi as-tu envie en premier ? à quoi est-ce que tu penses en premier ? c’est le moment de réaliser les rêves de mômes » et de ne surtout pas penser au fait que la dernière fois où il y avait mis les pieds, il poussait la poussette d’ian, son fils.

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@Jacob O'Reilly & @Joan Oswald

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Évidemment qu’elle rit. D’un naturel déconcertant. Jacob a de l’humour, elle l’a remarqué assez rapidement. Et effectivement ce n’est pas sa virilité qui a attiré son cœur et qui l’a poussé à tomber amoureuse de cet homme. Oh mais n’allez pas croire qu’il en est dépourvu, tout l’inverse. Seulement il a cette double casquette, cette sensibilité incroyable qu’elle aime tant, cette passion pour les mots, commune à elle. Et puis ce quotidien avec lui, cette bienveillance envers Gisèle, ce regard perçant, tout ce qu’il a dû vivre en prison et qui le rende mystérieux... non, c’est un global, elle aime Jacob dans son entièreté. Et ce soir, savoir qu’il s’est creusé les méninges pour la distraire... mieux lui plaire, cela la touche en plein cœur. « - J’ai hâte d’être séduite mais une chose est sûre, tu n’as pas besoin de la fête foraine pour me montrer ta virilité... » Elle pourrait s’amuser, s’il se décidait vraiment à le faire. « - Qui sait, c’est peut-être moi qui vais te gagner une peluche » Un petit haussement d’épaule innocent. Joan sourit à Jacob et collé, l’un à l’autre, ils terminent le travers. Avant qu’ils ne descendent, elle réfléchit à tout ce que cela implique. Le retour de Ian annoncé... mais aussi la vérité à lui révéler. Elle a peur de ce qui pourrait se passer, si son neveux refuse cette nouvelle proximité. Il faut chasser les incertitudes et savourer les moments présents, elle tente de se convaincre de cela lorsqu’il appuie sur le bouton stop.

Elle le suit à l’extérieur, le bruit les envahit directement, elle manque de se faire bousculer par les autres passagers sur bus impatients de retrouver cette ambiance typique des fêtes foraines. Jacob vient alors glisser sa main dans la sienne, naturellement, elle le laisse faire, heureuse de le sentir contre elle. L’ambiance est un peu plus creepy, la raison est simple, dans dix jours c’est Halloween. Un sourire se dessine sur les lèvres de la libraire, enivrée par tout ce qui les entoure. Les questions de son partenaire la font rire un peu, elle se tourne vers lui, peine à fixer son regard sur sa personne tant il y a de choses autour d’eux. « - La première chose qui me vient c’est barbe à papa, je crois que j’adore ça, ça fait si longtemps que j’en ai pas mangé ! » Elle se sent prise d’une énergie nouvelle. « - Et puis, si c’est bientôt Halloween, on doit faire des trucs qui font peur, le train fantôme... le palais de l’horreur... le labyrinthe de glace... la totale monsieur O’Reilly, je veux la totale ce soir, êtes vous prêt à relever le défi ? » Un sourcil quelque peu arqué pour continuer ce petit jeu. « - Tu veux commencer par quoi, du coup ? » C’est lui le maestro, elle a fait des propositions, elle suit le guide.

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ils sont dans cette ambiance particulière de la fête foraine. halloween approchant, ils ne peuvent pas ignorer les quelques touches d’horreur et de peur par-ci, par-là. mains dans la main, ils avancent ensemble. « la première chose qui me vient c’est barbe à papa, je crois que j’adore ça, ça fait si longtemps que j’en ai pas mangé ! » « barbe à papa, je note », dit-il tout en lui décochant un clin d’œil. mais, il se rend rapidement compte de son enthousiasme et ça l’attendrit davantage. « et puis, si c’est bientôt halloween, on doit faire des trucs qui font peur, le train fantôme... le palais de l’horreur... le labyrinthe de glace... la totale monsieur o’reilly, je veux la totale ce soir, êtes-vous prêt à relever le défi ? » apparemment son idée était bonne. « la totale, c’est noté aussi --- », réplique-t-il d’une voix rieuse tout en pressant un peu plus ses doigts entre les siens. « tu veux commencer par quoi, du coup ? » « on s’prend une barbe à papa et on s’cale dans le train fantôme --- t’en dis quoi ? »

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@Jacob O'Reilly & @Joan Oswald

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Elle arque un sourcil Joan, il note beaucoup de choses Jacob. Que doit-elle noter elle ? Elle veut aussi avoir ce dont il a envie, qu’il ne fasse pas quelque chose juste pour elle. Cela ne serait pas juste. Elle n’en perd cependant pas son sourire, trop heureuse de passer un moment avec lui, juste et hors de la maison ou de la bibliothèque. En fait, cela ne leur est encore jamais arrivé, c’est une première. Elle compte bien savourer. Les idées de la libraire semblent amuser Jacob et elle en est ravie. Elle sent qu’il ressert ses doigts dans les siens et c’est tout bête mais son cœur s’emballe quelque peu. Elle se rapproche de lui, ils ne sont pas non plus collés, car il faut de la décence en ces lieux mais presque. Elle se mordille la lèvre, ce sentiment de légèreté, elle aimerait qu’il reste à tout jamais. Ce soir, Joan oublie tous ses problèmes, de fric, de fatigue… de manuscrit, de grand-mère, tout. Elle veut juste profiter. Être une femme qui aime un homme et faire en sorte que l’instant dure une éternité dans leurs cœurs. « - Marché conclu » Et c’est comme ça qu’ils vont vers le stand de sucrerie qu’ils prennent une barbe à papa. Elle sourit comme une enfant avant en piquer un nuage et de le fourrer dans sa bouche. « - Oh bon sang, c’est comme dans mes souvenirs » Elle en déchire un morceau pour l’offrir à Jacob avant de lui voler un baiser sucré. « - Tes lèvres sont sucrées maintenant, ça va devenir une véritable tentation tu sais ? » Elle rit quelque peu. Un rendez-vous parfait pour l’heure, sincèrement parfait. « - Prêt pour le grand frisson ? » lance-t-elle alors qu’ils viennent de prendre place dans le train fantôme.

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le duo, le couple ? se dirige vers le stand de sucreries. leurs regards balaient le stand pour finalement se prendre une barbe à papa. rien que le fait de passer la commande, ils rajeunissent de plusieurs années … d’un coup! « oh bon sang, c’est comme dans mes souvenirs » un éclat de rire franchit ses lèvres et il la laisse lui offrir un morceau de nuage qu’il apprécie autant qu’elle acquiesçant d’un signe de tête. et quand elle dépose un baiser sur ses lèvres, il sourit davantage. « tes lèvres sont sucrées maintenant, ça va devenir une véritable tentation tu sais ? » « vraiment ? ok ! redonne-moi un morceau alors », réplique-t-il aussitôt sur le ton de la plaisanterie bien qu’il lui dérobe un morceau de sa barbe à papa avec ses doigts pour le dévorer, se dirigeant vers ce train fantôme qui n’effraie que les enfants. « prêt pour le grand frisson? » il acquiesce tout en s’installant confortablement dans ce fameux train fantôme. il se rapproche un peu plus d’elle, un sourire malicieux aux lèvres. « tu vois, c’est la technique pour me permettre de me rapprocher un peu plus et de faire en sorte que tu te blotisses dans mes bras --- que tu te sentes en sécurité --- malin, non ? », il baisse son regard clair vers elle, sans perdre son sourire malicieux et dépose un baiser sur sa tempe alors que le train se met lentement en mouvement.

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@Jacob O'Reilly & @Joan Oswald

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Découvrir Jacob le côté séducteur de Jacob l’amuse. Oh n’allez pas croire que cela ne lui plait pas, tout l’inverse. Elle ne parvient pas à ôter ce sourire de ses lèvres. Il n’en a sans doute pas conscience mais le moment lui semble parfait. Elle n’a que faire des gens autour d’eux et de ce côté mielleux qui doit ressortir des deux personnes collées l’une à l’autre qu’ils sont. Là, à cet instant, elle se sent heureuse et la flamme qu’elle avait éteinte après son divorce renaît et réchauffe son cœur. Elle s’amuse à l’embrasser alors que ses lèvres sont pleines de sucre et lui il en redemande pour qu’elle continue. Oui c’est stupide mais c’est un instant de bonheur, peut-être ce dont elle avait besoin. Il est ce dont elle a besoin. Attendre toutes ses années pour trouver une personne qui comprend et qui vous comprend... c’est à la fois frustrant et un don du ciel, c’est certain. Ils prennent place dans le train fantôme, évidemment qu’elle se love contre lui et il n’a pas besoin de le mentionner pour cela. Elle le regarde toujours avec cet air amusé, plaisant, il la fait rire, beaucoup rire. C’est une bonne chose, c’est certain. « - Je savais que j’avais raison de tomber sous ton charme, t’es ultra intelligent comme mec » Elle se mordille la lèvre inférieure, le train se met en marche. Évidemment, ce n’est pas effrayant et cela déclenche plus l’hilarité de la libraire, si elle se cache un moment dans l’épaule de Jacob c’est pour continuer de rire, presque un fou rire. C’est totalement risible c’est certain. Le tour ne dure pas plus de cinq minutes et lorsque la barrière s’ouvre pour les libérer, elle en a presque mal au ventre d’avoir autant rit Joan. Ils s’extirpent du manège, elle attrape sa main, son bras. « - Je trouve que tu as été incroyable courageux dans cette attraction de l’horreur » elle le charrie, cela va de soi. « - Bon alors ? Choisis la prochain attraction... et embrasse moi » L’impression d’être une ado qui tombe pour la première fois amoureuse, oui c’est bien ça.

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« je savais que j’avais raison de tomber sous ton charme, t’es ultra intelligent comme mec » il resserre son étreinte alors que le train fantôme se met en marche. il en profite pour s’emparer d’un peu de sa barbe à papa. entre éclats de rire, sourires, cris de surprise et baisers, ils passent un tendre moment plein d’innocence – exactement ce dont ils avaient besoin. ils retrouvent leur liberté et se retrouvent de nouveau au milieu du chaos de la fête foraine. ils ne se quittent pas du genre. « je trouve que tu as été incroyable courageux dans cette attraction de l’horreur » « t’as vu ça un peu, un vrai bonhomme », qu’il réplique sur un faux air arrogant et viril. un éclat de rire. « bon alors ? choisis la prochaine attraction… et embrasse-moi » son rire s’évanouit mais laisse place à un sourire attendri alors qu’il fait un pas vers elle et que ses bras viennent s’enrouler autour de sa taille pour l’attirer vers lui. « que je t’embrasse ? mais volontiers --- », souffle-t-il contre ses lèvres avant de venir cueillir un tendre baiser sur ses lèvres et quand ses lèvres rejoignent les siennes, la foule autour d’eux disparaît … et il ne pense plus qu’à elle, qu’à eux. une scène à la big fish où le monde est au ralenti. en mettant fin au baiser, il vient glisser sa main dans la sienne, les doigts se mêlent aux siens et il l’entraîne avec lui… vers la grande roue… « on ne peut pas être ici sans passer par la grande roue, pas vrai ? », un sourire complice.

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@Jacob O'Reilly & @Joan Oswald

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Après les pleurs, ils se découvrent à rire. Rire ensemble, s’embrasser. Vivre. Le présent semble tellement se savourer, Jo n’était même pas sûre que cela soit possible. La fête foraine était une très bonne idée, elle adore. Le temps est en suspens, quand ils rentreront, la vie reprendra mais ils auront vécu quelque chose ensemble de léger... moins de tonalités graves. Même après l’attraction la plus clichée, ils rient encore et toujours. Complicité à tout épreuve, le cœur léger, le désir dans les reins c’est une belle soirée. S’en rend-t-il compte Jacob ? Elle lui dit de choisir la prochaine attraction... mais avant un baiser et plus il l’embrasse plus elle sent qu’elle le désire, quoi de plus naturel ? Jacob ne se fait pas prier, elle se mordille la lèvre mais rapidement leurs bouches se retrouvent à nouveau. Elle a seize ans à ce moment-là, elle a cette impression d’insouciance tout pareil. L’envie d’aimer sans mesurer. Tout est au ralenti alors qu’ils font danser leurs lèvres, leur langue. La sienne a encore le goût sucré de la barbe à papa. Les doigts s’entremêlent d’un naturel déconcertant, comme tout ce qui est en train de les lier. Ils tissent des souvenirs pour la suite, cet avenir qu’ils tentent à deux. Il l’entraine alors vers la grande roue, elle a toujours ce large sourire sur ses lèvres, ravie de l’idée, c’est presque intime qui plus est. La vue sera sublime à cette heure de la soirée. De quoi immortaliser l’instant. « - Amplement d’accord monsieur O’Reilly ! » Et alors la queue avance vite, deux places prises et leurs fesses ne tardent pas à s’installer dans la nacelle. Le petit frisson dans l’estomac à la sensation d’ascension. Alors que le brouhaha s’éloigne un peu, elle se tourne un peu vers Jacob. « - Merci, pour cette soirée, j’adore te découvrir ici... j’adore cette soirée » Et elle espère une réciprocité, c’est certain, qu’il passe du bon temps. Elle joue un peu avec ses doigts. « - Je suis bien avec toi Jacob » Oh, elle l’aime c’est certain mais se sent-elle de le lui dire maintenant ? Ce n’est pas certain.

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feat. @Joan Oswald

le duo finit par prendre place dans une nacelle. « merci, pour cette soirée, j’adore te découvrir ici… j’adore cette soirée » il se tourne alors vers elle, un sourire aux lèvres. et automatiquement, il se rapproche un peu plus tout en ouvrant le bras qui est le plus proche de joan pour pouvoir enrouler son bras autour d’elle. envie et besoin de la sentir près de lui et de lui répondre avec un geste. « je suis bien avec toi jacob » son autre main vient se poser sur sa joue puis sous son menton pour lui relever la tête et qu’elle puisse le regarder dans les yeux. son regard clair se perd dans le sien et il caresse du bout des doigts sa joue avant de se pencher vers elle pour l’embrasser avec douceur. un doux baiser pour qu’elle puisse comprendre que lui aussi, il est bien avec elle, lui aussi, il apprécie cet instant passé ensemble. ses lèvres concluent ce baiser par un plus chaste sur ses lèvres puis sur son front. « je compte bien faire en sorte que ce soit longtemps le cas --- que tu te sentes bien --- avec moi. », un souffle, un murmure. ils sont à deux. loin des autres. loin de tout. hors du temps. « je sais que c’est un peu fou ce qu’on est en train de faire, de vivre --- vraiment fou même --- et si jamais tu trouves que c’est trop fou pour être vécu, si jamais tu veux mettre un stop à tout ça, tu sais que tu peux me le dire --- à n’importe quel moment », pendant qu’il parle, il ne la quitte pas du regard, caresse même ses cheveux, « j’ai vraiment envie de faire les choses bien avec toi, jo. j’ai vraiment envie que ça fonctionne »

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tonight, we're young

@Jacob O'Reilly & @Joan Oswald

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La soirée se passe bien. Qui aurait pu le croire quand on connaît leur passé ? Tumultueux ? C’est possible que l’on puisse utiliser ce terme les concernant. Tout n’a pas démarré du bon pied, tout a été maladroit. Seulement ils sont habités par la même volonté que cela fonctionne, que tout se passe bien entre eux. Alors oui, cette soirée se passe bien, Joan n’a de cesse de sourire constamment et de rire. Elle découvre un Jacob plus libre, qui la dévore du regard et il faut avouer que cela fait un bien fou.

L’intimité certes minime que confère la nacelle de la grande roue donne des ailes à Jo, qui se confit un peu sur son ressenti. Sa première réponse est d’une tendresse infinie. Il relève le menton de la libraire pour qu’elle le regarde, elle se noie dans ses yeux clairs, le baiser est une réponse en soi. Ils conclut par ses lèvres sur son front, elle ferme un instant les paupières tant cet instant est intime et précieux. Il veut que cela marche entre eux, il veut que cela dure, un petit rictus s’étire sur ses lèvres, elle aime entendre ce genre de mots. Elle rouvre les yeux, le détail dans ses inquiétudes. Comme lui, elle caresse ses cheveux. « - C’est fou mais loin de moi l’envie d’arrêter, j’ai envie expérimenter mes sentiments pour toi jusqu’au bout et crois moi, je suis loin de le voir ce bout. » Il est beau sous les lumières artificielles, ce regard bienveillant posé sur elle. « - Je crois que ça fonctionne très bien quand on ne se retient pas .. » qu’ils ne se retiennent pas de s’aimer, comme elle l’a fait des semaines durant et le repousser pour ne pas souffrir. Maintenant, il est là. Elle détourne son regard, vers la vue offerte. « - Regarde, c’est juste sublime ! » le couché de soleil est à tomber. Elle se blottir dans ses bras. « - Crois-moi je ne voudrais le partager avec personne d’autre ce moment » Doigts entrelacés. « - Si les choses n’ont pas changé ici, j’aimerais t’emmener dans un endroit après » pas une attraction, un souvenir.

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'in your eyes — I just pretend that I'm in the dark I don't regret 'cause my heart can't take a loss I'd rather be so oblivious I'd rather be with you When it's said, when it's done I don't ever wanna know I can tell what you done When I look at you In your eyes I see there's something burning inside you Oh, inside you In your eyes, I know it hurts to smile but you try to

And I told you all my secrets,
All my fears, I've let go
And it′s flawless,
You are the only one,
You are the only one,
Don't you know?
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feat. @Joan Oswald

« c’est fou mais loin de moi l’envie d’arrêter, j’ai envie expérimenter mes sentiments pour toi jusqu’au bout et crois moi, je suis loin de le voir ce bout… » « il semblerait que nous soyons d’accord sur au moins une chose alors - », dit-il sur le ton de la plaisanterie, faisant écho aux nombreuses discussions et échanges au cours desquels ils avaient été d’avis différents. « je crois que ça fonctionne très bien quand on ne se retient pas… », quand ils assument ce qu’ils ressentent, quand il ne prend pas peur de ce qu’il ressent --- pour elle.

« regarde, c’est juste sublime !» son regard se pose alors sur la direction indiquée et il ne peut que confirmer. Un soupir ébahi et il resserre son étreinte, sent les muscles de son corps se décontracter alors qu’il est désormais dans une espèce d’observation --- il est juste bien. ici. « crois-moi, je ne voudrais le partager avec personne d’autre ce moment » « oh mais j’espère bien - », un éclat de rire et il presse sa main contre la sienne, caressant du pouce le dos de sa main, le regard toujours rivé vers brisbane sur le point de s’endormir. « si les choses n’ont pas changé ici, j’aimerais t’emmener dans un endroit après » curieux, il tourne la tête vers elle. « je te passe volontiers les rênes et à toi de nous guider pour le reste de la soirée - », souffle-t-il avec tendresse.

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Non, Joan n’a pas envie d’arrêter ce qui se passe entre Jacob et elle. Aussi étrange se soit, elle en a besoin. L’instinct qui la pousse vers lui. Lui et lui seul. Et cette soirée ne fait que la conforter dans l’idée qu’ils peuvent construire quelque chose tous les deux. Et elle a l’impression que lorsqu’ils se laissent aller à ce qu’ils ressentent, tout est possible. Elle se sent confiante à cet instant, est-ce que les choses perdureront ? L’avenir le lui dira, elle veut juste y croire et entrevoir un peu de bonheur. La vue se livre à eux. C’est sublime, le couché de soleil et la vue sur la ville. A cet instant, tout s’arrête, le temps et même un peu son cœur, tout est en suspens. Tout est parfait. Elle aimerait tellement figer tout cela. Elle n’a envie d’être avec personne d’autre Joan à ce moment et elle le fait savoir. Il rit, c’est fou ce qu’elle aime cette sonorité, ce rire. Lorsqu’il est heureux. Elle n’ose pas lui demander, si cela la rend heureux de commencer cette vie à deux. Elle a besoin de temps pour être prête à entendre ses réponses. Elle se blottit un peu plus contre lui. Et puis, elle repense à un endroit qu’elle apprécie. Un endroit qui d’un coup lui fait penser à Jacob. La nacelle les redescend, elle lie toujours ses doigts aux siens. Ils traversent la fête foraine. Elle sait qu’il y a des joueurs de musiques celtes sous un préau non loin, sont-ils là ce soir ? Et lorsqu’ils s’avancent, elle entend résonner les instruments. C’est sa grand-mère qui l’a emmené ici une fois et elle n’a jamais oublié, sans savoir pourquoi. Il a de petites choses parfois qui restent dans votre cœur sans la moindre raison. « - J’adore venir les écouter, c’est Gisèle qui m’a emmené une fois, je devais avoir quinze ans... et après quand je venais, avec des amis, je les obligeais à passer par là pour danser ou juste écouter. Et maintenant que je suis avec toi, je ne sais pas pourquoi, je repense à cet endroit, à ces souvenirs. Et je me dis que tu pourrais presque m’inviter à danser ou à improviser, t’en pense quoi ? » Elle lui offre un regard complice, qu’est-ce qu’il en pense Jacob ?

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'in your eyes — I just pretend that I'm in the dark I don't regret 'cause my heart can't take a loss I'd rather be so oblivious I'd rather be with you When it's said, when it's done I don't ever wanna know I can tell what you done When I look at you In your eyes I see there's something burning inside you Oh, inside you In your eyes, I know it hurts to smile but you try to

And I told you all my secrets,
All my fears, I've let go
And it′s flawless,
You are the only one,
You are the only one,
Don't you know?
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main dans la main, il la suit. il la suit sans savoir où elle l’emmène … mais, il sait qu’il ne le regrettera pas. il a toujours eu confiance en joan et ce depuis sa sortie de prison. elle est cette vague de simplicité, de candeur, de douceur. elle ne connaît rien du monstre et de ce fait, il a le sentiment de pouvoir être autre chose que ce monstre … quand il entend de la musique, il tourne la tête légèrement vers elle avec une moue amusée sur le visage.
« j’adore venir les écouter, c’est gisèle qui m’a emmené une fois, je devais avoir quinze ans... et après quand je venais, avec des amis, je les obligeais à passer par là pour danser ou juste écouter. et maintenant que je suis avec toi, je ne sais pas pourquoi, je repense à cet endroit, à ces souvenirs. et je me dis que tu pourrais presque m’inviter à danser ou à improviser, t’en pense quoi ? »
son sourire s’étire.
« c’est donc une stratégie pour m’inviter à te faire danser ? », demande-t-il sur un ton amusé et complice. la dernière fois qu’il avait dansé, ca devait être à son mariage. joan était une gamine. cate, sa sœur, sa femme. merde ! cette pensée ne parvient pas jusqu’à son esprit car il est accroché aux prunelles étincelantes de la libraire qui ne le quitte pas du regard, complice. « madame ? », qu’il demande pour l’inviter à danser, son bras libre s’étendant devant lui, un large sourire aux lèvres. et c’est comme ça qu’il se retrouve à l’attirer vers lui, une main venant se poser dans le creux de ses reins et que son regard se plonge dans le sien. et les voilà en train de danser au beau milieu de nulle part, animés par les musiciens de la rue --- et comme souvent, il suffit que quelques-uns osent pour que le reste suive … car certains battent le rythme de la musique du pied alors que deux autres couples se mettent à danser, invitation à la douceur et au bonheur. coby n’y prête pas attention. il n’a d’yeux que pour elle. d’ailleurs, il est même incapable de la quitter du regard tout comme son sourire ne parvient pas à disparaître ou diminuer. il perd la notion du temps. ils perdent la notion du temps. sans doute. et ce sont ses deux bras qui viennent entourer la jeune femme quand une des chansons s’arrête. ils s’arrêtent à leur tour mais ces bras sont toujours autour d’elle, les mains délicatement et docilement posées dans le creux de ses reins. « ça te fait un nouveau souvenir ici --- j’espère que celui-ci est à la hauteur des précédents », souffle-t-il contre ses lèvres, sourire ponctuant sa phrase. une main se détache de son dos pour venir se poser sur sa joue, « je te trouve incroyable, jo », et il sait qu’elle ne croit pas qu’elle puisse l’être mais à ses yeux elle l’est alors il dépose un chaste et tendre baiser sur ses lèvres, « à mes yeux, t’es incroyable. » au moins, elle ne pourra pas le contredire. nouveau chaste baiser sur son nez avant de la prendre dans ses bras.

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La musique l’emporte, elle se sent vivante sous les rythmes des cornemuses et des violons. En quelques mots, Joan lui explique ce souvenir qu’elle possède avec Gisèle. Il est simple mais parfois, la simplicité fait le travail. La réponse de Jacob lui déclenche presque l’hilarité. Elle n’a pas pensé à cela, pas vraiment. Parce que Jacob danse ? Et quand il l’invite, la voilà surprise. « - Bon sang, tu ne cesses de me surprendre » Sans cesser de rire, sourire, elle saisit son bras, un regard vers son partenaire, elle constate qu’il arbore un grand sourire. Il ne semble pas se forcer et c’est ce qui fait que son cœur s’emballe. Et les voilà qui dansent. Qui l’aurait cru ? Pas Joan, c’est certain. D'autres couples suivent cette tendance qu'ils semblent avoir lancée, créant ainsi une ambiance incroyablement dynamique. Joan se sent si bien à ce moment-là, loin des tourments passés, comme s’ils n’avaient pas existé. Au fond d’elle, elle se dit qu’elle a enduré cela pour arriver jusqu’aux bras de Jacob. Lorsqu’elle a croisé son regard pour la première fois, jamais elle n’aurait pu imaginer qu’il soit peut-être cette âme faite pour elle. La musique ralentit pour s’arrêter, les applaudissements retentissent mais Joan a les yeux rivés dans ceux de Jake. Ses lèvres s’étirent en un sourire lorsqu’il reprend la parole. Sa langue passe sur sa bouche, elle a l’impression que tout est trop beau ce soir. Les lippes de Jacob sont toutes proches des siennes, elle s’attend à un baiser mais il n’en fait rien, sa main vient caresser sa joue. « - Il est parfait ce souvenir. » Souffle-t-elle. Et reste bouche bée à la suite. Elle n’a le temps de répondre dans tous les cas, Jacob se penche pour l’embrasser avec une douceur infinie. Il embrasse son nez aussi, elle en rit un peu et se laisse aller volontiers dans ses bras. « - Jacob... » Murmure-t-elle parce qu’elle peine à croire ce qu’il vient de dire. « - Tu es tout aussi incroyable... » Un chuchotis à son oreille, elle le serre contre elle. « - J’aime ce que je suis avec toi... et je veux que tu te voies, comme je te vois... » Dans la lumière, comme celui qui fait battre son cœur. « - Tu crois que l’on peut rentrer ? J’ai envie de me retrouver juste avec toi » Elle ne parle pas forcément de sexe à cet instant... juste eux deux. Possiblement un chapitre du livre qu’ils lisent ensemble dans les moments doux de la soirée. Jamais elle n’avait trouvé plus sensuel des lectures. Doucement, la libraire se détache de lui et l’embrasse, prenant son visage entre ses mains en coupe. « - T’avoir que pour moi... » Bien que ce soit déjà le cas, en quelque sorte, mais maintenant, c’est l’intimité de leur moment dont elle a besoin. Se plonger dans la quiétude de leur lien et se laisser aller à l’aimer.

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'in your eyes — I just pretend that I'm in the dark I don't regret 'cause my heart can't take a loss I'd rather be so oblivious I'd rather be with you When it's said, when it's done I don't ever wanna know I can tell what you done When I look at you In your eyes I see there's something burning inside you Oh, inside you In your eyes, I know it hurts to smile but you try to

tonight, we're young - ft jacob

brisbane, australie

south bank & west end